Rappels Et Compléments Mathématiques: I - Champ Scalaire Et Champ Vectoriel
Rappels Et Compléments Mathématiques: I - Champ Scalaire Et Champ Vectoriel
Rappels Et Compléments Mathématiques: I - Champ Scalaire Et Champ Vectoriel
Tadili
- Ligne de champ : Une ligne de champ est une courbe tangente au champ
vectoriel.
- Tube de champ : C’est un ensemble des lignes de champ s’appuyant sur une
courbe fermée.
- Champ uniforme : C’est un champ où tout les vecteurs ont le même module,
même direction et même sens.
Exemple : Champ de pesanteur (ligne de champ des droites parallèles).
- Champ radial : C’est un champ dans lequel les vecteurs passent par un point
fixe O. Dans ce cas les lignes de champ sont des droites passant par O.
II. Opérateurs
r
II.1 Opérateur nabla ∇
Définition : L’opérateur nabla est un opérateur de dérivation. Son expression en
r ∂ r ∂ r ∂ r
coordonnées cartésiennes est donné par : ∇ = i+ j+ k ,
∂x ∂y ∂z
II.1.2 Application
r
On peut appliquer l’opérateur ∇ soit à un scalaire soit à un vecteur.
r
- Scalaire : ∇f = grad f , appelé gradient de f c’est un vecteur :
r ∂f r ∂f r ∂f r
En coordonnées cartésiennes : ∇f = grad f = i+ j+ k ,
∂x ∂y ∂z
on a aussi : df = grad f . dl
- Vecteur : On obtient soit un scalaire soit un vecteur
r r r r
▪ ∇.V = div V , appelé divergence de V , c’est un scalaire.
r r r ∂V ∂V ∂V
En coordonnées cartésiennes : ∇.V = div V = x + y + z ,
∂x ∂y ∂z
r r r r
▪ ∇ ∧ V = rot V , appelé rotationnel de V , c’est un vecteur.
r r ∂Vz ∂Vy r ∂Vz ∂Vx r ∂Vy ∂Vx r
En coordonnées cartésiennes ∇ ∧ V = ( − )i − ( − )j+( − )k
∂y ∂Vz ∂Vx ∂z ∂x ∂Vy
III. Intégration
III.1 Circulation d’un vecteur sur une courbe C
Par définition, la circulation le long d’une courbe C est l’intégrale curviligne :
r r r
C( E ) = ∫
AB
E.d l = ∫ E.dl. cos θ
AB
r r r
Exemple d’application : Travail d’une force : WA −>B ( F )= ∫
AB
F. d l
u
n
IV Théorèmes fondamentaux
IV.1 Théorème de Stokes
Soit une courbe fermée C et une surface S s’appuyant sur C. On montre que :
r r r r
∫ E. d l =
C fermée
∫∫
S
rot E .dS
- Ligne de champ : Une ligne de champ est une courbe tangente au champ
vectoriel.
- Tube de champ : C’est un ensemble des lignes de champ s’appuyant sur une
courbe fermée.
- Champ uniforme : C’est un champ où tout les vecteurs ont le même module,
même direction et même sens.
Exemple : Champ de pesanteur (ligne de champ des droites parallèles).
- Champ radial : C’est un champ dans lequel les vecteurs passent par un point
fixe O. Dans ce cas les lignes de champ sont des droites passant par O.
II. Opérateurs
r
II.1 Opérateur nabla ∇
Définition : L’opérateur nabla est un opérateur de dérivation. Son expression en
r ∂ r ∂ r ∂ r
coordonnées cartésiennes est donné par : ∇ = i+ j+ k ,
∂x ∂y ∂z
II.1.2 Application
r
On peut appliquer l’opérateur ∇ soit à un scalaire soit à un vecteur.
r
- Scalaire : ∇f = grad f , appelé gradient de f c’est un vecteur :
r ∂f r ∂f r ∂f r
En coordonnées cartésiennes : ∇f = grad f = i+ j+ k ,
∂x ∂y ∂z
on a aussi : df = grad f . dl
- Vecteur : On obtient soit un scalaire soit un vecteur
r r r r
▪ ∇.V = div V , appelé divergence de V , c’est un scalaire.
r r r ∂V ∂V ∂V
En coordonnées cartésiennes : ∇.V = div V = x + y + z ,
∂x ∂y ∂z
r r r r
▪ ∇ ∧ V = rot V , appelé rotationnel de V , c’est un vecteur.
r r ∂Vz ∂Vy r ∂Vz ∂Vx r ∂Vy ∂Vx r
En coordonnées cartésiennes ∇ ∧ V = ( − )i − ( − )j+( − )k
∂y ∂Vz ∂Vx ∂z ∂x ∂Vy
III. Intégration
III.1 Circulation d’un vecteur sur une courbe C
Par définition, la circulation le long d’une courbe C est l’intégrale curviligne :
r r r
C( E ) = ∫
AB
E.d l = ∫ E.dl. cos θ
AB
r r r
Exemple d’application : Travail d’une force : WA −>B ( F )= ∫
AB
F. d l
u
n
IV Théorèmes fondamentaux
IV.1 Théorème de Stokes
Soit une courbe fermée C et une surface S s’appuyant sur C. On montre que :
r r r r
∫ E. d l =
C fermée
∫∫
S
rot E .dS
- isolant ou diélectrique : les e- sont fortement liés aux atomes, il n’y a pas
d’e- libre . Lorsque une charge électrique est crée, elle ne peut pas se
déplacer (bois, verre, papier …).
- conducteur (liaison métallique) : toute charge crée sur un matériau se répartit
sur la surface. Les e- libres permettent le déplacement de cette charge.
- Les gaz sont formés de molécules neutres, ce sont des isolants. Les gaz ionisés
sont conducteurs.
II.1 Charges ponctuelles: dimensions négligeables par rapport aux distances entre
les charges.
∫ ∫
dq = λ.dl → Q = dq = λ.dl , si λ = cte alors Q = λ.L
distribution surfacique : la charge Q est répartie sur une surface S avec une
dq
densité surfacique σ = , σ en C/m² .
ds
charge totale sur la surface :
∫ ∫
dq = σ.ds → Q = dq = σ.ds , si σ = cte alors Q = σ.S
∫ ∫
dq = ρdv → Q = dq = ρ.dv si ρ = cte alors Q = ρ.V
III. Loi de Coulomb
2 charges électriques ponctuelles q1 et q2, placées à la distance r = AB exercent
l’une sur l’autre une force donnée par la loi de Coulomb :
r
A
r B F12 r r
F12 =
u 1 q1 q
4πε0 r 2
2
u
q1 r q2 r
r r
r = || AB || ; u est le vecteur unitaire de AB ,
ε0 est la permittivité du vide : 1/ 4π ε0 = 9.109 SI
r r
F21 = - F12 , si q1 et q2 de même signes Æ répulsion,
si q1 et q2 de signes contraire Æ attraction
Remarques: - Unités : F en Newton, q1 et q2 en Coulomb, r en mètre,
- la loi de Coulomb est valable pour r > 10-12m,
- q1 et q2 immobiles, sinon apparition des forces électromagnétiques.
Applications :
- Comparaison de la force électrostatique à la force d’attraction universelle :
me ²
Cas de 2 électrons : - Force d’attraction : Fg = G , G = 6,67.10-11SI,
r²
1 e²
- Force électrostatique : F =
4πε 0 r ²
e
Fe 1 e² Fe
= , e = 1,610 −19 C , m e = 9,1.10 −31 Kg → = 4.10 42 → Fe = 4.10 42 × Fg
Fg 4πε 0 G m e ² Fg
1ère partie
Chapitre II Champ électrostatique dans le vide
I. Définition
r
On dit qu’en une région de l’espace existe un champ électrostatique E si une
charge électrique q placée en un point de cette région est soumise à une force
r r
r r r Si q > 0 E et F ont même direction et même
F r r
F = q×E → E = sens, si q < 0 E et F ont même direction et
q
de sens opposés.
M
II.1 Champ crée par une charge ponctuelle r
r
Une charge q placé en A crée un champ E.
Plaçons en Mr une charge q’. Elle est soumise
A
à une force F : q
r 1 qq' r r r 1 q r
F= u = q' E E= u
4πε0 r ² d’où : 4πε 0 r ² champ crée en M par q
r r
q < 0 E dirigé vers q, q > 0 E s’éloigne de q
r
si r Æ ∞ , E Æ 0, si r Æ 0, la charge n’est plus considérer ponctuelle.
r r rr
dφ = E.dS = E.ndS = E × dS × cos θ
dφ = q
4 πε 0
dS×cos θ
r²
dS×cosθ
Par définition, r² est l’angle solide dΩ sous lequel, depuis le point O, on
voit la surface dS. D’où :
dφ = q
4πε 0
dΩ
Remarque :
r
- Si dS appartient à une
r surface S fermé, n est orienté vers l’extérieur de la
surface S, le flux de E est appelé flux sortant.
q
r
- Si n est orienté en sens inverse, nous aurions
dφ = − dΩ
4πε0
dφ = 4πε0
q
dΩ
φ = ∫∫dφ = ∫∫ dΩ = Ω
q q
4πε0 4πε0
S S
d’où :
φ= q
4 πε 0 Ω = q
ε0
D'où :
dφ = − q
4πε0 dΩ et
dφ ' = q
4πε0 dΩ
r r r q int r ρ
φ(E) = ∫∫
E.dS = ∑ devient div(E)dv = ∫∫∫dv
∫∫∫
ε0 ε0
r ρ
div(E ) =
On en déduit : ε0
∑ qi
r
r
- Théorème de Gauss : φ( E ) = E.4 πr ² =
ε0 ρR
4 r ρ.r r 3ε
1er cas : r < R ∑ qi = ρ. πr 3
3
→ E=
3ε 0
er
4 r Q r
2 ème
cas : r > R ∑ q i = ρ.
3
πR 3
= Q → E =
4πε 0 r ²
er R r
r
Exemple 2: Calcul de E créé par une couche de charges comprise entre dS E
deux sphères concentriques.
M
- La distribution présente la symétrie sphérique R
O 1
S
R
2
r
E est radial est ne dépend que de r.
- Surface de Gauss : On choisit r
la surface S de la sphère de
centre O et de rayon r = OM .
r r r
- Calcul du flux : φ( E ) = ∫∫ .dS = ∫∫ E.dS = E ∫∫ dS = E.S = E.4πr ²
E
S S s
r
φ(E) = E.4πr ² =
∑ qi
- Théorème de Gauss : ε0
r r
1er cas : r < R1 ∑q = 0 → E = 0
i
4 3 3
r Q r ρ(R 2 3 R 1 3 ) r
2 ème
cas : r > R2 ∑q i = ρ. π ( R 2 R1 ) = Q E = e = er
3 4 πε 0 r ² r 3ε 0 r ²
4 3
r ρ( r 3 R 1 3 ) r
∑q = ρ. π ( r 3 R1 ) → E = er
3ème cas : R1 < r < R2 i
3 3ε 0 r ²
r
en R1 et en R2 il y’a continuité du champ E .
Remarque :
Si on néglige l’épaisseur de la couche de charges, elle devient chargée en
surface : E
r
R 2 R1 → 0 , R 2 ≈ R1 = R
r r r Q r
pour r < R → E = 0 , pour r > R → E = e
4πε 0 r ² r ρR
r 3ε
r
Exemple 3: Calcul de E créé par une sphère chargée en surface.
r
Exemple 4: Calcul de E créé par un cylindre infini chargé en volume.
r
Exemple 5: Calcul de E créé par un plan chargé de dimensions infinies.
Filière SMI – Module Physique II – Elément 1 : Electricité – Cours Prof . R.Tadili
1ère partie
Le potentiel électrostatique dans le vide
Chapitre III
r B
r
E = − grad V , VA − VB = ∫
A
E.dl
Remarques :
o Le potentiel V est défini à une constante près. Lorsqu’il n’y a pas de charges à
l’infini, on choisit la constante nulle, c.à.d que l’action des charges tend vers
zéro lorsque r tend vers l’infini.
o Physiquement, c’est la différence de potentiel entre deux points qui a un
sens et qui est mesurable.
∑
qi
changeant :
ri
λ.dl
∫
λ.dl 1
V= + cte ,
- par ∫ r
pour un fil chargé Æ
4πε 0 r
σ.ds
∫∫
1
σ.ds V=
- par ∫∫ r
pour une surface chargée Æ
4πε 0 r
ρ.dv
∫∫∫
ρ.dv 1
V=
- par ∫∫∫ r
pour un volume chargé Æ
4πε 0 r
.
charge q.
Ainsi pour une charge q1 placé en M1 sous l’action du potentiel V2(M1) créé par
une autre charge q2, l’énergie électrostatique est :
q2 q1 1
E e = q 1 .V2 (M 1 ) = q 1 = q2 = q 2 .V1 (M 2 ) = (q 1 .V2 + q 2 .V1 )
4πε 0 r 4πε 0 r 2
∫∫∫ ρ.V.dτ
1
Distribution volumique : dq = ρ dτ → W=
2
1
Distribution surfacique : dq = σ dS → W = ∫∫S σ.V.ds
2
1
Distribution linéique : dq = λ dl → W = ∫ λ.V.dl
2c
V étant le potentiel créé par toutes les charges de la distribution au point où se
trouve la charge élémentaire dq.