La Théorie Quantitative de La Monnaie - Bouchra BENYACOUB
La Théorie Quantitative de La Monnaie - Bouchra BENYACOUB
La Théorie Quantitative de La Monnaie - Bouchra BENYACOUB
Semestre 4 sections 5, 6 , 7, 8
Equipe pédagogique :
1
Qu’est ce que La théorie quantitative de la monnaie ?
La théorie quantitative de la monnaie est une théorie économique fondée sur la relation de
causalité entre la quantité de monnaie en circulation et le niveau général des prix. Cette
théorie apparait chez les préclassiques (J.Bodin, R. Cantillon, D. Hume…), puis reprise et
développée par les classiques (J-B. Say ,D. Ricardo …) et enfin modernisée par les
néoclassiques ( L. Walras, Fisher A. Marshall, A-C. Pigou…).
1. Les préclassiques
2. Les classiques
La théorie quantitative de la monnaie est ensuite reprise par les classiques sous l'appellation
de "théorie dichotomique" (opposant sphère réelle et sphère monétaire).
D’après La loi des débouchés « La monnaie est un "voile " qui cache les transactions réelles
qui s'opèrent entre les agents », «les produits s'échangent contre les produits», «l’offre crée
sa propre demande».
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Comme la monnaie n'est qu'un voile, il n'existe pas de différence véritable entre
économie monétaire et économie de troc.
Comme les produits s'échangent contre des produits, la monnaie ne peut être
thésaurisée.
Comme l'offre crée sa propre demande, tout le revenu distribué aux agents
économiques réapparaît sous forme de dépense.
Jean-Baptiste Say énonçait la neutralité de la monnaie qui ne serait qu’un simple voile
masquant, l’échange dans la réalité des produits contre les produits ; ainsi les produits se
serviraient mutuellement de débouchés, de même que les services producteurs.
David Ricardo, est aussi un partisan de la théorie quantitative classique qui constitue
la première et la plus simple des théories générales sur les rapports de la monnaie et des prix.
David Ricardo incorporait la loi des débouchés.Il croyait à son tour en l’idée du voile
monétaire ; l’influence de J-B Say s’exprimait comme suit: « On n’achète des produits
qu’avec des produits, et le numéraire n’est que l’agent au moyen duquel l’échange
s’effectue ».
L’analyse de Ricardo est un exemple parfait d’analyse dichotomique. Pour lui, la loi de Say
gouverne la production de bien et services. « Un produit terminé offre dés cet instant, un
débouchés à d’autre produits pour tout le montant de sa valeur ».les prix relatifs sont
déterminés, selon la théorie de la valeurs-travail, par les quantités de travail nécessaire la
production .le niveau absolu des prix dépend seulement de la quantité de monnaies en
circulation. Une augmentation de la masse monétaire indépendante des besoins de la
production se traduit par une augmentation de niveau général des prix
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Donc pour Ricardo, l’analyse réelle de la production est régit par la la loi des
débouchés de j B Say. L’analyse monétaire, quant à elle, rend compte du niveau général des
prix à laide de la théorie quantitative de monnaie et de l’hypothèse d’une variation exogène de
la quantité de monnaie en circulation, c’est à dire une variation indépendante des besoins de la
production.
3. Les néoclassiques
MV = PT
Dans cette équation Fisher établit une relation causale de la quantité de monnaie en
circulation (M) et le niveau général des prix (P), cela veut dire que : une variation de la masse
monétaire se répercute mécaniquement en une variation du niveau des prix. Autrement dit
une hausse de la quantité de monnaie crée mécaniquement de l’inflation.
Marshall justifie:
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la détention d’encaisses par l’absence de synchronisation entre les recettes et
les dépenses
les encaisses désirées dépendent du volume de transactions que les agents
projettent de réaliser. La demande de monnaie Md est liée au pouvoir d’achat
que les agents souhaitent détenir sous forme d’actif liquide (ou monnaie) et
s’exprime en termes réels ainsi :
Md/P = k .Y