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Alg 3 TD 1

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Université Bordeaux Algèbre 3 – Licence 2

Mathématiques Année 2014–2015

FEUILLE D’EXERCICES no 1 Relations d’équivalence, applications, factorisation


Exercice 1 : Dans ce qui suit I et J sont des intervalles non vides de R tels que quel que soit
x ∈ I, on ait x2 ∈ J. Soit f : I → J définie par f (x) = x2 . Trouver des exemples de I et J tels
que :
(a) f est injective, mais pas surjective;
(b) f est surjective, mais pas injective;
(c) f n’est ni injective, ni surjective;
(d) f est bijective.
Maintenant supposons que I = J = R. Déterminer f −1 ([1, 4]) et f −1 ([−1, 1[).

Exercice 2 : Soit f : R2 → R définie par

f : (x, y) 7→ x + y.

(a) Montrer que f est surjective, mais pas injective. Pour a ∈ R, calculer f −1 ({a}), et trouver
une bijection entre f −1 ({a}) et R.
Soit g : R2 → R2 définie par g : (x, y) 7→ (x + y, xy).
(b) Montrer que g n’est pas injective.
(c) Déterminer l’image de g, B = g(R2 ).
(d) Soit A = {(x, y) ∈ R2 ; x ≤ y}. Montrer que la restriction de g à A est une bijection de A
dans B.

Exercice 3 : Soient E, F , et G des ensembles et soient f : E → F , g : F → G.


(a) Montrer que, si g ◦ f est une bijection, alors g est une surjection et f est une injection.
(b) Supposons que f et g sont des bijections, que peut-on dire de g ◦ f .
(c) Donnez un exemple de f et g tel que f n’est pas une surjection et g n’est pas une injection
mais g ◦ f est une bijection.

Exercice 4 : (a) Soient E, F , G et H des ensembles et soient f : E → F , g : F → G et


h : G → H des applications. Montrer que g ◦ f : E → G et h ◦ g : F → G sont bijectives si et
seulement si f , g et h sont bijectives.
(b) Soient E un ensemble et f : E → E une application vérifiant f ◦ f = f . Montrer que f est
injective si et seulement si elle est égale à l’identité.
(c) Soient E un ensemble et f : E → E une application vérifiant f ◦ f ◦ f = f . Montrer que f
est injective si et seulement si elle est surjective.

Exercice 5 : Soit E un ensemble. Montrer qu’il n’existe pas de surjection f de E sur P(E).
Indication : se servir de l’ensemble A = {x ∈ E; x 6∈ f (x)}.

Exercice 6 : Soit n ≥ 1 un entier.


(a) Combien y a-t-il d’applications injectives d’un ensemble à n éléments dans un ensemble à
n + 1 éléments?
(b) Combien y a-t-il d’applications surjectives d’un ensemble à n + 1 éléments dans un ensemble
à n éléments?
Application reciproque

Exercice 7 : (a) Soient f et g de R dans R définies par f (x) = cos(x) et g(x) = x2 . Trouver
l’image reciproque de [0, 1] par f et de [−3, 16] par g.
(b) Montrez que, en général, f (f −1 (A)) ⊂ A et B ⊂ f −1 (f (B).
(c) Trouvez des exemples ou les inclusions en (b) sont strictes.

Exercice 8 : Soient E, F des ensembles et f : E → F une application.


(a) Montrer que pour tout A ⊆ E et tout B ⊆ E, on a f (A ∪ B) = f (A) ∪ f (B).
(b) Montrer que pour tout A ⊆ E et tout B ⊆ E, on a f (A ∩ B) ⊆ f (A) ∩ f (B) et exhiber un
exemple dans lequel cette inclusion est stricte.
(c) Montrer que f est injective si et seulement si pour tout A ⊆ E et tout B ⊆ E, on a
f (A ∩ B) = f (A) ∩ f (B).
(d) Montrer que pour tout A ⊆ F et tout B ⊆ F , on a f −1 (A ∪ B) = f −1 (A) ∪ f −1 (B) et
f −1 (A ∩ B) = f −1 (A) ∩ f −1 (B).
(e) Montrer que f est injective si et seulement si pour tout A ⊆ E, on a A = f −1 (f (A)).
(f) Montrer que f est surjective si et seulement si pour tout C ⊆ F , on a f (f −1 (C)) = C.

Factorisation

Exercice 9 : Soit E = F = Z. On définit la relation R par xRy ssi x ≡ y(mod 6). On


définit l’application f : E → F par f (x) = x(mod 3). Montrer que f est constante sur les classes
d’équivalence de E pour la relation R et trouver la factorisation de f par rapport à la relation
R. L’application ainsi factorisée est-elle injective? surjective?

Exercice 10 : Soit E = Mn (R). Etant données deux matrices A et B dans E, on dit que A
est semblable à B s’il existe une matrice P dans E inversible telle que A = P −1 BP .
(a) Montrer que la relation “être semblable” est une relation d’équivalence.
(b) Montrer que l’application déterminant, de E dans R est constante sur les classes d’équivalence
de E pour la relation “être semblable”.
(c) Appliquer le théorème de factorisation. L’application ainsi factorisée est-elle injective? sur-
jective?

Exercice 11 : Soient E et F deux ensembles et soit f une application de E dans F .


(a) Montrer que
xRy ssi f (x) = f (y)
définit une relation d’équivalence sur E et qu’on peut appliquer le théorème de factorisation au
couple (f, R).
(b) Soient E = F = R; f1 (x) = x2 et f2 (x) = cos(x). Trouver les relations associées à f1 et f2 .

Exercice 12 : Soient E un ensemble et A ⊆ E. On définit sur P(E) la relation R par :


XRY ⇔ X ∩ A = Y ∩ A et la relation S par : XSY ⇔ X ∪ A = Y ∪ A. (a) Montrer que R et
S sont des relations déquivalence.
(b) Déterminer les classes de ∅, E, A et E \ A pour ces deux relations.
(c) Établir une bijection entre P(E)/R et P(A), ainsi qu’une bijection entre P(E)/S et P(E \A).

Exercice 13 : Soient E un ensemble et R, S deux relations d’équivalence sur E vérifiant :


pour tout x et tout y ∈ E, xRy ⇒ xSy. Si x ∈ E, on note x sa classe pour la relation R.
(a) Montrer que l’on peut définir de façon licite une relation S 0 sur E/R par : xS 0 y ⇔ xSy.
(b) Montrer que S 0 est une relation d’équivalence.
(c) Établir une bijection entre (E/R)/S 0 et E/S.
(d) Soit E = Z. Donnez un exemple de R, S deux relations d’équivalence sur E vérifiant : pour
tout x et tout y ∈ E, xRy ⇒ xSy. Décrire la bijection associée a R et S par (c).

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