Etude Et Modélisation Des Courants de Court-Circuit Dans Les Réseaux MT/BT
Etude Et Modélisation Des Courants de Court-Circuit Dans Les Réseaux MT/BT
Etude Et Modélisation Des Courants de Court-Circuit Dans Les Réseaux MT/BT
SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE DE M'SILA
FACULTE DE TECHNOLOGIE
SPECIALITE:RESEAUX ELECTRIQUES
THEME
Remerciement :
divinité à part lui, le vivant, celui qui subsiste par lui même.
Dédicace :
A toute ma famille
2015/2016
Remerciements…………………………………………………………………………….…………………….2
Dédicace………………………………………………………………………………….……………………...3
Sommaire………………………………………………………………………………………..…….4
Notations et symboles…………………………………………………………………………………………...11
Introduction Générale………….………………………………………………………………...………….....12
I.2. Généralités…………………………………………………………………………………...............…….13
I.5.1. la production……………………………………………………………….……….…………......15
I.7.1.Les pylônes………..……………………………………………..…………..…....23
I.7.4.1.éclateurs à cornes………………………………………….………………………..……25
I.10.Conclusion………………………………………………………………...………………………….……27
II.2.définition…………………………………………………………………………………………………....28
II.3. Objectifs……………………………………………………………………………………….……..….28
II.4.zones de protecion…………………………………………………………………………………..………29
II.6.2. Disjoncteurs……………………………………………………………..…...............…..31
II.7.3. Sectionneurs…………………………………………………………………………………..…..32
II.8.2.3.Sélectivité logique…………………………………………………………………..….36
II.8.3. Sensibilité…………………………………………………………………..………………...…36
II.10.Conclusion…………………………………………………………………………….…………….....…45
III.7.1.Court-circuit triphasé………………………………………….………...………….....54
III.8.Relations entre les impédances des différents étages de tension d’une installation...…………55
III.9. Conclusion…………………………………………………………………………………................…57
IV.2.Objectifs……………………………………………………………………………………..…..58
IV.7. Conclusion…………………………………………………………………………………...….67
*Conclusion générale…………………………………………………………………………………………....68
*Références bibliographiques………………………………………………………………………...69
*Résumé………………………………………………………………………………………....……70
La table de figures:
Tableau I.1. les niveaux de tension.
Figure. I.10. photo d’une ligne à très haute tension (double terne en faisceau).
Figure. II.2. Exemple de l’utilisation de transformateur de mesure dans une chaîne de protection.
Figure. II. 11. Réalisations de mise à la terre pour neutre accessible : résistance entre neutre et terre.
Figure. II. 13. défaut à la terre dans un réseau avec réactance de compensation à la terre.
Figure. II. 14. défaut à la terre dans un réseau à neutre direct à la terre.
Figure III.1. Système déséquilibré triphasé obtenu en additionnant les trois systèmes équilibrés
Notations et symboles :
BT Basse Tension
HT Haute Tension
Un 𝑉 Tension nominale
Z 𝛺 Impédance
Zn 𝛺 Impédance de neutre
Introduction Générale :
Les réseaux électriques sont considérés comme des infrastructures hautement critiques pour autre société. Ces
réseaux sont conçus traditionnellement d’une manière verticale où les transferts de l’énergie suivant le
schéma dit « du haut en bas » : Production -Transport- Distribution.
Il n’y a pas de doute qu’un effort considérable est accompli afin de contrecarrer les problèmes de court-circuit et
leurs conséquences dans un réseau électrique. Des relais de protection sont conçus pour minimiser les effets de
ces défauts quand ils se produisent, ce qui nécessite la connaissance du niveau de courant de court-circuit. La
sélection de dispositifs d’interruption (fusibles, disjoncteurs…) dépend aussi des exigences à connaitre pour
interrompre les courant de court-circuit.
Les études de court-circuit sont les étude des niveaux de courant de court-circuit, les puissance de court-circuit
(tension avant court-circuit que multiplie le courant de court-circuit) et les tension après court-circuit sont
calculées. D’autres quantités, comme les courants de ligne et les phase de tension pendant le court-circuit,
peuvent également être calculées.[1]
Le dimensionnement d’une installation électrique et des matériels à mettre en œuvre, la détermination des
protections des personnes et des biens, nécessitent l’étude et le calcul des courants de court-circuit en tout point
du réseau.
*Le premier chapitre : expose des notions générales sur les réseaux électriques de distribution.
*Le deuxième chapitre : est consacré aux protection des réseaux électriques.
*Le troisième chapitre : porte sur l’étude de calcul de courant de court- circuit dans différents point de réseau
électrique par une méthode analytique qui est la méthode des impédances.
*Le quatrième chapitre :expose un exemple d’application de simulation d’un réseau électrique lors
d’un court-circuit sous MATLAB/ SIMULINK.
I.1. Introduction:[1]
Les réseaux électriques sont constitués par l’ensemble des appareils destinés à produire, transporter, à
distribuer l’électricité depuis les centrales de génération jusqu’aux clients (centrales, lignes, postes de
transformation, conducteurs, isolateurs, pylônes, parafoudres, transformateurs, équipements de protection,…).
Les réseaux électriques ont pour fonction d'interconnecter les centres de production tels que les centrales
hydrauliques, thermiques... avec les centres de consommation (villes, usines,...).
L'énergie électrique est transportée en haute tension, afin de limiter les pertes joules puis
progressivement abaissée au niveau de la tension de l'utilisateur final.
Dans ce chapitre nous allons exposer des généralités sur les réseaux électriques.
I.2. Généralités:
L’énergie électrique est la forme d’énergie la plus largement répandue car elle est facilement
transportable a un rendement élève et un cout raisonnable. Un réseau électrique est un ensemble
d’infrastructures dont le but est d’acheminer de l’énergie électrique a partir de centres de production vers les
consommateur d’électricité (charge).
Le premier réseau électrique a vu le jour aux états unis en 1882 et a été conçu par thomas Edison. C’était un
réseau local à courant continu et servait à assurer de la région de Manhattan. La distribution de
Avec l’invention du transformateur par William Stanley en 1885 et celle du moteur à courant alternatif par
Nikola tesla en1888 ;les réseaux à courant alternatif commencèrent à prendre le pas sur les réseaux à courant
continu du fait qu’il était devenu possible d’acheminer plus de puissance sur de plus grandes distance, grâce à
des niveaux de tension plus élevés.
L’énergie électrique est la forme d’énergie la plus largement répandue car elle est facilement transportable à un
rendement élevé et un cout raisonnable. L'énergie électrique est fournie sous forme de tension constituant un
système sinusoïdal triphasé dont les paramètres caractéristiques sont:
1- La fréquence (50Hz).
3- La forme d'onde qui doit être la plus proche possible d’une sinusoïde.
Le réseau électrique doit permettre de livrer aux utilisateurs une énergie adapté à leurs besoins et doit
satisfaire les exigences suivantes:
2. Fournir une tension stable dont les variations n'excèdent pas ± 10 % de la tension nominale.
3. Fournir une fréquence stable dont les variations n'excèdent pas ± 0,1 Hz.
I.5.1. La production:
La puissance demandée par l'ensemble des clients d'un réseau subit de grandes fluctuations selon l'heure de
la journée et selon les saisons .
• Les centrales à combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz naturel) dites centrales thermiques classiques.
• Les centrales nucléaires .
Le réseau de transport THT C'est généralement le réseau qui permet le transport de l'énergie depuis les
centres éloignés de production vers les centres de consommation.
Ces réseaux sont pour la plupart aériens et souterrains dans les villes ou à leur approches. Une attention
particulière doit être portée à l'effet couronne qui peut donner lieu en THT, à des pertes très significatives
suivant le climat et l’altitude.
Les protections de ces réseaux doivent être très performantes. Quant à leur exploitation, elle est assurée au
niveau national par un centre de conduite ou dispatching à partir duquel l’énergie électrique est surveillée et
gérée en permanence.
La finalité de ce réseau est avant tout d’acheminer l’électricité du réseau de transport vers
• Soit du domaine privé avec l’accès aux abonnés à grande consommation (supérieure à 10 MVA) livrés
directement en HT. Il s’agit essentiellement d’industriels tels la sidérurgie, la cimenterie, la chimie, le transport
ferroviaire,…
La structure de ces réseaux est généralement de type aérien (parfois souterrain à proximité de sites urbains).
Les protections sont de même nature que celles utilisées sur les réseaux de transport, les centres de conduite
étant régionaux.
Ils ont pour rôle de fournir aux réseaux d’utilisation la puissance dont ils ont besoin. Ils utilisent deux
tensions :
* Des lignes à moyenne tension (MT ou HTA) alimentées par des postes HT/MT et fournissant de
l’énergie électrique, soit directement aux consommateurs importants soit aux différents postes MT/BT.
* Des lignes à basse tension qui alimentent les usagers soit en monophasé soit en triphasée. les
réseaux MT font pratiquement partie, dans leur totalité des réseaux de distribution.
La finalité de ce réseau est d’acheminer l’électricité du réseau de distribution aux points de faible
consommation dans le domaine public avec l’accès aux abonnés BT. Il représente le dernier niveau dans une
structure électrique.
À la sortie des centrales génératrices, des postes de transformation élèvent la moyenne tension (12KV, 24
KV) utilisée pour la génération à la haute tension nécessaire pour assurer un transport économique de l'énergie.
La tension élevée utilisée pour le transport doit être de nouveau abaissée dans d'autres postes de transformation
situés près des grands centres de consommation.
• Les postes à fonction d’interconnexion, qui comprennent à cet effet un ou plusieurs points communs triphasés
appelés jeu de barres, sur lesquels différents départs (lignes, transformateurs, etc.) de même tension peuvent être
aiguillés.
• Les postes de transformation, dans lesquels il existe au moins deux jeux de barres à des tensions différentes
liés par un ou plusieurs transformateurs.
• Les postes mixtes, les plus fréquents, qui assurent une fonction dans le réseau d’interconnexion et qui
comportent en outre un ou plusieurs étages de transformation
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Chapitre I :généralité sur les réseaux électriques
Les actions élémentaires inhérentes aux fonctions à remplir sont réalisées par l’appareillage installé dans le
poste et qui permet :
il permet le transfert de puissance avec un rendement élevé d’un niveau de tension vers un autre la puissance
transmise au secondaire est a peu prés celle du primaire et en conséquence le produit vi au secondaire est
approximativement égal a celui du primaire ainsi ; dans un transformateur élévateur ; toute élévation de tension
au secondaire ; s’accompagne dune diminution dans le même rapport ; du courant du secondaire ; ce qui
entraine la diminution des pertes dans les lignes et rend possible l’acheminement de l’énergie électrique sur de
longues distances .
Des contraintes d’isolation ; ainsi que d’autres liées a des problèmes techniques de conception ne permettent pas
pour heure de générer au niveau des alternateurs ; des tensions supérieures a 30 k v ,ainsi ; un transformateur
élévateur est nécessaire pour pouvoir transport l’énergie électrique , aux extrémités réceptrices des lignes ; un
transformateur abaisseur est utilise pour ramener la tension a un niveau acceptable pour la distribution et
l’utilisation.
*Etage HTA:
Cellules arrivées : elles assurent la liaison entre le transformateur de puissance HT/HTA qui se trouve à
l’extérieur et le jeu de barres HTA 30 qui se trouve à l’intérieur du bâtiment « moyenne tension », la
liaison se fait en souterrain. Cellules départs : elles assurent la liaison entre le jeu de barres HTA et le
réseau de distribution aérien ou souterrain.
Le poste HTA/BT en distribution publique est localisé entre le réseau de distribution HTA et le réseau de
distribution BT, cet ouvrage est pour:
*Assurer le passage de la HTA à la BT. Le schéma type de ce poste est évidemment beaucoup plus
simple. [2]
Comparativement au poste HTA/HTA, en particulier, l’appareil de base HTA utilisé est l’interrupteur et non
plus le disjoncteur. Ces postes sont constitués de quatre parties :
■ Le tableau des départs BT comme points de raccordement du réseau aval de distribution (enBT)
■ Et de plus en plus souvent une enveloppe extérieure préfabriquée (métallique ou de plus en plus souvent en
béton) qui contient les éléments précédents [5].
Le comptage BT doit être remplacé par un comptage HT dès que l’installation dépasse 2000 A, ou s’il existe
plusieurs transformateurs .
Il est au service de plusieurs clients, dont l’énergie est délivrée en basse tension. Il est
Le schéma unifilaire type de ces postes est donné par la (figure I.9):
- disjoncteurs(Le disjoncteur est un appareil qui peut interrompre des courants importants, cc),
- sectionneurs les sectionneurs ne sont doués d'aucun pouvoir de coupure. Ils ne permettent d'ouvrir un circuit
qu'en l'absence de tout courant. Ils servent à réparer et à isoler, par exemple, les lignes et les disjoncteurs des
autres parties du réseau.
- parafoudres (Les parafoudres sont des appareils destinés à limiter les surtensions, la propriété d'offrir une
résistance qui varie inversement avec la tension qui lui est appliquée: sa résistance est d'autant plus faible que la
tension est plus élevée).
-pupitres,…
Le rôle des pylônes est de maintenir les câbles à une distance minimale de sécurité du sol et des obstacles
environnants, afin d’assurer la sécurité des personnes et des installations situées au voisinage des lignes. Le
choix des pylônes se fait en fonction des lignes à réaliser, de leur environnement et des contraintes mécaniques
liées au terrain et aux conditions climatiques de la zone. Leur silhouette est caractérisée par la disposition des
câbles conducteurs.
- Pour les lignes à très haute tension, on a recours à des pylônes composés d’un treillis en acier. Plus la
tension est élevée, plus l’envergure est grande et plus les poteaux sont élevés.
Figure.I.10. photo d’une ligne à très haute tension (double terne en faisceau). [7]
Chacune des phases peut utiliser 1conducteur ou, 2, 3 ,4 câbles conducteurs, appelés faisceaux.. Le courant
utilisé étant triphasé, il y a trois câbles (ou faisceaux de câbles) conducteurs par circuit. Les lignes sont soit
simples (un circuit), soit doubles (deux circuits par file de pylônes).
Les câbles conducteurs sont « nus » c'est-à-dire que leur isolation électrique est assurée par l'air. La
distance des conducteurs entre eux et avec le sol garantit la bonne tenue de l’isolement. Cette distance augmente
avec le niveau de tension.
Les conducteurs en cuivre sont de moins en moins utilisés. On utilise en général des conducteurs en
aluminium, ou en alliage aluminium-acier ; on trouve aussi des conducteurs composés d'une âme centrale en
acier sur laquelle sont tressés des brins d'aluminium.
Université de M’sila 2015/2016 23
Chapitre I :généralité sur les réseaux électriques
Les câbles de garde ne conduisent pas le courant. Ils sont situés au-dessus des conducteurs. Ils jouent un
rôle de paratonnerre au-dessus de la ligne, en attirant les coups de foudre, et en évitant le foudroiement des
conducteurs. Ils sont en général réalisés en acier. Au centre du câble d’acier on place parfois un câble fibre
optique qui sert à la communication.
L'isolation entre les conducteurs et les pylônes est assurée par des isolateurs (chaînes d'isolateurs). Ceux-ci
sont réalisés en verre, en céramique, ou en matériau synthétique. Les isolateurs verre ou céramique ont en
général la forme d'une assiette. On les associe entre eux pour former des chaînes d'isolateurs. Plus la tension de
la ligne est élevée, plus le nombre d'isolateurs dans la chaîne est important.
Les parafoudres sont des appareils destinés à limiter les surtensions imposées aux transformateurs,
instruments et machines électriques par la foudre et par les manœuvres de commutation. La partie supérieur du
parafoudre est reliée à un des fils de la ligne à protéger et la partie inférieure est connectée au sol par une mise à
la terre de faible résistance, généralement de moins d’un ohm.
L'éclateur est un dispositif simple constitué de deux électrodes, la première reliée au conducteur à protéger,
la deuxième reliée à la terre. A l'endroit où il est installé dans le réseau, l'éclateur représente un point faible pour
l'écoulement des surtensions à la terre et protège ainsi le matériel.
La tension d'amorçage de l'éclateur est réglée en agissant sur la distance dans l'air entre les
électrodes, de façon à obtenir une marge entre la tenue au choc du matériel à protéger et la tension
d'amorçage au choc de l'éclateur (Figure. I.13).
I.10. Conclusion:
Nous avons exposer dans ce chapitre une étude générale du réseau électrique, avec l’étude des ses différent
composant nécessaire à la production, au transport, à la distribution et à la livraison de l’énergie électrique. Le
but premier d’un réseau d’énergie et de pouvoir alimenter la demande des consommateurs. Comme on ne peut
encore stocker économiquement et en grande quantité l’énergie électrique il faut pouvoir maintenir en
permanence l’égalité : production=consommation+pertes.
La protection des réseaux électriques contre les défauts de différents égressions (origines) a une grande
importance pour garantir une meilleure utilisation et consommation de l’énergie électrique. L’étude de cette
dernière fera l’objet du chapitre suivant.
II.1. introduction:[1]
L’étude des protections d’un réseau se décompose en deux étapes distinctes :
* La détermination des réglages de chaque unité de protection, appelée coordination des protections ou
sélectivité.
* Les capteurs de mesure (courant et tension) fournissant les informations de mesure nécessaires
jusqu’à l’élaboration des ordres d’élimination des parties défectueuses, et leur commande par
le circuit de déclenchement.
* Les organes de coupure dans leur fonction d’élimination de défaut : disjoncteurs, interrupteurs
fusibles. [1]
II.2. Définition:
La Commission Electrotechnique Internationale (C.E.I) définie la protection comme l’ensemble des
dispositions destinées à la détection des défauts et des situations anormales des réseaux afin de commander le
déclenchement d’un ou de plusieurs disjoncteurs et, si nécessaire d’élaborer d’autres ordres de signalisations.
II.3. Objectifs:
Un système de protection doit :
En distribution électrique HTA les valeurs élevées de courant et de tension ne permettent pas leur utilisation
directe par les unités de mesure ou protection.
Des transformateurs de mesure sont nécessaires pour fournir des valeurs utilisables par ces dispositifs qui
peuvent être :
Figure.II.2. Exemple de l’utilisation de transformateur de mesure dans une chaîne de protection. [11]
Les transformateurs de courant sont utilisés pour fournir l’information aux «relais » de protection et/ou de
mesure et les protéger. Pour cela, ils doivent délivrer un courant secondaire proportionnel au courant primaire
qui les traverse. Ils doivent donc être adaptés aux caractéristiques du réseau: tension, fréquence et courant .
a. Constitution et types :
Un transformateur de courant est constitué d’un circuit primaire et d’un circuit secondaire couplés par un circuit
magnétique et d’un enrobage isolant, en époxy-silice dans le cas des transformateurs Schneider Electric.
* bobiné : lorsque le primaire et le secondaire comportent un bobinage enroulé sur le circuit magnétique.
Branchés au primaire sur le réseau HTA, ils délivrent au secondaire une valeur de tension réduite
proportionnelle à la tension du réseau sur lequel ils sont installés.
a. Constitution et type :
Ils sont constitués d’un enroulement primaire, d’un circuit magnétique, d’un ou plusieurs enroulements
secondaires, le tout enrobé dans une résine isolante. Ils sont de deux types, selon leur raccordement :
protection est de détecter tout phénomène anormal pouvant se produire sur un réseau électrique tel que le court-
circuit, variation de tension. …etc. Un relais de protection détecte l’existence de conditions anormales par la
surveillance continue, et détermine quels disjoncteurs à ouvrir et alimente les circuits de
déclenchement.
II.6.1.1. Les types de relais :
II.6.2. Disjoncteurs:
L’auxiliaire basse tension et l’unité de contrôle sont dans un compartiment séparé de la partie HTA.
Le disjoncteur, dont la fonction principale est la protection, assure également la fonction commande, et suivant
son type d’installation le sectionnement (déblocable). Les disjoncteurs HTA sont presque toujours montés dans
une cellule HTA, et selon la définition de la Commission électrotechnique internationale (C.E.I), un disjoncteur
à HTA est destiné à établir, supporter et interrompre des courants sous sa tension assignée (la tension maximale
du réseau électrique qu’il protège) à la fois: [12]
* Dans des conditions normales de service, par exemple pour connecter ou déconnecter une ligne dans un réseau
électrique.
Ce dispositif ouvre le circuit lors de l’apparition d’un défaut et le referme après un délai compris entre une
fraction de seconde et quelques secondes, deux ou trois fois selon l’ajustement des dispositifs de commande
interne. Si le défaut ne disparaît pas après ces tentatives, le disjoncteur ouvre le circuit en permanence et une
équipe de réparation doit aller sur les lieux pour le réarmer.
II.7.2. Interrupteur :
Appareils qui peuvent couper les faibles courants capacitifs des lignes de transport ou les courants d’excitation
des transformateurs, mais qui ne peuvent pas interrompre les courants de charges normaux.
II.7.3. Sectionneurs:
Appareils qui n’ont aucun pouvoir de coupure, ils ne permettent d’ouvrir un circuit qu’en l’absence de tout
courant. Ils sont utilisés pour isoler un ensemble de circuit, un appareil, une machine, une section de ligne
aérienne ou de câble, afin de permettre au personnel d’exploitation d’y accéder sans danger.
Interrupteurs de sécurité qui isolent un circuit et qui, grâce à leur mise à la terre, empêche l’apparition de toute
tension sur une ligne pendant les réparations.
II.8.1. Rapidité:
Les courts-circuits sont donc des incidents qu’il faut éliminer le plus vite possible, c’est le rôle
* Le temps d’ouverture des disjoncteurs, avec les disjoncteurs modernes (SF6 ou à vide), ces
II.8.2. Sélectivité:
La sélectivité est une capacité d’un ensemble de protections à faire la distinction entre les
conditions pour lesquelles une protection doit fonctionner de celles où elle ne doit pas fonctionner.
Les différents moyens qui peuvent être mis en œuvre pour assurer une bonne sélectivité dans la
protection d’un réseau électrique, les plus important sont les trois types suivants:
Une protection ampère métrique (Figure. II.4) est disposée au départ de chaque tronçon : son seuil
est réglé à une valeur inférieure à la valeur de défaut minimal provoqué par un court-circuit sur la
section surveillée, et supérieure à la valeur maximale du courant provoqué par un court-circuit situé en
Ainsi réglée, chaque protection ne fonctionne que pour les courts-circuits situés immédiatement en aval de sa
position, à l’intérieur de la zone surveillée, elle est insensible aux courts-circuits apparaissant au-delà.
Sélectivité dans laquelle les protections sollicitées sont organisées pour fonctionner de manière décalée dans le
temps. La protection la plus proche de la source a la temporisation la plus longue.
Ainsi, sur le schéma (Figure. II.5), le court-circuit représenté est vu par toutes les protections (en A, B, C, et D).
La protection temporisée D ferme ses contacts plus rapidement que celle installée en C, elle-même plus rapide
que celle installée en B.
La différence des temps de fonctionnement ∆T entre deux protections successives est l’intervalle de sélectivité.
Ce principe est utilisé lorsque l’on souhaite obtenir un temps court d’élimination de défaut (Figure. II.6).
* seule la protection en B provoque le déclenchement après TB, si toutefois elle n’a pas reçu d’ordre d’attente.
* la durée de l’ordre d’attente pour la protection en A est limitée à TB + T3, avec T3 = au temps d’ouverture et
de coupure d’arc du disjoncteur B (typiquement 200 ms),
* ainsi en cas de non déclenchement du disjoncteur B défaillant, la protection A donne l’ordre de déclenchement
en TB + T3,
II.8.3. Sensibilité:
La protection doit fonctionner dans un domaine très étendu de courants de courts-circuits entre :
* Le courant maximal qui est fixé par le dimensionnement des installations et est donc parfaitement connu.
*Un courant minimal dont la valeur est très difficile à apprécier et qui correspond à un court-circuit se
produisant dans des conditions souvent exceptionnelles.
La notion de sensibilité d’une protection est fréquemment utilisée en référence au courant de court-circuit le
plus faible pour lequel la protection est capable de fonctionner.
II.8.4. Fiabilité:
Les définitions et les termes proposés ici, sont dans la pratique, largement utilisés au plan international.
* Une protection a un fonctionnement correct lorsqu’elle émet une réponse à un court-circuit sur le réseau en
tout point conforme à ce qui est attendu.
- Le défaut de fonctionnement ou non-fonctionnement lorsqu’une protection, qui aurait du fonctionner, n’a pas
fonctionné.
- Le fonctionnement intempestif, qui est un fonctionnement non justifié, soit en l’absence de défaut, soit en
présence d’un défaut pour laquelle la protection n’aurait pas du fonctionner.
* La fiabilité d’une protection, qui est la probabilité de ne pas avoir de fonctionnement incorrect (éviter les
déclenchements intempestifs), est la combinaison de :
Dans un tel réseau, un défaut phase-terre ne provoque qu’un faible courant par l’intermédiaire des capacités
phase-terre des phases saines (Figure. II.9).
Le courant de défaut Ik1 peut subsister longtemps en principe sans dommages car il ne dépasse pas quelques
ampères (2 A par km environ pour un câble unipolaire 6 kV de 150 mm2 de section isolé au PRC dont la
capacité est de 0,63 µF/km). Il n’est donc pas nécessaire d’intervenir pour éliminer ce premier défaut, ce qui
confère à cette solution l’avantage essentiel de maintenir la continuité de service.
* l’isolement doit être surveillé en permanence, et un défaut non encore éliminé doit être obligatoirement
signalé par un contrôleur permanent d’isolement (CPI) ou par une protection à maximum de tension résiduelle
(ANSI 59N).
* la recherche ultérieure du défaut exige d’une part un appareillage d’autant plus complexe qu’il est
automatique, pour permettre une identification rapide du départ en défaut, et d’autre part un service entretien
qualifié pour l’exploiter.
* au cas où le premier défaut n’est pas éliminé, un deuxième défaut survenant sur une autre phase va provoquer
un véritable court-circuit biphasé par la terre, lequel sera éliminé par les protections de phase.
a. Avantage:
L’avantage essentiel est la continuité de service du départ en défaut parce que le courant de défaut très faible
permet de ne pas déclencher automatiquement au premier défaut ; c’est un deuxième défaut qui nécessitera une
coupure.
b. Inconvénients:
* La non-élimination des surtensions transitoires par écoulement à la terre est un handicap majeur si elles sont
élevées.
* De plus, en cas de mise à la terre d’une phase, les autres se trouvent portées à la tension composée à fréquence
industrielle (U = 3 • V ) par rapport à la terre, ce qui renforce la probabilité d’un second défaut. Le coût
d’isolement est plus élevé car la tension composée reste appliquée entre phase et terre pendant une durée qui
peut être longue puisqu’il n’y a pas de déclenchement automatique.
* Un service entretien équipé du matériel adéquat pour la recherche rapide du premier défaut d’isolement est
nécessaire.
c. Applications:
C’est une solution souvent utilisée pour les réseaux industriels (= 15 kV) nécessitant la continuité de service.
En distribution publique.
Figure.II.11. Réalisations de mise à la terre pour neutre accessible : résistance entre neutre et terre. [13]
Dans ce type de schéma, l’impédance résistive limite le courant de défaut à la terre Ik1, tout en permettant un
bon écoulement des surtensions. Mais par conséquent, des protections doivent intervenir automatiquement pour
éliminer le premier défaut. Dans les réseaux alimentant des machines tournantes, la valeur de la résistance est
déterminée pour obtenir un courant Ik1 de 15 à 50 A. Mais il faut que ce courant faible soit néanmoins IRN = 2
Ic (avec Ic : courant capacitif total du réseau) pour réduire les surtensions de manœuvre et permettre une
détection simple.
Dans les réseaux de distribution, on adopte des valeurs plus élevées (100 A à 300 A) plus faciles à détecter et
permettant l’écoulement des impulsions de foudre.
a. Avantages:
* Ce schéma est un bon compromis entre un courant de défaut faible et des surtensions bien écoulées.
* Il n’exige pas l’emploi de matériels ayant un niveau d’isolement entre phase et terre dimensionné pour la
tension composée.
b. Inconvénients:
* La continuité de service du départ en défaut est dégradée ; en effet, en cas de défaut terre, celui-ci doit être
éliminé aussitôt (coupure au premier défaut).
c. Applications:
Dans ce type de schéma, l’impédance selfique limite le courant de défaut à la terre Ik1, tout en permettant un
bon écoulement des surtensions. Mais par conséquent, des protections doivent intervenir automatiquement pour
éliminer le premier défaut. Pour réduire les surtensions de manœuvre et permettre une détection simple, il faut
que le courant IL soit très supérieur au courant capacitif total du réseau Ic.
Dans les réseaux de distribution, on adopte des valeurs élevées (300 à 1000 A), faciles à détecter et permettant
l’écoulement des surtensions de foudre. [13]
a. Avantages:
* La bobine, de faible résistance, n’a pas à dissiper une puissance thermique élevée, ce qui réduit son
dimensionnement.
* En haute tension, le coût de cette solution est plus avantageux qu’avec une résistance.
b. Inconvénients:
* La continuité de service du départ en défaut est dégradée : en cas de défaut terre, celui-ci doit être éliminé
aussitôt (coupure au premier défaut).
* Lors de l’élimination des défauts terre, des surtensions importantes peuvent apparaître, dues à des résonances
entre la réactance et la capacité du réseau.
c. Applications:
Figure.II.13. défaut à la terre dans un réseau avec réactance de compensation à la terre. [13]
En effet, le courant de défaut est la somme des courants qui parcourent les circuits suivants:
* les capacités des phases saines par rapport à la terre. Ces courants se compensent puisque:
* l’autre est capacitif (dans les capacités des phases saines). Ils s’ajoutent donc en opposition de phase.
En pratique, la faible résistance de la bobine fait circuler un petit courant résistif de quelques ampères
a. Avantages:
* Ce système permet de diminuer les courants de défaut même si la capacité phase-terre est grande : extinction
spontanée des défauts à la terre non permanents.
* Le signalement du premier défaut est donné par la détection du passage du courant dans la bobine.
b. Inconvénients:
* Le coût de la réactance de mise à la terre peut être élevé en raison de la nécessité de modifier la valeur de la
réactance pour adapter la compensation.
* Pendant la durée du défaut, il faut s’assurer que le courant résiduel circulant ne présente pas de danger pour
les personnes et les biens.
c. Application:
Le neutre étant mis à la terre sans impédance de limitation, le courant de défaut Ik1 entre phase et terre est
pratiquement un court-circuit phase neutre, donc de valeur élevée (Figure. II. 14).
* Il permet l’emploi de matériels ayant un niveau d’isolement dimensionné pour la tension simple.
* Il n’y a pas de protections spécifiques : les protections normales de surintensités de phases peuvent être
sollicitées pour éliminer les défauts phase-terre francs.
b. Inconvénients:
* Ce schéma entraîne tous les inconvénients et dangers d’un fort courant de défaut terre : dégâts et perturbations
sont maximaux.
* Le danger pour le personnel est important pendant la durée du défaut car les tensions de contact qui se
développent sont élevées.
c. Applications:
* Ce type de schéma n’est pas utilisé dans les réseaux MT européens aériens ou souterrains, mais par contre
généralisé dans les réseaux de distribution nord-américains. Dans ces réseaux (aériens), d’autres particularités
interviennent pour justifier ce choix :
- utilisation du conducteur neutre comme conducteur de protection avec mise à la terre systématique à chaque
poteau.
* Ce type de schéma peut être utilisé quand la puissance de court-circuit de la source est faible.
II.10. Conclusion:
Les protections doivent être conçus pour protéger non seulement les ouvrage mais aussi tout le système
électrique dont l’équilibre est fragile.
On a donc besoin de protection individuelles dont les performances en rapidité, fiabilité et sélectivité sont fixées
par les besoins des réseaux qu’il faut aussi combiner pour former un véritable plan de protection de l’ensemble
du système.
Dans le chapitre suivant on va exposer une étude sur le calcul des courants de courts-circuits.
III.1. Introduction:
Toute installation électrique doit être protégée contre les courts-circuits et ceci, sauf exception chaque
fois qu’il y a une discontinuité électrique, ce qui correspond le plus généralement À un changement de section
des conducteurs. L’intensité du courant de court-circuit est à calculer aux différents étages de l’installation ceci
pour pouvoir déterminer les caractéristiques du matériel qui doit supporter ou couper ce courant de défaut.
III.2. Définitions:
* Un court-circuit est une liaison accidentelle entre conducteurs à impédance nulle (Court-circuit
franc) ou non (court-circuit impédant).
* Un court-circuit peut être interne s’il est localisé au niveau d’un équipement, ou Externe s’il se
produit dans les liaisons.
* La durée d’un court-circuit est variable : auto extincteur si le défaut est trop court Pour déclencher
la protection; fugitif lorsque éliminé après déclenchement et réenclenchèrent de la protection ;
permanent s’il ne disparaît pas après déclenchement de la protection.
* Les causes de court-circuit sont d’origines mécaniques (coup de pelle, branche Électrique),
(dégradation d’isolant, surtension), humaine (erreur de l’exploitant). [14]
*le court-circuit perturbe l’environnement du réseau autour du point de défaut par le creux de
tension brutal qu’il entraîne.
*Il contraint à mettre hors service, par le jeu des protections appropriées, une partie
*Tous les matériels et liaisons (câbles, lignes) traversés par le court-circuit subissent une forte
contrainte mécanique (efforts électrodynamiques) qui peut entraîner des ruptures, une contrainte
thermique pouvant entraîner la fusion des conducteurs et la destruction des isolants.
*Au point de défaut se manifeste le plus souvent un arc électrique de forte énergie, dont les
effets destructeurs sont très importants, et qui peut se propager très rapidement. Malgré la probabilité
de plus en plus faible d’apparition d’un court-circuit dans les installations modernes, bien
conçues et bien exploitées, les conséquences graves qui peuvent en résulter incitent à tout mettre
en œuvre pour détecter et éliminer très rapidement tout court-circuit.
La connaissance de la valeur du courant de court-circuit en différents points du réseau est une donnée
indispensable pour définir les câbles, jeux de barres et tous matériels
*leurs origines:
La définition des composantes symétriques repose sur l’équivalence entre un système triphasé
déséquilibré, et la somme de trois systèmes triphasés équilibrés : direct, indirect et homopolaire(Figure
III.1). [9]
*a)Le système Direct (Positif ou de séquence d’ordre 1): consiste en trois vecteurs de
même module déphasé de 120 °et ayant la même séquence que le système d’origine.
En prenant le vecteur Va comme référence et sachant que l ’opérateur
il vient alors :
Va1 = V1
Vc1=V1∟120°= a. V1
*b)Le système Inverse (Négatif ou de séquence d’ordre 2): consiste en trois vecteurs de
même module déphasé de 120 ° mais de séquence opposée au système d’origine
Va2=V2
Vb2=V2 ∟120°=a.V2
2
Vc2=V2 ∟ 240°=a .V2
Ii=I h=0
*Valeur du courant de défaut triphasé:
Im cc = I3fcc = Id =
Retour aux grandeurs de phase
V d = V h=V c=0
𝑉
I a= 7
Ii = I h= 0
* Valeur du courant de défaut triphasé:
𝑉𝑃
I m cc =I3fcc= Id = 𝑍
Va= V b= V c =0
𝑉
I a= 𝑍
*Expression du défaut
V b c=V n c= (a2 . V d + a .V i V h)
Donc: Id=- Ii
* Soit d’après (III-1)
𝑝
𝑉𝑑
𝑉𝑑𝑝 - Zd. Id=-Zi .Ii⟹ Id=𝑍
𝑑 +𝑍 𝑖
1 1
Vd = 𝑉𝑎 + 𝑎. 𝑉𝑏 + 𝑎2 . 𝑉𝑐 = 𝑉𝑎
3 3
1 2 1
Vi = 3 𝑉𝑎 + 𝑎 . 𝑉𝑏 + 𝑎. 𝑉𝑐 = 3 𝑉𝑎
1 1
Vh = 3 𝑉𝑎 + 𝑉𝑏 + 𝑉𝑐 = 3 𝑉𝑎
⟹ Vd = Vi = Vh
Soit d’après (III-1)
𝑉 𝑉 𝑉
⟹ Ii = - 𝑍𝑖 = − 𝑍𝑑 = − 𝑍 ℎ
𝑖 𝑑 ℎ
𝑉ℎ 𝑉𝑑 𝑉𝑖
I h= - 𝑍 = − 𝑧 = − 𝑍
ℎ 𝑑 𝑖
𝑝
(𝑉𝑑 −𝑍𝑑 .𝐼𝑑 )
Donc : Ii = - 𝑍𝑖
𝑝
(𝑉𝑑 −𝑍𝑑 .𝐼𝑑 )
Ih = - 𝑍ℎ
I a=I d+ I i+ I h=0
𝑝 𝑝
(𝑉𝑑 −𝑍𝑑 .𝐼𝑑 ) (𝑉𝑑 −𝑍𝑑 .𝐼𝑑 )
⟹ Ia=Id- - =0
𝑍𝑖 𝑍ℎ
𝑝
𝑉𝑑 (𝑍𝑖 +𝑍ℎ )
Id =
𝑍𝑑 .𝑍𝑖 +𝑍𝑑 .𝑍ℎ +𝑍𝑖 .𝑍ℎ
𝑝
𝑉𝑑 .𝑍ℎ
⟹ Ii =
𝑍𝑑 .𝑍𝑖 +𝑍𝑑 .𝑍ℎ +𝑍𝑖 .𝑍ℎ
𝑝
𝑉𝑑 .𝑍𝑖
Ih =
𝑍𝑑 .𝑍𝑖 +𝑍𝑑 .𝑍ℎ +𝑍𝑖 .𝑍ℎ
𝑍𝑖 +𝑍ℎ
Vd=𝑍 × 𝑉𝑝𝑑
𝑑 +𝑍 𝑖 +𝑍 ℎ
𝑍𝑖
Vi=− 𝑍 × 𝑉𝑝𝑑
𝑑 +𝑍𝑖 +𝑍 ℎ
𝑍ℎ
Vh=− 𝑍 × 𝑉𝑝𝑑
𝑑 +𝑍 𝑖 +𝑍ℎ
Va= 0
(𝑎 2 −𝑎)𝑍𝑖 +(𝑎 2 −1)𝑍ℎ
Vb= × 𝑉𝑑𝑝
𝑍𝑑 +𝑍𝑖 +𝑍ℎ
C’est le défaut qui correspond à la réunion des trois phases. L’intensité de court-circuit 𝐼𝑐𝑐 est :
𝑈/ 3
𝐼𝑐𝑐 = ………………………………………………… (III.2)
𝑍𝑐𝑐
Avec U (tension composée entre phases) correspondant à la tension à vide du transformateur, laquelle
est supérieure de 3 à 5% à la tension aux bornes en charge.
*Exemple: dans les réseaux 390 V, la tension composée adoptée est U = 410 V, avec comme tension
simple U / 3 = 237 V.
Le défaut triphasé est généralement considéré comme celui provoquant les courants de défaut les plus
élevés. En effet, le courant de défaut dans le schéma équivalent d’un système polyphasé, n’est limité
que par l’impédance d’une phase sous la tension simple du réseau. Le calcul d’𝐼𝑐𝑐 est donc
indispensable pour choisir les matériels (intensités et contraintes électrodynamiques maximales à
supporter). [15]
Il correspond à un défaut entre deux phases, alimenté sous une tension composée U. L’intensité
𝐼𝑐𝑐 débitée est alors inférieure à celle du défaut triphasé:
𝑈 3
𝐼𝑐𝑐 = = . 𝐼𝑐𝑐 3~ = 0.86. 𝐼𝑐𝑐 3~ ………………………… (III.4)
2. 𝑍𝑐𝑐 2
𝑈/ 3
𝐼𝑐𝑐 = ……………………………………………….. (III.5)
𝑍𝑐𝑐 +𝑍𝐿𝑛
Dans certains cas particuliers de défaut monophasé l’impédance homopolaire de la source est plus
faible que 𝑍𝑐𝑐 (par exemple aux bornes d’un transformateur à couplage étoile-triangle ou d’un
alternateur en régime subtransitoire). L’intensité monophasée peut être alors plus élevée que celle du
défaut triphasé.
𝑈2
𝑆𝑐𝑐 = 𝐼. 𝑈. 3 = 𝑍𝑐𝑐
…………………………………………………. (III.6)
Cette expression de la puissance de court-circuit implique par définition que𝑆𝑐𝑐 est invariable en un point donné
du réseau, quelle que soit la tension.
Et l’expression :
𝑈
𝐼𝑐𝑐 = ……………………………………………….. (III.7)
3.𝑍𝑐𝑐
Implique que toutes les impédances doivent être calculées en les rapportant à la tension du point de défaut, d’où
une certaine complication, source d’erreurs dans les calculs concernant des réseaux à deux ou plusieurs niveaux
de tension. Ainsi, l’impédance d’une ligne HT doit être multiplié par le carré de l’inverse du rapport de
transformation, pour le calcul d’un défaut côté BT du transformateur :
𝑈𝐵𝑇 2
𝑍𝐵𝑇 = 𝑍𝐻𝑇 . ( ) …………………………………………….. (III.8)
𝑈𝐻𝑇
Il s’agit d’une méthode de calcul permettant d’établir une relation entre les impédances des
différents étages de tension d’une installation électrique.
Cette méthode repose sur la convention suivante : les impédances (en ohms) sont divisées par le carré
de la tension composée (en volts) à laquelle est porté le réseau au point où elles sont en service ;elles
deviennent des impédances relatives (ZR).
*Pour les lignes et les câbles: les résistances et les réactances relatives sont :
𝑅 𝑋
𝑅𝐶𝑅 = 𝑈 2 et 𝑋𝐶𝑅 = 𝑈 2 ……………………………………. (III.9)
1 𝑈 𝑐𝑐
𝑍𝑇𝑅 = . 100 ……………………………….………….. (III.10)
𝑆𝑛
1 𝑋
𝑍𝑀𝑅 = 𝑆𝑛
. 100 …………………………………………… (III.11)
*Pour l’ensemble, après avoir composé toutes les impédances relatives, la puissance de court-
circuit s’établit d’après :
1
𝑆𝑐𝑐 = ……………………………………………… (III.12)
𝑍𝑅
𝑍𝑅 : représente la composition (et non pas la somme) de toutes les impédances relatives des
éléments en amont du défaut.
Donc 𝑍𝑅 est l'impédance relative du réseau amont vue du point de tension U.
Ainsi, 𝑆𝑐𝑐 est la puissance de court-circuit en VA au point de tension U.
III.9. Conclusion:
Pour le calcul du courant de court-circuit il ya plusieurs méthodes qu’ont été conçues de telle
sorte que le courant de court-circuit puisse être calculé à la main ou à l’aide d’un moyen
informatique.
Nous avons présenté dans ce troisième chapitre, les différents types de défauts, leurs causes et leurs
conséquences Nous avons présenté également les formules concernant le calcul des courants de court-
circuit des différents types de défauts.
Compte tenu de cette complexité, les études de réseaux ont recours aux outils informatiques qui
permettent d’aider les responsables de la planification, de la gestion et de la conduite des réseaux à
prendre les meilleurs décisions pour eu améliorer la fiabilité.
Le prochain chapitre à pour but d’exposer les résultats de simulation et l’impact des principaux types
de courant de défaut (court-circuit) sur les réseaux électriques en utilisant le logiciel
MATLAB/SIMULINK avec ce dernier on peut calculer les courants de courts-circuits dans n’importe
quel point du réseau.
IV.1. Introduction:
La méthode analytique est une méthode relative mais nécessite un temps de calcul important.
L’utilisation de la simulation sous MATLAB/SIMULINK à l’avantage d’être rapide de configurer les
défauts de court-circuit.
Dans cette partie nous allons utiliser le logiciel de simulation MATLAB/SIMULINK pour étudier
l'influence de court-circuit sur les formes d'ondes et les amplitudes de courants ,tension et de
puissance, au niveau d’un nœud quelconque dans un réseau électrique MT/BT.
IV.2. Objectifs:
L'étude du comportement d'un réseau en régime de court-circuit a pour but :
* d’identifier les situations à risque, origines possible de :
- danger pour les personnes.
- destructions de matériel par contraintes électrodynamiques, sur échauffements et sur tensions.
- dysfonctionnements de l’exploitation pouvant aller jusqu’à la perte totale du réseau à cause des creux
de tension et des coupures d’alimentation.
* aider à faire des choix de base de conception pour limiter les effets néfastes des défauts, en ce qui
concerne :
- les systèmes de liaisons à la terre des installations,
- le dimensionnement approprié des matériels.
- le réglage des protections, déterminé à partir du calcul des courants de défaut.
Les 3 phases sont affectées par le court-circuit. Après l’apparition du court-circuit, la tension dans les
phases (a) , (b) et (c) devient nulle.
la valeur crête du courant pour la première alternance est d’environ 45 kA.
la courbe de la (figure VI.10) illustre l’évolution des puissances active et réactive avant, durant période
de défaut et après l’application de c-c triphasé.
Avant le court-circuit, la tension aux bornes de la charge est égale à la tension du réseau
d’alimentation (400V). Après l’apparition du court-circuit, la tension de la phase en court-circuit
devient nulle. Le courant de court-circuit est très élevé (il est de l’ordre de 2.8KA ou plus).
la courbe de la figure VI.13 illustre l’évolution des puissances active et réactive avant, durant période
de défaut et après l’application de c-c triphasé.
b) Court-circuit biphasé (a) et (b):
On étudie Icc lors d’un court-circuit entre 2 phases (phase a-phase b).
c) Court-circuit triphasé:
la valeur crête du courant pour la première alternance est d’environ 3.6 kA.
la courbe de la figure VI.19 illustre l’évolution des puissances active et réactive avant, durant période
de défaut et après l’application de c-c triphasé.
IV.7. Conclusion:
Tout fonctionnement d'un réseau électrique peut être sujet à l’apparition de défauts se manifestant
souvent par des courants élevés de « court-circuit», avec de lourdes conséquences qu’il est nécessaire
de savoir gérer au mieux.
Pour le calcul du courant de court-circuit il ya plusieurs méthodes qu’ont été conçues de telle sorte que
le courant de court-circuit puisse être calculé à la main ou à l’aide d’un moyen informatique.
La méthode analytique est une méthode relative mais nécessite un temps de calcul important.
L’utilisation de la méthode de simulation sous MATLAB/SIMULINK à l’avantage d’être rapide de
configurer les défauts de court-circuit.
Conclusion générale:
Le dimensionnement d’une installation électrique et des matériels à mettre en œuvre, la détermination
des protections des personnes et des biens, nécessitent le calcul des courants de court-circuit en tout
point du réseau. L’objectif poursuivi est de bien faire connaître les méthodes de calcul pour déterminer
en toute connaissance de cause les courants de court-circuit, même en cas d’utilisation de moyens
informatiques.
Les effets néfastes des cours-circuits sont surtout à redouter sur les réseaux électrique sur lesquels
débitent des groupes générateurs de forte puissance .
Les courts-circuits , surtout lorsqu’ils sont polyphasés et proches des centrales, entrainent une rupture
de l’équilibre entre celui-ci et le couple moteur ; s’ils ne sont pas éliminés rapidement , ils peuvent
conduire à la perte de stabilité de groupes générateurs et à des fonctionnements hors synchronisme
préjudiciables aux matériels .
Des temps d’élimination des courts- circuits de l’ordre de 100 à 150 ms sont en général considérés
comme des valeurs à ne pas dépasser sur les réseaux électrique.
Les courts- circuits provoquent des surintensités violentes qui, dans le cas de défauts triphasés, peuvent
dépasser 20 à 30 fois le courant de service normal.
Les protections contrôlent en permanence l’étal électrique du réseau en surveillant un certain nombre
de grandeurs électriques caractéristiques (courts, tensions, fréquence.) ou des combinaisons de ces
grandeurs (puissances, impédances ,etc.) ; elles peuvent également surveiller la pression d’un fluide ou
une température.
L’objectif principal de ce travail est l’étude et le calcul des courants de courts-circuits pour choisir le
pouvoir de coupure de l’organe de protection (disjoncteur) en fonction de courant de court-circuit. Et
pour pouvoir déterminer les caractéristiques du matériel qui doit supporter ou couper ce courant de
court-circuit.
Pour le continuité de ce travail, on propose comme perspective de faire une étude bien détaillée sur
l’implantation des limiteurs de courants de défauts dans les réseaux électriques et de voir leurs
importance pour limiter l’appel du courant de défaut.
Références bibliographiques
[1] M.Boudour ;A.Hellal « Réseaux électrique ,fondamentaux et concepts de base»2010
[2] H. Benchikh El Hocine, « Les étages Moyenne Tension », Institut de Formation en Electricité et
Gaz (IFEG), Centre Ain M’lila, Groupe SONELGAZ, Avril 2004.
[3] C. Puret, « les réseaux de distribution publique MT dans le monde », Cahier Technique
Merlin Gerin 155, septembre1991.
[4] Merlin Gerin, « Protection des réseaux électriques », PozzoGrosMonti – Italie 2003.
[5] H. BENCHIKH EL HOCINE, « Protection des réseaux HTA », Institut de Formation en Electricité
et Gaz (IFEG), Centre Ain M’lila, Groupe SONELGAZ, janvier 2011.
[10] Merlin Gerin, « Protection des réseaux électriques », PozzoGrosMonti – Italie 2003.
[14] Schneider Electric, «Protection des réseaux électriques », cg 0021fr, Guide de la protection,
2008.
[15] METZ-NOBLAT, Frédéric DUMAS, Christophe POULAIN, «Calcul des courants de court-
circuit», CT 158 édition N°158, Cahier Technique Schneider Electric, septembre 2005.
[16] Cahier Technique Schneider Electric «Les calculs sur les réseaux électriques BT et HT»
SPECIALITE :
RESEAUX ELECTRIQUES
Thème:
Etude et modélisation des courants de court-circuit dans les réseaux MT/BT
Résumé :
Les réseaux de distribution électriques est une partie essentielle pour l’alimentation en énergie
électrique pour les différents consommateurs MT et BT, sont considérés comme des infrastructures
hautement critiques pour le développement industriel et économique de pays, mais il y a
plusieurs anomalies (chute de tension, court-circuit …etc.), Les bonnes études des systèmes de
protection au réseau de distribution électrique contre les courts-circuits assure à la fois une bonne
sécurité des personnes contre les électrisations et des biens contre les effets des tructifs des courants
forts sur les câbles, lignes, et transformateur … etc., ainsi qu’une bonne continuité de service globale
du réseau de distribution.