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PREMIERE PhysiqueChimie General

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Annexe

Programme de physique-chimie de première générale

Préambule
Objectifs de formation
En classe de première de la voie générale, les élèves qui suivent l’enseignement de
spécialité de physique-chimie expriment leur goût des sciences et font le choix d’acquérir les
modes de raisonnement inhérents à une formation par les sciences expérimentales. Ils se
projettent ainsi dans un parcours qui leur ouvre la voie des études supérieures relevant des
domaines des sciences expérimentales, de la médecine, de la technologie, de l’ingénierie,
de l’informatique, des mathématiques, etc. La physique-chimie, science à la fois
fondamentale et appliquée, contribue de manière essentielle à l’acquisition d’un corpus de
savoirs et de savoir-faire indispensables, notamment dans le cadre de l’apprentissage des
sciences de l’ingénieur et des sciences de la vie et de la Terre et, en même temps, constitue
un terrain privilégié de contextualisation pour les mathématiques ou l’informatique.
Le programme de physique-chimie de la classe de première s’inscrit dans la continuité de
celui de la classe de seconde, en promouvant la pratique expérimentale et l’activité de
modélisation et en proposant une approche concrète et contextualisée des concepts et
phénomènes étudiés. La démarche de modélisation y occupe donc une place centrale pour
former les élèves à établir un lien entre le « monde » des objets, des expériences, des faits
et celui des modèles et des théories. Aussi, l’enseignement proposé s’attache-t-il à
poursuivre l’acquisition des principaux éléments constitutifs de cette démarche.
En physique comme en chimie, les thèmes de seconde sont prolongés. Leur étude sera
poursuivie dans le cadre de l’enseignement de spécialité de la classe de terminale,
permettant ainsi à l’élève d’étudier progressivement, dans la continuité et de manière
approfondie, un nombre volontairement restreint de sujets dont les vertus formatrices sont
avérées pour une préparation efficace à l’enseignement supérieur. Les savoirs et savoir-faire
travaillés complètent, par ailleurs, ceux mobilisés dans le cadre du programme de
l’enseignement scientifique.

Organisation du programme
En cohérence avec les programmes des classes du collège et de seconde, celui de la classe
de première est structuré autour des quatre thèmes : « Constitution et transformations de la
matière », « Mouvement et interactions », « L’énergie : conversions et transferts », « Ondes
et signaux ». Ces thèmes permettent de prendre appui sur de nombreuses situations de la
vie quotidienne et de contribuer à un dialogue fructueux avec les autres disciplines
scientifiques. Ils fournissent l’opportunité de faire émerger la cohérence d'ensemble du
programme sur :
 des notions transversales (modèles, variations et bilans, réponse à une action, etc.) ;
 des notions liées aux valeurs des grandeurs (ordres de grandeur, mesures et
incertitudes, unités, etc.) ;
 des dispositifs expérimentaux et numériques (capteurs, instruments de mesure,
microcontrôleurs, etc.) ;

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 des notions mathématiques (situations de proportionnalité, grandeurs quotient,
puissances de dix, fonctions, vecteurs, etc.) ;
 des notions en lien avec les sciences numériques (programmation, simulation, etc.).
Chaque thème comporte une introduction spécifique indiquant les objectifs de
formation, les domaines d’application et un rappel des notions abordées dans les classes de
seconde ou au collège. Elle est complétée par un tableau en deux colonnes identifiant, d’une
part, les notions et contenus à connaître, d’autre part, les capacités exigibles ainsi que les
activités expérimentales supports de la formation. Par ailleurs, des capacités
mathématiques et numériques sont mentionnées ; le langage de programmation conseillé
est le langage Python.
La présentation du programme n’impose pas l’ordre de sa mise en œuvre par le professeur,
laquelle relève de sa liberté pédagogique. En classe de première, une identification des
capacités expérimentales à faire acquérir aux élèves dans le cadre des activités
expérimentales est établie.

Les compétences travaillées dans le cadre de la démarche scientifique


Les compétences retenues pour caractériser la démarche scientifique visent à structurer la
formation et l’évaluation des élèves. L’ordre de leur présentation ne préjuge en rien de celui
dans lequel les compétences sont mobilisées par l’élève dans le cadre d’activités. Quelques
exemples de capacités associées précisent les contours de chaque compétence, l’ensemble
n’ayant pas vocation à constituer un cadre rigide.

Compétences Quelques exemples de capacités associées

- Énoncer une problématique.


- Rechercher et organiser l’information en lien avec la problématique
S’approprier
étudiée.
- Représenter la situation par un schéma.
- Formuler des hypothèses.
- Proposer une stratégie de résolution.
- Planifier des tâches.
Analyser/ - Évaluer des ordres de grandeur.
Raisonner - Choisir un modèle ou des lois pertinentes.
- Choisir, élaborer, justifier un protocole.
- Faire des prévisions à l'aide d'un modèle.
- Procéder à des analogies.
- Mettre en œuvre les étapes d’une démarche.
- Utiliser un modèle.
- Effectuer des procédures courantes (calculs, représentations, collectes de
Réaliser
données, etc.)
- Mettre en œuvre un protocole expérimental en respectant les règles de
sécurité.
- Faire preuve d’esprit critique, procéder à des tests de vraisemblance.
- Identifier des sources d’erreur, estimer une incertitude, comparer à une
Valider valeur de référence.
- Confronter un modèle à des résultats expérimentaux.
- Proposer d’éventuelles améliorations de la démarche ou du modèle.

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À l’écrit comme à l’oral :
- présenter une démarche de manière argumentée, synthétique et
cohérente ;
Communiquer
- utiliser un vocabulaire adapté et choisir des modes de représentation
appropriés ;
- échanger entre pairs.

Le niveau de maîtrise de ces compétences dépend de l’autonomie et de l’initiative


requises dans les activités proposées aux élèves sur les notions et capacités exigibles du
programme. La mise en œuvre des programmes doit aussi être l’occasion d’aborder avec les
élèves la finalité et le fonctionnement de la physique-chimie, des questions citoyennes
mettant en jeu la responsabilité individuelle et collective, la sécurité pour soi et pour autrui,
l’éducation à l’environnement et au développement durable.
Comme tous les enseignements, cette spécialité contribue au développement des
compétences orales à travers notamment la pratique de l’argumentation. Celle-ci conduit à
préciser sa pensée et à expliciter son raisonnement de manière à convaincre. Elle permet à
chacun de faire évoluer sa pensée, jusqu’à la remettre en cause si nécessaire, pour accéder
progressivement à la vérité par la preuve. Si ces considérations sont valables pour tous les
élèves, elles prennent un relief particulier pour ceux qui choisiront de poursuivre cet
enseignement de spécialité en terminale et qui ont à préparer l’épreuve orale terminale du
baccalauréat. Il convient que les travaux proposés aux élèves y contribuent dès la classe de
première.

Repères pour l’enseignement


Le professeur est invité à :
 privilégier la mise en activité des élèves en évitant tout dogmatisme ;
 permettre et encadrer l'expression par les élèves de leurs conceptions initiales ;
 valoriser l’approche expérimentale ;
 contextualiser les apprentissages pour leur donner du sens ;
 procéder régulièrement à des synthèses pour expliciter et structurer les savoirs et
savoir-faire et les appliquer dans des contextes différents ;
 tisser des liens aussi bien entre les notions du programme qu’avec les autres
enseignements, notamment les mathématiques, les sciences de la vie et de la Terre,
les sciences de l’ingénieur et l’enseignement scientifique, commun à tous les élèves
de la voie générale ;
 favoriser l'acquisition d'automatismes et développer l'autonomie des élèves en
proposant des temps de travail personnel ou en groupe, dans et hors la classe.
Dès qu’elle est possible, une mise en perspective des savoirs avec l’histoire des sciences
et l’actualité scientifique est fortement recommandée. Le recours ponctuel à des
« résolutions de problèmes » est encouragé, ces activités contribuant efficacement à
l’acquisition des compétences de la démarche scientifique.

Mesure et incertitudes
En complément du programme de la classe de seconde, celui de la classe de première
introduit l’évaluation de type B d’une incertitude-type, par exemple dans le cas d’une mesure
unique effectuée avec un instrument de mesure dont les caractéristiques sont données.
Lorsqu’elle est pertinente, la comparaison d’un résultat avec une valeur de référence est

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conduite de manière qualitative ; un critère quantitatif est introduit dans le programme de
spécialité physique-chimie de la classe de terminale.
De même, les incertitudes composées sont abordées en classe de terminale.

Notions et contenus Capacités exigibles


Variabilité de la mesure d’une Exploiter une série de mesures indépendantes d’une
grandeur physique. grandeur physique : histogramme, moyenne et écart-type.
Discuter de l’influence de l’instrument de mesure et du
protocole.
Évaluer qualitativement la dispersion d’une série de
mesures indépendantes.
Capacité numérique : Représenter l’histogramme
associé à une série de mesures à l’aide d’un tableur.
Incertitude-type. Définir qualitativement une incertitude-type.
Procéder à l’évaluation d’une incertitude-type par une
approche statistique (évaluation de type A).
Procéder à l’évaluation d’une incertitude-type par une
autre approche que statistique (évaluation de type B).
Écriture du résultat. Valeur de Écrire, avec un nombre adapté de chiffres significatifs, le
référence. résultat d’une mesure.
Comparer qualitativement un résultat à une valeur de
référence.

Contenus disciplinaires
Constitution et transformations de la matière
1. Suivi de l’évolution d’un système, siège d’une transformation

Cette partie poursuit l’étude de la modélisation macroscopique de la transformation chimique


d’un système.
Les notions de masse molaire, volume molaire et concentration en quantité de matière (en
mol.L-1) sont introduites pour déterminer la composition d’un système chimique. Pour décrire
l’évolution d’un système, siège d’une transformation chimique, des bilans de matière
complets sont effectués en s’appuyant sur la notion d’avancement (en mol). La notion de
transformation totale et non totale est introduite en comparant la valeur de l’avancement final
à celle de l’avancement maximal, sans référence à la notion d’équilibre chimique.
Les réactions d’oxydo-réduction, modélisant les transformations impliquant un transfert
d’électron(s) entre espèces chimiques, sont introduites puis réinvesties pour suivre
l’évolution d’un système. Certaines de ces réactions font intervenir des réactifs ou des
produits colorés et permettent d’appréhender plus aisément l’évolution d’un système au
cours d’un titrage et de repérer l’équivalence.
Pour rendre plus concrète l’introduction de l’ensemble des nouveaux concepts, des
exemples dans des domaines variés seront proposés pour les transformations et les
titrages : combustion, corrosion, détartrage, contrôle qualité, analyse de produits d’usages
courants, surveillance environnementale, analyses biologiques, etc.

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Notions abordées en seconde
Quantité de matière (mol), définition de la mole, solution, soluté, concentration en masse,
dosage par étalonnage, modélisation d’une transformation par une réaction chimique,
équation de réaction, notion de réactif limitant.
Capacités exigibles
Notions et contenus Activités expérimentales support de la formation

A) Détermination de la composition du système initial à l’aide de grandeurs physiques

Relation entre masse molaire Déterminer la masse molaire d’une espèce à partir des
d’une espèce, masse des entités masses molaires atomiques des éléments qui la
et constante d’Avogadro. composent.
Masse molaire atomique d’un Déterminer la quantité de matière contenue dans un
élément. échantillon de corps pur à partir de sa masse et du
Volume molaire d’un gaz. tableau périodique.
Utiliser le volume molaire d’un gaz pour déterminer une
quantité de matière.
Déterminer la quantité de matière de chaque espèce dans
un mélange (liquide ou solide) à partir de sa composition.
Concentration en quantité de Déterminer la quantité de matière d’un soluté à partir de
matière. sa concentration en masse ou en quantité de matière et
du volume de solution.
Absorbance, spectre Expliquer ou prévoir la couleur d’une espèce en solution à
d’absorption, couleur d’une partir de son spectre UV-visible.
espèce en solution, loi de Déterminer la concentration d’un soluté à partir de
Beer-Lambert. données expérimentales relatives à l’absorbance de
solutions de concentrations connues.
Proposer et mettre en œuvre un protocole pour réaliser
une gamme étalon et déterminer la concentration d’une
espèce colorée en solution par des mesures
d’absorbance. Tester les limites d’utilisation du protocole.
B) Suivi et modélisation de l’évolution d’un système chimique

Transformation modélisée par À partir de données expérimentales, identifier le transfert


une réaction d’oxydo-réduction : d’électrons entre deux réactifs et le modéliser par des
oxydant, réducteur, couple demi-équations électroniques et par une réaction d’oxydo-
oxydant-réducteur, demi-équation réduction.
électronique. Établir une équation de la réaction entre un oxydant et un
réducteur, les couples oxydant-réducteur étant donnés.
Mettre en œuvre des transformations modélisées par des
réactions d’oxydo-réduction.
Évolution des quantités de Décrire qualitativement l’évolution des quantités de
matière lors d’une transformation. matière des espèces chimiques lors d’une transformation.
État initial, notion d’avancement Établir le tableau d’avancement d’une transformation
(mol), tableau d’avancement, état chimique à partir de l’équation de la réaction et des
final. quantités de matière initiales des espèces chimiques.

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Avancement final, avancement Déterminer la composition du système dans l’état final en
maximal. fonction de sa composition initiale pour une
Transformations totale et non transformation considérée comme totale.
totale. Déterminer l’avancement final d’une réaction à partir de la
Mélanges stœchiométriques. description de l’état final et comparer à l’avancement
maximal.
Déterminer la composition de l’état final d’un système et
l’avancement final d’une réaction.
Capacité numérique : Déterminer la composition de
l’état final d’un système siège d’une transformation
chimique totale à l’aide d’un langage de programmation.
Capacité mathématique : Utiliser une équation linéaire
du premier degré.

C) Détermination d’une quantité de matière grâce à une transformation chimique

Titrage avec suivi colorimétrique. Relier qualitativement l’évolution des quantités de matière
Réaction d’oxydo-réduction de réactifs et de produits à l’état final au volume de
support du titrage ; changement solution titrante ajoutée.
de réactif limitant au cours du Relier l’équivalence au changement de réactif limitant et à
titrage. l’introduction des réactifs en proportions
Définition et repérage de stœchiométriques.
l’équivalence. Établir la relation entre les quantités de matière de réactifs
introduites pour atteindre l’équivalence.
Expliquer ou prévoir le changement de couleur observé à
l’équivalence d’un titrage mettant en jeu une espèce
colorée.
Réaliser un titrage direct avec repérage colorimétrique de
l’équivalence pour déterminer la quantité de matière d’une
espèce dans un échantillon.

2. De la structure des entités aux propriétés physiques de la matière

Cette partie poursuit la modélisation microscopique de la matière et illustre la démarche de


modélisation consistant à rendre compte de certaines propriétés macroscopiques des
espèces chimiques grâce à la structure et aux propriétés des entités à l’échelle
microscopique. L’écriture des schémas de Lewis est désormais exigible et conduit à prévoir
la géométrie des entités qui, associée au concept d’électronégativité, permet de déterminer
leur caractère polaire ou non polaire.
Le constat d’une cohésion à l’échelle macroscopique des liquides et des solides est
l’occasion d’introduire, au niveau microscopique, le concept d’interaction entre entités,
notamment l’interaction par pont hydrogène. Les différents types d’interaction sont ensuite
réinvestis pour rendre compte d’opérations courantes au laboratoire de chimie : dissolution
d’un composé solide ionique ou moléculaire dans un solvant et extraction liquide-liquide
d’une espèce chimique.
Notions abordées en seconde
Tableau périodique, analyse de configuration électronique, électrons de valence, stabilité
des gaz nobles, ions monoatomiques, modèle de la liaison covalente, lecture de schémas de
Lewis de molécules, solution, soluté, solvant, concentration maximale d’un soluté (solubilité).

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Capacités exigibles
Notions et contenus Activités expérimentales support de la formation

A) De la structure à la polarité d’une entité

Schéma de Lewis d’une Établir le schéma de Lewis de molécules et d’ions mono


molécule, d’un ion mono ou ou polyatomiques, à partir du tableau périodique : O 2 , H2 ,
polyatomique. N2 , H2 O, CO 2 , NH 3 , CH 4 , HCl, H, H3 O, Na , NH 4 , Cl , OH ,
Lacune électronique.
O 2- .
Géométrie des entités. Interpréter la géométrie d’une entité à partir de son
schéma de Lewis.
Utiliser des modèles moléculaires ou des logiciels de
représentation moléculaire pour visualiser la géométrie
d’une entité.
Électronégativité des atomes, Déterminer le caractère polaire d’une liaison à partir de la
évolution dans le tableau donnée de l’électronégativité des atomes.
périodique. Déterminer le caractère polaire ou apolaire d’une entité
Polarisation d’une liaison moléculaire à partir de sa géométrie et de la polarité de
covalente, polarité d’une entité ses liaisons.
moléculaire.

B) De la structure des entités à la cohésion et à la solubilité/miscibilité d’espèces chimiques

Cohésion dans un solide. Expliquer la cohésion au sein de composés solides


Modélisation par des interactions ioniques et moléculaires par l’analyse des interactions
entre ions, entre entités polaires, entre entités.
entre entités apolaires et/ou par
pont hydrogène.
Dissolution des solides ioniques Expliquer la capacité de l’eau à dissocier une espèce
dans l’eau. Équation de réaction ionique et à solvater les ions.
de dissolution. Modéliser, au niveau macroscopique, la dissolution d’un
composé ionique dans l’eau par une équation de réaction,
en utilisant les notations (s) et (aq).
Calculer la concentration des ions dans la solution
obtenue.
Extraction par un solvant. Expliquer ou prévoir la solubilité d’une espèce chimique
Solubilité dans un solvant. dans un solvant par l’analyse des interactions entre les
Miscibilité de deux liquides. entités.
Comparer la solubilité d’une espèce solide dans différents
solvants (purs ou en mélange).
Interpréter un protocole d’extraction liquide-liquide à partir
des valeurs de solubilités de l’espèce chimique dans les
deux solvants.
Choisir un solvant et mettre en œuvre un protocole
d’extraction liquide-liquide d’un soluté moléculaire.

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Hydrophilie/lipophilie/amphiphilie Expliquer le caractère amphiphile et les propriétés
d’une espèce chimique lavantes d’un savon à partir de la formule semi-
organique. développée de ses entités. Citer des applications usuelles
de tensioactifs.
Illustrer les propriétés des savons.

3. Propriétés physico-chimiques, synthèses et combustions d’espèces chimiques


organiques

Cette partie vise à fournir une première approche de la chimie organique en réinvestissant
les notions précédemment acquises – schéma de Lewis, géométrie et polarité des entités,
interactions entre entités et énergie de liaison – pour interpréter certaines étapes d’un
protocole de synthèse et rendre compte de l’exothermicité des combustions.
Les notions de chaînes carbonées, de groupes caractéristiques, et de familles de composés
sont introduites. Au niveau de la nomenclature, il est uniquement attendu en classe de
première que les élèves justifient la relation entre nom et formule semi-développée de
molécules comportant un seul groupe caractéristique.
La synthèse d’une espèce chimique organique permet de réinvestir les bilans de matière
pour parvenir à la notion de rendement. Il est recommandé de proposer la synthèse d’un
composé solide et celle d’un composé liquide pour diversifier les techniques d’isolement, de
purification et d’analyse (ester et savon, par exemple).
La matière organique est transformée dans le vivant, au laboratoire ou dans l’industrie pour
produire de très nombreuses espèces chimiques organiques. Elle est aussi exploitée, en tant
que combustibles, dans divers dispositifs de chauffage ou de production d’énergie électrique.
L’énergie dégagée par les transformations chimiques exothermiques, introduite en classe de
seconde, est associée, en classe de première, aux énergies mises en jeu lors des ruptures
et formations de liaisons.
Cette partie permet, en prenant appui sur des applications concrètes, d’illustrer le caractère
opérationnel de la chimie, de faire prendre conscience des évolutions qu’elle a permises
dans l’histoire de l’humanité et des défis scientifiques auxquels elle doit faire face en termes
d’efficacité ou d’empreinte environnementale : synthèses de médicaments, utilisation de
l’eau comme solvant, combustibles fossiles versus carburants agro-sourcés, méthanisation,
etc. Ces problématiques peuvent constituer une source supplémentaire d’intérêt et de
motivation pour les élèves.
Notions abordées en seconde
Synthèse d’une espèce chimique existant dans la nature, montage à reflux, chromatographie
sur couche mince, réactions de combustion, transformations chimiques exothermiques et
endothermiques.
Capacités exigibles
Notions et contenus Activités expérimentales support de la formation

A) Structure des entités organiques

Formules brutes et semi- Identifier, à partir d’une formule semi-développée, les


développées. groupes caractéristiques associés aux familles de
Squelettes carbonés saturés, composés : alcool, aldéhyde, cétone et acide
groupes caractéristiques et carboxylique.
familles fonctionnelles.

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Lien entre le nom et la formule Justifier le nom associé à la formule semi-développée de
semi-développée. molécules simples possédant un seul groupe
caractéristique et inversement.
Identification des groupes Exploiter, à partir de valeurs de référence, un spectre
caractéristiques par d'absorption infrarouge.
spectroscopie infrarouge. Utiliser des modèles moléculaires ou des logiciels pour
visualiser la géométrie de molécules organiques.

B) Synthèses d’espèces chimiques organiques

Étapes d’un protocole. Identifier, dans un protocole, les étapes de transformation


des réactifs, d’isolement, de purification et d’analyse
(identification, pureté) du produit synthétisé.
Justifier, à partir des propriétés physico-chimiques des
réactifs et produits, le choix de méthodes d’isolement, de
purification ou d’analyse.
Rendement d’une synthèse. Déterminer, à partir d’un protocole et de données
expérimentales, le rendement d’une synthèse.
Schématiser des dispositifs expérimentaux des étapes
d’une synthèse et les légender.
Mettre en œuvre un montage à reflux pour synthétiser
une espèce chimique organique.
Isoler, purifier et analyser un produit formé.

C) Conversion de l’énergie stockée dans la matière organique

Combustibles organiques usuels. Citer des exemples de combustibles usuels.


Modélisation d’une combustion Écrire l’équation de réaction de combustion complète d’un
par une réaction d’oxydo- alcane et d’un alcool.
réduction.
Énergie molaire de réaction, Estimer l’énergie molaire de réaction pour une
pouvoir calorifique massique, transformation en phase gazeuse à partir de la donnée
énergie libérée lors d’une des énergies des liaisons.
combustion. Mettre en œuvre une expérience pour estimer le pouvoir
Interprétation microscopique en calorifique d’un combustible.
phase gazeuse : modification des
structures moléculaires, énergie
de liaison.
Combustions et enjeux de Citer des applications usuelles qui mettent en œuvre des
société. combustions et les risques associés.
Citer des axes d’étude actuels d’applications s’inscrivant
dans une perspective de développement durable.

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Mouvement et interactions
La mécanique est un domaine très riche du point de vue de l'observation et de l'expérience,
mais aussi du point de vue conceptuel et méthodologique. Elle permet d'illustrer de façon
pertinente la démarche de modélisation. Deux caractéristiques inhérentes à l’apprentissage
de la mécanique méritent d’être soulignées :
- l'immédiateté et la familiarité des situations de mouvement et d'interactions qui ont permis
d'ancrer chez les élèves des raisonnements spontanés souvent opératoires et donc à
déconstruire ;
- la nécessaire mise en place de savoirs et savoir-faire d’ordre mathématique dont la
maîtrise conditionne l’accès aux finalités et concepts propres à la mécanique.
Le programme de l’enseignement de spécialité de la classe de première complète les
connaissances des élèves en lien avec des modèles d’interaction ; les interactions
gravitationnelles et électrostatiques permettent aussi une première introduction à la notion de
champ. La description d’un fluide au repos fournit l’occasion de décrire les actions exercées
par un fluide. Enfin, dans la continuité du programme de la classe de seconde, un lien
quantitatif entre la force appliquée à un système et la variation de sa vitesse est construit,
d’abord à travers une formulation approchée de la deuxième loi de Newton, puis, dans la
partie du programme dédiée au thème « Énergie : conversions et transferts », en adoptant
un point de vue énergétique.
Il ne s’agit nullement de proposer aux élèves une présentation décontextualisée de la
mécanique. Au contraire, les situations d'étude ou d’application sont nombreuses dans des
domaines aussi variés que les transports, l’aéronautique, l’exploration spatiale, la
biophysique, le sport, la géophysique, la planétologie, l’astrophysique. Par ailleurs, l'étude de
la mécanique fournit d'excellentes opportunités de faire référence à l’histoire des sciences.
Le fait de montrer qu’un même ensemble de notions permet de traiter des situations et des
phénomènes d’échelles très diverses constitue un objectif de formation à part entière.
Lors des activités expérimentales, il est possible d’utiliser les outils courants de captation et
de traitement d'images, ainsi que les nombreux capteurs présents dans les smartphones.
L’activité de simulation peut également être mise à profit pour exploiter des modèles à des
échelles d'espace ou de temps difficilement accessibles à l'expérimentation. Ce thème est
l’occasion de développer des capacités de programmation, par exemple pour simuler et
analyser le mouvement d'un système.
Au-delà des problématiques liées à la mise en place d’un modèle – s’appuyant ici sur la
deuxième loi de Newton – la mécanique permet d’illustrer la physique comme science de la
description des systèmes matériels en évolution.
Notions abordées en seconde
Référentiel, vecteur position, vecteur vitesse, variation du vecteur vitesse, exemples de
forces, principe d'inertie. Charge électrique élémentaire.
Capacités exigibles
Notions et contenus Activités expérimentales support de la formation
1. Interactions fondamentales et introduction à la notion de champ
Charge électrique, interaction Interpréter des expériences mettant en jeu l’interaction
électrostatique, influence électrostatique.
électrostatique. Utiliser la loi de Coulomb.
Loi de Coulomb. Citer les analogies entre la loi de Coulomb et la loi
d’interaction gravitationnelle.

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Force de gravitation et champ de Utiliser les expressions vectorielles :
gravitation. - de la force de gravitation et du champ de gravitation ;
Force électrostatique et champ - de la force électrostatique et du champ électrostatique.
électrostatique. Caractériser localement une ligne de champ
électrostatique ou de champ de gravitation.
Illustrer l’interaction électrostatique. Cartographier un
champ électrostatique.
2. Description d’un fluide au repos
Échelles de description. Expliquer qualitativement le lien entre les grandeurs
Grandeurs macroscopiques de macroscopiques de description d'un fluide et le
description d’un fluide au repos : comportement microscopique des entités qui le
masse volumique, pression, constituent.
température.
Modèle de comportement d’un Utiliser la loi de Mariotte.
gaz : loi de Mariotte. Tester la loi de Mariotte, par exemple en utilisant un
dispositif comportant un microcontrôleur.
Actions exercées par un fluide Exploiter la relation F = P.S pour déterminer la force
sur une surface : forces pressante exercée par un fluide sur une surface plane S
pressantes. soumise à la pression P.
Loi fondamentale de la statique Dans le cas d’un fluide incompressible au repos, utiliser la
des fluides. relation fournie exprimant la loi fondamentale de la
statique des fluides : P2-P1 = g(z1-z2).
Tester la loi fondamentale de la statique des fluides.
3. Mouvement d’un système
Vecteur variation de vitesse. Utiliser la relation approchée entre la variation du vecteur
Lien entre la variation du vecteur vitesse d’un système modélisé par un point matériel entre
vitesse d’un système modélisé deux instants voisins et la somme des forces appliquées
par un point matériel entre deux sur celui-ci :
instants voisins et la somme des - pour en déduire une estimation de la variation de
forces appliquées sur celui-ci. vitesse entre deux instants voisins, les forces
Rôle de la masse. appliquées au système étant connues ;
- pour en déduire une estimation des forces appliquées
au système, le comportement cinématique étant connu.
Réaliser et/ou exploiter une vidéo ou une
chronophotographie d’un système modélisé par un point
matériel en mouvement pour construire les vecteurs
variation de vitesse. Tester la relation approchée entre la
variation du vecteur vitesse entre deux instants voisins et
la somme des forces appliquées au système.
Capacité numérique : Utiliser un langage de
programmation pour étudier la relation approchée entre la
variation du vecteur vitesse d’un système modélisé par un
point matériel entre deux instants voisins et la somme des
forces appliquées sur celui-ci.
Capacité mathématique : Sommer et soustraire des
vecteurs.

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L’énergie : conversions et transferts
1. Aspects énergétiques des phénomènes électriques

L’électricité est un domaine très présent au travers de ses multiples applications et riche, tant
d’un point de vue conceptuel, que méthodologique et expérimental.
Dans la continuité du programme de seconde, cette partie met l’accent sur l’utilisation de
dipôles électriques simples pour modéliser le comportement de systèmes électriques utilisés
dans la vie quotidienne ou en laboratoire : générateurs, dont les piles, et capteurs. En évitant
soigneusement toute confusion entre les concepts d’électricité et d’énergie, l'enjeu est
d'analyser quelques situations typiques à l'aide de concepts énergétiques préalablement
construits, notamment au collège. L’électricité est en effet un thème propice à l’étude de
bilans énergétiques. La problématique de l’efficacité d'une conversion énergétique,
fondamentale pour les enjeux environnementaux, est également abordée.
L'application de ces notions renvoie à de nombreux secteurs d'activités :
télécommunications, transports, environnement, météorologie, santé, bioélectricité,
etc. Dans tous ces domaines, des capteurs très divers, associés à des circuits électriques,
sont utilisés pour mesurer des grandeurs physiques. Le programme permet d’aborder toutes
ces applications avec un point de vue énergétique. La mise en œuvre de cette partie du
programme est l’occasion d’utiliser des multimètres, des microcontrôleurs associés à des
capteurs, des smartphones, des cartes d'acquisitions, des oscilloscopes, etc.
Notions abordées au collège (cycle 4) et en seconde
Énergie, puissance, relation entre puissance et énergie, identification des sources, transferts
et conversions d’énergie, bilan énergétique pour un système simple, conversion d’un type
d’énergie en un autre.
Tension, intensité, caractéristique tension-courant, loi d’Ohm, capteurs.
Capacités exigibles
Notions et contenus Activités expérimentales support de la formation
Porteur de charge électrique. Relier intensité d’un courant continu et débit de charges.
Lien entre intensité d’un courant
continu et débit de charges.
Modèle d’une source réelle de Expliquer quelques conséquences pratiques de la
tension continue comme présence d’une résistance dans le modèle d’une source
association en série d’une source réelle de tension continue.
idéale de tension continue et Déterminer la caractéristique d’une source réelle de
d’une résistance. tension et l'utiliser pour proposer une modélisation par
une source idéale associée à une résistance.
Puissance et énergie. Citer quelques ordres de grandeur de puissances fournies
Bilan de puissance dans un ou consommées par des dispositifs courants.
circuit. Définir le rendement d’un convertisseur.
Effet Joule. Cas des dipôles Évaluer le rendement d’un dispositif.
ohmiques.
Rendement d’un convertisseur.

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2. Aspects énergétiques des phénomènes mécaniques

Cette partie prolonge le thème « Mouvement et interactions » dont les situations d’étude
peuvent être analysées du point de vue de l'énergie. Le travail des forces est introduit
comme moyen d’évaluer les transferts d'énergie en jeu et le théorème de l’énergie cinétique
comme bilan d'énergie, fournissant un autre lien entre forces et variation de la vitesse. Les
concepts d’énergie potentielle et d'énergie mécanique permettent ensuite de discuter de
l’éventuelle conservation de l'énergie mécanique, en particulier pour identifier des
phénomènes dissipatifs.
Notions abordées au collège (cycle 4)
Énergie cinétique, énergie potentielle (dépendant de la position), bilan énergétique pour un
système simple, conversion d’un type d’énergie en un autre.
Capacités exigibles
Notions et contenus Activités expérimentales support de la formation
Énergie cinétique d’un système Utiliser l’expression de l’énergie cinétique d’un système
modélisé par un point matériel. modélisé par un point matériel.
Travail d’une force.
Expression du travail dans le cas Utiliser l’expression du travail WAB (F)  F. AB dans le cas
d'une force constante. de forces constantes.
Théorème de l’énergie cinétique. Énoncer et exploiter le théorème de l’énergie cinétique.
Forces conservatives. Énergie Établir et utiliser l'expression de l'énergie potentielle de
potentielle. Cas du champ de pesanteur pour un système au voisinage de la surface de
pesanteur terrestre. la Terre.
Forces non-conservatives : Calculer le travail d’une force de frottement d’intensité
exemple des frottements. constante dans le cas d’une trajectoire rectiligne.
Énergie mécanique. Identifier des situations de conservation et de non
Conservation et non conservation conservation de l’énergie mécanique.
de l’énergie mécanique. Exploiter la conservation de l’énergie mécanique dans
Gain ou dissipation d’énergie. des cas simples : chute libre en l’absence de frottement,
oscillations d’un pendule en l’absence de frottement, etc.
Utiliser la variation de l’énergie mécanique pour
déterminer le travail des forces non conservatives.
Utiliser un dispositif (smartphone, logiciel de traitement
d’images, etc.) pour étudier l’évolution des énergies
cinétique, potentielle et mécanique d’un système dans
différentes situations : chute d’un corps, rebond sur un
support, oscillations d’un pendule, etc.
Capacité numérique : Utiliser un langage de
programmation pour effectuer le bilan énergétique d’un
système en mouvement.
Capacité mathématique : Utiliser le produit scalaire de
deux vecteurs.

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Ondes et signaux
1. Ondes mécaniques

Cette partie s’appuie sur les connaissances acquises en classe de seconde à propos des
signaux sonores pour décrire des ondes dans des domaines variés. Le rôle particulier joué
par le modèle des ondes périodiques permet d'introduire la double périodicité et la notion de
longueur d'onde, comme grandeur dépendant à la fois de la source et du milieu.
Les domaines d’application sont nombreux : musique, médecine, investigation par ondes
ultrasonores, géophysique, audiométrie, etc. Les activités expérimentales associées à cette
partie du programme fournissent aux élèves l'occasion d'utiliser des outils variés comme des
capteurs, des microcontrôleurs, des logiciels d’analyse ou de simulation d’un signal sonore,
etc. L'emploi d’un smartphone comme outil d’acquisition et de caractérisation d’un son peut
être envisagé.
Notions abordées en seconde
Signal sonore, propagation, vitesse de propagation, fréquence, période.
Capacités exigibles
Notions et contenus Activités expérimentales support de la formation
Onde mécanique progressive. Décrire, dans le cas d’une onde mécanique progressive,
Grandeurs physiques associées. la propagation d'une perturbation mécanique d'un milieu
dans l'espace et au cours du temps : houle, ondes
sismiques, ondes sonores, etc.
Expliquer, à l’aide d’un modèle qualitatif, la propagation
d'une perturbation mécanique dans un milieu matériel.
Produire une perturbation et visualiser sa propagation
dans des situations variées, par exemple : onde sonore,
onde le long d’une corde ou d’un ressort, onde à la
surface de l'eau.
Célérité d’une onde. Retard. Exploiter la relation entre la durée de propagation, la
distance parcourue par une perturbation et la célérité,
notamment pour localiser une source d’onde.
Déterminer, par exemple à l’aide d’un microcontrôleur ou
d’un smartphone, une distance ou la célérité d’une onde.
Illustrer l’influence du milieu sur la célérité d’une onde.
Ondes mécaniques périodiques. Distinguer périodicité spatiale et périodicité temporelle.
Ondes sinusoïdales. Justifier et exploiter la relation entre période, longueur
Période. Longueur d'onde. d'onde et célérité.
Relation entre période, longueur Déterminer les caractéristiques d'une onde mécanique
d’onde et célérité. périodique à partir de représentations spatiales ou
temporelles.
Déterminer la période, la longueur d'onde et la célérité
d'une onde progressive sinusoïdale à l'aide d'une chaîne
de mesure.
Capacités numériques : Représenter un signal
périodique et illustrer l’influence de ses caractéristiques
(période, amplitude) sur sa représentation. Simuler à
l’aide d’un langage de programmation, la propagation
d’une onde périodique.
Capacité mathématique : Utiliser les représentations
graphiques des fonctions sinus et cosinus.

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2. La lumière : images et couleurs, modèles ondulatoire et particulaire

Dans la continuité du programme de seconde, cette partie vise à expliciter les relations
algébriques relatives à la formation d'une image par une lentille mince convergente et à
permettre d’utiliser cette description quantitative dans le cadre de technologies actuelles,
recourant par exemple à des lentilles à focale variable. En complément de ce modèle
géométrique, deux modèles de la lumière – ondulatoire et particulaire – sont ensuite
abordés ; ils seront approfondis dans le cadre de l’enseignement de spécialité physique-
chimie de la classe terminale.
Les domaines d’application de cette partie sont très variés : vision humaine, photographie,
vidéo, astrophysique, imagerie scientifique, art, spectacle, etc. La mise en œuvre de cette
partie du programme est source de nombreuses expériences démonstratives et d'activités
expérimentales quantitatives.
Notions abordées en seconde
Lentille mince convergente, image réelle d'un objet réel, distance focale, grandissement,
dispersion, spectres, longueur d'onde dans le vide ou dans l'air.
Capacités exigibles
Notions et contenus Activités expérimentales support de la formation

A) Images et couleurs

Relation de conjugaison d’une Exploiter les relations de conjugaison et de


lentille mince convergente. grandissement fournies pour déterminer la position et la
Grandissement. taille de l’image d’un objet-plan réel.
Image réelle, image virtuelle, Déterminer les caractéristiques de l’image d’un objet-plan
image droite, image renversée. réel formée par une lentille mince convergente.
Estimer la distance focale d’une lentille mince
convergente.
Tester la relation de conjugaison d’une lentille mince
convergente.
Réaliser une mise au point en modifiant soit la distance
focale de la lentille convergente soit la géométrie du
montage optique.
Capacités mathématiques : Utiliser le théorème de
Thalès. Utiliser des grandeurs algébriques.
Couleur blanche, couleurs Choisir le modèle de la synthèse additive ou celui de la
complémentaires. synthèse soustractive selon la situation à interpréter.
Couleur des objets. Synthèse Interpréter la couleur perçue d’un objet à partir de celle de
additive, synthèse soustractive. la lumière incidente ainsi que des phénomènes
Absorption, diffusion, d’absorption, de diffusion et de transmission.
transmission. Prévoir le résultat de la superposition de lumières
Vision des couleurs et trichromie. colorées et l’effet d’un ou plusieurs filtres colorés sur une
lumière incidente.
Illustrer les notions de synthèse additive, de synthèse
soustractive et de couleur des objets.

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B) Modèles ondulatoire et particulaire de la lumière
Domaines des ondes Utiliser une échelle de fréquences ou de longueurs d’onde
électromagnétiques. pour identifier un domaine spectral.
Relation entre longueur d’onde, Citer l’ordre de grandeur des fréquences ou des longueurs
célérité de la lumière et fréquence. d’onde des ondes électromagnétiques utilisées dans divers
domaines d’application (imagerie médicale, optique visible,
signaux wifi, micro-ondes, etc.).
Le photon. Énergie d’un photon. Utiliser l’expression donnant l’énergie d’un photon.
Description qualitative de Exploiter un diagramme de niveaux d'énergie en utilisant les
l’interaction lumière-matière : relations λ = c /  et ΔE = h.
absorption et émission. Obtenir le spectre d’une source spectrale et l’interpréter à
Quantification des niveaux partir du diagramme de niveaux d’énergie des entités qui
d’énergie des atomes. la constituent.

Capacités expérimentales
Cette partie présente l’ensemble des capacités expérimentales que les élèves doivent
acquérir dans le cadre de l’enseignement de spécialité physique-chimie de la classe de
première. La liste qui suit indique ce que les élèves doivent savoir réaliser à l’issue de leur
formation conduite dans le cadre des « activités expérimentales support de la formation ».
Ces capacités peuvent être mobilisées lors de l’étude de différentes parties du programme et
certaines d’entre elles peuvent être mises en œuvre plusieurs fois au cours de l'année. Elles
se veulent au service, d’une part, de l’apprentissage des méthodes et concepts et, d’autre
part, de l’acquisition des compétences de la démarche scientifique. Partie intégrante de
l'activité de modélisation, cette maîtrise des capacités expérimentales relève principalement
de la compétence « Réaliser » mais ne s’y limite pas.
La liste des capacités est organisée selon les thèmes du programme. Deux d’entre elles sont
communes à l’ensemble des thèmes :
 respecter les règles de sécurité liées au travail en laboratoire ;
 mettre en œuvre un logiciel de simulation et de traitement des données.

Constitution et transformations de la matière


 Préparer une solution par dissolution ou par dilution en choisissant le matériel adapté.
 Réaliser le spectre d’absorption UV-visible d’une espèce chimique.
 Réaliser des mesures d’absorbance en s’aidant d’une notice.
 Mettre en œuvre un test de reconnaissance pour identifier une espèce chimique.
 Mettre en œuvre le protocole expérimental d’un titrage direct avec repérage
colorimétrique de l’équivalence.
 Utiliser un logiciel de simulation et des modèles moléculaires pour visualiser la
géométrie d’entités chimiques.
 Proposer et mettre en œuvre un protocole d’extraction liquide-liquide d’une espèce
chimique à partir de données de solubilité et de miscibilité.
 Mettre en œuvre des dispositifs de chauffage à reflux et de distillation fractionnée.
 Réaliser une filtration, un lavage pour isoler et purifier une espèce chimique.
 Réaliser une chromatographie sur couche mince.
 Mettre en œuvre un dispositif pour estimer une température de changement d’état.

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 Respecter les règles de sécurité préconisées lors de l’utilisation de produits
chimiques et de verrerie.
 Respecter le mode d’élimination d’une espèce chimique ou d’un mélange pour
minimiser l’impact sur l’environnement.

Mouvement et interactions
 Mettre en œuvre un dispositif permettant d'illustrer l'interaction électrostatique.
 Utiliser un dispositif permettant de repérer la direction du champ électrique.
 Mesurer une pression dans un gaz et dans un liquide.
 Mettre en œuvre un dispositif expérimental permettant de collecter des données sur
un mouvement (vidéo, chronophotographie, etc.).

L’énergie : conversions et transferts


 Utiliser un multimètre, adapter le calibre si nécessaire.
 Réaliser un montage électrique conformément à un schéma électrique normalisé.
 Mesurer et traiter un signal au moyen d'une interface de mesure ou d'un
microcontrôleur.
 Commander la production d'un signal grâce à un microcontrôleur.
 Mettre en œuvre un protocole permettant d'estimer une énergie transférée
électriquement ou mécaniquement.
 Respecter les règles de sécurité préconisées lors de l’utilisation d’appareils
électriques.

Ondes et signaux
 Mettre en œuvre un dispositif expérimental permettant d'illustrer la propagation d’une
perturbation mécanique.
 Mettre en œuvre un dispositif expérimental permettant de collecter des données sur
la propagation d'une perturbation mécanique (vidéo, chronophotographie, etc.).
 Mettre en œuvre un dispositif permettant de mesurer la période, la longueur d’onde,
la célérité d’une onde périodique.
 Mettre en œuvre une démarche expérimentale pour estimer la distance focale d’une
lentille mince convergente.
 Réaliser un montage optique comportant une lentille mince pour visualiser l’image
d'un objet plan réel.
 Mettre en œuvre un dispositif pour illustrer la synthèse additive ou la synthèse
soustractive.
 Mettre en œuvre un dispositif pour illustrer que la couleur apparente d'un objet
dépend de la source de lumière.
 Mettre en œuvre un protocole expérimental permettant d’obtenir un spectre
d'émission.
 Respecter les règles de sécurité préconisées lors de l’utilisation de sources
lumineuses.

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