Ms - Tel.Trari Tani+tahri
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MEMOIRE
Pour l’obtention du
DIPLOME DE MASTER
EN
RESEAUX DE TELECOMMUNICATIONS
Présenté par :
THEME
L’ESTIMATION DE CANAL POUR
LES SYSTEMES MIMO MASSIF
Nous profitons de cette opportunité pour exprimer notre gratitude à tous les
enseignants qui ont contribué par leur collaboration, disponibilité et sympathie, à
notre formation.
i
Dédicace
Nous présentons dans ce mémoire un système MIMO massif associé avec la technique d'estimation
NMSE, qui est une technique permettant de connaître notre canal de transmission de manière à ce
que le signal transmis soit facilement récupéré à la réception. Notre simulation par MATLAB dans
le cas de contamination pilote avec présence des interférences permet de vérifier les performances
du système. Les résultats de simulation montrent que la technique NMSE réalise une bonne
estimation dans un canal corrélé avec contamination pilote.
Mots clé : 5G, MIMO Massif, MIMO Multi-utilisateurs, NMSE, communication mobile,
contamination pilote, l'estimation de canal.
Abstract
The need to increase the number of users to mobile networks with higher data rates and
better reliability while consuming less energy has forced the switch to a new generation of mobile
communication: 5G, which is based on massive MIMO technique. This technique is a form of the
multi-user MIMO system where the base stations are equipped with a large number of antennas
stimulating the principle of simultaneous transmission by spatial multiplexing.
We present in this dissertation a massive MIMO system associated with the NMSE
estimation technique, which is a technique that allows us to know our transmission channel so that
the transmitted signal is easily recovered on reception. Our simulation by MATLAB in the case of
pilot contamination with presence of interferences makes it possible to verify the performance of
the system. The simulation results show that the NMSE technique achieves a good estimate in a
channel correlated with pilot contamination.
I
تلخيص
أدت الحاجة الى زيادة عدد المستخدمين لشبكات الهاتف المحمول ذات معدالت البيانات األعلى والموثوقية األفضل مع استهالك طاقة أقل إلى
هذه التقنية التحول إلى جيل جديد من االتصاالت المتنقلة :الجيل الخامس ،والتي تعتمد على تقنية متعدد هوائيات االرسال و االستقبال الضخمة،
هي شكل من أشكال نظام متعدد الهوائيات-متعدد المستخدمين حيث يتم تجهيز المحطات القاعدية بعدد كبير من الهوائيات التي تحفز مبدأ
اإلرسال المتزامن عن طريق تعدد اإلرسال المكاني.
نقدم في هذه األطروحة نظام متعدد هوائيات االرسال و االستقبال ضخم مرتبط بتقنية تقدير ،وهي تقنية تسمح بمعرفة قناة اإلرسال لدينا بحيث
يمكن استرداد اإلشارة المرسلة بسهولة عند االستقبال .إن محاكاتنا بواسطة "ماتالب'' في حالة التلوث التجريبي مع وجود تداخالت تجعل من
تقديرا جيدًا في قناة مرتبطة بالتلوث التجريبي.
ً الممكن التحقق من أداء النظام .تظهر نتائج المحاكاة أن تقنية التقدير تحقق
الكلمات المفتاحية :الجيل الخامس ،تقنية التقدير ،تعدد المستخدمين-متعدد الهوائيات ،االتصاالت المتنقلة ،التلوث التجريبي.
II
Table des matières
Résumé............................................................................................................................................... I
1.1 Introduction................................................................................................................................. 5
1.7.2 Numérologies....................................................................................................................... 18
1.8 Conclusion.................................................................................................................................. 21
III
2.1 Introduction................................................................................................................................ 23
2.2 MIMO......................................................................................................................................... 23
2.6.4 Un réseau d'antenne de la station de base n'a pas besoin d'être physiquement grand ...... 33
2.12 Conclusion.......................................................................................................................... 40
3.1 Introduction.......................................................................................................................... 42
3.7 Conclusion............................................................................................................................. 54
Conclusion générale.................................................................................................................. 56
V
Liste des figures :
Figure 1.1 : Chronologie de l'évolution du réseau cellulaire mobile...................................6
Figure 1.6 : exemple d'un système de petite antenne et du boitier qui accompagne........13
le MIMO massif..............................................................................................................31
Figure 2.9 : Le gain écrasant de TDD sur FDD pour les UT.........................................32
antenne UT......................................................................................................................35
VI
Figure 2.13 : Illustration du concept de pilote contamination. (a) liaison montante
(b) liaison descendante........................................................................................................39
Figure 3.1 : illustration de la transmission UL MIMO massifs dans les cellules j et l.......43
Figure 3.2 : propagation LoS entre un utilisateur a antenne unique et une Bs...................45
Figure 3.4 : propagation NLoS entre un utilisateur a antenne unique et une Bs.............47
Figure 3.5 : NMSE dans l'estimation MMSE d'un canal spatialement corrélé..................50
interférant.........................................................................................................................52
VII
Acronymes et Abréviations
1G La première génération
2G deuxième génération
3G troisième génération
4G quatrième génération
5G Cinquième Génération
BS Base Station
CP Cyclic Prefix
CST
codage spatio-temporel
DL Downlink
ETACS
Extended Total Access Communication System
FDD
Frequency -Division Duplex
eNB
evolved Node B
FDD
Frequency -Division Duplex
GSM
Global System for Mobile Communications
i.i.d
Distribution indépendant identique
VIII
IoT
Internet Of Things
LoS
Line of sight
LTE
Long Term Evolution
LTE-A
Long Term Evolution-Advanced
MIMO
Multi Input Multi Output
MISO
Multi Input Single Output
IX
UMTS Universel Mobile Telecommunications System
UT User Terminal
WLAN Wireless Local Area Network
W-CDMA Wideband Code Division Multiple Access
X
INTRODUCTION
GENERALE
Introduction générale
Le volume de données mobiles n’a cessé de croître de manière exponentielle au cours des
dernières années suite à la diffusion massive des dispositifs connectés et la demande
exhaustive des ressources radio. Par conséquent, malgré l’accélération du déploiement des
systèmes mobiles sans fil à haut débit de la quatrième génération, les recherches se dirigent
maintenant vers les réseaux de 5ème génération (5G) et au delà, où le défi consistera à
surmonter les limites fondamentales des réseaux cellulaires existants. Le but est de garantir
des services de haute qualité et un débit élevé à un nombre croissant d’utilisateurs ayant une
disponibilité limitée de ressources.
Les réseaux de la 5ème génération doivent répondre aux exigences des transmissions
futures telles qu’une vitesse de transmission de données de 100 Mbits/s jusqu'à 1 Gbit / s par
terminal utilisateur (UT), avec une densité de connexion qui dépasse 1Méga de connexions /
Km², la mobilité des véhicules à grande vitesse jusqu'à 500 km / h. Un candidat prometteur
qui peut offrir ces demandes est le système sans fil MIMO Massif (Massive Multiple-Input
Multiple-Output).
Les MIMO massifs sont une technologie de couche physique prometteuse pour les
communications sans fil 5G en raison de sa capacité de spectre élevé et de son efficacité
énergétique, de sa résolution spatiale élevée et de sa conception simple d'émetteur-récepteur.
Pour profiter de ses gains potentiels, l'acquisition d'informations sur l'état des canaux est
cruciale, ce qui malheureusement fait face à un certain nombre de défis, tels que la
contamination du pilote de liaison montante, la surcharge de la formation et du retour
d'information sur la liaison descendante, et la complexité du calcul.
Toutefois le transport de donnée est un processus compliqué. En effet, il est possible que
des données s’endommagent ou pire se perdent, et pour remédie à ce problème, les ingénieurs
en recours à l’estimation de canal pour obtenir l’information complète au niveau de réception.
Le NMSE est l’une des méthodes utilisé pour résoudre ce problème. Ce mémoire se base sur
l'étude de cette méthode afin de fournir la meilleure estimation pour les conceptions des
systèmes pratiques. Il est structuré autour de trois chapitres :
2
Introduction générale
Le troisième chapitre propose une analyse graphique sur l’influence des paramètres du
système sur l’estimation de canal NMSE. Enfin, avec une conclusion générale on termine
notre travail.
3
Chapitre I :La 𝟓è𝒎𝒆 Génération
Chapitre I : La 𝟓è𝒎𝒆 Génération
1.1 Introduction
Au cours des dernières décennies, le réseau de communication sans fil mobile, n’a pas
cessé de se développer. La génération mobile sans fil (G) fait généralement référence à un
changement dans la nature du système, vitesse, technologie, fréquence, capacité de données,
latence, etc. Chaque génération a des normes, des capacités différentes, de nouvelles
techniques et de nouvelles fonctionnalités qui la différencient de la précédente. Le réseau de
communication sans fil mobile de première génération (1G) était analogique utilisé pour les
appels vocaux seulement. La deuxième génération (2G) est une technologie numérique et
prend en charge la messagerie texte. La troisième génération (3G) de technologie mobile a
fourni un taux de transmission de données plus élevé. La quatrième génération (4G) intègre la
3G à internet fixe pour prendre en charge internet mobile sans fil, qui est une évolution de la
technologie mobile et qui surmonte les limites de la 3G. Elle augmente également la bande
passante et réduit le coût des ressources. La 5G signifie 5eme génération de technologie
mobile et va être une nouvelle révolution dans le marché mobile qui a changé les moyens
d'utiliser les téléphones portables à très haut débit. Avec la 5G, une véritable rupture
technologique est née, utilisateur jamais connu avant une telle technologie de haute valeur qui
comprend tous les types de fonctionnalités avancées, la technologie 5G sera la plus puissante
et en forte demande dans un avenir proche.
5
Chapitre I : La 𝟓è𝒎𝒆 Génération
1.2.1 Apparition de la 1G
6
Chapitre I : La 𝟓è𝒎𝒆 Génération
La seconde génération de réseaux mobiles (notée 2G) a marqué une rupture avec la
première génération de téléphones cellulaires grâce au passage de l'analogique vers le
numérique pour la liaison ainsi que pour le signal vocal.
Des extensions de la norme GSM ont été mises au point afin d'améliorer le débit.
(General Packet Radio System), qui permet d'obtenir des débits théoriques de l'ordre
7
Chapitre I : La 𝟓è𝒎𝒆 Génération
de 114 kbit/s, plus proche de 40 kbit/s dans la réalité, la technologie ne rentrant pas dans le
cadre de l'appellation, cette 3G a été baptisée 2.5G. La norme EDGE (Enhanced Data Rates
for Global Evolution), présentée comme 2.75G quadruple les améliorations du débit de la
norme GPRS en annonçant un débit théorique de 384 Kbps, ouvrant ainsi la porte aux
applications multimédias.
Les débits vont de 100Mb/s à 1Go/s. Le réseau mobile 4G peut donc offrir un débit
nettement supérieur à celui de la fibre optique actuelle, du moins en théorie car en pratique
8
Chapitre I : La 𝟓è𝒎𝒆 Génération
il n’est pour l'instant "que" de quelques dizaines de Mb/s, du fait que la bande passante soit
partagée entre les différents utilisateurs du réseau dans une même zone [2].
La cinquième génération (5G) est la nouvelle génération qui est entrée sur le marché en
fin 2019 et sera commercialisé au début 2021. Succédera à la 4G, elle a une capacité
extraordinaire de données et a la capacité de relier des volumes d'appels sans limitation. Cette
technologie apportera un débit plus important encore avec un temps de latence bien plus
faible qu'aujourd'hui et une diffusion de données infinie dans le dernier système d'exploitation
mobile [3]. Par exemple avec la 4G, un film de 800 Mo prend environ 40 secondes à la
télécharger ; avec la 5g le temps réduit à une seule seconde [4].
La capacité de téléchargement
Les débits en 5G seront jusqu'a 10fois plus élevé que ceux de la 4G, elle pourrait même
atteindre dans certaines situation jusqu’à 20 Gbit/ seconde. En pratique, il faut plutôt
s’attendre a une expérience de navigation entre 100 Mbit/s et quelque Gbit/s.
La latence
Cela désigne le délai de transit d’une donnée entre le moment où elle est envoyée et celui
où elle est reçue. Celui-ci sera divisé par 10 par rapport à la 4G, avec un temps de réponse d’à
peine une milliseconde. Cette réactivité est cruciale pour l’industrie, car des échanges
constants et quasi-immédiats sont requis pour faire émerger des usages comme le transport
autonome [5].
La densité
La 5G embarque l’internet des objets (IoT pour Internet of Things) et devra donc gérer
des millions de connexion.
9
Chapitre I : La 𝟓è𝒎𝒆 Génération
Afin de répondre aux besoins de croissance du service sans fil développé au cours des
dix prochaines années, nécessite des changements radicaux dans le paradigme du réseau en
plus d’innovations perturbatrices. La capacité des réseaux sans fil peut être étendue de
manière ce que peut faire appel à un large éventail de nouvelles technologies. Cela permet un
saut dans les performances qui éclipse les prédécesseurs de 5G. Ces innovations toucheront la
transmission et la conception de la couche physique en plus d’introduire des bouleversements
dans les couches supérieures du réseau.
Parmi les innovations potentielles dans la couche physique 5G, on peut citer :
La 5G utilise les très hautes fréquences (extremely high frequencies ; “mmWaves”) ; cela
est un des éléments qui la caractérise le plus. Les besoins de spectre supplémentaires dans le
monde seront de 1000 à 2000 MHz, tandis que la ressource de basse fréquence aura été
largement épuisée. Comparées à la bande de basse fréquence utilisée, les ressources de
fréquence disponibles dans la bande d’ondes millimétriques (30–300 GHz) associées à une
longueur d'onde de 10 mm à 1 cm, ce qui correspond à environ 200 fois la bande de basse
fréquence.
Cependant, ces fréquences plus élevées ont des problèmes de propagation du signal sur
une grande distance [6].
10
Chapitre I : La 𝟓è𝒎𝒆 Génération
À partir de la figure (1.3), ces pics divisent le spectre en quatre fenêtres : 35, 90, 140 et
220GHz, ce qui permet de surpasser la limitation des ondes radio. Les spécifications de ces
fenêtres en fonction de la valeur d'atténuation inférieure et de la largeur de bande large
peuvent être adaptées à ces fenêtres pour les communications sans fil avec un débit binaire
élevé.
MIMO massif ou Massive MIMO est une technologie du futur qui fournira des réseaux
large bande plus sécurisé, robuste, marque une rupture nette avec la pratique actuelle en
utilisant un très grand nombre d’antennes de service (par exemple, des centaines ou des
milliers) qui fonctionnent de manière totalement cohérente et adaptative. Des antennes
supplémentaires aident en concentrant la transmission et la réception de l’énergie du signal
dans des régions de plus en plus petites de l’espace. MIMO Massif est une forme du système
MIMO multi utilisateurs où les stations de bases et le nombre d’utilisateurs sont très
nombreux [7].
11
Chapitre I : La 𝟓è𝒎𝒆 Génération
La 5G, verra encore probablement une forte amélioration des volumes de données
échangés, sans nécessiter des bandes millimétriques, aux faibles capacités de propagation,
nécessitera probablement la généralisation de la mise en place d’émetteurs radioélectriques de
faible puissance (les petites cellules ou small-cells) [8].
En déployant de petites cellules (micro, pico), bien qu'elles couvrent une zone
géographique beaucoup plus petite que les macros cellules, les petites cellules améliorent la
couverture, les capacités et la qualité de service des réseaux.
12
Chapitre I : La 𝟓è𝒎𝒆 Génération
Figure 1.6 : Exemple d'un système de petite antenne et du boitier qui l'accompagne.
La technologie sans fil permet de doubler les capacités de transfert d’une mini cellule
traditionnelle. Cette technologie est présentée « comme une étape vers 5G ».
13
Chapitre I : La 𝟓è𝒎𝒆 Génération
Le débit surfacique est donc une performance très pertinente de la métrique des réseaux
cellulaires contemporains. Il est mesuré en bit / s / km² et peut être modélisé à l'aide de la
formule de haut niveau suivante :
14
Chapitre I : La 𝟓è𝒎𝒆 Génération
• Améliorer la SE.
La 5G sera plus rapide que biens des réseaux WIFI. Pourtant la révolution promise ne
repose pas seulement sur la vitesse. Le débit du réseau est lui aussi considérablement
supérieur, permettant à un grand nombre de personnes ou d’objets de se connecter
simultanément. Mais l’évolution ne s’arrête pas là. En effet, la latence sera désormais réduite
à la milliseconde, créant les conditions d’émergence des technologies les plus prisées comme
les véhicules autonomes ou la réalité virtuelle. Découvrons les domaines qui nous réservent
les applications les plus prometteuses :
Industrie.
Divertissement.
15
Chapitre I : La 𝟓è𝒎𝒆 Génération
1.6 Objectifs de la 5G
La 5G est la technologie qui permet les connexions et les téléchargements plus rapides que les
autre générations et intègre toute une série de nouveaux usages, la future de la technologie 5G n’y fera
pas exception en se concentrait sur l’internet des objectifs la 5G vise à : faciliter l’émergence d’un
immense écosystème IOT.
Les usages que l’on fait de cette technologie sont divers et variés. Par exemple,
l’enrichissement de la maison connectée, le véhicule autonome, les vidéos immersives et
l’arrivée de la médecine. L’objectif étant de simplifier la vie des personnes. [13]
16
Chapitre I : La 𝟓è𝒎𝒆 Génération
Un eNB LTE / LTE-A offre un support d'ancrage (dans les plans de contrôle et
utilisateur), tandis qu'un NR gNB propose un support de rappel. Le flux de données est agrégé
sur un eNB et un gNB via le noyau de paquet évolué (EPC) (Figure 1.8.b).
17
Chapitre I : La 𝟓è𝒎𝒆 Génération
Un NR gNB autonome offre des services sans fil (dans les plans de contrôle et utilisateur)
via le noyau de la prochaine génération. Un eLTE et eNB colocalisés peut également fournir
des porteuses d’amplificateur pour des connexions doubles (Figure 1.8.c).
Un eLTEeNB autonome offre des services sans fil (dans les plans de contrôle et
utilisateur) via le cœur de prochaine génération ou un NR gNB colocalisé est en mesure de
fournir des supports de rappel, comme illustré à la Figure 1.8.d.
1.7.2 Numérologies
En NR, les émetteurs et les récepteurs peuvent bénéficier d'une bande passante plus large
dans les bandes de fréquences élevées. Dans ce cas, l'espacement des sous porteuses peut être
étendu (supérieur à 15 kHz, comme adopté par LTE / LTE-A, et éventuellement jusqu'à 960
kHz). De plus, les fréquences porteuses élevées sont également vulnérables à l'effet Doppler
et un espacement important des sous-porteuses peut faciliter l'atténuation des interférences
entre porteuses. D'autre part, NR devrait également prendre en charge un faible espacement
des sous-porteuses, tel que 3,75 kHz, comme le permet l'internet des objets à bande étroite
(NB-IoT), pour bénéficier d'un meilleur rendement énergétique dans les bandes de basses
fréquences. En conséquence, les espacements des sous-porteuses dans NR sont évolutifs en
tant que sous-ensemble ou sur-ensemble de 15 kHz. Les espacements possibles des sous-
porteuses peuvent être de 15 kHz x 2µ , où µ peut être un entier positif / négatif ou zéro. Pour
chaque valeur d'espacement de sous-porteuse, plusieurs longueurs de CP peuvent être insérées
pour s'adapter à différents niveaux de brouillage inter-symbole à différentes fréquences
porteuses et mobilité.
18
Chapitre I : La 𝟓è𝒎𝒆 Génération
0 15 Normal
1 30 Normal
2 60 Normal,Élargie
3 120 Normal
4 240 Normal
19
Chapitre I : La 𝟓è𝒎𝒆 Génération
Le NR devrait fonctionner avec une largeur de canal de 100 MHz pour les bandes
inférieures.
Où :
1.8 Conclusion
21
Chapitre II : La Technologie
MIMO massif
Chapitre II : La Technologie MIMO massif
2.1Introduction
Ce chapitre vise à présenter les réseaux MIMO (Multiple Input Multiple Output)
massifs connus sous le nom de Massive MIMO. La capacité des systèmes multi-antennes
augmentait linéairement avec le nombre d’antennes émettrices, ces systèmes possèdent un
avantage en plus, car ils résistent aux évanouissements et aux interférences. D’autre part
l’efficacité spectrale potentielle d’un tel système est plus élevée que celle d’un système mono-
antenne. Cette nouvelle technologie est une méthode la plus favorable pour les systèmes
révolutionnaires de la cinquième génération des réseaux mobiles (5G) et de l’internet des
objets. Les évolutions technologiques exigeront des systèmes de communication puissants et
fiables. Cela nécessite de nombreux progrès sur les systèmes actuels. Dans le cadre des
améliorations possibles s’inscrit le Massive MIMO. Ainsi on explore la technologie MIMO
traditionnel.
2.2 MIMO
Les technologies MIMO se basent sur l’utilisation de plusieurs antennes aussi bien du
côté de l’émetteur que celui du récepteur. Elles permettent le transfert de données a plus
longue portée et avec un débit plus élevé qu’avec des antennes utilisant la technique SISO
(single-input single-output). La technologie MIMO tire parti d'un phénomène d'ondes
radioélectriques appelé trajets multiples, où les informations transmises rebondissent sur les
murs, les plafonds et d'autres objets, atteignant l'antenne de réception plusieurs fois sous
différents angles et à des moments légèrement différents. Dans un système MIMO, on envoie
un symbole différent sur chaque antenne émettrice. Chaque antenne réceptrice va capter un ou
plusieurs signaux venant chacun d'une antenne émettrice suivant un trajet totalement différent
des autres existants entre l'émetteur et le récepteur. La diversité spatiale du milieu assure une
certaine décorrélation entre les divers trajets et ainsi rendre la résolution du système
d'équations du système MIMO possible. En effet, si la décorrélation entre les trajets
augmente, le nombre de symbole qu'on puisse extraire du système d'équations sera important
et vice-versa [17].
23
Chapitre II : La Technologie MIMO massif
2.4.1 SISO
Il s’agit de l'architecture la plus simple et la plus traditionnelle où l'on dispose d'une seule
antenne en émission et d’une autre en réception.
24
Chapitre II : La Technologie MIMO massif
2.4.2 MISO
P=Σpi (2.3)
Avec Pi est la puissance émise sur chaque antenne. Si cette puissance est égale sur toutes
les antennes, alors on dira que
P= Nt .Pi (2.4)
25
Chapitre II : La Technologie MIMO massif
2.4.3 SIMO
C’est une technique qui utilise plusieurs antennes en réception pour lutter contre
l’évanouissement dû au canal. La version SIMO à sorties multiples et à entrée unique se
produit lorsque l’émetteur a une seule antenne et que le récepteur dispose de plusieurs
antennes. [21]
2.4.4 MIMO
MIMO est une technologie d'antenne radio qui utilise plusieurs antennes au niveau de
l'émetteur et du récepteur pour permettre aux signaux de traverser une variété de chemins
pour transporter les données. Cette technique permet de contrer les effets du canal toute en
améliorant la qualité des signaux en réception. Les systèmes sans fil MIMO peuvent être
considérés comme une extension logique des antennes intelligentes utilisées depuis de
nombreuses années pour améliorer la technologie sans fil.
Le canal MIMO est traduit par une matrice H de taille R×T dite matrice de canal ou R le
nombre d’antennes d’émission et T le nombre d’antennes de réception.
Où hi est le gain complexe du canal entre la jème antenne émettrice et la ième antenne
réceptrice.
Y =[y1,y2 ...yT]T
26
Chapitre II : La Technologie MIMO massif
Y=HX+η
La capacité des systèmes MIMO est un sujet d’actualité dans la littérature, la puissance
totale moyenne émise P reste constante. Lorsque le nombre d’antennes varie à l’émetteur,
alors la puissance est répartie entre les Nt antennes de façon à ce que leur somme reste égale à
P. Si aucune connaissance du canal n’est disponible à l’émetteur, la répartition de puissance
uniforme est optimale en terme de capacité (chaque antenne émet une puissance P/Nt).[22]
Certaines études ont vite démontré que les systèmes MIMO permettaient également des
communications bien plus sûres grâce à un codage conjoint de toutes les sous-chaînes
d’information qui sont transmises aux antennes. Ce codage spatio-temporel (CST) est une
méthode pour atteindre la capacité d'un système MIMO qui augmente considérablement
lorsqu'on a plusieurs antennes de transmission et de réception.
Un code spatio–temporel est caractérisé par son rendement, son ordre de diversité et son
gain de codage. On peut distinguer deux grandes classes de codage espace-temps permettant
l’exploitation de la diversité : le codage en treillis et le codage en blocs.[23]
27
Chapitre II : La Technologie MIMO massif
28
Chapitre II : La Technologie MIMO massif
2.5.1 Beamforming
29
Chapitre II : La Technologie MIMO massif
2.5.2 MU-MIMO
Augmente encore la capacité totale par station de base en permettant la communication
avec plusieurs périphériques utilisant les mêmes ressources, créant ainsi un côté périphérique
pratiquement unifié. L'utilisation simultanée des antennes de plusieurs périphériques permet
de créer des canaux virtuels MIMO à grande échelle. La combinaison de ces deux innovations
permet d'augmenter la vitesse de transmission sans fil en augmentant le nombre d'antennes de
la station de base sans consommer plus de bande passante ni augmenter les valeurs de
modulation.[30]
30
Chapitre II : La Technologie MIMO massif
Figure 2.8 : Types de configurations et déploiement d’une station de base pour le MIMO
massif.
On peut donner quel que point important dans les systèmes MIMO massif:
Vu que le système MIMO Massif utilise un multiplexage spatial, il est donc nécessaire
d’avoir une bonne connaissance du canal, au niveau de la liaison montante et descendante. Au
niveau de la liaison montante, il est plus facile d’estimer le canal quand les terminaux
envoient des signaux à la station de base, tandis qu’il est plus complexe au niveau de la
liaison descendante. Tout d’abord la station de base envoi des signaux aux terminaux, puis
estime le canal pour pouvoir le quantifier. Enfin, l’estimation obtenue est renvoyé à la station
de base. Cette technique est impossible pour le MIMO massif pour deux raisons.
Premièrement, le signal au niveau de la liaison descendante doit être orthogonal c'est-à-dire
tant que le nombre d’antennes augmente, plus de fréquence et de temps sont utilisé par
rapport au MIMO classique. Deuxièmement, vu que chaque terminal accepte plusieurs
signaux, l'estimation de canal augment alors par rapport aux nombre d'antennes à l'émission.
31
Chapitre II : La Technologie MIMO massif
32
Chapitre II : La Technologie MIMO massif
2.6.2 Évolutivité
Dans le système MIMO massif, la station de base apprend les canaux via la formation de
la liaison montante, à partir de la technique TDD. Le temps nécessaire pour l'estimation de
canal est indépendant du nombre d'antennes à la station de base. Par conséquent, le nombre
d'antennes à la station de base peut être rendu aussi large que l’on souhaite sans augmenter les
frais généraux d'estimation de canal.
Signifie que la matrice de canal entre le réseau d'antenne de la station de base et des
utilisateurs est bien conditionnée. En MIMO Massif, sous certaines conditions, la propriété de
propagation favorable tient compte de la loi des grands nombres.
Par exemple, considérons un réseau cylindrique avec 128 antennes, comprenant quatre
cercles de 16 éléments à double polarisation d’antenne. À 2,6 GHz, la distance entre les
antennes adjacentes est d'environ 6 cm, ce qui est une demi-longueur d'onde, et par
conséquent, ce réseau occupe seulement une taille physique de 28 cm x 29 cm.[31]
Efficacité spectrale : Ce sujet prend de plus en plus d'importance, car nous grignotons
toujours d'avantage du spectre électromagnétique pour divers protocoles de communication.
Les gouvernements ont réservé une large bande de fréquences pour la 5G, mais ces spectres
ne sont pas illimités. Le MIMO massif est en mesure d'exploiter son réseau d'antennes pour
concentrer les faisceaux jusqu'aux utilisateurs individuels. Cela lui permet de proposer une
efficacité spectrale 10 fois supérieure à celles des systèmes MIMO utilisés pour la 4G.
33
Chapitre II : La Technologie MIMO massif
Suivi des utilisateurs : L'élément qui rend le MIMO massif si efficace énergétiquement
parlant lui permet également de suivre très précisément les utilisateurs. Lorsque les faisceaux
des antennes sont concentrés pour obtenir un gain élevé, leur largeur diminue. Ainsi, la Bs
doit suivre chaque utilisateur avec un signal de faisceau étroit. Ce suivi fournira aux
utilisateurs une connexion plus fiable et de meilleure qualité que les signaux larges qui ont été
utilisés jusqu'à présent.[32]
Dans le cas du système MIMO mono-utilisateur, le signal reçu par l'utilisateur est donné
par l'équation suivante : [33]
y = √𝑃𝑢hs + w (2.8)
34
Chapitre II : La Technologie MIMO massif
Notons Pu, le SNR de liaison montante, par h, le vecteur de réponse de canal, par s, le
vecteur des symboles et par w le vecteur de bruit AWGN.
Y= ∑𝐾
𝑘=1 √𝑃𝑢 ℎ𝑘 𝑆𝑘 + 𝑊 (2.9)
y=√𝑃𝑢Hs+w (2.10)
y est M × 1 matrice de signaux reçus, ℎ𝑘 𝜖H, par exemple. H = [h1 ... hk ... hK] représente
le vecteur de canal entre les antennes BS et le kème UT, sk𝜖 s par exemple. sT = [s1 ... sk ... sK]
représente le symbole transmis par kème UT et w représente le bruit blanc additif gaussien
(AWGN).
35
Chapitre II : La Technologie MIMO massif
Lorsque K ≥ 2, le signal obtenu de chaque terminal interfère avec ceux des autres
terminaux donc les informations mutuelles de chaque terminal pour MU-MIMO sont plus
petites que celles de SU-MIMO avec la même puissance transmise à chaque terminal.
Cependant, lorsque M >> K, l’orthogonalité de système annule les interférences des autres
utilisateurs et rend le canal de propagation favorable du fait que les antennes aux terminaux
sont presque non corrélées et découplées. C’est la raison pour laquelle le MIMO Massif est le
meilleur candidat pour MU-MIMO.
Dans cette section, nous envisageons la restriction des systèmes MIMO multiutilisateurs
pour des cellules non coopératifs alors que M grandit sans limite. Pour une seule cellule, aussi
bien que pour le MIMO multi-cellule, l’augmentation sans limite de M annule le bruit et les
évanouissements de Rayleigh. Toutefois, les interférences dues à une contamination pilote
persistera. L'idée de pollution pilote est nouvelle dans un contexte cellulaire MU-MIMO et est
illustrée à la figure 2.12. L'estimation de canal de la station de base dans la cellule l est
contaminée par le pilote de la cellule j. La station de base de la cellule l transmettra son signal
partiellement aux côtés des terminaux de la cellule adjacente. En raison de la formation de
faisceau, le brouillage causé à la cellule j ne disparaît pas de manière asymptotique quand M
→∞. Pour cela nous pensons au système cellulaire multiutilisateur MIMO-OFDM avec des
cellules hexagonales et des sous-porteuses NFFT. Toutes les cellules disposent de M antennes
au niveau de la station de base et couvrent K terminaux indépendants. Les stations de base
sont supposées non coopératives. La matrice de canaux composites M × K entre les K UT
dans la cellule l et les BS dans la cellule j est notée 𝐻𝑗𝑙 . En se basant sur la réciprocité, la
matrice de canal de la liaison descendante entre la station de base de la cellule j et les
terminaux de la cellule l est présentée par 𝐻𝑗𝑙𝑇 . Le signal reçu à la jème BS sera le suivant :
𝐲𝐣=∑𝐿𝑙=1 ∑𝐾
𝑘=1 √𝑃𝑢 ℎ𝑗𝑙𝑘 𝑠𝑙𝑘 +W (2.11)
36
Chapitre II : La Technologie MIMO massif
37
Chapitre II : La Technologie MIMO massif
• Bonnes performances du système avec uniquement un schéma de pré-codage linéaire
(simple), par ex Forçage à zéro, transmission du rapport maximal, erreur quadratique
moyenne minimale
Au fil des innovations technologiques, notre monde devient de plus en plus connecté.
L'Internet des objets décolle, les voitures autopilotées apparaissent à l'horizon, et déjà, des
réseaux sont en place pour établir des « villes intelligentes ». La 5G est sur le point d'investir
tous ces domaines, et elle aura besoin de connecter des milliards d'appareils. Pour ce faire, le
MIMO massif devra être capable d'envoyer des données vers et à partir d'appareils mobiles.
L'efficacité énergétique du MIMO massif signifiera également que ces réseaux n'auront pas
besoin d'un nouveau boom pétrolier pour fonctionner.
L'utilisation d'un très grand nombre d'antennes permettra aux réseaux cellulaires de
connecter de grands nombres d'utilisateurs, avec efficacité et fiabilité. Il se trouve que ces
attributs sont également ceux dont on a besoin pour implémenter la 5G. Avec des milliards
d'appareils débarquant en ligne et un spectre de fréquences limité, la 5G aura besoin du
MIMO massif pour nous aider à nous tourner vers l'avenir. [32]
38
Chapitre II : La Technologie MIMO massif
2.11.1 La contamination des séquences pilotes
Figure 2.13 : Illustration du concept de pilote contamination. (a) liaison montante (b)
liaison descendantes.
39
Chapitre II : La Technologie MIMO massif
2.11.2 Propagation Défavorable
2.12 Conclusion
Les communications sans fils MIMO massifs à entrée multiple et sortie multiple font
référence à l’idée d’équiper les stations de base cellulaire d’un très grand nombre d’antennes
afin d’augmenter le débit du canal avec un multiplexage spatial et d’améliorer l’efficacité de
la transmission. Soit plusieurs émetteurs émettent via des antennes séparées sur des canaux de
propagation non corrélés afin d’augmenter la capacité de transmission pour un ou plusieurs
utilisateurs, soit le même signal de sortie est émis via plusieurs antennes et combiné dans le
récepteur afin d’améliorer la qualité du signal (diversité en réception). Les systèmes MIMO
massifs exploitent les technique de la diversité, le multiplexage spatial, ou encore la formation
de faisceaux pour l’amélioration des performances de la liaison.
40
CC
3.1. Introduction
Dans les systèmes MIMO massifs, l'estimation du canal reste le sujet phare. Cette
dernière est une méthode qui permet la connaissance de canal de transmission en estimant les
coefficients des différents sous-canaux utilisant les séquences d’apprentissage.
Nous considérons dans notre étude un système cellulaire avec un nombre L des cellules
numérotées de (1, 2, ...L). Chaque cellule comprend une station de base de M antennes et i
utilisateurs ayant chacun une seul antenne, avec une BSj qui fait des estimations des canaux
des utilisateurs de la cellule i et l, l'estimation de canal des utilisateurs interférant dans d'autres
cellules peuvent également être utiles pour supprimer les interférences pendant la
transmission des données. Chaque terminal d'un système MIMO massif se voit attribuer une
séquence pilote orthogonale dans la liaison montante qui est connue à la fois du récepteur et
42
Chapitre III : Simulations et résultats
de l'émetteur. Cette dernière est utilisée pour estimer le canal entre le terminal utilisateur et la
station de base.
τp. Les éléments de ∅jk sont mis à l'échelle par la puissance d'émission UL comme √𝑝𝑗𝑘 puis
transmis comme signal sjk sur τp échantillons UL, conduisant au signal UL reçu 𝑌𝑗𝑝 ∈𝐶𝑀𝑗 × τp
à la station de base BSj. Ce signal est donné par :
𝐾𝑗 𝐿 𝐾𝑙
𝑗 𝑗
𝑌𝑗𝑝 = ∑ √𝑝𝑗𝑘 ℎ𝑗𝑘 ∅𝑇𝑗𝑘 + ∑ ∑ √𝑝𝑙𝑖ℎ𝑙𝑖 ∅𝑇𝑙𝑖 + 𝑁𝑗𝑝 (3.1)
𝑘=1 𝑙=1 𝑖=1
𝑙≠𝑗
Où 𝑁𝑗𝑝 ∈ 𝐶 𝑀𝑗 ×𝜏𝑝 est le bruit du récepteur additif. 𝑌𝑗𝑝 est le signal pilote reçu par la station
de base BSj pour estimer les réponses des canaux. La BS nécessite la connaissance de la
séquence pilote de l’utilisateur pour estimer la réponse du canal. C'est pourquoi les pilotes
sont des séquences déterministes et l'attribution est généralement effectuée lorsque l'UE se
connecte à la BS.
𝑗
Supposons, pour des raisons d'argumentation, que la BS j veulent estimer le canal ℎ𝑙𝑖 à
partir d'un UE i arbitraire dans la cellule l. La BS peut alors multiplier 𝑌𝑗𝑝 avec la séquence
𝑝
pilote ∅𝑙𝑖 de ce dernier, conduisant au signal pilote reçu traité 𝑦𝑗𝑙𝑖 ∈ 𝐶𝑀𝑗 , donné par :
43
Chapitre III : Simulations et résultats
𝐿 𝐾𝑙′
𝑝 𝑝 𝑗 𝑝
𝑦𝑗𝑙𝑖 = 𝑌𝑗 ∅∗𝑙𝑖 = ∑ ∑ √𝑃𝑙 ′ 𝑖 ′ ℎ𝑙′ 𝑖 ′ ∅𝑇𝑙′ 𝑖 ′ ∅∗𝑙𝑖 + 𝑁𝑗 ∅∗𝑙𝑖 (3.2)
𝑙′ =1 𝑖 ′ =1
𝑗
qui a la même dimension que ℎ𝑙𝑖 .
Pour le kème UE dans sa propre cellule, l’équation (3.2) peut être exprimée comme :
𝑝
𝑦𝑗𝑗𝑘 = 𝑌𝑗𝑝 ∅∗𝑗𝑘 (3.3)
𝐾𝑗 𝐿 𝐾𝑙
𝑗 𝑗 𝑗
= √𝑃𝑗𝑘ℎ𝑗𝑘 ∅𝑇𝑗𝑘 ∅∗𝑗𝑘 + ∑ √𝑃𝑗𝑖 ℎ𝑗𝑖 ∅𝑇𝑗𝑖 ∅∗𝑗𝑘 + ∑ ∑ √𝑃𝑗𝑖 ℎ𝑙𝑖 ∅𝑇𝑙𝑖 ∅∗𝑗𝑘 + 𝑁𝑗𝑝 ∅∗𝑗𝑘
𝑖=1 𝑙=1 𝑖=1
𝑖≠𝑘 𝑙≠𝑗
Est l’ensemble des indices de tous les UE qui utilisent la même séquence pilote que l'UE
k dans la cellule j. Par conséquent, (l, i) ∈ 𝑃𝑗𝑘 implique que l'UE i dans la cellule l utilise le
même pilote que UE k dans la cellule j. Notez que (j, k) ∈ 𝑃𝑗𝑘 par définition. En utilisant la
notation (3.4), l'expression (3.3) se simplifie en(3.5) :
𝑝 𝑗 𝑗
𝑦𝑗𝑗𝑘 = √𝑝𝑗𝑘𝜏𝑝 ℎ𝑗𝑘 + ∑(𝑙,𝑖)𝜖𝑝𝑗𝑘 \(𝑗,𝑘) √𝑝𝑙𝑖 𝜏𝑝 ℎ𝑙𝑖 + 𝑁𝑗𝑝 ∅∗𝑗𝑘 (3.5)
𝑝 𝑝
Notez que 𝑦𝑗𝑗𝑘 = 𝑦𝑗𝑙𝑖 pour tout (l, i) ∈ 𝑃𝑗𝑘 , puisque ces UE utilisent le même pilote. On
‖∅𝑗𝑘 ‖² = 𝜏𝑝.
44
Chapitre III : Simulations et résultats
𝑝 𝑗
Le signal reçu 𝑦𝑗𝑗𝑘 dans (3.5) est une statistique suffisante pour l’estimation de ℎ𝑗𝑘 , car il
n'y a pas de perte d'informations utiles par rapport à l’utilisation de signal reçu à l’origine 𝑌𝑗𝑝 .
𝑗
La raison est que le composant désirée ℎ𝑗𝑘 ∅𝑇𝑗𝑘 en 𝑌𝑗𝑝 peut être ramené de 𝑦𝑗𝑗𝑘
𝑝
en
𝑝
multipliant par ∅𝑇𝑗𝑘 et les termes interférents sont zéro. De même, 𝑦𝑗𝑙𝑖 est une statistique
𝑗
suffisante pour estimer ℎ𝑙𝑖 .
Les canaux corrélés sont des canaux dépendant qui ont la même direction vers les
antennes, c'est-à-dire le coefficient de corrélation égal à 1. Dans l’absence des obstacles on a
un trajet direct (LoS).
Figure 3.2 : Propagation LoS entre un utilisateur à antenne unique et une Bs.
45
Chapitre III : Simulations et résultats
Le cercle des obstacles qui autour l’émetteur est un diffuseur locale, où plusieurs signaux
ont la même direction vers le récepteur, ce phénomène du a la collision de signal émis avec
les obstacles qui entoure l’UE, donc dans ce cas, on a un canal corrélé, ou l’angle 𝜎𝜑 (ASD)
est la déviation standard angulaire minimal et maximal. L’angle d’émission nominal 𝜑 c’est
la moitie entre les deux extrémités, elle est bornée entre +𝜎𝜑 −𝜎𝜑
46
Chapitre III : Simulations et résultats
Figure 3.4 : Propagation NLoS entre un utilisateur a antenne unique et une Bs.
𝑗
L'estimation MMSE du canal ℎ𝑙𝑖 est donnée par :
𝑗 𝑗 𝑗
ℎ̂𝑙𝑖 = √𝑝𝑙𝑖𝑅𝑙𝑖 𝜓𝑙𝑖 𝑦𝑙𝑖𝑝 (3.6)
Avec :
−1
𝑗 𝑗 2
𝜓𝑙𝑖 = ( ∑ 𝑝𝑙′ 𝑖′ 𝜏𝑝 𝑅𝑙′𝑖′ + 𝜎𝑈𝐿 𝐼𝑀𝑗 ) (3.7)
(𝑙′ ,𝑖 ′ )∈𝑝 𝑙𝑖
𝑗 𝑗 𝑗
L'erreur d'estimation ̃ℎ𝑙𝑖 = ℎ𝑙𝑖 − ℎ̂𝑙𝑖 a une matrice de corrélation donnée par
𝑗 𝑗 𝑗
𝐶𝑙𝑖 = 𝐸 {ℎ̃𝑙𝑖 (ℎ̃𝑙𝑖 )𝐻 }
47
Chapitre III : Simulations et résultats
𝑗 𝑗 𝑗 𝑗 𝑗
𝐶𝑙𝑖 = 𝑅𝑙𝑖 − 𝑝𝑙𝑖 𝜏𝑝 𝑅𝑙𝑖 𝜓𝑙𝑖 𝑅𝑙𝑖 (3.9)
Cette équation fournit le mécanisme pour calculer l'estimation MMSE du canal de tout
UE du réseau vers la BS j. la qualité d'estimation est représentée par le MSE, qui
𝑗 𝑗 2 𝑗
est 𝐸 {‖ℎ𝑙𝑖 − ℎ̂𝑙𝑖 ‖ } = 𝑡𝑟(𝐶𝑙𝑖 )pour l'estimateur MMSE. Une bonne qualité d'estimation est
représentée par un MSE petit. Rappelons que l'estimateur MMSE minimise le MSE, qui est
définie par :
𝑗 𝑗 𝑗 𝑗 𝑗 𝐻 𝑗
𝐸{‖ℎ𝑙𝑖 − ℎ̂𝑙𝑖 ‖²} = 𝐸{‖ℎ̃𝑙𝑖 ‖²} = 𝐸 {𝑡𝑟 (ℎ̃𝑙𝑖 (ℎ̃𝑙𝑖 ) )} = 𝑡𝑟(𝐶𝑙𝑖 ) (3,10)
C’est une métrique appropriée, car elle mesure l'erreur d'estimation relative par antenne.
Il s'agit d'une valeur comprise entre 0 (estimation parfaite) et 1 (atteinte en utilisant la valeur
𝑗
moyenne de la variable, E {ℎ𝑙𝑖 }, comme estimation).
Soit R :
𝑅=𝑈ʌ𝑈 𝐻 (3.12)
48
Chapitre III : Simulations et résultats
𝑝𝜏𝑝 𝜆2𝑚 2
𝜎𝑈𝐿 𝜆𝑚 𝜆𝑚
𝜆𝑚 − 2 = 2 = (3.14)
𝑝𝜏𝑝 𝜆𝑚 + 𝜎𝑈𝐿 𝑝𝜏𝑝 𝜆𝑚 + 𝜎𝑈𝐿 𝑆𝑁𝑅 𝑝 𝜆𝑚 + 1
𝛽
Les valeurs propres de C dans (3.14) représentent la variance de l'erreur d'estimation dans
chaque direction propre.
On remarque a partir de l’équation (3.14) qu’une direction propre de R avec une valeur
grande 𝜆𝑚 a une variance d’erreur normalisée plus petite qu’une direction propre qui a une
valeur propre plus petite.
𝜆𝑚
𝜆
𝑆𝑁𝑅 𝑝 𝑚 +1 1
𝐵
= 𝜆𝑚
(3.16)
𝜆𝑚 𝑆𝑁𝑅 𝑝 +1
𝛽
L'intuition est que les directions propres sont estimées indépendamment et les directions
propres fortes sont plus faciles à estimer car le SNR est plus élevé.
Dans cette section, on calcul l'estimation du canal NMSE entre une station de base BSj et
un terminal UEk, qui dépend de la puissance du signal sur bruit SNR.
49
Chapitre III : Simulations et résultats
Figure 3.5 : NMSE dans l'estimation MMSE d'un canal spatialement corrélé.
La figure 3.5 représente la variation NMSE en fonction du SNR effectif doté par les
antennes SISO, MIMO et MIMO massif avec distribution angulaire gaussienne. Les résultats
sont moyennés sur différents angles nominaux uniformément répartis entre 0◦ et 360◦ et
l’angle de déviation 𝜎𝑑 = 10°.
Cette figure montre que le NMSE diminue de façon monotone avec le SNR, comme
prévu à partir de (3.14). Une NMSE d'environ 10-2 est obtenu à un SNR de 20 dB, ce qui
signifie que la variance de l'erreur d'estimation n'est que de 1% de la variance d'origine du
canal. Il est à noter que ce SNR effectif peut être obtenu en ayant un SNR nominal de 10 dB
avec τp = 10, donc ce n'est pas particulièrement élevé.
Nous allons étudier dans cette simulation plus en détail L'impact de la corrélation spatiale
des canaux, où le NMSE est représentée en fonction de l'ASD 𝜎𝜑 dans le modèle de diffusion
local. Le SNR effectif est de 10 dB avec M =100.
50
Chapitre III : Simulations et résultats
La figure 3.6 montre que l'erreur est plus petit lorsque l'ASD est petit (c.-à-d corrélation
spatiale). Cela s'explique par le fait que la plupart des variances des canaux résident dans
quelques valeurs propres lorsque 𝜎𝜑 est petite. Comme il a été conclu à partir de (3.16), il est
plus facile d'estimer des valeurs propres fortes que les plus faibles.
51
Chapitre III : Simulations et résultats
La figure 3.7 montre le coefficient de corrélation Moyen de liaison entre les estimations
de canal défini par :
𝑗 𝑗𝐻
𝐸 {(ℎ̂𝑙𝑖 ) ℎ̂𝑗𝑘 } 𝑗 𝑗 𝑗
𝑡𝑟(𝑅𝑙𝑖 𝑅𝑗𝑘 𝜓𝑙𝑖 )
= (3.17)
2
𝑗 𝑗 2 𝑗 𝑗 𝑗 𝑗 𝑗 𝑗
√𝐸 {‖ℎ̂𝑗𝑘 ‖ } 𝐸 {‖ℎ̂𝑙𝑖 ‖ } √𝑡𝑟 (𝑅𝑗𝑘 𝑅𝑗𝑘 𝜓𝑙𝑖 ) 𝑡𝑟(𝑅𝑙𝑖 𝑅𝑙𝑖 𝜓𝑙𝑖 )
(𝑙, 𝑖) ∈ 𝑃𝑗𝑘
(𝑙, 𝑖) ∉ 𝑃𝑗𝑘
Lorsque le SNR effectif de l'UE désiré est de 10 dB et que le signal interférant est 10 dB
plus faible, les deux matrices de corrélation sont générées en utilisant le modèle de diffusion
locale avec distribution angulaire gaussienne ASD𝜎𝜑 = 10◦, mais en utilisant des angles
nominaux différents. L'angle du signal interférent varie entre -180◦ et 180◦ tandis que la
direction du signal désiré est fixé à 60◦.
La première observation de la figure 3.7 est que les angles UE jouent un rôle clé lorsque
la BS est équipée de plusieurs antennes. Si les UEs ont le même angle, le coefficient de
corrélation est de un, ce qui signifie que les estimations sont identiques. Si les angles des UE
sont bien séparés, le coefficient de corrélation est plutôt proche de zéro. Cela indique que non
52
Chapitre III : Simulations et résultats
seulement les gains moyens de canal détermine l'impact de la contamination pilote mais aussi
la structure propre des matrices de corrélation spatiale. Ceci est différent dans le cas de SISO
où le coefficient de corrélation est égal à un, quels que soient les angles d’interférences. Donc
la corrélation spatiale des canaux peut atténuer l'impact de contamination pilote.
La figure 3.8 montre le NMSE de l'estimation du canal avec M = 100 antennes et dans
un canal à diffusion local avec ASD 𝜎𝜑 = 10◦.
53
Chapitre III : Simulations et résultats
indépendants de l'angle de séparation. Par conséquent, la corrélation spatial des canaux est
utile dans la pratique pour améliorer la qualité d'estimation sous contamination pilote.
3.7 Conclusion
Dans ce chapitre on a vu les résultats de simulation pour la problématique posée dans ce
mémoire qui est l'estimation de canal MIMO massif par la méthode NMSE dans les liaisons
montantes. On a présenté l’influence de différents paramètres sur l'estimation NMSE, d’après
nos études et nos simulations effectuées nous avons conclure : que l’augmentation de nombre
des antennes dans la BS avec l'augmentation de SNR, a un impact sur le NMSE, et dans le cas
de la contamination de pilote la séparation des angles d’utilisateurs améliore l’estimation
NMSE, par contre le SNR a un impact négligeable par rapport aux angles d’utilisateurs.
54
CONCLUSION
GENERALE
Conclusion générale
Dans le premier chapitre, nous avons mené une étude sur le développement de la
cinquième génération (5G) des réseaux cellulaires qui différent aux générations précédentes,
elle ne représente pas une évolution des réseaux précédents mais elle correspond à une
nouvelle fondation technologique développée pour but de soutenir les demandes croissantes
des clients, en commençant par une explication sur le réseau cellulaire passant par l'objectif et
les caractéristiques de la 5G. La flexibilité de 5G NR offre trop d'opportunités de recherche
ouvertes par rapport aux générations précédentes de communications cellulaires.
Dans un deuxième temps, un accent particulier sur les systèmes MIMO massifs de la 5G
on été présentés, passer à travers les caractéristiques et les défis de MIMO massifs .La
comparaison entre le MIMO et le MIMO massif a montré qu'il ya une efficacité spectrale 10
fois supérieure a celle des systèmes MIMO utilisés dans la 4G. Le MIMO massif combine
plusieurs antennes à la fois afin de renforcer le signal et réduire les interférences, notant la
complexité de calcul, la réalisation d’algorithmes de traitement distribué, le problème
d'interférence inter et intracellulaire et la contamination des pilotes.
56
Références
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