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SBITTI ZAKARIAE

MAINTENANCE DES INSTALLATIONS


HYDRAULIQUES

Rédigé le : 24/06/2006

1
SBITTI ZAKARIAE

30 ans

Marié

ETUDE ET FORMATION :

Formation scolaire:

-BAC fabrication mécanique Diplôme obtenu le 01/07/1995

-DUT Génie mécanique et productique


Diplôme obtenu le 01/07/1998

-Expériences professionnelles :

-Technicien de maintenance mécanique à STMicroelectronics


Du 01/09/1998 au 01/01/2000

-Superviseur de maintenance à STMicroelectronics


Du 01/01/2000 au 19/07/2004

-Superviseur de maintenance à l’aciérie de la SONASID


Du 02/08/2004 au 01/01/2006

-Coordinateur d’aciérie à la SONASID


Du 01/01/2006 à aujourd’hui

2
REMERCIEMENT

Ce travail n’aurait pas vu le jour sans l’immense soutien que nous

apporté les formateurs du cabinet DELTA CONSULTE qui ont veillé a

bon déroulement de nos séances de formation. Ainsi je tiens à leu

témoigner ma reconnaissance et mes remerciements sans oublier

autant la direction de la SONASID qui ne ménage aucun effort pou

progresser son personnel faisant preuve d’ambition et d’un grand

professionnalisme.

3
SOMMAIRE
1-GENERALITES
1-1 Introduction

1-2 Présentation de la SONASID

1-3 Historique SONASID

1-4 Présentation de l’aciérie

1-5 Présentation du service MAINTENANCE

2-PRESENTATION DU MEMOIRE
2-1 But du mémoire

2-2 Présentation du sujet

3-MAINTENANCE DES INSTALLATIONS


HYDRAULIQUES
1 Définition et principes de l’hydraulique
2 Définition d’une centrale hydraulique
2-1-Avantages

2-2-Inconvénients

3 Différents organes d’une centrale hydrauli


1 RESERVOIR

2 FILTRES

4
3 POMPES HYDROLIQUES
3-1- Fonction
3-2- Classifications

3-3- Principales caractéristiques

3-4- Généralités

3-5 Principe de fonctionnement

3-6- Différents types de pompes


1- POMPE A ENGRENAGE

2- POMPE À VIS

3- POMPE À PISTON

4-DISTRIBUTEUR
4-1- Fonction globale
4-2- Fonction d’usage
4-3- Types de distributeurs
4-4- Description des organes principaux

5-APPAREILS DE REGLAGE DE PRESSION ET DE DEBIT

5-1- Limiteur de pression


5-1-a Fonction
5-1-b Type d’appareils Utilisés

5-2-Limiteur de débit

5-2-a Fonction
5-2-b- Type d’appareils Utilisés

5
6-LES ACCUMULATEURS

6-1- Fonction principale


6-2- Gaz utilisé
6-3- Différents types d’accumulateur hydropneumatique

7-VERIN HYDRAULIQUE
7-1- Rôle
7-2- Les différentes technologies

4- MISE EN ROUTE ET ENTRETIEN


4-1 Première mise en route
4-2- Mise en route suite à un dépannage d’appareil
8-3 Entretien du fluide hydraulique
4-4- Entretien et vérification sur des appareils –sécurité-
4-5- Indication générale pour la manipulation des appareils

5- PANNES ET SOLUTIONS
5-1-Pannes de fonctionnement

5-2-Principe de recherche
5-3-Hypothèses de pannes

6
1-1 INTRODUCTION

Le choix du thème de la maintenance des installations hydraulique

pour moi une expérience qui m’a permis d’acquérir de nouvelles

connaissances dans ce domaine, surtout que le rôle de ces systèm

les industries lourdes est l’un des plus cruciaux.

Dès lors, l’élaboration de ce mémoire sous forme de module de fo

basic sur les installations hydrauliques vise principalement à en fa

support utile et accessible pour un débutant en maintenance hydr

7
1-1 Présentation de la SONASID

Sonasid a vu le jour en 1974 pour devenir le fleuron de l’industrie sidérurgique


marocaine. Créée par l’Etat Marocain, il s'agissait de lancer le premier maillon
d’une industrie qui puisse répondre au besoin national en rond à béton et en fil
machine, destinés principalement aux secteurs de l’Habitat, du Bâtiment et des
Travaux Publics
La SONASID (Société national de sidérurgie)
Société anonyme au capital de 390 000 000 Dhs, SONASID fut créée par l’Etat
Marocain en 1974 pour répondre aux besoins domestiques en acier.
La production a démarré en mars 1984 avec le laminoir de Nador, situé à 18 km
au sud de la ville. Sa capacité de production s’élève à 600 000 t par an de ronds
à béton et fil machine. En 1996, SONASID introduit 35% de son capital en
bourse et en 1997, l’Etat cède 62% du capital à un consortium d’investisseurs
institutionnels pilotés par la SNI.
Pour faire face aux nouvelles contraintes du marché et aux impératifs de compétitivité,
Sonasid a lancé en juillet 2002, une nouvelle unité de production à Jorf Lasfar, région
propice au développement industriel. Le nouveau laminoir enregistre une production
annuelle environnant les 300 000 t par an.
Néanmoins, en 2003, avec le démantèlement des tarifs douaniers, les accords
quadripartites et l’avènement d’un nouvel acteur sur le marché national, la
concurrence s’intensifie. Ainsi, Sonasid s’est lancé dans un ambitieux projet de
création d’une aciérie électrique à Jorf Lasfar, qui a démarré en Août 2005 et qui
permettra de produire entre 625 000 et 1 000 000 de tonnes d’acier par an. Un
projet qui répond parfaitement à la problématique posée par la pression
concurrentielle.

8
1-2 Historique SONASID
2005 : Mise en service de l’aciérie électrique de Jorf Lasfar.

2004 : Certification NM (Normes Marocaines) du rond à béton de Jorf Lasfar.

2003 : Certification ISO 9001 version 2000.


Lancement de la TPM à Nador et à Jorf Lasfar.
Signature des principaux marchés relatifs à l’aciérie électrique.

2002 : Démarrage du nouveau laminoir de Jorf Lasfar.


Lancement du projet d’aciérie électrique à Jorf Lasfar.

2001 : Certification ISO 9002 du site de Nador.


Certification NM des produits FeE400 non soudable et FeE500 soudable.

2000 : Lancement des travaux de réalisation du laminoir de Jorf Lasfar.

1998 : Acquisition de Longométal Industries.

1997 : Cession par l’Etat de 62% du Capital de Sonasid à un consortium


d’investisseurs Institutionnels pilotés par la SNI.

1996 : Introduction de 35% du capital en bourse et démarrage de Longométal


Industries à Casablanca.

1991 : Libéralisation des importations.

1984 : Démarrage de la production du laminoir de Nador.

1974 : Création de Sonasid par l’Etat

9
1-3 Présentation de l’ACIÉRIE

L’aciérie électrique s’inscrit ainsi dans une démarche de réduction des coûts et
des prix de revient pour améliorer la compétitivité de l’entreprise; ce qui
permettra par ailleurs de réduire le risque marché des billettes. Ce projet, unique
au Maroc, consiste en l’intégration en amont de l’activité de laminage par une
aciérie électrique assurant la production de billettes à partir de ferrailles et de
substituts.
L’aciérie électrique est située sur le site de Jorf Lasfar.
PROCESS
L’aciérie est équipée :
 d’un four de fusion électrique à arc d’une capacité de 120t.
 d’un convoyeur CONSTEEL® pour le chargement continu avec
préchauffage de la ferraille.
 d’un four poche pour l’affinage de l’acier d’une capacité de 120t.
 d’une coulée continue de rayon 9 m à 5 lignes.

Les équipements de fusion, d’affinage et de la coulée continue sont fournis par


DANIELI (Italie).
Le convoyeur CONSTEEL® est fourni par TECHINT (Italie).

INVESTISSEMENT : 1,35 Milliard de DH.

EFFECTIF PREVU: 165 personnes.

CAPACITE DE PRODUCTION : 625 000 t/ an et pourra atteindre à l’avenir


800 000 t/an.

FERRAILLES : 700 000 tonnes / an dont plus de 80% seront importés.


La ferraille importée transitera par le port de Jorf Lasfar et sera acheminée par
route ou par rails jusqu’au site situé à 5km du port.

10
ENERGIE ELECTRIQUE : 300 Gwh par an

PROCESS ACIERIE

11
1-4 Présentation du service MAINTENANCE

Le service maintenance de l’aciérie le SONASID jorf lasfar est constitué d’un


responsable maintenance usine Mr AHMED FAIH et d’un responsable
maintenance électrique, un responsable maintenance mécanique ,et un
responsable maintenance automatisme.
Ces responsables ont une formation d’ingénieur qui a définie leur poste suivant
leur spécialité.
Pour le pilotage des équipes en 4 X 8 il y a quatre superviseurs de maintenance
un dans chaque équipe de formation DUT, BTS ou équivalent. Et chaque
superviseur a un second pour l’aider à accomplir ces taches ou le remplacer en
cas d’absence.
La politique maintenance suivie à l’aciérie est plus une maintenance curative
que préventive avec beaucoup de modifications et d’améliorations et ceci pour
adapter les équipements au besoin de production.

12
2-PRESENTATION DU MEMOIRE

2-1 But du mémoire

Dans ce mémoire j’ai essayé d’apporter le maximum de connaissances et


des explications de base pour comprendre le fonctionnement de l’ensemble
et des différents organes à transmission hydraulique,car on ne peut
détecter une panne ou un début de dégradation qu’elle soit énergétique
ou matérielles que lorsque l’ on dispose des connaissances de base suffisantes
permettant de comprendre le fonctionnement des différents organes qui
constituent une installation hydraulique .

2-2 Présentation du sujet

Le sujet donne une explication sur le fonctionnement des principaux

types de matériel hydraulique installé à l’aciérie de jorf lasfar

13
3-MAINTENANCE DES INSTALLATIONS
HYDRAULIQUES

1- Définition et principes de l’hydraulique


Hydraulique : Science et technique qui traitent des lois régissant le mouvement
des liquides ainsi que les résistances qui s’opposent à ce mouvement.
Hydrostatique Science et technique consacrée à l’étude des conditions
d’équilibre des liquides et des répartitions des pressions qu’elles transmettent.
Les liquides destinés aux Circuits hydrauliques de transmission d’énergie sont
appelés fluides “hydrauliques”, ils Sont composés à partir de produits pétroliers
ou de mélanges aqueux ou organiques.

Ces fluides comportent:

- des huiles minérales avec additifs


- des fluides difficilement inflammables, émulsions aqueuses ou produits de
synthèse.

Les premiers appareils et machines dites hydrauliques (1850) utilisaient


l’eau sous pression comme fluide mais: à l’heure actuelle, lorsqu’on parle de
systèmes hydrauliques ou de transmissions hydrauliques industrielles c’est un
fluide hydraulique que l’on utilise comme fluide de transmission. Si on emploie
plus simplement le terme “hydraulique” c’est par simplification de langage.
Ces termes s’appliquent à l’ensemble des techniques dans lesquelles on se sert
d’un fluide Incompressible sous pression pour transmettre et multiplier une force
motrice. On utilise principalement l’énergie potentielle du fluide liquide refoulé
sous pression.
On désigne ce principe par le terme hydrostatique dont le théorème fut énoncé
par Pascal en

14
1650.
C’est au début de notre siècle (1910) que furent réalisées les premières pompes
rotatives à fluide hydraulique dont le principe est encore utilisé de nos jours.
Depuis ce Fluide hydraulique est devenu l’élément graissant des mécanismes.
En 1920 apparurent les premières machines-outils à commandes hydrauliques.
Depuis 1950 ces techniques ont connu un succès et un développement
considérable dans tous les domaines. Pour expliquer cet essor il faut prendre en
considération les avantages de l’énergie hydraulique sur les autres formes
d’énergie existantes: électrique, mécanique en particulier.
Parmi ces avantages citons:

- La manoeuvre avec souplesse et précision de grosses servitudes (engins de


travaux publics, presses à forger, à emboutir par ex.) par transmission de
grandes forces et de puissances considérables â l’aide d’appareils hydrauliques
d’encombrements assez réduits et d’un maniement simple.

- L’utilisation de pressions réglables permettant de doser les efforts.

- La facilité de réglage de la vitesse, sur les appareils fournissant l’effort, suivant


des mouvements
linéaires ou rotatifs. -

- La diversité des commandes permettant d’obtenir à volonté la marche, l’arrêt,


l’inversion des mouvements et des changements de vitesse.

- La possibilité d’obtenir des déplacements doux, précis, exempts de vibrations


réalisant sur machines-outils des précisions d’usinage et des qualités de travail
exceptionnelles.

15
- Le faible poids des équipements hydrauliques par rapport aux équipements
électriques et mécaniques de même puissance.

- L’association des transmissions hydrauliques à l’électricité classique ou à


l’électronique, parfois à la commande pneumatique, permet l’obtention de
cycles opératoires automatiques très variés. La machine devient “robot”.

2- Définition d’une centrale hydraulique

Une centrale hydraulique est constitué de plusieurs organes qui permettent de

transformer l’énergie électrique en une énergie mécanique transmise à travers


des

tuyauteries et des appareils de conditionnement de cette énergie au réceptrice

au moyen d’un liquide incompressible tout en assurant la sécurité et la fiabilité

de l’installation, et comme toute source d’énergie elle a des inconvénients et des

avantages et le choix d’utilisation dépend du besoin.

2-1-Avantages
Transmission de puissances élevées à l'aide de composants peu encombrants et
nécessitant un entretien limité : grande puissance massique.

Energie véhiculée dans des tuyauteries rigides ou flexibles, ce qui permet


d'éliminer des transmission mécaniques encombrantes et complexes.

Transformation aisée d'un mouvement de rotation en mouvement de translation.

Vitesse de commutation élevée due à la faible inertie des moteurs et des pompes.

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Incompressibilité de l'huile qui rend la transmission de l'énergie immédiate de la
pompe vers les actionneurs.

Surveillance facile du fonctionnement à l'aide des appareils de contrôle :


manomètre, débitmètre, indicateur de niveau, indicateur de température,
indicateur de colmatage des filtres…

Sécurité assurée de manière simple et efficace par les soupapes de charge


(limitateur de pression ou clapet de surpression).

2-2-Inconvenients

Pertes de charges dans les tuyauteries et fuites internes des composants (moteur,
pompe, distributeurs...) diminuant le rendement et créant des échauffements.

Influence de la variation de la viscosité de l'huile en fonction de la température


et de la pression du fluide qui modifie les performances du procédé de
fabrication.

Maintien difficile des vitesses constantes lors de la variation de la charge ou de


la viscosité qui influencent le réglage des appareils de limitation de débit.

Sensibilité de l'huile aux polluants solide (joint, limaille, papier, chiffons…),


liquide (eau, produit chimiques…) et gazeux (air) qui détériorent les conditions
de fonctionnement de l'installation, diminue son temps de vie et qui obligent à
une maintenance plus approfondie.

3- Différents organes d’une centrale hydraulique

1 Réservoir
Le réservoir est conçu pour contenir la quantité d’huile nécessaire à
l’alimentation du circuit. Le volume d’huile emmagasiné doit être supérieur au
volume maximum nécessité par le circuit. Capacité = 3 fois le débit de la pompe
en l/mn
b)- Permettre aux impuretés de se déposer au fond
C)- filtrer avant le départ vers la pompe

17
d)- faciliter la dissipation de chaleur
e)-assurer la séparation de l’air emprisonné dans le fluide avant que celui-ci
n’arrive à l’entrée de la pompe (dégazage).

- Composante intégrer au réservoir et leur fonction

1-
Réservoir
:

Bac en tôle d’acier. Contient l’huile et supporte différents appareils. De


préférence sur pieds avec crochets de manutention.

2-Couvercle amovible avec joint d’étanchéité


:

Protection du fluide contre poussières, chute de matériel.. En tôle d’acier épaisse


pour recevoir les fixations d’appareils (moteur électrique, pompe, etc...)
Permet l’accès complet à l’intérieur pour le nettoyage et le contrôle de l’aspect
de l’huile.
3- Chicane ou déflecteur :

18
Ralentit le mouvement du fluide et sépare le côté aspiration du côté retour, Sa
hauteur est la 2/3 de h, niveau maxi du fluide. Permet aux fonctions
(b) , (d) et (e) de s’effectue
L’ouverture dans la chicane est positionnée à distance du retour.
h’: espace libre au moine 10 % du volume total du liquide contenu dans le
réservoir
5-Robinet de vidange :
Nécessaire pour vidanger l’huile
5-Plaque de visite :
Nettoyage de l’intérieur
Nettoyage ou changement du filtre
Dimensions mini: large pour passage du bras
6-Niveau maxi :
Contrôle permanent de la hauteur du fluide pour utilisation d’un circuit complet.
7-Niveau mini :
Pour éviter l’entrée d’air dans la pompe, causée par les tourbillons d’aspiration,
la hauteur mini de ce niveau au-dessus de la crépine (8) sera de 15 cm.
8-Crépine :
Filtre à l’aspiration Permet la fonction (c)
Démontable , à 4cm du fond pour éviter l’aspiration de dépôts.
9-Tuyauterie d’aspiration :
.Longueur aussi réduite que possible pas plus de deux coudes. Le diamètre
intérieur sera calculé afin que la vitesse du fluide à l’aspiration soit comprise
entre 0,6 m/s et 1,5 m/s.
La mauvaise aspiration provoquera des bruits de pompe.
Le diamètre de la tuyauterie sera au moins égal à celui de l’orifice de la pompe.
10-Tuyauterie de retour :
Extrémité coupée en biseau pour augmenter la section et nettement plongée
dans l’huile au-dessous du niveau bas Si le tube se trouve au-dessus du niveau,

19
l’huile en s’échappant émulsionnera la surface libre entraînants des bulles d’air
vers l’aspiration de la pompe.
Permet, avec la chicane (3) aux fonctions (b) , (d) et (e) de s’effectue
11-Tuyauterie de retour des fuites :
Canalise les fuites internes existant sur les appareils. Conduite spéciale allant
jusqu’au réservoir. Son diamètre est inférieur
à celui de la tuyauterie de retour principal
12-Reniflard :
Met le réservoir en communication avec la pression atmosphérique. Comporte
un filtre à air amovible.
13-Orifice de remplissage d’huile
Remplissage complet ou correction du niveau. Comporte un tamis filtre
12 et 13 peuvent être séparés ou réunis en un même orifice dans lequel on
retrouve un tamis de remplissage et un filtre à air.
14-Plots magnétiques
Retiennent les particules métalliques .A placer dans les courants de circulation.
L’intérieur des réservoirs doit être protégé par une peinture spéciale, neutre au
contact des fluides hydrauliques froids ou chauds.

2 Filtres
Les particules et impuretés accidentellement introduites dans un circuit seront
véhiculées dans ce lui-ci à travers les appareils.
Les impuretés proviennent principalement :
- de la calamine des tuyauteries et des soudures.
- de filasse et de bouts de chiffon (nettoyage)
- de poussières en suspension dans l’air
- de particules métalliques telles que limailles d’usure, bavures, ressort
sectionné.
- de débris de joints, d’écailles de peinture
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-de boues et gommes provoquées par le phénomène de vieillissement de l’huile.
Ces impuretés provoquent une détérioration des appareils par:
- usure de pièces mécaniques en mouvement (impuretés abrasives) Ou grippage.
- Coincement et blocage des clapets. Obstruction des étranglements.
Les organes internes des appareils sont usinés avec des jeux fonctionnels très
réduits souvent inférieurs au 0,01 mm, les plus précis au 0.001 de mm ou
micron.
Exemple de dimension d’impuretés :
Poussière grossière 0,010mm à 0,050 mm
Poussière moyenne: 0.0015mm à 0,010mm
Grain de sable 0,100mm
Cheveux 0,070mm
Poudre de talc 0,010mm
Filasse 0,1mm
Grain de sel de table 0,1mm limite de visibilité à l’oeil nu: 0,040mm
Pour les précisions fonctionnelles des appareils, on voit qu’un fonctionnement
parfait d’un ensemble hydraulique nécessite une élimination immédiate de
toutes les impuretés.

2 - FONCTION DES FILTRES


Protection totale de tous les appareils d’un circuit en retenant les impuretés
solides dont Les dimensions sont supérieures à celles des jeux les plus faibles.
Suivant les destinations et applications industrielles (Mines: poussières de
charbon - travaux publics : terre, sable, etc.- Machines outils: copeaux abrasifs
- Aviation : sécurité, etc.).
Il est nécessaire, pour obtenir une protection totale, d’utiliser plusieurs filtres
convenablement placés.

On trouve donc sur toutes les installations:


a) un filtre à air ou reniflard
21
b) un tamis filtre pour le remplissage du réservoir.
Puis suivant le type de pompe, les destinations, et applications industrielles
C) une crépine ou filtre d’aspiration immergé ou extérieur au réservoir, Se situe
avant la pompe sur conduite d’aspiration.
d) un filtre haute pression
e) un filtre basse pression

Un filtre se compose d’un corps ou boîtier soutenant et renfermant l’élément


filtrant. Son efficacité est surtout fonction de l’élément filtrant.

-DIFFERENTS TYPES D’ELEMENTS FILTRANTS


a) Filtre à tamis:
Toile fine métallique, inoxydable, de forme cylindrique ou de forme coupelle
Le tissage forme des mailles ou trous carrés de 0,1 à 0,2 mm de côté.
Faible efficacité mais si plusieurs toiles sont superposées, la filtration peut
atteindre 50 microns. Existent en fil nylon monté sur armature injectée.
b) Cartouche en papier:
Papier imprégné d’une matière résineuse (résine synthétique polymérisée) de
forme ondulée pour augmenter la surface de filtrage. Finesse de filtration : 25 à
5 microns.
N.B : La cartouche se change. Elle ne se nettoie pas.
C) Métaux frittés:
Agglomérés de sphères métalliques minuscules donnant un passage libre étroit
et tortueux.
Nettoyage difficile.
Finesse de filtration 10 à 1 micron.
d) A spires Jointives : fil en alliage inoxydable enroulé sur un support.
L’écartement entre les
spires détermine l’efficacité du filtrage. Filtration de 150 à 25 microns.
e) A porosité calibrée: des disques ou rondelle de matière synthétique
présentent sur chaque face des sillons triangulaires de dimensions croissantes de
l’extérieur vers l’intérieur.
22
Les disques sont empilés sur un tube guide alvéolé pour former une colonne
poreuse.
Nettoyage facile par démontage des disques.
La filtration se fait en fonction de la surface d’entrée de chaque sillon. Filtration
: 40. 30, 10, 5 microns.
f) Tissus métalliques : fils en acier inoxydable entrelacés comme un tissus (fils
de chaîne, fils de trame). La porosité du tissage permet d’obtenir des finesses de
filtration de 150 à 5 microns
Des aimants placés dans l’axe du filtre retiendront les particules magnétiques
plus petites que les passages de l’élément filtrant. Ces capteurs magnétiques se
trouveront dans la crépine ou dans le filtre monté sur la tuyauterie de retour

3- POMPES HYDROLIQUE
3-1 FONCTION

Appareils conçus pour transformer une énergie mécanique en énergie


hydraulique.

3-2 CLASSIFICA1ION

- Mécanisme rotatif

a) Pompes à engrenages
b) Pompes à vis
C) Pompes à palettes
- POMPES VOLUMETRIQUES

- Mécanisme alternatif :

a) Pompes à pistons en ligne


b) Pompes à pistons axiaux
c) Pompes à pistons radiaux

23
3-3 PRINCIPALES CARACTERISTIQUES

a) type (dépend du besoin)


b) pression maximale
c) débit volumique
d) puissance
e) nombre de tours ou gamme de vitesses: limites maxi et mini qui assurent des
conditions normales d’aspiration.
f) condition d’aspiration
g) rendement global (η g)
h) fluide employé (viscosité)

3-4 GENERALITES

a) Une pompe produit le débit nécessaire pour lerétablissement de la pression


mais ne peut d’elle même produire une pression ne pouvant créer de résistance à
son propre écoulement. Cette résistance est causée par les appareils du circuit:
appareils traversés, étranglements, tuyauteries, coudes et surtout par l’effort de
travail.
Elle doit supporter les pressions nécessaires à l’installation pour laquelle elle est
prévue.

b) A vitesse constante:
Une pompe qui fournit un débit fixe est appelée pompe à cylindrée fixe. Ce type
est le plus utilisé dans les circuits hydrauliques industriels. (Schémas à circuit
ouvert par ex.).
Une pompe qui fournit un débit variable est appelée pompe à cylindrée variable.
Le principe de base est le même que le type à débit fixe mais le mécanisme
interne de ces pompes peut faire varier la quantité de fluide débitée pour
maintenir, généralement une pression constante dans le circuit. Les pompes à
débit variable et à deux sens de circulation du fluide sont surtout utilisées dans

24
les systèmes à circuit fermé.

c) Certaines pompes peuvent être utilisées, généralement après quelques


modifications, en moteurs hydrauliques.Il faut aussi que l’arbre soit susceptible
de supporter des efforts radiaux.

3-5 PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

Pour circuit ouvert: Une première action mécanique (augmentation de volume)


crée un vide partiel à l’aspiration. Le fluide parvient à l’orifice d’alimentation de
la pompe sous l’action de la pression atmosphérique pour les pompes à
mécanisme rotatif, et sous réaction de la pression atmosphérique et du fluide en
charge pour les pompes à mécanisme alternatif.
Une deuxième action mécanique (diminution de volume) oblige le fluide â
pénétrer dans le circuit. C’est la phase refoulement.

3-6 Défirent type de pompes


1 POMPES A ENGRENAGE
On distingue:
1- Les pompes à denture extérieure droite (les plus utilisées)
2-Les pompes à denture intérieure
3- Les pompes à profils conjugués

1-1- Les pompes à denture extérieure


Description, principe de fonctionnement :
Robustes, principe simple. Peu de pièces en mouvement. Aptitude à tourner très
vite.

25
1 - pignon menant relié au moteur
d’entartrement
2 - pignon mené libre - arbre libre 7
3 - Carter avec orifice d’aspiration 4 et
orifice de
refoulement 5.
1 et 2 sont en acier nickel-chrome rectifié
et tournent avec le minimum de jeu dans
le carter 3 en fonte.
En considérant le sens de rotation de la
fig , d’un côté les dents se séparent et le
vide qui se crée par le désengrènement provoque l’aspiration (côté 4).
Le fluide est transporté entre les dents et le carter puis l’engrènement précis des
dents expulse l’huile. C’est le côté refoulement (côté 5).
Pour éviter des surpressions locales élevées dans la zone d’engrènement (zone
de pression), engendrées par le faible volume d’huile emprisonné entre les
dentures des pignons en fin de refoulement, des rainures de décompression 6
sont. usinées sur les fonds latéraux.
I

1-2- Les pompes à denture intérieure


Le pignon menant s’engrène à l’intérieur du pignon mené à denture intérieure.
Les deux pignons
tournent dans le même sens .Le désengrènement crée la dépression favorable à
l’aspiration. Le fluide est ensuite véhiculé de part et d’autre du croissant
séparateur fixe, ce qui permet d’accroître le débit de sortie.
il existe des modèles comportant des dispositifs de compensation oléostatique
axiale et radiale.
Flasques axiaux (un de chaque côté) et corps de pompe non représentés.

26
1-3- Les pompes à profils conjugués

Le mécanisme est constitué par


une paire d’engrenages à profils
conjugués. Une roue à denture
externe 2 s’engrène dans une roue
à denture interne 1. 1et 2 sont
positionnées dans une bague
circulaire excentrique, la roue à
denture externe 2 une
dent de moins que 1.

Chacune des dents extérieures de 2 est toujours en contact glissant dans la dent
interne de 1 assurant ainsi l’étanchéité entre l’aspiration et le refoulement.
Les pompes à profils conjugués ne dépassent pas en pression 70 bar - débit
jusqu’à 400 l/mn.
Ces fabrications sont nettement plus compliquées que celles à dentures droites.
27
Ces pompes permettent d’obtenir un débit uniforme sans à-coups et un vide plus
poussé à l’aspiration. Elles sont plus silencieuses que les pompes à engrenages à
dentures extérieures.
Remarque: Les pompes à engrenages sont toutes à cylindrée fixe.

2- POMPE A VIS

1-Description

Elles se composent généralement de trois vis rotatives. Une vis centrale menant
1 et deux vis latérales menées 2. Elles ont une denture hélicoïdale étudiée pour
assurer leur engrènement mécanique et l’étanchéité des chambres par contact
linéaire. Ces trois vis tournent dans les alésages d’une chemise 3 de manière à
constituer des chambres fermées d’un volume constant qui progressent
axialement pendant la rotation des vis.

2-Principe de fonctionnement :
Le fluide aspiré (désengrènement des tailles) remplit les creux annulaires entre
les filets. Pendant la rotation des vis il s’y trouve emprisonné et les volumes
d’huile engendrés se déplacent axialement vers le refoulement (fig. 8). Les
poussées longitudinales, provenant de la différence entre les pressions de
refoulement et d’aspiration, sont équilibrées soit par des butées planes, Soit par
des roulements à billes, soit par équilibrage hydraulique.
28
3- POMPES A PALETTES

On distingue:

1- Les pompes à rotor non équilibré

2- Les pompes à rotor équilibré (les lus usuel!e)

3-1-LES POMPES À ROTOR NON EQUILIBRE

DISCRIPTION :

Constituées d’un bâti pourvu


de lumières d’aspiration et de
refoulement. A l’intérieur
tourne un rotor excentré 2qui
porte sur sa périphérie une
série d’éléments mobiles
nommées palettes 3 de forme
rectangulaire et de faible
épaisseur. Ces palettes se
meuvent radialement dans des rainures. Elles délimitent un certain nombre de
cellules à volume variable entre rotor et bâti. Elles sont appliquées contre la
piste de guidage soit par des ressorts soit par réaction hydraulique et en rotation
par la force centrifuge.
Refoulement Fonctionnement:
La rotation du rotor dans le bâti crée dans un premier temps une augmentation
de volume créant la dépression nécessaire à l’aspiration puis la réduction de
volume chasse l’huile vers le refoulement.
Dans ce type de pompe la pression exerce sur le rotor une force inégale dirigée
de la zone de refoulement vers la zone d’aspiration.

29
3-2-POMPES A ROTOR EQUILIBRE

Principe de l’équilibrage radial:


Pour éliminer les efforts
radiaux sur le rotor, les
lumières de refoulement 5et
d’aspiration 4sont
diamétralement opposées. Les
efforts s’opposent et
s’annulent.
Description -
Fonctionnement :
Pendant la rotation du rotor
les palettes suivent le profil
ellipsoïdal du bâti ainsi le
volume des cellules est soit augmenté. (Phase aspiration) soit diminué (phase
refoulement).

Pour une rotation on remarque que les palettes sortent deux fois de leurs
rainures. Il y a donc deux aspirations et deux refoulements par tour.
Le jeu axial entre bâti et rotor est réalisé par l’application de la pression des
deux côtés du rotor. Des plaques de pression en bronze. Pourvues des lumières 4
et 5 peuvent séparer les corps avant et arrière de la cartouche.
Les palettes sont en acier trempé, le rotor en acier ou chrome molybdène, le bâti
à piste ellipsoïdale en acier au chrome nitruré ou cémenté, trempé.
Les corps avant et arrière sont en fonte ou en alliage léger. Ils comportent tes
orifices d’aspiration et de refoulement et pevent être, suivant tes fabrications,
orientables.
Les pompes à rotor équilibré sont uniquement à débit constant. Pression maxi
30
140 bar.
Les pompes à rotor non équilibré peuvent être utilisées en cylindrée variable.

31
4- POMPES A PISTONS
4-1-POMPES À PISTONS AXIAUX

1- POMPE À AXE INCLINE

Pendant la rotation le cardan entraîne le bloc cylindre et par ce fait, les pistons.
Du fait de l’inclinaison du barillet le mouvement des pistons provoque des
différences de volume dans chaque alésage du bloc.
Le bloc-cylindres glisse sur une glace fixe de distribution comportant des
lumières d’aspiration et de refoulement.
Les pistons communiquent pendant un demi tour avec la lumière d’aspiration
(augmentation de volume) pour créer la dépression nécessaire à l’admission du
fluide puis pendant l’autre demi tour (diminution de volume) avec la lumière de
refoulement

32
2-POMPES A AXE RECTILIGNE
a)Pompes à pistons axiaux à cylindrée fixe

Le bloc-cylindres 1, dans lequel sont logés les pistons 2 , est entraîné par arbre 7
. Les têtes sphériques des pistons sont maintenues par une bague de maintien 3
et des patins de compensation hydrostatique 4. Les têtes de piston peuvent être
aussi serties sur les patins.
La rotule 5 est en appui sur la bague de maintien pour que les patins glissent sur
le plateau fixe 6.
Le mouvement rotatif de 1et l’inclinaison du plateau fixe 6 provoquent le
mouvement rectiligne et alternatif des pistons. Le bloc-cylindres 1glisse sur la
glace de distribution 8. Pendant un demi tour les pistons sortent de leur alésage
pour admission du fluide, le demi tour suivant ils rentrent et c’est le refoulent.
Ces pompes sont généralement gavées.
Le canal interne pratiqué dans les pistons permet au fluide sous pression
d’assurer la lubrification sur le plateau 6et de réaliser l’équilibrage axial.
Le bloc-cylindres est plaqué contre la glace de distribution sous l’action du
ressort 9 à la mise en route et sous l’effet des forces hydrostatiques durant le
fonctionnement.
33
L’étanchéité entre zone de pression et zone de refoulement est assurée par le
contact des surfaces planes de la glace de distribution fixe et du bloc cylindre
rotatif.
Avec ce principe ces deux surfaces doivent être superfinies et glacées

3- Pompes à pistons axiaux type PVPC à cylindrée variable

Les pompes PVPC sont des pompes a pistons axiaux à cylindrée variable pour
haute pression et à bas niveau sonore, appropriées pour huile minérale ou fluide
synthétiques ayant des propriétés lubrifiantes analogues
La cylindrée dépend de la course des pistons 1qui est fonction de l’inclinaison
du plateau oscillant 2. Cette inclinaison en question est détermine pour deux
servo position 3avec surfaces différentiels et ressorts de rappel 4
Le barillet 5sur lequel sont montes les siégea de pistons oblige ceux-ci en
tournant, a accomplir une Course aller/retour qui génère le débit.
La vue ci-contre montre la version SLE avec contrôle du débit, acheminement

34
vers la valve proportionnelle 6 avec électronique intégré7.

4-2- Pompes à pistons radiaux

Les pistons 2 sont situés dans le bloc-cylindres 1 ou corps de pompe qui est fixe.
L’arbre central comporte une came excentrique 3 autour de laquelle sont
disposés les pistons (de 3 à 12). Cette came crée un mouvement alternatif des
pistons assurant la phase aspiration et la phase refoulement.
Les pistons peuvent être poussés sur l’excentrique par des ressorts ou y être
maintenus par des patins.
L’admission A et le refoulement B de l’huile s’effectuent à chaque extrémité
supérieure des pistons par des conduits annulaires 0. Des orifices situés de
chaque côté des alésages des pistons communiquent avec les conduits. Pour

35
chaque piston on trouve d’un côté le clapet d’aspiration C1 et de l’autre côté le
clapet de refoulement C2
La chambre d’aspiration se situe à l’intérieur du carter. Le réservoir doit être en
charge pour assurer l’amorçage.

4-DISTRIBUTEUR

4-1- Fonction global

Les distributeurs Sont des éléments de commande assurant l’ouverture ou la


fermeture d’une ou plusieurs voies de passage au fluide.

4-2- Fonctions d’usage

Commander:
a) Lés mouvements d’un vérin simple effet ou double effet.
b) La rotation d’un moteur hydraulique
C) Les positions marche-arrêt d’un Circuit
d) Le débrayage d’une pompe hydraulique
e) Un autre distributeur

4-3- Types de distributeurs

-à tiroir cylindrique (les plus usuels)


- à boisseau rotatif
- à glace
- à clapet
36
4-4- Descriptions des organes principaux

Types à tiroir cylindrique :

Ils se composent d’un corps C dans lequel coulisse un tiroir Ti aligné sur l’axe
longitudinal du corps et ajusté dans l’alésage rodé (jeu de 5 à 14µ) Tiroir et
corps ne sont donc pas étanches. Cette étanchéité est donc fonction du jeu
fonctionnel Tiroir-corps et du recouvrement en position repos du tiroir. Le
recouvrement r est la longueur de la portée du tiroir sur le corps.
Le corps est un bloc usiné en fonte grise à grain fin moulé (ses caractéristiques
se rapprochent de celles de l’acier), ou en acier. L’alésage peut être glacé.
Le déplacement du tiroir divise l’alésage en un certain nombre de
compartiments séparés. Ceux ci établissent ou interrompent les communications
entre les canaux annulaires du corps vers les orifices
P, A, B, T.

En F1et F2 des bottiers vissés sur le corps C comporte les modes de


commandes du tiroir Ti.

37
4-5 Détails de fabrication observés sur les tiroirs :

Ils sont en acier (XC 38 ou 43), trempé, rectifié et rodé pour accroître leur
résistance à l‘usure et à la corrosion.
Des saignées circulaires Spermettent la lubrification et l’équilibrage des efforts
internes évitant le “collage” du tiroir. Ce collage se manifeste lorsque le tiroir en
position repos et sous pression oppose à la commande une grande résistance à
son déplacement.
Nota: suivant les constructeurs il est possible de monter dans le même corps des
tiroirs différents dans le but d’en changer la fonction (à partir de 6 µ).

Les tiroirs peuvent comporter des chanfreins de


quelques degrés (5 à 15°) fig.1, ou quelques
fraisages en forme de tente et
disposés symétriquement fig2
Ces dispositions sont destinées à réduire et
supprimer les phénomènes de chocs
hydrauliques dans le circuit et à assurer la
précision des mouvements. Les chocs

hydrauliques ont lieu au cours du déplacement


du tiroir lorsqu’une chambre sous pression est
mise en communication avec le retour au
réservoir par ex.
Les chanfreins et fentes provoquent une
décompression graduelle
par une admission réduite et progressive du
fluide d’une chambre à une autre (fig3).

38
6-Caractéristiques et classification
a) Pression maximum d’utilisation
b) Débit maximum traversant l’appareil avec pertes de charge en fonction des
débite et pressions d’utilisation.
C) Nombre de positions -2, 3 ou 4 en déterminant pour les trois positions la case
repos appelée aussi position neutre.
d) Modes de commande
e) Diamètre des orifices et forme du filetage.
f) Montage des tuyauteries directement dans le corps ou sur une embase.

5-APPAREILS DE REGLAGE DE PRESSION

5-1- Limiteur
depression
Appelés aussi Soupapes de sûreté
1 - Lorsqu’une pompe hydraulique débite dans un circuit:
- Un vérin en fin de course ou bloqué .
- Un moteur hydraulique calé
- Une arrivée d’huile fermée.
Provoqueront une montée en pression instantané dépassent la pression de
service.
La pression est définie comme une résistance à l’écoulement
- Les circuits hydrauliques exigent donc des éléments limitation de la pression
celle-ci pouvant se crée en un ou plusieurs points d’un circuit.
5-2 FONCTIONS DES LIMITEURS DE PRESSION
a) Limiter la pression de fonctionnement dans l’ensemble d’un système
hydraulique pour protéger la pompe ,les appareils et les tuyauteries contre des
surpressions dangereuses.
C’est le premier appareil du circuit après la pompe hydraulique
39
b) Limiter aussi la pression dans une branche du système pouvant se trouver
isolée.
Un circuit peut nécessiter plusieurs de ces appareils.
5-3 Type d’appareils Utilises
s) à commande directe
b) à commande pilote
Exemple :
A commande directe :

40
A commande pilote :

5-APPAREILS DE REGLAGE DE DEBIT

5-1-Limiteur de débit
Fonction :
Permet d’ajuster le débit dans un organe récepteur pour en contrôler la vitesse,
mais de plus, maintient le débit constant indépendamment des différences de
pression (à l’appareil) qui peuvent se produire au cours des mouvements.
Les régulateurs de débit sont:
41
a) Insensibles aux variations de pression
b)peu sensibles aux variations de tempérahire(viscosité) car le fluide passe à
travers un orifice variable à paroi mince et à angle vif et le débit excédentaire est
évacué par le limiteur de pression,
Il y a donc une faible variation du débit en fonction du changement de
température.
C) Suivant les débits, devant traverser l’appareil, il existe plusieurs modèles.

5-2-Type d’appareils Utilises


1-Aaiguille :

2-A encoche triangulaire

42
3-A encoche triangulaire longitudinale

4-A entaille circonférentielle

5-A fente

43
6-A fente rectangulaire

6-LES ACCUMULATEUR

1 FONCTION PRINCIPALE
Appareil destiné à emmagasiner de l’énergie et capable de la restituer sous la
même forme.
2 APPLICATIONS
a) Maintien en position et sous pression d’un récepteur.
b) Réserve d’énergie
C) Amortissement des coups de béliers, des vibrations, issus d’un circuit et des
pulsations d’une pompe.
d) Récupération d’énergie provenant de la descente d’une charge et restitution à
un vérin
e) Réserve d’huile sous pression pour compenser les fuites d’un circuit
f) Réserve d’huile sous pression utilisable en secours en cas de panne de la

44
pompe.
3 PRINCIPE

On utilise les caractéristiques de compression et de détente des gaz, d’où


l’utilisation du terme pneumatique. Le gaz et le fluide hydraulique sont enfermés
dans l’accumulateur et séparés par un piston ou une vessie ou une membrane.
Le rapport des pressions et volumes, à température constante, est réglé par la loi
de BoyleMariotte
La variation de pression d’un gaz est inversement proportionnelle à la variation
de son volume. Si la pression p du gaz est multipliée par deux, son volume V est
divisé par deux. Cette différence de volume est occupée par le liquide du circuit
d’utilisation.

2 GAZ UTILISE

L’azote: gaz inerte, inoffensif pour les pièces.


Ne jamais utiliser d’oxygène (bouteille des soudeurs), gaz comburant, son
mélange avec huile sous pression peut provoquer une explosion.
L’emploi de l’air comprimé n’est pas recommandé. La vapeur d’eau qu’il
contient provoquera la formation de rouille. Dans le temps, cette oxydation
mettra hors d’usage l’accumulateur.

45
3 DIFFERENTS TYPES D’ACCUMULATEURS
HYDROPNEUMATIQUES

a) à Piston (fIg. 1) un piston libre avec joint coulisse dans un cylindre en acier
rectifié. Les fonds sont usinés et vissés sur le cylindre. Ils sont pourvus de
raccords nécessaires à l’introduction du gaz et du fluide hydraulique..
- Etanche pour pression d 150 à 330 bars.
- Position vertical, fluide hydraulique en bas.
b) à vessie (fIg. 2). Le corps est en acier spécial forgé. Il est d’une seule pièce.
La vessie standard est en caoutchouc synthétique (Perbunan).
Elle est adhérisée sur une valve de gonflage. Une soupape clapet évitera
l’extrusion de la vessie lors de la décompression du circuit.
Pressions de 15 à 500 bar. Gamme d’appareils pour capacité d’ 5,5 a 50 L .
46
Montage vertical recommandé. Le montage horizontal est possible mais le
rendement est plus faible
c) à membrane (fig3.) Constituer de deux coquilles hémisphériques en acier ou
en alliage léger .La membrane (caoutchouc synthétique) est maintenue par
l’assemblage des deux coquilles et porte une butée pastille pour éviter toute
extrusion dans l’orifice d’utilisation.
Pression maxi 300bar, volume maxi 5L, montage en toute position.

7-VERIN HYDRAULIQUE
7-1 Rôle

Les vérins ont pour rôle de transformer l'énergie hydraulique en énergie mécanique.
Ils créent soit un mouvement de translation, soit un mouvement de rotation
(moteur).

Lorsque l'huile arrive soit sur le côté fond soit sur le côté tige du vérin, elle pousse
sur le piston et permet de créer un effort et un mouvement de translation.

7-2 Les différentes technologies

-Vérin double effet :

-Vérin double tige

-Vérin oscillant

47
-Vérin télescopique

-Vérin à amortissement hydraulique :

Lorsque la vitesse du vérin et l'inertie de la charge deviennent trop importants, il


faut que le vérin soit équipé d'un système d'amortissement.
Ce système d'amortissement peut être réglable ou non.
Il permet un ralentissement du vérin sur la fin de course de celui-ci
Le piston amortisseur s'engage dans l'alésage du flasque.
L'huile est emprisonnée.
Un volume annulaire se forme.
L'évacuation de l'huile de peut se faire que par la canalisation et la vis pointeau. Le
débit d'huile peut être ralenti à volonté.
Le réglage de l'amortissement doit être judicieusement dosé ;
La vis pointeau ne doit pas être complètement fermée. L'amortissement ne pourrait
pas se faire et le vérin n'atteindrait jamais sa course maximum
La vis pointeau ne doit pas être complètement ouverte. L'amortissement n'aurait pas
lieu et le piston viendrait claqué sur les flasques avant ou arrière.

48
4- MISE EN ROUTE ET ENTRETIEN

1 PREMIERE MISE EN ROUTE

A) Se munir d’un schéma complet indiquant le tarage des appareils, la vitesse


des récepteurs, le tableau des phases.
B) Vérifier si l’installation est conforme au schéma. Suivre chaque tuyauterie de
son point de départ vers son point d’arrive Contrôler si elles arrivent bien aux
orifices auxquels elles sont destinées.
Chaque tuyauterie contrôlée sera repérée et cochée sur le schéma. Il est
recommandé de l’identifier
Aussi par le même repère et à ses deux extrémités (jonction avec les appareils)
sur le montage.
C) À chaque tuyauterie contrôlée vérifier le serrage des raccords. Dans certaines
applications (marine, aviation) le serrage peut être défini par un couple
nécessitent une clé dynamométrique.
D)Faire le plein du réservoir au niveau moyen. Utiliser le fluide prescrit .
S’assurer pour les réservoirs en charge que la tuyauterie d’aspiration ne
comporte pas de vanne d’isolement (vérifier son ouverture).
E) Contrôle de l’installation électrique (voir schéma électrique).
Vérifier ou se faire assurer: le branchement du moteur électrique, le
branchement des électrodistributeurs ,des contacts électriques, des contacts de
fin de course et des contacts à pression.
F) Régler: le limiteur de pression au plus bas, les limiteurs de débit ou régulateur
de débit de façon à obtenir les vitesses les plus lentes. Evitera des sorties de
vérins ou rotation de moteurs intempestifs.
H) Mettre la pompe en dérivation vers le réservoir, par débrayage de pompe par
exemple, et par des impulsions vérifier que son sens de rotation est bien celui
qui permet l’aspiration du fluide.

49
Se rappeler que suivant le type de pompe utilisé certaines demandent à être
constamment en charge ou gavées et d’autres amorcées au démarrage.
I) Mettre en route. Etablir le débit de la pompe et alimenter le ou les circuits en
actionnant les distributeurs. Agir lentement sur le limiteur de pression pour
obtenir les sorties et rentrées de tige des vérins ceux-ci ne devant pas être en
charge réelle. Surveiller le niveau d’huile.
Purger l’air par les points de purge. L’air emmagasiné se manifeste par un
fonctionnement irrégulier des sorties et rentrées de tige des vérins
Lorsqu’un liquide dégagé de bulles d’air s’échappe des orifices de purge, fermer
ceux-ci et faire fonctionner pendant quelques minutes à basse pression. Pour
circuits de petites importances, (1 à 2 récepteurs), la purge peut s’effectuer en
actionnant les vérins et en les laissant en position fin de course plusieurs
secondes.
J) Rétablir le niveau du fluide dans le réservoir au niveau maxi.
K) Pour accumulateur: vidanger complètement le fluide hydraulique avant de
vérifier la pression de gonflage.
L) Tarer le limiteur de pression par paliers successifs jusqu’à pression indiquée.
Faire fonctionner l’installation à chaque palier.
M) Procéder aux autres réglages: Pression et vitesses en fonction des données
figurant sur le schéma. Après réglage bloquer les contre-écrous.
N) Au cours des opérations I) et m) vérifier en particulier les fuites possibles aux
raccords des tuyauteries aux appareils (plaques à joints des fonds, des
couvercles, des embases). Agir alors sur leur serrage.
• Vérifier aussi les bruits pouvant se produire lors des inversions des
mécanismes suite à l’action sur une Déceler les échauffements anormaux.
O) L’ensemble étant en ordre de marche, conforme au schéma et aux indications
portées sur ce dernier, I. mettre dans la position repos.
Agir en conséquence sur les commandes des distributeurs. Débrayer la pompe.
Arrêter le groupe motopompe.

50
Laisser une. Machine propre. Essuyer les dépôts d’huile sur tes raccords et
appareils suite aux fuites découvertes.
2 MISE EN ROUTE SUITE À UN DEPANNAGE D’APPAREIL
Les opérations citées au paragraphe 1 sont à faire sauf b - c - f - h - n. Pour c et n
vérifier seulement sur l’appareil dépanné.
Nota: Par basse température, il faut faire fonctionner sans charge, donc sans
pression pendant le temps nécessaire au réchauffage du fluide (5 à 10 mn).
3 ENTRETIEN DU FLUIDE HYDRAUUQUE
Dans une ambiance normale de travail (absence de poussières, de produits
corrosifs) il est conseillé de procéder toutes les 2000 à 2500 h ou annuellement à
la vidange du fluide hydraulique.
Prélever un échantillon d’huile et le faire analyser par le laboratoire du
fournisseur.
Dans des conditions difficiles de marche (proximité de sources de chaleur,
poussières...), le prélèvement de l’échantillon aura lieu au bout de six mois de
fonctionnement.
4 ENTRETIEN ET VERIFICATION SUR DES APPAREILS - SECURITE
Chaque appareil placé dans un circuit est prévu pour remplir une fonction et est
conçu pour fonctionner à des limites maximales à ne pas dépasser: pression
débit, vitesse, température, couple. etc. li faut donc:
a) Ne jamais modifier les réglages d’un circuit sans s’être assuré qu’on peut le
faire sans danger.
b) Contrôler et régler régulièrement les pressions. (Circuits - gonflage
d’accumulateurs). Ne pas oublier de bloquer les contre-écrous.
Ne jamais démonter d’appareils sur une Installation en pression : arrêter le
groupe, décharger les accumulateurs. Attention aux parties de circuits sous
pression à l’arrêt.
S’assurer que la machine est en position de sécurité pour le personnel et le
matériel : récepteurs soumis à une charge par exemple. Un étayage peut être
nécessaire.
51
Avant et pendant l’intervention condamner touts remise en route intempestive.
Utiliser des plaques de sécurité interdisant l’utilisation.
Remédier aux fuites d’huile, extérieures qui entraînent une perte de puissance, -
des risques d’incendie, des glissades, un prix de revient élevé. Utiliser de la
sciure de bois pour éponger les flaques. Evacuer la sciure Imbibé D’huile.
Essuyer l’outillage de réparation recouvert d’huile.
5 Les hautes pressions et les grandes vitesses rencontrées dans les circuits
hydrauliques imposent pour les Composants des états de surfaces et des jeux
fonctionnels devant satisfaire à des conditions rigoureuses.
5 INDICATION GENERALES POUR LES MANIPULATIONS
D’APPAREILS

Les sources fréquentes des pannes sont provoquées par la présence de corps
étrangers qui peuvent pénétrer dans les appareils et dans l’huile au cours du
fonctionnement, suite à des démontages et montages des circuits.
Il faut donc manipuler les appareils que dans un endroit (local, établi) propre
Les ateliers en bon état de propreté et d’ordre réduisent la présence de poussière
et de corps étrangers tels que copeaux, limailles, cambouis, boues, souillures.
On rencontre :
a) Les ateliers de montage des appareils suite à l’usinage de leurs pièces.
b) Les plates-formes d’essais où sont essayés et réglés les appareils et où sont
montés puis mis au point les ensembles.
C) Des locaux dépoussiérés et climatisés pour les montages de haute précision.
d) Le dépannage sur chantier. Il sera nécessaire de se mettre dans les meilleures
conditions possibles. Vidanger au maximum l’huile contenue dans l’appareil
démonté.
Ne démonter les appareils que sur des chiffons propres non pelucheux, du
papier robuste, de la toile cirée. Il est recommandé d’utiliser des bacs en
plastique pour y déposer et classer les pièces démontées. Les recouvrir
lorsqu’elles sont en attente d’utilisation. Pourvoir les étaux de mordaches en
laiton ou en plomb.

52
Pour le démontage et le remontage s’aider des dessins techniques, y placer des
repères s’il y a lieu. Une gamme de démontage peut être réalisée. Elle est
recommandée pour les ensembles complexes et facilitera le remontage.
Protéger les pièces contre les chocs. Pas de limes, de marteaux, à proximité
immédiate des éléments démontés. N’utiliser qua des marteaux avec extrémités
en plastique.
Se servir de la soufflette pneumatique que dans un endroit éloigné et protégé sur
trois côtés pour éviter les projections.
Nettoyage des pièces métalliques à l’essence, au gas-oil, au trichloréthylène, en
cas de fort gommage. Ne pas mettre en contact avec les joints. Changer souvent
les liquides de nettoyage et de rinçage. Placer un couvercle sur les récipients.
GRIPPAGE :
Nettoyer, faire un léger rodage avec pâte à roder par rotation d’un quart de tour
seulement. Nettoyer de nouveau. Rincer.
POINT DUR
(ex. tiroir) Le suiffer et le glisser sans rotation dans son alésage. Le ou les points
durs seront alors visibles par brillance. Roder. Nettoyer.
Le remontage se fait après avoir soufflé à l’air sec et huilé tes pièces avec du
fluide hydraulique. Les pièces coulissantes doivent pouvoir se déplacer par leur
propre poids.
N. jamais forcer , penser aux ergots, goupilles de centrage, circlips par ex., aux
joints d’étanchéité souvent très fragiles, se situant sur les fond couvercles et
embases.
Pour remonter les joints, les tremper dans du fluide hydraulique propre avant de
les mettre en place dans leur gorge en utilisant une spatule
STOCKAGE DES APPAREILS
La norme NF E 48.351 fixe les règles de conditionnement et d’emballage des
organes et composants.
Mais après montage ou essai on peut, dans un premier temps:

53
a) Obturer les orifices avec des bouchons en matière plastique (rouge, jaune)
emmanchés à force.
b) placer les appareils dans une enveloppe hermétique.
Les appareils en attente de réparation seront stockés à part et identifier par une
fiche signalant leur origine et la cause de la panne.

5- PANNES ET SOLUTIONS

5- 1-Pannes de fonctionnement

L’entretien périodique aidera à éviter les pannes de fonctionnement.


Pour un dépannage se munir:
-De plusieurs manomètres en bon état avec prises de mano.
-De différents types de raccord avec bouchons pour raccords.
-De plusieurs tuyauteries souples.
-De l’outillage complet de dépannage, clés. circlipe en particulier - chiffons
propres, etc.
5-2- PRINCIPE DE RECHERCHE
a) Connaître la machine, en panne. Se faire remettre le dossier de la machine,
schéma en parti culier, avec indication de tous les paramètres. En faire l’analyse.
b) Interroger l’utilisateur sur les anomalies constatées
Avant le déplacement on peut faire préciser, par téléphone, les anomalies pour
essayer de définir l’origine et prévoir l’appareil ou les pièces à apporter. Savoir
si on a essayé de réparer. Des organes ont-ils été démontés ?
C) Etude de la machine et des anomalies. Si le système fonctionne mais ne
permet pas une utilisation correcte:
Vérifier le niveau d’huile et l’aspect de celle-ci. La panne pouvant provenir du
mauvais fonctionnement de l’un des éléments communs à tout le système (ex
filtres).
Si nécessaire changer l’huile, le filtres.
54
Mettre en route et constater le fonctionnement défectueux. En prendre note.
d) Observer est établit des hypothèses.
Se servir de ses yeux:
-Vérification des pressions par manomètres qui peuvent être positionnés sur les
appareils comportant une prise de pression.
-Contrôler les vitesses des récepteurs (vérin, moteur), les vibrations.
Les fuites aux appareils, aux raccords. Attention aux fuites imperceptibles se
signalant par une tache allant en s’étalant lorsque le circuit est en pression. Pour
chercher ces fuites ne pas se servir de l’intérieur de sa main (filet d’huile sous
pression = aiguille fine) mais prendre pour les déceler, une planchette ou un
morceau de tôle que l’on approche de l’endroit présumé de la fuite.
De ses oreilles:
Bruits, lieu précis et moment du bruit (emploi d’un stéthoscope )
De son nez:
Odeur d’huile chaude ou usagée.
Du sens du toucher:
Chaleur anormale d’un appareil, d’une tuyauterie, d’un étranglement porté sur le
schéma.
Réfléchir en utilisant le schéma. Etablir la liste des causes possibles de la panne
et rechercher en conséquence les appareils pouvant être incriminés. Il faut
parfois isoler une partie du circuit (utilisation de bouchons et de tuyauteries
flexibles) pour tester, après mise en route de cette partie. Procéder par
élimination des appareils consignés dans la liste,
e) Tirer une conclusion
Attention, La panne peut provenir du circuit de commande électrique (parfois
pneumatique).Il faut donc s’assurer si l’anomalie est d’origine électrique ou
hydraulique Pour les électrodistributeurs et agir sur les commandes manuelles
prévues.
- La panne électrique est de votre compétence ?
-Le recours à un électricien s’avère nécessaire.
55
f) Ne procéder au démontage qu’après avoir fait un diagnostic précis car il
faudra vidanger totalement ou partiellement l’installation, démonter une partie
importante du système, cas des montages modulaires.
Au cours de la réparation on doit, dans presque tous les cas, retrouver l’organe
ou le motif qui confirme l’hypothèses et diagnostic.
g) Réparer ou changer l’appareil si l’on constate des signes d’usure.
h) Remonter.
Pour f), g), h), se reporter aux INDICATIONS GENERALES POUR LES
MANIPULATIONS
I) Refaire LA MISE EN ROUTE
C’est le contrôle final.

5-3-Hypothéses de pannes
Pour établir des hypothèses on peut classer les pannes de fonctionnement
d’après les constatations suivantes:
e) Bruits excessifs. Vibrations
b) Pression insuffisante ou défaut de pression
c) Variation de débit, débit insuffisant, débit nul.
d) Température du fluide trop élevée.

Réservoir
Visuel :
Niveau d'huile

Trop bas : fuite externe

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Trop élevé : risque de débordement, le volume
d'huile contenu dans les actionneurs ou les
tuyauteries peut être supérieure au volume du
réservoir et peut générer un baisse importante dans
celui-ci : ne pas remplir le réservoir lorsque
l'installation est en fonctionnement ou lorsque les
actionneurs de forte cylindrée sont actionnés.

Fuite externe

Moussage de l'huile

- Prise d'air sur canalisation d'aspiration

- Huile trop visqueuse ; nécessité d'un additif anti-


mousse ou ajouter un additif de désaération
- Huile trop fluide : désaération trop rapide, il faut
utiliser un additif qui ralentisse et atténue le
moussage

Sur élément de raccordement


- Tuyauterie rigide
- Tuyauterie flexible

57
Pression sur manomètre
Limiteur de pression sur centrale
- Pas de pression
- Pression trop haute
- Pression trop basse
- Pression irrégulière : vibrations, etc.
- Chute de pression progressive lors du démarrage
- Chute de pression immédiate lors du démarrage
Couleur de l'huile
Foncée : huile brûlée
Couleur mayonnaise : pollution par l'eau
Etat du ou des filtres
Couleur de la cartouche filtrante
Type de particules retenues sur la cartouche
- Grosseur des particules
- Forme des particules
- Texture des particules
Température de l'huile
Echauffement anormal de l'huile sur le thermomètre
- Viscosité de l'huile trop élevée
- Usure ou avarie d'un composant générateur d'un laminage du fluide entraînant
son échauffement
- Insuffisance ou mauvais réglage du circuit de refroidissement
- Mauvais réglage de la distribution
Auditif :
Bruit de la pompe
Cavitation
Surcharge moteur
Craquements

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Bruit sur les appareils de pression
Limiteur de pression
- Laminage : sifflement dû à la surpression de l'appareil et à l'écoulement de
l'huile à travers une paroi mince.
- Vibration et coup de bélier sur l'installation dû à d'autres appareils
Bruit du moteur
Surcharge : augmentation du bruit dû à une surcharge du moteur
Mécanique
- Contrôler l'état des roulements ou des éléments de guidage
- Contrôler l'alignement mécanique moteur / pompe
Olfactif :
Odeur d'huile brûlée
Laminage : échauffement de l'huile
Echauffement dû au contact avec des éléments ou pièces extérieure chaudes
Fatigue mécanique de l'huile dû à son vieillissement prématuré ou normal
Odeur sur moteur
Echauffement des enroulements : défaut d'isolement, cour circuit
Tactile :
Température sur bobine :
Echauffement de la bobine par un maintien de la tension de commande lors de
l'utilisation d'un limiteur de pression électro-piloté
Cours circuit sur la bobine, défaut d'isolement du solénoïde
Température sur appareils de pression :
Laminage de l'appareils de pression : échauffement dû à l'écoulement de l'huile à
travers une restriction, déperdition de chaleur
Lors de l'utilisation du limiteur de pression électro-piloté : transmission de la
chaleur dû à l'échauffement des bobines vers le limiteur de pression
Température sur réservoir :
Réservoir sous dimensionné
Pas assez d'huile dans le réservoir
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Elévation de la température de l'huile dûe au laminage
Mauvaise dissipation des calories emmagasinées
Etat de fonctionnement des échangeurs thermique
Mauvais choix des additifs pour l'utilisation de l'huile en haute température
Combustion de l'huile à l'intérieur du réservoir

Les appareils de conditionnement


Echangeur de température
Visuel
Fuite sur les canalisations d'eau ou d'huile ; rupture d'un raccordement, mauvais
sertissage
Couleur de l'huile ; mélange de l'eau du refroidisseur avec l'huile du réservoir
Vérification d'une élévation de la température sur l'indicateur ; mauvais
fonctionnement du refroidisseur par manque d'eau ou mauvais fonctionnement
de la vanne thermostatique .
Tactile
Elévation de la température sur le réservoir ou sur l'échangeur ; échauffement de
l'huile
Pressostat
Visuel
Pas de détection du contact électrique lorsque la pression atteint la valeur
préréglée

Appareils de blocage
Visuel :
Fuite sur les canalisations de raccordement
Mauvais sertissage des tuyauteries flexibles
Mauvais serrage des raccords
Fuite sur l'embase de raccordement
Etat des joinst de raccordement
Etat de la plaque embase
60
Compatibilité de la plaque et de l'appareil de blocage
Pas de maintien de la charge ou de la pression
Le clapet de blocage reste ouvert
Pas de déblocage
Pas de pilotage pour les appareils pilotés
Pas assez de pression de pilotage
Auditif :
Vibration de l'appareil
Appareil sous dimensionné
Mauvais choix du type de clapet anti-retour en fonction de l'utilisation
Tactile :
Echauffement de l'appareil
Laminage de l'huile dans l'élément de blocage
Vibration dû au mauvais dimensionnement ou au mauvais choix de l'appareil

Appareils de pression
Visuel :
Fuite sur les canalisations de raccordement
Mauvais sertissage des tuyauteries flexibles
Mauvais serrage des raccords
Fuite sur l'embase de raccordement
Etat des joints de raccordement
Etat de la plaque embase
Compatibilité de la plaque et de l'appareil de distribution
A la lecture du manomètre
Pas de pression
Clapet ouvert, chute de pression
Pas de commande pour les appareils éléctropilotés
Pression trop faible
Pression trop grande

61
Pression irrégulière
Auditif :
Laminage : sifflement dû à la surpression de l'appareil et à l'écoulement de
l'huile à travers une paroi mince.
Vibration et coup de bélier sur l'installation dû à d'autres appareils ou au réglage
de l'appareil de pression
Tactile :
Echauffement de l'appareil de pression dû au laminage de l'huile
Vibration de l'appareil de pression
Visuel :
Utiliser la commande de secours et vérifier l'état de déplacement du tiroir
Utiliser un tournevis et pousser la commande
Tiroir grippé
- Pollution
- Fonctionnement à sec
- Gommage du tiroir après un arrêt prolongé
Noyau de commande grippé
- Pollution
- Fonctionnement à sec
- Gommage
Pas de commande électrique
Défaut sur le bobinage
Vérifier à l'aide d'un tournevis l'état de magnétisation de la bobine
Fuite sur les canalisations de raccordement
Mauvais sertissage des tuyauteries flexibles
Mauvais serrage des raccords
Fuite sur l'embase de raccordement
Etat des joints de raccordement
Etat de la plaque embase
Compatibilité de la plaque et du distributeur
62
Auditif :
Sifflement dans le distributeur
Vibration de la bobine
Grippage du tiroir
Olfactif :
Odeur provenant de l'état de la bobine
Echauffement
Court circuit
Tactile :
Vibration de la bobine
Etat de la commande électrique
Mouvement oscillatoire du tiroir
Distributeur chaud
Laminage de l'huile dans le tiroir
Elévation de température dû à l'échauffement de la bobine qui se transmet dans
le corps du distributeur
Vibration du tiroir
Tiroir grippé ou bloqué à mis course
- Pollution
- Effort de commande trop faible
- Ressort cassé
- Contre-pression sur le tiroir

Pompe
Visuel :
Fuite sur la pompe
Vérifier son montage
Vérifier les joints d'étanchéités
Fuite sur les canalisations de raccordement
Mauvais raccordement des colliers de raccordement des tuyauteries

63
Mauvais sertissage des tuyauteries flexibles
Mauvais état des flexibles
Forçage sur les olives de montage
Mauvais raccordement des manchons de dilation ou de vibrations
Mauvais alignement de la pompe et du moteur
Vibrations importante du banc moteur
Mauvais alignement de la pompe et du moteur
Absence de silentbloc
Fuites sur le joint d'arbre
Surpression sur le joint d'arbre
- Mauvais sens de rotation
- Dépassement de la limite de pression du joint
Absence de tuyauterie de drainage
Drain bouché
Détérioration du joint d'arbre :
Fatigue mécanique
Pollution extérieure
Arbre de transmission cassé
Surcharge
Grippé
Mauvais sens de rotation
Branchement moteur
Branchement de la pompe ; inversion de l'aspiration et du refoulement
Pompe grippée
Pollution solide importante
Absence de lubrification
Surcharge de la pompe, échauffement des pièces mécaniques qui se dilatent et
grippent
Auditif :

64
Bruit dû à la cavitation : sifflement, craquement comparable au bruit d'une
machine à moudre le café
Prise d'air sur l'aspiration
Présence importante d'air dans la tuyauterie
Bruit dû à l'état des roulements
Mauvais état des roulements par le vieillissement normal
Surcharge et déformation des roulements du à la surcharge
Défaut d'alignement des éléments d'accouplement
Olfactif :
Odeur d'huile brûlée
Tactile :
Echauffement de la pompe
Dû à l'huile
Dû à la surcharge
Dû au grippage ou aux frottements mécaniques
Vibrations du carter

Appareils de débit
Visuel :
Fuite sur les canalisations de raccordement
Mauvais sertissage des tuyauteries flexibles
Mauvais serrage des raccords
Fuite sur l'embase de raccordement
Etat des joints de raccordement
Etat de la plaque embase
Compatibilité de la plaque et de l'appareil de débit
Auditif :
Laminage de l'appareil
Réglage trop fin de l'appareil : laminage de l'huile dans l'étranglement
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Tactile :
Echauffement de l'appareil
Réglage trop fin de l'appareil : laminage de l'huile dans l'étranglement.
Cause de panne sur les vérins :

Visuel :

Fuite sur le vérin

Fuite sur le corps

Fuite sur la tige du vérin

Etat du joint racleur

Fuite sur les canalisations de raccordement

Mauvais sertissage des tuyauteries flexibles

Mauvais serrage des raccords

Fuite sur l'embase de raccordement

Etat des joints de raccordement

Etat de la plaque embase

Compatibilité de la plaque et de l'appareil de blocage

Mouvement de l'actionneur

Pas de mouvement

Panne sur les appareils de distributions

Problème mécanique

Etat de la tige du vérin

Etat des guidages

Etat du corps du vérin

Etat du sous ensemble de guidage

Mouvement trop faible

66
Réglage des appareils de débit

Effort mécanique de frottement anormal

Mouvement trop rapide

Réglage des appareils de débit

Entraînement du vérin par la charge

Mouvement irrégulier ou par saccades

Auditif :

Sifflement

Laminage de l'huile dans le vérin

Cavitation

Mouvement du vérin plus rapide que le débit admis sur les canalisations ; l'huile
rentre en cavitation

Tactile :

Vibration du vérin

Mouvement irrégulier ou par saccades

Cavitation

Mouvement du vérin plus rapide que le débit admis sur les canalisations ; l'huile
rentre en cavitation

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PROGRAMME D’ENTRETIEN D’UNE MACHINE
Sur un carnet ou sur une fiche figurent, sous forme de tableau:
s) les différents contrôles, nettoyages, remplacement d’organes (ex.. : filtre,
huile)
B les vérifications: vitesse des récepteurs - pression -
Temps de fonctionnement des différente cycles.
Les dates des contrôles effectués seront mentionnes ainsi que les anomalies, les
pannes, leurs causes, les pièces ou appareils changés ou réparés.
Toutes ces observations seront utiles pour de futures interventions.
iI existe aussi des coffrets portatifs dans lesquels sont groupés tous les
instruments de mesures essentiels.. Les valeurs mesurées peuvent être lues en
même temps.
Ces coffrets permettent de contrôler:
débit
- pression et dépression
- vitesse
- température.
Utilisations pour:
* Essais et contrôle d’appareils
* Détection des défauts (hypothèses de panne dans un circuit ou partie de circuit
ayant été isolée).
* Mise en service d’installation.

Exemple de fiche de contrôle :

68
Fiche de contrôle des centrales hydraulique et de graissage

Niveau Temp. Press delta P Temp. Press état état fuites Anomalie Pompe
Zone Équipement huile % huile huile accum eau eau filtre flexibles (bruit..etc) en
service N

E.A.F Central hyd


Central grais
Central hyd
L.F.R
Central grais
Machines
Centrales hydraulique

rippeur
Slide gate
F.N.C
préchaufeur
tundich nord
CCM préchaufeur
tundich sud
Chariot trans.
graissage
Centrales

Machines
rippeur

Tourniuet

tundich tilting
Centrales hydraulique

Prechaufeur
EAF
zone réfractaire

Prechaufeur
vertical
Prechaufeur
horizontal
Slide gate
test
Prechaufeur
tundich

Poste
Inspecte par
Vérifier par
Date & visa
70

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