Cours Les Systèmes de Numération
Cours Les Systèmes de Numération
Cours Les Systèmes de Numération
Nous avons pris l’habitude de représenter les nombres en utilisant dix symboles
différents : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9. Ce système est appelé système décimal (ceci signifie
dix).
SYSTEMES DE NUMERATION
Définition
Un système de numération décrit la façon avec laquelle les nombres sont
représentés
Un système de numération est décrit par :
Un alphabet A : ensemble de symboles ou de chiffres
Des règles d’écritures des nombres : juxtapositions de symboles
Lorsqu’un symbole est placé à droite d’un symbole plus fort que lui, sa
valeur s’ajoute : CCLXXI→271 (100+100+50+10+10+1)
Lorsqu’un symbole est placé à gauche d’un symbole plus fort que lui, on
retranche sa valeur : CCXLIII→243 (100+100+40+3)
On ne place jamais 4 symboles identique à la suite : 9 s’écrit IX et non VIIII
La plus grand nombre exprimable est : 3999 (MMMCMXCIX)
Système inadapté au calcul
Numération babylonien
Chez les Babyloniens (environ 2000 ans av.J.C.), les symboles utilisés sont
le clou pour l’unité et le chevron pour les dizaines. C’est un système de
position.
2 9 12 53
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Numération décimale
C’est le système de numération le plus pratiqué actuellement.
L’alphabet est composé de dix chiffres :
A= {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9}
Le nombre 10 est la base de cette numération
C’est un système positionnel. Chaque position possède un poids.
Par exemple, le nombre 4134 s’écrit comme :
4134=4×10 +1×102+3×101+4×100.
3
NOTION DE BASE
Le nombre de symboles (chiffres) dont nous disposons pour représenter des nombres
détermine le type de la base. Ainsi, le système décimal est également appelé système à
base 10, le système binaire système à base 2, etc.
Encore appelé système à base 8 ou base 8 est un moyen d’écrire les nombres avec 8
symboles soient {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7}.
Cette base permet de représenter de manière rapide et réduit les nombres exprimés
en base 2.
Chaque symbole à un poids. Exemple 425=4×8 2+2×81+5×80
Bon à savoir
Avec l’évolution technologique des composants, cette base tend aujourd’hui à disparaître
au profit de la base 16. Mais toute fois elle reste encore très utilisée par certains systèmes
d’exploitation pour accorder les droits aux fichiers, répertoires, …
Encore appelé système à base 16 est un moyen d’écrire les nombres avec 16
symboles soient {0, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B, C, D, E, F}
Cette base est très utilisée en informatique pour représenter les adresses mémoires,
Tableau de correspondance
Base 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Base 2 0000 0001 0010 0011 0100 0101 0110 0111 1000 1001 1010 1011 1100 1101 1110 1111
Base 8 0 1 2 3 4 5 6 7 10 11 12 13 14 15 16 17
Base 16 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F
Définition
Le transcodage (ou conversion de base) est l’opération qui permet de passer de la
représentation d’un nombre exprimé dans une base à la représentation du même nombre
mais exprimé dans une autre base. Les conversions peuvent se faire :
D’une base 10 vers une base B (2, 8, 16)
D’une base B (2, 8, 16) vers la base 10
D’une base 2 vers les bases 8 et 16
D’une base 8 ou 16 vers la base 2
Bon à savoir
En base 16, lorsqu’un des restes est compris entre 10 et 15, on le remplace par son
équivalent hexadécimal avant d’écrire le résultat.
74(10)= 4A(16)
NB : 10 est compris entre 10 et 15, on le
remplace par son équivalent hexadécimal (A)
Changement d’une base B (2, 8, 16) vers la base 10
Bon à savoir
Lorsqu’un des symboles du nombre à convertir est une lettre, on le remplace par son
équivalent décimal, avant de faire la multiplication
Pour convertir un nombre de la base 2 vers la base 8 ou 16, on peut appliquer l’une des
méthodes ci-après :
-111011(2) ↔ (0011)(1011)
-110011(2)=3B(16)
Pour convertir un nombre un nombre d’une base B (8, 16) vers la base 2, on peut
suivre le procédé suivant :
Opération d’addition
En binaire
Méthode Retenue 1 1 1
Pour additionner deux nombres en
1 0 1
binaire, on peut suivre le procédé +
suivant : 1 1
Commencer à additionner les bits de Résultat 1 0 0 0
poids faible (les bits de droite) puis on a
des retenues lorsque la somme de deux
bits de même poids dépasse la valeur de On commence à additionner les bits de poids faible
l’unité la plus grande (dans le cas du (1+1= 1 0)
binaire : 1), cette retenue est reportée On écrit 0 sur la partie résultat et on reporte 1 comme
sur le bit de poids plus fort suivant. retenue sur le bit de poids fort suivant
On additionne les bits de poids fort suivant (0+1+1
0 0 1 1 ≡1+0+1 = 1 0
+ + + + On écrit 0 sur la partie résultat et on reporte 1 comme
0 1 0 1 retenue sur le bit de poids fort suivant
0 1 0 1 0 On additionne les bits de poids fort suivant (1+1= 1 0)
Table d’addition binaire On écrit 0 sur la partie résultat et on reporte 1 comme
Retenue retenue sur le bit de poids fort suivant
On additionne les bits de poids fort suivant (1+le
vide+le vide ou 1+0+0=1) et on l’écrit sur la partie
résultat.
En octale et hexadécimal
Opération de soustraction
En binaire
Méthode
La soustraction binaire est identique à sa Exercice soustraction binaire
sœur décimale, tant au niveau des
1 1 0 1 0 1
propriétés que de la méthode de calcule.
-
1 0 10
0 0 1 1
Retenue 1 1
- - - -
1 01 0 11
0 1 0 1
0 1 1 1 0
Retenue
En octal et hexadécimal
Méthode
Pour effectuer l’opération a-b tel que a=an…a0 et b=bm…b0 dans une base B (8, 16), on
peut suivre le procédé suivant :
Bon à savoir
En base 16, lorsque a0+16-b0 est compris entre 10 et 15, on le remplace par son symbole
hexadécimal correspondant.
Multiplication (Méthode)
Pour multiplier deux nombres a et b, tels que a=a n …a0 et b=bm…b0, on
peut suivre le procédé suivant :
Division (Méthode)
Pout effectuer une opération de division dans une base B (8, 16), entre d’un
nombre a par un nombre b tels que a=an…a0 et b=bn…b0, on peut suivre
le procédé suivant :
1-Définir transcodage
2- convertir dans la base indiquée les nombres suivants : 145=(….)8 ; 23=(….)5 ;
255=(…)2 ; 36=(….) 2; 157= (…)2, 1000=(…)2=(….)8.
Exercices 2
1- Donnez l’équivalent hexadécimal
Des nombres suivants : 12 ; 13 ;11
2-Effectuer les conversions
Suivantes : 178=(…)8=(….)16 ;
47802=(…)16 ; 64278= (…)16
Exercice 3
1- effectuer les conversions suivantes dans les
Les bases indiquées : (147)8=(…)10 ; (1A)16=(…)10 ;
(1000111)=(…)10 ; (ABF15)16=(…)10
2- (78A)=(…)10 ; (547)8=(….)10 ; (152)10=(…)10.
Exercice 4
Exercice 5
Opérations arithmétiques
Exercice 6:
1-Posez et effectuez les opérations suivantes en binaire : 11001+11000 ;
10001+11111, 10101+10101 ; 110011+10101
2-Posez et effectuez les opérations suivantes en octal : 147+321 ; 452+123 ; 1456+3257 ;
1523+1471 ;
3-Posez et effectuer les opérations suivantes en hexadécimal : 1A7+139 ;
789A+ABD ; 5879+1457 ;
Exercice 7 :
Posez et effectuez les soustractions suivantes dans les bases indiquées : (11100-10111)2
(10011-1111)2, (774-477)8 ; (B78-A99)16 ; (78AB-6CDF)16
Objectifs:
Définitions
L’information est le support formel d’un élément de connaissance humaine
susceptible d’être représentée à l’aide de conventions (codages) afin d’être conservée,
traitée ou communiquée.
Au sens étymologique, l'information est ce qui donne une forme à l'esprit. Elle vient
du verbe Latin informare, qui signifie "donner forme à" ou "se former une idée de".
L'information désigne à la fois le message à communiquer et les symboles utilisés
pour l'écrire. Elle utilise un code de signes porteurs de sens tels qu'un alphabet de lettres ou
une base de chiffres.
Bon à savoir
Une bonne information doit être : précise, fiable, pertinente et vérifiable.
Précise : lorsqu’elle détermine nettement la personne ou la chose
Fiable : elle doit être sans erreurs
Pertinente : lorsqu’elle permet la prise rapide d’une décision ou d’une
position
Vérifiable : elle doit être basée sur un raisonnement logique et rationnel
permettant de démontrer le pourquoi
Age : c’est la durée de vie d’une information.
Une donnée est la représentation d’une information sous une forme conventionnelle
(codée) destinée à faciliter son traitement.
Elle peut encore être définie comme un événement important (un chiffre, un fait, une
instruction, un indice, …) prélevé à partir d’une expérience. Elle est transformée (ou traitée)
par un homme (ou un ordinateur) pour former une information.
Définitions
Bon à savoir
En informatique, le codage de l’information s’effectue principalement en trois étapes :
Le système binaire ne traite que des nombres binaires (des 0 et des 1). Pour ce fait,
il utilise plusieurs codes pour permettre l’exécution de fonctions spécifiques dans le cadre
du matériel numérique. Ces codes utilisent tous des 0 et 1, leur signification cependant
peut différer.
Les codes binaires
Le BCD (Binary Coded Decimal) ou DCB (Décimal Codée en
Binaire)
C’est un code utilisé uniquement pour les chiffres décimaux. Ici chaque symbole
décimal est codé sur quatre bits par sa valeur équivalente en binaire.
Décimal 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
BCD 0000 0001 0010 0011 0100 0101 0110 0111 1000 1001
NB : A partir de 10 i.e 1010 on ne peut plus compter car ceux-ci utilisent déjà deux
symboles à savoir 1 et 0
Exemple : 28910=0010 1000 1001BCD
Le code Gray
Le code Gray appartient à la catégorie des codes dite à distance minimale. Chaque
code ne diffère de celui qui le précède que d’un seul bit.
Exemple : Sur trois bits on peut avoir :
Décimal 0 1 2 3 4 5 6 7
Gray 000 001 011 010 110 100 101 111
Le code ASCII
Il tire son appellation de l’abréviation américaine : American Standard Code
Interchange Information. C’est un code qui permet à la fois de représenter les
nombres, les caractères alphabétiques, les signes de ponctuations et les caractères
spéciaux. Ils représentent chaque caractère sur 7 bits, cependant, le code ASCII
étendu (version française) représente sur 8 bits.
Ce code est très répandu dans le milieu de la micro-informatique
Le Code Barre
Ce principe de codage, est apparu dans les années 80, et est largement utilisé sur les
produits de grande consommation, car il facilite la gestion des produits.
Le marquage comporte un certain nombre de barres verticales ainsi que 13 chiffres :
Le premier chiffre désigne le pays d’origine :3 = France, 4 = Allemagne,
0= USA, Canada etc…
Les cinq suivants sont ceux du code « fabricant »,
Les six autres sont ceux du code de l’article,
Le dernier étant une clé de contrôle
Au début des années 1960, le code ASCII (American Standard Code for
Information Interchange) voit le jour, et est adopté comme standard.
Le code ASCII de base permettrait de représenter les caractères sur 7 bits et offrait donc la
possibilité de coder 128 caractères différents.
Les codes 0 à 31 : caractères de contrôle (saut de page, …)
Les codes 33 à 47 : ponctuation
Les codes 48 à 57 : les chiffres 0 à 9
Les codes 58 à 64 : ponctuation
Les codes 65 à 90 : lettres majuscules (A, …, Z)
Les codes 91 à 96 : ponctuation
Les codes 97 à 122 : lettres minuscules
Les codes 123 à 127 : ponctuation et suppression
Bon à savoir
Le code ASCII ayant été inventé par des anglophones ne comprenait aucun
caractère accentué.
Afin de répondre aux besoins internationaux, (caractères accentués et autres
caractères propres à certaines langues), il a été mis au point un code étendu. Afin
de supporter tous les nouveaux caractères, ce code ASCII étendu utilise 8 bits
offrant donc des valeurs allant de 0 à 255.
Méthode
Pour coder un caractère ou un chiffre, il suffit tout simplement de suivre les étapes ci-
après :
Repérer le caractère ou le chiffre à coder
A partir du caractère ou du chiffre repérer, parcourir verticalement le tableau
jusqu'à la première ligne, lire et écrire le code (sur trois bits) qui s’y trouve
A partir du caractère ou du chiffre repérer, parcourir horizontalement le tableau
jusqu'à la première colonne, lire et écrire le code (sur quatre bits) qui s’y trouve
Mettre les deux codes côte à côte et obtenir le code aski du caractère ou du chiffre
repérer.
Exemple
Soit à trouver le code aski du caractère M (m majuscule)
M (16, 7) soit 16e ligne, 7e colonne
le code (sur trois bits) sur la verticale donne 100 en binaire
le code (sur quatre bits) sur l’horizontale donne 1101 en binaire
M ↔100 1101 ↔4D(16) ↔77(10)
CODER LES EXPRESSIONS
Pour coder une expression, en utilisant le code aski, il suffit tout simplement de
coder chaque caractère de l’expression séparément en suivant les étapes précédemment
établies.
Le code aski de cette expression est : 1001111 1101110 0100000 0110110 1100001 1101001
111 0100 0100000 1101100 1100101 0100000 1000010 1000101 1010000 1000011 0100000 1100101
1101110 0100000 0110011 1100101 ↔4F 6E 20 36 61 69 74 20 6C 65 20 42 45 50 43 20 65 6E 20
33 65
Notion de code
Exercice 2
1- Définir les mots suivants : code, codification, codage de l’information
2-Lister 03 principaux codes utilisé en informatique
Codage de l’information
Exercice 3 : code binaire
1- Coder les nombres suivants en base 2 : 14 ; 147 ; 1AB ; 1287
2- En utilisant le code BCD coder les nombres suivants : 147, 26 ; 42 ; 17 ; 33
3-En utilisant le code Gray ; coder les nombres énumérés à la question 2 de cet exercice
Le Bit
Définition
Le « Bit-Binary Digit » est la plus petite unité d’information traitable par une machine.
Elle ne peut prendre que deux valeurs 0 et 1.
C’est le nom attribué au support électrique d’une donnée pouvant prendre deux niveaux
de tension logique, le niveau haut (1), ou le niveau bas (0).
Représentation physique
L’Octet
Bon à savoir
Symbole
Traditionnellement, lorsqu’ils sont appliqués aux octets, les préfix « kilos », « méga »,
« giga », etc., ne représentent pas un multiple de 1000, mais un multiple de 2 10=1024.
Cependant cette tradition viole les normes en vigueur pour les autres unités, y compris le
bit, et n’est même pas appliquée uniformément aux octets, notamment dans la mesure de
la capacité des disques durs. Une nouvelle norme a donc été créée pour noter les multiples
de 210=1024 : les « kibi », « mébi », « gibi », etc.
L’usage traditionnel reste largement en vigueur chez les professionnels comme le grand
public, même si c’est en contradiction avec les recommandations SI (Système
International) qui définissent clairement d’autres préfixes
Multiples normalisés
La normalisation des préfixes binaires de 1998 par la Commission électrotechnique
internationale spécifie les préfixes suivants pour représenter les puissances de 2 :
kibi pour « kilo binaire » ;
mébi pour « méga binaire » ;
gibi pour « giga binaire » ;
tébi pour « téra binaire » ;
Concernant les multiples de l'octet, cela donne:
Les préfixes kilo, méga, giga, téra, etc., correspondent aux mêmes multiplicateurs que dans
tous les autres domaines : des puissances de 10. Appliqué à l'informatique, cela donne :
Multiples traditionnels
De manière erronée selon le SI (système international), avant la normalisation de 1998, et
encore de nos jours dans l'usage courant, on utilise les unités dérivées que sont le kilo-
octet, le méga-octet, le giga-octet, etc. pour représenter les valeurs suivantes en puissance
de 2 :
Le processeur
Définition
La mémoire
Définition
Une mémoire est un composant électronique permettant d’enregistrer, de conserver et
de restituer des informations. Les informations peuvent être écrites ou lues. Il y a écriture
lorsqu’on enregistre des informations en mémoire, lecture lorsqu’on récupère des
informations précédemment enregistrées.
Bon à savoir
Les principaux critères de choix d’une mémoire
Capacité
Vitesse
Consommation
Coût
Lecteur/ graveur de CD/DVD
Définitions
Les lecteurs de CD-ROM et DVD-Rom peuvent être internes (c'est-à-dire intégrés dans
l’ordinateur) ou externes (se présentant sous la forme d’un boîtier autonome).
2 Un graveur est un appareil qui permet d’écrire des données sur un cd rom, à l’unité ou en
petit série, par gravure au laser sur un CD ou DVD réinscriptible.
Le CD-RW et le DVD-RW sont des disques optiques compacts sur lesquels on peut
effacer et réinscrire jusqu’à 1000 fois des données.
L’écran
Définition
Ecran ou moniteur est le périphérique d’affichage de l’ordinateur. On
distingue habituellement deux familles d’écran.
Les écrans à tube cathodique (noté CRT pour cathod Ray
Tube), équipant la majorité des ordinateurs de bureau.
Les écrans plats équipant la totalité des ordinateurs portables, les assistants
personnels (PDA), les appareils photo numérique.
Caractéristiques techniques
Les moniteurs sont souvent caractérisés par les données suivantes :
La définition : c’est le nombre de points (pixel) que l’écran peut afficher, ce nombre
de points est généralement compris entre 640×480 (640 points en longueur, 480
points en largeur) et 2048×1536. Le tableau suivant ci-dessous donne les
définitions conseillées selon la taille de la diagonale :
Diagonale Définition
15 ‘’ 800×600
17’’ 1024×768
19’’ 1280×1024
21’’ 1600×1200
La taille: Elle se calcule en mesurant la diagonale de l'écran et est exprimée en
pouces (un pouce équivaut à 2,54 cm). Il faut veiller à ne pas confondre la définition
de l'écran et sa taille. En effet un écran d'une taille donnée peut afficher différentes
définitions, cependant de façon générale les écrans de grande taille possèdent une
meilleure définition. Les tailles standard des écrans sont les suivantes (liste non
exhaustive) :
L’imprimante
Définition
La vitesse d’impression se donne en ppm (pages par minute). Elle est en général la
caractéristique la plus recherchée dans la performance d’une imprimante. Pourtant, il
existe plusieurs caractéristiques qui nous permettent de juger de cette performance.
La vitesse d’impression : il s’agit du nombre de pages tirées par minute. Son unité est
le ppm. Exemple : 20/30 ppm
La résolution : il s’agit de la qualité ou la précision de l’impression. L’image est-elle
claire. Elle est mesurée en ppp (points par pixels) ou Dot Per Inch. Exemple :
La mémoire de l’imprimante qui est ici la quantité d’information en attente lorsqu’un
document est déjà en cours d’exécution. La capacité de cette mémoire permet de
stoker des documents qui seront imprimés à la chaine.
Le « Bit-Binary Digit » est la plus petite unité d’information traitable par une
machine ne pouvant prendre que deux valeurs 0 et 1.
L’octet est une unité de mesure en informatique mesurant la quantité de
données. Un octet est lui-même composé de 8 bits
Le processeur encore appelé unité centrale de traitement est la partie de
l’ordinateur qui exécute tout les opérations.
Un lecteur est un appareil permettant la lecture, à l’aide d’un rayon laser, des
informations enregistrées sur un CD-ROM ou un DVD-Rom.
Ecran ou moniteur est le périphérique d’affichage de l’ordinateur
Une mémoire est un composant électronique permettant d’enregistrer, de
conserver et de restituer des informations. Sa taille se calcule en mesurant la
diagonale de l'écran et est exprimée en pouces (un pouce équivaut à 2,54 cm).
La vitesse d’impression se donne en ppm (pages par minute). Elle est en général
la caractéristique la plus recherchée dans la performance d’une imprimante
Objectifs :
Le but d'un réseau est de transmettre des informations d'un ordinateur à un autre le long
d’un support de transmission.
CANAL DE TRANSMISSION
Définition
La transmission de données sur une ligne ne se fait pas sans pertes. Tout d'abord le temps
de transmission n'est pas immédiat, ce qui impose une certaine "arrangement" des données
à la réception.
D'autre part des parasites ou des dégradations du signal peuvent apparaître. On peut ainsi
citer :
Les parasites (souvent appelés bruit) sont l'ensemble des perturbations modifiant
localement la forme du signal
L'affaiblissement du signal représente la perte de signal en énergie dissipée dans la
ligne.
Les réseaux locaux et les réseaux WAN ont toujours eu quelque chose en commun, à
savoir l’emploi du terme bande passante pour décrire leurs capacités.
La bande passante (en anglais bandwidth) d'une voie de transmission est l'intervalle de
fréquence sur lequel le signal ne subit pas un affaiblissement supérieur à une certaine
valeur.
Bande passante
Définition
Le bit est l'unité d'information la plus élémentaire, l'unité de temps de base est la
seconde. Dès lors, pour décrire la QUANTITÉ de données au cours d'une période
DONNÉE, on peut utiliser les unités " bits par seconde ". Le tableau ci-dessous regroupe
les différentes unités de bande passante
La bande passante est habituellement notée B ou BP. Elle peut concerner le débit d'un
périphérique (tel qu'une mémoire, un disque dur, etc.) ou d'un medium de communication
(réseau, bus, etc.) ou de manière générale n'importe quel débit d'information, comme entre
le processeur et la mémoire cache.
Caractéristiques physique
La bande passante est une notion forte utile. Elle a toutefois ses limites. Peu importe la
manière dont vous envoyez vos messages ou le médium physique que vous utilisez, la
bande passante est limitée. Cela est dû à la fois aux lois de la physique et aux
technologies actuelles.
La figure ci-après indique la bande passante numérique maximale prise en charge par
certains des médias réseau courants, ainsi que les limites de longueur.
Débit de données
Définition
Le débit de données est le nombre de données par unité de temps, pour un support de
stockage de masse : disque dur, CD-ROM, etc.
La bande passante peut être comparée à la largeur d’un tuyau d’eau tandis que le débit
est la quantité d'eau qui coule à un instant T dans ce tuyau.
La bande passante est fixe (le tuyau ne varie pas de grosseur), c'est le débit maximal
possible.
Dans les conditions idéales, le débit est égal à la bande passante. Mais le débit peut
varier : lorsqu’on effectue le téléchargement d’un fichier très lourd (de taille relativement
grande), celui-ci utilise une partie de la bande passante, en laissant forcément moins aux
autres applications : donc le débit pour ces applications est réduit.
Bon à savoir
La bande passante c'est une valeur théorique, maximale et optimale, en pratique très
rarement atteinte : c'est pourquoi elle est notée en gros, gras et rouge sur la boîte.
Le débit, c'est la quantité réelle, à un moment bien précis, qui passe effectivement dans
la bande passante, et qui peut varier d'une seconde à l'autre.
Définition
Le transfert de données est le déplacement d’information d’une mémoire vers une autre
ou d’un ordinateur vers un autre.
Les données transférées sont codées sous des formes compréhensibles par des canaux de
transmission. Pour cela le type de codage utilisé diffère en fonction de la nature de
l’information transmise (son, texte, image, …). Ainsi le codage permet d’avoir deux types
de données :
Données analogiques
Définition
Une donnée analogique est la représentation d’une information circulant sur un canal
de transmission sous forme de courbe.
Les données sont représentées par la variation d'une grandeur physique continue :
La représentation d'une donnée analogique est donc visualisée par une courbe
Données numérique
Définition
Une donnée numérique est la représentation d’une information circulant sur un canal
de transmission sous forme de 0 et de 1.
Les données sont codées sous forme d'un signal possédant deux états :
Débit binaire
Définition
Le débit binaire est le taux de transfert de données exprimé en bits par seconde. Il est
similaire au baud.
Les unités les plus usuelles de débit binaire sont le kbps et le Mbps (dans les taux de
données, les multiplicateurs « k » et « M » désignent les multiples de 1 000 et non (1024).
Débit de transmission
T = F / BP estimation théorique
T = F/ D estimation réelle
Où T: est la durée de transfert du fichier en seconde ;
F: la taille du fichier à télécharger en bits;
BP : la bande passante théorique de la liaison en bits/s ;
D: débit réel au moment du transfert de l’information en bits/s.
Bon à savoir
La bande passante est en résumé dans notre contexte, le nombre maximal de bits
qui peut
Débittransiter
binairepar un moyen en un temps donné (dans des conditions précises).
Bon à savoir
La bande passante peut également être comparée à la qualité sonore d'un système
audio.
Le son est l'information et la qualité des sons que vous entendez correspond à la
bande passante. Si l'on vous demandait d'indiquer, dans l'ordre, vos préférences sur
la manière d'écouter votre chanson préférée - au téléphone, sur un poste de radio
AM, sur un poste de radio FM et sur un CD – vous choisiriez probablement le CD
en premier, puis la radio FM, la radio AM et enfin le téléphone. Les bandes
passantes analogiques réelles pour ces différents supports sont, respectivement, de
20 kHz, 15 kHz, 5 kHz et 3 kHz.