Ds6 Corrige
Ds6 Corrige
Ds6 Corrige
PARTIE CHIMIE
CORRIGE
Le sujet est composé de trois parties indépendantes qui peuvent être traitées dans l'ordre de leur
choix par les candidats. Dans chaque partie, de nombreuses questions sont indépendantes.
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Chaque
cellule
élémentaire
est
constituée
de
deux
compartiments
disjoints
alimentés
chacun
en
gaz
dihydrogène
et
dioxygène.
Les
électrodes
sont
séparées
par
un
électrolyte
solide
qui
laisse
passer
les
anions
oxygène.
Les
couples
d'oxydoréduction
mis
en
jeu
dans
la
réaction
sont
:
H+(aq)
/
H2(g)
et
O2(g)
/
H2O(l).
I.1
-‐
Généralités
1-‐
A
partir
des
informations
du
schéma,
attribuer
et
justifier
le
choix
de
la
cathode
et
de
l'anode
aux
électrodes
1
et
2,
ainsi
que
le
sens
de
circulation
des
électrons.
0,5 Pt
Le
dihydrogène
arrive
par
l’électrode
de
gauche,
il
est
oxydé
en
H2O
:
l’électrode
1
est
l’anode.
0,5 Pt
Le
dioxygène
arrive
par
l’électrode
de
droite,
il
est
réduit
en
H2O
:
l’électrode
2
est
la
cathode.
Nous
pouvons
donc
compléter
ainsi
le
schéma
de
la
pile
:
0,5 Pt
e- e-
> >
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2-‐
Ecrire
les
demi-‐équations
électroniques
pour
chaque
couple
mis
en
jeu,
quand
la
pile
débite.
0,5 Pt
Le
dihydrogène
arrive
par
l’électrode
de
gauche,
il
est
oxydé
en
H2O
:
H2(g)
=
2
H+(aq)
+
2
e-‐
0,5 Pt
Le
dioxygène
arrive
par
l’électrode
de
droite,
il
est
réduit
en
H2O
:
O2(g)
+
4
H+(aq)
+
4
e-‐
=
2
H2O(l)
3-‐
Le
réactif
qui
est
oxydé
est
appelé
le
combustible
de
la
pile.
Parmi
les
espèces
chimiques
présentes
dans
les
couples,
laquelle
constitue
le
combustible
?
0,5 Pt
Le
dihydrogène
est
le
combustible,
car
c’est
lui
qui
est
oxydé,
Le
dioxygène
est
le
comburant.
4-‐
En
déduire
l'équation
de
la
réaction
modélisant
la
transformation
ayant
lieu
dans
la
cellule
de
réaction.
0,5 Pt
Le
bilan
des
deux
demi-‐équations
aux
électrodes
conduit
à
la
réaction
de
synthèse
de
l’eau
:
O2(g)
+
2
H2(g)
=
2
H2O(l)
I.2
-‐
L'électrolyte
Les
piles
à
combustible
à
oxyde
solide
permettent
d'avoir
en
contact
deux
phases
:
solide
et
gazeuse,
ce
qui
supprime
les
problèmes
liés
à
la
gestion
de
3
phases,
notamment
la
corrosion.
Les
électrodes
sont
poreuses
de
façon
à
permettre
un
transport
rapide
des
gaz.
Un
matériau
de
choix
pour
l'électrolyte
est
l'oxyde
de
zirconium,
appelé
zircone,
stabilisé
à
l'yttrium.
5-‐
Le
zirconium
se
situe
dans
la
classification
périodique
dans
la
colonne
du
titane,
directement
en
dessous
de
cet
élément.
Indiquer
à
quelle
famille
d'éléments
appartient
le
zirconium.
0,5 Pt
Le
zirconium
est
un
métal
de
transition,
il
appartient
au
bloc
d.
C’est
un
métal
de
transition
car
il
possède
une
sous-‐couche
(n-‐1)d
partiellement
remplie
à
l’état
atomique
ou
dans
un
de
ses
degrés
d’oxydation
stables.
6-‐
Indiquer
la
configuration
électronique
fondamentale
du
titane
et
celle
du
zirconium.
La
place
dans
le
tableau
périodique
donne
le
numéro
atomique
car
c’est
le
numéro
atomique
qui
est
le
critère
de
classement
des
éléments
chimiques.
0,5 Pt
Ainsi,
pour
le
titane
Z
=
22
et
sa
configuration
électronique
fondamentale
est
:
1s2
2s2
2p6
3s2
3p6
4s2
3d2
soit,
en
réordonnant
les
sous-‐couches
par
valeurs
de
n
croissantes
:
1s2
2s2
2p6
3s2
3p6
3d2
4s2
1 Pt
Pour
le
zirconium
Z
=
40
et
sa
configuration
électronique
fondamentale
est
:
1s2
2s2
2p6
3s2
3p6
4s2
3d10
4p6
5s2
4d2
soit,
en
réordonnant
les
sous-‐couches
par
valeurs
de
n
croissantes
:
1s2
2s2
2p6
3s2
3p6
3d10
4s2
4p6
4d2
5s2
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Remarquons
qu’ils
ont
tous
les
deux
la
même
configuration
électronique
externe
:
c’est
normal
car
ils
sont
dans
la
même
colonne
de
la
classification
périodique.
La
zircone
peut
être
assimilée
à
un
cristal
ionique
formé
de
cations
Zr4+
et
d'anions
O2-‐
assimilés
à
des
sphères
dures
de
rayons
respectifs
r+
et
r-‐.
Les
cations
sont
distribués
aux
nœuds
d'un
réseau
cubique
face
centrée
cfc.
Les
anions
occupent
tous
les
sites
tétraédriques
de
la
maille
cfc
formée
par
les
cations.
7-‐
Déterminer
le
nombre
d'anions
O2-‐
contenus
dans
cette
maille.
1 Pt
Il
y
a
4
cations
par
maille
dans
cette
structure
cubique
à
faces
centrées.
Comme
il
y
a
8
sites
tétraédriques,
situés
au
centre
des
8
petits
cubes
inscrits,
alors
il
y
8
ions
O2-‐
par
maille.
8-‐
Indiquer
alors
la
formule
de
la
zircone.
1 Pt
4
ions
Zr4+
et
8
ions
O2-‐
:
c’est
bien
électriquement
neutre
et
la
formule
de
la
zircone
est
donc
:
Zr4O8
soit
ZrO2
car
nous
précisons
en
fait
la
stoechiométrie.
9-‐
Donner
la
coordinence
d'un
anion
par
rapport
au
cation,
et
des
cations
par
rapport
aux
anions.
1 Pt
Un
anion
de
trouve
au
centre
d’un
tétraèdre,
donc
il
a
4
plus
proches
voisins
de
signes
opposés.
Un
cation
est
commun
à
8
petits
cubes
et
il
y
a
au
centre
de
chacun
un
anion,
donc
la
coordinence
du
cation
est
8
:
O2-‐
/
Zr4+
=
[4]
et
Zr4+
/
O2-‐
=
[8]
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SECOND
EXERCICE
Banque
PT
2015
UTILISATION
DU
MAGNÉSIUM
11 Pts
Traité
thermiquement
entre
1
500
°C
et
2
000
°C,
l'oxyde
de
magnésium
(magnésie)
est
particulièrement
stable
même
à
très
haute
température.
Il
trouve
ses
principales
utilisations
comme
matériau
réfractaire,
résistant
à
très
haute
température
et
est
aussi
utilisé
pour
l'obtention
industrielle
du
magnésium.
Nous
allons
nous
intéresser
à
la
chimie
du
magnésium
en
solution
aqueuse.
Le
diagramme
potentiel-‐pH
du
magnésium
est
tracé
dans
l'annexe
1
pour
une
concentration
de
travail
𝑐!" = 1,0. 10!! 𝑚𝑜𝑙. 𝐿!!
à
25°C.
1-‐
Définir
les
termes
corrosion,
immunité,
passivation.
Reproduire
rapidement
le
diagramme
potentiel-‐pH
et
indiquer
dans
quelle(s)
zone(s)
intervient
chacun
de
ces
phénomènes.
0,5 Pt
IMMUNITÉ
:
le
métal
est
stable
thermodynamiquement
dans
cette
zone
d’immunité,
il
n’est
pas
oxydé
et
est
stable.
0,5 Pt
CORROSION
:
le
métal
est
oxydé
sous
une
forme
ionique
soluble.
1 Pt
PASSIVATION
:
le
métal
est
là
aussi
oxydé
mais
sous
une
forme
solide
:
cette
forme
solide
(souvent
un
oxyde)
est
adhérente,
isolante,
compacte,
et
protège
le
métal
de
toute
oxydation
ultérieure
lorsque
c’est
une
forme
solide
dite
«
passivante
».
1 Pt
Voilà
les
différents
domaines
et
les
phénomènes
que
l’on
y
observe
:
Corrosion Passivation
Immunité
2-‐
Déterminer
le
potentiel
standard
du
couple
Mg !! Mg
d'après
le
diagramme
potentiel-‐
pH.
1 Pt
D’après
la
relation
de
Nernst,
et
le
potentiel
d’électrode
du
diagramme
:
Mg2+
+
2
e-‐
=
Mg(s)
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E
=
E°(Mg2+/Mg)
+
0,03.Log(ctr)
Soit
:
-‐
2,42
=
E°(Mg2+/Mg)
+
0,03.Log(1,0. 10!! )
-‐
2,42
=
E°(Mg2+/Mg)
-‐
0,06
E°(Mg2+/Mg)
=
-‐
2,42
+
0,06
1 Pt
E°(Mg2+/Mg)
=
-‐
2,36
V
3-‐
Calculer
le
produit
de
solubilité
𝐾! de
l'hydroxyde
de
magnésium
Mg(OH)! .
En
pH
=
9,5,
le
premier
cristal
de
l’hydroxyde
Mg(OH)2(s)
apparaît.
Et
à
ce
pH,
comme
c’est
le
début
de
la
précipitation,
on
peut
dire
que
la
concentration
des
ions
Mg2+
est
encore
la
concentration
de
tracé.
Alors
:
en
pH
=
9,5
:
Mg(OH)2(s)
=
Mg2+
+
2
HO-‐
Ks
Ks
=
[Mg2+][
HO-‐]2/c°3
0,5 Pt
0,5 Pt
Et
[Mg2+]
=
𝑐!! = 1,0. 10!! 𝑚𝑜𝑙. 𝐿!!
et
[
HO-‐]
=
KE/[H3O+]
=
10-‐14/10-‐9,5
=
10-‐
4,5
D’où
:
1 Pt
Ks
=
[Mg2+][
HO-‐]2/c°3
=
1,0.10-‐2
x
(10-‐4,5)2
=
1,0.10-‐11
pKs
=
11
Une
canalisation
en
fonte
(alliage
à
base
de
fer)
est
enterrée
dans
le
sol.
Pour
la
protéger
de
la
corrosion
on
la
relie
à
une
électrode
de
magnésium,
elle
aussi
enterrée.
4-‐
Quel
rôle
joue
l'électrode
de
magnésium
:
est-‐elle
anode
ou
cathode
?
Pourquoi
?
Proposer
une
demi-‐équation
pour
la
réaction
électronique
en
milieu
acide.
0,5 Pt
Le
magnésium
joue
le
rôle
de
l’anode.
Le
magnésium
est
plus
réducteur
que
le
fer
et
il
va
s’oxyder,
cédant
ses
2
électrons
de
valence
:
0,5 Pt
Mg(s)
=
Mg2+
+
2
e-‐
5-‐
Comment
nomme-‐t-‐on
ce
type
de
protection
?
1 Pt
C’est
une
protection
par
anode
sacrificielle,
anode
parce
que
le
magnésium
subit
une
oxydation
et
sacrificielle
parce
que
cela
entraine
sa
disparition,
sa
mort
lente,
résultat
de
«
son
sacrifice
».
6-‐
Exprimer
la
durée
de
vie
𝑡
d'une
électrode
en
fonction
de
sa
masse
𝑚,
de
l'intensité
du
courant
de
protection
𝐼
supposée
constante,
de
la
constante
de
Faraday
𝐹
et
de
la
masse
molaire
du
magnésium.
2 Pt
La
durée
de
vie
du
magnésium
correspond
à
la
disparition
totale
de
la
masse
m
initiale.
Durée
de
vie
Δt
telle
que
Q
=
I.Δt
Page 6 sur 14
Et
Q
=
ne-‐.F
avec
ne-‐
=
quantité
de
matière
d’électron
Et
d’après
la
réaction
électrochimique
:
Mg(s)
=
Mg2+
+
2
e-‐
nMg
=
ne-‐/2
d’où
m
=
nMg.M
=
ne-‐M/2
ne-‐
=
2.m/M
I.Δt
=
2.m.F/M
d’où
le
résultat
:
Δt
=
2.m.F/I.M
Annexe
1
:
Données
utiles
:
Produit
ionique
de
l’eau
:
Ke
=
1.10-‐14
à
25°C
:
H2O(l)
=
H+(aq)
+
HO-‐(aq)
Ln10.R.T/F
=
0,06
V
à
298
K
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Ce
problème
s’intéresse
d’une
part
à
une
méthode
physique
non
destructive
permettant
de
détecter
des
crevasses
à
l’intérieur
d’une
structure
métallique
et
d’autre
part,
à
l’alliage
«
2024
»
aluminium-‐cuivre
utilisé
dans
la
fabrication
des
avions.
II
Étude
de
l’alliage
2024
II.A
–
Souvenirs
du
concours
blanc…
L’alliage
2024
contient
essentiellement
de
l’aluminium
et
du
cuivre
à
hauteur
d’environ
4%.
La
structure
microscopique
d’un
tel
alliage
n’est
pas
homogène.
L’alliage
présente
une
phase
majoritaire
dite
α,
dans
laquelle
les
atomes
de
cuivre
sont
dispersés
au
sein
d’une
matrice
d’aluminium.
Entre
les
grains
de
phase
α,
on
trouve
une
seconde
phase
dite
β
comme
le
montre
la
figure
12
:
Intéressons
aujourd’hui
à
la
corrosion
:
modélisation
de
la
corrosion
L’hétérogénéité
de
l’alliage
2024
entraîne
l’existence
de
contacts
entre
des
zones
riches
en
aluminium
et
des
zones
riches
en
cuivre.
Ceci
peut
conduire
à
une
corrosion
localisée
susceptible
de
créer
des
micro-‐cavités
au
sein
de
la
structure
métallique
de
l’avion.
Pour
étudier
ce
phénomène,
des
chercheurs
ont
élaboré
un
matériau
modèle,
représenté
dans
la
figure
16,
formé
de
deux
cylindres
concentriques
l’un
en
aluminium
et
l’autre
en
cuivre.
Figure
16
Coupe
du
matériau
binaire
cuivre-‐aluminium
Après
24
heures
d’immersion
dans
une
solution
aqueuse
adaptée,
ce
matériau
fait
apparaître
une
micro-‐crevasse,
signe
d’une
dissolution
locale
de
métal,
et
un
dépôt
de
cuivre
à
la
surface
de
l’aluminium
(voir
figure
17).
Page 8 sur 14
Figure
17
État
du
matériau
avant
(A)
et
après
(B)
immersion
pendant
24
h
L’objectif
de
cette
sous-‐partie
est
de
rendre
compte
d’un
mécanisme
probable
pour
ce
phénomène.
Le
mécanisme
proposé
par
les
chercheurs
a
été
schématisé
dans
la
figure
18.
Figure
18
Mécanisme
de
corrosion
localisée
de
l’aluminium
On
admet
par
analogie
que
la
surface
du
cuivre
est
recouverte
d’une
couche
d’oxyde
de
cuivre(I),
Cu2O(s)
et
que
l’aluminium
est
recouvert
d’une
couche
d’oxyde
d’aluminium(III),
Al2O3(s).
1)
Corrosion
galvanique
Les
courbes
courant-‐potentiel
limitées
aux
portions
mettant
en
jeu
les
espèces
présentes
dans
le
milieu
(Cu(s),
Al(s),
H2O(ℓ)
et
O2
(aq))
ont
été
représentées
figure
19.
1-‐
Ces
courbes
permettent-‐elles
de
justifier
la
corrosion
de
l’aluminium
?
Si
oui,
identifier
le
métal
jouant
le
rôle
d’anode
et
celui
jouant
le
rôle
de
cathode.
0,5 Pt
D’après
les
courbes
intensité-‐potentiel
tracées,
la
réduction
du
dioxygène
peut
avoir
lieu
avec
une
vitesse
notable,
en
même
temps
que
l’oxydation
de
l’aluminium.
On
peut
placer
le
potentiel
de
corrosion
et
remarquer
que
l’intensité
de
ce
courant
de
corrosion
est
assez
importante.
Page 9 sur 14
icorr
Ecorr
0,5 Pt
L’aluminium
joue
le
rôle
de
l’anode,
0,5 Pt
Le
cuivre
joue
le
rôle
de
la
cathode.
2)
Dissolution
de
l’oxyde
de
cuivre(I)
On
admet
que
la
formation
d’ions
Al3+
dans
la
crevasse
entraîne
une
acidification
locale
du
milieu.
Par
ailleurs,
le
caractère
confiné
de
la
zone
empêche
toute
modération
de
l’acidification
par
la
migration
de
bases
issues
de
l’extérieur
de
la
cavité.
2-‐Écrire
l’équation
de
la
réaction
d’oxydo-‐réduction
mettant
en
jeu
les
couples
Cu2+/Cu2O
et
O2
(aq)/H2O.
0,5 Pt
Couple
Cu2+/Cu2O
:
2
Cu2+
+
2
e-‐
+
H2O
=
Cu2O
+
2
H+
Page 10 sur 14
Figure
19
Courbes
courant-‐potentiel
Figure
20
Courbes
courant-‐potentiel
3)
Redéposition
du
cuivre
4-‐
Les
portions
de
courbes
courant-‐potentiel
associées
aux
espèces
présentes
sont
reproduites
figure
20.
Justifier
le
dépôt
de
cuivre
à
la
surface
de
l’aluminium.
0,5 Pt
Nous
voyons
d’après
les
courbes
intensité-‐potentiel
que
les
ions
Cu2+
peuvent
être
réduits
par
l’aluminium
:
cette
réaction
est
thermodynamiquement
possible
et
elle
a
lieu
avec
une
vitesse
importante
(I
grand).
4)
Protection
contre
la
corrosion
La
couche
d’alumine
Al2O3
constitue
une
barrière
naturelle
contre
la
corrosion
mais
il
est
d’usage
d’augmenter
son
épaisseur
au
moyen
d’une
électrolyse
pour
en
améliorer
l’efficacité.
La
figure
21
reproduit
la
courbe
courant
surfacique
(I)
–
potentiel
(E)
acquise
avec
une
électrode
de
travail
en
aluminium
plongeant
dans
une
solution
conductrice.
Page 11 sur 14
Figure
21
Courbes
courant-‐potentiel
avec
une
électrode
de
travail
en
aluminium
5-‐
Expliquer
ce
qui
se
produit
à
la
surface
de
l’aluminium
lors
des
phases
(a)
et
(b).
0,5 Pt
Durant
la
phase
a),
l’aluminium
est
corrodé
:
c’est
la
corrosion
de
l’aluminium
en
Al3+.
0,5 Pt
Durant
la
phase
b),
l’aluminium
est
passivé
:
c’est
la
passivation,
Al(s)
se
recouvre
d’un
film
passivant
d’alumine
Al2O3(s).
6-‐
Proposer
une
explication
au
fait
que
l’intensité
reste
très
faible
lors
de
la
phase
(c).
0,5 Pt
Le
film
passivant,
compact
et
isolant,
protège
l’aluminium,
l’isole
et
ne
permet
pas
son
oxydation.
7-‐
Lors
de
l’électrolyse,
à
quelle
borne
d’un
générateur
continu
faut-‐il
brancher
la
pièce
en
aluminium
afin
d’augmenter
le
dépôt
d’alumine
Al2O3
?
Justifier
au
moyen
d’un
schéma
électrique.
0,5 Pt
Pour
augmenter
l’épaisseur
du
dépôt,
il
faut
oxyder
l’aluminium
donc
il
faut
brancher
la
pièce
en
aluminium
à
la
borne
+.
Le
schéma
électrique
est
celui-‐ci
:
1,5 Pt
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8-‐
En
fixant
le
potentiel
de
l’électrode
d’aluminium
à
−0,25
V
par
rapport
à
l’électrode
de
référence,
déterminer
l’ordre
de
grandeur
de
l’épaisseur
de
la
couche
d’alumine
obtenue
au
bout
d’une
heure
de
fonctionnement.
Si
E
est
voisin
de
-‐0,25
V
par
rapport
à
l’électrode
de
référence,
alors
:
0,5 Pt
I
=
150
µA.cm-‐2.
ATTENTION
:
L’auteur
note
I
l’intensité
SURFACIQUE,
soit
la
densité
de
courant.
Nous
noterons
i
le
courant
avec
:
i
=
I.S
Pendant
Δt
=
1
h
=
3600
s,
la
quantité
d’électricité
Q
qui
circule
est
:
Q
=
i. Δt
=
ne-‐.F
Et
la
réaction
électrochimique
est
:
1 Pt
2Al(s)
+
3
H2O
=
Al2O3(s)
+
6
H+
+
6
e-‐
Ainsi,
la
quantité
de
matière
d’alumine
déposée
est
égale
à
1/6ème
de
celle
d’électron
:
0,5 Pt
n(Al2O3)
=
ne-‐/6
=
i. Δt
/6F
m(Al2O3)
=
(i. Δt
/6F).M(Al2O3)
et
m(Al2O3)
=
d.ρeau.V
=
d.ρeau.S.l
l
=
épaisseur
du
dépôt
(i. Δt
/6F).M(Al2O3)
=
d.ρeau.S. l
comme
i
:
I.S
(I
.S. Δt
/6F).M(Al2O3)
=
d.ρeau.S. l
(I
.S. Δt
/6F).M(Al2O3)
=
d.ρeau.S. l
(I
. Δt
/6F).M(Al2O3)
=
d.ρeau. l
0,5 Pt
l
=
I
. Δt.M(Al2O3)/(6F.d.ρ eau)
A.N
:
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I
=
150
µA.cm-‐2
=
150.104
µA.m-‐2
=
150.
104.10-‐6
A.m-‐2
Δt
=
3600
s
M(Al2O3)
=
102.10-‐3
kg.mol-‐1
F
=
96
500
C.mol-‐1
d
=
4
ρeau
=
1000
kg.m-‐3
!"#.!"!! .!"! !"#$$!!"#.!"!!
l
=
!!!"#$$!!!!"""
m
l
=
2,37.10-‐7
m
soit
2,4.10-‐7
m
=
0,24.10-‐6
m
1,5 Pt
l
=
0,24
µ m.
Données
:
Constante
de
Faraday
:
F
=
96
500
C.mol-‐1
Densité
de
l’aluminium
:
d
=
4,0
Masse
molaire
de
Al
:
27
g.mol-‐1
et
masse
molaire
de
O
:
16
g.mol-‐1
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