Analyse de Performance D Injection D Eau Dans La Zone 4 Du Champ de Hassi Messaoud
Analyse de Performance D Injection D Eau Dans La Zone 4 Du Champ de Hassi Messaoud
Analyse de Performance D Injection D Eau Dans La Zone 4 Du Champ de Hassi Messaoud
MEMOIRE
Pour obtenir le Diplôme de Master
Option : Production
Présenté Par :
Thème
encouragements,
Nous voudrions aussi remercier tous les membres de jury,
Mr : LABTAHI, et Mme. BELMILOUD, avec notre profonde
gratitude de l’intérêt ont porté à ce travail et d’voireaccepté
de le juger
Dédicace
A ma très chère mère et très cher père, pour leurs patiences et leurs
confiances.
MA très cher FEMME
MES ENFANTS RIAD & IYAD
Mes chers frères et sœurs
MA famille : ATLILI
Tous mes amis surtout J’adresse aussi mes sincères remerciements à
l’ensemble des enseignants de l’université d’Ouargla
Je dédie également toute personne ayant contribué de près ou de loin à
la réalisation de ce travail.
Introduction générale............................................................................................................ 1
Bibliographie
Liste des abréviations
Annexe B : ....................................................................................................................
Annexe C : ....................................................................................................................
Introduction générale
La production des hydrocarbures en déplétion naturelle est effectuée par différents mécanismes,
que sont la compressibilité de la roche et des fluides, l’expansion du gaz cap, du gaz dissous et le
drainage par l’aquifère.
Le soutirage d’huile et de son gaz associé est accompagné par une diminution d’énergie, d’où la
nécessité d’intervenir afin de faire face à la chute de pression. C’est pourquoi on fait recours à une
énergie supplémentaire à savoir le maintien de pression par injection d’eau. Cette dernière a ses
avantages mais présente des inconvénients qui peuvent causer la fermeture du puits. De ce fait, le
monitoring (diagnostique et surveillance) d’un tel procédé devient plus qu’indispensable.
C’est dans ce contexte, que nous allons étudier les performances de la zone 4 du champ de Hassi
Messaoud par injection d’eau. Ce projet qui a débuté en 1978 a donné des résultats satisfaisants
jusqu'aux années 1993 où le pourcentage d’eau devient important, provoquant une diminution de
la production d’huile.
Le présent travail est structuré en quatre chapitres, suivi d’une conclusion. Dans un premier
chapitre un aperçu sur la géologie et les caractéristiques des fluides de la zone a été présenté.
L’estimation des réserves par les méthodes volumétrique et bilan matière ainsi que l’historique du
champ (zone) on fait l’objet du second chapitre. Le troisième chapitre a été consacré à l’étude des
performances de l’injection d’eau. L’analyse et l’interprétation des résultats ont été discutées dans
le quatrième chapitre.
La problématique
Le projet d’injection d’eau mis en œuvre dans la zone 4 du champ nord de Hassi Messaoud a
permis, notamment dans ces premières années, d’améliorer la récupération de l’huile dans
cette zone. Cependant, ce succès relatif n’a pas duré et la production d’huile est retombée à
ses niveaux antérieurs à l’injection. Cela nous amène à nous interroger sur les causes de cette
chute de performance et sur les solutions à apporter pour améliorer cette performance et
augmenter la récupération ultime de l’huile.
1.1. Introduction
Le gisement de Hassi Messaoud est l’un des plus grands et des plus complexes gisements du
monde. Durant l’histoire géologique, ce gisement a subit une évolution tectonique intense lors
de son enfouissement jusqu’à ce que le gisement a pris la forme actuelle. Ces évènements
peuvent améliorer les paramètres petrophysiques (fracturation naturelle, la dissolution etc.….)
comme ils peuvent les réduire (réduction de la porosité, la cimentation des grains, la création
de matrices de petits grains, la création des barrières imperméable etc.…).
Ce champ s’étend sur une superficie voisine de 2500 km2. Découvert en 1956 et mis en
production généralisée en 1958, le gisement de Hassi Messaoud continue, après plus de 50
ans, de fournir à l’Algérie cette ressource naturelle qu’est le pétrole brut. Des investissements
importants ont été réalisés et d’autres le seront dans le futur pour extraire le maximum de
pétrole et augmenter ainsi la récupération finale.
1
Sa localisation en coordonnées Lambert est la suivante.
1.3.2. Situationgéologique :
Le champ de Hassi Messaoud occupe la partie centrale de la province triasique nord orientale.
Qui, de par sa superficie et ses réserves constitue la plus grande province petro-gazéifier.
IL est délimité par :
A l’Ouest par la dépression d’oued Mya.
Au Sud par le Horst d’Amguid.
Au Nord par la structure Djamaa Touggourt.
A l’Est par la dépression de Ghadamès, Rhoude El Baguel et les hauts fonds de Dahar.
2
Situation Géologique du Champ de Hassi Messaoud
* Nord : Structure de
Djemaa-Touggourt
*Ouest : Dépression
d’Oued M’ya
*Est : Dépression de
Ghadamès, Les haut fond
de Dahar
1.4.Structure du champ :
La structure de Hassi Messaoud se développe en un vaste anticlinal sub circulaire de 45 km de
diamètre, de direction : Nord – Est/ SUD- Ouest. Il est partiellement fissuré et les fissures sont
dues aux mouvements tectoniques des plaques qui ont fait que la structure est devenue
anticlinale. Les réservoirs ont subi une fracturation hydraulique naturelle.
Les accidents affectant le réservoir sont de deux types :
Les failles de direction subméridienne et ainsi que les autres failles, perpendiculaires de
direction Nord-Ouest / sud-est, font ressortir le caractère tectonique de la région.
Les cassures sans rejets qui ont un grand effet sur la fracturation du réservoir
Du point de vue caractéristique de réservoir, le gisement de Hassi Messaoud est défini dans
une trilogie parfaite :
Hétérogène sur le plan vertical et horizontal.
Discontinu du point de vu de l’écoulement des fluides.
Anisotrope : par la présence de silt et l'existence de matrice de petit grains.
3
Figure 9.3.Carte structurale de champ de HassiMessaoud
1.5. Description du réservoir :
Le champ de Hassi Messaoud fait partie de la province orientale de la plateforme saharienne.
Cette province contient les principales accumulations d’hydrocarbures du Sahara ; les
réservoirs sont principalement constitués par différent niveaux gréseux du Cambro-ordovicien
et du Trias. Sa profondeur varie entre 3100 et 3380 m. Son épaisseur va jusqu'à 200 m.
L'huile est légère avec un degré API de 45.4. Sa pressions initiale évaluée dans le puits est de
482 kg/cm2 pour un point de bulle compris entre 140 kg/cm2 et 200 kg /cm2.
A Hassi Messaoud les hydrocarbures se trouvent dans le cambro-ordovicien qui se subdivise
de bas en haut en :
a) Grès de Hassi Messaoud.
b) Grès d'EL- GASSI (partie inférieure de l'argilo- gréseuse d’Oued Maya). Du fait de la
discordance Hercynienne, il a été érodé sur une bonne partie et c’est le Trias salifère qui
constitue la couverture du réservoir.
Les argiles noires du Silurien, à 40 km au Nord – Ouest de Hassi Messaoud, riches en
Kérogène (matière organique), sont supposées être la roche mère.
4
Figure 10.4.Coup
géologique nord sud de la
structure de Hassi Messaoud
1.6. ZONES ET
3 : Abscisse, et 8 : Ordonnée.
5
Figure 1.5. Zonation du champ de Hassi Messaoud
1.7.Stratigraphique du champ
Sur la dorsale de Hassi Messaoud une bonne partie de la série stratigraphique est absente. Ce
sont les dépôts du Paléozoïque reposant sur un socle granitique, qui ont été érodés au centre
de la structure au cours de la phase hercynienne.
1- Le Paléozoïque
Les termes postérieurs à l’ordovicien sont absente dans la partie centrale de la structure, vers
la périphérie du champ la série stratigraphique la plus complète est composée de :
Le Socle : Rencontré aux environs de profondeur de 4000 mètres, il est observé au niveau des
puits Md2 à 3658m, et Om81 à 4533 m, il a été décrit comme étant un granite porphyroïde de
couleur rose.
6
L'infracambrien : Reconnu par le forage Om47 à une profondeur de 4092 m, il est composé
de grès argileux de couleur rouge d’épaisseur de 45m.
b. Lithozone R2 : Son épaisseur moyenne est de 100 mètres, il se compose de grès moyen à
grossier micacés, mal classé, à ciment argileux assez abondant et admettant des intercalations
de siltes. Les stratifications sont souvent obliques.
c. Lithozone Ra : Son épaisseur moyenne est de 125 mètres, il se compose de grès à grès
quartzites anisomètriques moyens à grossiers, à ciment argileux et siliceux, admettant de
nombreux passées de siltes centimétrique et décimétriques. Les stratifications sont souvent
obliques à entrecroisées, parfois horizontales. Les Tigillites sont présentes dans la partie
supérieure de la série. L'ensemble du Ra a été érodé au centre du champ.
e. Zone des alternances : Son épaisseur moyenne est de 20 mètres, désignée ainsi en raison
de la présence de nombreuses passées d'argiles indurées alternantes avec des bancs quartzites
fins isométriques glauconieuses.
f. Argile d'El Gassi : Son épaisseur moyenne est d'environ 50 mètres, cette formation est
constituée d'argile schisteuse, indurée présentant une couleur verte à noire, rarement rouge.
Cette argile peut être glauconieuse ou carbonatée présentant une faune (graptolites) indiquant
un milieu de dépôts marins. Cette formation est surtout rencontrée sur les zones périphériques
du champ.
g. Les grès d'El Atchane : Son épaisseur moyenne varie de 12 à 25 mètres, cette formation
est constituée de grès fin à très fin, de couleur gris-beige à gris-sombre. Ce grès peut être
argileux ou glauconieu admettant de nombreuses passées argileuses et silteuses.
h. Les quartzites de Hamra : Son épaisseur moyenne varie de 12 à 75 mètres, ce sont des
grès quartzitiques fins, à rares intercalations d'argiles
7
a. Trias éruptif : Son épaisseur atteint 92 m, il est représenté par des épanchements locaux,
de coulée éruptive intercalée dans la matière détritique.
c. Trias Argileux : Son épaisseur moyenne est de 113 mètres, il est constitué d'argiles plus ou
moins silteuses, brun rouge à bariolées, dolomitiques et anhydritiques avec des intercalations
de banc de sel au sommet.
d. Trias Salifère : Son épaisseur moyenne est de 440 mètres, il est constitué de banc de sel
massif présentant au sommet des intercalations d'anhydrite et des bancs d'argiles légèrement
silteuses et dolomitiques
a. Le Lias : Son épaisseur moyenne est de 300 mètres, le passage du Trias au Lias est
caractérisé par une zone de marne dolomitique connue sous le terme de l'horizon B qui est un
repère sismique. Le Lias est subdivisé en cinq niveaux bien distincts s'intercalant entre eux
sur toute l'épaisseur.
Le Lias dolomitique 3(LD3) : Ce sont des marnes à passées dolomitiques de
couleur gris à gris verdâtre.
Lias salifère 2(LS2) : Ce sont des sels massifs, avec quelques fois des
intercalations argilo-salifère de couleur brun rouge.
Lias dolomitique 2(LD2) : Ce sont des dolomies massives à grains fin, de
couleur grisâtre.
Lias salifère 1(LS1) : D’une épaisseur moyenne de 90 m, il est constitué de
bancs de sels et argiles avec des passées d’anhydrite blanche.
Lias dolomitique1(LD1) : Composé de dolomies et d’anhydrite sur une
épaisseur moyenne de 66m.
b. Le Dogger : Son épaisseur moyenne est de 320 mètres, il est subdivisé en deux formations,
le Dogger lagunaire à la base et le Dogger argileux au sommet :
8
Le dogger lagunaire : D’une épaisseur moyenne de 210 m, il est représenté
par des anhydrites et des dolomies avec quelques niveaux argileux.
Le dogger argileux : Sur une épaisseur moyenne de 110 m, il est constitué
d’argiles silteuse avec parfois des niveaux gréseux à grains fin, et à ciment
argileux carbonaté.
c. Le Malm : Son épaisseur moyenne est de 226 mètres, il est caractérisé par les dépôts
d'argiles et de marne avec des intercalations des bancs de calcaire et dolomie accompagnés de
quelques traces d’anhydrite.
Le Crétacé : Son épaisseur moyenne est de 1620 mètres, il est constitué de sept étages, de la
base au sommet on distingue :
a. Le Néocomien : Son épaisseur est de 182 mètres, il comprend deux niveaux, à la base un
terme gréseux constitué de grès et de quelques passées d'argiles avec des passées de grès, au
sommet un terme argileux représenté par des argiles avec nombreuses intercalations de
calcaire et de dolomie.
b. Le Barrémien : Son épaisseur moyenne est de 280 mètres, il est formé de grès fins à
moyens carbonatés à plages d’anhydrite, alternant avec des niveaux d'argile gréseuse et
dolomitique.
c. L'Aptien : Son épaisseur est de 25 mètres, il est représenté par deux bancs dolomitiques
encadrant un niveau argileux. La limite Aptien-Barrémien coïncide avec la barre calcairo-
dolomitique qui représenté un bon repère sismique.
d. L'Albien : Son épaisseur moyenne est de 350 mètres, Constitué de grès et sable fin, avec
des intercalations d'argile silteuse, il est considéré comme étant la nappe aquifère principale
en eau douce.
g. Le Sénonien : Son épaisseur moyenne est de 450 mètres, il est constitué de deux types de
formations :
Le Cénozoïque : Son épaisseur moyenne est de 360 mètres, il est constitué de calcaire
dolomitique à l'Eocène et d'un recouvrement de type sableux au Mio-Pliocène.
9
CHAMP DE HASSI MESSAOUD
COUPE STRATIGRAPHIQUE TYPE
DIFFERENTES PHASES DE FORAGE
rot Huile
ERUPTIF D = 1.53 Andésite
0 à 92 tag
e
8"
½ V = 45 –
en
x
P O
R
Quartzites d’El Hamra 75 5"
31/3
7" 50
Filtrat = 2
Grès très fins
A D
O
Grès d ’El Atchane 25
2
-3 Grès fins glauconieux
L VI
CI Argiles d ’El Gassi 50 Argile verte ou noire
E E
Zone des Alternances
± 3320m
Alternances grès et argiles
N 18 Ca Boue à L’
O rot
Huile
C R Isométriques 42 tag 6" Grés Isométriques, Silts
Z A e
en
x Invermul
M 4"1 D = 0.81
R Anisométriques Grés Anisométriques, Silts
OI B 125 5"
31/3
/2 V = 50 - 70
RI 2 Filtrat = 2
Q E R2 100 -3 Grés Grossiers, Argile
U N
R3 370
Grés Grossiers, Argiles
10
1.8. Présentation de la zone 4 du champ de HMD
1.8.1.Localisation :
1.8.2.1. Porosité
Les données de la porosité sont issues des mesures pétro physiques réalisées sur les carottes.
A partir des porosités moyennes calculées pour chaque drain au niveau des puits (voire le
détail des données géologiques des puits de la zone 4 annexe A), nous avons calculé les
valeurs de la porosité moyenne sur l’ensemble de la zone. Nous avons opté pour la moyenne
arithmétique. Les résultats sont représentés sous forme d’histogramme.
11
Figure 1.8. Porosité moyenne par drain dans la zone 4
La porosité moyenne de la zone est de 7.06%
1.8.2.2. Perméabilité
12
Figure 1.9. Perméabilité moyenne par drain dans la zone 4
A partir la figure (1.9), nous constatons que les deux drains le D2 et D1 ont les meilleurs
valeurs de la perméabilité, ont des valeurs de 4.86 et 5.05 md respectivement.
13
Figure1.10. Epaisseur utile moyenne par drain dans la zone 4
La hauteur utile moyenne totale est de 102.99 m.
14
Condition initial
Pression de Gisement485.07 kg/cm2 :
Coefficient de compressibilité : Z = 1.15496.
Densité de gaz : 307.362Kg/m3.
Viscosité du gaz : μg = 0.0373 Cp.
Facteur volumétrique de fond : Bg = 0.00334m3/sm3.
Condition actuel
Pression de Gisement 196.94 kg/cm2 :
Coefficient de compressibilité : Z = 0.845.
Densité de gaz : 171.125Kg/m3.
Viscosité du gaz : μg = 0.0212Cp.
Facteur volumétrique de fond : Bg = 0.006 m3/sm3.
1.9. Conclusion
Les résultats obtenus ont montré que les deux drains de réservoir D1 et R2ils ont la meilleure
porosité, qui dépasse 8%.La perméabilité généralement faible, qui varie entre 0.33 md et 5.05
md.
15
2.1. Introduction
L'estimation des réserves par la méthode volumétrique est basée sur l'interprétation des
données géologique et pétro physiques. Les valeurs de la porosité sont lues rapidement à
travers les intervalles de découpage lithologique.
La formule de calcul des réserves est exprimée comme suit :
𝑯𝒖 𝟏
N=𝑽𝑹 . . ᶲ𝒎𝒐𝒚 . (𝟏 − 𝑺𝒘 ). (2.1)
𝑯𝒕 𝑩 𝒐𝒊
Où :
Application
Aves les valeurs moyennes de toute la zone qui est calculé dans le chapitre 1 en peu calculé la
réserve en place :
16
𝐻𝑢𝑚𝑜𝑦
ᶲ𝑚𝑜𝑦 = 7.06% , 𝑆𝑤𝑚𝑜𝑦 = 17.78% , = 0.8
𝐻𝑡𝑚𝑜𝑦
𝑉𝑅 = 16146.3Mm3,𝐵𝑜𝑖 = 1.63
Pour calculer le volume des hydrocarbures initiale en place dans n’importe qu’elle partie de
réservoir ; la porosité, la saturation en eau, doivent être déterminé avec une précision
raisonnable. Ce qui n’est pas le cas dans la plupart des situations. Alors la méthode de bilan
matière est une seconde alternative pour l’estimation des réserves en place.
L'équation est structurée pour garder simplement l'inventaire de tous les matériaux entrant,
partant, et s'accumulant dans le réservoir. Le concept de l'équation d'équilibre de matière a été
présenté par Schilthuis en 1941. Sous sa forme plus simple, l'équation peut être écrite sur la
base volumétrique comme :
Le volume total des pores (P.V) exprimé en termes de volume initial N d’huile et volume du
chapeau de gaz peut être dérivé présentant le paramètre m définie comme suit :
NB oi mNB oi (PV ) (1 S wi )
NB oi mNB oi
Ou par : PV (2.3)
1 S wi
17
Traitant le réservoir comme récipient idéalisé comme illustré sur le schéma (2.2), des
expressions volumétriques d'équilibre peuvent être dérivées pour expliquer tous les
changements volumétriques qui se produisent pendant la vie productive normale du réservoir.
18
La réduction du volume poreux dû à l'expansion de l'eau interstitielle dans la zone d’huile et
le chapeau de gaz est donnée par :
𝐸𝑥𝑝𝑎𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛𝑑𝑒𝑙 ′ 𝑒𝑎𝑢𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑠𝑡𝑖𝑡𝑖𝑒𝑙 = [(𝑃𝑉)𝑆𝑤𝑖 ]𝐶𝑊 ∆𝑃(2.10)
Substituant la formule du volume poreux (PV) l’équation devient :
𝑁𝐵𝑜𝑖 (1+𝑚)
𝐸𝑥𝑝𝑎𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛𝑑𝑒𝑙 ′ 𝑒𝑎𝑢𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑠𝑡𝑖𝑡𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒 = 1−𝑆𝑤𝑖
𝑆𝑤𝑖 𝐶𝑤 ∆𝑃(2.11)
De même, la réduction du volume de pore dû à l'expansion de la roche réservoir est donnée
par :
𝑁𝐵𝑜𝑖 (1+𝑚)
𝐸𝑥𝑝𝑎𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛𝑑𝑒𝑙 ′ 𝑒𝑎𝑢𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑠𝑡𝑖𝑡𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒 = 1−𝑆𝑤𝑖
𝐶𝑓 ∆𝑃(2.12)
Combinant les deux équations (2.11) et (2.12) on obtient :
𝑆𝑤𝑖 𝐶𝑤 +𝐶𝑓
𝐶ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒𝑛𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒𝑝𝑜𝑟𝑒𝑢𝑥 = 𝑁𝐵𝑜𝑖 (1 + 𝑚) ( ) ∆𝑃 (2.13)
1−𝑆𝑤𝑖
h) Volume poreux occupé par le gaz et l’eau injectés :
′
𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒𝑑𝑒𝑙 𝑖𝑛𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 = 𝐺𝑖𝑛𝑗 𝐵𝑔𝑖 + 𝑊𝑖𝑛𝑗 𝐵𝑤 (2.14)
Le MBE peut être écrit sous une forme généralisée comme suit :
(𝑎) + (𝑏) = (𝑐) + (𝑑) + (𝑒) + (𝑓) + (𝑔) + (ℎ)(2.15)
Remplaçant (𝑎), (𝑏), … , (ℎ) par les équations corresponds dans l’équation (2.15), réarrangeant
cette dernière on obtient l’équation suivante :
𝐵𝑔 𝐶𝑤 𝑆𝑤𝑖 +𝐶𝑓
𝑁 [𝐵𝑜𝑖 − 𝐵𝑜 + 𝐵𝑔 (𝑅𝑠 − 𝑅𝑠𝑖 ) + 𝑚𝐵𝑜𝑖 (1 − ( )) − (1 + 𝑚) ( ) 𝐵𝑂 ∆𝑃] + 𝑁𝑝 [𝐵𝑜 + 𝐵𝑔 (𝑅𝑝 −
𝐵𝑔𝑖 1−𝑆𝑤𝑖
C’est l’équation générale du bilan matière. Cette équation est applicable pour un gisement
produisant avec tous les régimes de drainage naturels ainsi que l’injection d’eau et de gaz.
Basant sur l’équation de bilan matière, le calcul de ces indices permet de se prononcer sur le
régime de drainage prédominant dans le gisement en train d’exploitation, et puis sur la suite
qu’on donne au processus de production.
19
Tableau 2.1 : Indices de drainage
Indice de drainage Equation
Soit on a :𝐹 = 𝑁𝑝 [𝐵𝑂 + (𝑅𝑝 − 𝑅𝑠 )𝐵𝑔 ] + (𝑊𝑝 − 𝑊𝑖𝑛𝑗 )𝐵𝑤 − 𝐺𝑖𝑛𝑗 𝐵𝑔 bbl/STB (2.17)
𝐶𝑤 𝑆𝑤𝑖 +𝐶𝑓
𝐸𝑓,𝑤 = 𝐵𝑜𝑖 (1 + 𝑚) [ 1−𝑆𝑤𝑖
] ∆𝑃 bbl/STB (2.19)
𝐵
𝐸𝑔 = 𝐵𝑜𝑖 (𝐵 𝑔 − 1) bbl/STB (2.20)
𝑔𝑖
Pour les réservoirs saturés, on peut négliger l’expansion de la roche et d’eau (𝐸𝑓,𝑤 = 0),
L’équation (2.22) devient :
20
La forme ci-dessus de l'équation est une forme réduite de l'équation de bilan matière, où les
trois mécanismes de la production : de l'expansion d'huile, de l'expansion de gaz, et de water
drive sont inclus.
L’absence d'un ou deux des mécanismes ci-dessus exige la suppression des limites
appropriées de l'équation.
1ier cas:
Ni aquifère actif.
Ni chapeau de gaz.
L’équation sera : 𝐹 = 𝑁𝐸𝑜
𝐹 = 𝑁(𝐸𝑜 + 𝑚𝐸𝑔 )
Pas d’aquifère
N et m inconnus
L’équation de bilan matière est écrite sous deux formes afin d'avoir comme conséquence
deuxformes de résolution :
1ier forme:
𝐹 𝐸𝑔
=𝑁+𝐺
𝐸𝑜 𝐸𝑜
Avec:
𝑚𝑁𝐸𝑔
𝐺=
𝐸𝑂
𝐹 𝐸𝑔
On plote 𝐸𝑜
en fonction de 𝐸 Figure 2.4 : Soutirage F vs (Eo+mEg) et N,m
𝑜
sont inconnues
21
𝐺 : Le chapeau de gaz représente la pente de la droite.
2ieme forme:
𝐹 = 𝑁(𝐸𝑜 + 𝑚𝐸𝑔 )
On donne des valeurs pour m puis on
plotte :
Si m assumée est trop petite la ligne passera par l'origine mais courbera vers le haut.
Si m assumé est trop grand, la ligne passera par l'origine mais courbera en bas.
2.2.2.5. Application
600 6
500 5
400 4
300 3
200 2
100 1
0 0
03/10/1954 11/06/1968 18/02/1982 28/10/1995 06/07/2009 15/03/2023
Figure 2.6 : Comparaison entre le cumule des influx et la pression en fonction du temps
22
Historique de la production
Au leur janvier 2015, la production cumulée de la zone 4 était estimée à 94.84 million m3
d'huile. Dans l'historique de production de la zone 4, on peut distinguer 6 périodes :
La période initiale ou la zone 4 est développée jusqu'à un potentiel de l'ordre de 1
million de m3/an, palier qui sera maintenu de 1964 à 1967.
Un premier développement complémentaire double le potentiel de la zone qui produit
environ 2 Mm3/an entre 1968/1971.
La période de 1972 à 1978 ou la zone est produite au rythme de 3 Mm3/an en
moyenne grâce à des nouveaux forages qui compensent de déclin de potentiel des
anciens puits.
La période de 1979 à 1989 la production est chutée jusqu'à 1.17 Mm3an à la fin de
1989.
La période de 1990 à 2000, il y a une augmentation de la production, grâce à
l'influence de l'injection d'eau 2 Mm3/an à la fin l'année 2000.
Enfin la période actuelle 2001 à 2015 une décline de production jusqu'à 0.9 Mm3/an.
Historique de la pression
On peut distinguer 4 périodes :
1959 à 1970 période de l'épuisement naturel la pression chute jusqu'à 335
Kg/cm2.g.
La période de 1971 à 1983 chute rapide de pression jusqu'à 162.5 Kg/cm2.g.
La période de 1984 à 2008 il y a une augmentation de pression, grâce à
l'influence de l'injection d'eau, jusqu'à 204 Kg/cm2.g.
Enfin la période actuelle 2009 à 2015 une maintienne de pression à 200
Kg/cm2.g.
23
Tableau2.2 : Les données de PVT de la zone 4
Pression Bo Rs Viscosité
Kg/Cm2 v/v v/v Cp
562.4 1.607 185.2 0.321
492.1 1.626 185.2 0.3
421.8 1.649 185.2 0.279
351.5 1.676 185.2 0.259
281.9 1.708 185.2 0.239
210.9 1.749 185.2 0.219
193.3 1.76 185.2
175.8 1.773 185.2 0.209
168.7 1.776 185.2
161.7 1.782 185.2
154.6 1.787 185.2 0.201
126.5 1.672 151.02 0.228
105.5 1.589 124.74 0.249
84.4 1.513 100.19 0.274
59.8 1.424 73.6 0.309
35.2 1.33 46.8 0.36
A partir le tableau 2.1, le logiciel MBAL cherche, dans une gamme de corrélations, celles qui
reproduisent le plus fidèlement l’évolution des paramètres PVT en fonction de la pression.
Ces corrélations sont : la corrélation de Lasater pour Rs et Bo et la corrélation de Petrosky et
al pour la viscosité de l’huile.
24
Figure 2.8 : Evolution de Bo en fonction de la pression
Nous introduisons la période entre 1959 et 1970. C’est la période où l'épuisement du réservoir est
naturel et aucun influx ne vient par les zones voisines (figure 2.6). Nous utilisons l’option de la
méthode analytique, qui est une technique de régression, disponible dans Mbal pour estimer
OOIP.
25
2.2.2.5.4. Mécanismes de drainage
La figure 2.10 représente l’évolution des indices des différents mécanismes de drainage en
fonction du temps depuis 01/05/1959 jusqu'à 01/05/2015. Pendant la période de déplétion
naturelle (entre 1959 et 1970), le mécanisme prédominant était celui de l’expansion de l’huile.
L’indice de drainage de ce mécanisme était supérieur à 55% durant toute cette période. Les
autres mécanismes présent était celui de l’expansion de la formation et de l’eau interstitielle,
sa contribution à la production est de 36% d’environ comme l’indique bien son indice et
l'expansion de aquifère. L’injection d’eau débute en 1978 et à partir de cette année, elle
devient progressivement le mécanisme qui assure la part la plus importante de production
(plus de 65% pour les dernières années)
2.3. Conclusion
Dans ce chapitre les réserves calculées par la méthode volumétrique sont 460 MM stm3 par
contre les réserves trouvés par la méthode de bilan matière sont 409.154 MM stm3. Cette
valeur est plus proche aux estimations données par Franlab (449.49 MM stm3) et par
Sonatrach (410 MM stm3). Il est claire que les réserves calculer avec la méthode
volumétrique est plus grand à celles calculer avec la méthode de bilan matière, mais
généralement les réserves calculés par la méthode de bilan matière donne des résultats plus
juste car c’est une balance entre ce qui sort et ce qui reste, et lorsque on utilise la méthode
volumétrique on néglige plusieurs condition et on prend les valeurs moyennes qui peuvent
nous tromper.
Le mécanisme prédominant avant l’injection d’eau était celui de l’expansion d’huile, car il
n’est existé pas gaz cap.
26
3.1. Introduction sur la récupération assistée
La récupération par drainage naturel ne donne pas généralement un taux de production
satisfaisant, c’est pourquoi est très vite apparue la nécessité d’injecter dans le gisement de
l’énergie afin d’avoir une meilleure récupération. Les premiers procédés utilisés (injection
d’eau ou injection de gaz) étaient mis en œuvre, dans un second temps, après la
décompression du gisement, d’où leur nom de procédés de récupération secondaire.
Actuellement, ces injections sont mises en œuvre parfois dès le début de la vie de gisement.
Encore faut-il être sûr, avant d’entreprendre l’un de ces procédés, de l’insuffisance de
mécanismes nature, ce qui n’est pas facile de connaître au début de la production du champ.
Aussi faudra-t-il un minimum de production (1a2ans de production par exemple).
Depuis quelques décennies ont été étudiées et mises en œuvre sur champs d’autres techniques
plus élaborées, dont l’utilisation se justifie par la recherche accrue d’un taux de récupération
plus élevée : C’est la récupération améliorée ou tertiaire.
L’injection d’eau, qui est le procédé le plus ancien de récupération secondaire, reste le plus
employé (80%de l’huile produit aux Etats -Unis en 1970 l’a été par injection d’eau). Elle
permet d’augmenter la récupération d’huile par une amélioration du coefficient de balayage
ou de déplacement.
Mais, en dehors de cet objectif de récupération secondaire, l’injection d’eau peut être employé
pour :
Maintenir la pression du gisement si l’expansion de l’aquifère (ou de gas-cap) ne
fournit pas suffisamment d’énergie.
Eliminer éventuellement l’eau salée contenue dans la production si sa décharge en
surface pose des problèmes particuliers.
L’injection d’eau peut être soit répartie soit localisée dans un aquifère sous –jacent ou de
bordure.
27
3.3.1. Configurations d’injection
La première étape dans la conception d’un projet d’injection d’eau est le choix de la
configuration appropriée dont l’objectif est d’avoir un contact maximal avec l’huile et cela
soit par la conversion de puits producteurs en puits injecteurs ou par le forage de nouveaux
puits. Pour le choix d’une configuration adéquate, les facteurs suivants doivent être pris en
considération :
L’hétérogénéité de réservoir et de la perméabilité directionnelle
La direction des fissures de la formation
La durée désirée et prévue de l’injection
L'espacement, la productivité, et l'injectivité des puits
Au début du siècle précédent, un projet d’injection d’eau commençait par l’injection d’eau
dans un seul puits. A mesure que la zone inondée s’étendait et que les puits adjacents étaient
inondés, ceux-ci étaient convertis en injecteurs pour prolonger l’aire balayée par l'eau. C’était
appelé le ‘’ circleflooding’’ Cette configuration a été progressivement remplacée par d’autres
dont on peut citer :
3.3.1.1. Schéma irrégulier d’injection:
On peut avoir ce schéma dans le cas où les conditions de surface ou/et la présence de puits
horizontaux résulte en une non uniformité de la position des puits producteurs ou injecteurs.
Aussi par la conversion de certains puits producteurs pour des raisons économique dans les
petits réservoirs qui sont développés pour la production primaire, la présence des failles, la
localisation d’une variation de la porosité ou de perméabilité peuvent également mener aux
schémas irréguliers.
3.3.1.2. Injection périphérique :
Les injecteurs sont situés à la frontière externe du réservoir et l'huile est déplacée vers
l'intérieur (voir fig. 3.1.) L’injection périphérique garantit généralement une récupération
maximum d'huile avec un minimum de production d’eau. Pour cela, plusieurs conditions
doivent être réunies. Par exemple, la perméabilité de la formation doit être assez grande pour
permettre le déplacement de l'eau injectée à un débit donné sur de grandes distances. De plus,
la ligne d’injection doit rester aussi proche que possible du front, les puits producteurs ayant
un water-cut élevé sont convertis.
28
Figure 3 1 : Schéma d'injection périphérique
29
3.3.1.5. Schémas régulier d’injection
Ce type d’injection correspond au réservoir à faible pendage et étend, pour obtenir un
balayage uniforme, les puits producteurs et les puits injecteurs sont intercalés .dans cette cas
on obtient une distribution aussi régulière que celle développée pour la phase d’exploitation
naturelle du gisement. Les dispositions les plus courants sont indiquées sur la figure suivante :
30
3.3.2. Techniques de suivi de la performance d’injection
3.3.2.1. Taux de remplacement de vide (Voidage Replacement Ratio ‘’VRR’’)
Le VRR est le paramètre clé qui définit l’équilibre injection-soutirage et permet ainsi de se
prononcer sur l’efficacité d’une telle injection .Le VRR est estimé pour un pattern ou pour un
champ soumis à l’injection d’eau en utilisant l’équation suivante :
𝑄𝑤 𝑖𝑛𝑗 .𝐵𝑤
VRR= (3.1)
𝑄𝑜 .𝐵𝑜 +𝑊𝑝 .𝐵𝑤 +𝑄𝑜 .(𝑅𝑝 −𝑅𝑠 ).𝐵𝑔
Cette balance affecte considérablement la distribution de la pression dans le réservoir, cette
dernière affecte à son tour la production du champ.
Ainsi le VRR est représenté dans le même graphe avec le trend de pression. Quand le VRR
est supérieur à 1 et la pression de réservoir n'augmente pas, on suspecte la perte d'injection en
dehors de la zone. De même, quand le VRR est inférieur à 1 et la pression de réservoir ne
décroit pas, on suspecte l'afflux des fluides (afflux vertical ou horizontal) dans la zone
étudiée.
La représentation de la quantité produite (échelle logarithmique) avec le VRR en fonction du
temps permet de bien comprendre la relation entre ces deux variables :
Lorsqu’une relation directe est observée entre le VRR et le débit de production
d’huile, la quantité d’huile produite diminue quand le VRR est inférieur de 100%, et il
s'améliore quand VRR est considérablement supérieur à 100%, on peut en conclure
qu’un aquifère ne supporte la production dans ce champ.
Un débit de production qui n’est pas en relation directe avec le VRR peut confirmer
l’existence d’un aquifère actif.
3.3.2.2. Impact de l’injection sur la récupération
Dans le but d’évaluer l’effet de l’injection sur la récupération, la courbe RF en fonction du
HCPVi(Recovery Factor Vs Hydrcarbon Pore Volume injected) est utile pour bien
comprendre les mécanismes de drainage et la maturité du secteur étudié.
Le RF et le HCPVisont définis comme suit :
𝑁𝑃
RF= (3.2)
𝑁
𝑊𝑖𝑛𝑗 .𝐵𝑤
HCPVi= (3.3)
𝑁.𝐵𝑜𝑖
31
Quand un balayage est supposé comme un déplacement piston, l'eau coule à une saturation de
l'huile résiduelle derrière le front, pendant que l'huile coule à une saturation de l'eau
interstitielle en avant du front alors ; La relation de la mobilité est donnée par :
(3.4)
(3.5)
32
La loi de Darcy pour chaque fluide peut s’écrire comme
suit :
(3.6)
(3.7)
(3.8)
(3.9)
(3.10)
Les débits fractionnaires des deux fluides sont définis comme suit :
(3.11)
(3.12)
33
Ces fractions peuvent être exprimées par la façon suivante :
(3.13)
D’après la définition du débit fractionnaire Fw, on voit bien qu’il varie entre 0% et 100%, en
effet, lorsque la saturation d’eau égale Swi (saturation irréductible), le débit d’eau est nul et
par conséquent fw devient nul, et dans le cas contraire où la saturation d’huile égale à Sor
(saturation résiduelle), le débit d’huile est nul, donc fw=100%.
Si les forces capillaires sont uniformes et le milieu est horizontal, l’équation (3.13) se
simplifier et devienne comme suit :
(3.14)
Les perméabilités relatives krw et kro sont fonctions de Sw. Le rapport de ces perméabilités
relatives kro/krw tracé en fonction de la Sw dans une échelle semilog est généralement
approximé par une droite dans sa partie centrale. L’équation de cette droite peut s’écrire
comme suit :
(3.15)
34
Figure 3.7. Rapport des perméabilités relatives en fonction de la saturation en eau
(3.16)
Les paramètres clés qu’on peut tirer de la courbe de Welge (figure 3.8) sont les suivants :
Saturation du front d’eau Swf : Elle se détermine en traçant la tangente de la courbe
qui passe par Swi (saturation d’eau irréductible).
Saturation moyenne d’eau à la percée Swmbr : Elle correspond au point
d’intersection de la tangente avec la droite dont l’équation fw = 1
Saturation moyenne d’eau après à la percée Swm : Elle se détermine en traçant la
tangente de la courbe au point de Sw>Swf et qui coupe la droite (fw=1) dans la valeur
voulue.
35
3.5. Calcul d’efficacité globale d’injection d’eau
3.5.1. Efficacité de déplacement
C’est le rapport entre le volume d’huile produit qui est déplacé par le fluide injecté et le
volume initial avant injection.
Si on suppose que le facteur d’expansion est constant durant la période d’injection, l’équation
de Ed se simplifie et devient comme suit :
Rappel : -la mobilité d’un fluide quelconque est définie comme étant le rapport entre la
perméabilité effective de ce fluide et sa viscosité.
-Le rapport de mobilité M est défini comme étant le rapport
de la mobilité du fluide injecté et la mobilité du fluide déplacé.
Il est évident que Le rapport de mobilité ainsi défini dépend d’un paramètre important qui est
la saturation, mais quelle valeur de saturation doit être prise en compte ?
Pour cela, Muskat (1946) a met en place les concepts suivants :
Sachant que l’huile se déplace devant le front d’eau dans la zone non envahie, la
perméabilité relative de l’huile doit être déterminée à la saturation initiale du fluide
injecté.
Le fluide injecté derrière le front est caractérisé par la saturation moyenne à la percée.
Donc on prend (krw@Swmbr), cette valeur de saturation reste constante jusqu’à la
Percée.
Après la percée, la saturation du fluide injecté augmente jusqu’à atteindre Swm dans
ce cas on prend (krw@Swm).
36
On peut écrire comme résumé :
A la percé d’eau :(3.18)
Après la percéd’eau:(3.19)
(3.20)
Phase2: à la percée
Willhite (1986) a proposé une
corrélation pour Es qui dépend
du rapport de mobilité M.
(3.21)
Phase 3 :après la percée
Dyes (1954) a présenté l’augmentation de l’efficacité superficielle après la percée avec
l’augmentation du volume injecté par la corrélation suivante :
(3.22)
Où :
Es : efficacité superficielle après la percée.
Qinj : cumul du fluide injecté.
Qibr : cumul du fluide injecté à la percée.
Esbr : efficacité superficielle à la percée.
37
Fassihi (1986) a proposé un modèle analytique qui présente les données du graphe précédent.
Ce modèle est donnée par :
(3.23)
Les coefficients a1, a2, a3, a4, a5 et a6 sont dépendent de la configuration des puits, ils sont
présentés dans le tableau suivant :
(3.24)
38
3.6. Etude de cas
3.6.1. Historique de production et d’injection de la zone 4
Le premier puits mise en production dans la zone 4 est le puits OMK13 en Mai 1959 avec un
débit d'huile de 12.10 m3/h. Durant la période entre 1959 jusqu'à 1970 la zone 4 a été mise
en production par déplétion naturelle. Cette déplétion avait développé une chute
importante de pression de gisement. Depuis 1978, un projet d’injection d’eau périphérique a
été mis en œuvre afin de maintenir la pression de gisement et d’assurer un bon balayage
1400.0000 25000.0000
1200.0000
20000.0000
1000.0000
15000.0000
800.0000
600.0000
10000.0000
400.0000
5000.0000
200.0000
0.0000 0.0000
01/01/1999
01/05/1959
01/09/1961
01/01/1964
01/05/1966
01/09/1968
01/01/1971
01/05/1973
01/09/1975
01/01/1978
01/05/1980
01/09/1982
01/01/1985
01/05/1987
01/09/1989
01/01/1992
01/05/1994
01/09/1996
01/05/2001
01/09/2003
01/01/2006
01/05/2008
01/09/2010
01/01/2013
d’huile.
La figure (3.9) montre la variation de débit de production d’huile, débit d’injection d’eau et le
débit de production d’eau dans temps. On remarque qu’au début la production d’huile entre
1964 et 1967 à une moyenne de 82.9751Km3/mois et le GOR reste constante à une valeur de
195 stm3/stm3. Entre 1964 et 1976 la production d’huile à augmenter jusqu'à
326.424Km3/mois à cause de forage des nouveaux puits, et le GOR reste constante jusqu'à
1977. Après 1976 nous constatons que le débit d’huile à diminué jusqu'à 107.844 en février
1993 et le GOR à augmenter jusqu'à 400 stm3/stm3, cette augmentation peut expliquer par la
percée des puits situés au sudpar le gaz provenant des zones 2 et 3. Après février 1993 nous
constatons une augmentation importante dans la production (182.943Km3/mois)), c’est à
cause de l’injection d’eau qui a été mise en œuvre en novembre 1988. Après l’année 2001 la
production commence à diminué à cause de la percée d’eau.
39
3.6.2. Analyse de l’évolution de la pression de gisement
L’application de la méthode du bilan de matière sur une zone ou sur une cellule fermée exige
des valeurs moyennes de pression, pour cela une formule de calcul a été utilisée par le biais de
la moyenne pondérée à la production, et s’exprime comme suit :
∑ 𝑃 .𝑄
𝑃𝑚𝑜𝑦 = ∑ 𝑖 𝑖
𝑄𝑖
Avec : Pi : Pression du puits i.
Qi : débit d’huile du puits i.
La pression de gisement de la zone 04 présenté (voire le détail annexe B) sur la figure 3.10
reflète un nuage de points qui représentent les pressions de gisement des puits. La pression
initiale du gisement est de 485 Kg/cm2, la pression moyenne actuelle de la zone est de 197
Kg/cm2. Cette valeur est plus grande que la pression de bulle moyenne qui est de 154
Kg/cm2.
3.6.3. Etat actuelle de la zone 04
La zone 4 contient 105 puits dont l’état des puits est résumé comme suit :
12 puits producteurs huile :OMK333, OMKZ332, OMN563, OMN75, OMN761,
OMN763, OMN852, OMN873, OMO151, OMO16, OMO162, OMO172.
Cinquante puits producteurs huile par gaz-lift :OMJ60, OMJ62, OMJ701,
OMJ702B, OMJ703, OMJ713, OMJ72, OMJ721, OMJ723, OMJ74, OMJ743,
OMJ82, OMJ832, OMJZ633, OMJZ742, OMJZ813, OMJZ843, OMK102, OMK11,
OMK112, OMK12, OMK122, OMK13, OMK131, OMK14, OMK142,OMKZ103,
OMKZ121, OMKZ202, OMKZ212, OMKZ232, OMN56B, OMN653, OMN662,
OMN67, OMN68, OMN681B, OMN77B, OMN781, OMN853B, OMN871,
OMN872, OMN88, OMNZ572, OMO152, OMO163, OMO17, OMO27, OMO272,
OMOZ273.
40
Douze puits producteurs d’eau : OMJ802, OMJH28, OMJH29, OMKHA1,
OMNH23, OMNH25, OMNH26, OMNHA2, OMNHA3, OMNHA4, OMOH22,
OMOHA1.
Seize puits injecteurs d'eau :OMJ61, OMJ712, OMJ722, OMJ73TER, OMJ802B,
OMJ812, OMJ822, OMJ83, OMK132, OMK141, OMN573, OMN671, OMN76,
OMN772, OMN86, OMN862
Un puits sec : OMN881.
Neuf puits abandon :OMJ702, OMJ73, OMJ732, OMJ73B, OMJ81, OMN56,
OMN762, OMN77, OMN853.
Quatre puits inexploitables :OMJ71, OMJ811, OMN57, OMN78.
2.50 600.00
500.00
PG moyenne(Kg/cm2)
2.00
400.00
1.50
VRR
300.00
1.00
200.00
0.50
100.00
0.00 0.00
Figure 3.11. Courbe de VRR & débit d'huile& pression de réservoir du la zone 4
A partir de l’initiation de l’injection dans cette zone en avril 1978 et sur une période de 20
ans, le VRR variait fortement et la balance entre l’injection et le soutirage n’était pas assurée
à cause d’une grande fluctuation dans l’injection et une faible réponse des puits producteurs à
l’injection en raison de leur nombre important par rapport aux injecteurs et aussi à l’étendue
du zone et a couse de l'arrêter de l'injection entre juillet 1980 jusqu'à octobre 1988.
De juin 1997à l'août2005, le VRR varie légèrement autour de l’unité, un équilibre d’injection-
soutirage est donc établi. L’effet de l’injection se fait sentir d’abord par une amélioration de la
production d’huile et aussi par l’augmentation de la pression de réservoir au voisinage de
certains puits dans cettezone.
41
Depuis août 2005, le VRR tombe au-dessous de l’unité à cause de la diminution du débit
d'injection. Les puits injecteur est actuellement en état de sous-injection qui ce qui a eu un
impact négatif sur le maintien de pression et sur la récupération de l’huile.
3.6.
4.2.
Imp
act
de
l’inj
ecti
on
sur
le
taux
de
récu
pér
atio
n
Le taux de récupération dans la zone était de 9% avant l’initiation de l’injection. Cette huile
était récupérée grâce à la seule déplétion naturelle vu l’absence d’un aquifère actif ou d’un gas
cap.
Grace à l’injection, la récupération atteint une valeur de 23% après l’injection d’un volume
d’eau correspondant à un HCPVide 0.14. Cette faible valeur indique que cettezone n’est pas
encore saturée en eau et qu’un potentiel important d’huile reste à récupérer.
3.6.5. Calcul de l’efficacité globale de la zone 4
3.6.5.1. Calcul de l’efficacité du déplacement
42
Pour le calcul de l’efficacité de déplacement on va utiliser la méthode de Buckley &Leverett.
La figure (3.13) donne la variation des perméabilités relatives d’huile et d’eau en fonction du
degré d’saturation d’eau Sw.
1.200 Kro Krw
1.200
1.000 1.000
0.800 0.800
Krw
Kro
0.600 0.600
0.400 0.400
0.200 0.200
0.000 0.000
0.00 0.20 0.40 0.60
Sw
Figure 3.13 : Variation des perméabilités relatives d’huile et d’eau en fonction de la
saturation d’eau
L'équation générale du débit fractionnel :
𝑲𝑶 𝑨 𝜹𝑷𝒄
𝟏 [ +(𝝆𝒐 −𝝆𝒘 )𝒈𝒔𝒊𝒏𝜶]
µ𝒐 𝒒𝒕 𝜹𝒙
Fw= 𝑲 µ + 𝑲 µ
𝟏+( 𝒓𝒐 )∗( 𝒘) 𝟏+( 𝒓𝒐 )( 𝒘 )
𝑲𝒓𝒘 µ𝒐 𝑲𝒓𝒘 µ𝒐
Au niveau de la zone 4 on a :
Le pendage est très faible (sin 𝛼 = 0) et en négligeant les forces capillaires, cette équation
devient :
1
Fw = 𝐾 µ
1+( 𝑟𝑜 )∗( 𝑤)
𝐾𝑟𝑤 µ𝑜
Tel que : Fw : Débit fractionnel de l'eau
Krw : Perméabilité relative de l'eau
Kro : perméabilité relative d'huile
À la condition de fond :
µw : Viscosité d'eau (cp)µ𝑤 = 0.45 𝑐. 𝑝
µo : viscosité d'huile (cp)µ𝑜 = 0.23 𝑐. 𝑝
Tableau (3.2) : calcule le débit fractionnel
(Kro/Krw) (Kro/Krw)
Sw Krw Kro Kro/Krw µw/µo * * Fw
(µw/µo) (µw/µo)+1
0.10 0.000 1.000 0.00 1.96 0.00 1.00 0.000
0.15 0.025 0.550 22.00 1.96 43.04 44.04 0.023
0.20 0.060 0.340 5.67 1.96 11.09 12.09 0.083
0.25 0.0995 0.225 2.26 1.96 4.42 5.42 0.184
43
0.30 0.140 0.140 1.00 1.96 1.96 2.96 0.338
0.35 0.190 0.090 0.47 1.96 0.93 1.93 0.519
0.40 0.240 0.050 0.21 1.96 0.41 1.41 0.710
0.45 0.295 0.025 0.08 1.96 0.17 1.17 0.858
0.50 0.350 0.015 0.04 1.96 0.08 1.08 0.960
0.60 0.460 0.000 0.00 1.96 0.00 1.00 1.000
1.200
1.000
0.800
Fw
0.600
0.400
0.200
0.000
0.10 0.15 0.20 0.25 0.30 0.35 0.40 0.45 0.50 0.60
Sw
0.44 − 0.1
𝐸𝑑 = ∗ 100 = 37.78%
1 − 0.1
Efficacité de déplacement après la percé est :
0.51 − 0.1
𝐸𝑑 = ∗ 100 = 45.56%
1 − 0.1
Efficacité de déplacement maximale est :
1 − 𝑆𝑤𝑖 − 𝑆𝑜𝑟
𝐸𝑑𝑚𝑎𝑥 =
1 − 𝑆𝑤𝑖
44
𝑆𝑤𝑚𝑎𝑥 = 1 − 𝑆𝑜𝑟 = 0.6𝑆𝑜𝑟 = 0.4
1 − 0.1 − 0.4
𝐸𝑑𝑚𝑎𝑥 = = 55.56%
1 − 0.1
3.6.5.2. Efficacité superficielle
Avec
Fw = 1 au break through
Kro= 1 md
Krw= 0.46 md
𝐾𝑟𝑤 (𝑆𝑤𝑚𝑎𝑥 )µ𝑜
Le rapport de mobilité est : M= 𝐾𝑟𝑜 (𝑆𝑤𝑖 )µ𝑤
M= 0.23
Es=1
L'efficacité verticale théoriquement est considérée comme le réserve calculé par méthode de
Person.
Donc on aura :
Ev = 52%
Eg= Ed*Es*Ev
Eg=19%
3.7. Conclusion
Cette étude a montré que l’efficacité globale de l’injection est de 19%. Ceci se traduit par
l’hétérogénéité du réservoir.
L’analyse des performances d’injection en utilisant la courbe de VRR montre qu’Ilya pas un
équilibre injection-soutirage, on peut expliquer cette différence par la percée d’eau.
La courbe de la variation du taux de récupération en fonction de HCPVi (hydrcarbon pore
volume injected) a montré que la récupération totale de la zone est de 23% par rapport aux
réserves en place.
45
4.1. Introduction
Le manque de compréhension des différents problèmes de production d’eau et l’application
de solutions inadaptées sont les principales raisons de l’échec des opérations de contrôle
d’eau.
Les données de production renferment de précieuses informations qui peuvent être de grande
utilité dans le diagnostic des problèmes liés à la production d’eau. Identifier la nature du
problème et déterminer son origine est une étape primordiale dans le processus de contrôle de
production d’eau. Le diagnostic des puits est utilisé dans de nombreux objectifs dont on peut
citer :
Sélectionner les puits candidats à une opération de contrôle d’eau.
Définir avec précision la nature du problème de façon à ce qu’un remède approprié
puisse être recommandé.
Localiser le point d’entrée de l’eau dans un puits pour que le traitement puisse être
judicieusement placé.
Plusieurs techniques d’analyse utilisant des informations telles que le WOR, les données de
production et les diagraphies ont été développées dans le but de distinguer entre les
différentes sources d’une production indésirable d’eau.
4.2.
Courbe de récupération
46
n’est nécessaire. Si, par contre, la production extrapolée d’huile est inférieure aux réserves,
l’eau produite est nuisible et un traitement doit être appliqué pour la maîtriser.
Les débits d’huile et d’eau sont tracés en fonction du temps dans une échelle log-log. Les
bons candidats à une opération de contrôle d’eau présentent généralement une augmentation
du débit d’eau et une diminution du débit d’huile commençant au même temps.
C’est un graphe du débit d’huile en fonction de la production cumulée d’huile dans une
échelle semilog. Dans le cas d’une déplétion normale, ce graphe aura la forme d’une droite.
Un déclin accéléré peut avoir pour cause un problème autre que la production d’eau, une
importante chute de pression dans l’aire de drainage ou bien un sérieux endommagement de la
zone proche du
puits.
47
Figure 4.3. Courbe de déclin
Une courbe de WOR en fonction du temps dans une échelle log-log peut être utilisée pour
déterminer la nature du problème de production d’eau en comparant le comportement du puits
avec des profils (voir figures) déjà établis de différents mécanismes pouvant causer une
percée de l’eau : coning, channelling, percée par une couche de bonne perméabilité, remontée
du contact huile-eau…etc. La plupart de ces profils ont été établis à partir des résultats de
simulations numériques et de données de champs. La dérivée de WOR par rapport au temps
peut également utilisée. L’interprétation de ces courbes, combinée avec d’autres données,
peut limiter le problème de non-unicité des solutions et aider ainsi à diagnostiquer le
problème. Les figures ci-dessous montrent quelques exemples de courbes de diagnostic
correspondant à différents problèmes de production d’eau.
48
Figure 4.6.Bottomwater channeling with Figure 4.7.Thief layer water
late time channeling recycling
Figure 4.9. Les puits qui sont affectés par la percée d'eau
49
Ce puits est situé dans la partie Sud-Est de la zone 4, il a été mis en production en Mars 1969
avec un débit de production de 367 stm3/jours. En Aout 1992 il à subit à une percée d’eau de
1.43 m3/jours. La distance entre OMN67 et OMN671 est de 800m, entre OMN67 et OMN772
est de 664m (figure 4.10).
Les caractéristiques des drains traversés par les puits OMN67 et OMN772, OMN671 sont
résumés dans le tableau 4.1 :
Tableau 4.1 : Les caractéristiques pétrophysique des drains
Puits drains K(md) Porosité(%) Hu
D3 15,94 5,86 7
D2 14.35 9,98 23
ID 13,31 8,49 28
OMN67
D1 16.78 11.84 27
Z_PSG
R2
D3
D2 1,46 6,59 23
ID 1,55 5,95 24
OMN772
D1 5.69 14.59 27
Z_PSG 1,02 10,51 7
R2 0,51 9,1 4
D4 0,3 3,78 5
OMN671
D3 0,24 3,98 22
50
D2 0,08 5,29 22
ID 0,87 6,2 28
D1 6.23 13.23 25
Z_PSG 1,4 9,87 6
R2 0,42 8,17 44
A partir le tableau 4.1 nous constatons que le drain D1 qui a les meilleures paramètres
pétrophysiques
4.6.1.1. Graphe de l’historique de production
51
WOR WOR'
1.0000
0.1000
0.0100
0.0010
0.0001
0.0000
0.0000
0.0000
0.0000
1000 10000 100000
Les graphes de WOR et de WOR’ en fonction du temps sont utilisés afin de déterminer le
mécanisme de la production d’eau dans le puits OMN67. La forme en bosse de la dérivée de
WOR indique que les couches inférieures sont probablement les premiers qui ont été envahi.
52
Figure 4.13. Coupe géologique OMN781, OMN671 et OMN772
Les caractéristiques des drains traversés par les puits OMN781 et OMN772, OMN671 sont
résumés dans le tableau 4.1 :
53
D1 6.23 13.23 25
Z_PSG 1,4 9,87 6
R2 0,42 8,17 44
A partir le tableau 4.2 nous constatons que le drain D1 qui a les meilleures paramètres
pétrophysiques.
54
4.6.2.2. Courbe de diagnostic
La forme en bosse de la dérivée de WOR indique que les couches inférieures sont
probablement les premiers qui ont été envahi.
55
Figure 4.16. Coupe géologique OMJ723, OMJ822 et OMJ73TER
A partir le tableau 4.3 nous constatons que le drain D1 qui a les meilleures paramètres pétro
physiques.
56
4.6.3.1. Graphe de l’historique de production
La forme en bosse de la dérivée de WOR indique que les couches inférieures sont
probablement les premiers qui ont été envahi.
57
4.6.4. Puits OMJ832
Ce puits est situé dans la partie Nord de la zone 4, il a été mis en production en Octobre 1976
avec un débit de production de 370 stm3/jours. Avril 2006 il à subit à une percée d’eau de
3.33 m3/jours. La distance entre OMJ832 et OMJ73TER est de 620m, entre OMJ832 et
OMJ822 est de 1000m (figure 4.19).
58
Z_PSG 1,4 9,87 6
R2 0,42 10,17 44
A partir le tableau 4.4 nous constatons que le drain D1 qui a les meilleures paramètres
pétrophysiques.
4.6.4.2.
Courbe de diagnostic
59
Figure 4.21. Courbe de diagnostic OMJ832
La forme en bosse de la dérivée de WOR indique que les couches supérieures sont
probablement les premiers qui ont été envahi.
4.7. Conclusion
La percée d’eau a causé une chute considérable de la production de la zone.
D'après cette étude nous confirmons que la percée d'eau dans les puits OMN67 et OMN781,
OMJ723, OMJ832 venir de la couche D1
60
Conclusions & Recommandations
L’étude réalisée sur la zone 4, du champ de Hassi Messaoud, accumulant des réserves d’huile
d’environ 460 MM stm3 selon la méthode volumétrique et 409.154 MM stm3 par bilan
matière, nous a permis de conclure que:
Cette valeur est proche des estimations données par Franlab (449.49 MM stm3) et par
Sonatrach (410 millions stm3).
Les mécanismes de drainage naturels qui ont assuré la production dans cette zone sont
l’expansion de l’huile et l’expansion de la roche, l’eau interstitielle.
L’injection d’eau qui a débuté en 1978 a donné des résultats satisfaisants jusqu'aux
années 1993 où le pourcentage d’eau est devenu important, provoquant une
diminution de la production d’huile.
61
Bibliographie
Tarek Ahmed: “Reservoir Engineering Handbook, quatrièmeédition”, Gulf Professional
Publishing, 2010.
SPE77569, 2002.
S. P. Singh et O. G. Kiel: “Waterflood design: Pattern, Rate and Timing’’, SPE10024, 1982.
B. Bailey, M. Crabtree et Jeb Tyrie: “Water Control”, Oilfield Review, Schlumberger, 2000.
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