s2019 Agreg Externe Sii Mecanique 2 1093882
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DE L’ÉDUCATION
NATIONALE
A
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EAE SIM 2
1. Contexte
a. Présentation générale
2 B
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c. Architecture globale du système
Turbine (8MW) :
• hauteur du mât : 83 m ;
• diamètre des pales : 126 m.
3
2. Mise en situation
Objectif : analyser les enjeux de l’étude et caractériser l’exigence principale 1
(produire de l’énergie électrique à partir de l’énergie éolienne en pleine mer
figure 1).
a. Aspects énergétiques
Question 1
Justifier le choix d’un point de fonctionnement correspondant à λ=7. À l’aide des
données précédentes, donner la puissance récupérable de l’éolienne avec ces
conditions d’utilisation.
Des relevés effectués sur une bouée météorologique située à proximité du lieu
d’implantation du parc pilote ont permis de donner la vitesse moyenne du vent sur
chaque heure de l’année 2017. La figure 3 donne la distribution de la puissance
théorique en MW en fonction du nombre d’heures annuelles.
Question 2
Á l’aide de la figure 3 et plus particulièrement du tableau, donner une estimation de
l’énergie récupérable théorique sur l’année 2017 en GW.h sachant que l’éolienne
peut fournir au maximum 8 MW.
500
1 0,002 294
400
2 0,016 533
300
3 0,054 703
200 4 0,13 760
100 5 0,25 629
0
6 0,43 528
0 5 10 15 20
Vitesse du vent (en m/s)
7 0,69 465
(a) Relevé de la distribution de la 8 1,02 429
vitesse du vent durant l’année 9 1,46 374
2017 (données météo France) 10 2,0 440
11 2,67 430
12 3,46 407
13 4,4 347
14 5,5 307
15 6,75 221
16 8,2 159
17 9,8 64
18 11,7 48
19 13,7 31
20 16,0 13
(b) Distribution de la puissance
récupérable minimale en fonction
du nombre d’heures.
Figure 3 Statistiques sur les relevés météo
Pour dimensionner le flotteur et la turbine, des essais ont été réalisés au centre
expérimental « MARIN Offshore Basin » sur une maquette à échelle réduite. La
turbine 8 MW utilisée est à l’échelle 1 : 50. À cause des composants électriques et
pour garantir les similitudes d’échelle, d’autres données sont proposées pour
effectuer l’analyse expérimentale. Elles sont listées dans le tableau ci-dessous.
5
Figure 4 Description du dispositif expérimental utilisé lors des essais au
« MARIN Offshore Basin ».
On souhaite vérifier les similitudes d’échelle en se basant sur les nombres de Froude
NFR et de Reynolds NRe . On rappelle leur définition :
D 2
V est la vitesse apparente du vent V=√U2 + ( 2 .ωp/0 ) ;
le nombre de Froude défini par NFr =V/√gD décrit l’importance des effets
d’inertie sur les effets liés à la gravité ;
le nombre de Reynolds défini par NRe =V·D/ représente le rapport entre les
effets d'inertie et les effets visqueux (=15,6.10-6 m2 /s est la viscosité de l’air).
Question 3
Pour les différentes configurations, calculer les nombres de Froude et de Reynolds.
Conclure quant aux choix à effectuer sur les paramètres et phénomènes
prépondérants pris en compte selon les différentes configurations. Sachant que c’est
la configuration 3 qui a été retenue pour effectuer les essais, discuter des
phénomènes physiques prépondérants que l’on souhaite étudier ici.
Question 4
À partir du diagramme des exigences de la figure 1, proposer une synthèse des
paramètres à étudier pour vérifier et quantifier les exigences 1.1.3, 1.2 et 1.3.3.1.
Question 5
Proposer une liaison mécanique permettant de modéliser les ancrages avec le sol
d’une part et avec le flotteur d’autre part.
Question 6
Après avoir proposé un graphe de liaisons du système, déterminer les degrés de
mobilité (sans développer les calculs). Les interpréter et décrire quels phénomènes
physiques seraient directement en lien avec ces mobilités et auraient une influence
sur la stabilité du système vis-à-vis de l’environnement extérieures (exigence 1.1).
7
b. Modélisation cinématique du tangage
⃗⃗⃗⃗⃗
AB =L2 z⃗ 2 ;
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =L1 y⃗ ;
BC 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
DC =L3 z⃗ 3 ;
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AD =L0 y⃗ .0
Question 7
Montrer que la relation entre θx10 et θx20 peut se mettre sous la forme
λ1 +λ2 sin(θx20 -θx10 )+λ3 sinθx20 +λ4 cosθx10 =0 . On identifiera alors les coefficients
λ1 , λ2 , λ3 et λ4 en fonction des grandeurs dimensionnelles du problème.
On souhaite relier les paramètres θx20 et θx30 à θx10 sur [-10∘ ,10∘ ].
Question 8
Proposer une méthode numérique permettant de résoudre l’équation obtenue à la
question précédente et de relier θx20 et θx30 à θx10 .
Question 9
Sur une plage de θx10 ∈[-10∘ ,10∘ ], proposer un modèle permettant d’approximer θx20
et θx30 en fonction de θx10 . En déduire le nombre de mobilités cinématiques restantes
dans le cas d’une modélisation plane. En déduire une méthode pertinente à
appliquer pour modéliser le comportement dynamique du système. Ce sera l’objet de
la partie suivante.
9
c. Modélisation dynamique du tangage
Question 10
Proposer une simplification de l’opérateur d’inertie I(G1 ,S1 ) en considérant la
configuration présentée sur la figure 8.
Question 11
En considérant le mouvement de tangage seul, déterminer les torseurs cinématique
et cinétique en G1 de S1 /R0 en fonction des dimensions caractéristiques du problème
et de θx10 et θx20 .
Question 12
En considérant des petites variations de θx10 , donner les approximations linéarisées
de θ̇ x20 , θ̇ x30 , θ̈ x20 , θ̈ x30 , sinθx10 et cosθx10 en fonction de θx10 , de ses dérivées
successives et des grandeurs a2, b2, a3 et b3.
Question 13
Déterminer l’énergie cinétique galiléenne de l’ensemble Σ={S1 +S2 +S31 +S32 }.
Simplifier son expression en la linéarisant pour des petites variations de θx10 (Pour
2
cela, on négligera tous les termes d’ordres supérieurs à θ̇ x10 ).
Pour estimer les actions de la poussée hydrostatique, un essai est réalisé sur une
maquette à échelle réduite. La maquette est placée dans un bassin (figure 4). On
l’immerge progressivement en mesurant le tirant d’eau (paramètre He défini aux
figures 22 et 24 de la documentation technique a) et le volume d’eau déplacé noté Vd
ramenés à l’échelle 1 : 1. On obtient alors quelques points de mesures donnant la
courbe de la figure 9.
11
Figure 9 Volume déplacé en fonction du tirant d’eau.
Question 14
Analyser l’allure du nuage de points de la figure 9 et justifier sa forme. Les mesures
sont-elles cohérentes avec les dimensions et la géométrie du flotteur données dans
la documentation technique ?
Question 15
On se place dans la configuration d’un tirant d’eau He égal à 26 m. En déduire la
forme du torseur de l’action mécanique due à la poussée hydrostatique. On notera la
norme de la résultante de cette action mécanique Feau . Faire l’application numérique
pour déterminer la valeur de la résultante du torseur ainsi que les coordonnées du
centre de poussée ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
BGp =yG y⃗ 1 +zGp z⃗ 1 .
p
Question 16
Justifier que les actions mécaniques des lignes d’ancrages S2 , S31 et S32 sur S1
peuvent être modélisées par les torseurs suivants :
F ⋅ ⃗z F ⋅ ⃗u F ⋅ ⃗u
{T(S2 →S1 )}= { 21 2 } ; {T(S31 →S1 )}= { 31 31 } ; {T(S32 →S1 )}= { 32 32 } .
⃗0 B
⃗
0 ⃗0 C2
C1
Question 17
Montrer que dans le cas du tangage seul, les résultantes des actions mécaniques
des lignes d’ancrage se situent dans le plan (G1 , ⃗y1 , z⃗ 1 ) . Proposer une liaison
équivalente permettant de modéliser les actions des lignes d’ancrage en C1 et C2,
en C.
Question 18
Modéliser les autres actions mécaniques extérieures pouvant avoir une influence sur
le comportement dynamique en tangage. Donner les expressions simplifiées avec
les hypothèses de petites variations de θx10 .
Question 19
Déterminer les puissances galiléennes s’appliquant sur Σ ainsi que les puissances
intérieures. Simplifier leurs expressions en les linéarisant pour des petites variations
de θx10 .
Question 20
Appliquer le théorème de l’énergie cinétique à l’ensemble Σ={S1 +S2 +S3 } pour
obtenir une équation de mouvement. Montrer que l’on peut la mettre sous la forme
A.θ̈ x10 (t)+B.θx10 (t)=Fv ⋅(C.θx10 (t)+D)+E. Déterminer les constantes A, B, C, D et E en
fonction des grandeurs du problème.
Question 21
Montrer dans ce cas-là que, sous certaines conditions, la solution obtenue peut être
harmonique et stable. Exprimer la pulsation propre ainsi que la forme de la réponse.
Question 22
0
Décrire l’influence de l’inclinaison initiale des lignes d’ancrage θx20 sur le
comportement dynamique du système avec un tirant d’eau égal à 26 m. Que
conclure quant à la stabilité du système dans ces conditions ?
Question 23
0
Lorsque θx20 =17° (condition choisie par l’industriel), déterminer une condition sur
Feau (résultante de l’action mécanique de la poussée hydrostatique de l’eau sur la
structure) pour garantir la stabilité du dispositif. À l’aide des figures 9 et 10,
déterminer le tirant d’eau limite (paramètre He) permettant de garantir la stabilité
dynamique du système.
13
L’eau partiellement « emprisonnée » dans le flotteur a des effets sur l’inertie globale
du système. On peut en tenir compte en considérant un solide ajouté au système
que l’on note Sa . Des simulations numériques permettent de déterminer la matrice de
masse du solide ajouté Sa (notée Ma ).
M11 M12 ⋯ M16
M21 M22 ⋱ M26
Ma = ( ) .
⋮ ⋮ ⋱ ⋮
M61 M62 ⋯ M66 (x⃗ ,y⃗ ,z⃗ )
1 1 1
La matrice est symétrique et on donne les valeurs numériques des différents termes :
M11 =M22 =0,1.106 kg M44 =M55 =630.106 kg⋅m2
M33 =0,96.106 kg M45 =-16,8kg⋅m2
M12 =0,03 kg M46 =-55,6kg⋅m2
M13 =-0,01kg M56 =1,1.106 kg⋅m2
{M23 =-0,004 kg
{M66 =964.106 kg⋅m2
On donne la vitesse du centre de poussée ⃗⃗V (Gp ,Sa /R0 )= ẋ Gp ⋅ ⃗x1 + ẏ G ⋅ y⃗ 1 + ż Gp ⋅ ⃗z1 .
p
On peut ainsi écrire le torseur cinématique associé :
⃗⃗Ω (Sa /R0 )= ⃗⃗Ω (S1 /R0 )= θ̇ x10 ⃗x1 + θ̇ y10 ⃗y + θ̇ z10 ⃗z1
1
{V(Sa /R0 )}= { }
⃗⃗V (Gp ,Sa /R0 )= ẋ G ⋅ ⃗x1 + ẏ ⋅ y⃗ + ż G ⋅ ⃗z1
p Gp 1 p
Gp
À l’aide d’une étude cinématique similaire à celle effectuée précédemment, dans le
cas du tangage seul, on peut montrer que :
ẋ Gp =0
.
ẏ G ≈ky ⋅ θ̇ x10
p
Question 24
Donner alors l’expression du vecteur Ẋ dans le cas de la cinématique proposée.
Montrer que l’énergie cinétique de la masse ajoutée peut se mettre sous la forme :
1 2
Ec(Sa /R0 )= Ia θ̇ x10
2
avec Ia le moment d’inertie du solide ajouté ramenée à l’axe de tangage. Faire
l’application numérique.
0 ∘
Pour θx20 =17 , on donne les valeurs des coefficients B et A (définis à la question 20).
B=9,26×108 N⋅m
{ .
10 2
A=5,13×10 kg⋅m
Question 25
Quelle est la conséquence du solide ajouté Sa sur l’équation de mouvement donnée
à la question 20 ? Déterminer la période propre d’oscillation de la structure avec ou
sans prise en compte du solide ajouté (Sa).
15
Figure 11 Résultats des essais de traction transversal réalisé sur l’éolienne
flottante (« Pulling force »).
Question 26
Sans résoudre le problème, décrire une méthode analytique permettant d’obtenir ces
résultats. Détailler les théorèmes à utiliser. Décrire et analyser ensuite les résultats
expérimentaux.
Question 27
Faire une synthèse des résultats obtenus et conclure quant aux objectifs décrits en
début de partie liés aux exigences définies sur la figure 1.
17
$"
#"
!"
Question 28
Proposer une formulation éléments finis permettant de déterminer les déplacements
au niveau de chaque nœud en donnant la matrice de rigidité élémentaire pour une
barre Bk en fonction du paramétrage donné précédemment et des grandeurs liées au
matériau le tout dans la base globale.
Question 29
Déterminer le nombre de degrés de liberté du problème.
Question 30
En justifiant votre réponse et en vous aidant de la modélisation de l’environnement
du flotteur décrit plus haut, proposer un ensemble de conditions limites en effort et en
déplacement (en s’appuyant de la figure 13) permettant de modéliser le plus
fidèlement possible le comportement mécanique du flotteur.
Question 33
Compte-tenu de l’allure de la déformée, les solutions en déplacement obtenues
permettent-elles de bien modéliser la structure du flotteur ? Proposer le cas échéant
une nouvelle formulation éléments finis plus riche permettant d’améliorer la solution
obtenue (sans développer les calculs).
Question 34
Quel est le nombre de degrés de liberté à mettre en œuvre avec la nouvelle
formulation ? Donner les paramètres physiques à prendre en compte dans la
construction des nouvelles matrices de raideur élémentaires (sans donner les détails
de celles-ci).
Question 35
Les contraintes obtenues dans chaque barre lors de la résolution de ce modèle sont
largement en dessous des contraintes limites admissibles. Proposer d’autres types
de modélisations et phénomènes à prendre en compte (sans entrer dans les
développements de modélisation et de calcul) permettant de vérifier au mieux
l’exigence 1.2 (garantir l’intégrité de la structure).
19
5. Étude et conception de la loi de commande en orientation d’une pale
Objectif : analyser et dimensionner la structure d’asservissement en orientation
d’une pale de l’éolienne pour répondre aux exigences d’optimisation de la
conversion de l’énergie éolienne en énergie électrique (exigence 1.3 : convertir
l’énergie éolienne en énergie électrique) de la figure 1.
A(p) B(p)
21
- théorème du moment dynamique appliqué à l’arbre moteur, autour de son
axe, en ne prenant pas en compte les perturbations (modélisées par F(p) et
J(p)) ;
d ωm
cm(t)=J⋅ (t)
dt
- lois de couplage électromécaniques ;
cm(t)=k⋅ im(t)
em(t)=k⋅ ωm(t)
Avec :
• cm(t) le couple disponible en sortie d’arbre moteur en N.m ;
• ωm(t) le taux de rotation de l’arbre moteur en rad.s-1 ;
• J l’inertie équivalente de la chaîne de motorisation ramenée sur l’arbre
moteur en kg.m2 ;
• im(t) le courant d’induit du moteur en A ;
• em(t) la force contre électro-motrice (fcem) du moteur en V ;
• R la résistance d’induit du moteur en Ω ;
• L l’inductance d’induit du moteur en F;
• k la constante de couple et de fcem du moteur en N.m.A-1 ou V.s.
Question 36
Réaliser le schéma-blocs ayant pour entrée Um(p) et pour sortie ϴr(p) et modélisant
le fonctionnement de la chaîne de motorisation.
Question 37
Exprimer sous forme canonique la fonction de transfert H(p) de la figure 16. Préciser
sa classe, son ordre et l’expression littérale de ses coefficients caractéristiques.
Un essai pour une consigne de type échelon, um(t)=u0·∙u(t) (avec u(t) l’échelon de
Heavyside) a été réalisé avec u0 = 24 V. La mesure filtrée de l’évolution de
l’orientation non déformée de la pale est donnée en documentation technique b.
Question 38
Déterminer à partir de ce relevé de mesure, l’expression expérimentale de la fonction
de transfert H(p). Ce résultat est-il en cohérence avec celui trouvé à la question
précédente ? Discuter.
Pour la suite de l’étude, quelles que soient les résultats trouvés aux questions
précédentes, on prendra :
0,001
H(p)=
1+2 p p
Question 40
Quelle doit-être la valeur minimale de N pour respecter le cahier des charges en
termes de précision ? Donner alors l’expression de B(p) en fonction de N et de r.
Pour la suite de l’étude, quels que soient les résultats trouvés aux questions
précédentes, on prendra :
B(p)=500 inc.rad-1
F(p) J(p)
A(p) B(p)
Question 41
Donner, en la justifiant, l’expression de D(p) afin que le système soit correctement
asservi.
Dans les études menées par la suite, on gardera cette expression pour D(p), même
dans les cas pour lesquels la ligne de transmission ne sera plus considérée comme
parfaite.
23
Question 42
En l’absence de perturbation (F(p)=J(p)=0), évaluer la stabilité du système non
corrigé (Ca(p)=1), en illustrant la réflexion par le tracé de diagrammes de Bode sur le
document réponse 1.
Question 43
À partir des tracés de la question précédente, et à partir des critères fixés par le
cahier des charges, donner les contraintes sur le module et la phase du correcteur
Ca(p), d’abord dans le cas d’une modélisation ne prenant pas en compte le retard de
mesure (A(p) = 1), puis dans le cas de la prise en compte de ce retard de mesure.
Préciser pour ce dernier cas, l’expression de la fonction de transfert A(p).
Question 44
Évaluer alors la capacité de la structure d’asservissement mono-boucle à respecter
le cahier des charges. Pour cela, montrer :
1+Ta⋅p
• qu’un correcteur de type proportionnel intégral Ca(p)=Ka ne permet pas
Ta⋅p
de respecter le cahier des charges en présence d’un retard de mesure ;
• mais permet de respecter le cahier des charges en absence du retard de
mesure.
F(p) J(p)
G(p) H(p)
A(p) B(p)
B(p)
Question 45
Déterminer l’expression de la fonction de transfert G(p), pour que les schémas de la
figure 18 et de la figure 19 soit équivalents en l’absence de perturbation
(F(p)=J(p)=0).
Question 46
Pour une consigne ϴcons(p) nulle et une perturbation due aux jeux dans les liaisons
de la chaîne de motorisation J(p) nulle, comment peut-on modéliser l’effet du
mouvement de tangage de la structure du flotteur étudié à la partie 3 ?
Question 47
En considérant que le correcteur Ca(p) est de type proportionnel intégral :
1+Ta.p
Ca(p)=Ka , déterminer les valeurs à donner à Ka et Ta pour vérifier le cahier des
Ta.p
charges en termes de stabilité et d’écart statique.
Question 48
Déterminer, à partir de la figure 18, la valeur en régime permanent de la tension de
commande u(t). En déduire le comportement de la grandeur xc(t), lorsque le temps
tend vers l’infini. Conclure alors sur l’utilisation d’une telle structure de commande
pour l’asservissement de l’orientation d’une pale de l’éolienne.
25
d. Étude d’une structure d’asservissement à deux boucles
G(p) L(p)
A(p) B(p)
J(p)
B(p)
Question 49
En déduire, par une justification qualitative, que le régulateur de la figure 20 est
stable du point de vue interne.
Question 50
Conclure alors sur les différentes études menées dans l’élaboration de la structure
de commande de l’orientation d’une pale de l’éolienne et sur la validité de la structure
finale retenue et présentée figure 20 vis-à-vis de l’exigence 1.3 de la figure 1.
Question 51
Conclure sur le travail mené dans les différentes parties de ce sujet vis-à-vis du
respect des différentes exigences présentées sur la figure 1.
Question 52
Proposer d’autres études pouvant être menées afin de vérifier totalement les
exigences présentées sur la figure 1.
27
EAE SIM 2
DOCUMENTATION TECHNIQUE
28 C
Tournez la page S.V.P.
a. Géométrie du flotteur
Grandeurs Valeurs
Tirant d’eau : He 26 m
Hauteur du flotteur 35 m
: Hf
Hauteur du mât : 83 m
Hm
Rayon du flotteur : 45 m
Rf
Masse totale (avec 1 755 t
la turbine) : MT
Profondeur de 100 m
l’eau : Hp
Hauteur des 11 m(central)
bouées : Hbc , Hb 7 m (côté)
Masse volumique 1,025 kg/l
eau de mer ρe
Figure 22 Paramétrage dimensionnel de l’ensemble flotteur-éolienne pour
l’étude en mode de tangage : cas particulier du flotteur horizontal avec
0 0
θx10 =0 ; θx20 =θx20 ; θx30 =θx30 .
29
L1 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
BC ⋅ y⃗ 1 =1,5⋅Rf ;
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
L1 '= C ⃗ 1 =√3⋅Rf .
2 C1 ⋅ x
θr(t) [rad]
0,14
0,12
0,1
0,08
0,06
0,04
0,02
t [s]
0
0 1 2 3 4 5 6
31
Modèle CMEN-DOC v2 ©NEOPTEC
Nom de famille :
(Suivi, s’il y a lieu, du nom d’usage) $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
Prénom(s) :
$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
$$$$$$$$$$ Né(e) le : $$/$$/$$$$
Numéro
Inscription :
(Le numéro est celui qui figure sur la convocation ou la feuille d’émargement)
(Remplir cette partie à l’aide de la notice)
Concours / Examen : ……………………………….. Section/Spécialité/Série : ………………………………………………………
EFE SIM 2
DOCUMENT RÉPONSES
DR1
DOCUMENTS RÉPONSES :
Tous les documents réponses sont à rendre,
même non complétés.
32 D
Tournez la page S.V.P.
NE RIEN ECRIRE DANS CE CADRE
Document réponse 1
Diagramme de gain
Document réponse 1
Diagramme de gain
Diagramme de phase
33
4
Diagramme de phase
34