TDEquaDiff Corrige
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Équations différentielles
Solution 1
Puisque
∫ th(𝑡) d𝑡 = ln( ch(𝑡) ) = A(𝑡),
la fonction
1
𝑦0 ∶ 𝑡 ⟼ 𝑒−A(𝑡) =
ch(𝑡)
est une solution non nulle de l’équation homogène. Appliquons la méthode de la variation de la constante : les solutions sont de la forme λ 𝑦0
avec λ ∶ ℝ ⟶ ℝ dérivable telle que
λ′ (𝑡)
∀𝑡 ∈ ℝ , = sh(𝑡),
ch(𝑡)
ie
1 1
λ(𝑡) = ∫ ch(𝑡) sh(𝑡) d𝑡 = ∫ sh(2𝑡) d𝑡 = ch(2𝑡) + 𝑘
2 4
où 𝑘 ∈ ℝ. les solutions de l’équation sont donc les fonctions de la forme
ch(2𝑡) 𝑘
𝑡 ⟼ +
4 ch(𝑡) ch(𝑡)
avec 𝑘 ∈ ℝ.
Solution 2
− ∫ − tan(𝑥)𝑑𝑥 = − ln(cos(𝑥)),
λ′ (𝑡) 1
∀𝑡 ∈ I, = ,
cos(𝑡) 1 + cos(𝑡)
c’est-à-dire
cos(𝑡) 1
λ′ (𝑡) = =1− .
1 + cos(𝑡) 2 cos2 (𝑡/2)
Les solutions de (E) sur ] − π/2, π/2[ sont donc les fonctions de la forme
𝑡 − tan(𝑡/2) + λ
𝑡⟼
cos(𝑡)
avec λ ∈ ℝ.
Solution 3
L’équation s’écrit :
2−𝑥
𝑦− 𝑦 = 0.
(1 − 𝑥)2
Comme
2−𝑥 1 1
∀𝑥 < 1, = + ,
(1 − 𝑥)2 (1 − 𝑥)2 1 − 𝑥
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on a :
2−𝑥 1
∫ 2
𝑑𝑥 = − ln(1 − 𝑥)
(1 − 𝑥) 1−𝑥
et les solutions le l’équation sont de la forme :
𝑘 1/(1−𝑥)
𝑥<1↦ 𝑒 , avec 𝑘 ∈ ℝ.
1−𝑥
Solution 4
▶ Comme
∫ th(𝑡)𝑑𝑡 = ln(ch(𝑡)),
𝑘
𝑡∈ℝ↦ , avec 𝑘 ∈ ℝ.
ch(𝑡)
▶ Appliquons la méthode de la variation des constantes : les solutions de l’équation de l’énoncé sont de la forme :
𝑘(𝑡)
𝑡∈ℝ↦
ch(𝑡)
Après une simple intégration par parties (justifiée puisque toutes les fonctions en jeu sont dérivables), on obtient :
𝑘1
𝑡 ∈ ℝ ↦ 𝑡 − th(𝑡) + , avec 𝑘1 ∈ ℝ.
ch(𝑡)
1. Comme
sin(𝑥)
∫ 𝑑𝑥 = ln(2 − cos(𝑥)),
2 − cos(𝑥)
les solutions de (EH ) sont de la forme :
𝑘
𝑥∈ℝ↦ , avec 𝑘 ∈ ℝ.
2 − cos(𝑥)
2. On vérifie sans peine que
𝑥 ∈ ℝ ↦ 2 − cos(𝑥)
est une solution particulière de (E).
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3. D’après les deux questions précédentes, les solutions de (E) sont les fonctions de la forme :
𝑘
𝑥∈ℝ↦ + 2 − cos(𝑥), avec 𝑘 ∈ ℝ.
2 − cos(𝑥)
Une telle fonction ℎ vérifie la condition initiale ℎ(0) = 1 si et seulement si 𝑘 = 0, d’où :
∀𝑥 ∈ ℝ, ℎ(𝑥) = 2 − cos(𝑥).
Solution 6
et les solutions sur cet intervalle de l’équation homogène (EH ) sont donc les fonctions de la forme,
λ
𝑡∈I⟼ , où λ ∈ ℝ.
sin(𝑡)
▶ Appliquons la méthode de la variation de la constante pour résoudre (E) sur I. D’après le point précédent, les solutions de cette équation
λ(𝑡)
sont les fonctions de la forme 𝑡 ∈ I ⟼ où λ est une fonction définie et dérivable sur I vérifiant
sin(𝑡)
λ′ (𝑡)
∀𝑡 ∈ I, = cos2 (𝑡),
sin(𝑡)
c’est-à-dire
1
λ(𝑡) = ∫ sin(𝑡) cos2 (𝑡)𝑑𝑡 = − cos3 (𝑡) + C, où C ∈ ℝ.
3
Les solutions sont donc les fonctions de la forme
cos3 (𝑡) C
𝑡∈I⟼− + , où C ∈ ℝ.
3 sin(𝑡) sin(𝑡)
Solution 7
1. Appliquons la méthode de la variation de la constante. L’équation homogène (EH ) admettant pour solutions les fonctions de la forme
𝑥 ⟼ λ𝑒𝑥 , λ ∈ ℝ,
𝑑𝑥
∫ −𝑒−𝑥 arctan(𝑒𝑥 )𝑑𝑥 = 𝑒−𝑥 arctan(𝑒𝑥 ) − ∫
1 + 𝑒2𝑥
or,
𝑑𝑥 1 + 𝑒2𝑥 − 𝑒2𝑥 1 2𝑒2𝑥
∫ 2𝑥
=∫ 2𝑥
𝑑𝑥 = ∫ 1𝑑𝑥 − ∫ × 2𝑥 𝑑𝑥
1+𝑒 1+𝑒 2 𝑒 +1
d’où
𝑑𝑥 1
∫ = 𝑥 − ln(𝑒2𝑥 + 1),
1 + 𝑒2𝑥 2
et les solutions sont de la forme
𝑒𝑥
𝑥 ∈ ℝ ⟼ arctan(𝑒𝑥 ) − 𝑥𝑒𝑥 + ln(𝑒2𝑥 + 1) + λ𝑒𝑥 (λ ∈ ℝ).
2
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2. Appliquons la méthode de la variation de la constante. L’équation homogène (EH ) admettant pour solutions les fonctions de la forme
𝑥 ⟼ λ𝑒−𝑥 , λ ∈ ℝ,
𝑒2𝑥
∫ −𝑒𝑥 arctan(𝑒𝑥 )𝑑𝑥 = −𝑒𝑥 arctan(𝑒𝑥 ) + ∫ 𝑑𝑥.
1 + 𝑒2𝑥
Les solutions de (E) sont donc de la forme
𝑒−𝑥
𝑥 ⟼ − arctan(𝑒𝑥 ) + ln(𝑒2𝑥 + 1) + λ𝑒−𝑥 avec λ ∈ ℝ.
2
Solution 8
La fonction 𝑓 est donc solution si et seulement si 𝑎 = 1 et 𝑎 + 𝑏 = 0. Ainsi 𝑓(𝑡) = (𝑡 − 1)𝑒−𝑡 . Les solutions sont donc les fonctions de
la forme
𝑡 ⟼ (𝑡 − 1)𝑒−𝑡 + 𝑘𝑒−2𝑡
où 𝑘 ∈ ℝ.
2. Puisque 2 − 2 = 0, l’équation admet une solution de la forme 𝑓(𝑡) = 𝑎𝑡𝑒−2𝑡 . On a 𝑓′ (𝑡) + 2𝑓(𝑡) = 𝑎𝑒−2𝑡 ;la fonction 𝑓 est donc solution
si et seulement si 𝑎 = 1. Ainsi 𝑓(𝑡) = 𝑡𝑒−2𝑡 . Les solutions sont donc les fonctions de la forme 𝑡 ⟼ 𝑡𝑒−2𝑡 + 𝑘𝑒−2𝑡 , où 𝑘 ∈ ℝ.
Solution 9
Puisque ∀𝑡 ∈ ℝ, 𝑡 cos(𝑡) = Re(𝑡𝑒𝑖𝑡 ), on commence par déterminer une solution particulière de 𝑦′ + 𝑦 = 𝑡𝑒𝑖𝑡 . Comme 𝑖 ≠ −1, il existe une
solution particulière de la forme
𝑓(𝑡) = (α𝑡 + β)𝑒𝑖𝑡 .
Puisque
𝑓′ (𝑡) = (𝑖α𝑡 + 𝑖β + α)𝑒𝑖𝑡 ,
la fonction 𝑓 est solution de (E) si et seulement si
c’est-à-dire ∀𝑡 ∈ ℝ, α(𝑖 + 1)𝑡 + (𝑖 + 1)β + α = 𝑡. Après identification des coefficients, on aboutit à α(1 + 𝑖) = 1 et (1 + 𝑖)β + α = 0, système
1−𝑖 𝑖
dont les solutions sont α = 1/(1 + 𝑖) = et β = . Ainsi
2 2
1−𝑖 𝑖
∀𝑡 ∈ ℝ, 𝑓(𝑡) = [ 𝑡 + ]𝑒𝑖𝑡 .
2 2
La partie réelle de 𝑓,
𝑡 cos(𝑡) 𝑡 − 1
𝑡⟼ + sin(𝑡),
2 2
est une solution particulière de l’équation initiale (E). Puisque la solution de générale de (EH ) est 𝑡 ⟼ λ𝑒−𝑡 avec λ ∈ ℝ, les solutions de
(E) sont les fonctions de la forme
𝑡 cos(𝑡) 𝑡 − 1
𝑡⟼ + sin(𝑡) + λ𝑒−𝑡
2 2
avec λ ∈ ℝ.
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Solution 10
Recherchons une solution particulière : d’après le théorème de superposition, il suffit de trouver des solutions particulières aux équations
𝑦′ − 𝑦 = 𝑒𝑡 et 𝑦′ − 𝑦 = 𝑒2𝑡 et de les ajouter. En appliquant la méthode précédente, on trouve facilement les solutions 𝑡 ⟼ 𝑡𝑒𝑡 et 𝑡 ⟼ 𝑒2𝑡 .
Les solutions de l’équation sont donc les fonctions de la forme
𝑡 ⟼ 𝑡𝑒𝑡 + 𝑒2𝑡 + 𝑘𝑒𝑡
avec 𝑘 ∈ ℝ.
Solution 11
Solution 12
1. L’équation homogène (E1H ) admet les solutions 𝑥 ↦ C𝑒−3𝑥 , avec C ∈ ℝ. Passons sur ℂ et résolvons E1ℂ ∶ 𝑦′ + 3𝑦 = 𝑒𝑖𝑥 . D’après
3−𝑖
le cours, il existe une solution particulière de la forme 𝑥 ↦ 𝑎𝑒𝑖𝑥 . Après tout calcul, on trouve 𝑎 = . On en déduit que
10
3 − 𝑖 𝑖𝑥 3 sin(𝑥) − cos(𝑥)
𝑥 ↦ Im ( 𝑒 )=
10 10
est une solution particulière de (E1 ). Les solutions de (E1 ) sont donc les fonctions de la forme
3 sin(𝑥) − cos(𝑥)
𝑥↦ + C𝑒−3𝑥 , C ∈ ℝ.
10
2. L’équation homogène (E2H ) admet les solutions 𝑥 ↦ C𝑒3𝑥 , avec C ∈ ℝ. D’après le cours, il existe une solution particulière de la forme
𝑥 ↦ (𝑎𝑥3 + 𝑏𝑥2 + 𝑐𝑥 + 𝑑)𝑒−𝑥 avec 𝑎, 𝑏, 𝑐 et 𝑑 réels. Après tout calcul, on trouve
1 3 3 29
(𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) = ( , , , − ).
4 16 32 128
Les solutions de (E1 ) sont donc les fonctions de la forme
𝑥3 3𝑥3 3𝑥 29 −𝑥
𝑥↦( + + − )𝑒 + C𝑒3𝑥 , C ∈ ℝ.
4 16 32 128
3. Posons 𝑧 = 𝑦″ . La fonction 𝑦 est solution de (E3 ) si et seulement si 𝑧 est solution de (E′3 ) ∶ 𝑧′ − 𝑧 = 𝑥. Comme (E′3H ) admet pour
solutions
𝑥 ↦ C𝑒𝑥 , C ∈ ℝ
et que 𝑥 ↦ −𝑥 − 1 est une solution évidente de (E′3 ), les solutions de E′3 ) sont de la forme
𝑥 ↦ −𝑥 − 1 + C𝑒𝑥 , C ∈ ℝ.
On en déduit que les solutions de (E3 ) sont les fonctions de la forme
𝑥3 𝑥2
𝑥↦− − + A1 𝑒𝑥 + A2 𝑥 + A3 ,
6 2
avec A1 , A2 , A3 , A4 ∈ ℝ.
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Solution 13
Pour tout polynôme 𝑝 non nul, 𝑝′ + 𝑥𝑝 est un polynôme de degré deg(𝑝) + 1 : une solution particulière polynomiale de (E) est donc
𝑥2
nécessairement de degré un. On vérifie alors sans peine que 𝑥 ↦ 𝑥 est une solution particulière. Comme ∫ 𝑥𝑑𝑥 = , les solutions de (EH )
2
sont de la forme 𝑥 ↦ C𝑒 −𝑥2 /2
et celles de (E) sont de la forme
avec C ∈ ℝ.
2 /2
𝑥 ↦ 𝑥 + C𝑒−𝑥 ,
Solution 14
La solution générale de (H) (qui est la même équation pour tous les numéros de cet exercice) est
𝑥 ⟼ λ𝑒−𝑥 , λ ∈ ℝ.
1. Le second membre est du type polynôme-exponentielle, on recherche une solution particulière de la forme
𝑥 ⟼ 𝑎𝑥 + 𝑏.
On aboutit à 𝑎 = 1,𝑎 + 𝑏 = 0, et ainsi 𝑎 = 1 et 𝑏 = −1. Les solutions de (E) sont les fonctions de la forme
𝑥 ⟼ 𝑥 − 1 + λ𝑒−𝑥 , λ ∈ ℝ.
2. Le second membre est du type polynôme-exponentielle, on recherche une solution particulière de la forme
𝑥 ⟼ 𝑎𝑥𝑒−𝑥 .
On aboutit à 𝑎 = 1. Les solutions de (E) sont les fonctions de la forme
𝑥 ⟼ 𝑥𝑒−𝑥 + λ𝑒−𝑥 , λ ∈ ℝ.
3. Le second membre est du type polynôme-exponentielle, on recherche une solution particulière de la forme
𝑥 ⟼ (𝑎𝑥2 + 𝑏𝑥)𝑒−𝑥 .
On aboutit à 𝑎 = 1/2 et 𝑏 = 0. Les solutions de (E) sont les fonctions de la forme
𝑥2 −𝑥
𝑥⟼ 𝑒 + λ𝑒−𝑥 , λ ∈ ℝ.
2
4. Le second membre est du type polynôme-exponentielle, on recherche une solution particulière de la forme
𝑥 ⟼ (𝑎𝑥3 + 𝑏𝑥2 + 𝑐𝑥)𝑒−𝑥 .
On aboutit à 𝑎 = 1/3 et 𝑏 = 𝑐 = 0. Les solutions de (E) sont les fonctions de la forme
𝑥3 −𝑥
𝑥⟼ 𝑒 + λ𝑒−𝑥 , λ ∈ ℝ.
3
5. Le second membre est du type polynôme-exponentielle, on recherche une solution particulière de la forme
𝑥 ⟼ 𝑎𝑒2𝑥 .
On aboutit à 𝑎 = 1/3. Les solutions de (E) sont les fonctions de la forme
1 2𝑥
𝑥⟼ 𝑒 + λ𝑒−𝑥 , λ ∈ ℝ.
3
6. D’après le principe de superposition et les calculs menées en 2. et 5., la fonction suivante est une solution particulière de (E)
1 2𝑥
𝑥⟼ 𝑒 + 𝑥𝑒−𝑥 .
3
Les solutions de (E) sont les fonctions de la forme
1 2𝑥
𝑥⟼ 𝑒 + 𝑥𝑒−𝑥 + λ𝑒−𝑥 , λ ∈ ℝ.
3
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7. Le second membre est du type polynôme-sinus, on passe sur ℂ et recherche une solution particulière de l’équation
𝑦′ + 𝑦 = 𝑒𝑖𝑥
de la forme
𝑥 ⟼ 𝑎𝑒𝑖𝑥 .
On aboutit à 𝑎 = (1 − 𝑖)/2. Puisque la partie imaginaire de
1 − 𝑖 𝑖𝑥
𝑒
2
est solution de (E) et vaut
1 1
sin(𝑥) − cos(𝑥),
2 2
les solutions de (E) sont les fonctions de la forme
1 1
𝑥⟼ sin(𝑥) − cos(𝑥) + λ𝑒−𝑥 , λ ∈ ℝ.
2 2
8. Le second membre est du type polynôme-cosinus, on passe sur ℂ et recherche une solution particulière de l’équation
𝑦′ + 𝑦 = 𝑒(𝑖+1)𝑥
de la forme
𝑥 ⟼ 𝑎𝑒(1+𝑖)𝑥 .
On aboutit à 𝑎 = (2 − 𝑖)/5. Puisque la partie réelle de
2 − 𝑖 (1+𝑖)𝑥
𝑒
5
est solution de (E) et vaut
2 1
cos(𝑥) + sin(𝑥),
5 5
les solutions de (E) sont les fonctions de la forme
2 1
𝑥⟼ cos(𝑥) + sin(𝑥) + λ𝑒−𝑥 , λ ∈ ℝ.
5 5
Solution 15
− ∫ 2𝑥𝑑𝑥 = −𝑥2 ,
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2. Puisque
1 1
−∫ 𝑑𝑥 = ,
𝑥2 𝑥
les solutions de (H) sont les fonctions de la forme
𝑥 ⟼ λ𝑒1/𝑥 , λ ∈ ℝ.
L’unique solution valant 1 en 1 est donc
1 1/𝑥
𝑥⟼ 𝑒 .
𝑒
Remarque. Puisque le problème de Cauchy est une condition initiale en 1, rien ne sert de résoudre (H) sur l’intervalle ℝ∗− …
3. Puisque
−2 1
−∫ 𝑑𝑥 = − 2 ,
𝑥3 𝑥
les solutions de (H) sont les fonctions de la forme
2
𝑥 ⟼ λ𝑒−1/𝑥 , λ ∈ ℝ.
Solution 16
𝑥−1
−∫ 𝑑𝑥 = ln(𝑥) − 𝑥,
𝑥
𝑥 ⟼ 𝑥 + λ𝑥𝑒−𝑥 , λ ∈ ℝ.
1−𝑥
−∫ 𝑑𝑥 = 𝑥 − ln(−𝑥),
𝑥
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𝑥2 + λ𝑥
𝑥⟼ ,
1−𝑥
avec λ ∈ ℝ.
Solution 18
Posons 𝑔(𝑥) = 𝑓(−𝑥) pour tout 𝑥 ∈ ℝ. Alors 𝑔 est dérivable puisque 𝑓 l’est et pour tout 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′ (𝑥) = −𝑓′ (−𝑥). Comme 𝑓 est solution de
𝑦′ + 𝑎𝑦 = 𝑏, 𝑓′ (−𝑥) + 𝑎(−𝑥)𝑓(−𝑥) = 𝑏(−𝑥) i.e. −𝑔′ (𝑥) − 𝑎(𝑥)𝑔(𝑥) = −𝑏(𝑥) pour tout 𝑥 ∈ ℝ en utilisant le fait que 𝑎 et 𝑏 sont impaires. 𝑔
vérifie donc la même équation différentielle que 𝑓. De plus 𝑔(0) = 𝑓(0) donc 𝑔 vérifie également la même condition initiale en 0. Comme il
y a unicité de la solution avec condition initiale, c’est donc que 𝑓 = 𝑔 i.e. 𝑓 est paire.
Solution 20
Notons (E) l’équation différentielle de l’énoncé et (H) son équation homogène associée.
Sur chacun des trois intervalles, l’équation (E) équivaut à
𝑥 1
𝑦′ − 𝑦=
1 − 𝑥2 1 − 𝑥2
Puisque
𝑥 1
−∫− 𝑑𝑥 = − ln(|1 − 𝑥2 |)
1 − 𝑥2 2
les solutions de (H) sur chacun des trois intervalles sont les fonctions de la forme
λ
𝑥⟼
√|1 − 𝑥2 |
où λ ∈ ℝ.
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• Résolution sur I =]1, +∞[ : appliquons la méthode la variation de la constante. Les solutions de (E) sont de la forme
λ(𝑥)
𝑥⟼
√|1 − 𝑥2 |
− argch(𝑥) + λ
𝑥⟼
√𝑥2 − 1
avec λ ∈ ℝ.
• Résolution sur I =] − ∞, −1[ : on raisonne de même et seul le calcul final de la primitive est différent : les solutions de (E) sur I sont
donc les fonctions de la forme
argch(−𝑥) + λ
𝑥⟼
√𝑥2 − 1
avec λ ∈ ℝ.
arcsin(𝑥) + λ
𝑥⟼
√1 − 𝑥2
avec λ ∈ ℝ.
Solution 22
ou encore
1
∀𝑥 ∈ ℝ∗+ , λ′ (𝑥) =
𝑥
On peut donc choisir λ ∶ 𝑥 ↦ ln 𝑥, ce qui fournit 𝑥 ↦ 𝑥α ln 𝑥 comme solution particulière.
Les solutions de l’équation différentielle 𝑥𝑦′ − α𝑦 = 𝑓 sur ℝ∗+ sont donc les fonctions 𝑥 ↦ 𝑥α (ln 𝑥 + λ) où λ ∈ ℝ.
Puisque 𝑔(1) = 0, 𝑔 est la fonction 𝑥 ↦ 𝑥α ln 𝑥.
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𝑥α ln𝑛 𝑥
∀𝑥 ∈ ℝ∗+ , 𝑥λ′ (𝑥)𝑥α =
𝑛!
ou encore
ln𝑛 𝑥
∀𝑥 ∈ ℝ∗+ , λ′ (𝑥) =
𝑛!𝑥
ln𝑛+1 𝑥 𝑥α ln𝑛+1 𝑥
On peut donc choisir λ ∶ 𝑥 ↦ , ce qui fournit 𝑥 ↦ comme solution particulière.
(𝑛+1)! (𝑛+1)!
ln𝑛+1 𝑥
Les solutions de l’équation différentielle 𝑥𝑦′ − α𝑦 = 𝑓 sur ℝ∗+ sont donc les fonctions 𝑥 ↦ 𝑥α ( + λ) où λ ∈ ℝ.
(𝑛+1)!
𝑥α ln𝑛+1 𝑥
Puisque 𝑢𝑛+1 (1) = 0, 𝑢𝑛+1 est la fonction 𝑥 ↦ . Ainsi HR(𝑛 + 1) est vraie.
(𝑛+1)!
Par récurrence, HR(𝑛) est vraie pour tout 𝑛 ∈ ℕ.
Solution 23
Remarquons que 𝑓 est solution de l’équation différentielle 𝑦′ + 𝑦 = 𝑔 avec 𝑔 = 𝑓 + 𝑓′ . Les solutions de l’équation différentielle homogène
sont les fonctions 𝑥 ↦ λ𝑒−𝑥 avec λ ∈ ℝ. On applique alors la méthode de variation de la constante. La fonction 𝑥 ↦ φ(𝑥)𝑒−𝑥 où φ
est une fonction dérivable sur ℝ est solution de 𝑦′ + 𝑦 = 𝑔 si et seulement si φ′ (𝑥)𝑒−𝑥 = 𝑔(𝑥) pour tout 𝑥 ∈ ℝ. On peut donc choisir
φ(𝑥) = ∫0 𝑒𝑡 𝑔(𝑡) d𝑡 pour tout 𝑥 ∈ ℝ. Une solution particulière de 𝑦′ + 𝑦 = 𝑔 est donc la fonction 𝑥 ↦ 𝑒−𝑥 ∫0 𝑒𝑡 𝑔(𝑡) d𝑡. Les solutions de
𝑥 𝑥
𝑦′ + 𝑦 = 𝑔 sont donc les fonctions 𝑥 ↦ λ𝑒−𝑥 + 𝑒−𝑥 ∫0 𝑒𝑡 𝑔(𝑡) d𝑡. Puisque 𝑓 est solution de cette équation différentielle, il existe λ ∈ ℝ telle
𝑥
que 𝑓(𝑥) = λ𝑒−𝑥 + 𝑒−𝑥 ∫0 𝑒𝑡 𝑔(𝑡) d𝑡 pour tout 𝑥 ∈ ℝ. Puisque lim𝑥→+∞ 𝑒−𝑥 = 0, il s’agit de prouver que lim𝑥→+∞ 𝑒−𝑥 ∫0 𝑒𝑡 𝑔(𝑡) d𝑡 = 0.
𝑥 𝑥
Puisque 𝑔 est continue sur ℝ de limite nulle en +∞, elle est bornée sur ℝ+ . Il existe donc M ∈ ℝ+ tel que |𝑔(𝑡)| ≤ M pour tout 𝑡 ∈ ℝ+ .
ε
D’après l’énoncé, lim𝑥→+∞ 𝑔(𝑥) = 0. Soit alors ε ∈ ℝ∗+ . Il existe A ∈ ℝ+ tel que |𝑔(𝑥)| ≤ pour tout 𝑥 ≥ A. Alors pour tout 𝑥 ≥ A,
2
𝑥 A 𝑥 A 𝑥
ε ε
∫ 𝑒𝑡 |𝑔(𝑡)| d𝑡 = ∫ 𝑒𝑡 |𝑔(𝑡)| d𝑡 + ∫ 𝑒𝑡 |𝑔(𝑡)| d𝑡 ≤ M ∫ 𝑒𝑡 d𝑡 + ∫ 𝑒𝑡 d𝑡 = M(𝑒A − 1) + (𝑒𝑥 − 𝑒A )
0 0 A 0
2 A 2
Solution 24
1. 𝑦 = 𝑥 − 2 est solution.
𝑥 1
2. Posons I1 =] − ∞, −1[ et I2 ] − 1, +∞[. Sur I1 et I2 , 𝑥 ↦ 𝑥 + 1 ne s’annule pas, et une primitive de 𝑥 ↦ = 1− est
𝑥+1 𝑥+1
𝑥 ↦ 𝑥 − ln |𝑥 + 1|. Sur I𝑘 la solution générale est 𝑦𝑘 = 𝑥 − 2 + λ𝑘 |𝑥 + 1|𝑒 . −𝑥
On peut recoller les solutions sur ℝ si et seulement si λ1 = −λ2 . L’ensemble des solutions sur ℝ est donc 𝒮 = {𝑥 − 2 + λ(𝑥 + 1)𝑒−𝑥 , λ ∈ ℝ}.
3. Avec la condition 𝑦(1) = 1, on obtient λ = 𝑒.
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Solution 25
C’est la routine : on calcule les racines de l’équation caractéristique, la solution générale de l’équation homogène puis on recherche une
solution particulière quitte à appliquer le théorème de superposition voire à passer sur ℂ.
1. −(2𝑡2 + 1)𝑒𝑡 /8 + A𝑒−𝑡 + B𝑒3𝑡 ;
2. −𝑡𝑒−2𝑡 + A𝑒−𝑡 + B𝑒−3𝑡 ;
1
3. (2 sin 3𝑡 − cos 3𝑡) + A𝑒−𝑡 + B𝑒−3𝑡 ;
30
1
4. (sin 𝑡 − 3 cos 𝑡) + A𝑒−𝑡 + B𝑒−2𝑡 ;
10
5. 𝑒−𝑡 /9 + (A + B𝑡)𝑒2𝑡 ;
−1
6. (3 cos(2𝑡) + 4 sin(2𝑡)) + (A + B𝑡)𝑒𝑡 ;
25
1
7. (3𝑡2 − 2𝑡)𝑒−𝑡 + A𝑒−𝑡 + B𝑒−4𝑡 ;
18
1
8. 𝑡 sin(𝑡) + A sin(𝑡) + B cos(𝑡) ;
2
1
9. (3𝑡 + 4)𝑒−3𝑡 + (A + B𝑡)𝑒3𝑡 ;
108
1
10. (cos(𝑡) − sin(𝑡))𝑒−𝑡 + (A cos(𝑡) + B sin(𝑡))𝑒𝑡 .
8
Solution 26
Remarque. Il importe de ne tenir compte de la condition initiale qu’après avoir exprimé la solution générale d’une équation différentielle.
Passons sur ℂ et recherchons une solution particulière de l’équation 𝑦″ +4𝑦′ +5𝑦 = 𝑒(−2+𝑖)𝑥 . Puisque les solutions de l’équation caratéristique
sont −2 ± 𝑖, il existe une solution particulière de la forme
𝑓 ∶ 𝑥 ↦ 𝑎𝑥𝑒(−2+𝑖)𝑥 .
On a, pour tout nombre réel 𝑥,
𝑓′ (𝑥) = ((−2 + 𝑖)𝑎𝑥 + 𝑎)𝑒(−2+𝑖)𝑥
= ((−2 + 𝑖)2 𝑎𝑥 + 2(−2 + 𝑖)𝑎)𝑒(−2+𝑖)𝑥
et 𝑓″ (𝑥) + 4𝑓′ (𝑥) + 5𝑓(𝑥) = 2𝑖𝑎𝑒(−2+𝑖)𝑥 . La fonction 𝑓 est donc solution si et seulement si 𝑎 = 1/2𝑖 = −𝑖/2. La partie imaginaire de cette
solution particulière est une solution de l’équation initiale et vaut
𝑥 cos(𝑥)𝑒−2𝑥
𝑓0 ∶ 𝑥 ↦ − .
2
La solution générale de (EH ) s’écrivant
𝑥 ↦ [λ cos(𝑥) + μ sin(𝑥)]𝑒−2𝑥 , λ, μ ∈ ℝ,
Les solutions de (E) sur ℝ sont donc les fonctions de la forme
𝑥 cos(𝑥)𝑒−2𝑥
𝑥⟼− + [λ cos(𝑥) + μ sin(𝑥)]𝑒−2𝑥
2
avec λ, μ ∈ ℝ.
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Solution 28
▶ L’équation homogène (EH ) est celle d’un oscillateur non amorti de pulsation ω0 = 2, ses solutions sont donc de la forme,
𝑡 ∈ ℝ ⟼ λ cos(𝑡) + μ sin(𝑡), où λ, μ ∈ ℝ.
1−cos(2𝑡) 1−𝑒2𝑖𝑡
▶ L’équation est équivalente à 𝑦″ + 4𝑦 = et ses cœfficients sont réels. Notons (E′ ) l’équation suivante : 𝑦″ + 4𝑦 = . Puisque
2 2
le second membre de cette équation est la partie réelle de celui de (E), la partie réelle Re(𝑦0 ) d’une solution particulière 𝑦0 de (E ) est une
′
1 𝑡 sin(2𝑡)
𝑡 ∈ ℝ ⟼ Re(𝑦0 (𝑡)) = −
8 8
est une solution particulière de (E).
▶ Les solutions de (E) sont donc les fonctions de la forme,
1 𝑡 sin(2𝑡)
𝑡 ∈ ℝ ⟼ Re(𝑦0 (𝑡)) = − + λ cos(𝑡) + μ sin(𝑡),
8 8
où λ, μ ∈ ℝ.
Solution 29
P(𝑡) = 𝑡2 + 𝑡 + 1 = (𝑡 − 𝑗)( 𝑡 − 𝑗2 ),
avec λ, μ ∈ ℂ.
2. Le trinôme caractéristique de l’équation valant
𝑡 ∈ ℝ ↦ 𝑦(𝑡) = ( λ𝑡 + μ )𝑒𝑖𝑡
avec λ, μ ∈ ℂ.
P(𝑡) = 𝑡2 − 𝑖𝑡 + 2 = (𝑡 − 2𝑖)( 𝑡 + 𝑖 ),
avec λ, μ ∈ ℂ.
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P(𝑡) = 𝑡2 + 4𝑡 + 4 = (𝑡 + 2)2 ,
avec λ, μ ∈ ℂ.
Solution 30
1. C’est un piège ! On sait qu’il existe une unique solution à un problème de Cauchy. Puisque la fonction nulle est clairement solution du
premier problème, il s’agit de la solution !
2. On remarque que le trinôme caratéristique admet la racine double 3. Les solutions de l’équation sont donc les fonctions de la forme
𝑥 ⟼ (λ𝑥 + μ)𝑒3𝑥 , λ, μ ∈ ℝ. La condition initiale impose λ = 0 et μ = 1. La solution du deuxième problème de Cauchy est donc la
fonction définie sur ℝ par 𝑥 ⟼ 𝑥𝑒3𝑥 .
3. Le trinôme caratéristique admet 1 et 2 pour solutions. Le second membre est du type polynôme-exponentielle ; 0 n’étant pas solution
du trinôme caratéristique, il existe une solution particulière de la forme
𝑥 ⟼ 𝑎𝑥 + 𝑏.
4. Le trinôme caractéristique admet les racines 𝑗 et 𝑗2 . Les solutions sont donc les fonctions de la forme
2
𝑦 ∶ 𝑡 ↦ λ𝑒𝑗𝑡 + μ𝑒𝑗 𝑡 .
λ = −μ et λ(𝑗 − 𝑗2 ) = 𝑖√3λ = 1.
2 𝑡
𝑦(𝑡) = sin (√3 )𝑒−𝑡/2 .
√3 2
Solution 31
𝑦″ − 2𝑦′ + 2𝑦 = 𝑒(1+𝑖)𝑥 .
Puisque les solutions de l’équation caratéristique sont 1 ± 𝑖, il existe une solution particulière de la forme
𝑥 ⟼ 𝑎𝑥𝑒(1+𝑖)𝑥 .
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On aboutit à 𝑎 = −𝑖/2. La partie imaginaire de cette solution particulière est une solution de l’équation initiale et vaut
𝑥 cos(𝑥)𝑒𝑥
𝑥⟼− .
2
La solution générale de (H) s’écrivant
𝑥 ⟼ (λ cos(𝑥) + μ sin(𝑥))𝑒𝑥 , λ, μ ∈ ℝ,
Les solutions de (E) sur I sont donc les fonctions de la forme
𝑥 cos(𝑥)𝑒𝑥
𝑥⟼− + (λ cos(𝑥) + μ sin(𝑥))𝑒𝑥 ,
2
avec λ, μ ∈ ℝ.
Solution 32
Toutes les équations qui suivent admettent le même polynôme caratéristique de solutions 1 et 2. L’équation (H) admet donc pour solutions
les fonctions de la forme
𝑥 ⟼ λ𝑒𝑥 + μ𝑒2𝑥 , λ, μ ∈ ℝ.
2. Puisque 2 est solution simple de l’équation caractéristique, l’équation admet une solution particulière de la forme
𝑥 ⟼ 𝑎𝑥𝑒2𝑥 .
avec λ, μ ∈ ℝ.
3. Puisque 1 est solution simple de l’équation caractéristique, l’équation admet une solution particulière de la forme
𝑥 ⟼ (𝑎𝑥2 + 𝑏𝑥)𝑒𝑥 .
On aboutit à 𝑎 = −1/2 et 𝑏 = −1. Les solutions de (E) sont donc les fonctions de la forme
avec λ, μ ∈ ℝ.
4. L’équation s’écrit
𝑒𝑥 + 𝑒−𝑥
𝑦″ − 3𝑦′ + 2𝑦 = .
2
Le second membre est une superposition de fonctions du type polynôme-exponentielle. Puisque 1 est racine double de l’équation
caractéristique alors que −1 n’en est pas racine, l’équation admet une solution particulière de la forme
𝑥 ⟼ 𝑎𝑥𝑒𝑥 + 𝑏𝑒−𝑥 .
On aboutit à 𝑎 = −1/2 et 𝑏 = 1/12. Les solutions de (E) sont donc les fonctions de la forme
1 𝑒−𝑥
𝑥 ⟼ − 𝑥𝑒𝑥 + + λ𝑒𝑥 + μ𝑒2𝑥 ,
2 12
avec λ, μ ∈ ℝ.
Solution 33
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1. On résout l’équation caractéristique X2 − (1 − 𝑖)X − 2(1 + 𝑖) = 0. Le discriminant de cette équation est Δ = 8 + 6𝑖. On extraie une
racine carrée δ de Δ par la méthode algébrique. On trouve δ = 3 + 𝑖. On en déduit les racines de l’équation 𝑟1 = 2 et 𝑟2 = −1 − 𝑖. Les
solutions de l’équation différentielle (E) sont donc 𝑡 ↦ λ𝑒2𝑡 + μ𝑒−(1+𝑖)𝑡 avec λ, μ ∈ ℂ.
2. Posons 𝑓(𝑡) = λ𝑒2𝑡 + μ𝑒−(1+𝑖)𝑡 . On a donc 𝑓(0) = λ + μ. De plus, 𝑓′ (𝑡) = 2λ𝑒2𝑡 − (1 + 𝑖)μ𝑒−(1+𝑖)𝑡 . On a donc 𝑓′ (0) = 2λ − (1 + 𝑖)μ.
λ+μ=1 7+𝑖 3−𝑖 7 + 𝑖 2𝑡
On résout donc le système { et on trouve λ = et μ = . La solution recherchée est donc 𝑓(𝑡) = 𝑒 +
2λ − (1 + 𝑖)μ = 1 10 10 10
3 − 𝑖 −(1+𝑖)𝑡
𝑒 .
10
Solution 34
𝑓 est bien évidemment solution de l’équation différentielle 𝑦 + 𝑦″ = 𝑔 avec 𝑔 = 𝑓 + 𝑓″ . Comme (cos, sin) est un système fondamental de
solutions de l’équation différentielle homogène 𝑦 + 𝑦″ = 𝑔, la méthode de variation des constantes nous dit qu’une solution particulière de
𝑦 + 𝑦″ = 𝑔 – et notamment 𝑓 – s’écrit sous la forme λ cos +μ sin où λ et μ sont de classe 𝒞 2 sur ℝ et vérifient
𝑓(𝑥) + 𝑓(𝑥 + π) = λ(𝑥) cos(𝑥) + μ(𝑥) sin(𝑥) + λ(𝑥 + π) cos(𝑥 + π) + μ(𝑥 + π) sin(𝑥 + π)
= cos(𝑥) [λ(𝑥) − λ(𝑥 + π)] + sin(𝑥) [μ(𝑥) − μ(𝑥 + π)]
𝑥+π 𝑥+π
= − cos(𝑥) ∫ λ′ (𝑡) d𝑡 − sin(𝑥) ∫ μ′ (𝑡) d𝑡
𝑥 𝑥
𝑥+π
=∫ 𝑔(𝑡) (sin(𝑡) cos(𝑥) − sin(𝑥) cos(𝑡)) d𝑡
𝑥
𝑥+π
=∫ 𝑔(𝑡) sin(𝑡 − 𝑥) d𝑡
𝑥
π
= ∫ 𝑔(𝑥 + 𝑡) sin(𝑡) d𝑡 ≥ 0 car 𝑔 ≥ 0 et sin ≥ 0 sur [0, π]
0
Solution 35
(EH ) ∶ 𝑦″ − 4𝑦′ + 5𝑦 = 0
est
X2 − 4X + 5 = 0
Les racines de cette équation sont 2 + 𝑖 et 2 − 𝑖. On en déduit que les solutions de (EH ) sont les fonctions
avec (λ, μ) ∈ ℝ2 .
2. On passe en complexes, autrement dit on considère l’équation différentielle
On cherche une solution particulière de la forme 𝑥 ↦ P(𝑥)𝑒(2+𝑖)𝑥 où P est un polynôme à coefficients complexes. Une telle fonction
est solution si et seulement si
∀𝑥 ∈ ℝ, P″ (𝑥) + 2𝑖P′ (𝑥) = 1
1 𝑖
Il suffit donc de prendre P(𝑥) = 𝑥 = − 𝑥 pour tout 𝑥 ∈ ℝ. Une solution particulière de (Eℂ ) est donc
2𝑖 2
𝑖
𝑥 ↦ − 𝑥𝑒(2+𝑖)𝑥
2
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Une solution particulière de (E) est donc la partie imaginaire de cette dernière fonction. Or pour tout 𝑥 ∈ ℝ
𝑖 𝑖 1 𝑖
− 𝑥𝑒(2+𝑖)𝑥 = − 𝑥𝑒2𝑥 (cos 𝑥 + 𝑖 sin 𝑥) = 𝑥𝑒2𝑥 sin 𝑥 − 𝑥𝑒2𝑥 cos 𝑥
2 2 2 2
Une solution particulière de (E) est donc
1
𝑥 ↦ − 𝑥𝑒2𝑥 cos 𝑥
2
3. D’après les deux premières questions, les solutions de (E) sont les fonctions
1
𝑥 ↦ − 𝑥𝑒2𝑥 cos 𝑥 + (λ cos 𝑥 + μ sin 𝑥) 𝑒2𝑥
2
ou encore
1
𝑥 ↦ (− 𝑥 cos 𝑥 + λ cos 𝑥 + μ sin 𝑥) 𝑒2𝑥
2
avec (λ, μ) ∈ ℝ2 .
4. Il existe donc (λ, μ) ∈ ℝ2 tel que pour tout 𝑥 ∈ ℝ
1
𝑓(𝑥) = (− 𝑥 cos 𝑥 + λ cos 𝑥 + μ sin 𝑥) 𝑒2𝑥
2
On a ainsi pour tout 𝑥 ∈ ℝ
1 1
𝑓′ (𝑥) = (− cos 𝑥 − 𝑥 cos 𝑥 + 𝑥 sin 𝑥 − λ sin 𝑥 + μ cos 𝑥 + 2λ cos 𝑥 + 2μ sin 𝑥) 𝑒2𝑥
2 2
𝑓(0) = 1
Le système { ′ équivaut alors à
𝑓 (0) = 2
λ=1
{ 1
− + μ + 2λ = 2
2
1
et donc λ = 1 et μ = . Ainsi pour tout 𝑥 ∈ ℝ
2
1 1
𝑓(𝑥) = (− 𝑥 cos 𝑥 + cos 𝑥 + sin 𝑥) 𝑒2𝑥
2 2
Solution 36
𝑥 𝑥
Les applications 𝑥 ↦ ∫ cos(𝑡)𝑔(𝑡) d𝑡 et 𝑥 ↦ ∫ sin(𝑡)𝑔(𝑡) d𝑡 sont de classe 𝒞 1 comme primitives de fonctions continues. Comme
0 0
sin et cos sont également de classe 𝒞 1 , on en déduit que 𝑓 est de classe 𝒞 1 et que pour tout 𝑥 ∈ ℝ :
𝑥 𝑥
𝑓′ (𝑥) = cos(𝑥) ∫ cos(𝑡)𝑔(𝑡) d𝑡 + sin(𝑥) cos(𝑥)𝑔(𝑥) + sin(𝑥) ∫ sin(𝑡)𝑔(𝑡) d𝑡 − cos(𝑥) sin(𝑥)𝑔(𝑥)
0 0
𝑥 𝑥
= ∫ (cos(𝑥) cos(𝑡) + sin(𝑥) sin(𝑡)) 𝑔(𝑡) d𝑡 = ∫ cos(𝑡 − 𝑥)𝑔(𝑡) d𝑡
0 0
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On démontre comme à la première question que 𝑓′ est de classe 𝒞 1 i.e. que 𝑓 est de classe 𝒞 2 . De plus, pour tout 𝑥 ∈ ℝ :
𝑥 𝑥
𝑓″ (𝑥) = − sin(𝑥) ∫ cos(𝑡)𝑔(𝑡) d𝑡 + cos2 (𝑥)𝑔(𝑥) + cos(𝑥) ∫ sin(𝑡)𝑔(𝑡) d𝑡 + sin2 (𝑥)𝑔(𝑥)
0 0
𝑥
= − ∫ (sin(𝑥) cos(𝑡) − cos(𝑥) sin(𝑡)) 𝑔(𝑡) d𝑡 + 𝑔(𝑥) = −𝑓(𝑥) + 𝑔(𝑥)
0
1. La fonction 𝑧 est dérivable par définition de la dérivabilité des fonctions de la variable rélle à valeurs complexes. De plus, le système
est équivalent à l’équation
𝑧′ (𝑡) − 𝑖𝑧(𝑡) = −𝑖𝑒𝑖ω𝑡 .
𝑡 ⟼ 𝑎𝑒𝑖ω𝑡 .
On obtient 𝑎 = 1/(1 − ω). Les solutions sont donc les fonctions de la forme
𝑒𝑖ω𝑡
𝑡⟼ + λ𝑒𝑖𝑡 ,
1−ω
où λ ∈ ℂ. Posons λ = α − 𝑖β avec α, β ∈ ℝ. Les solutions 𝑥, 𝑦 sont les fonctions de la forme
cos(ω𝑡)
𝑥 ∶ 𝑡⟼ + α cos(𝑡) + β sin(𝑡),
1−ω
et
cos(ω𝑡)
𝑦 ∶ 𝑡⟼ − β cos(𝑡) + α sin(𝑡),
1−ω
avec α, β ∈ ℝ.
• Second cas, ω = 1 : l’équation admet une solution particulière de la forme
𝑡 ⟼ 𝑎𝑡𝑒𝑖𝑡 .
𝑡 ⟼ −𝑖𝑡𝑒𝑖ω𝑡 + λ𝑒𝑖𝑡 ,
et
𝑦 ∶ 𝑡 ⟼ −𝑡 cos(𝑡) − β cos(𝑡) + α sin(𝑡),
avec α, β ∈ ℝ.
Solution 38
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a. On a, d’après le théorème de dérivation d’une fonction composée, que Y = 𝑦 ∘ exp est dérivable sur I et que Y′ (𝑡) = 𝑒𝑡 𝑦′ (𝑒𝑡 ). De
même, Y′ est dérivable sur I et l’on a
Y″ (𝑡) = 𝑒𝑡 𝑦′ (𝑒𝑡 ) + 𝑒2𝑡 𝑦″ (𝑒𝑡 ).
On en déduit que
𝑦′ (𝑒𝑡 ) = 𝑒−𝑡 Y′ (𝑡) et 𝑦″ (𝑒𝑡 ) = 𝑒−2𝑡 (Y″ (𝑡) − Y′ (𝑡)).
b. Soit 𝑥 > 0, posons 𝑡 = ln(𝑥), ie 𝑥 = 𝑒𝑡 . Comme
∀𝑥 > 0, 𝑥2 𝑦″ (𝑥) + 3𝑥𝑦′ (𝑥) + 𝑦(𝑥) = 𝑒2𝑡 𝑦″ (𝑒𝑡 ) + 3𝑒𝑡 𝑦′ (𝑒𝑡 ) + 𝑦(𝑒𝑡 )
= Y″ (𝑡) − Y′ (𝑡) + 3Y′ (𝑡) + Y(𝑡)
= Y″ (𝑡) + 2Y′ (𝑡) + Y(𝑡)
Ainsi, 𝑦 est solution de (E) sur I si et seulement si Y est solution sur ℝ (image de I par la fonction ln) de l’équation (E′ ) ∶ Y″ +
2Y′ + Y = 𝑒−2𝑡 .
2. Comme les solutions de (E′H ) sont de la forme
on sait d’après le cours que (E′ ) admet une solution particulière de la forme 𝑡 ↦ 𝑎𝑒−2𝑡 . Après tout calcul, on trouve 𝑎 = 1. Les
solutions de (E′ ) sont donc les fonctions de la forme
1 A ln(𝑥) + B
𝑥>0↦ + , avec A, B ∈ ℝ.
𝑥2 𝑥
4. C’est immédiat, la condition initiale (𝑦(1), 𝑦′ (1)) = (0, 0) impose les constantes précédentes (A, B) = (1, −1) et l’on trouve donc
1 ln(𝑥) − 1
𝑥 ↦ 𝑦(𝑥) = + .
𝑥2 𝑥
Solution 39
Soit 𝑦 une solution de l’équation sur un intervalle I. Alors la fonction 𝑧 = 𝑦2 est dérivable sur I et sur cet intervalle
𝑧′ = 2𝑦𝑦′ ,
𝑥 ⟼ 𝑎𝑥2 + 𝑏𝑥 + 𝑐.
On obtient 𝑎 = 1 et 𝑏 = 𝑐 = 2. Les solutions de l’équation linéaire sont donc les fonctions de la forme
𝑥 ⟼ 𝑥2 + 2𝑥 + 2 + α𝑒𝑥 .
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Solution 40
Soit 𝑦 une fonction définie et dérivable sur un intervalle I. Posons 𝑧 = 𝑒−𝑦 . La fonction 𝑧 est dérivable sur I et sur cet intervalle, 𝑧′ = −𝑦′ 𝑒−𝑦 .
La fonction 𝑦 vérifie l’équation de l’énoncé si et seulement si 𝑧 vérifie
𝑧′ = −𝑒𝑥 ,
𝑝(𝑥) = 𝑝 𝑛 𝑥 𝑛 + … + 𝑝 0 ,
(𝑡2 + 1)𝑝″ − 2𝑝 est un polynôme de degré au plus 𝑛 et son monôme en 𝑡𝑛 vaut 𝑝𝑛 [𝑛(𝑛 − 1) − 2]𝑡𝑛 . Si 𝑝 est solution de l’équation ce
terme est nécessairement nul et, puisque 𝑝𝑛 ≠ 0, 𝑛(𝑛 − 1) = 2, c’est-à-dire 𝑛 = 2.
2. On recherche donc une solution de l’équation de la forme 𝑝(𝑡) = 𝑡2 + 𝑐. On obtient sans peine 𝑐 = 1.
3. Puis que 𝑝 ne s’annule pas sur ℝ, on peut poser 𝑧 = 𝑦/𝑝 et 𝑧 est deux fois dérivable d’après le théorème de dérivation d’un quotient.
4. On reprend les notations précédentes. On a
d’où :
Ainsi, comme 𝑝 ne s’annulle pas sur ℝ, 𝑦 est solution de (E) si et seulement si Z = 𝑧′ est solution de l’équation
5. Puisque
4𝑡
∫ 𝑑𝑡 = 2 ln(1 + 𝑡2 ),
1 + 𝑡2
les solution de l’équation homogène associée à (E′ ) sont de la forme :
𝑘
𝑡∈ℝ↦ , avec 𝑘 ∈ ℝ.
(1 + 𝑡2 )2
𝑑𝑡 𝑡 𝑡2 𝑑𝑡
∫ 2
= 2
+ 2∫ 2
1+𝑡 1+𝑡 (𝑡 + 1)2
𝑡 (𝑡2 + 1 − 1)𝑑𝑡
= 2 + 2∫
𝑡 +1 (𝑡2 + 1)2
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d’où
𝑑𝑡 𝑡 𝑑𝑡
2∫ = 2 +∫ 2
(𝑡2 + 1)2 𝑡 +1 𝑡 +1
𝑡
= 2 + arctan(𝑡)
𝑡 +1
et donc :
𝑑𝑡 𝑡 1
∫ = + arctan(𝑡).
(𝑡2 + 1)2 2(𝑡2 + 1) 2
Les solutions de l’équation sont donc les fonctions de la forme :
𝑡 𝑡2 + 1
𝑡 ∈ ℝ ↦ 𝑘1 ( + arctan(𝑡)) + 𝑘2 (1 + 𝑡2 )
2 2
avec 𝑘1 , 𝑘2 ∈ ℝ.
Solution 42
𝑧′
𝑦′ = − .
𝑧2
La fonction 𝑦 est donc solution de (E) si et seulement si
𝑧′ 𝑡 1
𝑡2 2
+ = 2,
𝑧 𝑧 𝑧
ie 𝑡2 𝑧′ + 𝑡𝑧 = 1.
2. L’équation homagène associée à (E ′ ) est 𝑧′ + 𝑧 = 0. Puisque ∫
1 𝑑𝑡
= ln(𝑡) sur I, ses solutions sont exactement les fonctions de la
𝑡 𝑡
forme
λ
𝑡>1⟼ , λ ∈ ℝ.
𝑡
Appliquons la méthode de la variation de la constante pour résoudre (E ′ ). Les solutions de cette équation sont de la forme
λ(𝑡)
𝑡>1⟼
𝑡
λ′ (𝑡) 1 1
avec λ ∶ I ⟼ ℝ dérivable vérifiant = , ie λ′ (𝑡) = . Les solutions de l’équation (E ′ ) sont donc les fonctions de la forme,
𝑡 𝑡2 𝑡
ln(𝑡) + λ
𝑡>1⟼ .
𝑡
Solution 43
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avec
(E ′ ) ∶ 𝑦″ − 2𝑦′ − 3𝑦 = 𝑒4𝑡
b. Les solutions de l’équation différentielle homogène associée à (E ′ ) sont les fonctions 𝑡 ↦ λ𝑒3𝑡 + μ𝑒−𝑡 avec (λ, μ) ∈ ℝ2 . Une
1 1
solution particulière de (E ′ ) est 𝑡 ↦ 𝑒4𝑡 . Les solutions de (E ′ ) sont donc les fonctions 𝑡 ↦ 𝑒4𝑡 + λ𝑒3𝑡 + μ𝑒−𝑡 avec (λ, μ) ∈ ℝ2 .
5 5
1 μ
Les solutions de (E) sur ℝ∗+ sont donc les fonctions 𝑥 ↦ 𝑥4 + λ𝑥3 + avec (λ, μ) ∈ ℝ2 .
5 𝑥
avec
(E ′ ) ∶ 𝑦″ − 2𝑦′ − 3𝑦 = 𝑒4𝑡
b. Les solutions de l’équation différentielle homogène associée à (E ′ ) sont les fonctions 𝑡 ↦ α𝑒3𝑡 + β𝑒−𝑡 avec (α, β) ∈ ℝ2 . Une
1 1
solution particulière de (E ′ ) est 𝑡 ↦ 𝑒4𝑡 . Les solutions de (E ′ ) sont donc les fonctions 𝑡 ↦ 𝑒4𝑡 + α𝑒3𝑡 + β𝑒−𝑡 avec (α, β) ∈ ℝ2 .
5 5
1 β
Les solutions de (E) sur ℝ∗− sont donc les fonctions 𝑥 ↦ 𝑥4 + α𝑥3 + avec (α, β) ∈ ℝ2 .
5 𝑥
3. Soit 𝑓 une éventuelle solution de (E) sur ℝ. Il existe donc (λ, μ, α, β) ∈ ℝ tel que 4
1 μ
• ∀𝑥 ∈ ℝ∗+ , 𝑓(𝑥) = 𝑥4 + λ𝑥3 +
5 𝑥
1 4 β
• ∀𝑥 ∈ ℝ∗− , 𝑓(𝑥) = 𝑥 3
+ α𝑥 +
5 𝑥
𝑓 doit être continue en 0 et en particulier doit avoir une limite finie en 0, ce qui impose μ = β = 0. On a donc alors 𝑓(0) = 0.
Réciproquement, toute fonction 𝑓 définie par
1 4
⎧ 𝑥 + λ𝑥 si 𝑥 > 0
3
5
1 4
𝑓(𝑥) = 𝑥 + α𝑥3 si 𝑥 < 0
⎨5
⎩0 si 𝑥 = 0
avec (λ, α) ∈ ℝ est bien solution de (E) sur
2
et ℝ∗+ ℝ∗− .
De plus 𝑓 est bien deux fois dérivable en 0 car
lim 𝑓′ (𝑥) = lim− 𝑓′ (𝑥) = 0
𝑥→0+ 𝑥→0
et
lim 𝑓″ (𝑥) = lim− 𝑓″ (𝑥) = 0
𝑥→0+ 𝑥→0
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avec (λ, α) ∈ ℝ2 .
Solution 44
1. Soit 𝑓 ∈ Sα . La fonction 𝑔 ∶ 𝑥 ↦ 𝑓(α − 𝑥) est de classe 𝒞 1 . Comme 𝑓′ = −𝑔, 𝑓′ est de classe 𝒞 1 et donc 𝑓 est de classe 𝒞 2 .
2. Soit 𝑓 ∈ Sα . En dérivant l’identité 𝑓′ (𝑥) = −𝑓(α − 𝑥) – ce qui est licite car 𝑓 est de classe 𝒞 2 – on obtient 𝑓″ (𝑥) = 𝑓′ (α − 𝑥) =
−𝑓(α − (α − 𝑥)) = −𝑓(𝑥) pour tout 𝑥 ∈ ℝ.
3. Toute fonction de Sα est donc du type 𝑥 ↦ λ cos(𝑥 + φ) où λ, φ ∈ ℝ. Soit λ, φ ∈ ℝ et 𝑓(𝑥) = λ cos(𝑥 + φ). Alors 𝑓 ∈ Sα si et
seulement si pour tout 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓′ (𝑥) = 𝑓(α − 𝑥) i.e. −λ sin(𝑥 + φ) = −λ cos(α − 𝑥 + φ).
Si λ = 0, cette condition est évidemment vérifiée et 𝑓 est la fonction nulle.
Supposons λ ≠ 0. Alors 𝑓 ∈ Sα si et seulement si sin(𝑥 + φ) − cos(α − 𝑥 + φ) = 0 pour tout 𝑥 ∈ ℝ. Or
π α π π α
sin(𝑥 + φ) − cos(α − 𝑥 + φ) = sin(𝑥 + φ) − sin ( + 𝑥 − α − φ) = 2 sin (φ + − ) cos (𝑥 + − )
2 2 4 4 2
π α α π π α
Comme cos (𝑥 + − ) prend des valeurs non nulles lorsque 𝑥 décrit ℝ, 𝑓 ∈ Sα si et seulement si sin (φ + − ) = 0 i.e. φ ≡ −
4 2 2 4 4 2
(mod π).
π α
Les éléments de Sα sont donc les fonctions du type 𝑥 ↦ λ cos (𝑥 + − + 𝑘π) où λ ∈ ℝ et 𝑘 ∈ ℤ (ceci inclut le cas de la fonction
4 2
nulle). Or cos(θ + 𝑘π) = (−1)𝑘 cos θ, on peut donc faire disparaître le 𝑘π en faisant rentrer le (−1)𝑘 dans la constante multiplicative
π α
λ : les éléments de Sα sont plus simplement les fonctions du type 𝑥 ↦ λ cos (𝑥 + − ) où λ ∈ ℝ.
4 2
Solution 45
Soit 𝑓 une fonction dérivable vérifiant la relation de l’énoncé. Alors 𝑓′ est également dérivable et
Ainsi 𝑓 est solution de l’équation différentielle 𝑦″ + 𝑦 = 0. Il existe donc (λ, μ) ∈ ℝ2 tel que 𝑓 = λ cos +μ sin.
Réciproquement, soit (λ, μ) ∈ ℝ2 et posons 𝑓 = λ cos +μ sin. 𝑓 est bien dérivable. De plus, 𝑓 vérifie la relation de l’énoncé si et seulement si
ou encore
∀𝑥 ∈ ℝ, (μ − λ) sin(𝑥) + (μ − λ) cos(𝑥) = 0
La condition λ = μ est clairement suffisante mais on voit qu’elle est également nécessaire en prenant 𝑥 = 0 dans la dernière relation.
On peut conclure que les fonctions recherchées sont les fonctions λ(cos + sin) où λ ∈ ℝ.
Solution 46
Soit 𝑓 une fonction dérivable vérifiant la relation de l’énoncé. Alors 𝑓′ est également dérivable et
Ainsi 𝑓 est solution de l’équation différentielle 𝑦″ + 𝑦 = 0. Il existe donc (λ, μ) ∈ ℝ2 tel que 𝑓 = λ cos +μ sin.
Réciproquement, soit (λ, μ) ∈ ℝ2 et posons 𝑓 = λ cos +μ sin. 𝑓 est bien dérivable. De plus, 𝑓 vérifie la relation de l’énoncé si et seulement si
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ou encore
∀𝑥 ∈ ℝ, (μ + λ) cos(𝑥) − (μ + λ) sin(𝑥) = 0
La condition μ = −λ est clairement suffisante mais on voit qu’elle est également nécessaire en prenant 𝑥 = 0 dans la dernière relation.
On peut conclure que les fonctions recherchées sont les fonctions λ(cos − sin) où λ ∈ ℝ.
Solution 47
Remarquons que toute solution 𝑓 de l’équation est au moins de classe 𝒞 2 puisqu’alors 𝑓′ est la somme de deux fontions de classe 𝒞 1 . On a
alors, ∀𝑥 ∈ ℝ,
∀𝑥 ∈ ℝ, (λ + μ) cos(𝑥) = (λ + μ) sin(𝑥),
ainsi,nécessairement, en testant la valeur 𝑥 = 0 ci-dessus, λ = −μ = 0. Cette condition étant clairement suffisante, l’équation admet une
infinité de solutions, les fonctions définies sur ℝ par :
𝑥 𝑥−1 𝑥
𝑥 ⟼ − 𝑒−𝑥 − 𝑒 + λ(cos(𝑥) − sin(𝑥))
2 2
avec λ ∈ ℝ.
Solution 48
La fonction 𝑥
𝑥 ↦ ∫ 𝑡𝑓(𝑡)𝑑𝑡
0
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Posons ∀𝑥 ∈ ℝ,
𝑥
𝑔𝑎,𝑏 (𝑥) = 𝑓𝑎,𝑏 (𝑥) + ∫ (𝑥 − 𝑡)𝑓𝑎,𝑏 (𝑡)𝑑𝑡.
0
La fonction 𝑔𝑎,𝑏 est dérivable d’après le même argument que précédemment et ∀𝑥 ∈ ℝ,
𝑥
𝑔′𝑎,𝑏 (𝑥) = 𝑓𝑎,𝑏
′
(𝑥) + ∫ 𝑓𝑎,𝑏 (𝑡)𝑑𝑡
0
= 𝑏 − 𝑏 cos(𝑥) + 𝑎 sin(𝑥) + 𝑏 cos(𝑥) − 𝑎 sin(𝑥)
= 𝑏
La fonction 𝑓𝑎,𝑏 est donc solution si et seulement si 𝑏 = 0 et 𝑓𝑎,𝑏 (0) = 1, c’est-à-dire 𝑏 = 0 et 𝑎 = 1. L’unique solution de l’équation étudiée
est donc la fonction cosinus.
Solution 49
1
−
On trouve sans difficulté que les solutions sur ℝ∗+ et ℝ∗− sont les fonctions 𝑥 ↦ λ𝑒 𝑥 avec λ ∈ ℝ.
1 1
− −
Soit 𝑦 une solution sur ℝ. Il existe donc λ+ , λ− ∈ ℝ tels que 𝑦(𝑥) = λ+ 𝑒 𝑥 pour 𝑥 > 0 et 𝑦(𝑥) = λ− 𝑒 𝑥 pour 𝑥 < 0.
1
−
𝑦 doit être continue en 0, ce qui impose λ− (sinon 𝑦 admet une limite infinie en 0 . Ceci impose de plus 𝑦(0) = 0 puisque lim𝑥→0+ 𝑒
− 𝑥 = 0.
1
−
Réciproquement soit 𝑦 telle que 𝑦(𝑥) = 0 pour 𝑥 ≤ 0 et 𝑦(𝑥) = λ𝑒 pour 𝑥 > 0 avec λ ∈ ℝ.
𝑥
Ainsi 𝑦 est dérivable en 0 et 𝑦 (0) = 0. Enfin, 0 𝑦 (0) − 𝑦(0) = 0 donc 𝑦 est solution sur ℝ.
′ 2 ′
0 si 𝑥 ≤ 0
En conclusion, les solutions de l’équation différentielle sont exactement les fonctions 𝑥 ↦ { − 1 avec λ ∈ ℝ.
λ𝑒 𝑥 si 𝑥 > 0
Solution 50
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et
𝑦(𝑥) − 𝑦(𝑘π)
lim = (−1)𝑘 λ𝑘
𝑥→(𝑘π)+ 𝑥 − 𝑘π
Comme 𝑦 doit être dérivable en 𝑘π, on a donc λ𝑘−1 = λ𝑘 . Il existe donc λ ∈ ℝ tel que 𝑦(𝑥) = cos 𝑥 + λ sin 𝑥 pour tout 𝑥 ∈ ℝ.
Réciproquement, les fonctions 𝑥 ↦ cos 𝑥 + λ sin 𝑥 avec λ ∈ ℝ sont bien solutions sur ℝ de l’équation différentielle.
En conlcusion, les solutions de l’équation différentielle sont exactement les fonctions 𝑥 ↦ cos 𝑥 + λ sin 𝑥 avec λ ∈ ℝ.
Solution 51
1
Sur ℝ∗+ , l’équation homogène peut s’écrire 𝑦′ − 𝑦 = 0. Les solutions de l’équation homogène sont donc les fonctions 𝑥 ↦ λ𝑒ln 𝑥 ou encore
𝑥
les fonctions 𝑥 ↦ λ𝑥 avec λ ∈ ℝ. La variation de la constante fournit la solution particulière 𝑥 ↦ 𝑥 ln 𝑥. Les solutions sur ℝ∗+ de l’équation
différentielle initiale sont donc les fonctions 𝑥 ↦ 𝑥 ln 𝑥 + λ𝑥.
Le même raisonnement prouve que les solutions sur ℝ∗− sont les fonctions 𝑥 ↦ 𝑥 ln(−𝑥) + λ𝑥.
𝑥 ln 𝑥 + λ+ 𝑥 si 𝑥 >
Soit 𝑦 une éventuelle solution sur ℝ. Ce qui précède justifie l’existence de deux constantes réelles λ+ et λ− telles que 𝑦(𝑥) = {
𝑥 ln(−𝑥) + λ− 𝑥 si 𝑥 <
𝑦 est nécessairement continue en 0, ce qui impose 𝑦(0) = 0. Mais alors
1. Posons 𝑧(𝑡) = 𝑦(𝑥) = 𝑦(√𝑡). 𝑧 est bien deux fois dérivable sur ℝ∗+ . De plus, 𝑦(𝑥) = 𝑧(𝑥2 ) et donc 𝑦′ (𝑥) = 2𝑥𝑧′ (𝑥2 ) et 𝑦″ (𝑥) =
2𝑧′ (𝑥2 ) + 4𝑥2 𝑧″ (𝑥2 ) pour tout 𝑥 ∈ ℝ∗+ . On en déduit que 𝑦 est solution de (E) si et seulement si 4𝑧″ − 𝑧 = 0. Comme les solutions de
𝑥 𝑥 𝑥2 𝑥2
− −
4𝑧″ − 𝑧 = 0 sont les fonctions 𝑥 ↦ λ𝑒 2 + μ𝑒 2 , les solutions de (E) sur ℝ∗+ sont les fonctions 𝑥 ↦ λ𝑒 2 + μ𝑒 2 avec λ, μ ∈ ℝ.
2. On remarque que 𝑦 est solution de (E) sur ℝ∗− si et seulement si 𝑥 ↦ 𝑦(−𝑥) est solution de (E) sur ℝ∗+ . Les solutions de (E) sur ℝ∗+
𝑥2 𝑥2
−
sont donc également les fonctions 𝑥 ↦ λ𝑒 2 + μ𝑒 2 avec λ, μ ∈ ℝ.
𝑥2 𝑥2
−
λ+ 𝑒 2 + μ+ 𝑒 2 si 𝑥 >
3. Soit 𝑦 une solution sur ℝ. Ce qui précède montre qu’il existe des constantes réelles λ+ , μ+ , λ− , μ− telles que 𝑦(𝑥) = { 𝑥2 𝑥2
−
λ− 𝑒 2 + μ− 𝑒 2 si 𝑥 <
La continuité de 𝑦 en 0 impose λ+ + μ+ = λ− + μ− .
𝑥2 𝑥2
−
𝑥λ+ 𝑒 2 − 𝑥μ+ 𝑒 2 si 𝑥 > 0
On a 𝑦′ (𝑥) = { 𝑥2 𝑥2
. Ainsi
−
𝑥λ− 𝑒 2 − 𝑥μ− 𝑒 2 si 𝑥 < 0
𝑦′ (𝑥) − 𝑦′ (0)
lim+ = λ + − μ+
𝑥→0 𝑥−0
et
𝑦′ (𝑥) − 𝑦′ (0)
lim− = λ − − μ−
𝑥→0 𝑥−0
Comme 𝑦 est dérivable en 0, λ+ − μ+ = λ− − μ− .
′
On en déduit que λ+ = λ− et μ+ = μ− .
𝑥2 𝑥2
−
Réciproquement, les fonctions 𝑥 ↦ λ𝑒 2 + μ𝑒 2 avec λ, μ ∈ ℝ sont bien solutions de (E). Ce sont donc exactement les solutions de
(E).
Solution 53
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𝑒𝑡
Les solutions de l’équation différentielle homogène sont les fonctions 𝑡 ↦ λ où λ ∈ ℝ.
𝑡
𝑒2𝑡
La méthode de variation de la constante fournit 𝑡 ↦ comme solution particulière.
𝑡
𝑒2𝑡 𝑒𝑡
Les solutions de (E) sur ℝ∗+ sont donc les fonctions 𝑡 ↦ +λ où λ ∈ ℝ.
𝑡 𝑡
𝑒2𝑡 𝑒𝑡
Résolution sur ℝ∗− Le même raisonnement montre que les solutions de (E) sur ℝ∗− sont également les fonctions 𝑡 ↦ +μ où μ ∈ ℝ.
𝑡 𝑡
Résolution sur ℝ
Soit 𝑦 une éventuelle solution de (E) sur ℝ : il existe donc (λ, μ) ∈ ℝ2 tel que
𝑒2𝑡 𝑒𝑡
∗
+λ si 𝑡 > 0
∀𝑡 ∈ ℝ , 𝑦(𝑡) = { 𝑒𝑡2𝑡 𝑡
𝑒𝑡
+μ si 𝑡 < 0
𝑡 𝑡
Etude de la continuité en 0
𝑦 doit être continue en 0. Elle doit donc avoir la même limite finie à gauche et à droite en 0. Or pour 𝑡 > 0
𝑒𝑡 (𝑒𝑡 + λ)
𝑦(𝑡) =
𝑡
Pour que 𝑦 ait une limite finie à droite en 0, il faut donc que λ = −1. De même, pour que 𝑦 ait une limite finie à gauche en 0, il faut également
que μ = −1. Supposons dorénavant ces conditions vérifiées.
𝑒𝑡 (𝑒𝑡 −1)
On prouve que lim𝑡→0 = 1 en utilisant par exemple les développements limités. La continuité de 𝑦 en 0 implique donc 𝑦(0) = 1.
𝑡
Étude de la dérivabilité en 0
𝑒𝑡 (𝑒𝑡 −1)
si 𝑡 ≠ 0 𝑦(𝑡)−𝑦(0) 3
On a donc 𝑦(𝑡) = { 𝑡 . On prouve finalement que lim𝑡→0 = , ce qui prouve que 𝑦 est dérivable en 0.
1 sinon 𝑡−0 2
Conclusion 𝑦 est donc solution de (E) sur ℝ∗+ et sur ℝ∗− . De plus, elle est dérivable en 0 et 0 × 𝑦′ (0) + (1 − 0) × 𝑦(0) = 1 = 𝑒2×0 donc 𝑦 est
bien l’unique solution de (E) sur ℝ.
Solution 54
Solution 55
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• Supposons que 𝑦 ne s’annule pas sur ℝ. Etant continue, elle y reste de signe constant.
– Si 𝑦 est strictement positive sur ℝ, alors 𝑦′ = 𝑦 sur ℝ donc il existe C ∈ ℝ tel que 𝑦(𝑡) = C𝑒𝑡 pour tout 𝑡 ∈ ℝ. Mais comme
𝑦 est strictement positive, C > 0.
– Si 𝑦 est strictement négative sur ℝ, alors 𝑦′ = −𝑦 sur ℝ donc il existe C ∈ ℝ tel que 𝑦(𝑡) = C𝑒−𝑡 pour tout 𝑡 ∈ ℝ. Mais
comme 𝑦 est strictement positive, C < 0.
Réciproquement, la fonction nulle, les fonctions 𝑡 ↦ C𝑒𝑡 avec C ∈ ℝ∗+ et 𝑡 ↦ C𝑒−𝑡 avec C ∈ ℝ∗− sont bien solutions de (E1 ).
2. Soit 𝑦 une solution de (E2 ) (que l’on va supposer de classe 𝒞 1 ). Remarquons qu’alors 𝑦 est positive sur ℝ.
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