Fritz Berger - La Grace Surabondante de Dieu Dans Ma Vie - EBOOK
Fritz Berger - La Grace Surabondante de Dieu Dans Ma Vie - EBOOK
Fritz Berger - La Grace Surabondante de Dieu Dans Ma Vie - EBOOK
Fritz Berger
1 Corinthiens 1.26-29
Psaume 77.3
Jérémie 29.13
chrétiens.
Tous, et non pas, comme il était dit : « plusieurs ». Tout de
suite j’eus la victoire sur beaucoup de choses. J’étais dans la
louange en témoignant comment Jésus m’avait délivré du
jeu decartes, du jeu de quilles, des mensonges, ainsi que de
l’emploi en vain du saint nom de Dieu.
Six ans avant ma conversion, j’avais rompu avec le
braconnage, car Dieu m’avait parlé de diverses manières, en
sorte que je n’eus plus le courage de continuer. Un soir, à
l’affût à l’angle d’une forêt, un lièvre passa soudain à portée
de ma main. Pour ne pas trop abîmer sa peau, je ne tirai pas
immédiatement. J’attendis qu’il fut à vingt mètres environ et
je fis feu. Une longue flamme sortit de mon fusil. Lorsque je
me relevai, la grenaille sortait seulement du canon ! Cela
m’ébranla énormément. Une autre fois, j’étais aux aguets au
coin d’une forêt ; à l’opposé, le terrain était en pente et en
zone découverte. Brusquement, quelque chose de couleur
rouge fit une courte apparition à l’orée du bois. Me
préparant à tirer, je pensai : « Si c’est un lièvre, il ne
retournera pas dans la forêt, mais il sortira ! » Je ne tirai pas.
Décidant ensuite de faire feu j’y renonçai de nouveau. En fin
de compte, je me rendis sur les lieux pour voir ce que c’était.
C’était un buisson au feuillage jaune et rouge sous lequel un
de mes collègues était à l’affût. Il avait agité le feuillage en
s’y installant. Si j’avais tiré, je serais devenu un meurtrier.
Quelques instants après, le temps s’était assombri, et me
trouvant sur le chemin du retour, j’entendis un coup de fusil
non loin de moi. Je vis la grenaille entrer en terre ! La coupe
était pleine. Ces incidents me firent abandonner le
braconnage. À cette époque, je cessai également de dérober.
On racontait qu’un homme en vue de voler, était monté sur
un prunier situé près d’une maison. Quelqu’un, ayant
surveillé ses faits et gestes, s’était rendu dans la grange,
puis, s’était muni d’un long tuyau et le portant à sa bouche,
avait crié par un trou du toit : « Tu ne déroberas point ! » Le
voleur eut l’impression que cette voix venait du ciel, et,
descendant prestement de l’arbre, il se convertit ; les choses
avaient certainement été dirigées par le Seigneur et le but fut
atteint. Lorsque j’étais tenté de m’approprier du bien
d’autrui, ces paroles me revenaient chaque fois en mémoire
« Tu ne déroberas point ! » Je ne pus oublier cette anecdote.
Dieu se sert de moyens bien divers pour nous aider !
Il était grand temps que je me convertisse. Le jour suivant
déjà, ma femme accoucha et tomba malade, ce qui nous
apporta beaucoup de tribulations. Ma position à l’égard de
Dieu était maintenant tout autre. J’étais content et
reconnaissant ! La maladie de ma femme empira, devint très
grave, et l’on ne pouvait, à vues humaines, songer à une
guérison ; tout au plus pouvait-on entrevoir comme seule
issue la paralysie. Cette maladie dura sept mois. D’abord,
ma femme eut la fièvre puerpérale, ensuite les seins
malades ; puis commença une phlébite et finalement la
goutte fit son apparition. Une jambe s’était raccourcie de 30
centimètres environ. Le dos se voûtait peu à peu. Tout ceci
se produisait dans d’atroces douleurs. Vu notre situation, il
m’était impossible de faire appel à une garde-malade. À mon
travail, s’ajoutaient les soins à donner à ma femme. Nos
enfantsétaient en bas âge et ne pouvaient prêter aide ; ainsi
je devais m’occuper du ménage également ; mais le
Seigneur m’accorda la grâce nécessaire. De temps à autre,
nous étions aidés par quelqu’un mais, en général, la charge
totale m’incombait. On admirait ma patience, mais il me
semblait être un homme impatient ; les autres ne pouvaient
voir dans mon cœur. Cependant, je ne me suis jamais plaint,
bien que je fusse tenté de le faire.
Un jour, ma femme reçut la visite de deux hommes. Ils
savaient si bien prier que j’eus souvent cette pensée : « Que
ne donnerais-je pas pour savoir prier ainsi ! » Ils prièrent
avec ma femme déclarant qu’elle était bienheureuse, sauvée.
Et pourtant, elle n’était pas convertie et encore bien moins
en possession de la paix de Dieu. Elle resta malade en dépit
de ces belles prières ! Je me rendais assidûment chez le
médecin, pensant que si les apôtres Pierre, Jacques ou Jean
étaient encore sur terre, j’irais auprès d’eux pour obtenir la
guérison de ma femme. Je me trouvais être trop pécheur
pour croire que Dieu exaucerait ma prière. Selon l’usage, je
faisais appel au médecin, ne croyant pas encore, à cette
époque au pardon des péchés tel qu’il peut être obtenu par
le sacrifice de Christ. Après sept mois de traitement,
environ, le docteur déclara qu’il ne connaissait plus de
remèdes, ajoutant que l’estomac de ma femme était malade
par leur absorption et que, d’ailleurs, il me faisait perdre
mon argent. Il termina par ces paroles : « Aide-toi, le ciel
t’aidera ! » Je fis alors la réflexion : « Tu mens, car Dieu ne le
peut aussi longtemps que je puis encore m’aider moi-
même ! » Je me rendis à la maison, ne songeant plus ni à
moi-même, ni à une belle prière, et je dis : « Cher Père
céleste, je ne sais plus que faire et je ne veux pas être un
obstacle pour toi. Maintenant, je te fais place pour aider ma
femme ! » Et il aida. La constatation que Dieu est aussi
médecin était pour moi une découverte. Aucune des
personnes ayant visité ma femme n’avait parlé de ce divin
Médecin ni ne l’avait rendue attentive au salut de son âme.
J’étais alors pauvre et misérable, mais jamais je ne souhaitai
recommencer ma vie d’autrefois ! Dieu eut compassion de
nous et fit un miracle à l’égard de ma femme ; les grandes
douleurs se calmèrent et elle reprit visiblement des forces. À
nouveau, son dos se redressa et elle put étendre les jambes,
mais l’une de celles-ci était encore environ quinze
centimètres plus courte que l’autre ; cependant elle redevint
normale au bout de quelques jours. Après un laps de temps
très court, la santé de ma femme fut rétablie à tel point qu’il
lui fut possible d’effectuer à nouveau des travaux pénibles et
même de piocher des sillons tout le jour. Les personnes qui
l’avaient approchée durant sa maladie pouvaient à peine
ajouter foi à cette guérison et bien des gens, venant de loin,
désirèrent constater ce miracle. Tous ces événements
m’encouragèrent à me confier en Dieu à l’avenir, même
dans la maladie. Jusqu’à ce moment-là, j’avais été obsédé
par l’idée que j’étais par trop mauvais et que Dieu ne
m’exaucerait que si j’étais un homme meilleur ; ainsi, je ne
pouvais concevoir un exaucement de prière qu’après une
amélioration de mon état. Toutefois, combien n’ai-je pas été
réjoui par ces paroles qui, aujourd’hui encore, me fortifient :
« Tu oses venir, tel que tu es tu seras accepté par grâce ».
Dès lors je fus encouragé à prier également pour les autres.
Deux ou trois personnes soi-disant incurables furent guéries.
Lorsque je rencontrais le médecin, il ne manquait pas de me
dire : Veux-tu me faire à nouveau concurrence ? »
Néanmoins son respect augmentait à mon égard.
J’étais tellement rempli de ces expériences que j’aurais
désiré fonder un second « Ràmismühle », mais Dieu choisit
un autre chemin pour moi.
Confession des péchés et réparation des torts
miséricorde
Proverbes 28.13
Psaume 40.6
Christ.
Psaume 32.8
Quelques expériences
Ésaïe 61.5
Ésaïe 58.1
d’évangélisation
vôtre.
Jean 15.20
travers du feu.
1 Corinthiens 3.11-15
(Phil. 2 : 13).
Dans ces moments de lutte, je m’attachais aussi à la
promesse de Romains 4 : 5: « Mais à l’égard de celui qui ne
fait point d’œuvre, mais qui croit en celui qui justifie l’impie,
sa foi lui est imputée à justice ». Lorsque tout me
condamnait, je récitais ce verset des centaines de fois par
jour. En faisant cela, j’employais précisément l’arme la plus
efficace dans le combat de la foi. C’est ainsi que je triomphai
de l’ennemi, mais c’est plus tard seulement que je m’en
rendis compte.
Finalement, je sortis de cette situation en commentant dans
une réunion le Psaume 23: « Il me conduit dans les sentiers
de la justice, à cause de son nom ». Alors je vis clairement
que c’était Dieu qui m’avait conduit, et non le diable,
comme je l’avais supposé. Pendant ce temps d’épreuves
j’appris à croire, même là où il n’y avait plus sujet d’espérer.
Alors ma « petite fleur » tomba, c’est-à-dire la joie à ma
propre activité, à mes propres œuvres, à mes succès, mais
la Parole de Dieu demeure éternellement (1 Pierre I : 24-25).
Je compris que Dieu faisait mon éducation et, aujourd’hui, je
lui en suis très reconnaissant. Je croyais toujours qu’il
s’agissait de la mort quand je lisais cette parole : « L’herbe
sèche et la fleur tombe ». Mais c’est bien lorsque Dieu nous
dépouille de notre vie propre - celle qui découle de nos
œuvres - en la flétrissant. Cela concorde aussi avec Galates
4 : 30 : « Chasse l’esclave et son fils, car le fils de l’esclave
n’héritera pas avec le fils de la femme libre ». Le fils
représente la « belle petite fleur », l’esclave c’est la loi. Dieu
m’accorda la grâce de me fonder sur sa Parole, de me
confier en ses promesses, même s’il me semblait n’y avoir
aucun droit. Et ainsi, il me resta la Parole. Au cours de cette
réunion, à la lecture de ce verset 3 du Psaume 23, il me fut
révélé : « C’est Dieu qui m’a conduit, et cela dans des
sentiers unis ». Je fus guéri, et d’autres qui m’écoutaient le
furent aussi.
Six ans après, je lus dans une étude biblique la parole de 1
Corinthiens 3 : 11-15: « Personne ne peut poser un autre
fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ ».
Cet après-midi-là, je compris soudain le sens de la vision
que j’avais eue au sujet des andains brûlés par le vent
torride, et de l’andain couvert de rosée qui avait résisté à
l’épreuve de la chaleur. Une construction en bois, couverte
de foin et de chaume, conserve la chaleur, il est vrai, mais ne
résiste pas au feu. Je compris que, jusque-là, j’avais
construit avec du bois, du foin et du chaume. Je pressais les
gens de se repentir et de croire en Dieu et au salut en Jésus-
Christ, ce qui est indispensable. Mais ensuite, je les
exhortais en leur disant : « Maintenant, il faut le prouver par
votre vie ! » Cela avait de la valeur, surtout aux yeux des gens
qui étaient pieux, mais en agissant ainsi, je les mettais sous
la loi et non dans la grâce.
Nous lisons que l’apôtre Paul (Actes 13) a annoncé le salut
qui est en Jésus-Christ à Antioche en Pisidie. Il prêchait
qu’en Jésus-Christ nous avons la rémission des péchés et de
toutes les choses dont nous ne pouvions pas être justifiés
par la loi de Moïse. « Mais quiconque croit en lui (Christ) est
juste. » Les gens reçurent cette parole et, quand l’assemblée
prit fin, ils suivirent Paul, « qui les exhorta à rester attachés à
la grâce de Dieu. » Ceci est très important. Il ne leur dit pas :
« Il vous faut maintenant fournir des preuves ».
Si j’essaie de prouver quelque chose, c’est que je compte
tirer les preuves de mon propre fond ; j’attends cette
contribution ou cette démonstration de moi-même ; il en est
autrement si je crois. En moi-même, je suis tellement pauvre
qu’il m’est impossible de prendre de bonnes résolutions,
elles ne servent à rien. Mais si je me réjouis de ce que Jésus
a fait, je suis porté. C’est alors que nous nous élevons
comme l’aigle que porte le vent, qui plane sans même
bouger les ailes, mais qui monte toujours plus haut.
La compréhension complète de la vision que j’avais eue ne
me fut donc accordée que six ans après ; il y avait donc
autant d’andains que d’années. L’autre andain paraissait
m’appartenir, comme si je l’avais fauché ; j’avais cependant
le sentiment que ce n’était pas le fruit de mon travail, mais
qu’il m’appartenait quand même. C’était l’image de l’œuvre
de Christ, me montrant comment elle m’est imputée.
Il y a certaines fleurs qui répandent une mauvaise odeur en
se fanant. À une conférence, nous avions une fois ce sujet :
« Être ou paraître ». Frère Vetter était des nôtres et il apporta
sur la chaire une fleur artificielle rouge, et une fleur naturelle
de même couleur, ainsi qu’une branche de sapin. Tout le
monde se demandait ce qu’il comptait nous expliquer, mais
il n’y fit point allusion. Le lendemain, la belle fleur naturelle
était laide à voir, tandis que l’artificielle n’avait pas changé
d’aspect. Il en est ainsi quand un enfant de Dieu ne reste
pas au cep. Attaché au cep, il reste beau et frais et porte des
fruits ; séparé du cep, il devient une chose laide.
Hénoc avait reçu le témoignage qu’il était agréable à Dieu, et
c’est ce témoignage que l’épouse de l’Agneau doit
également posséder. Il s’obtient par la foi, et c’est par la foi
qu’il est gardé. Il nous vient si vite la pensée « Il y a quelque
chose qui n’est plus en ordre ; je ne suis plus aussi heureux
que par le passé, je ne me réjouis plus autant de
l’avènement du Seigneur ! » Je sais par quelles épreuves on
peut passer dans ces moments-là ; j’ai parfois voulu, par
mes propres œuvres, reconquérir la certitude d’être agréable
à Dieu. Mais, comme je l’ai déjà dit, tout cela ne m’a servi à
rien, il ne me restait qu’à croire de nouveau.
Le Cantique des cantiques me fut une aide efficace ; l’époux
vante la beauté de l’épouse, et celle-ci se glorifie de son
époux. Cela me fit voir que l’attitude la plus simple consiste
à louer l’époux et à croire ce qu’il dit des siens : « Tu es toute
belle, ma bien-aimée, et il n’y a point de tache en toi »
(Cantique 4 : 7). C’est par cette parole que la lumière se fit
en moi. L’époux ne fait que répéter ce qu’est l’épouse ; il faut
que l’Église le sache : « Le Maître m’a créée ainsi » (Ézéchiel
16). Il l’a trouvée baignant dans son sang ; il l’a recherchée
et l’a acquise par son travail ; il a fait alliance avec elle et l’a
comblée de joyaux - tout ceci est à comprendre
spirituellement - de bijoux, de chaînettes, d’un diadème, de
boucles d’oreilles ; elle mangeait uniquement des gâteaux de
fleur de farine, du miel et de l’huile. Quand l’homme est en
communion avec Dieu, il cherche ce qui est en haut, il ne se
lamente plus et ne se plaint pas, mais il se glorifie en Christ.
C’est pourquoi nous devons nous exercer à la piété. Et
comment pourrions-nous nous y exercer, si nous ne
considérons pas tout ce que nous avons en Dieu, voyant
comment il prend soin de nous, et la récompense qu’il nous
accorde quand nous agissons selon sa volonté !
Quand un ami nous fait beaucoup de bien, on se réjouit de
le rencontrer et de le voir. Et c’est quand nous connaissons
tous les biens que nous avons en Dieu que nous pouvons
nous exercer à la piété. - Notre connaissance est encore
partielle, mais il s’agit d’une richesse incommensurable. -
Un enfant de Dieu ne reçoit jamais le témoignage d’être
agréable à Dieu par les œuvres de la loi, mais uniquement
par la foi, ainsi qu’il est écrit (Hébreux 11 : 6) : « Sans la foi il
est impossible de lui être agréable ». Je me souviens
combien cette parole m’aida au temps où Dieu me
dépouillait de mes propres œuvres. J’en étais réduit à croire
sans ressentir quoi que ce soit. La parole du Psaume 103 : 14
fut mon appui jusqu’au bout : « Il se souvient que nous
sommes poussière ».
En ce temps-là, tout ce que je faisais me paraissait être
entaché de péché ; la grâce était ma seule ressource.
Combien peu de personnes persévèrent dans la foi quand
Dieu les fait traverser des périodes semblables ! Oh ! si l’on
s’apercevait combien ces temps-là sont bénis ! « Je veux la
conduire au désert, et parler à son cœur. » Au désert, rien ne
pousse ; tout est sec et aride. Heureux celui qui croit :
« Dieu me parle aimablement » donc il n’est pas irrité
contre moi, il me parle aimablement. Car il a juré de ne plus
s’irriter, et de ne plus me menacer. Cette parole : « Mais à
l’égard de celui qui ne fait point d’œuvre, mais qui croit en
celui qui justifie l’impie, sa foi lui est imputée à justice » est
valable, non seulement jusqu’à la nouvelle naissance,
comme je le croyais, mais à toujours. À la fin de cette
période d’épreuves j’ai compris, comme jamais auparavant,
ce que signifie cette promesse de Dieu : « Je jure de ne plus
m’irriter contre toi, et de ne plus te menacer. » (Es. 54). Quel
homme suis-je donc si je m’imagine qu’il est mécontent ?
En admettant cela, je mépriserais sa chère Parole ! Le
chemin qui passe à travers les tentations et les afflictions se
révèle toujours plus beau.
La persévérance dans l’adversité vaut mieux qu’un
enthousiasme passager. Quand Dieu me conduisit ainsi à
travers le désert, je m’examinais souvent, me demandant si
je n’avais plus la paix avec Dieu, et pourtant tout était en
ordre ; avec persévérance je continuai à m’appuyer sur les
versets qui promettent une rédemption éternelle, et je fis
l’expérience que les « plaines du désert sont verdoyantes et
que ses collines sont ceintes d’allégresse ! » Ces collines
sont les difficultés et les tentations que nous rencontrons. À
cette école, si au début on ne compte qu’avec les difficultés,
on apprend ensuite à combattre avec ce verset : « Regardez
comme un sujet de parfaite joie les diverses épreuves
auxquelles vous êtes exposés, sachant que l’épreuve de votre
foi produit la patience ». Dieu nous tient bien plus fermement
dans sa main que nous ne le pensons. De tels temps d’épreuve
toute espèce
Matthieu 13.47
Proverbes 11.24
1 Corinthiens 13.4-5
humbles.
1 Pierre 5.5
1 Pierre 5.7
livrés aux penchants de leur cœur, et ils ont suivi leurs propres
conseils». C’est terrible lorsque Dieu ne nous châtie plus, car
il est écrit : « … Le Seigneur châtie ceux qu’il aime ». Ces
derniers n’ont plus de repos jusqu’à ce que l’affaire soit
mise en ordre, s’ils ont agi contrairement à sa volonté. Nous
avons le droit et l’obligation de remettre tous nos soucis à
notre Père céleste, car il prend soin de nous. On est souvent
tenté de dire : « Maintenant, il n’y a plus d’issue ! »
Tous ceux qui s’en chargent sont
Les soucis sont de l’idolâtrie !
2 Corinthiens 1.9
pour le monde qu’il intercède, mais pour nous, pour ceux qui
. Ce
ne faisant ainsi plus aucun cas de l’œuvre de Dieu en nous
Luc 11.1
pur
Romains 6.22
On nous a surnommés « les sans péchés » ; nous n’avons
jamais enseigné cela, mais ce que la Bible enseigne :
« Affranchis du péché ». Lorsqu’un étranger me demande à
quelle congrégation j’appartiens, je réponds : « Aux soi-
disant sans péchés », mais je m’empresse d’ajouter qu’il
s’agit là du nom dont on nous désigne et je lui déclare en
même temps que nous avons au milieu de nous des gens
qui ont réalisé l’affranchissement du péché. Moi aussi, j’ose
l’affirmer à présent ; j’en suis heureux ; je ne connais rien de
meilleur. Jésus est le chemin, la vérité et la vie ; la vérité nous
affranchit.
Il est écrit dans 1 Jean 3 : 9 : « Quiconque est né de Dieu ne
pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu
demeure en lui ; et il ne peut pécher parce qu’il est né de
Dieu ». J’ai souvent lu ce verset, étant avide d’en
comprendre le sens, il est d’un intérêt vital. J’assistais un
jour à une réunion présidée par un prédicateur qui avait la
réputation d’être un homme éclairé et je me rendis ensuite
chez lui pour être enseigné à ce sujet. Je lui demandai
comment ce verset devait être compris : « Celui qui est né
de Dieu ne pratique pas le péché ». Pour toute réponse, il
me rendit attentif à la parole de Romains 7 : 16-17: « Or, si je
fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est
bonne. Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est
le péché qui habite en moi ». Je me dis alors : « Ce n’est
donc pas moi qui pèche ! » Cependant, il n’est pas bon de
posséder une foi semblable, car c’est le diable qui trône
dans un cœur où habite le péché et non le Seigneur Jésus.
Dieu exige de nous que nous ne péchions point. Il est écrit
dans 1 Jean 2 : 1 : « Mes petits enfants, je vous écris ces
choses afin que vous ne péchiez point ». Et dans 1
Corinthiens 15 : 24: « Revenez à vous-mêmes, comme il est
convenable, et ne péchez point ». Romains 6 : 12: « Que le
péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et
n’obéissez point à ses convoitises ». Après ma conversion,
j’eus encore bien des défaillances qui n’auraient pas dû se
produire, et je m’en plaignais à des prédicateurs. Ceux-ci me
consolaient avec cette parole de l’apôtre Paul : « Le bien que
je veux faire, je ne le fais pas », ainsi qu’avec celle de l’apôtre
Jacques : « Nous bronchons tous de plusieurs manières » ;
ils ajoutaient qu’on reste pécheurs et qu’on pèche toujours.
Il y a des milliers de gens pieux qui savent pertinemment
qu’ils ne doivent pas pécher, prétendant cependant qu’ils
restent pécheurs. C’est précisément ce que le serviteur
infidèle reproche à son maître dans la parabole : « Seigneur,
je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu
n’as pas semé, et qui amasses où tu n’as pas vanné. » (Mat.
25 : 24). Ils prétendent être humbles tandis qu’ils
considèrent ceux qui croient à l’affranchissement du péché
selon les Écritures comme des orgueilleux qui s’égarent !
Cela déchire le cœur de constater que des communautés
entières sont dans l’oppression par cet enseignement erroné
qui dit : « Nous ne devons pas pécher, mais nous restons
des pécheurs » ! Quelle doctrine perverse ! Il est manifeste
que ses adeptes ne se rendent même pas compte de cette
contradiction.
En son temps, des enfants s’étaient convertis à D.
L’instituteur de l’endroit, courroucé, voulut les persuader de
ne plus assister à nos réunions, prétendant que nous étions
des séducteurs. Il disait aussi que nous enseignons dans
l’assemblée que nous ne péchons plus, et pourtant, disait-il,
« il faut toujours pécher ». Il arrivait qu’il enseignait la
religion pendant deux heures le même jour, et cela plus
d’une fois, prétendant qu’il n’était plus nécessaire d’assister
à d’autres assemblées. Un des garçons fut accusé
injustement d’avoir commis une faute ; alors le maître dit :
« N’avons-nous pas entendu à la leçon de religion qu’il est
défendu de faire cela ? - Parfaitement, répondit l’élève, mais
vous avez également dit que nous ne pouvions faire
autrement, qu’il « fallait pécher ». Sur ces entrefaites,
l’instituteur suspendit ses leçons de religion pendant un
certain temps. Apprenant cela, je pensai que ces enfants
s’apercevaient que leur instituteur se contredisait.
Cette parole demeure : « Celui que le Fils affranchit est
espérance
avec ce que Dieu a fait, c’est croire que le Seigneur Jésus est
venu à nous, par amour ; qu’il a pris sur lui notre dette de
. Alors, nous
nous a fait paraître irrépréhensibles devant le Père
de notre amour.
« Par amour » signifie : « Par son amour ». Ce qu’il a
accompli et ce qu’il fait est amour ; nous sommes
irrépréhensibles si nous demeurons dans cet amour. Si nous
même il nous semblerait n’y avoir aucun droit, c’est alors que
jusqu’à la fin.
Philippiens 2.12-13
Des visions
Ésaïe 33.24
Exhorte-toi toi-même
Nouvelle Alliance ?
Hommes-prodiges
célestes
Joie véritable
Un nouvel estomac
Un cœur nouveau !
Je visitai une fois une vieille maman qui tenait une petite fille
de huit ans sur ses genoux. Je demandai à cette enfant si elle
possédait un nouveau cœur. Non, dit-elle. - N’en veux-tu pas
un nouveau ? - Non ! - Alors, lui dis-je, tu iras en enfer ! Je
m’en allai pour rendre visite à d’autres malades. Lorsque je
revins, l’enfant dit à sa grand-maman : « Ce gentil monsieur
revient ! » bien que je lui aie dit qu’elle irait en enfer ! Elle
assista ensuite à la réunion et s’approcha de moi quand
celle-ci fut terminée, disant devant tous : « Je veux un cœur
nouveau, mais il faut que tout le monde sorte ! » Elle
m’accompagna dans ma chambre, se mit à genoux près de
moi, et pria : « Cher Sauveur, je veux un nouveau cœur, j’ai
fait des mauvaises choses, je ne les ferai plus. Donne-moi
un cœur nouveau ! » Je lui dis quelques mots et priai ; elle
reçut la paix de Dieu, s’en retourna à la maison et dit à sa
grand-mère : « Maintenant, j’aimerais bien mourir pour aller
vers le Sauveur qui m’a pardonné tous mes péchés ». Le
dimanche, elle voulut se rendre à l’école du dimanche, mais
son oncle la blâma : « Ne va donc pas là ; que tu es sotte ! »
Elle lui répondit : « J’ai reçu le pardon de mes péchés, ce qui
n’est pas sot ! » Il voulut lui donner dix francs pour la
dissuader, mais en vain. Cet oncle était conducteur de
chemins de fer ; je le rencontrai dans le train, et lui
demandai s’il possédait la paix ; il me répondit : « Oh ! si
seulement je pouvais croire comme ma petite nièce ! » Il
vint à la réunion, se convertit, et fut un témoin vivant de
Jésus-Christ ; il n’avait point honte de confesser son nom. Il
est vrai que celui qui a honte de le faire est un triste
homme ! Le Sauveur a créé le ciel et la terre ; il est le roi des
rois, il est rempli d’amour pour tous les hommes.
Si ton œil est en bon état, tout ton corps sera
éclairé
Guérisons de malades
Guérison de l’ivrognerie
Et où
de Dieu; ni les libéraux, ni ceux qui prêchent l’alliance!
Le développement de l’Assemblée