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Projet Ferme TAMELA ALAIN

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TRAVAIL PRATIQUE DE GESTION ET

EVALUATION DES PROJETS :


« Projet de création d’une ferme avicole à INGA
dans la Commune de Selembao/Kinshasa »

PAR TAMELA MOUAFO ALAIN

SUPERVISE PAR Prof. KALALA T. FREDERIC

2015-2016
FICHE TECHNIQUE
1. OBJECTIF DU PROJET : contribuer à l’augmentation de la
production du poulet de chair de meilleure qualité pour
les consommateurs de la ville de Kinshasa

2. REALISATION DU PROJET

- MAITRE D’OUVRAGE : TAMELA MOUAFO Alain

o Tel. : +243 85 33 87 267

o Email : tamelaalain@yahoo.fr

- DUREE DU PROJET : 5 ans

- COUT DU PROJET : 21 000 000 Fc

- SOURCE DE FINANCEMENT

o Fonds propres 56,2 % soit 11 800 000 Fc

o Emprunt 43,8 % soit 9 200 000 Fc


I. DESCRIPTION DU PROJET ET ETUDE DU MARCHE
1. CONSTATS
ECO CONGO, la plateforme numérique de la République Démocratique du Congo écrivait en
2004 que 90 % des besoins de consommation de viande de volaille du pays provient de
l’extérieur, puisque la politique de grands élevages industriels initiée des années avant ayant
permis d’installer des grands complexes industriels à proximité des grandes métropoles
n’avait pas produit les effets escomptés puisque ces complexes ont très rapidement disparu.
Par la suite, les populations ont tant bien que mal essayé à travers des petits nombres
d’approvisionner ces villes en volailles. En 2012, le ministère de l’agriculture de la RDC
publiait les statistiques de l’activité agricole dans le pays, ce qui y a été marquant c’est le fait
que la production locale de la volaille est en moyenne de 20 067 451 têtes. Rien qu’en
observant ce nombre, on peut le dire sans risque de se tromper qu’il ne suffit même pas à
satisfaire la ville province de Kinshasa qui à cette même date comptait 8,6 millions
d’habitants (étant donné qu’il s’agit de la volaille dans son ensemble à savoir le poulet, le
canard, etc.). Au regard du fait que cette production s’est montré insuffisante, le pays a
importé selon le même rapport 59 468 tonnes de volailles au cours de l’année 2010, ce qui
représente 52,18% des importations de viande en volume.

De plus, l’essentiel de la volaille consommée notamment le poulet et le dindon est importé


sous la forme congelée, et les conditions de manutention laissent à désirer : selon Dr Yves
Ekoué Amaïzo, Ingénieur Agronome1 il y a rupture de la chaine de froid dans la mesure où la
viande est congelée, décongelée, recongelée ; de fois exposés à des températures de plus de
40°, ce qui fait que le poulet arrive dans le panier de la ménagère à demi cuit ce qui crée des
maladies comme les salmonelles et autres bactéries affectant le consommateur.

Au regard de tout ce qui précède, nous nous sommes proposé de monter un projet de
production et commercialisation des poulets de chair afin de contribuer même de façon
minime à l’amélioration de la qualité d’alimentation des habitants de certaines communes de
la ville de Kinshasa.

1
Lors du débat sur Radio France International du 3 Juillet 2012 dont le thème était « Que souhaitent les
africains : manger du poulet bicyclette ou du poulet congelé ? »
2. OBJECTIFS
Au regard du déficit éprouvé par la ville de Kinshasa en ce qui concerne la volaille et plus
particulièrement le poulet, nous avons pour objectif de contribuer à augmenter la production
de poulet de chair de qualité pour les consommateurs de la ville de Kinshasa.

De façon pratique, l’atteinte de cet objectif se fera à travers la mise en œuvre d’un certain
nombre d’objectifs spécifiques :

- Mettre sur trois des principaux marchés de la ville de Kinshasa (Zando, Zigida et
Gambela) 5000 poulets toutes les années à partir de la première année de lancement du
projet ;
- Réduire de 50 % au moins la pénurie de poulets bio au niveau des revendeurs desdits
marchés chaque mois à partir de la première année de lancement du projet ;

3. PROMOTEUR
Le promoteur du projet est un jeune étudiant en année terminale de l’Université Protestante au
Congo (U.P.C.). Conscient de ce que le marché de travail est assez saturé au niveau de l’offre,
les étudiants qui finissent doivent faire face à cette rude réalité ; le promoteur du projet
consacrera la période d’avant emploi à la mise en œuvre du projet, ce qui devra faciliter la
maîtrise et le contrôle de l’activité. Par ailleurs, le projet va permettre également de sortir
d’autres personnes du chômage.

Le promoteur pour assurer la réussite du projet compte sur sa forte capacité managériale et sur
son fort pouvoir de négociation.

4. BENEFICIAIRES DU PROJET
Les bénéficiaires du projet sont principalement :

- Le promoteur : à travers notamment la marge qu’il pourra en tirer et surtout le portefeuille


relationnel qui va en découler ;
- Les employés : ceux-ci en plus de pouvoir quitter le chômage doivent pouvoir assurer une
vie meilleure à leurs familles ;
- les revendeurs locaux qui pourront avoir un accès facile aux poulets de chair qu’ils
revendront sur le marché local ;
- les consommateurs qui pourront avoir à des fréquences régulières de la viande de poulet
de chair de bonne qualité et pourront ainsi réduire les risques de carences engendrées par
la faible consommation des protéines animales ;
- Les agriculteurs qui pourront s’approvisionner en fumier organique issue de la ferme ;
- De façon indirectement, plusieurs autres personnes seront touchées notamment les
familles des employés par rapport aux revenus qu’ils reçoivent et les familles des
grossistes à travers les marges qu’ils tireront de leurs différentes activités.

5. IDENTIFICATION DES BESOINS ET ETUDES DE MARCHE


Les estimations font état de ce que la population de la ville de Kinshasa aujourd’hui est
estimée aux environs de 14000000 d’habitants. Nous avons administré un questionnaire
auprès de 100 habitants de trois communes de la ville à savoir : Lingwala, Gombe et
Kinshasa. Pour constituer notre échantillon, nous avons procédé à un sondage aléatoire au
terme duquel nous avons pu interroger 40 personnes dans la commune de Lingwala, 40 dans
la commune de Kinshasa et 20 dans la commune de Gombe. Bien que nous ayons eu 10
questionnaires non utilisables du fait de réponses incohérentes. Les statistiques sont
présentées ci-dessous :

- La totalité de la population interrogée consomme du poulet ; au moins toutes les


semaines ;
- 73,33 % préfèrent du poulet élevé sur place parmi lesquels seulement 5% ont l’habitude
d’en consommer, dû notamment à l’irrégularité au niveau de la fourniture ;
- 95 % consomme en moyenne 2 Kg par semaine dont le prix moyen du kilogramme est de
3000 Fc pour le poulet importé et 4500 Fc pour le poulet élevé sur place ;
- Malheureusement seulement 8% des personnes interrogées étaient prêtes à faire un
sacrifice financier supplémentaire pour une livraison à domicile.

Tableau N°1 : Synthèse enquête auprès des consommateurs


quartier Effecti Préfèrent le Consomment le Consommation Prix
f type type bicyclette moyenne/semaine moyen
bicyclette Kg
Nbr % Nbr %
Gombe 17 10 59 2 12 2 Kg 4 515

Kinshasa 38 28 73 0 0 2 Kg 4 342

Lingwala 35 28 80 2 5 2 Kg 4618

Totaux 90 66 73,3 4 4,4

SOURCE : nous-mêmes

Fort de ce constat, nous nous sommes rendu dans les trois grands marchés qui nous étaient les
plus accessible afin de voire ce qui n’allait pas là puisque si on s’en tient à l’étude ci-dessus,
les gens sont prêts à consommer du poulet frais naturel à condition qu’on le leur offre. Nous
avons rencontré les revendeurs du marché de Zando, de Zigida et de Gambela, ils ont tous le
même problème : l’irrégularité des approvisionnements ; en principe ils disent avoir la
capacité moyenne de vendre par mois 110 poulets par personne, étant donné le fait que les
animaux n’y arrivent pas régulièrement (soit généralement moins de 50 % de l’offre actuelle
et livrés à 8000 Fc l’un), le peu qu’ils ont-ils vendent un peu plus cher pour sélectionner les
clients (au moins 10$ l’unité). Nous avons pu rencontrer au total 30 revendeurs, et leur
problème était le même. S’il faut s’en tenir à ces propos, on se rend donc compte qu’au lieu
de 110 poulets le mois ces commerçants reçoivent 50, d’où un déficit de 60 par mois et par
personne. Nous nous somme donc décidé à contribuer à l’amélioration de la demande au
niveau de ces trois marchés en passant par ces revendeurs là du moins pour un début. Le
besoin à satisfaire est donc de 60x30=1800.

Tableau N°2 : Synthèse enquête auprès des commerçants


Marché Effectifs Qté Qté Besoin/mois Prix moyen d’achat
vendue/Mois demandée/mois unitaire

Zando 10 430 960 530 8200

Zigida 13 875 1590 715 8000

Gambela 7 195 750 555 8300

Totaux 30 1500 3300 1800

SOURCE : nous-mêmes
Ainsi, nous nous proposons de réduire ce besoin qu’ils expriment, mais malheureusement
étant donné que nous ne produirons pas tous les mois, nous aurons la possibilité de leur offrir
1800 poulets tous les deux mois selon notre organigramme de production soit pour les cinq
bandes une production totale annuelle de 1800*5 = 9000 Poulets.

II. FAISABILITE TECHNIQUE ET PANIFICATION


STRATEGIQUE

L’élevage est une activité extrêmement risquée, pire encore la production des poulets de chair,
car ceux-ci sont très fragiles et demandent beaucoup d’attention. Dans le cadre de cette partie,
il est important de présenter les spécifications liées à l’activité (localisation, équipement
d’exploitation, caractéristique de la matière première conditions de réussite du projet) et de la
planification stratégique (redéfinition des objectifs, durée de vie du projet, activités à
entreprendre, diagramme de GANTT et mise en évidence des menaces et opportunités).

1. Spécifications liées à l’activité


Cet aspect étant beaucoup plus technique par rapport au secteur précis de l’activité avicole,
nous avons procédé à la lecture d’un certain nombre d’écrits allant dans ce sens, et surtout
nous avons rencontré les professionnels du secteur, notamment Mr LUTUMBA, Ingénieur
Agronome et responsable de la documentation à l’institut technique agricole de Mombele
(section agricole située à Yolo Ezo), et Mr Jean Claude, responsable de la pharmacie
vétérinaire Medicare (Rond point Garba). Nous avons ainsi pu définir la localisation (a), la
spécification de l’équipement de production (b), et les conditions de réussite de l’activité (c).

a. Localisation
Une étude menée par le gouvernement congolais en 20052 dans l’un des quartiers urbano-rural
de Kinshasa a fait état de ce qu’un foyer sur trois environ pratique l’élevage parcellaire : il
s’agit de Selembao. On note également dans cette commune, la disponibilité en eau toute
l’année (si pas de la REGIDESO, il y’en a des sources y existants). La température varie peu
entre 25° et 28°C toute l’année ainsi que la présence des structures de commercialisation
d’intrants pour l’élevage du fait de la grande présence des éleveurs ; c’est ainsi que nous

2
Profil de projet d’investissement bancable : approvisionnement de grands centres urbains en produits carnés
par le gouvernement de la RDC sous l’appui du NEPAD-PDDAA, Mars 2006
l’avons choisi pour la production des poulets. A ces raisons, nous devons ajouter le fait que la
location de l’espace de production est moins coûteuse.

b. Equipement d’exploitation
Il est important ici de s’intéresser principalement au logement et au petit matériel
d’exploitation.

- En ce qui concerne le bâtiment :

Il sera conçus de manière à assurer leur sécurité (contrôle du vent, des pluies, de la chaleur, de
la fraîcheur, des prédateurs et des voleurs) et à préserver au maximum l’élevage de toute
contamination. Les murs des bâtiments seront faits en matériel non définitif élevés à 1,5 m du
sol, l'intérieur sera peint avec de la chaux ; la toiture faite de tôles sera située à une hauteur de
2,5 m à partir du sol, avec une inclinaison de 30 à 40% ; le sol sera coulé avec du béton et les
fenêtres seront grillagées et disposées à 1 m au-dessus du mur (pour assurer une ventilation
naturelle à l’intérieur du bâtiment. La superficie totale du bâtiment sera de 100 m² et la
surface du terrain loué sera de 300 m² puisqu’il faut prévoir deux bâtiments. Le fumier de
poule est une matière organique constituée d’un mélange plus ou moins décomposé de litière
carbonée et de déjection de volailles ;c’est un fumier jeune, d’aspect assez hétérogène et sec,
il est d’un grand intérêt agronomique car il sert à l’entretien à long terme du stock d’humus
dans le sol et offre des conditions favorables à la croissance des plantes. L’utilisation de la
matière organique en quantité suffisante peut totalement exclure celle des engrais minéraux.
Ceci permet ainsi aux agriculteurs en plus du respect de l’environnement, de faire des
économies étant donné le prix très onéreux des fertilisants minéraux. C’est à cet effet qu’un
système de récupération de ce fumier et une fosse de stockage seront mis en place. La fosse
de stockage sera située à une quinzaine de mètre des bâtiments de production.
- Pour ce qui est du petit matériel d’élevage :
Pour assurer le bon déroulement de l’activité, il est impératif d’acquérir un certain nombre de
petits matériels devant faciliter l’alimentation et les soins des animaux. Il s’agit :
o Des abreuvoirs : ici nous devons acheter deux types d’abreuvoir : un pour le
premier âge et un autre type pour le deuxième âge. Il faudra prévoir en moyenne 36 pour le
démarrage et 36 pour la finition, soit en moyenne un abreuvoir pour 50 sujets ;
o Les mangeoires : comme pour les abreuvoirs, il faudra également prévoir des
mangeoires pour le premier âge et pour le deuxième âge. Il faudra prévoir en moyenne 36
pour le démarrage et 36 pour la finition, soit en moyenne un abreuvoir pour 50 sujets ;
Rappelons ici que les mangeoires et les abreuvoirs doivent être régulièrement vidés de leur
contenu et lavés pour éviter le développement de la moisissure et donc des maladies. Les
abreuvoirs et mangeoires choisis à cet effet sont en matière plastique car en plus de leur forte
résistance ils sont faciles à nettoyer.
o Le chauffage se ferra à partir des ampoules électriques incandescentes d’une
puissance de 100 watts chacune. Elles seront disposées à 1,5 m du sol et réparties de manière
à produire 5 watts/m². Etant donné le fait que le lieu devant abriter l’activité connait les
problèmes délestage, nous devons prévoir une alternative au chauffage électrique, c’est ainsi
que nous avons pensé à acquérir un groupe électrogène qui serviront en cas de besoin.
o Pour la litière, elle sera constituée de copeaux de bois de préférence de couleur
blanche. Elle aura une épaisseur de 6 à 10 cm et sera renouvelée périodiquement.

c. Spécifications liées à la matière première


- Spécificités liées au poulet :

L’élevage des poulets peut se faire suivant deux modes : en batteries ou au sol. Dans le cadre
de ce projet le mode d’élevage adopté est celui au sol. Nonobstant sa forte exigence en termes
de surface, ce mode d’élevage est moins onéreux, et les poulets obtenus sont plus
appétissants. La ferme va se spécialiser uniquement dans l’élevage de poulets de chair ; les
poussins seront acquis à un jour

On distingue plusieurs races en ce qui concerne les poulets, et chacune de ces races a ses
spécificités :

Leghorn blanche ;
Bleu de hollande ;
Bresse ;
Rhode island red ;
Wyandotte ;
Cornish blanc.
Nous choisirons la race Cornish blanc qui est mieux adapté pour le type d’élevage que nous
envisageons, et nous nous approvisionnerons chez MEDICARE (Rond Point Garba) qui est
prêt à nous les fournir à 1000 Fc l’unité au lieu de 1,8$ chez AVISOPAST ou 1,5 $ chez ONG
lutte contre la pauvreté fortune de Dieu.
Les commandes seront faites deux mois à l’avance. La sortie des poulets pour la
commercialisation se ferra entre le 45e et le 50e jour.

Il est recommandé de produire au plus cinq bandes par an, afin de garantir la réussite de
chaque bande.

- En ce qui concerne l’alimentation :


o Les animaux doivent avoir à leur disposition une quantité suffisante d’eau de
bonne qualité afin de leur assurer le niveau de croissance attendu et surtout éviter les
vulnérabilités aux différentes maladies. Avec la disponibilité d’eau dans la zone
d’implantation de l’activité, nous devons acquérir des fûts pour le stockage d’eau.
o Pour ce qui est des besoins d’aliments, ils varient en fonction du stade
physiologique de la bête. Deux types d’aliments seront apportés à cet effet: l’aliment de 1er
âge (démarrage) et celui de 2e âge (aliment de croissance et finition).

Tableau N°3 : Consommation d’eau et d’aliment par tête :

Age(en Cons. Cons. hebdomadaire (en Cons. D’eau


semaine) journalière (en gramme) (en ml)
gramme) Besoin/semaine Cumul
Aliment de démarrage
1 25 175 175 50
2 35 245 420 80
3 50 350 770 120
4 70 490 1260 160
Aliment de finition
5 90 630 630 190
6 105 735 1365 240
7 115 805 2170 280
8 120 840 3010 320
Source : MIDEMA3
Ainsi, pour l’alimentation, nous allons donner 1,26 Kg en terme d’aliment de démarrage et
2,74 Kg parce que nous n’irons pas jusqu’à 8 semaines comme le démontre le tableau.

3
Minoteries de MATADI
- En ce qui concerne la santé :
Il s’agit ici d’un phénomène qui est le plus redouté dans le monde de l’élevage ; en effet, la
volaille est très vulnérable et très accessibles à plusieurs pathologies, c’est ainsi qu’un
programme de prophylaxie sera établi et un vétérinaire sera consulté à temps partiel. Il faut
prévoir des traitements à titre préventif tels que : l’Antistress , l’Anti- coccidien, la
Vaccination contre la maladie de Newcastle, la vaccination contre la bronchite infectieuse, la
vaccination contre la maladie de Gumboro, l’administration des produits diurétiques,
l’administration des vitamines, le déparasitage.

d. Conditions de réussite du projet


Ainsi, puisqu’on ne le dit jamais assez, la réussite de l’élevage surtout de la volaille réside
dans la maîtrise de l’aspect sanitaire ; dans le cadre du présent projet, la protection sera
renforcée par la mise en place des barrières sanitaires. A l’intérieur du bâtiment, la protection
sanitaire nécessitera la pratique du vide sanitaire (entre le départ d’une bande et la mise en
place de la bande suivante, le bâtiment et les équipements devront être lavés et
désinfectés) qui devra durer 14 jours en moyenne ; cependant il est important de noter que la
qualité du vide sanitaire doit être liée non à sa durée, mais à l’efficacité de la désinfection.
La pratique de la bande unique (un seul âge et une seule souche par ferme) de façon à
respecter le système « tout plein - tout vide » constituera pour nous une règle d’or.

2. Planification stratégique

Après avoir pris connaissance des spécifications techniques et de certaines informations liées
au marché, nous devons à présent revoir les objectifs (a) fixer la durée de vie du projet (b),
organiser les activités à entreprendre (c) et mettre en évidence les contraintes liées au projet
(d)

a. Redéfinition des objectifs


Au terme de l’étude de marché, nous maintenons notre objectif général qui est de contribuer à
augmenter la production de poulet de chair de qualité pour les consommateurs de la ville de
Kinshasa. Mais les objectifs spécifiques vont être revus et le dernier supprimé.

- Mettre sur trois des principaux marchés de la ville de Kinshasa (Zando, Zigida et
Gambela) 9000 poulets toutes les années à partir de la première année ;
- Réduire de 50 % au moins la pénurie de poulets bio au niveau des revendeurs desdits
marchés dès la première année.

b. Durée de vie du projet


La durée de vie du présent projet est de cinq (05) ans ; cette durée a été fixée en utilisant la
méthode pratique axée sur l’horizon économique raisonnable.

c. Activités à entreprendre
Avant la présentation du diagramme de GANTT, nous devons mettre en évidence les profils
des différentes personnes devant s’occuper du projet tant sur le plan managérial que
technique. Ainsi, nous aurons besoin de :

- Un gérant-aviculteur qui se charge de la gestion quotidienne de l’activité ainsi que des


relations avec les clients et qui doit rendre compte toutes les semaines au maître
d’ouvrage ; il s’occupe également de la vente des animaux ;

- Un aviculteur qui doit veiller sur la santé, l’alimentation et l’entretien des bêtes. Il gère
entre autre les stocks et rend compte toutes les semaines au chef d’ouvrage ;
- Une sentinelle qui assure la sécurité de l’activité la nuit.

A travers le diagramme Gantt, nous allons à présent élaborer le chronogramme des activités à
entreprendre :

Tableau N° 4 Diagramme GANTT


oct-16 nov-16 déc-16 janv-17 févr-17 mars-17

N° Tâches Date début Date fin S1 S2 S4 S4 S1 S2 S4 S4 S1 S2 S4 S4 S1 S2 S4 S4 S1 S2 S4 S4 S1 S2 S4 S4


1 Recherche du financement 01/10/2016 30/11/2016
2 Mise en place des bâtiments et autres équipements 01/12/2016 31/12/2016
3 Commande des poussins 02/11/2016 03/01/2017
4 Recrutement du personnel 15/12/2016 20/12/2016
5 Préparation de la poussinière 27/12/2016 02/01/2017

6 Achat aliment de démarrage 02/01/2017 02/01/2017


7 Réception des poussins 03/01/2017 03/01/2017
8 Vaccination 03/01/2017 03/01/2017
9 Suivi des poussins 05/01/2017 22/02/2017
10 Vaccination 07/01/2017 07/01/2017
11 Commande deuxième bande 09/01/2017 08/03/2017
12 Vaccination 17/01/2017 17/01/2017
13 Vaccination 24/01/2017 24/01/2017
14 Installation équipements du deuxième âge 31/01/2017 31/01/2017
15 Achat aliment du deuxième âge 01/02/2017 01/02/2017
16 Modification de la quantité et qualité d’aliments 01/02/2017 01/02/2017
17 Contact clients 15/02/2017 17/02/2017
18 Sortie bande 18/02/2017 22/02/2017
19 Vide sanitaire 07/03/2017 07/03/2017
20 Livraison deuxième bande 08/03/2017 08/03/2017
d. Contraintes et opportunités
Il est question pour nous ici de présenter les quelques difficultés qui peuvent mettre en mal le
projet ainsi que des opportunités qui sont de nature à le renforcer.
- Contraintes
Pour ce qui est des contraintes qui pèsent sur le projet, on peut avoir :
o La vulnérabilité de l’activité puisque bon nombre d’éleveurs que nous avons
rencontré ont cité le risque de maladie comme le principal problème pour cette activité ; c’est
ainsi que nous devons faire suivre l’activité de très près par un vétérinaire ;
o Les habitants de Kinshasa ont beaucoup plus l’habitude de consommer du
poulet importé, qui peut dès l’abord être vu comme le « moins cher » ; malgré cela un bon
nombre reste favorable à la consommation d’animaux élevés et abattus sur place sans être
passé par le processus de congélation-décongélation ;
o Le problème de financement puisque les institutions financières considèrent
généralement l’agriculture comme une activité très risquée, mais avec la gratitude d’un certain
nombre de proches, nous parviendront à accumuler les fonds nécessaires pour le lancement
des activités ;
o La question de nationalité qui fait en sorte que généralement tous les services
que nous avons pu demander tant à l’administration qu’aux populations sont généralement
soit facturés (s’ils doivent en principe être gratuits) ou surfacturés (s’il s’agit des services
payants) ; pour pallier à ce problème, nous sommes en pourparler avec un ami local très
proche qui pourra être actionnaire dans l’affaire et qui s’occupera de certaines négociations
- Opportunités
L’agriculture est considérée généralement comme le socle du développement, c’est ainsi que
la promotion de l’agriculture fait très souvent partie du plan d’action gouvernemental. Au
regard du niveau colossal d’importations effectué par la RDC en ce qui concerne la volaille en
général et le poulet en particulier, certaines actions ont été entreprises notamment la
construction de grands espaces agricoles qui selon eux doivent faire office de « tâche
d’huile » (c'est-à-dire avoir la capacité à se propager autour de la zone où le complexe est
bâti). De plus nombreux sont ceux qui ont la phobie de consommer du poulet importé et avec
les campagnes de sensibilisation sur le made in Congo, des gens essayent de plus en plus
d’apprécier les produits locaux.
III. ANALYSE DETAILLEE DES COÛTS ET MODE DE
FINANCEMENT
Nous avons pu identifier la demande et comprendre le processus de production, mais la mise
en œuvre du projet est conditionnée d’abord par la définition de l’ensemble des besoins tant
en investissement qu’en fonds de roulement et surtout par la définition des moyens destinés à
financer ces besoins.

1. En matière d’investissement
Tableau N° 5 Besoin en matériel
Désignation Quantité Prix unitaire Montant (en Fc)
Construction du bâtiment 6 000 000
Tricycle pour transport 1 2 800 000 2 800 000
Brouette 1 50 000 50 000
Fûts 5 10 000 100 000
Abreuvoirs démarrage 36 6000 216 000
Abreuvoirs finition 36 15000 540 000
Mangeoires démarrage 36 10 000 360 000
Mangeoires finition 36 18 000 648 000
Installation électrique 90 500
Outils de protection (bottes- 200 000
combinaison-cache nez-pelle-brosse-
Seaux)
Groupe électrogène 1 230 000 230 000
Balance 1 20 000 20 000
Thermomètre 1 20 000 20 000
COÛT TOTAL DES INVESTISSEMENTS (en Fc) 11 224 500

SOURCE : nous-mêmes

2. Besoin d’exploitation
Pour les besoins d’exploitation, étant donné que les dépenses sont étalées dans le temps, nous
avons préféré élaborer un budget de trésorerie afin de voire combien il nous faudra dès le
début de l’activité pour couvrir les charges d’exploitation faute de pouvoir calculer de façon
plus exacte le besoin en fonds de roulement normatif (après avoir bien sûr acquis le matériel).
Tableau N° 6 Budget de trésorerie avant le début de l'exploitation

Mois janv-17 févr-17 mars-17 avr-17 mai-17 juin-17 juil-17 août-17 sept-17 oct-17 nov-17 déc-17
Eléments
TRESORERIE DEBUT 9 775 500 11 033 7 197 846 5 800 979 11 392 4 500 259 58 059 8 516 339 5 619 139 577 419 4 844 019 401 819
Décaissements
Poussins 1 800 000 1 800 000 1 800 000 1 800 000 1 800 000
Aliments 1 360 800 3 748 320 1 360 800 3 748 320 1 360 800 3 748 320 1 360 800 3 748 320 1 360 800 3 748 320
Vaccins 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000
vitamines et autres 138 000 138 000 138 000 138 000 138 000
Eau 54 200 54 200 54 200 54 200 54 200 54 200 54 200 54 200 54 200 54 200 54 200 54 200
Electricité 79 200 79 200 79 200 79 200 79 200 79 200 79 200 79 200 79 200 79 200 79 200 79 200
loyer terrain 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000
Salaires 450 000 450 000 450 000 450 000 450 000 450 000 450 000 450 000 450 000 450 000 450 000 450 000
Carburant 300 000 450 000 300 000 450 000 300 000 450 000 300 000 450 000 300 000 450 000
Frais fin 510 600 404 800 368 000 331 200 294 400
Remb emprunt 766 667 766 667 766 667 766 667 6 133 333
Impôts et taxes 45 000
Copeau 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000
Honoraires 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000
Imprévus (décès) 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000
Placement surplus 4 000 000 1 500 000 8 500 000
TOTAL DECAISSEMENTS 9 764 467 6 313 187 5 576 867 5 789 587 9 111 133 4 442 200 5 141 720 4 442 200 5 141 720 9 233 400 4 442 200 5 141 720
Encaissements
Ventes poussins 13500000 13500000 13500000 13500000 13 500 000
vente fiente 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000
RETOUR/PLACEMEN 4 080 000 1 545 000 8 670 000
TOTAL ENCAIS - 13500000 4 180 000 - 13600000 - 13600000 1545000 100 000 13500000 - 22 270 000
TRESORERIE FIN 11 033 7 197 846 5 800 979 11 392 4 500 259 58 059 8 516 339 5 619 139 577 419 4 844 019 401 819 17 530 099
Renseignements complémentaires :

Tableau N° 8 Evaluation de certaines charges


Désignation Quantité Prix unitaire Montant (en Fc)
Poussins d’un jour 1800 1000 1 800 000
Aliment de démarrage 2268 600 1 360 800
Aliment de finition 4932 760 3 748 320
Vaccin 2 30 000 60 000
Anticoccidien 1000 g 58 000
Antibiotiques 500 g 30 000
Vitamines 1 000 g 50 000
SOURCE : nous-mêmes

- La rémunération des employés :


Nous aurons le gérant avec par mois 200 000 Fc, l’aviculteur avec 150 000 Fc, la sentinelle
avec 100 000 Fc ce qui fait la masse salariale mensuelle de 450 000 Fc
- Les frais financiers seront explicités plus bas ;
- Les impôts et taxes représentent la patente à payer uniquement au début de la première
année ;
- Les ventes ont été estimées sur la base de l’étude de marché, puisque nous avons déduit de
celle-ci que la demande à nous adressée était de 1800 poulets, vendus au prix moyen de
7 500 Fc, le chiffre d’affaires représente alors le produit des deux soit
1800x7500=13500000 Fc pour une bande ; étant donné que nous aurons à produire 5
bandes par an, le chiffre d’affaires annuel est alors de 13500000x5=67 500 000 Fc ;
Notons que nous justifions la mortalité zéro par le fait que nous avons choisi une race
résistante et que le paquet doit être mis sur le suivi tant médical que sur tous les autres
plans. De plus avec la précision et le pessimiste au niveau de l’évaluation des charges, le
montant affecté aux imprévus peut combler ce risque de décès qui se situe en principe en
dessous de 1% ;
- En ce qui concerne la vente de la fiente, des informations reçues des autres éleveurs c’est
qu’il s’agit d’un produit fortement recherché par les agriculteurs, ainsi, l’évaluation a été
faite forfaitairement sur la base de leurs éclaircissements ;
- Les excédents de caisse seront déposés dans des comptes d’épargne à terme tel que nous
le montre le budget de trésorerie afin de produire des recettes supplémentaires ;
actuellement, la rémunération mensuelle dans certaines institutions de microfinance atteint
1% le mois, nous ferrons les dépôts chaque fin du mois en tenant compte des dépenses à
venir.

3. Mode de financement
Ayant ainsi déterminé le besoin de financement, nous devons à présent donner l’origine des
ressources qui doivent y être affectées afin de viabiliser le projet.
Avec les investissements qui se montent à 11 224 500 Fc et les besoins de trésorerie estimés
à 9 275 500 Fc.

Tableau 9 : Besoin de financement


Investissements 11 224 500 Fc
Besoin en fonds de roulement+tresorerie + 9 775 500 Fc

Total besoin =21 000 000 Fc

Deux principales sources de financement sont envisageables ici, notamment :


- Les fonds propres représentant 55,34% du total des ressources

Tableau N° 10 : Les apporteurs en fonds propres


Noms prénoms % valeur
TAMELA Alain 60% 7 080 000 Fc
NGAMI Franky 40% 4 720 000 Fc
Total 100% 11 800 000 Fc
SOURCE : nous-mêmes

- Les fonds empruntés, représentant 43,81 % du montant total des ressources, pourraient
provenir emprunt auprès de la MECRECO, puisque Mr Franky est propriétaire d’une
parcelle dont il est prêt à mettre en garantie et d’ailleurs client de ladite institution.

Tableau N° 11 : Les conditions de l’emprunt 4


Valeur de l’emprunt 9 200 000 Fc
Taux d’intérêt mensuel 4,8%
Durée 12 mois avec possibilité de laisser tomber les intérêts non courus
si remboursement anticipé

4
Nous avons choisi ramener les 10 000 USD que nous obtiendrons en Fc en considérant le cours moyen actuel,
soit 920 Fc.
Frais dossier 69 000 Fc de frais de dossier et de mutualisation des risques
SOURCE : nous-mêmes

Tableau N° 12 : Amortissement de l’emprunt


mois CAPITAL DEBUT AMORTISSEMENTS INTERETS ANNUITES CAPITAL FIN
1 9 200 000 766 666 441 600 1 208 266 8 433 333
2 8 433 333 766 666 404 800 1 171 466 7 666 666
3 7 666 666 766 666 368 000 1 134 666 6 900 000
4 6 900 000 766 666 331 200 1 097 866 6 133 333
5 6 133 333 766 666 294 400 1 061 066 5 366 666
6 5 366 666 766 666 257 600 1 024 266 4 600 000
7 4 600 000 766 666 220 800 987 466 3 833 333
8 3 833 333 766 666 184 000 950 666 3 066 666
9 3 066 666 766 666 147 200 913 866 2 300 000
10 2 300 000 766 666 110 400 877 066 1 533 333
11 1 533 333 766 666 73 600 840 266 766 666
12 766 666 766 666 36 800 803 466 0
SOURCE : nous-mêmes

En observant notre budget de trésorerie, nous constatons notre capacité dès le cinquième mois
de rembourser la totalité du capital restant dû et les intérêts courus pour la période concernée.

Après cette phase technique dont l’objectif était de s’assurer de la cohérence au niveau du
processus de production, de la détermination des besoins de financement ainsi que des
ressources destinées à financer ces besoins, nous devons à présent juger de l’opportunité de
mettre en œuvre le projet à travers l’analyses financière.

IV. ANALYSE FINANCIERE

Cette section nous permettra de nous fixer sur la rentabilité du projet à travers un certain
nombre de critères d’analyse.

1. Préliminaires
Les diverses analyses à faire sont assises sur des variables que nous devons au préalable
déterminer tel que le taux d’actualisation, les flux nets de trésorerie ainsi que les valeurs
résiduelles des équipements.
a. Taux d’actualisation
Le taux d’actualisation est la rentabilité minimale attendue du projet. Il pourra être mis en
valeur en examinant les différentes opportunités d’emploi des fonds dans le passé (ou mieux,
dans la période future). Il est fonction généralement du rendement attendu de l’argent, du
coût du financement, du risque lié au projet et au pays d’implantation et afin du niveau de
« risk appetite » du promoteur.
Nous avons choisi dans le cadre du présent projet de déterminer le taux d’actualisation qui est
le coût moyen des fonds investis (a) calculé comme suit :
Sub.
a= + 1− +

- e représente le coût d’opportunité des fonds propres. Nous y incluons le risque pays qui
est d e 15 % pour la RDC et un rendement attendu de l’argent de 3,5 % soit e=18,5 %
- i représente la rémunération de l’emprunt, il s’agit du taux d’intérêt annuel rémunérant cet
emprunt. Pour notre cas, le taux de revient annuel est de 32,1 %
- N’ayant pas reçu de subvention, la dernière partie ne nous intéresse pas
Application numérique :
11800000 9200000
a = 0,185 + 0,321 0,65
21000000 21000000

a = 0,1954 soit 19,54 %

b. Flux nets de trésorerie


Nous devons à présent déterminer les flux nets de trésorerie qui sont représentent les
excédents de trésorerie que le projet sera en mesure de créer aux différentes dates données.

Tableau N° 13 : Calcul des flux nets de trésorerie


ANNEES 2017 2 018 2 019 2 020 2 021
ELEMENTS

Produits d'exploit
vente poulets 67 500 000 67 500 000 67 500 000 67 500 000 67 500 000
vente fiente 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000
Intérêts sur placement 295 000 354 000 424 800 509 760 611 712
Total produits d'exploit 68 295 000 68 354 000 68 424 800 68 509 760 68 611 712
charges d'exploitation
Poussins 9 000 000 9 000 000 9 000 000 9 000 000 9 000 000
Aliments 25 545 600 25 545 600 25 545 600 25 545 600 25 545 600
Vaccins 600 000 600 000 600 000 600 000 600 000
vitamines et autres 690 000 690 000 690 000 690 000 690 000
Eau 650 400 650 400 650 400 650 400 650 400
Electricité 950 400 950 400 950 400 950 400 950 400
loyer terrain 1 800 000 1 800 000 1 800 000 1 800 000 1 800 000
Salaires 5 400 000 5 400 000 5 400 000 5 400 000 5 400 000
Carburant 3 750 000 3 750 000 3 750 000 3 750 000 3 750 000
Frais financiers 1 909 000
Impôts et taxes 45 000 340 400 340 400 340 400 340 400
Copeau 250 000 250 000 250 000 250 000 250 000
Honoraires vétérinaire 250 000 250 000 250 000 250 000 250 000
Imprévus 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000
Amortissements 2 031 167 2 031 167 2 031 167 2 031 167 2 031 167
TOTAL CHARGES EXPL - 53 573 967 -51 555 567 - 51 555 567 - 51 555 567 - 51 555 567
RESULTAT AV IMPOT 14 721 033 16 798 433 16 869 233 16 954 193 17 056 145
impôt 35% -5 152 362 - 5 879 452 - 5 904 232 - 5 933 968 - 5 969 651
RESULTAT AP IMPOT 9 568 671 10 918 981 10 965 001 11 020 225 11 086 494
Amortissements 2 031 167 2 031 167 2 031 167 2 031 167 2 031 167
REMB. EMPRUNT - 9 200 000
FLUX NETS DE 2 399 838 12 950 148 12 996 168 13 051 392 13 117 661
TRESORERIE
SOURCE : nous-mêmes

- Les amortissements :

Tableau N° 14 Amortissement des immobilisations


Equipement Valeur d’origine Durée de vie Annuité Année Reinvest
Construction du bâtiment 6 000 000 10 600 000
Tricycle pour transport 2 800 000 5 560 000
Brouette 50 000 3 16 667 2020
Fûts 50 000 5 10 000
Abreuvoirs démarrage 216 000 3 72 000 2020
Abreuvoirs finition 540 000 3 180 000 2020
Mangeoires démarrage 360 000 3 120 000 2020
Mangeoires finition 648 000 3 216 000 2020
Installation électrique 90 500 1 90 500
Outils de protection 200 000 2 100 000 2019-2021
Balance et thermomètre 40 000 2 20 000 2019-2021
groupe électrogène 230 000 5 46 000
Totaux 11 224 600 2 031 167
SOURCE : nous-mêmes

- Les impôts et taxes représentent la patente et les frais pour l'enregistrement dans les livres
de l'Etat pour la première année, mais pour les autres années le montant des impôts et
taxes représente les services d'environnement, économie et aviculture ;
- Certains biens matériels seront renouvelés à chaque fois qu’ils sont complètement amortis,
notamment ceux dont la durée de vie est inférieure à cinq ans, en dehors des installations
électriques utilisables même au-delà de la période d’amortissement prévue.
- Mise en évidence de la valeur des investissements-réinvestissements : tel que nous l’avons
signifié plus haut, il faut dans le temps remplacer les biens complètement amortis. Nous
considérons qu’un bien complètement amorti n’est plus utilisable, ni cessible et donc nous
retenons pour hypothèse ici que la valeur comptable est confondue à la valeur marchande
de chacun des biens. De ce fait, la valeur des différents investissements à différentes
périodes (en début de période) ainsi que les valeurs résiduelles sont données dans le
tableau suivant :

Tableau N° 15 plan d’investissement et valeur résiduelle


Equipements 2017 2019 2020 2021 VR en 2021
Construction du 6 000 000 3 000 000
bâtiment
Tricycle pour 2 800 000 -
transport
Brouette 50 000 -
Brouette 50 000 50 000 16 667
Abreuvoirs 216 000 - 216 000 72 000
démarrage
Abreuvoirs finition 540 000 - 540 000 180 000
Mangeoires 360 000 - 360 000 120 000
démarrage
Mangeoires finition 648 000 - 648 000 216 000
Installation électrique 90 500 - - -
Outils de protection 200 000 200 000 - 200 000 100 000
Balance et 40 000 40 000 - 40 000 20 000
thermomètre
groupe électrogène 230 000 - - -
Totaux 11 224 600 240 000 1 814 000 240 000 3 724 667
SOURCE : nous-mêmes

2. Le critère de la Valeur Actuelle Nette (V.A.N.)


Il s’agit de déterminer le bénéfice net que va générer l’investissement au terme d’une période
donnée, Aussi qualifiée de profit actualisé, « revenu actualisé », « bénéfice actualisé » ou
encore goodwill de l’investissement, la VAN est calculée comme suit :
&
VAN = −I + !$' FNT 1 + a $
+ VR 1 + a &

&*+
&
I)
VAN = − ( + , FNT 1 + a *$
+ VR 1 − T 1 + a *&
1+a )
$'
)'
Il est nécessaire de réintégrer en fin de période d’étude toutes les valeurs résiduelles. C’est
une règle de cohérence du calcul de rentabilité. En fin d’étude, la situation de référence
(situation sans le projet) doit être retrouvée, ou plus précisément il ne doit plus rien exister du
projet. Dans le cas contraire, la rentabilité serait sous-estimée. Ceci nous conduit à introduire
la valeur de revente des immobilisations (ou la valeur résiduelle comptable si les
amortissements ont été bien calculés)5 corrigée de l’impôt sur le revenu.

Tableau N° 16 Détermination des flux nets de trésorerie actualisés


Années 2017 2018 2019 2020 2021
Eléments
FNT 2 399 838 12 950 148 12 996 168 13 051 392 13 117 661
Coef d’actualis. 0,83656740 0,69984501 0,58546752 0,48978304 0,40973652
FNT Actualisés 2 007 627 9 063 097 7 608 834 6 392 351 5 374 785
∑FNT Actual. 2 007 627 11 070 72 18 679 558 25 071 908 30 446 693

SOURCE : nous-mêmes

Tableau N° 17 Détermination de l’investissement (en début des périodes


concernées) actualisé
Années 2017 2018 2019 2020 2021
Eléments
Invest 240 000 1 814 000 240 000
11224500
Coef d’actualis. - 0,69984501 0,58546752 0,48978304
I) Actualisés 11224500 0 167963 1062038 117548
∑I) Actualisés 11224500 11224500 11392463 12454501 12572049
SOURCE : nous-mêmes

VAN = −12572049 +3358293634000689+3724667(0,65)(1,1954)-5

= 18 866 630

La VAN étant supérieure à 0 on peut conclure selon ce critère que le projet est rentable.

3. Le Taux de Rentabilité Interne (TRI)


Il s’agit du taux de rentabilité à partir duquel les capitaux investis deviennent rentables ; il
s’agit du taux pour lequel la valeur actuelle nette est nulle

5
Houdayer R. (2000 :131)
&*+
&
I)
( = , FNT 1 + TIR *$
+ VR 1 + TIR *&
1 + TIR )
$'
)'

En procédant par tâtonnement, nous obtenons un taux interne de rentabilité de 67,08 % qui
est largement supérieur à la rentabilité minimale attendue du projet qui était de 19,54 %.
Selon ce critère aussi le projet est très rentable.

4. Le Délai de Récupération Actualisé des fonds investis (DRA)


Au regard des critères précédents, nous nous sommes prononcé sur la rentabilité du projet,
mais nous n’avons aucune précision sur la date à partir de laquelle le projet deviendra
rentable. Ainsi, Pour plus de précision notamment en ce qui concerne la date à laquelle le
projet devient rentable, nous faisons recours à un autre critère : celui du délai de récupération
actualisé des fonds investis dont la formule de calcul est la suivante :

|A|
DRA = n − 1 +
|A| + |B|

n = première année d’apparition de cumul flux nets de trésorerie actualisés (FNTAC) positifs
A = dernier cumul de flux nets de trésorerie actualisés (CFNLA) négatif
B = premier cumul de flux net de trésorerie actualisés cumulés positifs

Tableau N° 18 cumul des flux nets de trésorerie


Années 2017(DEBUT) 2017(fin) 2018 2019 2020 2021
Eléments
FNT 2 399 838 12 950 148 12 996 168 13 051 392 13 117 661
Coef. d’actual. 0,83656740 0,69984501 0,58546752 0,48978304 0,40973652
FNT
-12572048,81 2 007 627 9 063 097 7 608 834 6 392 351 5 374 785
Actualisés
VR ACTUAL 991 986
CUMUL FNTA -12572048,81 -10 564 422 -1 501 325 6 107 509 12 499 860
18 866 631

SOURCE : nous-mêmes
|1501325|
DRA = 3 − 1 +
|6107509| + |1501325|

DRA = 2,19 ans

Soit environ 2 ans 2 mois

Ainsi, au terme de deux ans et deux mois les capitaux investis dans le projet seront totalement
récupérés. C’est donc à partir de cette date que le projet devient rentable.
5. La valeur actuelle nette du franc investi (VANI)
Il s’agit du bénéfice par Franc congolais investi.
VAN
4567 = 9−1
I8
(
1 + TIR 8
8=0

18 866 630
4567 =
12572049
4567 = 1,5

Ainsi l’excédent tiré du Franc Congolais investi est de 1,5 Fc ; soit une rentabilité de 150 %
selon ce critère aussi ; le projet est très rentable.

6. L’Indice de Profitabilité
C’est la valeur acquise par le Franc congolais investi.

IP = 1+VANI

IP = 1 + 1,5

IP = 2,5

Pour un Franc congolais investi, nous allons retirer au final 2,5 Fc ; ce qui représente 250 %
du montant initialement investi.

7. Le Profil des VAN (PROVAN)


Il s’agit d’un critère synthétique qui en plus met en évidence les VAN progressives d’une
année à l’autre en retenant l’hypothèse que le projet peut s’arrêter à n’importe quel moment.

Tableau N° 19 Détermination du profil de VAN


Années 2017 2017 (fin) 2018 2019 2020 2021
Eléments (début)
VO 11 224 500 240 000 1 814 000 240 000
AMORTS 20 31 167 1 940 667 1 940 667 1 940 667 1 940 667
VR 9 193 333 7 252 666 5 551 999 5 425 332 3 724 665
VR ACTUAL 4 999 048 3 299 232 2 112 835 1 727 203 991 985
CUMUL FNTA 2 007 627 11 070 723 18 679 558 25 071 908 30 446 693
PROVAN -4 217 826 3 145 456 9 399 930 14 344 611 18 866 630
SOURCE : nous-mêmes
Nous observons une tendance fortement croissante avec un maximum atteint à la dernière
année (donc à partir de là on peut se dire que cinq ans est la durée financière optimale de notre
projet, puisque nous n’avons pas d’informations sur les autres années à venir après les cinq
ans). Le diagramme suivant nous donne la tendance de ce profil des VAN

25000000,00
20000000,00
15000000,00
PROVAN

10000000,00
5000000,00 PROVAN
0,00
-5000000,002016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
-10000000,00
ANNEES

V. ANALYSE EXPLICITE DU RISQUE

Il s’agit de complexifier dans cette partie le dénouement du projet en y intégrant des


évènements qui sont susceptibles de l’affection d’une manière ou d’une autre avec comme
finalité la mise en évidence de la capacité qu’aura l’investissement à résister à ces évènements
(capacité de résilience du projet). Pour la présente analyse, nous allons nous appuyer sur une
sorte de combinaison d’analyses (analyse de la sensibilité en y associant des probabilités).

Nous allons partir des simulations sur trois hypothèses : une dite la plus probable qui est celle
déjà étudiée ci-dessus ; une hypothèse dite pessimiste et enfin une dernière dite optimiste.

1. L’hypothèse pessimiste
Dans cette hypothèse, les scenarii que nous analyserons sont orientés vers trois directions que
nous avons nommé D1, D2 et D3 auxquelles des probabilités d’apparition sont attribuées :

- D1 : La baisse des prix sur le marché du fait de l’intensification des activités bukanga
lonzo le prix passera alors de 7500 Fc à 7000 Fc ; étant donné que présentement ceci
relève déjà de la plainte de plusieurs producteurs que nous avons rencontrés, nous
estimons à 0,5 la probabilité de survenance ;
- D2 : Augmentation du prix des aliments de 20% du fait de l’inflation au niveau des
marchés agricoles des composantes de ces aliments (maïs, blé, totaux de palmiste, etc.).
Ici on peut estimer à 0,1 la probabilité de réalisation de cet évènement ;
- D3 : Le relèvement du coût du loyer de l’espace exploité, car le contrat de bail ayant une
validité annuelle, le bailleur peut être influencé par l’activité et exiger un supplément sur
les loyers (supposons que dans le pire des cas il exige un doublement) ; on peut estimer la
probabilité de réalisation de cet évènement à 0,4.

Au final pour cette hypothèse, les flux nets de trésorerie pour chacune des années seront
estimés comme suit :

Tableau N° 19 : Espérance des FNT (hypothèse pessimiste)


D1 D2 D3
Espérance FNT
FNT P FNT P FNT P

1 - 525 162 0,5 - 921 090 0,1 1 229 838 0,4 45 748,4

2 10 025 148 0,5 9 629 220 0,1 11 780 148 0,4 3 562 518,4

3 10 071 168 0,5 9 675 240 0,1 11 826 168 0,4 3 577 858,4

4 10 126 392 0,5 9 730 464 0,1 11 881 392 0,4 3 596 266,4

5 10 192 661 0,5 9 796 733 0,1 11 947 661 0,4 3 618 356,07

SOURCE : nous-mêmes

E(VAN) = 12 025 907


DRA = 2,8 ans, soit 2 ans 10 mois approximativement
TIR = 50,01 %
VANI =0,96 soit 96 Fc de rentabilité pour 100 Fc investis
IP = 1,96 soit 196 Fc encaissé au terme du projet pour 100 Fc investis

2. L’hypothèse optimiste
Nous allons également donner deux orientations aux scénarii à analyser ici dans cette section
- D1 : réduction du prix des aliments par le fait que nous pouvons maîtriser le processus de
composition pour pouvoir en faire nous-mêmes, ce qui fait des économies de 15 % ; nous
attribuons à cet évènement une probabilité de 0,6.
- D2 : augmentation des prix du fait de l’engouement qui pourrait survenir au niveau de la
demande des poulets produits localement. On estime pouvoir passer de 7500 Fc à 8000 Fc
l’unité. Nous attribuons à cet évènement la probabilité de 0,4 ;

Tableau N° 20 Espérance des FNT (Hypothèse optimiste)


D1 D2

FNT P FNT P Espérance FNT

1 4 091 262 0,6 4 454 586 0,4 4 236 591,6

2 10 806 198 0,6 11 110 143 0,4 10 927 776

3 9 067 056 0,6 9 321 327 0,4 9 168 764,4

4 7 612 251 0,6 7 824 966 0,4 7 697 337

5 6 395 314 0,6 6 573 264 0,4 6 466 494

SOURCE : nous-mêmes

E(VAN) = 26 916 900


DRA = 1,76 ans soit 1 an et 9 mois
TIR = 0, 8942 soit 89,42 %
VANI = 2,14
IP = 3,14

3. Analyse synthétique
Tableau N° 21 : Synthèse analyse sensibilité
HYPOTHESES HYPOTHESE HYPOTHESE LA HYPOTHESE
PESSIMISTE PLUS PROBABLE OPTIMISTE
CRITERES

VAN 12 025 907 18 866 630 26 916 900

DRA 2 ans 10 mois 2 ans 2 mois 1 an 9 mois

TIR 50,01 % 67,08 % 89,42 %

VANI 0,96 1,5 2,14

IP 1,96 2,5 3,14

SOURCE : nous-mêmes

Nous observons que les facteurs de sensibilité affectent de façon non négligeable notre projet,
mais il reste malgré tout rentable quelque soit le critère retenu et quelque soit l’hypothèse.
Rappelons que des trois, hypothèses pessimiste est la pire des situations et l’hypothèse
optimiste est la meilleure situation possible.

CONCLUSION
Dans un environnement où les populations sont amenées à consommer du poulet congelé au
regard du faible niveau de production locale et surtout des risque auxquels ils s’exposent,
nous proposons à travers le présent document un projet d’implantation d’une ferme avicole
dans la commune de Selembao qui aura le mérite de contribuer pour les cinq premières années
à la réduction des pénuries dans trois des grands marchés de la ville de Kinshasa (Zando,
Zigida et Gambela).

Après avoir fait une enquête auprès des consommateurs (dans les communes tout autour de
ces marchés) ainsi qu’auprès des revendeurs des différents marchés, nous nous sommes rendu
compte de l’existence d’une demande solvable pour le poulet produit localement. L’analyse
des spécificités techniques nous a permis de nous rendre compte que nous disposons sur place
du matériel et de la technologie pour le faire ; les critères d’appréciation de la rentabilité ont
tous mis en évidence le caractère rentable de l’activité et enfin l’analyse de la sensibilité a
permis de se rendre compte d’un fait : plusieurs phénomènes peuvent modifier de façon
considérable les principaux chiffres de l’activité, mais dans le meilleur comme dans le pire
des cas, la rentabilité du projet n’est aucunement remise en question.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1. Aviagerr, 2010, Manuel de gestion des poulets de chair, ROSS, Paris


2. De La Bruslerie H., 2010, Analyse financière : information financière, diagnostic et
évaluation, Dunod, Paris
3. Guerin J.L., 2008, l’élevage du poulet standard, Ecole Nationale de vétérinaires,
Toulouse
4. Houdayer R., 2000, Evaluation Financière des Projets : Ingénierie de Projets et
Décision d’investissement, Collection Techniques de Gestion, Université de Paris IX-
DAUPHINE
5. Institut de Techniques de l’aviculture, 2009, « Guide d’élevage agriculture
fermière, quelques repères pour les éleveurs professionnels commercialisant en
circuits courts », ITAVI, Paris
6. Kalala F., 2009, « Recueil de cours d’Evaluation des projets », UPC, Kinshasa
7. Luyindula R., 2011, « projet de riziculture à Kingabwa/Kinshasa-Limete », UPC,
Kinshasa
TABLE DES MATIERES
I. DESCRIPTION DU PROJET ................................................................................................................ 3
1. CONSTATS .................................................................................................................................... 3
2. OBJECTIFS .................................................................................................................................... 4
3. PROMOTEUR ............................................................................................................................... 4
4. BENEFICIAIRES DU PROJET .......................................................................................................... 4
5. IDENTIFICATION DES BESOINS ET ETUDES DE MARCHE.............................................................. 5
II. FAISABILITE TECHNIQUE ET PANIFICATION STRATEGIQUE ............................................................. 7
1. Spécifications liées à l’activité ..................................................................................................... 7
a. Localisation .............................................................................................................................. 7
b. Equipement d’exploitation ...................................................................................................... 8
c. Spécifications liées à la matière première .............................................................................. 9
d. Conditions de réussite du projet ........................................................................................... 11
2. Planification stratégique ........................................................................................................... 11
a. Redéfinition des objectifs ...................................................................................................... 11
b. Durée de vie du projet........................................................................................................... 12
c. Activités à entreprendre........................................................................................................ 12
d. Contraintes et opportunités .................................................................................................. 14
III. ANALYSE DETAILLEE DES COÛTS ET MODE DE FINANCEMENT ................................................. 15
1. En matière d’investissement ..................................................................................................... 15
2. Besoin d’exploitation................................................................................................................. 15
3. Mode de financement ............................................................................................................... 18
IV. ANALYSE FINANCIERE ................................................................................................................ 19
1. Préliminaires .............................................................................................................................. 19
a. Taux d’actualisation............................................................................................................... 20
b. Flux nets de trésorerie........................................................................................................... 20
2. Le critère de la Valeur Actuelle Nette (V.A.N.) .......................................................................... 22
3. Le Taux de Rentabilité Interne (TRI) .......................................................................................... 23
4. Le Délai de Récupération Actualisé des fonds investis (DRA) ................................................... 24
5. La valeur actuelle nette du franc investi (VANI) ........................................................................ 25
6. L’Indice de Profitabilité.............................................................................................................. 25
7. Le Profil des VAN (PROVAN) ...................................................................................................... 25
V. ANALYSE EXPLICITE DU RISQUE..................................................................................................... 26
1. L’hypothèse pessimiste ............................................................................................................. 26
2. L’hypothèse optimiste ............................................................................................................... 27
3. Analyse synthétique .................................................................................................................. 28
CONCLUSION ......................................................................................................................................... 29
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ......................................................................................................... 30
TABLE DES MATIERES ............................................................................................................................ 31

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