Projet Ferme TAMELA ALAIN
Projet Ferme TAMELA ALAIN
Projet Ferme TAMELA ALAIN
2015-2016
FICHE TECHNIQUE
1. OBJECTIF DU PROJET : contribuer à l’augmentation de la
production du poulet de chair de meilleure qualité pour
les consommateurs de la ville de Kinshasa
2. REALISATION DU PROJET
o Email : tamelaalain@yahoo.fr
- SOURCE DE FINANCEMENT
Au regard de tout ce qui précède, nous nous sommes proposé de monter un projet de
production et commercialisation des poulets de chair afin de contribuer même de façon
minime à l’amélioration de la qualité d’alimentation des habitants de certaines communes de
la ville de Kinshasa.
1
Lors du débat sur Radio France International du 3 Juillet 2012 dont le thème était « Que souhaitent les
africains : manger du poulet bicyclette ou du poulet congelé ? »
2. OBJECTIFS
Au regard du déficit éprouvé par la ville de Kinshasa en ce qui concerne la volaille et plus
particulièrement le poulet, nous avons pour objectif de contribuer à augmenter la production
de poulet de chair de qualité pour les consommateurs de la ville de Kinshasa.
De façon pratique, l’atteinte de cet objectif se fera à travers la mise en œuvre d’un certain
nombre d’objectifs spécifiques :
- Mettre sur trois des principaux marchés de la ville de Kinshasa (Zando, Zigida et
Gambela) 5000 poulets toutes les années à partir de la première année de lancement du
projet ;
- Réduire de 50 % au moins la pénurie de poulets bio au niveau des revendeurs desdits
marchés chaque mois à partir de la première année de lancement du projet ;
3. PROMOTEUR
Le promoteur du projet est un jeune étudiant en année terminale de l’Université Protestante au
Congo (U.P.C.). Conscient de ce que le marché de travail est assez saturé au niveau de l’offre,
les étudiants qui finissent doivent faire face à cette rude réalité ; le promoteur du projet
consacrera la période d’avant emploi à la mise en œuvre du projet, ce qui devra faciliter la
maîtrise et le contrôle de l’activité. Par ailleurs, le projet va permettre également de sortir
d’autres personnes du chômage.
Le promoteur pour assurer la réussite du projet compte sur sa forte capacité managériale et sur
son fort pouvoir de négociation.
4. BENEFICIAIRES DU PROJET
Les bénéficiaires du projet sont principalement :
Kinshasa 38 28 73 0 0 2 Kg 4 342
Lingwala 35 28 80 2 5 2 Kg 4618
SOURCE : nous-mêmes
Fort de ce constat, nous nous sommes rendu dans les trois grands marchés qui nous étaient les
plus accessible afin de voire ce qui n’allait pas là puisque si on s’en tient à l’étude ci-dessus,
les gens sont prêts à consommer du poulet frais naturel à condition qu’on le leur offre. Nous
avons rencontré les revendeurs du marché de Zando, de Zigida et de Gambela, ils ont tous le
même problème : l’irrégularité des approvisionnements ; en principe ils disent avoir la
capacité moyenne de vendre par mois 110 poulets par personne, étant donné le fait que les
animaux n’y arrivent pas régulièrement (soit généralement moins de 50 % de l’offre actuelle
et livrés à 8000 Fc l’un), le peu qu’ils ont-ils vendent un peu plus cher pour sélectionner les
clients (au moins 10$ l’unité). Nous avons pu rencontrer au total 30 revendeurs, et leur
problème était le même. S’il faut s’en tenir à ces propos, on se rend donc compte qu’au lieu
de 110 poulets le mois ces commerçants reçoivent 50, d’où un déficit de 60 par mois et par
personne. Nous nous somme donc décidé à contribuer à l’amélioration de la demande au
niveau de ces trois marchés en passant par ces revendeurs là du moins pour un début. Le
besoin à satisfaire est donc de 60x30=1800.
SOURCE : nous-mêmes
Ainsi, nous nous proposons de réduire ce besoin qu’ils expriment, mais malheureusement
étant donné que nous ne produirons pas tous les mois, nous aurons la possibilité de leur offrir
1800 poulets tous les deux mois selon notre organigramme de production soit pour les cinq
bandes une production totale annuelle de 1800*5 = 9000 Poulets.
L’élevage est une activité extrêmement risquée, pire encore la production des poulets de chair,
car ceux-ci sont très fragiles et demandent beaucoup d’attention. Dans le cadre de cette partie,
il est important de présenter les spécifications liées à l’activité (localisation, équipement
d’exploitation, caractéristique de la matière première conditions de réussite du projet) et de la
planification stratégique (redéfinition des objectifs, durée de vie du projet, activités à
entreprendre, diagramme de GANTT et mise en évidence des menaces et opportunités).
a. Localisation
Une étude menée par le gouvernement congolais en 20052 dans l’un des quartiers urbano-rural
de Kinshasa a fait état de ce qu’un foyer sur trois environ pratique l’élevage parcellaire : il
s’agit de Selembao. On note également dans cette commune, la disponibilité en eau toute
l’année (si pas de la REGIDESO, il y’en a des sources y existants). La température varie peu
entre 25° et 28°C toute l’année ainsi que la présence des structures de commercialisation
d’intrants pour l’élevage du fait de la grande présence des éleveurs ; c’est ainsi que nous
2
Profil de projet d’investissement bancable : approvisionnement de grands centres urbains en produits carnés
par le gouvernement de la RDC sous l’appui du NEPAD-PDDAA, Mars 2006
l’avons choisi pour la production des poulets. A ces raisons, nous devons ajouter le fait que la
location de l’espace de production est moins coûteuse.
b. Equipement d’exploitation
Il est important ici de s’intéresser principalement au logement et au petit matériel
d’exploitation.
Il sera conçus de manière à assurer leur sécurité (contrôle du vent, des pluies, de la chaleur, de
la fraîcheur, des prédateurs et des voleurs) et à préserver au maximum l’élevage de toute
contamination. Les murs des bâtiments seront faits en matériel non définitif élevés à 1,5 m du
sol, l'intérieur sera peint avec de la chaux ; la toiture faite de tôles sera située à une hauteur de
2,5 m à partir du sol, avec une inclinaison de 30 à 40% ; le sol sera coulé avec du béton et les
fenêtres seront grillagées et disposées à 1 m au-dessus du mur (pour assurer une ventilation
naturelle à l’intérieur du bâtiment. La superficie totale du bâtiment sera de 100 m² et la
surface du terrain loué sera de 300 m² puisqu’il faut prévoir deux bâtiments. Le fumier de
poule est une matière organique constituée d’un mélange plus ou moins décomposé de litière
carbonée et de déjection de volailles ;c’est un fumier jeune, d’aspect assez hétérogène et sec,
il est d’un grand intérêt agronomique car il sert à l’entretien à long terme du stock d’humus
dans le sol et offre des conditions favorables à la croissance des plantes. L’utilisation de la
matière organique en quantité suffisante peut totalement exclure celle des engrais minéraux.
Ceci permet ainsi aux agriculteurs en plus du respect de l’environnement, de faire des
économies étant donné le prix très onéreux des fertilisants minéraux. C’est à cet effet qu’un
système de récupération de ce fumier et une fosse de stockage seront mis en place. La fosse
de stockage sera située à une quinzaine de mètre des bâtiments de production.
- Pour ce qui est du petit matériel d’élevage :
Pour assurer le bon déroulement de l’activité, il est impératif d’acquérir un certain nombre de
petits matériels devant faciliter l’alimentation et les soins des animaux. Il s’agit :
o Des abreuvoirs : ici nous devons acheter deux types d’abreuvoir : un pour le
premier âge et un autre type pour le deuxième âge. Il faudra prévoir en moyenne 36 pour le
démarrage et 36 pour la finition, soit en moyenne un abreuvoir pour 50 sujets ;
o Les mangeoires : comme pour les abreuvoirs, il faudra également prévoir des
mangeoires pour le premier âge et pour le deuxième âge. Il faudra prévoir en moyenne 36
pour le démarrage et 36 pour la finition, soit en moyenne un abreuvoir pour 50 sujets ;
Rappelons ici que les mangeoires et les abreuvoirs doivent être régulièrement vidés de leur
contenu et lavés pour éviter le développement de la moisissure et donc des maladies. Les
abreuvoirs et mangeoires choisis à cet effet sont en matière plastique car en plus de leur forte
résistance ils sont faciles à nettoyer.
o Le chauffage se ferra à partir des ampoules électriques incandescentes d’une
puissance de 100 watts chacune. Elles seront disposées à 1,5 m du sol et réparties de manière
à produire 5 watts/m². Etant donné le fait que le lieu devant abriter l’activité connait les
problèmes délestage, nous devons prévoir une alternative au chauffage électrique, c’est ainsi
que nous avons pensé à acquérir un groupe électrogène qui serviront en cas de besoin.
o Pour la litière, elle sera constituée de copeaux de bois de préférence de couleur
blanche. Elle aura une épaisseur de 6 à 10 cm et sera renouvelée périodiquement.
L’élevage des poulets peut se faire suivant deux modes : en batteries ou au sol. Dans le cadre
de ce projet le mode d’élevage adopté est celui au sol. Nonobstant sa forte exigence en termes
de surface, ce mode d’élevage est moins onéreux, et les poulets obtenus sont plus
appétissants. La ferme va se spécialiser uniquement dans l’élevage de poulets de chair ; les
poussins seront acquis à un jour
On distingue plusieurs races en ce qui concerne les poulets, et chacune de ces races a ses
spécificités :
Leghorn blanche ;
Bleu de hollande ;
Bresse ;
Rhode island red ;
Wyandotte ;
Cornish blanc.
Nous choisirons la race Cornish blanc qui est mieux adapté pour le type d’élevage que nous
envisageons, et nous nous approvisionnerons chez MEDICARE (Rond Point Garba) qui est
prêt à nous les fournir à 1000 Fc l’unité au lieu de 1,8$ chez AVISOPAST ou 1,5 $ chez ONG
lutte contre la pauvreté fortune de Dieu.
Les commandes seront faites deux mois à l’avance. La sortie des poulets pour la
commercialisation se ferra entre le 45e et le 50e jour.
Il est recommandé de produire au plus cinq bandes par an, afin de garantir la réussite de
chaque bande.
3
Minoteries de MATADI
- En ce qui concerne la santé :
Il s’agit ici d’un phénomène qui est le plus redouté dans le monde de l’élevage ; en effet, la
volaille est très vulnérable et très accessibles à plusieurs pathologies, c’est ainsi qu’un
programme de prophylaxie sera établi et un vétérinaire sera consulté à temps partiel. Il faut
prévoir des traitements à titre préventif tels que : l’Antistress , l’Anti- coccidien, la
Vaccination contre la maladie de Newcastle, la vaccination contre la bronchite infectieuse, la
vaccination contre la maladie de Gumboro, l’administration des produits diurétiques,
l’administration des vitamines, le déparasitage.
2. Planification stratégique
Après avoir pris connaissance des spécifications techniques et de certaines informations liées
au marché, nous devons à présent revoir les objectifs (a) fixer la durée de vie du projet (b),
organiser les activités à entreprendre (c) et mettre en évidence les contraintes liées au projet
(d)
- Mettre sur trois des principaux marchés de la ville de Kinshasa (Zando, Zigida et
Gambela) 9000 poulets toutes les années à partir de la première année ;
- Réduire de 50 % au moins la pénurie de poulets bio au niveau des revendeurs desdits
marchés dès la première année.
c. Activités à entreprendre
Avant la présentation du diagramme de GANTT, nous devons mettre en évidence les profils
des différentes personnes devant s’occuper du projet tant sur le plan managérial que
technique. Ainsi, nous aurons besoin de :
- Un aviculteur qui doit veiller sur la santé, l’alimentation et l’entretien des bêtes. Il gère
entre autre les stocks et rend compte toutes les semaines au chef d’ouvrage ;
- Une sentinelle qui assure la sécurité de l’activité la nuit.
A travers le diagramme Gantt, nous allons à présent élaborer le chronogramme des activités à
entreprendre :
1. En matière d’investissement
Tableau N° 5 Besoin en matériel
Désignation Quantité Prix unitaire Montant (en Fc)
Construction du bâtiment 6 000 000
Tricycle pour transport 1 2 800 000 2 800 000
Brouette 1 50 000 50 000
Fûts 5 10 000 100 000
Abreuvoirs démarrage 36 6000 216 000
Abreuvoirs finition 36 15000 540 000
Mangeoires démarrage 36 10 000 360 000
Mangeoires finition 36 18 000 648 000
Installation électrique 90 500
Outils de protection (bottes- 200 000
combinaison-cache nez-pelle-brosse-
Seaux)
Groupe électrogène 1 230 000 230 000
Balance 1 20 000 20 000
Thermomètre 1 20 000 20 000
COÛT TOTAL DES INVESTISSEMENTS (en Fc) 11 224 500
SOURCE : nous-mêmes
2. Besoin d’exploitation
Pour les besoins d’exploitation, étant donné que les dépenses sont étalées dans le temps, nous
avons préféré élaborer un budget de trésorerie afin de voire combien il nous faudra dès le
début de l’activité pour couvrir les charges d’exploitation faute de pouvoir calculer de façon
plus exacte le besoin en fonds de roulement normatif (après avoir bien sûr acquis le matériel).
Tableau N° 6 Budget de trésorerie avant le début de l'exploitation
Mois janv-17 févr-17 mars-17 avr-17 mai-17 juin-17 juil-17 août-17 sept-17 oct-17 nov-17 déc-17
Eléments
TRESORERIE DEBUT 9 775 500 11 033 7 197 846 5 800 979 11 392 4 500 259 58 059 8 516 339 5 619 139 577 419 4 844 019 401 819
Décaissements
Poussins 1 800 000 1 800 000 1 800 000 1 800 000 1 800 000
Aliments 1 360 800 3 748 320 1 360 800 3 748 320 1 360 800 3 748 320 1 360 800 3 748 320 1 360 800 3 748 320
Vaccins 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000
vitamines et autres 138 000 138 000 138 000 138 000 138 000
Eau 54 200 54 200 54 200 54 200 54 200 54 200 54 200 54 200 54 200 54 200 54 200 54 200
Electricité 79 200 79 200 79 200 79 200 79 200 79 200 79 200 79 200 79 200 79 200 79 200 79 200
loyer terrain 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000
Salaires 450 000 450 000 450 000 450 000 450 000 450 000 450 000 450 000 450 000 450 000 450 000 450 000
Carburant 300 000 450 000 300 000 450 000 300 000 450 000 300 000 450 000 300 000 450 000
Frais fin 510 600 404 800 368 000 331 200 294 400
Remb emprunt 766 667 766 667 766 667 766 667 6 133 333
Impôts et taxes 45 000
Copeau 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000
Honoraires 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000
Imprévus (décès) 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000
Placement surplus 4 000 000 1 500 000 8 500 000
TOTAL DECAISSEMENTS 9 764 467 6 313 187 5 576 867 5 789 587 9 111 133 4 442 200 5 141 720 4 442 200 5 141 720 9 233 400 4 442 200 5 141 720
Encaissements
Ventes poussins 13500000 13500000 13500000 13500000 13 500 000
vente fiente 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000
RETOUR/PLACEMEN 4 080 000 1 545 000 8 670 000
TOTAL ENCAIS - 13500000 4 180 000 - 13600000 - 13600000 1545000 100 000 13500000 - 22 270 000
TRESORERIE FIN 11 033 7 197 846 5 800 979 11 392 4 500 259 58 059 8 516 339 5 619 139 577 419 4 844 019 401 819 17 530 099
Renseignements complémentaires :
3. Mode de financement
Ayant ainsi déterminé le besoin de financement, nous devons à présent donner l’origine des
ressources qui doivent y être affectées afin de viabiliser le projet.
Avec les investissements qui se montent à 11 224 500 Fc et les besoins de trésorerie estimés
à 9 275 500 Fc.
- Les fonds empruntés, représentant 43,81 % du montant total des ressources, pourraient
provenir emprunt auprès de la MECRECO, puisque Mr Franky est propriétaire d’une
parcelle dont il est prêt à mettre en garantie et d’ailleurs client de ladite institution.
4
Nous avons choisi ramener les 10 000 USD que nous obtiendrons en Fc en considérant le cours moyen actuel,
soit 920 Fc.
Frais dossier 69 000 Fc de frais de dossier et de mutualisation des risques
SOURCE : nous-mêmes
En observant notre budget de trésorerie, nous constatons notre capacité dès le cinquième mois
de rembourser la totalité du capital restant dû et les intérêts courus pour la période concernée.
Après cette phase technique dont l’objectif était de s’assurer de la cohérence au niveau du
processus de production, de la détermination des besoins de financement ainsi que des
ressources destinées à financer ces besoins, nous devons à présent juger de l’opportunité de
mettre en œuvre le projet à travers l’analyses financière.
Cette section nous permettra de nous fixer sur la rentabilité du projet à travers un certain
nombre de critères d’analyse.
1. Préliminaires
Les diverses analyses à faire sont assises sur des variables que nous devons au préalable
déterminer tel que le taux d’actualisation, les flux nets de trésorerie ainsi que les valeurs
résiduelles des équipements.
a. Taux d’actualisation
Le taux d’actualisation est la rentabilité minimale attendue du projet. Il pourra être mis en
valeur en examinant les différentes opportunités d’emploi des fonds dans le passé (ou mieux,
dans la période future). Il est fonction généralement du rendement attendu de l’argent, du
coût du financement, du risque lié au projet et au pays d’implantation et afin du niveau de
« risk appetite » du promoteur.
Nous avons choisi dans le cadre du présent projet de déterminer le taux d’actualisation qui est
le coût moyen des fonds investis (a) calculé comme suit :
Sub.
a= + 1− +
- e représente le coût d’opportunité des fonds propres. Nous y incluons le risque pays qui
est d e 15 % pour la RDC et un rendement attendu de l’argent de 3,5 % soit e=18,5 %
- i représente la rémunération de l’emprunt, il s’agit du taux d’intérêt annuel rémunérant cet
emprunt. Pour notre cas, le taux de revient annuel est de 32,1 %
- N’ayant pas reçu de subvention, la dernière partie ne nous intéresse pas
Application numérique :
11800000 9200000
a = 0,185 + 0,321 0,65
21000000 21000000
Produits d'exploit
vente poulets 67 500 000 67 500 000 67 500 000 67 500 000 67 500 000
vente fiente 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000
Intérêts sur placement 295 000 354 000 424 800 509 760 611 712
Total produits d'exploit 68 295 000 68 354 000 68 424 800 68 509 760 68 611 712
charges d'exploitation
Poussins 9 000 000 9 000 000 9 000 000 9 000 000 9 000 000
Aliments 25 545 600 25 545 600 25 545 600 25 545 600 25 545 600
Vaccins 600 000 600 000 600 000 600 000 600 000
vitamines et autres 690 000 690 000 690 000 690 000 690 000
Eau 650 400 650 400 650 400 650 400 650 400
Electricité 950 400 950 400 950 400 950 400 950 400
loyer terrain 1 800 000 1 800 000 1 800 000 1 800 000 1 800 000
Salaires 5 400 000 5 400 000 5 400 000 5 400 000 5 400 000
Carburant 3 750 000 3 750 000 3 750 000 3 750 000 3 750 000
Frais financiers 1 909 000
Impôts et taxes 45 000 340 400 340 400 340 400 340 400
Copeau 250 000 250 000 250 000 250 000 250 000
Honoraires vétérinaire 250 000 250 000 250 000 250 000 250 000
Imprévus 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000
Amortissements 2 031 167 2 031 167 2 031 167 2 031 167 2 031 167
TOTAL CHARGES EXPL - 53 573 967 -51 555 567 - 51 555 567 - 51 555 567 - 51 555 567
RESULTAT AV IMPOT 14 721 033 16 798 433 16 869 233 16 954 193 17 056 145
impôt 35% -5 152 362 - 5 879 452 - 5 904 232 - 5 933 968 - 5 969 651
RESULTAT AP IMPOT 9 568 671 10 918 981 10 965 001 11 020 225 11 086 494
Amortissements 2 031 167 2 031 167 2 031 167 2 031 167 2 031 167
REMB. EMPRUNT - 9 200 000
FLUX NETS DE 2 399 838 12 950 148 12 996 168 13 051 392 13 117 661
TRESORERIE
SOURCE : nous-mêmes
- Les amortissements :
- Les impôts et taxes représentent la patente et les frais pour l'enregistrement dans les livres
de l'Etat pour la première année, mais pour les autres années le montant des impôts et
taxes représente les services d'environnement, économie et aviculture ;
- Certains biens matériels seront renouvelés à chaque fois qu’ils sont complètement amortis,
notamment ceux dont la durée de vie est inférieure à cinq ans, en dehors des installations
électriques utilisables même au-delà de la période d’amortissement prévue.
- Mise en évidence de la valeur des investissements-réinvestissements : tel que nous l’avons
signifié plus haut, il faut dans le temps remplacer les biens complètement amortis. Nous
considérons qu’un bien complètement amorti n’est plus utilisable, ni cessible et donc nous
retenons pour hypothèse ici que la valeur comptable est confondue à la valeur marchande
de chacun des biens. De ce fait, la valeur des différents investissements à différentes
périodes (en début de période) ainsi que les valeurs résiduelles sont données dans le
tableau suivant :
&*+
&
I)
VAN = − ( + , FNT 1 + a *$
+ VR 1 − T 1 + a *&
1+a )
$'
)'
Il est nécessaire de réintégrer en fin de période d’étude toutes les valeurs résiduelles. C’est
une règle de cohérence du calcul de rentabilité. En fin d’étude, la situation de référence
(situation sans le projet) doit être retrouvée, ou plus précisément il ne doit plus rien exister du
projet. Dans le cas contraire, la rentabilité serait sous-estimée. Ceci nous conduit à introduire
la valeur de revente des immobilisations (ou la valeur résiduelle comptable si les
amortissements ont été bien calculés)5 corrigée de l’impôt sur le revenu.
SOURCE : nous-mêmes
= 18 866 630
La VAN étant supérieure à 0 on peut conclure selon ce critère que le projet est rentable.
5
Houdayer R. (2000 :131)
&*+
&
I)
( = , FNT 1 + TIR *$
+ VR 1 + TIR *&
1 + TIR )
$'
)'
En procédant par tâtonnement, nous obtenons un taux interne de rentabilité de 67,08 % qui
est largement supérieur à la rentabilité minimale attendue du projet qui était de 19,54 %.
Selon ce critère aussi le projet est très rentable.
|A|
DRA = n − 1 +
|A| + |B|
n = première année d’apparition de cumul flux nets de trésorerie actualisés (FNTAC) positifs
A = dernier cumul de flux nets de trésorerie actualisés (CFNLA) négatif
B = premier cumul de flux net de trésorerie actualisés cumulés positifs
SOURCE : nous-mêmes
|1501325|
DRA = 3 − 1 +
|6107509| + |1501325|
Ainsi, au terme de deux ans et deux mois les capitaux investis dans le projet seront totalement
récupérés. C’est donc à partir de cette date que le projet devient rentable.
5. La valeur actuelle nette du franc investi (VANI)
Il s’agit du bénéfice par Franc congolais investi.
VAN
4567 = 9−1
I8
(
1 + TIR 8
8=0
18 866 630
4567 =
12572049
4567 = 1,5
Ainsi l’excédent tiré du Franc Congolais investi est de 1,5 Fc ; soit une rentabilité de 150 %
selon ce critère aussi ; le projet est très rentable.
6. L’Indice de Profitabilité
C’est la valeur acquise par le Franc congolais investi.
IP = 1+VANI
IP = 1 + 1,5
IP = 2,5
Pour un Franc congolais investi, nous allons retirer au final 2,5 Fc ; ce qui représente 250 %
du montant initialement investi.
25000000,00
20000000,00
15000000,00
PROVAN
10000000,00
5000000,00 PROVAN
0,00
-5000000,002016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
-10000000,00
ANNEES
Nous allons partir des simulations sur trois hypothèses : une dite la plus probable qui est celle
déjà étudiée ci-dessus ; une hypothèse dite pessimiste et enfin une dernière dite optimiste.
1. L’hypothèse pessimiste
Dans cette hypothèse, les scenarii que nous analyserons sont orientés vers trois directions que
nous avons nommé D1, D2 et D3 auxquelles des probabilités d’apparition sont attribuées :
- D1 : La baisse des prix sur le marché du fait de l’intensification des activités bukanga
lonzo le prix passera alors de 7500 Fc à 7000 Fc ; étant donné que présentement ceci
relève déjà de la plainte de plusieurs producteurs que nous avons rencontrés, nous
estimons à 0,5 la probabilité de survenance ;
- D2 : Augmentation du prix des aliments de 20% du fait de l’inflation au niveau des
marchés agricoles des composantes de ces aliments (maïs, blé, totaux de palmiste, etc.).
Ici on peut estimer à 0,1 la probabilité de réalisation de cet évènement ;
- D3 : Le relèvement du coût du loyer de l’espace exploité, car le contrat de bail ayant une
validité annuelle, le bailleur peut être influencé par l’activité et exiger un supplément sur
les loyers (supposons que dans le pire des cas il exige un doublement) ; on peut estimer la
probabilité de réalisation de cet évènement à 0,4.
Au final pour cette hypothèse, les flux nets de trésorerie pour chacune des années seront
estimés comme suit :
1 - 525 162 0,5 - 921 090 0,1 1 229 838 0,4 45 748,4
2 10 025 148 0,5 9 629 220 0,1 11 780 148 0,4 3 562 518,4
3 10 071 168 0,5 9 675 240 0,1 11 826 168 0,4 3 577 858,4
4 10 126 392 0,5 9 730 464 0,1 11 881 392 0,4 3 596 266,4
5 10 192 661 0,5 9 796 733 0,1 11 947 661 0,4 3 618 356,07
SOURCE : nous-mêmes
2. L’hypothèse optimiste
Nous allons également donner deux orientations aux scénarii à analyser ici dans cette section
- D1 : réduction du prix des aliments par le fait que nous pouvons maîtriser le processus de
composition pour pouvoir en faire nous-mêmes, ce qui fait des économies de 15 % ; nous
attribuons à cet évènement une probabilité de 0,6.
- D2 : augmentation des prix du fait de l’engouement qui pourrait survenir au niveau de la
demande des poulets produits localement. On estime pouvoir passer de 7500 Fc à 8000 Fc
l’unité. Nous attribuons à cet évènement la probabilité de 0,4 ;
SOURCE : nous-mêmes
3. Analyse synthétique
Tableau N° 21 : Synthèse analyse sensibilité
HYPOTHESES HYPOTHESE HYPOTHESE LA HYPOTHESE
PESSIMISTE PLUS PROBABLE OPTIMISTE
CRITERES
SOURCE : nous-mêmes
Nous observons que les facteurs de sensibilité affectent de façon non négligeable notre projet,
mais il reste malgré tout rentable quelque soit le critère retenu et quelque soit l’hypothèse.
Rappelons que des trois, hypothèses pessimiste est la pire des situations et l’hypothèse
optimiste est la meilleure situation possible.
CONCLUSION
Dans un environnement où les populations sont amenées à consommer du poulet congelé au
regard du faible niveau de production locale et surtout des risque auxquels ils s’exposent,
nous proposons à travers le présent document un projet d’implantation d’une ferme avicole
dans la commune de Selembao qui aura le mérite de contribuer pour les cinq premières années
à la réduction des pénuries dans trois des grands marchés de la ville de Kinshasa (Zando,
Zigida et Gambela).
Après avoir fait une enquête auprès des consommateurs (dans les communes tout autour de
ces marchés) ainsi qu’auprès des revendeurs des différents marchés, nous nous sommes rendu
compte de l’existence d’une demande solvable pour le poulet produit localement. L’analyse
des spécificités techniques nous a permis de nous rendre compte que nous disposons sur place
du matériel et de la technologie pour le faire ; les critères d’appréciation de la rentabilité ont
tous mis en évidence le caractère rentable de l’activité et enfin l’analyse de la sensibilité a
permis de se rendre compte d’un fait : plusieurs phénomènes peuvent modifier de façon
considérable les principaux chiffres de l’activité, mais dans le meilleur comme dans le pire
des cas, la rentabilité du projet n’est aucunement remise en question.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES