Chapitre Element Barre Thermique
Chapitre Element Barre Thermique
Chapitre Element Barre Thermique
On considère une barre en régime thermique stationnaire et soumise aux conditions d’échange
suivantes :
T0=200◦C
Tf =40◦C
ql
Tf =40◦C
Elle est maintenue à l’extrémité x=0 à la température T 0 et soumise sur sa surface latérale et son
extrémité x=l à un échange de chaleur par convection avec un fluide ambiant de température T f ;
on suppose aussi que cette barre peut être le siège d’une source de chaleur interne dont la
puissance calorifique dégagée par unité de volume est Q.
q(x)S q(x+dx)S
dx
T(x=0) =T0
dT
k ( x l) h (Tf T(l))
dx
d 2T uh uh
Equation différentielle : k 2
T Tf Q
dx S S
T(x=0)=T0
dT
k ( x l) h (Tf T(l))
dx
La fonction résidu e(x) associée à ce problème est :
d 2 T uh uh
e( x ) k 2
T Tf
dx S S
l d 2T uh uh
(x )( k
0 dx 2
T T f Q )dx=0
S S
En intégrant par parties le premier terme du premier membre et par regroupement des termes et
utilisation des conditions aux limites naturelles, on obtient :
l dT d l uh l uh dT
k dx
0 dx
dx T ( x) ( x)dx hT (l ) (l ) ( T f Q) ( x)dx hT f (l ) k
0 S 0 S dx
(0) (0)
En choisissant comme avant ψ(x)=δT(x), ce qui donne ψ(0)=0 (puisque en cette extrémité la
température T est imposée), et l’expression finale de la forme intégrale s’énonce donc comme
suit :
l dT dT uh l l uh
k dx ( dx )dx
0 0 S
T ( x)T ( x)dx hT (l )T (l ) ( T f Q)T ( x)dx hT f T (l ) Pour tout
0 S
l 1 dT l 1 uh 1
П(T)= k ( ) 2 dx ( (T T f ) 2 QT )dx h(T (l ) T f ) 2
0 2 dx 0 2 S 2
On voit bien que la condition de fonctionnelle stationnaire (δП=0), redonne la forme intégrale de
Galerkin ci-dessus.
L’étude de cet élément est semblable à celui de l’élément barre à la différence que le degré de
liberté nodal dans ce cas est la température du nœud. On peut donc reprendre l’étude de la page
(29) et écrire : Pour x € [x1(e), x2(e)] on a :
T (x) =h1(x)T1(e)) + h2(x)T2(e) ou h1(x) et h2(x) sont les fonctions d’interpolation de l’élément.
x x2 x x1
(e) (e)
h1 (x) et h 2 ( x )
x2 x1
(e) (e) (e) (e)
x1 x2
Matrice de conduction de l’élément :
x 2e
dT dT
x1e
dx dx
( )dx u e K econd u e
k
En effet :
dT
dx
B ue
) u e B
dT
(
dx
dh 1 dh 2
B
dx dx
En remplaçant et par identification des deux membres, on obtient :
K
e
cond
x1e
x 2e k 1 1
kB B dx
l e 1 1 où le=x2e-x1e est la longueur de l’élément. Cette matrice
est semblable a la matrice de raideur de l’élément barre à deux nœuds soumis à la traction ou à la
compression.
Puisque la surface latérale de la barre est le siège d’un échange de chaleur par convection, il
apparait à l’échelle de l’élément une autre matrice dite matrice de convection qui provient de la
discrétisation de l’intégrale :
x
x e2
e
1
uh
S
T ( x )T ( x )dx u e K econv u e
Or : T H u e et T u e H
D’où en remplaçant et par identification, on trouve :
K econv
x1e S
uh
H H
x e2
dx
uhl e 2 1
6S 1 2
. Cette matrice est semblable a une matrice de masse
hT(l)δT(l)= u n
0 0 n
u , ou la matrice (2x2) qui apparait au second membre est la matrice
0 h
cherchée. Cette dernière est semblable à la contribution d’un ressort posé à l’extrémité l d’une
barre en traction.
Vecteurs élémentaires :
x e2
xe
1
uh
S
Tf T ( x )dx u e f conv
e
f
e
conv
x e2
uhTf
x1e S
Hdx f e
uhT l 1
2S 1
Vecteur élémentaire associe à la convection à l’extrémité l de la barre :
hTfδT(l)= u n f cn u n
0
.
hTf
Cet élément possède un nœud en chaque extrémité et un nœud en son milieu. Il peut être formule
soit avec la variable x soit avec la coordonnée paramétrique ξ. Nous choisissons ce dernier
formalise afin de préparer le terrain a la formulation générale des éléments en deux et trois
dimensions.
Elément réel
Elément père
x1 x2 x3
x(ξ)
ξ1=-1 ξ2=0 ξ3=+1
ξ
Equation de la transformation géométrique
1 1 l
x() x1 x3 x 2 e
2 2 2
L’interpolation du champ de température quant à elle est quadratique sur l’élément réel ; soit :
T(x(ξ)) =h1(ξ)T1+h2(ξ)T2+h3(ξ)T3
Où :
h1(ξ)=ξ(ξ-1)/2, h2(ξ)=1-ξ2, h3(ξ)=ξ(ξ+1)/2
K
e
cond
x 3e
x1e
kB B dx 1 l e B B d
12k
dh 1 dh 2 dh 3 dh 1 dh 2 dh 3
Avec B et B
dx dx dx d d d
1 1
Soit B 2
2 2
La matrice précédente peut être calculée soit analytiquement, soit numériquement en utilisant la
méthode d’intégration de Gauss à l’ordre deux. Si on suppose que k est constant sur l’élément,
on obtient :
7 8 1
K e
cond
k
3l e 8 16 8
1 8 7
Matrice de convection
K
e
conv
x 3e uh
x1e S
H H dx
1
1uhl
2S
e
H H d
8 4 2
K econv
uhl e
60S 4 32 4
2 4 8
2S
f le uhT l
Hd f e
S
2 / 3
1 / 6
Les termes résultant des conditions de convection en x=l sont les mêmes au changement de
dimension près de la matrice et du vecteur concernés.
La méthode des éléments finis converge de façon asymptotique et monotone vers la solution
réelle ou exacte si l’approximation des variables sur les éléments vérifie toutefois les deux
conditions suivantes :
Degré
n ξi wi Erreur Polyn
ôme
1 d 2f
1 0 2 1
6 d 2
d 4f
2 ±0,577350269189626 (±1/√3) 1 0,7 x102 3
d 4
3 0 0,888888888888889 (8/9) d 6f
±0,774596669241483 (±√3/5) 0,555555555555556 (5/9) 0,6x104 5
d 6
4 ±0,339981043584856 0,652145154862546 d 8f
±0,861136311594053 0,347854845137454 0,3x10 6 7
d 8