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Fiche TD 2017 P8-2

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INSA de Rouen

STPI2 / Semestre 4

Travaux dirigés de l’UV P8


Initiation
à la mécanique des fluides

Jérôme Yon (jerome.yon@insa-rouen.fr)


Yves Montier (yves.montier@insa-rouen.fr)
Guillaume Lefevre (guillaume.lefevre@coria.fr)
2017

INSA de Rouen / TD de P8 | 1
TD N°8

Exercice 13 : Fosse océanique.


1. Calculer la pression au fond d’une fosse océanique de 4000 m de profondeur, sachant
que la densité de l’eau est de 1.03.
2. A quelle profondeur la pression est-elle de 2 bars ?

Exercice 14 : Le principe d’un manomètre différentiel.


Le dispositif est formé de deux récipients cylindriques de sections droites respectives S1 et S2
reliées par un tube de section intérieure S constante. L’ensemble contient deux liquides
incompressibles non miscibles entre eux : l’eau, de masse volumique 0, et l’aniline de masse
volumique . Initialement, la pression P0 au-dessus des deux liquides est la même. On
provoque au-dessus de l’eau du récipient de gauche une surpression P.
1. Déterminer le déplacement h de la surface de séparation entre l’eau et l’aniline dans
le tube.
2. Evaluer la sensibilité h/P du manomètre. Commenter ce résultat.
0=0.998 g.cm-3, =1.024 g.cm-3, g=9.81 m.s-2, S1=S2=100 S.

TD N°9

Exercice 15 : Le modèle d’atmosphère.


L’atmosphère terrestre est assimilée à un gaz parfait de masse molaire M dont la température
T varie en fonction de l’altitude z suivant la loi :
T0 z0
T 
z  z0
1. Déterminer analytiquement puis numériquement la pression en fonction de z.

T0=300 K, M=29 g.mol-1, g=9.8 m.s-2 (uniforme), R=8.32 SI, au sol : P0=105 Pa et le
gradient de température a pour valeur –6.5 K.km-1.

Exercice 16 : Vase en rotation.


Un vase cylindrique de section circulaire, de rayon R contient de l’eau sur la hauteur h. On
met le vase en rotation autour de son axe à la vitesse angulaire constante  (référentiel du
laboratoire considéré galiléen). On supposera que le fond du vase ne se découvre pas.
1. Calculer l’abaissement de hauteur h du milieu de la surface libre par rapport à sa
position lorsque le liquide est au repos.
2. Comparer h au relèvement h’ sur les parois du vase.
3. Une application possible d’un tel dispositif consiste à determiner la vitesse angulaire de
rotation du vase. Exprimer cette vitesse angulaire en fonction de h.
4. Calculer le nombre de tours par minute du vase avec :
R=10 cm, h=2 cm, g=9.81 m.s-2.
5. Quelle doit-être la vitesse maximale de rotation du vase, h étant donné, pour que le fond
ne se découvre pas ?
h=20 cm.
INSA de Rouen / TD de P8 | 2
TD N°10

Exercice 17 : Le vérin Hydraulique.


Considérons un vérin hydraulique constitué de 2 cylindres verticaux remplis d’eau et qui
communiquent à leur partie inférieure par un tube de
faible dimension. Le piston d’entrée de diamètre d=4
cm et le piston de sortie de diamètre D=40 cm ont une
masse négligeable.
1. On exerce une force f =100 N vers le bas sur le
piston d’entrée. Calculer la force F qu’il faut
exercer sur l’autre piston pour maintenir
l’ensemble en équilibre.
2. On enfonce le piston d’entrée de 10 cm. Calculer
de combien s’élève le piston de sortie.
3. On pose une masse de 1 Kg sur le piston
d’entrée, trouver la position d’équilibre.

Exercice 18 : Résultante des forces de pression sur un récipient.


Un bol a la forme d’une demi-sphère et est rempli d’un liquide de masse volumique.
Calculer la résultante des forces de pression s’exerçant sur le bol. Le résultat n’est-il pas
évident ?

Exercice 19 : Corps immergé dans deux fluides différents.


Un solide assimilable à un cylindre de section S et de
hauteur 2h, de masse volumique  est immergé dans
un récipient contenant deux liquides non miscibles
de masses volumiques 1 et 2. Le récipient est
supposé de grandes dimensions, de sorte que les
niveaux sont indépendants de la position du solide.
Par un guidage approprié, supposé sans frottements,
le cylindre reste dans la position verticale. On repère
sa position par z.
1. Ecrire l’équation permettant de determiner la
position d’équilibre du solide.
2. Discuter l’existence de cette position d’équilibre et étudier sa stabilité.

Bonus si temps disponible (TD<=TD N°10)

Exercice 20 : Loi de Jurin : Mesure de la tension superficielle.


Un capillaire de rayon R est partiellement introduit dans un récipient contenant un fluide de
masse volumique f. Les forces de tension de 2R
surface, dues au contact entre le fluide et le gaz g
(g), sont responsables de la formation d’un A
ménisque dont l’angle de raccordement avec le
capillaire est noté  et d’une surélévation h du B

h
fluide dans le capillaire. C

D
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f
1. On assimile le ménisque à une calotte sphérique de rayon R. Exprimer ce rayon en
fonction de R et de .
2. Appliquer le théorème fondamental de la statique associant les pressions en A et C puis
en B et D.
3. Appliquer l’équation de Laplace de part et d’autre de l’interface liquide-gaz du
ménisque (points A et B).
4. Appliquer l’équation de Laplace de part et d’autre de l’interface plane (points C et D).
5. Déduire des questions précédentes la loi de Jurin permettant la mesure de la tension
superficielle d’un fluide en fonction de l’angle  et de la surélévation h.

TD N°11

Exercice 21 : Stationnarité et incompressibilité.


Vérifier que le champ de vitesse défini par :
u x² y  y²
U  v  x ²  xy ²
w 0
représente le champ de vitesse d’un écoulement stationnaire incompressible.

Exercice 22 : Dérivée particulaire et équation de continuité.


Les composantes de la vitesse d’un écoulement stationnaire sont données par :
2x² y
U  2 xy ²
0
1. Déterminer les coordonnées x(t), y(t), z(t) pour une particule située en x=y=1, z=0 à
l’instant t=0.
2. Déterminer la composante x de l’accélération en dérivant deux fois x(t), puis retrouver
son expression à partir de celle de la dérivée hydrodynamique.
3. Vérifier l’équation de la continuité.

TD N°12

Exercice 23 : Cinématique d’un écoulement compressible.


Le champ de vitesse d’un écoulement est :
x
1  t
U 0

0
La masse volumique du fluide varie selon   avec 0=Cst.
1  t

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1. Vérifier l’équation de continuité
2. Calculer la masse totale et le taux de variation temporel de la masse à l’intérieur d’un
volume de contrôle cylindrique de section S et limité par les plans x=1 et x=3.
3. Déterminer le flux de masse traversant le volume de contrôle.
4. Calculer l’accélération
5. En déduire une description de l’écoulement.

Exercice 24 : Alimentation d’une tuyère.


L’entrée E d’un tuyau se trouve à 10 m sous la surface libre d’un réservoir d’eau R de grandes
dimensions et la sortie à 30 m au-dessous de cette même surface libre. Le diamètre du tuyau
est de 8 cm. Il se termine par une courte tuyère T de diamètre 4 cm.
1. Quelle est la valeur de la vitesse VT à la sortie de la tuyère ?
2. Quel est le débit massique d’eau qui s’écoule ?
3. Quelle est, dans le tuyau, la valeur de la pression statique en E ?

TD N°13

Exercice 25 : Equation de Bernoulli en écoulement instationnaire.


Un grand réservoir est rempli d’un liquide incompressible, de masse volumique . A la
hauteur h au-dessous de la surface libre, un tuyau d’évacuation horizontal, de faible section et
de longueur a est fermé par une vanne V. On ouvre brusquement V à l’instant t=0. A un
instant ultérieur, on admet que le niveau du réservoir ne varie pratiquement pas et que la
vitesse V du fluide est négligeable dans tout le volume de celui-ci et que, à priori, le long de la

conduite (0<x<a) V  V  x , t U x .
1. Etablir que la vitesse du fluide dans
la conduite ne dépend que de t.
2. Donner la valeur v0 de la vitesse
débitante pour un temps
suffisamment long devant le temps
d’établissement de l’écoulement
stationnaire et suffisamment court
devant la durée de vidange.

3. En utilisant l’expression
instationnaire du théorème de Bernoulli :
U U  dP
2

 dl  d   gz    0 ,
 
t  2  
montrer que, à t donné, la pression P dans la conduite est une fonction affine de x.
4. Etablir l’équation différentielle décrivant l’évolution de v(t). L’intégrer en posant
=2a/(2gh)1/2.
5. Quelle est la signification physique du paramètre  ? Calculer sa valeur dans le régime
permanent.
h=1.6 m, a=0.5 m, g=9.81 m.s-2

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6. Calculer la durée T à partir de l’ouverture du robinet permettant à la vitesse débitante
d’atteindre 99% de la vitesse du régime permanent. Dans quelles conditions ce résultat
permet-il de supposer la stationnarité d’un écoulement de vidange d’un réservoir ?

Exercice 26 : Durée de vidange d’un réservoir.


Le réservoir de la figure ci-dessous a une surface libre d’aire S=1 m² ; il est initialement
rempli d’une hauteur h0=1.6 m de liquide. A l’instant t=0, on ouvre au fond du réservoir un
orifice de section s=2 cm². On prendra g=10 m.s-2.
1. Quelle est la vitesse débitante initiale v0 prévue par le théorème de Torricelli ?
2. Ce théorème considère que la vitesse du fluide en haut du réservoir est nulle. Quelle
vitesse débitante initiale v0’ obtient t-on en tenant compte du mouvement de la surface
libre ? La correction apportée est-elle
indispensable ou négligeable ?
3. Quel est le débit de volume initial qv0? Quelle
serait la durée t de vidange si celle-ci se faisait
à débit constant ?
4. En assimilant qu’à chaque instant t de la
vidange l’écoulement peut être considéré
permanent (validité de l’hypothèse dans
l’exercice précédent), établir une équation
différentielle décrivant l’évolution de h(t). La
résoudre et en déduire la valeur de la durée T
de la vidange.

TD N°14

Exercice 27 : Action d’un jet sur un coude.


Soit un tube de section circulaire de diamètre 0.2 m,
coudé à angle droit et posé sur un plan horizontal. Il
contient de l’eau portée à la pression moyenne de 6
bars.
1. Quelle est, en projection horizontale, la
résultante des forces s’exerçant sur le coude
quand la vitesse d’écoulement est négligeable ?
2. Que devient cette résultante quand la vitesse
d’écoulement correspond à un débit de 0.16 m3/s.
On négligera les frottements et on prendra
=1000 kg/m3.

Exercice 28 : Action d’un jet sur une paroi.


Un jet d’eau, en forme de lame horizontale de section s, de vitesse V, frappe une plaque carrée
homogène de côté a mobile autour d’un axe horizontal passant par un de ses côtés. Celle-ci
s’incline d’un angle  sur la verticale.
Calculer  en fonction de la distance verticale h du jet à l’axe et de la masse M de la plaque.
On négligera l’influence des frottements sur l’écoulement et on prendra :
s = 10 cm² ; V = 30 m/s ; h = 0.6 m ; a = 0.9 m, M = 240 kg, g = 10 m/s².

INSA de Rouen / TD de P8 | 6
Bonus si temps disponible (TD<=TD N°14)

Exercice 29 : Lignes de courant.


On considère un écoulement permanent défini dans le repère (Oxyz) par le champ de vitesse
suivant, en variables d’Euler :
2x  3y
U 3x  2y
0
1. Montrer que le fluide est incompressible.

2. Déterminer le champ des accélérations 

3. Déterminer les lignes de courant, quelle et leur forme ? Tracer celle qui passe par
M(1,1,0).

Exercice 30 : Profil d’un sablier.


Un sablier de profil d(z) est rempli de sable, considéré comme
un fluide incompressible. En considérant que, dans la plus
grande partie du sablier, d(z) est bien supérieur à d (le diamètre
minimum de la section) :
1. Calculer la vitesse de l’écoulement à la hauteur z=0,
position où la contraction du jet est maximale (Cc d).
2. A l’aide de la loi de conservation du débit, déterminer la
fonction de profil à adopter pour que la vitesse de
l’interface sable-air supérieure soit constante.
3. Avec ce même profil, la vitesse de descente de l’interface
est-elle différente avec un fluide plus dense que le sable ?

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Exercice 31 : Ravitaillement d’un avion en vol.
Un chasseur MIRAGE est ravitaillé en vol par un avion KC 135 à l’aide d’une conduite
souple de diamètre intérieur d=104 mm. Le débit de kérosène (=700 kg.m-3) est qv=26.7
L.s-1, sa surpression (excédent de pression par rapport à la pression atmosphérique) est p=0.5
bar. En supposant que les parois de la conduite n’exercent pas de forces sur l’avion, calculer
la poussée supplémentaire F que les réacteurs doivent exercer pour que la vitesse de l’avion
reste constante.

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