Cours 5 14 C1 1626660617
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Cours 5 14 C1 1626660617
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DIRECTION GENERALE DE LA
FONCTION PUBLIQUE Union – Discipline – Travail
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DIRECTION DES CONCOURS
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(MISE AU NET)
Document officiel de préparation aux concours administratifs
de la Fonction Publique
PARTIE 4 : AUTO-PREPARATION 34
Dictées lacunaires 35
Sujets de mise au net 41
BIBLIOGRAPHIE 44
PARTIE 1
ORTHOGRAPHE ET VOCABULAIRE
Leçon 1 : Le sens des mots
Leçon 2 : Les marques du pluriel
Leçon 3 : Le pluriel des mots composés
Leçon 4 : Le pluriel des adjectifs de couleur
Leçon 5 : Les adverbes en -emment et -amment
Leçon 6 : Le participe présent, le gérondif et l'adjectif verbal
Leçon 7 : L’accord de l’attribut
Les noms composés avec trait d’union répondent à différentes règles, en fonction des mots
qui ont été utilisés pour les construire. Les verbes, les pronoms et les mots invariables ne
s’accordent jamais.
Seuls les noms et les adjectifs peuvent prendre la marque du pluriel.
Règles :
1) Les adverbes formés à partir d’un adjectif terminé par " ant" s’écrivent en …-amment.
2) Les adverbes formés à partir d’un adjectif terminé par "ent " s’écrivent en …-emment.
2-Le gérondif
Il est constitué du participe présent précédé de la préposition en. Son rôle rappelle celui
d’un adverbe et, comme tous les éléments de cette catégorie grammaticale, il est
invariable : Ex : Elle s’est cassé la jambe en glissant sur une flaque d’eau gelée.
3-L’adjectif verbal
C’est un adjectif dérivé d’un participe présent. A la différence de celui-ci, il ne peut admettre
de compléments. Il s’accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte :
Les parois étaient trop glissantes pour qu’on puisse les escalader.
→ Les parois étaient trop humides pour qu’on puisse les escalader.
Attention : Les verbes en –ger,- guer et –quer, ainsi que quelques autres, présentent une
orthographe différente pour le participe présent et l’adjectif verbal.
Participe présent Adjectif verbal
Communiquant Communicant
Convainquant Convaincant
Convergeant Convergent
Fatiguant Fatigant
Intriguant Intrigant
Négligeant Négligent
Précédant Précédent
Provoquant Provocant
Exemple : L’orateur, convainquant son auditoire, fut vivement applaudi. Il avança des
arguments convaincants.
Exercice 3 : Ecrivez la forme en –ant qui convient à partir du verbe entre parenthèses.
Précisez le nom de la forme employée.
1-Il est (désoler) de constater qu’il n’a pu obtenir ce poste que (intriguer) auprès de son chef
de service. 2. Son reportage est très (convaincre) : il l’a réalisé (interviewer) de nombreux
témoins. 3. (Devoir) rendre son article le lendemain, il est resté éveillé toute la nuit (boire)
des cafés (brûler). 4. (Commencer) à trouver le temps long, elle décida de s’occuper
(nettoyer) la cuisine et (ranger) la chambre. 5. Les acteurs, (danser) et (chanter) sur scène,
finirent par susciter l’enthousiasme d’une assistance pourtant peu (complaire). 6.
(Connaitre) le japonais, il a été engagé comme interprète dans une entreprise très (exiger).
7. (Allumer) la radio, j’ai appris des nouvelles (étonner).
NB : Ce sont les verbes d’état qui entraînent l’attribut du sujet : être, avoir l’air, sembler,
devenir, rester, demeurer.
Exercice 1 : Mettez au pluriel les sujets des verbes et faites les accords qui s’imposent.
1. L’employé avait l’air mécontent. 2. Avant le départ de l’épreuve, le coureur semblait
tendu. 3. Sa fille n’a jamais été très respectueuse. 4. Il était parti très inquiet. 5. Ce manuscrit
parait très ancien. 6. Son dernier roman fut jugé décevant par rapport au reste de son
œuvre. 7. Il a vécu seul dans la jungle. 8. Il est né coiffé.
Exercice 2 : Remplacez les compléments d’objet direct par le groupe nominal entre
parenthèses. Faites les accords qui s’imposent.
1. La classe a élu Laurent délégué (Glawdys).2. Le jury déclara son travail insuffisant (ses
recherches). 3. Visiblement, il prenait Alain pour un idiot (Adjoua). 4. Nous avons trouvé tous
les comédiens excellents (les comédiennes). 5. Je le croyais bien élevé (la). 6. L’expert a
estimé le devis trop élevé. (Les factures). 7. J’avais jugé sa femme charmante (ses enfants).
8. Les rafales de vent ont rendu l’océan dangereux. (la mer). 9. Le président a rendu public
l’accord passé avec les Etats-Unis. (les conventions). 10. Le médecin l’a cru plus malade qu’il
n’était. (les).
PARTIE 2
ORTHOGRAPHE, GRAMMAIRE
2- Ce, ceux ou se ?
b- On est un pronom personnel sujet ; n’ est un adverbe de négation élidé devant un verbe
commençant par une voyelle. Dans une phrase négative, quand on précède un verbe
commençant par une consonne, aucune confusion n’est possible : Ex : On ne pense
jamais à tout.
En revanche, si le verbe débute par une voyelle, la prononciation devient trompeuse :
(sujet et verbe se prononcent de la même façon dans la phrase positive et dans la phrase
négative).
Remplacer on par nous est également un moyen efficace de résoudre cette difficulté.
1. Il refuse de reconnaître ……… torts alors que ……… lui qui ……… trompé.
2. Beaucoup de temps …… écoulé depuis qu’il a vu …… amis pour la dernière fois et …….. à
peine s’ils l’ont reconnu.
3. ……… derniers jours, elle ……… beaucoup promenée dans les champs avec ……… chiens
4. …….. la première fois que Paul perd ……… clés. Il ……… promis d’en faire un double qu’il
laissera chez …….. parents.
5. ……… informations sont données sous toute réserve : il ……… passé trop de
bouleversements dans …….. contrées pour qu’elles soient fiables.
6. ……… en traversant ……… forêts que j’ai compris à quel point la région est belle, riche de
……… paysages.
Exercice2 : Remplacez les pointillés par on, on n’ ou ont.
1. …….. a jamais su la vérité car les enquêteurs ….. pas trouvé de preuves déterminantes.
3……..a eu beau regarder tout autour, ……. a trouvé aucun panneau indicateur.
5……… a encore des tomates dans notre potager mais …… a déjà plus de carotte.
6. Jamais, de mémoire de sportif, ……… avait assisté à une compétition aussi mouvementée.
1……. qui sont arrivés trop tard n’ont pas réussi à …….. placer, ……. n’est pas la première fois
qu’un tel incident ……. produit.
2……… ne sont pas forcément ………. qui passent leurs nuits à réviser qui …… préparent le
mieux à ces épreuves.
4. Tous …….. qui apprécient ses qualités …….sont mobilisés pour qu’il ne ……. retrouve pas
sans travail.
6. Guillaume ……..montre très reconnaissant envers …….de ses amis qui ……….sont mobilisés
pour l’aider.
Règle :
1 ) Si est synonyme de à condition, oui, tellement
2) S’y se place devant un verbe. Il peut indiquer un lieu et se remplacer par m’y
3) N’y indique une négation simple. Il est placé devant un verbe conjugué.
4) Ni marque la double négation.
Règle :
Quand est une conjonction qui peut indiquer le temps.
Quant est toujours suivi de à ( ou aux ) et signifie "en ce qui concerne". C’est une locution
prépositive.
Qu’en est la contraction de que et en.
Dans est une préposition qui peut indiquer le lieu.
D’en est la contraction de de et en.
Exercice 1 : Remplacez les pointillés par l’homophone qui sied dans la série de mots
proposés : dans ou d’en ; quand ou quant ou qu’en.
…………..la cloche retentira, il vous faudra faire le rang. ……………………… aux autres assis là-
bas , veillez au respect scrupuleux des consignes. …….. sera-t-il de ceux qui ne s’y
conformeront pas ? Je ne veux plus de mangues. Je viens …………….. refuser.
7- Sa, ça ou çà
Exemple :
Elle prend sa fourchette. Les épinards, je déteste ça. On devine çà et là des traces
d’animaux.
- sa : déterminant possessif + nom ; à remplacer par « notre ».
- ça : pronom démonstratif ; à remplacer par « cela ».
- çà : adverbe de lieu ; à remplacer par ici.
8- Leur(s), leur
Exemple : Leur idée est bonne. Leurs idées sont bonnes. Il leur parle.
- leur(s) : déterminant possessif + nom ; à remplacer par notre ou nos.
- leur : pronom personnel 3ème personne du pluriel ; à remplacer par lui.
9 –À, as, a
Il va à l’école. Tu as raison. Elle a raison.
- à : préposition. Je suis à la maison.
- as : verbe avoir 2ème ou 3ème personne du singulier ; à remplacer par avais. Tu as
mangé.
- a : : verbe avoir 3ème personne du singulier ; à remplacer par avait. Elle a un beau
chien.
10- ou, où
Exemple : Un croissant ou une brioche ?
Où est le magasin où tu as acheté ce livre ?
- Ou : conjonction de coordination ; à remplacer par ou bien. Veux-tu du thé ou du café ?
- Où : adverbe interrogatif ou pronom relatif (lieu / temps). Où iras-tu en vacances ?
(lieu). C’est le temps où les manguiers fleurissent. (temps).
12-Près, prêt
Il se trouve près de la mer. il est prêt à partir.
- Près (de) : préposition (mot invariable). Il vit près de la mosquée. Il est ministre près du
premier ministre.
- Prêt : adjectif qualificatif masculin ; à remplacer par prête. Il est prêt à toutes
éventualités.
Les cultivateurs que vous avez regardés ont posé leurs houes ; le travail a cessé.
Regardés s’accorde avec le complément d’objet direct que (mis pour cultivateurs) placé
avant le verbe.
Posé, reste invariable : le complément d’objet direct houes est placé après le verbe.
Cessé reste invariable : pas de complément d’objet direct.
Règle : Le participe passé d’un verbe conjugué avec l’auxiliaire avoir s’accorde en genre et
en nombre avec le complément d’objet direct si ce complément est placé avant le verbe ; il
reste invariable si ce complément est placé après ou s’il n’y en a pas
Exercice 2 : Mettez les verbes en italique au participe passé et faites-les accorder suivant
le cas :
Un architecte a tracer le plan de la maison que vous habitez ; un carrier a éventrer la terre
pour en arracher les mouillons. Un bucheron a couper des arbres dans la forêt, un voiturier
les a transporter. Un menuisier a raboter les planches, les portes et les fenêtres ; un peintre
a étendre sur le bois plusieurs couches de couleur.
3- L'inversion du membre de phrase entre virgules, n'a aucune influence sur l'accord.
Ex : Déjà comprises au compte précédent, ces sommes ne figurent pas ici.
1-1 Un nom collectif est un nom constituant une collection (un groupe, une foule, une
multitude, etc.). Lorsqu'il est suivi du nom qui représente les éléments de cette collection (un
groupe de soldats, une foule de manifestants, une multitude d'oiseaux, etc.), le participe
passé s'accorde, selon le sens, tantôt avec le nom collectif, tantôt avec son complément.
Ex 1 : La multitude de voitures que j'ai vue. (C'est la multitude qui est vue).
Ex 2 : Le groupe de soldats que j'ai vus. (Ce sont les soldats qui sont vus).
1-2 : L'usage est très variable mais quelques règles, à peu près observées, peuvent aider à
l'accord.
NB : Avec "espèce, façon, genre, manière, sorte, type", on accorde avec le complément
lorsque celui-ci représente l'idée générale
Ex : l'espèce de banc que j'ai vu.
Mais on accorde avec "espèce, genre, etc." lorsque ces mots sont précédés du déterminant
démonstratif
Ex : Ce genre de lettre qu'il a écrit.
2-2 En fait, l'adverbe se comporte comme un déterminant et le nom est le noyau du groupe;
c'est avec lui que se fait l'accord.
Mais lorsque c'est l'adverbe de quantité qui exprime, en fait, l'idée dominante, il arrive que
l'accord se fasse avec celui-ci.
Ex : Trop de complaisance serait blâmé.
2-3 Cet accord est habituel lorsque l'adverbe est nominalisé par la présence d'un
déterminant.
Ex : Le trop de coups qu'il a reçu a usé son cerveau.
2-4 Cette nominalisation est fréquente avec "le peu, ce peu, le trop". Mais même dans ce
cas, selon l'attention portée par le scripteur, on trouve l'accord avec le nom ou l'adverbe
Ex : Le peu de choses qu'il avait retenues.
4-1 Le participe passé conjugué avec "avoir" et suivi d'un infinitif, s'accorde si le
complément d’objet direct qui le précède se rapporte au participe.
Ex : Je les ai vus manger.
Si l'objet direct se rapporte à l'infinitif, le participe passé reste invariable.
Ex : Les élèves que j'ai envoyé chercher.
Il n'est pas toujours facile de savoir si l'objet direct se rapporte au participe ou à l'infinitif.
Quelques procédés pratiques permettent parfois de trancher.
Remarque : Intercaler l'objet direct entre le participe et l'infinitif (j'ai vus les manger) puis
remplacer l'infinitif par l'expression "en train de + infinitif" (j'ai vus les en train de manger).
Si la phrase garde son sens, faire l'accord.
En application : Que donnerait le second exemple ? (Les élèves que j'ai envoyé chercher. J'ai
envoyé les élèves chercher. = J'ai envoyé les élèves en train de chercher : pas d'accord).
4-2 Si l'infinitif peut être (ou est) suivi d'un complément introduit par la préposition "par", il
est invariable
Ex : Les portes que j'ai vu repeindre (sous-entendu : par les ouvriers.
4-3 Si le complément d'objet direct fait l'action exprimée par l'infinitif, il faut accorder le
participe. On a en comparaison:
- Les hommes que j'ai vus déménager et
- Les meubles que j'ai vu déménager.
4-4 Si l'infinitif a lui-même un complément d'objet direct, il faut accorder le participe
Ex : Ces soldats, je les ai entendus fredonner des chansons.
le pronom réfléchi
Ex : Elle s'est blessée = Elle a blessé qui? (souvenez-vous : le verbe est traité comme s'il était
conjugué avec "avoir", donc la question se pose avec l'auxiliaire "avoir"), elle a blessé qui? =
"se" mis pour elle-même = COD placé avant = accord.
un élément autre que le pronom réfléchi : celui-ci peut être placé après et il n'intervient
pas dans l'accord
Ex : Elle s'est blessé la main.
Mais il peut être placé avant et force l'accord
Ex : La main qu'elle s'est blessée.
S'il n'y a pas d'objet direct (COD), le participe est invariable
Ex : Ils se sont succédé, répond à la question "à qui?" c'est un objet indirect.
Remarque : les règles et les exceptions concernant l'accord du participe passé conjugué avec
"avoir", s'appliquent pour les pronominaux réciproques et réfléchis : en particulier, lorsque
le verbe est précédé d'un collectif ou nom de fraction, lorsqu'il est en rapport avec "le peu",
précédé de "en", suivi d'un infinitif, etc.
NB : En dehors des cas ci-dessus qui concernent les réfléchis et les réciproques, le participe
passé des verbes pronominaux s'accorde avec le sujet. Soit que le pronom réfléchi ne soit
pas analysable, soit que le verbe soit transitif indirect ou intransitif.
Ex : Elles se sont échappées- Ils se sont repentis.
Ces fruits se sont bien vendus. etc.
PARTIE 3
GRAMMAIRE ET CONJUGAISON ET LOGIQUE DISCURSIVE
Remarque : La plupart des verbes transitifs peuvent s’employer sans complément d’objet
tout en gardant le même sens. On parle alors d’emploi absolu du verbe transitif.
Ex : Paul lit.
3- Les verbes attributifs
Ils introduisent un attribut : être, devenir, paraître, sembler …Ils sont aussi intransitifs.
Ex : Alice est une rêveuse.
Le verbe être est ici attributif. Il sert à exprimer une propriété, une caractéristique d’Alice.
Une rêveuse n’est pas un COD du verbe, il est attribut du sujet Alice.
Exercice 1 : Les verbes suivants sont-ils transitifs ou intransitifs ?
-1-porter, - 2- être, – 3- Faire, -4- faiblir, -5- faiblir, -6- ôter, -7- chanter, -8- devoir, -9-
pousser, -10- falloir.
Exercice 2 : Dites si les groupes de mots soulignés sont des compléments d’objet du verbe
ou des compléments circonstanciels.
1-L’oisillon pépie dans son nid. 2- Les voisins se sont fait construire une maison. 3- La
Comtesse de Ségur a écrit de nombreux livres parlant d’enfants. 4-Les lilas poussent à la
belle saison. 5- La jeune femme pousse le landau dans le parc.
Le sujet les joueurs subit la sélection. Il est le patient de l’action. On est à la voix passive. Le
verbe à la voix passive est constitué de l’auxiliaire être suivi du participe passé. C’est
l’auxiliaire être qui porte la marque du temps et du mode.
Cette voix ne concerne que les verbes transitifs directs qui sont alors conjugués avec
l’auxiliaire être, même aux temps simples (Je suis troublé : présent. J’ai été troublé : passé
composé du verbe troubler à la voix passive).
Remarques :
1. Quelques verbes transitifs directs comme pouvoir, valoir, comporter ne s’emploient
jamais à la voix passive.
2. Quelques verbes transitifs indirects (construits avec un complément d’objet indirect)
comme obéir à, désobéir à, pardonner à se construisaient autrefois avec un complément
d’objet direct. C’est pourquoi ils peuvent encore aujourd’hui se mettre à la voix passive.
Ex : Autrefois, les parents étaient obéis.
Sujet voix passive
Exercice : Relevez les formes verbales conjuguées et précisez si elles sont à la voix active ou
à la voix passive.
1.Nous sommes arrivés à l’heure. -2.J’ai couru le marathon. -3.Cette distance a été courue
en moins d’une heure. -4. Il était déjà monté se coucher. -5. Les poubelles sont sorties
chaque matin par le gardien. -6.J’ai sorti la caisse du chat. -7. Ils étaient surpris de ta
réaction.
Ex : suivre => suivi Mettre => mis Dire => dit Venir => venu
Ouvrir => ouvert
Exercice 1 : Conjuguez le verbe obéir au passé composé
Exercice 2 : Pour chacun de ces verbes, dites s’il se conjugue au passé composé avec avoir ou
avec être :
Prendre – aller - être - dire - arriver – finir - pouvoir.
*Le verbe peut s’accorder avec le nom collectif ou avec le complément du nom :
Ex : Une foule d’étudiants manifesta devant la primature.
Une foule de gens pensent le contraire.
*Le nom est précédé par une locution du type peu de…, beaucoup de…, la plupart des… :le
verbe est au pluriel.
Ex : La plupart des gens ont une opinion différente
Peu de blessés se sont présentés à l’hôpital.
Attention : plus d’un est une exception. Plus d’un candidat a commis cette erreur
*Le sujet est le pronom relatif qui : le verbe prend le genre, le nombre et la personne de
l’antécédent du pronom relatif :
Ex : Les pluies qui ont dévasté les récoltes ont enfin cessé.
Vous qui avez beaucoup voyagé, vous avez sûrement visité la basilique de Yamoussoukro.
*Le sujet est ce suivi du verbe être : Le verbe peut s’accorder en nombre avec le groupe
nominal ou le pronom qui suit :
Ex : C’est lui qui a donné l’alarme.
Ce sont les candidats dont je t’ai parlé (ou c’est les candidats dont je t’ai parlé).
Attention : aux pronoms personnels nous et vous : Ex : C’est nous. C’était vous.
2- Le verbe a plusieurs sujets
*Le verbe se met normalement au pluriel sauf dans les deux cas suivants :
- L’ensemble des sujets est repris par un mot collectif singulier :
Pattes, haricots, légumes, fruits, rien ne lui faisait envie.
-Des sujets coordonnés par ni entrainent le singulier ou le pluriel suivant qu’ils
s’additionnent ou s’opposent.
Ex : Ni koffi ni Abou n’est responsable de cet enfant (opposition singulier)
Ni Koffi ni Abou n’étaient au courant de cette histoire (addition pluriel)
Pour les verbes du 1er groupe en -ouer, -uer, -ier, -éer, il ne faut pas oublier de placer le e
même s'il ne se prononce pas.
je jouerais - tu créerais
2-Le conditionnel passé
La particularité du conditionnel est d'admettre deux temps du passé. Comme on le verra, la
première forme est de loin la plus utilisée alors que la seconde trouve principalement son
usage dans la littérature.
Le conditionnel passé première forme
Le conditionnel passé première forme se forme en prenant l'auxiliaire adéquat
au conditionnel présent auquel on ajoute le participe passé correctement accordé. Il s'agit
de la forme de conditionnel la plus souvent utilisée.
NB : Attention à bien mettre l'accent circonflexe sur le eût et le fût sinon il s'agit du passé
antérieur de l'indicatif.
Ex : S'il avait su, il eût pris ses lunettes de soleil.
Le conditionnel passé première forme est de loin le plus utilisé. Il se forme en prenant
l'auxiliaire avoir ou être conjugué au conditionnel présent auquel on ajoute le participe
passé en faisant attention à l'accord.
Exercice 3 : Complétez ces phrases à trous avec le verbe placé devant chaque phrase
conjugué au conditionnel présent.
dormir Si tu viens, où - je ?
Nature du connecteur
Exemples
logique
Conjonctions de subordination si, au cas où, en admettant que, à condition que, pourvu que, à
moins que
Conjonctions de subordination si, au cas où, en admettant que, à condition que, pourvu que, à moins
que
Les connecteurs logiques, ou mots de liaison, servent à introduire des idées et donner du
sens à un texte. C’est grâce à tous ces petits mots qu’un texte devient fluide et agréable à
lire. Cela permet de lui donner une certaine cohérence et exposant l’argumentation, la
cause, la conséquence, etc. Pour comprendre l’importance des connecteurs logiques dans
un texte, voici un exemple :
Les professeurs sont furieux parce que les élèves n’ont pas fait leurs devoirs.
Les élèves n’ont pas fait leurs devoirs, c’est pourquoi les professeurs sont furieux.
La première phrase exprime une cause. La seconde phrase exprime une conséquence. Le fait
de changer de connecteur logique change le fond de la phrase. Mais il faut savoir que les
connecteurs logiques sont utiles que lorsque la relation logique est explicite. En effet, les
relations logiques peuvent être implicites ou explicites. Les relations logiques implicites
n’utilisent pas de connecteurs logiques. La relation est alors exprimée grâce à
la ponctuation, la juxtaposition, l’utilisation de paragraphe ou de la conjugaison. Ainsi, il
est possible d’utiliser les parenthèses pour ajouter une idée, les deux points pour présenter
un exemple, etc. Voici des exemples de relation logique implicite sans connecteurs logiques
:
Parallèle ou de même, de la même manière, ainsi que, Permet d'établir un rapprochement entre
comparaison comme ... deux faits.
Permet de constater des faits ou des
malgré (+ GN), sans doute, en dépit de, bien
Concession arguments opposés à sa thèse tout en
que (+ subjonctif), quoique ...
maintenant son opinion.
donc, c'est pourquoi, par suite, de là, d'où, dès Permet d'énoncer le résultat,
Conséquence
lors, de sorte que, si bien que, par conséquent l'aboutissement d'un fait ou d'une idée.
Les connecteurs logiques ne sont donc pas indispensables à une phrase mais il est très
compliqué de rédiger tout un texte sans connecteurs logiques. Dans un article, un livre, une
dissertation, les connecteurs logiques auront toujours leur place. Chaque ensemble de
connecteurs logiques a une fonction particulière. Voici un petit tableau pour vous donner
une idée des différents rôles que tiennent ces connecteurs.
Quels sont les connecteurs logiques ?
Pour vous aider à structurer votre texte, voici les principaux connecteurs logiques à utiliser.
Introduction, présenter un plan, développer et argumenter, donner des exemples, terminer
un texte, tous ces mots de liaison permettent de bien ordonner son texte.
Connecteurs exprimant la cause
Afin d’expliquer la raison d’une idée, voici quelques connecteurs logiques :
En effet, Comme, Parce que, En raison de, Car, Comme, Grâce à, C’est pourquoi, Du au
fait que, Donc, Etant donné que, Puisque, À cause de, Par conséquent, En
conséquence, C’est la raison pour laquelle.
Connecteurs exprimant la conséquence
Ces connecteurs logiques permettent de présenter la conséquence d’une première action:
Donc, Ainsi, C'est pourquoi, Si bien que, De sorte que.
Connecteurs exprimant l'opposition
Pour exprimer une idée contraire dans le cadre d’une dissertation ou autre, ces mots de
liaison sont très utiles :
Or, Même si, Mais, Au lieu de, Nonobstant, Néanmoins, Autrement, Sinon, Tandis,
Alors que, À la différence de, Cependant, Pourtant, Inversement, Toutefois, Par
opposition, Contrairement, En opposition à, Comme si, Sauf si, Par comparaison,
D’une part… d’autre part, Au contraire, En contraste avec, Bien que.
Connecteurs exprimant l'addition
Ces mots de liaison permettent d’ajouter une nouvelle idée à son argumentation :
Et, En outre, De plus, De même que, En effet.
PARTIE 4 : AUTO-PREPARATION
Dictées lacunaires
Dictées lacunaires
Texte1
Madame Rosa disait que chez les animaus, c’est beaucoup mieux que nous, parce qu’ils ont
la loi de la nature, surtout les liones. Elle était plaine d’eloges pour les lionnes. Lorsque
j’étais coucher avant de m’emdormir, Je faisais parfois sonner a la porte, j’allais ouvrir et il y
avait la une lionne qui voulait entrer pour défendre ces petits. Madame Rosa disait les
lionnes sont celèbres pour ça et elles se ferait tuer plutôt que de reculer. C’est la loi de la
jingle et si la lionne ne defendait pas ses petits, personne ne lui ferait confience.
Je fesais venir ma lionne presque tous les nuits. Elle entrait, sautait sur le lit et elle nous
lechait la figure, car les autres aussi en avait besoin et s’était moi l’ainé, je devais m’ocuper
d’eux. Seulement les lions ont mauvaises réputation parce qu’ils se nourissent comme tout
le monde.
Emile Ajar / Romain Gary, la vie devant soi,
Editions Mercure de France
Dans ce texte ci-dessus, précisez le nombre de mots mal orthographiés par phrase et
corrigez-les.
Texte2
Cette première journée ou il resta a terre fût consacrée au repos. Le lendemain et les jours
suivants, il ne changea point d’ocupation. A peine c’était-il aventuré sur le seuille de la
maison, regardant le va et vient incessant des pecheurs, observant atentivemment la mer
qui, depuis l’avant-veille, était d’un calme absolut. Comme la plupart de ses camarades
restée a terre ses deux jours, son expériance des choses de la mer lui avait enseignées que
cette tranquillité aparente des eaux presageait souvent une furi des éléments au-dessus de
l’océan.
D’après Mbissane Ngom, Le prix du pardon,
NEA-EDICEF, Coll. Jeunesse.
Dans ce texte ci-dessus, précisez le nombre de fautes par phrase.
Texte3
Pour ce texte ci-dessous, vous indiquerez le nombre de fautes par ligne.
La traversé de la ville fut de nouveau un rêve : tout était une découverte pour Ekobo. Son
frère, amuser par ces questions continuelles lui répondait gentimment. Parfois, s’était lui
qui lui faisait remarquer certains choses qu’elle ne soupçonait pas. La ville n’était donc pas
comme elle l’avait imaginé. Ekobo fut un peu déçu…son livre de français lui presentait des
villes tous blanches, bien bati, aux routes droites et goudronées. Mais ici, Ekobo retrouvait
en fin de compte les même toits de paille qu’au village, la même route pousièreuse et les
même animaux domestiques courants partout…Quelle difference entre les photos et les
réalités des choses! d’ailleurs, la plupart des citadins ressamblaient à ces oncles du village
et, chose curieuse, les champs n’étaient plus en brousse mais tous près des cases.
D’après Delphine Zanga-Tsogo, L’oiseau en cage,
NEA-EDICEF, COLL. Jeunesse.
Indiquez dans les pointillés ci-dessous, le chiffre qui convient pour chaque ligne :
a- Première ligne :…fautes
b- deuxième ligne :…fautes
c- troisième ligne :…fautes
d- quatrième ligne :….fautes
e- cinquième ligne :….fautes
f- sixième ligne :…fautes
g- septième ligne :…fautes
h- huitième ligne :…fautes
i- neuvième ligne :…fautes.
Texte4
Corrigez ce texte à trous en réécrivant uniquement les mots.
Un marché africain
Le marché s’étendai..1..sur plusieurs kilomètres. Quel..2 .. huttes en paill..3.. protégeai..4..
les vendeurs. Les femmes aux tresses tomb..5.. sur les épaules avai..6.. pour seuls vêtements
des pagnes bleu..7.. indigo..8.. autour de la taille. Elles étai..9.. assi..10..devant des
calebasses de lait caill..11..dont la cr.12..me nacr..13.. brillai..14.. comme de la poudre d’or.
Les hommes, des bergers aux boubou..15.. cour.16.., fendu..17.. sur le côté, une tresse au
milieu du crâne, s’appuyai..18.. sur un b.. 19..ton, face au bétail. Les Maures, la tête
envelopp..20.. dans un turban, buvai..21.. le thé autour du feu. Les bijoutiers s’activ..22 ..
devant les étalages multico..23.. de bracelets, de boucles en fils tress.24.., en cuivre, en
argent. Les forgerons aiguis..25.. les lances et les coup..26..-coup..27.., les coutelas et les
sagaies. Les cultivateurs, perdu..28.. derrière des ilo..29.. d’arachides, de mil, de maïs,
rempliss..30.. les plateaux des balances en discut..31.. à gorge déploy..32..
Chacun des textes ci-dessous recèle des formes fautives. Recopiez-les en les soumettant à
l’exigence de la mise au net.
Texte 5
Bataille de boules de neige
On ce guète à l'engle des maisons, sous le porche des grenges, derrière la murette des
cours. De chaque côté, les renforts arrive, l'escarmouche devient combat.
C'est la qu'on voie les braves et les malins. Les petits, accroupit, font des boules, les
projectiles se croisent. De temps en temps, un coup heureux tappe sec sur un oeil, une
oreille; ailleurs, cela ne compte pas. On s'enhardit, on se découvre, bientôt se sera la charge,
on se fusillera à bout portant, on pillera les arsenaux, on se fera mangé de la neige à
poignées.
J. Cressot
Texte 6
La chute des feuillent
Les feuilles couleur d'or se détaches molement des grands arbres et se laisse alleé, sans
revolte, dans l'herbe qui est leur tombeau. Elles s'agite un instant dans le vide comme pour
cherché leur chemin ; un souffle les tiend immobile dans le soleil un court moment, puis les
agite, les froisse, les tourne, brunes d'un côté, brillantes de l'autre, pareilles à des
champignons qu'une flamme a brûler.
M. Davet
Texte 7
Roger demeurait imobile durant des heures, les yeux levé vers le plafond triste de sa
chambre, l'orèye attentive au bruit mystérieux qui montaient parfois du rez-de-chaussée
comme du fond d'un puit. Il ne savais plus quelle heure il etait... Il lui semblait qu'une bête
énorme pesait sur sa poitrine pour l'empêcher de respiré. Il supliait veinement sa mère
d'ouvrir la fenêtre et de lui donner un peu d'ère.
Toute la nuit, la tenpète balailla la vallée avec la même violance. Les petits ruisseaux
devenait des torents furieux qui se précipitaient dans la rivière écumante. Les scieurs de la
vallée courure à leurs scieries pour empêcher leur stock de bois d'être emporter. Les gardes,
posté auprès des ponts, devaient assister, impuissant, a la ruée du fleau.
Texte 8
L’impatiense
Le jour du spectacle, Jean-Christophe allais regardé cinquante fois l'horloge, il croyait que le
soir n'arriverai jamais; enfin n'y tenant plus, il partait dans la peur de ne pas trouvé de place,
et comme il était le premier dans la salle déserte, il commençait à s'inquiéter. Le chef
d'orquestre était à son poste. Tout semblait enfin prêt. On ne commençait pas ! Que ce
paçait-il donc ? Jean-Christophe bouillait d'impatiance.
Avant le repas, la table était mise dans une grande sale du rez-de-chaussée servant à la fois
de salle a manger et de cuisine : une grande table comme pour une noce. Des invités venu
des villages voisin, des paysans riche, des fermiers vêtu de blouses bleus ornés de broderies
blanche au poignet et aux épaules secouait la tête d'un air de satisfaction devant les
préparatifs du repas. La nappe de linge blanc attirait les regards.
Texte 9
Un coiffeur novice
Paul fût donc instalé sur une chaise surmonté d'une petite caice. On lui metta la serviette au
coup. J'avais été charger d'allé volé a la cuisine une casserole d'une taille convenable et,
pour plus de sûreté, j'en avais pris deux. Je lui mis la plus juste comme un chapeau et j'en
tint le manche : pendant ce temps, avec une paire de ciseaux, mon père trancha les boucles
au ras du bord ; ce fut fai avec une rapidité magique, mais le resultat ne fut pas satisfaisant,
car, la casserole ôté, la chevelure du patient apparut curieusement crénelé.
Marcel Pagnol
Texte 10
Pécuchet passais des heures délicieuses a éplucher les graines, a écrire des étiquettes, a
mettre en ordre ses petits pot. Pour se reposé, il s'asseyait devant la porte, sur une caisse, et
alors projetait des embellissements.
Il avait créé, au bas du peron, deux corbeilles de géraniums ; entre les cyprès et les
quenouilles ; il plantat des tournesols ; et, comme toutes les plate-bandes étaient couvertes
de bouton d'or, et toutes les allées de sable neuf, le jardin éblouissait par une abondance de
couleure jaune.
Gustave Flaubert
Texte 11
Après le déjeuner, Catherine s'en est allé dans les prés avec Jean, son petit frère. Quant ils
sont parties, le jour semblait jeune et frais comme eux. Le ciel n'était pas tout a fait bleu, il
était plutot gris, mais d'un gris plus doux que tous les bleu du monde. Justement, les yeux de
Catherine sont de ce gris-là et semblent fais d'un peu de ciel matinal.
Anatole France
Texte 12
Cette nuit, il a plue abondament. Le fleuve a quitter son lit et l’inondation a envahie les rue
du quartier. C’est une nuit de cauchemar que Bouba à vecu. Au matin, il a pue pénétré dans
sa maison qu’il avait du abandonner precipitament.
Texte 13
Soundjata fut intraitable, les ordres furent lancer, les tams-tams de guerre commencèrent a
resonné ; sur sont superbe cheval, Soundjata caracolait devant ces troupes ; il confia
l’arrière-garde, composer d’une partie de la cavalerie de Wagadou, a son jeune Manding
Bory. Ayant livrer son sabre, il s’élança le premier en poussant sont cri de guerre. Les sossos
fut surpri de cette attaque soudaine.
Djibril Tamsir Niane, Soundjata ou l’épopée mandingue
Texte 14
Cette même nuit, il arriva un grand événement par l’imprudence sans doute de quelque
domestique qui avait négliger d’éteindre les lumières ; le feu pris a la villa San-Felice. […]
Réveiller au milieu de la nuit par la lueur des flamme, elle avait sauter au bas de son lit,
s’etant envelopppé de sa robe de chambre et avait essayer de fuit par la porte. Mais le
corridor par lequel il fallait passer était déjà la proie de l’incendie. Alors elle était rentrés
dans sa chambre, appelant a grands cris au secours, quand tout a coup sa fenetre, situer a
vingt pieds du sol, s’est ouvertes ; un jeune paysan c’était élancer dans l’appartement, l’avait
pris dans les bras.
Alexandre Dumas, Le Comte de Monte -Cristo
Texte 15
M. Lepic arriva à Paris le matin même. Il ouvrit sa malle. Des cadeaux en sortir pour grand
frère Félix et Sœur Ernestine, de beau cadeau, dont précisément (comme c’est drôle) ils
avaient rêvés toute la nuit. Ensuite, M. Lepic, les mains derrières son dos, regarda
malignemant Poil de carotte et lui dit :
- Et toi, qu’est-ce que tu aime le mieux : une trompette ou un pistolet ?
En vérité, Poil de Carotte était plutôt prudant que téméraire.
D’après Jules Renard, Poil de Carotte
Texte 16
L’eau s’engouffrait partout. Méka la sentait a ses chevilles. Il voulut retroussé son pantalon
mais, en se tenent sur le pied droit, il perdit l’équilibre et s’abattit comme un pavé dans la
mare qui avait jaillie à ses pieds. Quand il se releva, il s’aperçut que le toit de tôle touchait
presque sa tête. Il poussa un cris terrible et fonça dans l’obscurité devant lui.[…]
Ses mains se mirent a exploré chaque ondulation de la tôle. Enfin ses doigts rencontrèrent
les charnières de la porte. Il en délimitat le battant en tâtonnant et le tirat. Toute la baraque
s’ébranla. Méka allongea la main au-dessus de sa tête. Il trembla en sentant le toit sur ses
doigts. Tout son sang s’en alla. Il explora son cou pour voir s’il portait encore sa médaille
Saint-Christophe. Il se rassura, elle était bien à sa place. En une seconde, Meka réalisa enfin
qu’il était enfermer au Foyer Africain et que la baraque allait s’écrouler sur lui.
Ferdinand Oyono, Le Vieux nègre et la médaille
Texte 17
Ce jour-là, Thierno l’avait encore battut. Cependant, Samba Diallo savait son verset.
Simplement sa langue lui avait fourchée. Thierno avait sursauté.[…] Il avait saisi Samba Diallo
au gras de la cuisse, l’avait pincé du pouce et de l’index, longuement. Le petit enfant avait
haleté sous la douleur, et c’était mis à trembler de tous son corps. Au bord du sanglot qui lui
nouait la poitrine et la gorge, il avait eut assez de force pour maîtriser sa douleur : il avait
répété d’une pauvre voix brisé et chuchotante, mais correctement, la phrase du saint verset
qu’il avait mal prononcé. La rage du maître montat d’un degré :
-Ah ! … Ainsi, tu peux éviter les fautes ? pourquoi donc, en-fais-tu ?... hein… pourquoi ?
Le maître avait abandonné la cuisse, maintenant il tenait l’oreille de Samba Diallo. Ses ongles
s’étaient rejoint à travers le cartilage du lobe qu’ils avaient traversés.
Cheikh Hamidou Kane, L’aventure ambiguë
Texte 18
Bamba allait d’un quartier à l’autre, précéder de Togoroko, l’idiot du village qui, pour la
circonstance, avait revêtut ses étranges accoutrements : son pantalon bouffant rouge
balayait le sol, et sur son bonnet noir orné de miroirs et de cauris, il avait cousu une tête
d’antilope qui se balançait aux mouvements de sa tête. Dans le dos, sur une tunique ocre, il
portait pêle-mêle, des griffes de panthères, de lion, des dents de phacochère.
Bamba frappait sur son tam-tam a le crevé. Togoroko se raidissait, l’œil aux aguet comme s’il
s’attendait à un croc-en-jambe malicieux. Les enfants et les femmes l’exhortait en claquant
des mains. Il s’élançait, tout muscle contractés, tournait sur lui-même entre ciel et terre,
retombait sur les mains, imitait la démarche d’un singe, la bouche étirée en une moue
dédaigneuse. Rivée au sol, il attendait comme un lutteur qui cherche la meilleure ruse pour
se défaire d’un adversaire. Et quand le tam-tam ce faisait plus pressant, il tournait sur lui-
même, la tête la première.
Massan M. Diabaté, Le Coiffeur de Kouta
Texte 19
Le premier mois et en général le début de ma vie de prisonnier se présentent vivement à
mon imagination, tandis que les années suivantes ne m’ont laissées qu’un souvenir confus.
Certaines mêmes se sont fondues, effacées, et je n’en ai gardées qu’une impression unique
de lourdeur, d’uniformité, d’étouffement. […]
En pénétrent au bagne ma première impression fut surtout de l’horreur, et cependant –
chose étrange !- la vie me parus beaucoup plus facile que je ne me l’étais imaginée durant
mon voyage. Bien qu’ils eussent les fers aux pieds, les détenus circulaient librement,
juraient, chantaient, travaillaient pour leur compte, fumaient la pipe ; d’aucuns même (en
très petit nombre) buvait de l’eau-de-vie et, la nuit, certains jouaient aux cartes. Quant à la
corvée, elle me parut beaucoup moins pénible, beaucoup moins « travaux forcés » qu’on ne
le penserait ; je ne compris qu’assez longtemps après le véritable caractère de ses travaux,
moins pénibles par leur dureté et leur continuité que par le fait d’être imposé, obligatoires,
de ce faire sous le bâton.
Dostoïevski, Souvenirs de la maison des morts
Sujets de mise au net session 2016
CONCOURS DIRECT D'ACCES A L'EMPLOI
d'Adjoint Administratif
Session du 11 Septembre 2016 (Matin)
EPREUVE DUREE COEFFICIENT
Mise au Net 01 heure 01
SUJET
Le texte ci-dessous comporte dix (10) fautes. Relevez les mots incorrects et
corrigez-les (Travail à faire sur votre feuille de composition)
Brusquement, en levant les yeux, la blanchisseuse aperçu devant elle
l'ancien hôtel Boncceur. La petite maison, après avoir été un café suspect,
que la police avait fermée, se trouvait abandonnée, les volets couverts
d'affiches, la lanterne cassée, s'émiettant et se pourrissant du haut en bas
sous la pluie, avec les moisissures de son ignoble badigeon lie de vin. Et rien
ne paraissait changer autour d'elle. Le papetier et le marchand de tabac
étaient toujours là. Derrière, par-dessus les constructions basses, on
apercevait encore des façades lépreuses maisons à cinq étages, haussants
leurs grandes silhouettes délabrées. Seul le bal du Grand-Balcon n'existait
plus ; dans la salle aux dix fenêtres flambantes venait de s'établir une scierie
de sucre, dont on entendait les sifflements continus. C'était pourtant la, au
fond de ce bouge de l'hôtel Boncœur, que toute la sacrée vie avait
commencée. Elle restait debout, regardant la fenêtre du premier, ou une
persienne arrachée pendait, et elle se rappelait sa jeunesse avec Lantier,
leurs premiers attrapages, la façon dégoûtante dont il l'avait lâchée.
N'importe, elle était jeune, tout sa lui semblait gaie, vu de loin. Vingt ans
seulement, mon Dieu ! et elle tombait au trottoir. Alors, la vue de l'hôtel lui
fit mal, elle remonta le boulevard du côté de Montmartre.
Émile Zola, L'Assommoir
CONCOURS DIRECT D'ACCES AU CYCLE DE FORMATION
de Maître (esse) Adjointe d'Education Permanente
Session du 24 Septembre 2016 (Soir)
EPREUVE DUREE COEFFICIENT
Mise au Net 01 heure 02
TEXTE
Une agitation frénettique et tulmutueuse saisie le village des cinq heures du
matin. Déjà à la grande place se remplie d'un monde diverse et biggaré. De
tous les coins des quartiers, jeune et vieux le pagne telle une tauge romaine
déhambulaient vers l'arbre a palabre, les tabourets et chaise à la main.
Chacun comme on peut le constater, était porteur de son siège pour
s'asseoir selon les affinitées qui unissaient les uns aux autres. La petite
fraîcheure qu'instalait le léger vent du matin fesait greloter quelques enfants
au ventre rebondit, blottit contre les patrents. Les tisserands par leur
gazouillis un certain commençaient tidimement à sortir de la torpeure de la
nuit. Les plus ardies volettaient déjà inconsidérément. Botounzué était enfin
reveillé et le fulgurant éclat des rayons du soleil témoignaient de ceux que le
jour avait définitivement trionfé de la nuit.
Paul AKOTO YAO, L'envol des tisserins.
NB : Le texte qui vous est proposé contient des fautes. Recopiez-le sur
votre feuille de composition après avoir corrigé toutes les fautes qui s'y
trouvent.
CONCOURS DIRECT D'ACCES A L'EMPLOI
d'Agent d'Encadrement des Etablissements Pénitentiaires Session du
18 Septembre 2016 (Matin)
EPREUVE DUREE COEFFICIENT
Mise au Net 01 heure 01
Dubois, Jean ; François-chalier ; Kannas, Claude, Larousse orthographe, Paris, Ed. Larousse,
1995
Grevisse, Maurice, savoir accorder le participe passé, Belgique, Ed. Duculot, 1975.
Mauffrey, Annick ; Cohen Isdey, Lilti Anne-Marie, Grammaire française, Paris, Hachette,
1988.
Meunier, André ; Paul, Joëlle, (Sous la direction de), Grammaire 3ème, Paris, Bordas, 2003
Molinié, Georges, (Sous la direction de), Grammaire du collège, Paris, Magnard, 1999.