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TD Element de Tuyauterie

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Dans une chaufferie, une conduite transporte de l’eau surchauffée à 200°C à une pression de 30 bars entre deux

appareils A et B. La canalisation est située dans le plan vertical et sera calorifugée. On choisit un tube sans soudure
de diamètre extérieur de 244.5 mm

0. Définir la nature du fluide transporté et la catégorie de construction de cette ligne.

0.1 Déterminer l’épaisseur de commande de ce tube

On souhaite déterminer le supportage de la ligne de tuyauterie (1 -3) dans l’environnement défini ci -dessous. On
pourra suspendre la tuyauterie à la charpente composée de poutres HEA 200.

1. Effet de la Pression lors de la mise en situation d’épreuve de la ligne

Afin de tester la ligne, en situation d’épreuve, d’après le CODAP par on la remplit d’eau et, à température ambiante,

on exerce une pression de 36 bars.

Que se passe-t-il sur la tuyauterie ?

2. Effet de la température lors de la mise en situation de service de la ligne de tuyauterie (1-3)

La variation de température de la tuyauterie est de 200°C. Le coefficient de dilatation linéaire moyen pour l’acier

est de 12 microns par mètre par degré Celsius.

Que se passe-t-il en faisant l’hypothèse que les appareils A et B sont indéformables ?

On donne les torseurs suivants :


3. Effet de la force de dilatation sur les supports.

On considère que le supportage accroché sur l’HEA 200 noté I3 impose un déplacement dz = 0 de la ligne (2 -3).

On vous suggère par le supportage ci -contre.

Si le tronçon (2-3) subit une élévation de température de 200°C,

il tend à s’allonger de 12mm.

3.1 Que provoque l’annulation de cet allongement bridé (observation et sollicitation) ?

3.2 En faisant l’hypothèse qu’il n’y a pas flambage du tube, déterminer l’effort de la sollicitation dans ces conditions :

E module d’élasticité de l’acier 210000MPa L (longueur de la poutre) = 5000 mm.

3.3 conclusions sur :

• La force développée par la dilatation ;

• les points fixes 2 et 3 suffisamment résistants ;

• les points fixes ne sont pas suffisamment résistants ;

• Le choix du supportage ci -dessus ;

• votre solution de supportage.

4. Effets de la force de pesanteur sur la ligne de tuyauterie (1-3)

On modélise la ligne de tuyauterie (1 -3) par une ossature constituée par deux poutres (1 -2) et (2-3). Cette ossature

est en liaison encastrement aux nœuds 1 et 3 avec les appareils A et B.

4.1Déterminer la charge linéique totale appliquée sur l’ossature en daN/m

• La masse linéaire du tube acier vaut : 37kg/m d’après doc Vallourec


• La masse volumique pour la fibre de roche pour le calorifugeage vaut : 50kg/m3

Sachant que l’épaisseur du calorifugeage est de 90mm.

Le poids propre de la ligne est entièrement supporté par les appareils A et B qui subissent également des moments

importants induits par la déformée de la ligne.

Ceux-ci ne sont pas dimensionnés pour absorber ces actions mécaniques.

4.2 quelle solution préconiser ?

5. Détermination des charges à reprendre par le supportage de la ligne (1 -3)

On calcule les charges appliquées aux divers supports d’une tuyauterie sollicitée exclusivement par la pesanteur,

c’est-à-dire en négligeant les effets de la température, les vibrations, les coups de bélier, les effets du vent ou de la

neige. On considère que les actions mécaniques exercées par les appareils A et B sur la ligne sont nul les. On

modélise les supports par des liaisons ponctuelles.

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