Projet Souad Laar Ba Oui
Projet Souad Laar Ba Oui
Projet Souad Laar Ba Oui
Filière : TS Emballage et
conditionnement
Année : 2021-2022
Avants tous, nos remercies mon DIEU tout puissant de m’avoir donné la
force, le courage et le patience pour compléter ce modeste travail. Nos
remercies particulièrement mon encadreur pédagogique de projet, Mr.
Anouar Jamai pour nous avoir aidés à réaliser le présent travail, pour
avoir accepté de nous encadrer, pour toute son aide, sa disponibilité,
son suivi et sa confiance. Un plus grand remerciement a Mme Elouafi qui
m’a beaucoup aider et pour tous les efforts pédagogiques durant notre
parcours universitaire.
2
DEDICASCE :
Je dédie ce projet :
Tu as toujours été pour moi un exemple du père respectueux, honnête, de la personne méticuleuse, je tiens à honorer
l’homme que tu es.
Grâce à toi papa j’ai appris le sens du travail et de la responsabilité. Je voudrais te remercier pour ton amour, ta
générosité, ta compréhension... Ton soutien fut une lumière dans tout mon parcours. Aucune dédicace ne saurait
exprimer l’amour l’estime et le respect que j’ai toujours eu pour toi.
Ce modeste travail est le fruit de tous les sacrifices que tu as déployés pour mon éducation et ma formation. Je t’aime
papa et j'implore le tout-puissant pour qu'il t’accorde une bonne santé et une vie longue et heureuse.
A TOUTE MA FAMILLE
Aucun langage ne saurait exprimer mon respect et ma considération pour votre soutien et encouragements. Je vous
dédie ce travail en reconnaissance de l’amour que vous m’offrez quotidiennement et votre bonté exceptionnelle. Que
Dieu le Tout Puissant vous garde et vous procure santé et bonheur.
A mon mes formateurs :
3
SOMMAIRE :
I Introduction…………………………………………………………….............................................6
II Généralité …………………………………………………………………………………………………………..9
Histoire………………………………………………………………………………………………………………….. 9
Importance alimentaire………………………………………………………………………………………...10
Nomenclature des différents produits à base de tomate ..........................................11
Emballage……………………………………………………………………………………………………………….12
Emballage et conditionnement……………………………………………………………………………….12
III Présentation de produit emballage……………………………………………………13
1.
Le symbole de marque disposé……………………………………………………………………………14
2.
Que signifie (cultive un meilleur avenir)……………………………………………………….………14
3.
Label, certification, récompenses, sans gluten........................................................15
4.
Code à barre…………………………………………………………………………………………..……………16
5.
Information nutritionnelle ………………………………………………………..…………………………17
Ingrédient et étape de fabrication ……………………………………………………………………….17
Les additifs………………………………………………………………………………………….……………….20
Valeur énergétique………………………………………………………………………………………………21
Glucides…………………………………………………………………………………….………………21, 22,23
Lipides……………………………………………………………………………….…………………24, 25,26 ,27
fibre alimentaire…………………………………………………………………..…………………………28,29
protéine…………………………………………………………………………….……………………………30,31
sel…………………………………………………………………………..……………………………………………32
6. l’utilisation ……………………………………………………….…………………………………………………33
l’obligation d’opposer une DDM et DLC ……………………………….…………………33, 34,35
l’usage (ouverture et fermeture)…………………………………………………………………….…36
7. poids net ………………………………………………………………………………………………………….…37
8. point vert : Eco emballage ………………………………………………………….………………………37
le rôle d’Eco emballage……………………………………………………………………………….…38 ,39
l’impact d’emballage sur l’environnement………………………………..…………………………40
c’est quoi l’environnement ?...................................................................................40
un impact sur la faune, la flore et l’atmosphère ……………….………………………41, 42,43
après la collecte ................................................................................................…...44
9. des informations sur l’origine de MP (FSC)………………………………………….................45
10. conditionnement : tétra brique………………………………………………………….……………….46
A. brique alimentaire : d’où viennent-elles ?.................................................46, 47,48
B. comment fabriquer une brique ?.........................................................................49
C. tous les briques alimentaire se trient et se recyclent ………………………………………50
D. qualité d’impression………………………………………………………………………………….…51 ,52
IV interaction contenant contenant-contenu……………………………………………………………52
4
1) polyéthylène téréphtalate………………………………………………………………………53, 54, 55,56
2) les matériaux dits barrière......................................................................................…...57
3) propriétés des aliments.................................................................................….......57,58
4) comment PET deviennent toxique sur l’aliment ?......………………………………59, 60, 61,62
V description de la modification ……………………………………………………………………………64
notion avant-après……………………………………………………………………………………………..…64
description de la modification……………………………………………………………………………….65
raison de la modification............................................................................…...65, 66,67
VI conception de nouvel emballage………………………………………………………………………….67
les logiciels………………………………………………………………………………………..………………68 ,67
production de curseur en PET……………………………………………………………..………………….69
dimension technique………………………………………………………………………………………………70
effet sur le chiffre d’affaire, SR, point mort et indice d’efficience……………71,72, 73,74
VII description de produis fabriqué………………………………………………………………………….74
VIII description de l’utilisation prévue……………………………………………………………………….75
IX analyse de danger………………………………………………………………………………………………..76
X les limites critiques…………………………………………………………………………………………77 ,78
XI effet sur la concurrence……………………………………………………………………………………….79
XII conclusion……………………………………………………………………………………………………………80
5
I. Introduction :
Les entreprises agro-alimentaires voient un intérêt majeur dans les recherches sur le
comportement du consommateur lors de l’achat ou de la consommation d’un produit
alimentaire.
6
Le meilleur de l’emballage pour répondre à 4 enjeux :
Conditionnement,
Protection du
Stockage et
produit,
Transport Conservation
Usage et Information
Et communication
Services
7
Les consommateurs n’achètent pas des emballages vides, mais des produits emballés. Le
couple produit/ emballage n’est dissocié qu’à l’utilisation ou après consommation du produit
conditionné. Les fonctionnalités du couple produit/emballage (protection du produit et du
consommateur, hygiène, logistique-transport du site de production au bassin de distribution
consommation, visibilité, stockage, usage…) induisent des choix techniques et économiques
de conception qui doivent répondre aux besoins attendus par le consommateur-utilisateur.
8
II. GENERALITE :
• Histoire :
Les tomates sont originaires des régions andines côtières du nord-ouest de l’Amérique du
sud (Colombien, Equateurs, Pérou). On retrouve ses premières traces de culture par les
Aztèques vers 1400. Ils les avaient déjà améliorées par rapport aux formes sauvages. La
tomate arrive en Europe par l’Italie, on trouve sa trace à partir de 1544. Longtemps
considérée comme toxique, la tomate fait son apparition dans un livre de recette Parisien en
1750. Les premières variétés potagères apparaissent dans le catalogue Vilmorin de 1778.
Aux USA, elle n’est réhabilitée qu’en février 1824 par un article du New York Times. Le
premier hybride F1 est créé en 1946.
De nos jours, c’est l’un des légume-fruit le plus consommé dans le monde
9
• Importance alimentaire de tomate :
La tomate tient une place importante dans l’alimentation humaine. C’est un aliment
diététique, très riche en eau et très pauvre en colories, riche en éléments minéraux et en
vitamines (A.C.E), ces antioxydants en font un formidable rempart contre les affections
(Anonyme, 2009).
10
La tomate est utilisée dans l’industrie alimentaire pour la préparation des
produits à base de tomates tels que la pulpe, le jus, la sauce, la purée, le
concentré et la poudre de tomate (Goloubiev et Chebane, 1988)
• La tomate frite : est une sauce à base de tomate (bien avec tomate
naturelle, jus de tomate, purée, pâtes ou concentré de tomates), soumis à
un processus de cuisson avec de l'huile végétale, avec l'ajout facultatif de
certains ingrédients (les plus courants sont le sucre, le sel, l'oignon, l'ail et
d'autres légumes) et tout cela emballé dans des récipients
hermétiquement fermés et conservés grâce à un traitement thermique
approprié.
11
• Emballage :
L’emballage et le conditionnement sont les dernières opérations de la fabrication des
produits alimentaires, ils sont indissociables du produit, et doivent contribuer à la préserver
les qualités hygiéniques, sensorielles et nutritionnelles de l’aliment, répondre aux
contraintes de la logistique et de la distribution et satisfaire les attentes des consommateurs
en matière d’usage, l’emballage est en outre un support d’information et de communication
qui peut véhiculer des images, des symboles qui constituent la composante immatérielle de
l’aliment mais dont l’impact sur la perception du produit et l’achat est parfois très
important.
• Conditionnement et emballage :
L’objectif étant d’avoir un conditionnement étanche aux liquides, aux gaz et aux
microorganismes, le professionnel devra s’assurer de cette étanchéité avant même
d’appliquer tout traitement thermique.
la mise en bouteille
la mise en boites métalliques
l'emballage en matière plastique doublée
de feuille d'aluminium
les briques tetra pak.
12
III. Présentation du produit-emballage :
L’étiquetage de sauce tomate solis
6-L’utilisations
7-poids net ou
quantité
8-Point vert :
Eco-emballage
9-des
informations
sur l’origine de
matière
ou code de traçabilité
4- Code à barres (CAB)
première
d’emballage
(FSC)
13
1. Le symbole de marque
disposé :
®) Est un symbole qui annonce que le mot ou symbole
précédent est une marque de commerce qui a été enregistré
auprès de l'office national des marques.
Symboles liés :
14
3. Labels, certifications, récompenses : sans
gluten
• Qu’est-ce que gluten :
D’abord, Le gluten est une protéine que l’on trouve naturellement dans le blé et d’autres
céréales et ce qui donne notamment à la pâte à pain son élasticité.
De plus, on l’emploie isolé comme additif alimentaire de par ses propriétés pour donner de
la rigidité et souplesse aux substances fortement fluides. Ainsi, si vous mangez quelque
chose qui est épais ou demande à être mâché, cela contient probablement du gluten.
Ainsi, un régime sans gluten interdit les céréales que sont le blé, l’orge, le seigle, l’épeautre,
le malt ou les hybrides de ces grains. Mais cela ne s’arrête pas là, car le gluten est souvent
très bien caché.
Dans les aliments transformés, on le retrouve dans le pain, les pâtes, les céréales, les pizzas,
la bière, les biscuits, la sauce de soja, le ketchup, les crèmes glacées, gâteaux et tartes,
sucreries, croûtons, frites, sauces diverses, chips, imitations de viande ou fruit de mer,
viandes transformées, vinaigrettes, mélanges assaisonnés, tortilla, soupes, légumes
préparés, sauce tomate etc.
Le gluten est devenu plus populaire ces dernières années car il nécessite une sensibilité dans
certains groupes de maladies. Le gluten provoque parfois des réactions allergiques dans le
corps en raison de la forte teneur en protéines qu'il contient. Dans le secteur alimentaire, du
gluten est ajouté à certains produits alimentaires en plus de la fabrication du pain.
15
Récemment, cependant, il a été établi qu’il était très nocif pour les patients atteints de la
maladie cœliaque et des restrictions à son utilisation dans les produits alimentaires ont été
instaurées ou totalement supprimées.
4. CODE A BARRE :
Lorsque vous proposez vos produits à un supermarché, ou même une épicerie, l'acheteur
peut vous demander d'étiqueter les emballages avec un code-barres. Ce système
aujourd'hui très répandu simplifie le passage en caisse. Le code utilisé pour les produits de
consommation courante (dont les denrées alimentaires) est l'EAN 13.
Les 30 barres qui forment le dessin sont l'expression graphique des 13 chiffres du code. Si
vous avez les 13 chiffres, une petite application gratuite vous permet d'obtenir le code-
barres mis en forme, prêt à être imprimé. C'est simple. Prévoyez une bonne qualité
d'impression pour éviter des blocages en caisse.
16
code de fabricant, vous devez adhérer à GS1 selon un barème qui dépend de votre chiffre
d'affaires. GS1 est un organisme paritaire qui établit les standards des codes-barres dans le
monde (EAN13 mais aussi de nombreux autres types de code-barres comme les QR code).
Triage :
17
Broyage :
Préchauffage :
Passoire :
Cette étape est destinée à faire déposer les épluchures pour purification du
produit.
Extraction et raffinage :
Concentration :
Le jus raffiné contient encore un excès d'eau qu'il faut éliminer afin
d'obtenir un produit de concentration entre 28% et 30%. Le principe
de cette opération est basé sur l'évaporation en continu de la fraction
d'eau libre existante dans le jus par élévation de la température avec
élimination de la vapeur ainsi formée.
Pasteurisation :
18
Elle permet la destruction de tous les germes pathogènes et
l'élimination de la population microbienne qui pourrait être dans le
produit concentré. Elle assure la stabilité du concentré de tomate par
un traitement thermique de quelques secondes à une température
supérieure à 85°C, ce traitement permet de prévenir l'altération par
les lactobacilles.
Remplissage :
Stérilisation :
Refroidissement :
Séchage :
Les briques refroidies sont séchées à l'air libre afin d'éliminer les
gouttelettes d'eau, puis elles sont transmises, à travers une bande
transporteuse, vers la section de conditionnement. Après emballage,
les briques sont stockées sur des palettes pour être commercialisés
19
Les additifs :
Les additifs (substances
ajoutées en petites
quantités lors de la
fabrication du produit
pour accroître la durée
de conservation,
améliorer la texture,
l’aspect…) sont classés
par catégorie et
désignés soit par leur
nom, soit par leur
numéro de code
européen : lettre E
(Europe) suivie de 3
chiffres.
Faune et flore étant à l'origine de toutes les odeurs possibles, c'est dans la nature que la
majorité des substances aromatiques vont· se trouver.
Aussi, distinguera-t-on trois grandes familles d'arômes:
- les substances aromatisants naturelles : n'ayant subi qu'un traitement physique, elles sont
extraites de végétaux tels que les fruits, les fleurs, les feuilles, les racines, les graines, etc.;
- les substances aromatisants artificielles identiques à la nature, elles copient des
molécules qui existent dans ces mêmes végétaux. Chaque plante en contient des centaines. Il
suffit de les recréer chimiquement en laboratoire;
- les substances aromatisants artificielles, totalement créées, cette fois, en laboratoire; elles
n'ont jamais été trouvées dans la nature. Au total, elles sont 1 500, dont 700 sont
définitivement admises, 300 admises provisoirement et 500 encore à l'étude. Sachant que
chacune de ces molécules naturelles ou artificielles peut se combiner avec les autres, le
nombre de types d'arômes réalisables devient rapidement incalculable. Prenons l'exemple de
la menthe; ce qui donne le goût et l'odeur spécifique à cette plante, c'est le menthol. Cette
molécule peut s'obtenir de trois façons, sans qu'il soit possible de faire la différence (si ce
n'est bien sûr, au prix de revient) :
1° par extraction du menthol de la menthe du Brésil, ou d'ailleurs;
2° par voie chimique, à partir de produits purs comme le camphre;
3 ° par voie synthétique complète, à partir des dérivés du pétrole
20
valeur énergétiques :
309 kJ / 74 kcal
• Glucide : 9g
Dont 1.4 g Sucres en faible quantité.
Pour enlever l’acidité de tomate !
Glucide - Définition et Explications :
Glucide est une classe de composés organiques. Il existe deux types de
glucides : les glucides simples et les glucides complexes. Les glucides
simples comprennent le glucose, le fructose et le galactose qui peuvent à
leur tour former du saccharose (= sucre de table), du lactose ou du
maltose. Les glucides complexes comprennent l’amidon, le glycogène ainsi
que les fibres.
Rôles de glucides :
Rôle structural Les glucides interviennent comme : - Eléments de soutien (cellulose des
végétaux), de protection et de reconnaissance dans la cellule.
21
Eléments de réserve des végétaux et animaux (glycogène, amidon).
22
Classification de glucide
Glucide digestibles
Hétéroside : ose+
Holoside
Aglycone (adénosine)
23
• Les lipides :
Dans solis on trouve : 3.3 g Matières grasses / Lipides en quantité modérée
Glycérophospholipide
sphingolipide
Composé à
Lipides simple :
caractère lipidiques Acide gras
Glycérides, céride , stéride
..
Rôle biologique :
24
Estérification :
1- [A] : alcool
2- [B] : L’acylglycérol représenté est un mono glycéride (un acide gras lié à un glycéroll)
Le glycérol, avec ses trois groupements alcool OH peut connecter jusqu'à trois acides gras.
Dans les ingrédients la sauce tomate on trouve huile végétale tournesol est composée à
98 % de triesters d'acides gras. Le reste contenant entre autres des stérols (β-sitostérol) et
du tocophérol (vitamine E).
26
Les lipides et l’organisme :
2- [B] : Lipides alimentaires ; essentiellement des triglycérides (85 à 98 % des lipides). Les
triglycérides non consommées sont stockés dans les adipocytes
3- [C] : Les glucides, après la glycolyse, peuvent être transformés en triglycérides.
4- Le cholestérol ne peut pas être synthétisé de façon endogène
27
• Fibre alimentaire : 1 ,2 g
Les fibres alimentaires représentent les glucides et la lignine qui sont présents naturellement
dans les aliments végétaux et qui ne sont pas digérés et absorbés par le système digestif. Il
existe également un autre type de fibre appelé fibres fonctionnelles qui sont en fait des
glucides qui ont été isolés, extraits et/ou purifiés. Pour faire partie de la gamme des fibres
fonctionnelles, celles-ci doivent exercer des effets bénéfiques au niveau de l’organisme. Les
fibres fonctionnelles ne sont pas absorbées ni digérées par le système digestif au même titre
que les fibres alimentaires.
Les fibres ont différents rôles à jouer au niveau physiologique y compris la régularisation de
la fonction gastro-intestinale, la diminution des taux de cholestérol ainsi que la gestion de la
glycémie (taux de sucre dans le sang). Elles contribuent également au sentiment de satiété
ce qui peut aider à la gestion du poids en diminuant l’apport énergétique. Il y a également
de nombreuses études, mais pas toutes, qui affirment qu’un apport en fibres adéquat
protégerait contre le cancer du colon.
Il y a deux types de fibres dans les aliments végétaux : les fibres solubles (visqueuses) et les
fibres insolubles. Ce sont les fibres solubles qui ont la propriété de diminuer les taux de
glucose sanguin et de cholestérol. Les fibres insolubles quant à elle, augmentent le volume
fécal afin de régulariser la fonction intestinale. La plupart des aliments d'origine végétale
contiennent les deux types de fibres. Toutefois, la quantité de chaque type de fibre varie
selon les aliments
28
Les types de fibres :
29
• Protéine :
a. Structure des protéines :
Les protéines peuvent être décrites selon quatre niveaux d’organisation
structurale. Une séquence linéaire d’acides aminés, formant une chaîne
polypeptidique, constitue la structure primaire de la protéine. Cette structure qui
ressemble à un chapelet de « perles » d’acides aminés, est le squelette de la
molécule de protéine. Ce squelette se tord et se repli sur lui-même pour donner
des niveaux d’organisation moléculaires plus complexes (structures secondaire,
tertiaire et quaternaire).
b.Acides aminés et liaison peptidique :
Les acides aminés
Les constituants des protéines sont des molécules appelées acides aminés. Il
existe 20 acides aminés importants, tous dotés de deux groupements
fonctionnels: un groupe aminé (—NH2) et un groupe acide organique (COOH).
Un acide aminé peut donc se comporter comme une base (accepteur de
proton) ou comme un acide (donneur de proton).
Tous les acides aminés sont identiques sauf pour leur troisième groupe, appelé
radical R.
Chaque acide aminé doit son comportement chimique particulier ainsi que son
acidité ou son alcalinité relative aux particularités de l'arrangement des atomes
de son groupe R
30
A NOTER QUE LA PRESENCE DE GROUPES (CARB OXYLE, AMINE, SULFHYDRILE) DANS LE
RADICAL R INDIQUE QUE CES ACIDES AMINES SONT PRESENTS DANS LES LIAISONS
INTRAMOLECULAIRES PR OTEIQUES (VOIR PLUS LOIN).
• Liaison peptidique :
Généralement, les protéines sont de longues chaînes d'acides aminés réunis par des liaisons
formées au cours de réactions de synthèse, le groupe aminé de chaque acide aminé s'étant
lié au groupe acide de l'acide aminé suivant. Cette liaison forme l'arrangement d'atomes
caractéristique de la liaison peptidique :
Les liaisons ioniques : les radicaux qui s’ionisent positivement forment les
liaisons ioniques avec ceux qui s’ionisent négativement
31
Liaison hydrogène : elle se forme quand un atome d’H est lié à un atome
électronégatif
• Sel :
1,1 g Sel en quantité modérée
Principaux faits :
La forte consommation de sodium (> 2 grammes/jour, l’équivalent de 5 grammes de
sel par jour) et l’absorption insuffisante de potassium (moins de 3,5 grammes par
jour) contribuent à l’hypertension artérielle et à un risque accru de cardiopathie et
d’accident vasculaire cérébral.
Le sel est la principale source de sodium dans notre alimentation, bien que le
glutamate de sodium, condiment utilisé dans de nombreuses régions du monde,
puisse aussi en apporter.
La plupart des gens consomment trop de sel, de 9 à 12 grammes par jour en
moyenne, soit deux fois l’apport maximum recommandé.
Une consommation de sel de moins de 5 grammes par jour chez l’adulte contribue à
faire baisser la tension artérielle et le risque de maladie cardiovasculaire, d’accident
vasculaire cérébral et d’infarctus du myocarde. Le principal avantage de diminuer
l’apport en sel se traduit par une baisse correspondante de l’hypertension artérielle.
Les États Membres de l'OMS ont décidé de réduire de 30% la consommation de sel
de la population mondiale d’ici 2025.
La baisse de l’apport en sel a été identifiée comme l’une des mesures ayant le
meilleur rapport coût/efficacité que les pays peuvent prendre pour améliorer la
situation sanitaire à l’échelle de leurs populations. Les principales mesures
produiront une année supplémentaire de vie en bonne santé pour un coût inférieur
au revenu annuel moyen ou au produit intérieur brut par personne.
On estime qu’on pourrait éviter chaque année 2,5 millions de décès si la
consommation de sel au niveau mondial était ramenée au niveau recommandé.
32
6. L’utilisation :
L’obligation d’apposer une DDM ou une DLC :
Chaque denrée alimentaire vendue dans un conditionnement (préemballée) doit
obligatoirement comporter un délai pour sa consommation. Ainsi, la date limite de
consommation (DLC) et la date de durabilité minimale (DDM) font partie des mentions
obligatoires à indiquer sur l'emballage, selon l’article 9 du règlement n° 1169/2011 du 25
octobre 2011 relatif à l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires.
L'apposition d'une date de durabilité minimale (DDM) sur l’étiquetage des denrées
alimentaires a pour objectif de faire connaître au consommateur la date jusqu’à laquelle ces
denrées conservent leurs qualités organoleptiques, physiques, nutritives, gustatives, etc.
Pourvu que leur emballage n’ait pas été altéré, les denrées dont la DDM est dépassée
peuvent être consommées sans risque par le consommateur. Dans le cas de denrées
alimentaires microbiologiquement très périssables, la DDM est remplacée par une date
limite de consommation (DLC).
La denrée ne peut plus être commercialisée au-delà de cette date et est susceptible de
présenter un risque en cas de consommation.
33
b) La date de durabilité minimale (DDM) :
La DDM, terme qui a remplacé la date limite d’utilisation optimale (DLUO), n'a pas le
caractère impératif de la DLC. Une fois la date passée, la denrée peut avoir perdu une
partie de ses qualités spécifiques, sans pour autant présenter un risque pour celui qui
le consommerait. Ainsi, il n’est pas nécessaire de jeter les produits concernés quand
la DDM est dépassée, pourvu que leur emballage ne soit pas altéré. Tel est le cas, par
exemple :
Du café qui, passé un certain délai, perd de son arôme ;
Des aliments de diététique infantile, qui perdent de leur teneur en vitamines une
fois la DDM dépassée ;
Des pâtisseries sèches qui, en vieillissant, perdent de leurs qualités gustative
La DDM est exprimée sur les conditionnements par la mention « À consommer de
préférence avant le… » Complétée par l’une des indications suivantes ou par une
référence à l’endroit où cette indication figure sur l’étiquetage :
34
On peut résumer tout dans ce tableur :
35
L’usage (ouverture de brique solis ) :
Ligne perforée sur le matériau d'emballage
Avantage :
36
7. Poids net : 350 g
Chaque expédition possède un poids net, celui relevé sur la balance, et un poids brut,
celui incluant l'emballage. Le poids net est le poids de la marchandise sans emballage. Le
poids brut est celui de la marchandise auquel s'ajoute l'emballage.
Le point vert, avec ses deux flèches imbriquées et sa couleur verte, est
souvent perçu comme signifiant "recyclable" ou "sera recyclé". En fait, il
atteste seulement que le conditionneur a bien payé sa contribution pour l'emballage qui le
37
porte. C'est pourquoi on peut voir ce point vert sur des emballages qui ne sont - à l'heure
actuelle - toujours pas recyclables (films plastiques, pots de yaourts...). Même recyclable, un
emballage a encore peu de chances d'être effectivement recyclé si vous ne participez pas à
son tri.
Eco-Emballages n'a pas de rôle direct dans le recyclage. Ses actions se limitent à mettre en
place :
• une aide - financière et/ou technique - aux collectivités qui développent un projet de
valorisation,
• la passation de contrats avec les collectivités qui ont instauré des collectes sélectives pour
leur assurer la reprise des matériaux récupérés.
Il appartient donc toujours aux collectivités locales de mettre en place les collectes
sélectives.
Si rien n'est fait dans votre commune, ou si vous ne faites pas l'effort d'utiliser les
conteneurs (à verre, à papiers, pour les canettes métalliques...) mis à votre disposition, les
emballages mis à la poubelle restent de vulgaires déchets, point vert ou pas.
Le "Point Vert" n'est pas un symbole écologique et ne signifie donc pas que l'emballage est
constitué de matériaux recyclés , ni qu'il sera automatiquement collecté sélectivement ou
recyclé.
A) LE RÔLE D’ECO-EMBALLAGES :
Le rôle d’Eco-Emballages dans ce contexte est d’aider les entreprises à réduire les impacts
environnementaux de la fin de vie des emballages pour permettre au consommateur de
réduire les impacts environnementaux de ses choix de consommation.
L’amélioration de la recyclable
38
Elle permet de favoriser un recyclage de qualité des emballages, en assurant l’adéquation entre les
matériaux utilisés pour concevoir les emballages, et les procédés des filières de recyclage. Eco -
Emballages incite ainsi ses adhérents au moyen de son barème de contribution à ne pas concevoir
d’emballage perturbateurs du recyclage, et leur fournit au travers de deux comités techniques
dédiés pour la recyclable des emballages plastiques, le COTREP, et des emballages en papier et
carton, le CEREC, les outils pour les aider dans leurs choix de conception.
La sensibilisation du consommateur
Une communication à destination du consommateur est également un levier d’ écoconception.
Les entreprises, lors de la conception de l’emballage, choisissent les messages qui se ront vus
par leurs consommateurs. Sensibiliser le consommateur sur le bon geste de tri permettra au
consommateur d’agir pour un recyclage effectif des emballages.
Eco-Emballages est également partenaires d’organismes travaillant sur le sujet de
l’écoconception, tel que le Conseil National de l’Emballage et le Pôle écoconception
39
b) L’impact d’emballage rejeté sur l’environnement :
C’est quoi d’abord
l’environnement ?
C’est l’ensemble des sphères
(atmosphère, biosphère,
lithosphère, hydrosphère) qui
sont en équilibre moyennent
des interactions :
40
Un impact sur la faune, la flore et l'atmosphère :
a. Premièrement avant le rejet de l’emballage sur l’environnement, en distinguant
quatre étapes du cycle de vie :
- La fin de vie, qui couvre la collecte de l’ensemble des déchets générés sur le cycle de vie
des emballages et leur traitement.
Le cycle de vie des emballages de Tetra Pak de solis et de leurs emballages concurrents
respectifs est décrit par l’enchaînement des étapes suivantes :
Dans le cadre de cette synthèse, cinq indicateurs d’impacts environnementaux ont été
sélectionnés, sur la base des préoccupations environnementales actuelles et de la
robustesse de la méthodologie de quantification de ces indicateurs :
41
- Le réchauffement climatique qui représente l’augmentation de la température moyenne à
la surface de la Terre en raison de l’augmentation de l’effet de serre, auquel les émissions
d’origine humaine contribuent fortement.
L’effet de serre :
Ont un rôle important dans la régulation du climat. Ils empêchent une large part de l’énergie
solaire (les rayonnements infrarouges) d’être renvoyée de la Terre vers l’espace. C’est l’effet
de serre. Grâce à lui, la température moyenne sur Terre est d’environ 15 °C. Sans lui, elle
serait de -18 °C.
Avec l’accumulation des gaz à effet de serre résultant des activités humain dans
l’atmosphère :
La température doit être élevée par rapport à la moyenne.
Les glacier d’altitude reculent et disparaissent, puis contribuent à élever les niveaux
de mer
Déplétion de la couche d’ozone : Cet impact potentiel est provoqué par des réactions
complexes entre l’ozone stratosphérique et des composés tels que les CFC. L’amenuisement
de la couche d’ozone se traduit entre autre par une filtration naturelle des rayonnements
ultra‐ violets moins efficace
42
Et
Et ainsi de suite ….
43
Emballages de Tetra Pak : données collectées directement auprès de la société Tetra Pak !
b. Après la collecte :
Tout d’abord ; l’intégralité des déchets n’est pas collectée et seul le tiers est recueilli par les
professionnels du recyclage (une fois la collecte sélective et le processus de tri effectués).
C’est donc ⅔ de nos déchets qui ne sont pas collectés ou finissent enfouis ou brûlés.
Fin de vie des déchets sur le lieu de vente Les matériaux de conditionnement des produits
finis (palettes, films, feuilles intercalaires, cartons…) sont mis au rebut sur le lieu de vente
des produits finis. Pour ces déchets, il est supposé que 80% des cartons, feuilles intercalaires
et film en PE sont recyclés, tandis que les autres déchets sont incinérés (20% des cartons,
feuilles intercalaires, film en PE ainsi que les palettes.
44
9. des informations sur l’origine de matière première
d’emballage (FSC) :
• Le label FSC 100% : concerne les produits contenant uniquement des matériaux
issus de forêts certifiées FSC.
• Le label FSC recyclé : concerne les produits contenant uniquement des fibres
recyclées.
45
10. Conditionnement : TETRA BRIQUE.
Dimensions d’emballage 5 x 8 x 10 cm;
(L x l x h)
10CM
A. BRIQUES ALIMENTAIRE : D’OU VIENNENT-ELLES
?
Carton
46
Le composant principal de nos emballages est le carton. Il garantit la stabilité, la résistance
et la texture lisse de la surface d'impression.
Les composants :
Lignine
Les fibres de cellulose sont recyclables jusqu’à sept fois, ce qui rend ce produit intéressant au point
de vue environnemental mais également au plan des coûts. Dans l’industrie alimentaire, nous
utilisons habituellement une pâte à sulfate blanchie hautement collée (communément appelée SBS
ou le Food board). Généralement, un matériau mesurant moins de 300 micromètres d’épaisseur est
appelé papier, alors qu’un matériau qui mesure plus de 300 micromètres est appelé carton. L’unité
de mesure est la masse par unité de surface (lb/1 000pi2). Les cartons sont sensibles à l’humidité et
changent de propriétés physiques en fonction de l’environnement externe. Il est à noter que les
emballages en carton destinés à la réfrigération sont souvent cirés, ce qui les rend non recyclables au
Canada. Notre industrie utilise essentiellement le carton pour des boîtes pliantes (tubes, plateaux,
paniers, etc. au secteur biscuits), des contenants de liquide (Tétra Brik, Gable Top, etc. au secteur
laitier) ou des boîtes ondulées pour la manutention et le transport (tous les secteurs).
Polyéthylène
47
Le polyéthylène protège contre des moisissures externes et permet au carton d'adhérer au film
aluminium.
Pour les plastiques, ce sont des polymères souvent dérivés du pétrole et leur prix varie énormément
avec ce dernier. La plupart des plastiques utilisés en emballage sont des thermoplastiques
commerciaux. Parmi les matériaux utilisés pour l’emballage alimentaire, nous retrouvons : le
polyéthylène, le polypropylène, le polystyrène, le polyamide chlorure de polyvinyle, l’acétate de
polyvinyle et le polyéthylène téréphtalate. Chaque plastique a ses propriétés et caractéristiques de
perméabilité aux gaz et à l’humidité. Chaque matériau a un symbole utilisé communément dans
l’industrie (PP, PETE, PVC, CPET, etc.). L’industrie du plastique a développé un sigle de recyclage avec
un numéro pour les six plastiques les plus
utilisés.
Film d'aluminium
Le film d'aluminium protège de l'oxygène et de la lumière, afin de maintenir la valeur
nutritionnelle et la saveur des aliments contenus dans un emballage à température ambiante.
48
L’aluminium est extrêmement fonctionnel en tant que matière d’emballage alimentaire, car il tolère
des températures extrêmes. Par conséquent, il convient bien aux aliments qui ont besoin d’être
surgelés, grillés, cuits ou simplement conservés au frais. Certains récipients sont suffisamment
robustes pour contenir des quantités importantes d’aliments, tout en conservant la légèreté qui
caractérise l’aluminium. L’inconvénient le plus important des emballages alimentaires en métal et
aluminium est leur incompatibilité avec le réchauffement par micro-ondes. Tout comme l’acier et le
verre, l’aluminium présente un caractère indéfiniment et entièrement recyclable, sans altération de
ses propriétés intrinsèques. Sa valorisation permet de limiter la consommation énergétique.
L’usine commence par imprimer sur le carton les décors de ses clients. Arrivé sous forme de
granulés, le polyéthylène est fondu à 300°C et appliqué directement sur les deux faces du
carton, sans colles. Vient alors s’ajouter une couche extrêmement fine d’aluminium à
l’intérieur. Deux couches de polyéthylène sont finalement ajoutées sur l’aluminium pour
assurer le contact alimentaire avec le produit.
Les emballages sont ensuite livrés aux clients sous forme de rouleaux de 2 tonnes. Ils
n’auront plus qu’à les découper et les remplir de produits. Pour ce faire, le remplissage se
fait de façon aseptique : le rouleau de matériau est d’abord stérilisé à plat avant de prendre
49
sa forme cylindrique et d’être rempli en continu par le liquide, sans contact avec l’oxygène
de l’air, puis soudé sous le niveau du liquide.
50
*
D) QUALITE D'IMPRESSION :
Une conception graphique de qualité crée un lien pertinent entre la forme de l'emballage et
son contenu. La conception des emballages joue un rôle important pour les produits et
dans la communication de la marque. Elle peut être considérée comme l'un des principaux
facteurs qui influencent les décisions d'achat des consommateurs.
51
L'impression offset :
C'est le procédé qui produit le plus gros volume d'imprimés (timbres, magazines,
journaux, emballage, livres…). Il est basé sur la répulsion de deux produits
antagonistes : l'eau et la graisse (ici, l'encre et l'eau).
- Les altérations biologiques : liées aux activités métaboliques des êtres vivants, présents ou
associés au produit, de façon volontaire ou par contamination.
52
- Les réactions physicochimiques : ce sont les réactions qui touchent directement à
l’intégrité physique du produit (par exemple : la déstabilisation des émulsions, des gels, la «
rétrogradation » des gels d’amidon, la floculation ou les transitions de phases).
53
liquides et parfois solides, en fonction de la température et de la pression. Dense, facilement
stockable et transportable, le pétrole fournit la grande majoritédes carburants liquides. Il est
aussi utilisé, dans le domaine de la pétrochimie, pour la production des plastiques, entre autres.
DU PETROLE AU NAPHTA
Après avoir été extrait du sous-sol, le pétrole brut est envoyé dans une raffinerie. Le pétrolebrut
est un mélange de milliers de constituants, qu’il faut séparer pour pouvoir les exploiter. En
raffinant le pétrole, on obtient du :
Le NAPHTA C’est ce dernier composant obtenu grâce au raffinage qui constitue la matière
première des matériaux plastiques.
54
Du naphta aux monomères (traitement par vapocraquage) :
Le vapocraquage est un procédé pétrochimique qui consiste à obtenir, à partir d'une coupe
pétrolière telle que le naphta, ou d'alcanes légers, des alcènes (éthylène, propylène) mieux
valorisés. Ces alcènes sont principalement à la base de l'industrie des matières plastiques
(polyéthylène, polypropylène, etc.). Le naphta est ensuite transformé par craquage. C'est un
procédé thermique qui permet de fractionner les molécules composant les essences en des
molécules différentes de plus faibles tailles (hydrocarbures légers). On obtient ainsi de
nouveaux corps gazeux comme l'éthylène , C2H4, le propylène (propène), C3H6, le butylène
(butène), C4H8, et d'autres hydrocarbures. Avec l'éthylène, on obtient par réaction chimique
avec d'autres corps, d'autres hydrocarbures comme le styrène et le chlorure de vinyle qui
sont aussi des produits de départ pour différentes matières plastiques. Pour cela, on essaie
d'augmenter le rendement en éthylène en utilisant une température de craquage de 850° C.
55
DU MONOMERE AUX POLYMERES :
Pour fabriquer les matières plastiques, on met en réaction les monomères, afin de former un
polymère. Cette deuxième étape s’appelle la polymérisation. Il existe deux types de réactions pour
produire des polymères.
– Dans les réactions « d’addition », le polymère est constitué d’une chaîne du même
monomère. C’est la réaction qui permet la fabrication du polyéthylène (PE) des sacs
plastiques ou le polypropylène (PP) des flacons souples.
– Dans les réactions de condensation, le polymère est constitué d’une chaîne de deux
monomères. Elles sont utilisées dans la fabrication du polyéthylène téréphtalate
(PET) des bouteilles d’eau et de sodas.
– À la sortie du vapocraqueur, on obtient surtout des oléfines telles que l'éthylène, le
propylène, le butadiène, l'isobutène, le n-butène et l'isoprène. Ce sont des produits
intermédiaires qui, par des traitements appropriés (chloration, oxydation,
polymérisation, etc.) donnent naissance à toute une gamme de produits nouveaux.
Les schémas ci-après montrent toutes les possibilités de fabrications à partir de ces
grands intermédiaires.
– Ci-dessous, les dérivés de l'éthylène :
56
2) Les matériaux dits barrière :
Ces matériaux présentent une très faible perméabilité à l’oxygène, au gaz carbonique et
aussi à des molécules plus lourdes comme les arômes des aliments.
La tendance actuelle d’augmentation de la durée de vie des produits favorise de plus en plus
leur utilisation.
Cependant, ils sont chers et les industriels ne peuvent pas se permettent de les utiliser seuls
on les associe alors aux matériaux de structure.
57
- facteurs intrinsèques : acidité (pH), - facteurs extrinsèques : température,
activité de l’eau (Aw) et composition de atmosphère, humidité relative, lumière…
la denrée (ingrédients)
L’acidité : Lorsque nous consommons des Le facteur « lumière » : lorsque l’emballage est
transparent, elle peut-être une cause importante de
boissons et des aliments, notre langue est
dégradation d’un produit alimentaire, le plus
sensible à certaines saveurs : le sucré, le salé,
souvent liquide. Les emballages opaques
l’amer et l’acide. Le goût acide se retrouve
permettent eux de contrer l'action de la lumière, ils
souvent lors de: la consommation de certains
L’acidité nuisent cependant d'un point de vue commercial à
fruits comme le citron ou l’orange. Il correspond
la promotion du produit.
à une propriété chimique détectée par la langue
et qui peut être mesurée par une grandeur La lumière est responsable du phénomène de
appelée pH. photo-oxydation qui est un mécanisme conjugué
Les aliments ont un pH généralement inférieur à (synergie) de l’oxygène et de la lumière. Ses
principaux effets sont : la perte de vitamines,
7. On peut réaliser un classement des aliments
oxydation des lipides insaturés, décoloration et
en fonction de leur pH. On retrouve les
apparition de défauts de la flaveur. Les éléments les
catégories « très acide », « acide », «
moyennement acide » et « peu acide ». On peut plus sensibles sont donc les corps gras (huiles,
produits laitiers,…), les vitamines, les colorants et les
voir à travers ces quelques exemples ce type de
arômes .
classement :
Facteur « temps » : il est en relation avec la vitesse
- pH < 3,7 très acides : on trouve des fruits tels
de réaction dont la connaissance est indispensable
que les pommes, citrons ou framboises
pour déterminer la durée de conservation optimale
- 3,7 < pH < 4,6 pH acides : on trouve dans cette et la concentration en nutriments. Ces relations sont
catégorie les oranges, olives et certaines régies par les lois classiques de la cinétique
tomates chimique. Ce facteur temps se traduit par une Date
Limite de Consommation (DLC) ou par une Date
- 4,6 < pH < 5,3 moyennement acides : on Limite d’Utilisation Optimale (DLUO) référencée sur
trouve dans cette zone de pH le pain, le fromage le produit.
ou les carottes
- Facteur « température » : Devant le pH et
- pH > 5,3 peu acides : on trouve à ce niveau la l’activité de l’eau (Aw), la température est le
viande, le poisson et la plupart des légumes. paramètre essentiel d’évolution des équilibres
thermodynamiques (stabilité des états physiques).
L’activité de l’eau :
Un accroissement de la température entraîne une
L’activité de l’eau est déterminante dans la agitation moléculaire traduisant une augmentation
conservation des qualités intrinsèques de de l’énergie cinétique. Lorsque ces deux
l’aliment (conservation, couleurs, teneur en phénomènes sont suffisants, certaines liaisons
vitamines…). En effet, la disponibilité de l’eau peuvent être rompues (liaisons hydrogènes)
intervient dans de nombreuses activités produisant des modifications dans les structures
enzymatiques, chimiques mais aussi macromoléculaires. Généralement la vitesse de
microbiennes. Les microorganismes se réaction est une fonction croissante de la
développent à un niveau variable d’Aw. Il est température (loi d’Arrhenius).
important de connaître cette valeur pour limiter
- Le facteur « contrainte mécanique » : il influence
voir inhiber la croissance de bactéries non
directement les autres facteurs et donc le produit.
désirées. Pour une Aw inférieure ou égale à 0,6,
En effet, le matériau au contact alimentaire doit
les microorganismes néfastes à l’aliment n’ont
être résistant mécaniquement pour protéger le
plus d’effet. Si l’aliment à un pH inférieur à 4, 6
58 passe à 0,85 [7]. produit contre les chocs, les pressions, les rongeurs
ce seuil
et les insectes ; l'intégralité de ses propriétés
barrières doit être conservée
4) Alors comment ce PET devient toxique sur l’aliment ?
Le recours à ces emballages comporte ainsi des risques santé (2) dont voici les principaux
mécanismes :
La perméation qui vient souvent après la sorption. En effet, lorsque l’emballage est
altéré, les substances volatiles sont plus susceptibles de rentrer en contact avec l’aliment
et donc de contaminer l’aliment.
Il faut aussi souligner que les matières plastiques et aux élastomères ont besoin de
pigments pour leur coloration mais aussi d’adjuvants pour leur élaboration.
On des agents vulcanisant et antioxydants pour les élastomères sont identiques aux
autres matériaux au contact (inertie chimique , innocuité chez l’homme).
Il faut garder en vue la grande variété de ces substances et donc la multiplicité des tets
toxicologiques à accomplir surtout concernant la migration.
59
Il faut retenir qu’en règle générale, les monomères et les matières de base sont des
substance toxiques qu’il faut éliminer ,en comparaison aux macromolécules et aux hauts
polymères qui sont d’une très grandes inertie chimique et donc présentant une haute
sécurité sur le plan toxicologique .
Une liste positive des matières plastiques susceptibles d’entrer en contact avec les
produits alimentaires , pharmaceutique et cosmétiques a été fixée par la loi .
Produit néoformés
Résidus d’agents de
Monomère, décontamination
Oligomère
Contaminants
Adjuvants
Aliment
Migration
Produit de
Impureté de dégradation
base thermique ,
Emballage oxydation …
60
LA MIGRATION :
•MIGRATION GLOBALE : MASSE TOTALE CEDEE PAR L’EMBALLAGE A L’ALIMENT A SON CONTACT :
MIGRAT
- du procédé de conditionnement
L’encre liquide
Les encres liquides sont souvent des encres à base d’eau qui sont les plus utilisées pour
l’héliogravure. Car elles sèchent rapidement grâce à l’exposition à la lumière et en l’air. Cette encre
est composée de :
75% d’eau,
20% de résine
et de 7% d’additifs
Par ailleurs, il y a aussi les encres liquides qui sont semi-grasses, ce type d’encre est
parfois utilisé pour les stylos et les plumes à écrire.
63
V. Description de la modification à la nouvelle conception :
1) Notion avant / après :
q
Avant Après
LE NOUVEAU EMBALLAGE EST UN EMBALLAGE EN MATERIAUX D’EMBALLAGE COMPLEXE
CONSTITUE DE PLUSIEURS COUCHE DE DIFFERENTS MATERIAUX TEL QUE : L’EXTERIEUR EN FILM
DE PLASTIQUE, SUIVI D’UN PAPIER CARTON ET L’ALUMINIUM QUI RECOUVRE L’INTERIEUR DE
L’EMBALLAGE.
64
2) Description de la modification :
Cout : réduction de
l’espace résiduel dans
l’emballage, emballage
plus léger
Conservation
Emballage intelligent l’aliment
Ouverture et fermeture facile Emballage rigide : facilité de logistique
pour garantir la
, entreposage et présentation
fraicheur
3) Raison de modification :
Tous les emballages ne sont pas pareil .les entreprise s’assurent de choisir le bon type de
l’emballage pour mieux protéger et afficher leurs produits alimentaires tout en présentant
leurs marques uniques.
L’emballage alimentaire est les méthodes de confinement alimentaire la plus fiable. C’est la
meilleure façon de contrôler et de protéger en toute sécurité les aliments contre les facteurs
physiques, chimiques, biologique, et environnementaux.
Les consommateurs doivent vérifier les produits ou les aliments qu’ils distribuent sur le
marché.
Commercialisée
Assurer la qualité du produit avant et après la vente
Protéger le produit après l’ouverture
Eviter le danger de contamination microbiologique après l’ouverture.
Limiter le trafic de tout long du cycle de vie du produit
Assurer une résistance contre les in fluences extérieures.
Excellente présentation dans les rayons de supermarchés
Conservez les essences volatiles qui n’aiment ni la chaleur, ni l’humidité.
Composée majoritairement de carton.
Légèreté et encombrement réduit après aplatissement.
65
Effet sur le fabricant :
L’emballage est l’un des facteurs les plus
importants qui contribue à la vente d’un produit.
66
Les emballages sont source d’enjeux environnementaux majeurs. Ils impactent durablement
la planète, les ressources énergétique et les écosystèmes.
Cet emballage 100% recyclable est conçu à partir de carton issu de ressources naturelles et
100 % renouvelables (forêts gérées durablement et certifiées FSG). Nous en utilisons en
quantité minimale mais suffisante pour garantir la stabilité de l'emballage sans ajout de
poids superflu. Le carton est un matériau renouvelable, fabriqué à partir de bois.
67
Plate-forme pour l'optimisation et l'éco-conception des emballages :
Projet de plate-forme logicielle d'éco-conception tenant
compte de l'ensemble des contraintes de la chaîne packaging :
choix de matière, choix de type d'emballage, convergence
contenu/contenant, simulation numérique, palettisation,
logistique, mécanisation, valorisation sur le lieu de vente.
68
Production de curseur en PET :
Il existe une grande variété de pièces en plastique fabriqué par injection, telles que boitiers,
emballages, couvercles, pièces automobiles, pièces moto, pièces robotiques, jouets, instrument
canal chaud jusqu'à ce qu'il soit complètement fondu. Le plastique fondu est injecté à travers une
buse dans une empreinte d'un moule fermé, dans ce moule le plastique est refroidie et solidifiée
69
Dimension technique :
Longueur 5
Largeur 8 cm
Hauteur 10 cm
Surface Longueur *largeur = 40 cm 2
Volume Surface *hauteur =400
Poids de brique 20 g
Estimation du cout :
On a le prix des emballages :
Carton : 13DH
Plastique PET : 16 Dh / kg
Aluminium : 15 Dh / kg
Et on sait bien que l’emballage de brique est de 70 % à 75 % ; de 19% à 22% de
polyéthylène et de 4 à 5 % D’aluminium , avec un poids de 20g par paquet
Donc :
Le poids de carton dans :
20 100%
X 75%
75∗20
𝑥= = 15
100
20∗19
𝑥= = 3 ,8
100
X 4%
4∗20
𝑥= =0,8
100
1kg =1000 g
Donc 1000g 13 Dh
1g x
1∗13
𝑥= =0,013dh/g
1000
Cout de revient :
Quantité Cout unitaire Cout Cout de 5,2678DH
(Dh) Total revient
(Dh)
Sauce 350G 5 5 12 DH
Cout de
tomate vente
Une pièce 1 0,2678 0,2678
72
Nestlé est l'un des
principaux acteurs de Chiffre d’affaire :
l'industrie
CA= PU*Q = 12 *15000= 180000 Dh
agroalimentaire de la
planète fabriquer plusieurs Chiffre variable :
produit comme Solis qui
fonctionne dans les Ct = CV + CF cv= CT – CF
conditions suivant :
CV= 206338-13300 =7338 Dh
Résultat :
1. ouverture 330j / an
R= M/CV –CF = 172662-13300 = 159362 Dh bénéfice
2. capacité de production :
15000 pièces /j SR :
Point mort : PM
𝑺𝑹 ×𝟑𝟑𝟎 𝟏𝟑𝟖𝟓𝟒,𝟏𝟔×𝟑𝟑𝟎
= =25J
𝑪𝑨 𝟏𝟖𝟎𝟎𝟎𝟎
73
VII Description des produits fabriqués :
Produit fini Tomate frais conditionnés
(température,
humidité,…)
74
VIII Description de l'utilisation prévue :
Produit fini SAUCE TOMATE
75
IX Analyse des dangers :
Réception Biologique(1)
++++ ++
Chimique(2)
Etablir un
Résidus
cahier de
Pesticides des Non respect de BPP ++ ++ charge qui
produits répond aux
phytosanitaires exigences et le
respecter
Chimique(1)
Analyses
Métaux lourds périodique
à des doses s
+++++ ++
>TLC, résidus Pollution
de produits
chimiques
Des fongicides
76
-Substance ++
chimique non
approuvés - Fongicides CC
périmé
Biologique
Multiplication
des moisissures
Broyage Chimique(1)
Préchauffage
aucun
Extraction et Biologique(1)
raffinage
- prétraitement Prétraitement
inadéquat adéquat
++à+++ ++
Pasteurisation Aucun
77
Remplissage et Migration de PP S et T
réception
Solvant ++ ++
d’emballage
organique au
produit
Stérilisation Aucun
Traitement de Biologique(1)
l’eau par
chloration
D’emballage Chloration
inadéquat
++ ++ Traitement par
Survie du
chloration
micro-
adéquat
organisme
Stockage
Aucun
78
VII limite critique :
CCP-1 Respecter le cahier de charges Refuser toute matière première provenant d’un
fournisseur qui n’a pas signé le contrat basé sur le
cahier des charges établit par l’usine
CCP-2 Respecter le cahier de charges Refuser toute matière première provenant d’un
fournisseur qui n’a pas signé le contrat basé sur le
cahier des charges établit par l’usine
CCP-3 Prétraitement Adéquat ou/et Isoler et retraiter les tomate encore contaminés
traitement antifongique ultérieur
(voir diagramme de fabrication)
CCP-5 Lavage adéquat Isoler les tomate pas bien lavés puis refaire
l’opération de lavage
79
IX conclusion :
Avec les développements scientifiques et les avancées technologiques récentes notamment
en matière de conservation des aliments, l’industrie des emballages alimentaires n’a cessé
de se développer pour d’une part, suivre ces développements, et d’autre part, répondre aux
exigences croissantes du consommateur.
80
QUELQUE DEFINITION :
Analyse du cycle de vie : Permet de comparer les performances environnementales d’un produit en se basant
sur l’utilisation de l’énergie et des matières premières, les rejets générés dans l’air, dans l’eau et dans le sol et
les impacts environnementaux potentiels.
Emballage intelligent : Emballage qui est actif et a la particularité de donner de l’information sur la qualité du
contenu.
Emballage primaire : Emballage en contact direct avec le produit. Il a pour but de contenir et de préserver le
produit.
Emballage réutilisable : La réutilisation doit signifier toute opération par laquelle un emballage qui a été conçu
et créé pour pouvoir accomplir pendant son cycle de vie un nombre minimal de trajets ou de rotations est
rempli à nouveau ou réutilisé pour un usage identique à celui pour lequel il a été conçu, avec ou sans le recours
à des produits auxiliaires présents sur le marché qui permettent le remplissage de l’emballage même. Un tel
emballage réutilisé deviendra un déchet d’emballage lorsqu’il ne sera plus réutilisé.
Composable : Se dit d’un matériau qui subit une dégradation par un processus biologique pendant le
compostage, produisant du CO2, de l’eau, des composés inorganiques et de la biomasse à un rythme
comparable à celui d’autres matières composables connues, et ne générant aucun résidu toxique visible ou
reconnaissable.
Contaminant : La notion de contamination est surtout microbiologique, mais on utilise parfois le terme «
contaminant » pour désigner des substances étrangères à l’aliment et introduites involontairement.
Dégradable : Se dit d’un plastique qui subira des changements significatifs dans sa structure chimique s’il est
soumis à diverses conditions spécifiques du milieu, résultant en une perte de propriétés qui peut être mesurée
par des méthodes standards, selon une période de temps donnée.
Développement durable : Développement qui répond aux besoins des générations du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.
Emballage actif : Emballage qui modifie l’environnement de l’aliment dans son emballage pour étendre sa
durée de vie.
Recyclage : C’est un procédé de traitement des déchets (provenant des industries et des ordures ménagères)
qui permet de réintroduire, dans le cycle de production d’un produit, des matériaux qui le composent.
Renouvelable (énergie) : Une énergie renouvelable (aussi appelée « énergie verte ») est une énergie
renouvelée ou régénérée naturellement à l’échelle d’une vie humaine.
81
Reference :
1. https://conseiltaq.com/wp-
content/uploads/2017/05/Guide_emballage_F.pdf
2. https://www.academia.edu/14448215/Packaging_%C3%A9l%C3%A9ment
_de_diff%C3%A9renciation_marketing
3. http://e-biblio.univ-
mosta.dz/bitstream/handle/123456789/7077/SADOK%20Djemaia.pdf?se
quence=1&isAllowed=y
4. http://www.djamiatic.net/downloads/Cours_Emb_2.pdf
5. Des livres
6. les cours de Mr ANOUAR JAMAI et Mme LOUAFI FATIMZAHRA
7. https://www.sba63.fr/brique-alimentaire
8. https://fr.openfoodfacts.org/produit/7613033114304/tomate-frito-solis
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