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Projet Souad Laar Ba Oui

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Avant Après

Encadré par : Mr Anouar Jamai

Travail réalisée par : Souad Laarbaoui

Filière : TS Emballage et
conditionnement

Année : 2021-2022
Avants tous, nos remercies mon DIEU tout puissant de m’avoir donné la
force, le courage et le patience pour compléter ce modeste travail. Nos
remercies particulièrement mon encadreur pédagogique de projet, Mr.
Anouar Jamai pour nous avoir aidés à réaliser le présent travail, pour
avoir accepté de nous encadrer, pour toute son aide, sa disponibilité,
son suivi et sa confiance. Un plus grand remerciement a Mme Elouafi qui
m’a beaucoup aider et pour tous les efforts pédagogiques durant notre
parcours universitaire.

Je remercie mon mari et je te suis très reconnaissant pour le temps et le


soutien qu’a pris pour m'aider à réaliser mon projet. Je n'aurais pas
avancé aussi rapidement si tu n'avais pas été là.

Je voudrais remercies mes parents, qui malgré la distance ont toujours


été prêts à m’aider et à me soutenir surtout pendant les moments les
plus difficiles.

Enfin, nous remercions toutes personnes ayant contribué de près ou de


loin à la réalisation de ce modeste travail.

2
DEDICASCE :
Je dédie ce projet :

A mon très cher père Mohamed laarbaoui

Tu as toujours été pour moi un exemple du père respectueux, honnête, de la personne méticuleuse, je tiens à honorer
l’homme que tu es.
Grâce à toi papa j’ai appris le sens du travail et de la responsabilité. Je voudrais te remercier pour ton amour, ta
générosité, ta compréhension... Ton soutien fut une lumière dans tout mon parcours. Aucune dédicace ne saurait
exprimer l’amour l’estime et le respect que j’ai toujours eu pour toi.
Ce modeste travail est le fruit de tous les sacrifices que tu as déployés pour mon éducation et ma formation. Je t’aime
papa et j'implore le tout-puissant pour qu'il t’accorde une bonne santé et une vie longue et heureuse.

A mes chers frères Khalid et Mustapha :


A tous les moments d’enfance passés avec vous mes
frère, en gage de ma profonde estime pour l’aide que vous
m’avez apportés. Vous m’avez soutenu, réconforté et
encouragé. Puissent nos liens fraternels se consolider et
se pérenniser encore plus.

A mon mari Mustapha naini :


Avoir un homme comme toi est le plus beau cadeau
qu’une femme puisse vous faire. Tu es pour moi tout. En
témoignage qui nous unit et des souvenirs de tous les
moments que nous avons passés ensemble, je vous dédie
ce travail et je vous souhaite une vie pleine de santé et de
bonheur. Ton soutien, tes sacrifices, tes sourires, sont
incomparables. Tu as apporté beaucoup de bonheur à
notre famille. Aucune dédicace ne saurait exprimer
l’amour l’estime et le respect que j’ai toujours eu pour toi
je t’aime.

A TOUTE MA FAMILLE
Aucun langage ne saurait exprimer mon respect et ma considération pour votre soutien et encouragements. Je vous
dédie ce travail en reconnaissance de l’amour que vous m’offrez quotidiennement et votre bonté exceptionnelle. Que
Dieu le Tout Puissant vous garde et vous procure santé et bonheur.
A mon mes formateurs :

Mr Jamai Mohamed et Mme Louafi Fatimzzahra


Tu as toujours offert soutien et réconfort, j’exprime envers vous une profonde admiration, reconnaissance et
attachement inconditionnels.
Je ne peux trouver les mots justes et sincères pour vous exprimer mon affection et mes pensées envers vous.

3
SOMMAIRE :
I Introduction…………………………………………………………….............................................6
II Généralité …………………………………………………………………………………………………………..9
Histoire………………………………………………………………………………………………………………….. 9
Importance alimentaire………………………………………………………………………………………...10
Nomenclature des différents produits à base de tomate ..........................................11
Emballage……………………………………………………………………………………………………………….12
Emballage et conditionnement……………………………………………………………………………….12
III Présentation de produit emballage……………………………………………………13
1.
Le symbole de marque disposé……………………………………………………………………………14
2.
Que signifie (cultive un meilleur avenir)……………………………………………………….………14
3.
Label, certification, récompenses, sans gluten........................................................15
4.
Code à barre…………………………………………………………………………………………..……………16
5.
Information nutritionnelle ………………………………………………………..…………………………17
Ingrédient et étape de fabrication ……………………………………………………………………….17
Les additifs………………………………………………………………………………………….……………….20
Valeur énergétique………………………………………………………………………………………………21
Glucides…………………………………………………………………………………….………………21, 22,23
Lipides……………………………………………………………………………….…………………24, 25,26 ,27
fibre alimentaire…………………………………………………………………..…………………………28,29
protéine…………………………………………………………………………….……………………………30,31
sel…………………………………………………………………………..……………………………………………32
6. l’utilisation ……………………………………………………….…………………………………………………33
l’obligation d’opposer une DDM et DLC ……………………………….…………………33, 34,35
l’usage (ouverture et fermeture)…………………………………………………………………….…36
7. poids net ………………………………………………………………………………………………………….…37
8. point vert : Eco emballage ………………………………………………………….………………………37
le rôle d’Eco emballage……………………………………………………………………………….…38 ,39
l’impact d’emballage sur l’environnement………………………………..…………………………40
c’est quoi l’environnement ?...................................................................................40
un impact sur la faune, la flore et l’atmosphère ……………….………………………41, 42,43
après la collecte ................................................................................................…...44
9. des informations sur l’origine de MP (FSC)………………………………………….................45
10. conditionnement : tétra brique………………………………………………………….……………….46
A. brique alimentaire : d’où viennent-elles ?.................................................46, 47,48
B. comment fabriquer une brique ?.........................................................................49
C. tous les briques alimentaire se trient et se recyclent ………………………………………50
D. qualité d’impression………………………………………………………………………………….…51 ,52
IV interaction contenant contenant-contenu……………………………………………………………52

4
1) polyéthylène téréphtalate………………………………………………………………………53, 54, 55,56
2) les matériaux dits barrière......................................................................................…...57
3) propriétés des aliments.................................................................................….......57,58
4) comment PET deviennent toxique sur l’aliment ?......………………………………59, 60, 61,62
V description de la modification ……………………………………………………………………………64
notion avant-après……………………………………………………………………………………………..…64
description de la modification……………………………………………………………………………….65
raison de la modification............................................................................…...65, 66,67
VI conception de nouvel emballage………………………………………………………………………….67
les logiciels………………………………………………………………………………………..………………68 ,67
production de curseur en PET……………………………………………………………..………………….69
dimension technique………………………………………………………………………………………………70
effet sur le chiffre d’affaire, SR, point mort et indice d’efficience……………71,72, 73,74
VII description de produis fabriqué………………………………………………………………………….74
VIII description de l’utilisation prévue……………………………………………………………………….75
IX analyse de danger………………………………………………………………………………………………..76
X les limites critiques…………………………………………………………………………………………77 ,78
XI effet sur la concurrence……………………………………………………………………………………….79
XII conclusion……………………………………………………………………………………………………………80

5
I. Introduction :
Les entreprises agro-alimentaires voient un intérêt majeur dans les recherches sur le
comportement du consommateur lors de l’achat ou de la consommation d’un produit
alimentaire.

En effet, une bonne connaissance du consommateur et de ses attentes permet une


meilleure adaptation des produits. En fonction de ce que souhaite le consommateur,
l’entreprise améliorera tel ou tel type de qualité.

Si le consommateur est soucieux de sa santé, l’industriel devra travailler sur la qualité


nutritionnelle. En revanche si le consommateur souhaite plus de praticité, c’est sur la qualité
de service qu’il faudra jouer pour améliorer la qualité perçue.

Du fait de la complexité et de la diversité des facteurs qui agissent sur la consommation et


les choix alimentaires (qualité, économie, psychologie, sociologie et nutrition), seuls des
travaux récents existent (après les années 90). Il convient avant tout de savoir quels sont les
éléments en interaction :

- l’individu, l’acheteur ou le consommateur

- le produit et ses qualités intrinsèques

- l’emballage - leur environnement c'est-à-dire le lieu, le moment d’achat ou de


consommation, le contenant dans lequel va être consommé le produit. Tout ceci joue sur la
perception alimentaire, sur la valeur attribuée à un produit alimentaire, sur la qualité perçue
et donc sur les préférences alimentaires. L’emballage est en pleine évolution, et ce, à tous
les niveaux : conception, fonctions, méthodes de fabrication, processus de sélection,
matériaux, technologie et impact environnemental. Projet traitera de ces sujets pour que
vous puissiez mieux comprendre les enjeux et prendre les bonnes décisions.

6
Le meilleur de l’emballage pour répondre à 4 enjeux :

Conditionnement,
Protection du
Stockage et
produit,
Transport Conservation

Garantit l’intégrité et la protection du produit :


Transporte le produit : Protège des agressions extérieures : chocs, lumière,
microbes… ;
De son lieu de production au bassin de consommation. Fait partie intégrante du processus de conservation
Optimise en toute sécurité la chaine des produits alimentaires : stérilisation,
logistique des produits : pasteurisation, etc.
Transport, stockage, vente, etc. Protège le consommateur :
Intègre les nouveaux modes de distribution : Contribue à l’hygiène des produits et à la sécurité
E-commerce, drive, etc. des utilisateurs / consommateurs ;
Participe activement au processus d’élaboration de bon Respecte la réglementation en termes de neutralité
nombre de produits : de celui-ci vis à vis du produit contenu.
Est un acteur décisif d’optimisation Contribue à la lutte contre le gaspillage :
des coûts de production Augmente la durée de vie des produits ;
et Conditionnement.
Réduction des pertes de produits.

Usage et Information
Et communication
Services

Intègre la facilité d’usage (ergo-conception) : Consommateurs/utilisateurs :


Ouverture, dosage, versage, réchauffage, etc. Assure la traçabilité du couple produit/emballage :
S’adapte à tous les moments de confiance et réassurance ;
consommation/utilisation et Ses évolutions : Communique des informations sur le produit : fidélité.
Nomadisme, marché hors-foyer, CHR, etc. Entreprises :
Participe activement à l’usage du produit : Est l’un des supports de l’information légale
Boîte aérosol de peinture, de laque, stick de rouge à ;
lèvres, mascara, etc. Est le premier média qui parle au
Contribue à la lutte contre le gaspillage : consommateur, à l’utilisateur ;
Consommation différée et déformabilité de l’emballage Communique les valeurs du produit, de
; l’entreprise ;
Portions individuelles ; Facilite le traitement des incidents : rappels
Réduction des pertes de produits. et retours des produits défectueux, moyen
de traçabilité ;
Lutte contre la contrefaçon ;
Est une interface, un objet connecté,
communiquant pour rendre, demain, encore
plus de services.

7
Les consommateurs n’achètent pas des emballages vides, mais des produits emballés. Le
couple produit/ emballage n’est dissocié qu’à l’utilisation ou après consommation du produit
conditionné. Les fonctionnalités du couple produit/emballage (protection du produit et du
consommateur, hygiène, logistique-transport du site de production au bassin de distribution
consommation, visibilité, stockage, usage…) induisent des choix techniques et économiques
de conception qui doivent répondre aux besoins attendus par le consommateur-utilisateur.

8
II. GENERALITE :
• Histoire :
Les tomates sont originaires des régions andines côtières du nord-ouest de l’Amérique du
sud (Colombien, Equateurs, Pérou). On retrouve ses premières traces de culture par les
Aztèques vers 1400. Ils les avaient déjà améliorées par rapport aux formes sauvages. La
tomate arrive en Europe par l’Italie, on trouve sa trace à partir de 1544. Longtemps
considérée comme toxique, la tomate fait son apparition dans un livre de recette Parisien en
1750. Les premières variétés potagères apparaissent dans le catalogue Vilmorin de 1778.
Aux USA, elle n’est réhabilitée qu’en février 1824 par un article du New York Times. Le
premier hybride F1 est créé en 1946.

De nos jours, c’est l’un des légume-fruit le plus consommé dans le monde

9
• Importance alimentaire de tomate :
La tomate tient une place importante dans l’alimentation humaine. C’est un aliment
diététique, très riche en eau et très pauvre en colories, riche en éléments minéraux et en
vitamines (A.C.E), ces antioxydants en font un formidable rempart contre les affections
(Anonyme, 2009).

L’élément La teneur \100g


Eau 94.5G
Energie 18Kcal
Fer 0.4mg
Calcium 9mg
Magnésium 11mg
Potassium 266mg
Sodium 5mg
Glucide 2.8mg
Lipide 0.2mg
Protide 0.9mg
Vit C 23mg
Fibre 1.2mg
Tableau 1 : Valeur nutritionnelle moyenne pour 100g de tomate
crue

• Nomenclature des différents produits à base de


tomates :

10
La tomate est utilisée dans l’industrie alimentaire pour la préparation des
produits à base de tomates tels que la pulpe, le jus, la sauce, la purée, le
concentré et la poudre de tomate (Goloubiev et Chebane, 1988)

• La purée de tomate : La purée de tomate concentrée est le produit


obtenue par tamisage des fruits frais de tomate, concentré par
élimination de l’eau qu’il renferme.
• Concentré de tomate : La tomate est concentrée en utilisant des
évaporateurs à circulation forcée pour atteindre des concentrations de
22%.
• Doubles concentrés de tomate : Les doubles concentrés de tomates sont
les concentrés dont le ratio résidu sec/eau est égal à 28 %.
• Triple concentrés de tomate : Les triples concentrés de tomates sont les
concentrés dont le ratio résidu sec/eau est égal à 36 %.
• La pulpe de tomate Il s’agit de tomates écrasées avant ou après
élimination des peaux et des graines.

• Transformation de tomate en confiture : En France, la confiture de


tomates vertes est plus répandue tandis qu'en Amérique du Sud, c'est la
confiture de tomates rouges qui est plus populaire, notamment en
Argentine où elle est parfumée avec des clous de girofle et du sucre roux.

• La tomate frite : est une sauce à base de tomate (bien avec tomate
naturelle, jus de tomate, purée, pâtes ou concentré de tomates), soumis à
un processus de cuisson avec de l'huile végétale, avec l'ajout facultatif de
certains ingrédients (les plus courants sont le sucre, le sel, l'oignon, l'ail et
d'autres légumes) et tout cela emballé dans des récipients
hermétiquement fermés et conservés grâce à un traitement thermique
approprié.

11
• Emballage :
L’emballage et le conditionnement sont les dernières opérations de la fabrication des
produits alimentaires, ils sont indissociables du produit, et doivent contribuer à la préserver
les qualités hygiéniques, sensorielles et nutritionnelles de l’aliment, répondre aux
contraintes de la logistique et de la distribution et satisfaire les attentes des consommateurs
en matière d’usage, l’emballage est en outre un support d’information et de communication
qui peut véhiculer des images, des symboles qui constituent la composante immatérielle de
l’aliment mais dont l’impact sur la perception du produit et l’achat est parfois très
important.

• Conditionnement et emballage :
L’objectif étant d’avoir un conditionnement étanche aux liquides, aux gaz et aux
microorganismes, le professionnel devra s’assurer de cette étanchéité avant même
d’appliquer tout traitement thermique.

Le conditionnement se fait à peu


près exclusivement sous :

la mise en bouteille
la mise en boites métalliques
l'emballage en matière plastique doublée
de feuille d'aluminium
les briques tetra pak.

12
III. Présentation du produit-emballage :
L’étiquetage de sauce tomate solis

LES DENREES ALIMENTAIRES


PRESENTEES A LA VENTE
DOIVENT PROPOSER UN 1-Le symbole de marque
ETIQUETAGE CLAIR ET PRECIS déposée

10- Conditionnement : TETRA BRIK


AFIN D’INFORMER AU MIEUX
LE CONSOMMATEUR.
2-« cultiver une meilleur
QUELLES SONT LES avenir »
OBLIGATIONS DU
PROFESSIONNEL EN MATIERE
D’ETIQUETAGE DES DENREES
ALIMENTAIRES ? 3-Sans glutine : Labels,
certifications…

6-L’utilisations

7-poids net ou
quantité

8-Point vert :
Eco-emballage

9-des
informations
sur l’origine de
matière
ou code de traçabilité
4- Code à barres (CAB)

première
d’emballage
(FSC)

13
1. Le symbole de marque
disposé :
®) Est un symbole qui annonce que le mot ou symbole
précédent est une marque de commerce qui a été enregistré
auprès de l'office national des marques.

Le symbole de marque déposée a été introduit pour la première


fois aux États-Unis dans la Loi sur les Marques de 19463.

Symboles liés :

Le symbole de marque de commerce ™, utilisé pour les marques de


commerce non enregistrées

Le symbole de marque de service ℠, utilisé pour les marques de service


non enregistrées

Le similaire symbole de droit d'auteur, ©

L'analogue de l'enregistrement sonore symbole de droit d'auteur, ℗

Le symbole d'Union Orthodoxe hechsher, noté par un U au lieu


d'un R dans le cercle

2. Que signifie « cultive un meilleur


avenir « :
Avez-vous pensé à quel avenir vous
allez laisser à notre génération?

Avec cette question, Solís veut mettre


sur la table une réflexion sur l'avenir de
notre planète et comment, ensemble,
nous pouvons l'améliorer avec de petits
gestes.

14
3. Labels, certifications, récompenses : sans
gluten
• Qu’est-ce que gluten :
D’abord, Le gluten est une protéine que l’on trouve naturellement dans le blé et d’autres
céréales et ce qui donne notamment à la pâte à pain son élasticité.

De plus, on l’emploie isolé comme additif alimentaire de par ses propriétés pour donner de
la rigidité et souplesse aux substances fortement fluides. Ainsi, si vous mangez quelque
chose qui est épais ou demande à être mâché, cela contient probablement du gluten.

Ainsi, un régime sans gluten interdit les céréales que sont le blé, l’orge, le seigle, l’épeautre,
le malt ou les hybrides de ces grains. Mais cela ne s’arrête pas là, car le gluten est souvent
très bien caché.

Dans les aliments transformés, on le retrouve dans le pain, les pâtes, les céréales, les pizzas,
la bière, les biscuits, la sauce de soja, le ketchup, les crèmes glacées, gâteaux et tartes,
sucreries, croûtons, frites, sauces diverses, chips, imitations de viande ou fruit de mer,
viandes transformées, vinaigrettes, mélanges assaisonnés, tortilla, soupes, légumes
préparés, sauce tomate etc.

• Que signifie le terme sans gluten ou gluten free ?

Bien que le terme « sans gluten » signifie absence de


L’allégation est une mention qui
gluten, en réalité les tests ne sont pas assez précis pour
affirme, ou suggère, qu’un aliment
détecter un niveau zéro de gluten. Seuls les produits possède des caractéristiques
alimentaires qui contiennent un niveau inférieur à 200 particulières liées à son origine, sa
parts par million (ppm), parfois exprimé 200 mg de nature, sa composition, ses
gluten/kg peuvent porter la mention « sans gluten », propriétés nutritionnelles, sa
production, sa transformation…
ce qui permet aux personnes ayant une plus grande
sensibilité au gluten de manger ces aliments en toute
confiance.

Le gluten est devenu plus populaire ces dernières années car il nécessite une sensibilité dans
certains groupes de maladies. Le gluten provoque parfois des réactions allergiques dans le
corps en raison de la forte teneur en protéines qu'il contient. Dans le secteur alimentaire, du
gluten est ajouté à certains produits alimentaires en plus de la fabrication du pain.

15
Récemment, cependant, il a été établi qu’il était très nocif pour les patients atteints de la
maladie cœliaque et des restrictions à son utilisation dans les produits alimentaires ont été
instaurées ou totalement supprimées.

4. CODE A BARRE :
Lorsque vous proposez vos produits à un supermarché, ou même une épicerie, l'acheteur
peut vous demander d'étiqueter les emballages avec un code-barres. Ce système
aujourd'hui très répandu simplifie le passage en caisse. Le code utilisé pour les produits de
consommation courante (dont les denrées alimentaires) est l'EAN 13.

Les 30 barres qui forment le dessin sont l'expression graphique des 13 chiffres du code. Si
vous avez les 13 chiffres, une petite application gratuite vous permet d'obtenir le code-
barres mis en forme, prêt à être imprimé. C'est simple. Prévoyez une bonne qualité
d'impression pour éviter des blocages en caisse.

Alors , Comment obtenir les 13 chiffres ?

Il vous faut un code de fabricant et un code produit.

Le nombre système (premier chiffre) est défini par pays (3


en France) et la clé de contrôle (dernier chiffre) est
déterminée par les 12 chiffres précédents grâce à la
même petite application que celle qui met le code-barres
en forme.

Le code du fabricant (dit "CNUF") vous est attribué par un


organisme appelé GS1. Les deux premiers chiffres dépendent du pays. Pour obtenir votre

16
code de fabricant, vous devez adhérer à GS1 selon un barème qui dépend de votre chiffre
d'affaires. GS1 est un organisme paritaire qui établit les standards des codes-barres dans le
monde (EAN13 mais aussi de nombreux autres types de code-barres comme les QR code).

5. Information nutritionnelle du contenu :

Ingrédient de contenu et étapes de fabrication


(sauce solis ) :

Tomate et concentré de tomate (167 g de tomate pour faire 100 g de


tomate frite), huile de tournesol (5%), sucre, amidon de maïs modifié, sel,
oignon, ail, poivre blanc et arômes naturels .

Diagramme de fabrication de sauce :


Réception et Lavage :

Le lavage des tomates, oignon, ail est


assuré par des jets d'eau sous forme
de barbotage par injection d'air dans
des canaux de réception ou dans des
bassins de lavage. Cette opération a
pour objectif d'éliminer les impuretés
sous forme de terre, de fragments de
plantes et de débris végétaux. Les
lieux de lavage sont alimentés en continu par les eaux de chaînes de
transport hydraulique. Quant à l'évacuation des eaux chargées, elle est
généralement faite par des systèmes de trop plein.

Triage :

Les légumes lavées sont transportées vers


la chaîne de triage où sont enlevées,
manuellement les fruits pourris ou
endommagés. Au cours de cette opération,
le lavage se poursuit au niveau de chaque
chaîne par un rinçage en continu
(pulvérisation sous pression) de tout le
système de transport au moyen de rampes
glisseurs.

17
Broyage :

Après triage, les tomates sont


déchiquetées et broyées avant de subir
un préchauffage. En général, ces
légumes sont entraînés par une vis sans
fin vers les broyeurs de chaque chaîne
où se fait le malaxage. Le produit broyé
est collecté dans des cuves équipées
d'une pompe de refoulement vers
l’étape de préchauffage.

Préchauffage :

Le préchauffage est assuré par la vapeur


provenant de la chaudière à une température
de 80 à 85 °C. En effet, le produit broyé passe
dans des cuiseurs en inox (échangeurs de
chaleur modulaires à faisceaux tubulaires ou
autres). Cette opération permet de faciliter la
séparation des grains et de la pellicule de la
pulpe des légumes pour préparation à l'étape
de raffinage

Passoire :
Cette étape est destinée à faire déposer les épluchures pour purification du
produit.

Extraction et raffinage :

Le produit passe à travers des extracteurs centrifuges à axe vertical. Le


jus extrait est pompé vers des évaporateurs, alors que les déchets
(pellicules, graines…) sont évacués par une vis sans fin dans un
réservoir de collecte.

Concentration :

Le jus raffiné contient encore un excès d'eau qu'il faut éliminer afin
d'obtenir un produit de concentration entre 28% et 30%. Le principe
de cette opération est basé sur l'évaporation en continu de la fraction
d'eau libre existante dans le jus par élévation de la température avec
élimination de la vapeur ainsi formée.

Pasteurisation :

18
Elle permet la destruction de tous les germes pathogènes et
l'élimination de la population microbienne qui pourrait être dans le
produit concentré. Elle assure la stabilité du concentré de tomate par
un traitement thermique de quelques secondes à une température
supérieure à 85°C, ce traitement permet de prévenir l'altération par
les lactobacilles.

Remplissage :

Le concentré pasteurisé passe aux opérations de dosage, de


remplissage dans les briques.

L'environnement de traitement et de scellement des aliments doit


également être exempt de toute bactérie pouvant provoquer une
contamination. Les machines de remplissage et de scellement doivent
donc être stériles avant le conditionnement et pendant la production.
Pour cela, il faut utiliser de l'air chaud ou de la vapeur, ou associer un
traitement thermique à une stérilisation chimique au peroxyde
d'hydrogène.

Stérilisation :

Un emballage brique est stérilisé avant remplissage UHT (ultra


haute température). La durée de conservation du produit est ainsi
garantie pendant plus de 6 mois.

La méthode de conditionnement aseptique fait passer le matériau


d'emballage plat et sans forme dans un bain de peroxyde d'hydrogène
d'une concentration de 30 %, chauffée à 70°C, pendant six secondes.
Le peroxyde d'hydrogène est ensuite éliminé du matériau d'emballage
par des rouleaux presseurs ou de l'air chaud.

Refroidissement :

Les briques stérilisées sont refroidies avec de l'eau.

Séchage :

Les briques refroidies sont séchées à l'air libre afin d'éliminer les
gouttelettes d'eau, puis elles sont transmises, à travers une bande
transporteuse, vers la section de conditionnement. Après emballage,
les briques sont stockées sur des palettes pour être commercialisés

19
Les additifs :
Les additifs (substances
ajoutées en petites
quantités lors de la
fabrication du produit
pour accroître la durée
de conservation,
améliorer la texture,
l’aspect…) sont classés
par catégorie et
désignés soit par leur
nom, soit par leur
numéro de code
européen : lettre E
(Europe) suivie de 3
chiffres.

Dans le cas de solis , on trouve des arômes naturelle :

Faune et flore étant à l'origine de toutes les odeurs possibles, c'est dans la nature que la
majorité des substances aromatiques vont· se trouver.
Aussi, distinguera-t-on trois grandes familles d'arômes:
- les substances aromatisants naturelles : n'ayant subi qu'un traitement physique, elles sont
extraites de végétaux tels que les fruits, les fleurs, les feuilles, les racines, les graines, etc.;
- les substances aromatisants artificielles identiques à la nature, elles copient des
molécules qui existent dans ces mêmes végétaux. Chaque plante en contient des centaines. Il
suffit de les recréer chimiquement en laboratoire;
- les substances aromatisants artificielles, totalement créées, cette fois, en laboratoire; elles
n'ont jamais été trouvées dans la nature. Au total, elles sont 1 500, dont 700 sont
définitivement admises, 300 admises provisoirement et 500 encore à l'étude. Sachant que
chacune de ces molécules naturelles ou artificielles peut se combiner avec les autres, le
nombre de types d'arômes réalisables devient rapidement incalculable. Prenons l'exemple de
la menthe; ce qui donne le goût et l'odeur spécifique à cette plante, c'est le menthol. Cette
molécule peut s'obtenir de trois façons, sans qu'il soit possible de faire la différence (si ce
n'est bien sûr, au prix de revient) :
1° par extraction du menthol de la menthe du Brésil, ou d'ailleurs;
2° par voie chimique, à partir de produits purs comme le camphre;
3 ° par voie synthétique complète, à partir des dérivés du pétrole

20
valeur énergétiques :
309 kJ / 74 kcal

Les Apports Journaliers Recommandés (AJR) : sont des


valeurs repères définies par la réglementation qui
permettent de couvrir les besoins de la population en
vitamines et minéraux. L’indication en pourcentage
permet de situer le produit par rapport à ces valeurs
repères.

• Glucide : 9g
Dont 1.4 g Sucres en faible quantité.
Pour enlever l’acidité de tomate !
Glucide - Définition et Explications :
Glucide est une classe de composés organiques. Il existe deux types de
glucides : les glucides simples et les glucides complexes. Les glucides
simples comprennent le glucose, le fructose et le galactose qui peuvent à
leur tour former du saccharose (= sucre de table), du lactose ou du
maltose. Les glucides complexes comprennent l’amidon, le glycogène ainsi
que les fibres.

Rôles de glucides :

Glucides : 1 g de glucide apporte 4 kcal


40 à 50 % des calories apportées par l’alimentation humaine sont des glucides. - Ils ont

un rôle de réserve énergétique dans le foie et les muscles (glycogène).

Rôle structural Les glucides interviennent comme : - Eléments de soutien (cellulose des
végétaux), de protection et de reconnaissance dans la cellule.

21
Eléments de réserve des végétaux et animaux (glycogène, amidon).

Constituants de molécules fondamentales : acides nucléiques, coenzymes, vitamines,

Ils représentent un fort pourcentage de la biomasse car la plus grande partie de la


matière organique sur la Terre est glucidique

22
Classification de glucide

Substance non sucrée Substance sucrée


(féculent , pain, riz ..) (sucre granulé…)

Glucide digestibles

Origine non glucidique


(aspartam )

Ose : non Oside : hydrolysable


hydrolysable comm
Ou sucre combiné
e Sucre simple

Hétéroside : ose+
Holoside
Aglycone (adénosine)

Oligoside = oligosaccharides Polyosides = polysaccharides

Homogène : lactose, P. Hétérogène :


maltose. Cellulose
Hétérogène : P. Homogène :
saccarose amidon, glycogène

23
• Les lipides :
Dans solis on trouve : 3.3 g Matières grasses / Lipides en quantité modérée

dont 0.4g Acides gras saturés en faible quantité

Acides gras saturés : définition, explications :


Définition :
Ils forment un groupe de molécules organiques très
hétérogènes sur un plan structural, mais dont la caractéristique
commune est leur insolubilité dans l'eau (= hydrophobe) et
leur solubilité dans les solvants organiques non-polaires (éther,
benzène, chloroforme, ...). Ils sont difficilement classables. On
peut les classer selon leur structure chimique, leur rôle, leur
charge, ...

Les lipides Lipides complexe :

Glycérophospholipide
sphingolipide
Composé à
Lipides simple :
caractère lipidiques Acide gras
Glycérides, céride , stéride
..

Rôle biologique :

Les lipides représentent environ 20 % du poids du corps.


Ils sont une réserve énergétique mobilisable : 1g lipides → 9 Kcal
Ils ont un rôle de précurseurs : stéroïdes, vitamines, prostaglandines.
Deux acides gras polyinsaturés sont des facteurs nutritionnels essentiels car ils ne sont
pas synthétisés par l’organisme et doivent lui être apportés par l’alimentation. Ce sont
des acides gras indispensables : acide linoléique et acide linoléique.
Les membranes ont une structure lipidique.
Les plaques d’athérome constituées de dépôt lipidique entraînent le durcissement des
artères (athérosclérose)

24
Estérification :

1- [A] : alcool
2- [B] : L’acylglycérol représenté est un mono glycéride (un acide gras lié à un glycéroll)

Le glycérol, avec ses trois groupements alcool OH peut connecter jusqu'à trois acides gras.

3- [C] : Alcool à chaîne courte


4- [D] : Le cholestérol participe dans l’organisme à la synthèse de trois groupes de molécules :

- Les hormones stéroïdes (testostérone, cortisol, etc.)


- La vitamine D3
25
- Les acides biliaires.
Les acides gras :

Dans les ingrédients la sauce tomate on trouve huile végétale tournesol est composée à
98 % de triesters d'acides gras. Le reste contenant entre autres des stérols (β-sitostérol) et
du tocophérol (vitamine E).

La composition en acides gras de l'huile de tournesol utilisée pour l'alimentation humaine


est la suivante (en pourcentage massique):

Acide linoléique (C18:2 ω-6 polyinsaturé) : 67 %


Acide oléique (C18:1 ω-9 mono insaturé) : 19,7 %
Acide palmitique (C16:0 saturé) : 6 %
Acide stéarique (C18:0 saturé) : 5 %
Autres : 2,3 %

26
Les lipides et l’organisme :

1- [A] : L’amidon est un L’amidon est un glucide, polysaccharide (polyoside), polymère de la


molécule de glucose.

2- [B] : Lipides alimentaires ; essentiellement des triglycérides (85 à 98 % des lipides). Les
triglycérides non consommées sont stockés dans les adipocytes
3- [C] : Les glucides, après la glycolyse, peuvent être transformés en triglycérides.
4- Le cholestérol ne peut pas être synthétisé de façon endogène

27
• Fibre alimentaire : 1 ,2 g

Les fibres alimentaires représentent les glucides et la lignine qui sont présents naturellement
dans les aliments végétaux et qui ne sont pas digérés et absorbés par le système digestif. Il
existe également un autre type de fibre appelé fibres fonctionnelles qui sont en fait des
glucides qui ont été isolés, extraits et/ou purifiés. Pour faire partie de la gamme des fibres
fonctionnelles, celles-ci doivent exercer des effets bénéfiques au niveau de l’organisme. Les
fibres fonctionnelles ne sont pas absorbées ni digérées par le système digestif au même titre
que les fibres alimentaires.

Les fibres ont différents rôles à jouer au niveau physiologique y compris la régularisation de
la fonction gastro-intestinale, la diminution des taux de cholestérol ainsi que la gestion de la
glycémie (taux de sucre dans le sang). Elles contribuent également au sentiment de satiété
ce qui peut aider à la gestion du poids en diminuant l’apport énergétique. Il y a également
de nombreuses études, mais pas toutes, qui affirment qu’un apport en fibres adéquat
protégerait contre le cancer du colon.

Il y a deux types de fibres dans les aliments végétaux : les fibres solubles (visqueuses) et les
fibres insolubles. Ce sont les fibres solubles qui ont la propriété de diminuer les taux de
glucose sanguin et de cholestérol. Les fibres insolubles quant à elle, augmentent le volume
fécal afin de régulariser la fonction intestinale. La plupart des aliments d'origine végétale
contiennent les deux types de fibres. Toutefois, la quantité de chaque type de fibre varie
selon les aliments

28
Les types de fibres :

les fibres, c'est génial, mais il faut tout de même être


attentif à 3 choses :
1. Sur un terrain fragilisé, elles peuvent provoquer
des troubles digestifs (ballonnements, flatulences,
diarrhée...) et/ou irriter la paroi intestinale. C'est
pourquoi il faut éviter d'augmenter leur
consommation de manière trop brutale.
2. Elles ont tendance à diminuer l'absorption des
minéraux, par leur propre action mais aussi parce qu'elles
sont souvent associées à des facteurs "antinutritionnels",
c'est à dire qu'on les trouve naturellement associées à des substances
qui diminuent l'absorption de certains nutriments utiles (fer, calcium...).

En cas d'augmentation de votre consommation, veillez à enrichir votre


alimentation en sources de minéraux.

29
• Protéine :
a. Structure des protéines :
Les protéines peuvent être décrites selon quatre niveaux d’organisation
structurale. Une séquence linéaire d’acides aminés, formant une chaîne
polypeptidique, constitue la structure primaire de la protéine. Cette structure qui
ressemble à un chapelet de « perles » d’acides aminés, est le squelette de la
molécule de protéine. Ce squelette se tord et se repli sur lui-même pour donner
des niveaux d’organisation moléculaires plus complexes (structures secondaire,
tertiaire et quaternaire).
b.Acides aminés et liaison peptidique :
Les acides aminés

Les constituants des protéines sont des molécules appelées acides aminés. Il
existe 20 acides aminés importants, tous dotés de deux groupements
fonctionnels: un groupe aminé (—NH2) et un groupe acide organique (COOH).
Un acide aminé peut donc se comporter comme une base (accepteur de
proton) ou comme un acide (donneur de proton).

Tous les acides aminés sont identiques sauf pour leur troisième groupe, appelé
radical R.

Chaque acide aminé doit son comportement chimique particulier ainsi que son
acidité ou son alcalinité relative aux particularités de l'arrangement des atomes
de son groupe R

30
A NOTER QUE LA PRESENCE DE GROUPES (CARB OXYLE, AMINE, SULFHYDRILE) DANS LE
RADICAL R INDIQUE QUE CES ACIDES AMINES SONT PRESENTS DANS LES LIAISONS
INTRAMOLECULAIRES PR OTEIQUES (VOIR PLUS LOIN).

• Liaison peptidique :

Généralement, les protéines sont de longues chaînes d'acides aminés réunis par des liaisons
formées au cours de réactions de synthèse, le groupe aminé de chaque acide aminé s'étant
lié au groupe acide de l'acide aminé suivant. Cette liaison forme l'arrangement d'atomes
caractéristique de la liaison peptidique :

Synthèse d’une liaison peptidique

cette synthèse s’accompagne de la perte d’une molécule d’eau. Les liaisons


peptidiques se rompent lorsque de l’eau s’y ajoute (hydrolyse des
polypeptides). L'union de deux acides aminés donne un dipeptide; celle de trois
acides aminés, un tri peptide ; celle de dix acides aminés ou plus, un
polypeptide.

Les molécules contenant plus de 50 acides aminés sont des protéines. La


plupart des protéines sont cependant des macromolécules, c'est-à-dire de
grosses molécules complexes formées de 100 à 1000 acides aminés.

4 grands types d’interaction interviennent dans le repliement de la


chaine :

L’effet hydrophobe : résultant de la tendance des chaine latérale des AA a


s’associer les uns aux autre quand elles sont en milieux aqueux

Les liaisons ioniques : les radicaux qui s’ionisent positivement forment les
liaisons ioniques avec ceux qui s’ionisent négativement

31
Liaison hydrogène : elle se forme quand un atome d’H est lié à un atome
électronégatif

Les ponts désulfure : 2 AA ont des radicaux contenant un atome de soufre.

• Sel :
1,1 g Sel en quantité modérée

Principaux faits :
La forte consommation de sodium (> 2 grammes/jour, l’équivalent de 5 grammes de
sel par jour) et l’absorption insuffisante de potassium (moins de 3,5 grammes par
jour) contribuent à l’hypertension artérielle et à un risque accru de cardiopathie et
d’accident vasculaire cérébral.
Le sel est la principale source de sodium dans notre alimentation, bien que le
glutamate de sodium, condiment utilisé dans de nombreuses régions du monde,
puisse aussi en apporter.
La plupart des gens consomment trop de sel, de 9 à 12 grammes par jour en
moyenne, soit deux fois l’apport maximum recommandé.
Une consommation de sel de moins de 5 grammes par jour chez l’adulte contribue à
faire baisser la tension artérielle et le risque de maladie cardiovasculaire, d’accident
vasculaire cérébral et d’infarctus du myocarde. Le principal avantage de diminuer
l’apport en sel se traduit par une baisse correspondante de l’hypertension artérielle.
Les États Membres de l'OMS ont décidé de réduire de 30% la consommation de sel
de la population mondiale d’ici 2025.
La baisse de l’apport en sel a été identifiée comme l’une des mesures ayant le
meilleur rapport coût/efficacité que les pays peuvent prendre pour améliorer la
situation sanitaire à l’échelle de leurs populations. Les principales mesures
produiront une année supplémentaire de vie en bonne santé pour un coût inférieur
au revenu annuel moyen ou au produit intérieur brut par personne.
On estime qu’on pourrait éviter chaque année 2,5 millions de décès si la
consommation de sel au niveau mondial était ramenée au niveau recommandé.

32
6. L’utilisation :
L’obligation d’apposer une DDM ou une DLC :
Chaque denrée alimentaire vendue dans un conditionnement (préemballée) doit
obligatoirement comporter un délai pour sa consommation. Ainsi, la date limite de
consommation (DLC) et la date de durabilité minimale (DDM) font partie des mentions
obligatoires à indiquer sur l'emballage, selon l’article 9 du règlement n° 1169/2011 du 25
octobre 2011 relatif à l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires.

Les produits alimentaires préemballés comportent une mention


indiquant la date limite de consommation (DLC) ou la date de
durabilité minimale (DDM). Pour éviter tout risque d’intoxication,
il est nécessaire de bien les comprendre.

L'apposition d'une date de durabilité minimale (DDM) sur l’étiquetage des denrées
alimentaires a pour objectif de faire connaître au consommateur la date jusqu’à laquelle ces
denrées conservent leurs qualités organoleptiques, physiques, nutritives, gustatives, etc.
Pourvu que leur emballage n’ait pas été altéré, les denrées dont la DDM est dépassée
peuvent être consommées sans risque par le consommateur. Dans le cas de denrées
alimentaires microbiologiquement très périssables, la DDM est remplacée par une date
limite de consommation (DLC).

La denrée ne peut plus être commercialisée au-delà de cette date et est susceptible de
présenter un risque en cas de consommation.

a) La date limite de consommation (DLC) :


La DLC indique une limite impérative. Elle s'applique à des denrées microbiologiquement
très périssables, et, qui, de ce fait, sont susceptibles, après une courte période, de
présenter un danger immédiat pour la santé humaine. Fixée sous la responsabilité des
professionnels au terme d’essais de vieillissement, la DLC est apposée sur des produits
tels que les charcuteries, les viandes fraîches ou les plats cuisinés réfrigérés.
Généralement, les denrées assorties d’une DLC se conservent au réfrigérateur. Leur
sécurité au bout de la DLC n’est garantie que si les conditions de conservation sont
respectées.

La DLC s'exprime sur les conditionnements par


la mention « À consommer
jusqu’au… » Suivie de l'indication du jour
et du mois ou d’une référence à l’endroit
où cette date figure sur l’étiquetage :

33
b) La date de durabilité minimale (DDM) :
La DDM, terme qui a remplacé la date limite d’utilisation optimale (DLUO), n'a pas le
caractère impératif de la DLC. Une fois la date passée, la denrée peut avoir perdu une
partie de ses qualités spécifiques, sans pour autant présenter un risque pour celui qui
le consommerait. Ainsi, il n’est pas nécessaire de jeter les produits concernés quand
la DDM est dépassée, pourvu que leur emballage ne soit pas altéré. Tel est le cas, par
exemple :
Du café qui, passé un certain délai, perd de son arôme ;
Des aliments de diététique infantile, qui perdent de leur teneur en vitamines une
fois la DDM dépassée ;
Des pâtisseries sèches qui, en vieillissant, perdent de leurs qualités gustative
La DDM est exprimée sur les conditionnements par la mention « À consommer de
préférence avant le… » Complétée par l’une des indications suivantes ou par une
référence à l’endroit où cette indication figure sur l’étiquetage :

jour et mois pour les produits d'une durabilité inférieure à 3 mois ;


mois et année pour les produits d'une durabilité comprise entre 3 et 18 mois ;
année pour les produits d'une durabilité supérieure à 18 mois.

34
On peut résumer tout dans ce tableur :

35
L’usage (ouverture de brique solis ) :
Ligne perforée sur le matériau d'emballage

À usage unique : Les ouvertures à usage unique sont


des ouvertures pratiques et économiques qui allient
simplicité d'utilisation et hautes qualités
environnementales. Des solutions de déchirement à la
perforation, les ouvertures à usage unique allient
simplicité et commodité pour un choix bien accepté
par le consommateur

Avantage :

Ouverture simple et économique


Bien accepté par les consommateurs
Prédécoupée sur le matériau d'emballage

36
7. Poids net : 350 g
Chaque expédition possède un poids net, celui relevé sur la balance, et un poids brut,
celui incluant l'emballage. Le poids net est le poids de la marchandise sans emballage. Le
poids brut est celui de la marchandise auquel s'ajoute l'emballage.

L’inscription de la quantité nette se fait en unité de volume (l ou ml) pour les


produits liquides et pour les glaces, crèmes glacées et sorbets, et en de masse (g)
pour les autres produits. Elle n’est pas obligatoire quand la quantité nette est
inférieure à 5 g ou 5 ml (sauf pour les épices et plantes aromatiques), ou à 20 g
dans le cas des confiseries. Pour les denrées présentées dans un liquide (ex :
conserves de légumes, fruits au sirop), elle est complétée par la mention du poids
net égoutté.

8. Point vert : Eco-emballage :


Le Point Vert est le symbole de la responsabilité des entreprises
qui financent le dispositif de collecte, de tri et de recyclage des
emballages ménagers

Ce "Point Vert" signifie que l’emballage contribue à financer son


élimination.
Pour ce faire, celui-ci a trois possibilités, prévues par le décret,
pour s'acquitter de cette obligation :

• il organise lui-même la récupération et la valorisation de ses


emballages (quasiment irréalisable en pratique. À chacun son
métier !),
• il instaure un système de consigne pour récupérer ses emballages (difficile
pour l'entreprise et impopulaire),
• il délègue ces tâches à une société dûment agréée par l'État, en lui
versant une contribution* au prorata du nombre et du volume des
emballages concernés.
La quasi-totalité des entreprises concernées ont choisi cette dernière
solution. La société agréée la plus connue et la plus importante
s'appelle Eco-Emballages.

Le point vert, avec ses deux flèches imbriquées et sa couleur verte, est
souvent perçu comme signifiant "recyclable" ou "sera recyclé". En fait, il
atteste seulement que le conditionneur a bien payé sa contribution pour l'emballage qui le

37
porte. C'est pourquoi on peut voir ce point vert sur des emballages qui ne sont - à l'heure
actuelle - toujours pas recyclables (films plastiques, pots de yaourts...). Même recyclable, un
emballage a encore peu de chances d'être effectivement recyclé si vous ne participez pas à
son tri.
Eco-Emballages n'a pas de rôle direct dans le recyclage. Ses actions se limitent à mettre en
place :
• une aide - financière et/ou technique - aux collectivités qui développent un projet de
valorisation,
• la passation de contrats avec les collectivités qui ont instauré des collectes sélectives pour
leur assurer la reprise des matériaux récupérés.

Il appartient donc toujours aux collectivités locales de mettre en place les collectes
sélectives.
Si rien n'est fait dans votre commune, ou si vous ne faites pas l'effort d'utiliser les
conteneurs (à verre, à papiers, pour les canettes métalliques...) mis à votre disposition, les
emballages mis à la poubelle restent de vulgaires déchets, point vert ou pas.

Le "Point Vert" n'est pas un symbole écologique et ne signifie donc pas que l'emballage est
constitué de matériaux recyclés , ni qu'il sera automatiquement collecté sélectivement ou
recyclé.

A) LE RÔLE D’ECO-EMBALLAGES :

La conception de l’emballage est de la responsabilité des entreprises, qui


savent quel emballage est le mieux adapté à la protection du produit et
répond aux attentes du consommateur.

Le rôle d’Eco-Emballages dans ce contexte est d’aider les entreprises à réduire les impacts
environnementaux de la fin de vie des emballages pour permettre au consommateur de
réduire les impacts environnementaux de ses choix de consommation.

Réduction à la source, recyclable et sensibilisation : trois leviers essentiels


pour réduire l’impact environnemental des déchets d’emballage
La réduction des emballages à la source
Elle permet de réduire les quantités de déchets générés par ces emballages mais aussi de
réduire la consommation de ressources naturelles (matières premières et énergies utilisées
pour produire l’emballage), et de réduire les impacts de la logistique (réduction du poids et
optimisation du chargement des camions). Eco-Emballages a développé l’outil BEE (Bilan
Environnemental des Emballages) pour mesurer les impacts environnementaux de
l’optimisation d’un système d’emballages. Le catalogue en ligne permet de diffuser les bonnes
pratiques de réduction d’emballage à la source, pour tous types de produits et de marchés,
pour aider les entreprises dans leurs choix de conception.

L’amélioration de la recyclable

38
Elle permet de favoriser un recyclage de qualité des emballages, en assurant l’adéquation entre les
matériaux utilisés pour concevoir les emballages, et les procédés des filières de recyclage. Eco -
Emballages incite ainsi ses adhérents au moyen de son barème de contribution à ne pas concevoir
d’emballage perturbateurs du recyclage, et leur fournit au travers de deux comités techniques
dédiés pour la recyclable des emballages plastiques, le COTREP, et des emballages en papier et
carton, le CEREC, les outils pour les aider dans leurs choix de conception.

La sensibilisation du consommateur
Une communication à destination du consommateur est également un levier d’ écoconception.
Les entreprises, lors de la conception de l’emballage, choisissent les messages qui se ront vus
par leurs consommateurs. Sensibiliser le consommateur sur le bon geste de tri permettra au
consommateur d’agir pour un recyclage effectif des emballages.
Eco-Emballages est également partenaires d’organismes travaillant sur le sujet de
l’écoconception, tel que le Conseil National de l’Emballage et le Pôle écoconception

39
b) L’impact d’emballage rejeté sur l’environnement :
C’est quoi d’abord
l’environnement ?
C’est l’ensemble des sphères
(atmosphère, biosphère,
lithosphère, hydrosphère) qui
sont en équilibre moyennent
des interactions :

Voilà un schéma qui résume


tout :

Atmosphère : les réservoirs


gazeux : couche gazeux qui entoure la
terre

Biosphère : sont les


êtres vivant, flore et faune

Hydrosphère : réservoir Lithosphère : réservoir


liquide : eau , fleuve , et océans liquide : sol, écorces, sédiment...

40
Un impact sur la faune, la flore et l'atmosphère :
a. Premièrement avant le rejet de l’emballage sur l’environnement, en distinguant
quatre étapes du cycle de vie :

- la fabrication des matériaux de l’emballage, comprenant l’extraction, la production et le


transport des matières premières constitutives des emballages.

- Le remplissage et le conditionnement des emballages.

- La distribution des produits emballés aux différents points de vente.

- La fin de vie, qui couvre la collecte de l’ensemble des déchets générés sur le cycle de vie
des emballages et leur traitement.

Le cycle de vie des emballages de Tetra Pak de solis et de leurs emballages concurrents
respectifs est décrit par l’enchaînement des étapes suivantes :

Dans le cadre de cette synthèse, cinq indicateurs d’impacts environnementaux ont été
sélectionnés, sur la base des préoccupations environnementales actuelles et de la
robustesse de la méthodologie de quantification de ces indicateurs :

41
- Le réchauffement climatique qui représente l’augmentation de la température moyenne à
la surface de la Terre en raison de l’augmentation de l’effet de serre, auquel les émissions
d’origine humaine contribuent fortement.
L’effet de serre :
Ont un rôle important dans la régulation du climat. Ils empêchent une large part de l’énergie
solaire (les rayonnements infrarouges) d’être renvoyée de la Terre vers l’espace. C’est l’effet
de serre. Grâce à lui, la température moyenne sur Terre est d’environ 15 °C. Sans lui, elle
serait de -18 °C.
Avec l’accumulation des gaz à effet de serre résultant des activités humain dans
l’atmosphère :
La température doit être élevée par rapport à la moyenne.
Les glacier d’altitude reculent et disparaissent, puis contribuent à élever les niveaux
de mer
Déplétion de la couche d’ozone : Cet impact potentiel est provoqué par des réactions
complexes entre l’ozone stratosphérique et des composés tels que les CFC. L’amenuisement
de la couche d’ozone se traduit entre autre par une filtration naturelle des rayonnements
ultra‐ violets moins efficace

- La consommation d’énergie d’origine non renouvelable qui représente la somme des


consommations de toutes les sources d’énergie qui sont directement puisées dans les
réserves naturelles fossiles (gaz naturel, pétrole, charbon, énergie nucléaire)
- La consommation de ressources non renouvelables telles les ressources fossiles et
minérales. Ne sont pas inclues dans cet indicateur les ressources de la biomasse et leurs
impacts associés comme l’extinction des espèces et la perte de biodiversité.
- L’acidification de l’air qui symbolise l’augmentation de la teneur en substances
Acidifiantes dans la basse atmosphère, à l’origine des « pluies acides » et notamment du
dépérissement de certaines forêts.
Les pluies acides :
Les changements dans l’aspect physiologique de la végétation sont une indication que les
capacités de photosynthèse pour bcp de plante :

Alors, à la présence de so2 et no2 qui proviennent des installations industrielles


Quand ces gaz se combinent avec l’eau et l’oxygène dans l’atmosphère, ils produisent des
acides sulfuriques, nitriques et nitreux.

42
Et

Et par conséquence conduit à la perturbation de photosynthèse à la suite la


décomposition de la chlorophylle l’asphyxie des plantes
Lorsque les cours d’eau s’acidifient pas ces pluies plusieurs espèces de la vie marin
disparaissent (perturbation des écosystèmes)
Aussi l’acidification de sol conduit à la modification de sa composition et puis la perte
des éléments minéraux de végétation

Et ainsi de suite ….

L’eutrophisation qui est l’introduction de nutriments sous forme de composés


Phosphatés ou azotés perturbant les écosystèmes en favorisant la prolifération de Certaines
espèces (micro-algues, plancton…).

43
Emballages de Tetra Pak : données collectées directement auprès de la société Tetra Pak !

b. Après la collecte :

Tout d’abord ; l’intégralité des déchets n’est pas collectée et seul le tiers est recueilli par les
professionnels du recyclage (une fois la collecte sélective et le processus de tri effectués).
C’est donc ⅔ de nos déchets qui ne sont pas collectés ou finissent enfouis ou brûlés.
Fin de vie des déchets sur le lieu de vente Les matériaux de conditionnement des produits
finis (palettes, films, feuilles intercalaires, cartons…) sont mis au rebut sur le lieu de vente
des produits finis. Pour ces déchets, il est supposé que 80% des cartons, feuilles intercalaires
et film en PE sont recyclés, tandis que les autres déchets sont incinérés (20% des cartons,
feuilles intercalaires, film en PE ainsi que les palettes.

44
9. des informations sur l’origine de matière première
d’emballage (FSC) :

Le Forest Stewards hip Council


(FSC) est une organisation
internationale à but non lucratif née
en 1993 à Toronto, qui s’engage
pour l’exploitation responsable des
forêts. Sa mission fondatrice est
d’apporter un schéma de certification
véritablement indépendant et
crédible garantissant que les forêts
sont gérées d’une façon
écologiquement viable afin de
répondre aux besoins sociaux,
économiques, écologiques des
générations actuelles et futures.

Cette certification concerne


l’ensemble de la filière bois et papier,
incluant à la fois les forêts et les
industries de transformation. Ainsi,
dans le cadre du FSC, la traçabilité
couvre l’ensemble des étapes tout au
long de la filière, de la production
jusqu’à la consommation finale. C020428
L'apposition du label FSC (ci-contre à droite) sur le produit fini ( solis )
informe le consommateur que le produit qu’il achète a été produit à
partir de bois issu de forêts certifiées FSC.

Comment comprendre les 3 catégories de label :

• Le label FSC 100% : concerne les produits contenant uniquement des matériaux
issus de forêts certifiées FSC.

• Le label FSC Mixte : concerne les produits comprenant un mélange de sources


responsables.

• Le label FSC recyclé : concerne les produits contenant uniquement des fibres
recyclées.

45
10. Conditionnement : TETRA BRIQUE.
Dimensions d’emballage 5 x 8 x 10 cm;
(L x l x h)

10CM
A. BRIQUES ALIMENTAIRE : D’OU VIENNENT-ELLES
?

Les briques alimentaire, c’est de 73 à 75 % de carton, de 20 à 23 % de


polyéthylène et de 4 à 5 % d’aluminium. Leur composition varie légèrement
selon la nature du produit, mais le seul matériau en contact avec le contenu
est toujours un polyéthylène de « qualité alimentaire ». Le carton confère à
l’emballage sa solidité et sa rigidité. Le plastique lui assure son étanchéité
et protège les décors. Pour sa part, l’aluminium agit comme une barrière,
protégeant le produit de la lumière et de l’oxygène.

Carton

46
Le composant principal de nos emballages est le carton. Il garantit la stabilité, la résistance
et la texture lisse de la surface d'impression.

Le bois c’est la matière première de papier et carton.

Les composants :

Lignine

Matière plastique naturelle (C, H et O)


Soluble à chaud (solutions alcalines)
Réagit avec la lumière (instable car non saturée)
Hémicelluloses
Même structure mais plus courte
Très hydrophiles et adhésives
Facilement soluble (soude)

Les fibres de cellulose sont recyclables jusqu’à sept fois, ce qui rend ce produit intéressant au point
de vue environnemental mais également au plan des coûts. Dans l’industrie alimentaire, nous
utilisons habituellement une pâte à sulfate blanchie hautement collée (communément appelée SBS
ou le Food board). Généralement, un matériau mesurant moins de 300 micromètres d’épaisseur est
appelé papier, alors qu’un matériau qui mesure plus de 300 micromètres est appelé carton. L’unité
de mesure est la masse par unité de surface (lb/1 000pi2). Les cartons sont sensibles à l’humidité et
changent de propriétés physiques en fonction de l’environnement externe. Il est à noter que les
emballages en carton destinés à la réfrigération sont souvent cirés, ce qui les rend non recyclables au
Canada. Notre industrie utilise essentiellement le carton pour des boîtes pliantes (tubes, plateaux,
paniers, etc. au secteur biscuits), des contenants de liquide (Tétra Brik, Gable Top, etc. au secteur
laitier) ou des boîtes ondulées pour la manutention et le transport (tous les secteurs).

voici les principaux sigles de recyclabilité


que l’on peut retrouver sur ces
emballages : ce qu’on a déjà parler de
haut.

Polyéthylène

47
Le polyéthylène protège contre des moisissures externes et permet au carton d'adhérer au film
aluminium.

Pour les plastiques, ce sont des polymères souvent dérivés du pétrole et leur prix varie énormément
avec ce dernier. La plupart des plastiques utilisés en emballage sont des thermoplastiques
commerciaux. Parmi les matériaux utilisés pour l’emballage alimentaire, nous retrouvons : le
polyéthylène, le polypropylène, le polystyrène, le polyamide chlorure de polyvinyle, l’acétate de
polyvinyle et le polyéthylène téréphtalate. Chaque plastique a ses propriétés et caractéristiques de
perméabilité aux gaz et à l’humidité. Chaque matériau a un symbole utilisé communément dans
l’industrie (PP, PETE, PVC, CPET, etc.). L’industrie du plastique a développé un sigle de recyclage avec
un numéro pour les six plastiques les plus
utilisés.

Le tableau ci-dessous offre un bon résumé


des différents plastiques et de leurs
utilisations les plus fréquentes dans
l’industrie alimentaire. Le tableau 3 donne
un aperçu des propriétés les plus
importantes des plastiques utilisés dans
l’industrie alimentaire.

Plastique le plus utilisé c’est


polyéthylène :

Film d'aluminium
Le film d'aluminium protège de l'oxygène et de la lumière, afin de maintenir la valeur
nutritionnelle et la saveur des aliments contenus dans un emballage à température ambiante.

48
L’aluminium est extrêmement fonctionnel en tant que matière d’emballage alimentaire, car il tolère
des températures extrêmes. Par conséquent, il convient bien aux aliments qui ont besoin d’être
surgelés, grillés, cuits ou simplement conservés au frais. Certains récipients sont suffisamment
robustes pour contenir des quantités importantes d’aliments, tout en conservant la légèreté qui
caractérise l’aluminium. L’inconvénient le plus important des emballages alimentaires en métal et
aluminium est leur incompatibilité avec le réchauffement par micro-ondes. Tout comme l’acier et le
verre, l’aluminium présente un caractère indéfiniment et entièrement recyclable, sans altération de
ses propriétés intrinsèques. Sa valorisation permet de limiter la consommation énergétique.

B) COMMENT FABRIQUER UNE BRIQUE ?


Dans le processus de fabrication des emballages de Tetra brique, la première opération
consiste en la production du complexe, c’est‐à‐dire l’assemblage du carton pour liquides, de
plastique (polyéthylène
généralement) et d’aluminium.
Ensuite, ce complexe passe à
l’impression (processus de
flexographie), puis est
prédécoupé (les opercules du
futur emballage sont percés).
Des bobines de carton
d’environ 5 km de long sont
acheminées par chemin de fer.
Chaque bobine de carton
permet la production de
100 000 emballages de 1 litre.
Le polyéthylène y est acheminé
sous forme de granulés et
l’aluminium en bobines, le tout par camions.

L’usine commence par imprimer sur le carton les décors de ses clients. Arrivé sous forme de
granulés, le polyéthylène est fondu à 300°C et appliqué directement sur les deux faces du
carton, sans colles. Vient alors s’ajouter une couche extrêmement fine d’aluminium à
l’intérieur. Deux couches de polyéthylène sont finalement ajoutées sur l’aluminium pour
assurer le contact alimentaire avec le produit.

Les emballages sont ensuite livrés aux clients sous forme de rouleaux de 2 tonnes. Ils
n’auront plus qu’à les découper et les remplir de produits. Pour ce faire, le remplissage se
fait de façon aseptique : le rouleau de matériau est d’abord stérilisé à plat avant de prendre

49
sa forme cylindrique et d’être rempli en continu par le liquide, sans contact avec l’oxygène
de l’air, puis soudé sous le niveau du liquide.

C) TOUS LES BRIQUE ALIMENTAIRE SE


TRIENT ET SE RECYCLENT :
Après avoir été déposées dans les bacs de tri, les briques alimentaires sont acheminées en
mélange dans les centres de tri. Elles sont séparées des autres emballages par le biais d'un tri
optique.
Les briques ainsi triées sont ensuite compactées puis stockées avant d'être envoyées vers leur propre
filière de recyclage.

La fibre de carton est recyclée et transformée en essuie-tout, papier toilette, mouchoirs...


Les fines couches de plastique (polyéthylène) et d’aluminium sont transformées en une nouvelle
matière, le PolyAl, qui sert entre autres à fabriquer du mobilier urbain : bancs, chaises, poubelles…
Les étapes de recyclage

50
*

D) QUALITE D'IMPRESSION :
Une conception graphique de qualité crée un lien pertinent entre la forme de l'emballage et
son contenu. La conception des emballages joue un rôle important pour les produits et
dans la communication de la marque. Elle peut être considérée comme l'un des principaux
facteurs qui influencent les décisions d'achat des consommateurs.

51
L'impression offset :
C'est le procédé qui produit le plus gros volume d'imprimés (timbres, magazines,
journaux, emballage, livres…). Il est basé sur la répulsion de deux produits
antagonistes : l'eau et la graisse (ici, l'encre et l'eau).

Dans ce procédé, l'image « copiée »


sur la forme imprimante (plaque de
métal) sera après traitement
représentée par la « couche sensible »
grasse par nature, tandis que la partie
sans image sera représentée par le
métal nu dépouillé de sa couche
(aluminium traité) qui lui est
hydrophile.
La plaque sera ensuite humidifiée, les
parties « blanches » fixeront l'eau, tandis que
L’impression offset de packaging
l'image « grasse » repoussera l'eau et pourra
accepter l'encre (grasse).
Le procédé tient son nom de l'anglais « offset » parce que l'image est reportée de la
plaque imprimante à un « blanchet » en caoutchouc, puis du blanchet au papier .

IV. interaction contenant / contenu :


Les grandes causes de modification (altérations ou réactions volontaires) des denrées
alimentaires peuvent être regroupées en quatre catégories :

- Les réactions chimiques (notamment quand la température est élevée) :

- Les réactions de Maillard (ou brunissement non enzymatique)

- Les transitions thermiques des macromolécules (détérioration des protéines et


modification physicochimique de l’amidon)

- Les oxydations non enzymatiques (oxydation à l’oxygène, l’auto-oxydation des lipides) -


Les réactions enzymatiques : résultant de réactions catalysées à température moyenne par
les enzymes propres au produit ou exogènes (microorganismes). Ce sont essentiellement des
réactions d’hydrolyse et d’oxydation.

- Les altérations biologiques : liées aux activités métaboliques des êtres vivants, présents ou
associés au produit, de façon volontaire ou par contamination.

52
- Les réactions physicochimiques : ce sont les réactions qui touchent directement à
l’intégrité physique du produit (par exemple : la déstabilisation des émulsions, des gels, la «
rétrogradation » des gels d’amidon, la floculation ou les transitions de phases).

Association plastique / carton / aluminium :

1) Polyéthylène téréphtalate (PET) :

Le PET présente des propriétés de transparence, de brillance, de résistance aux chocs. Il


résiste aux pressions internes et est imperméable aux gaz. 46 Le PET est utilisé dans la
réalisation de bouteilles et flacons pour le conditionnement des boissons gazeuses, les eaux
minérales et les huiles alimentaires. Ainsi, une boisson gazeuse pourra conserver son gaz sur
une longue période. On comprend donc bien son intérêt pour la conservation des propriétés
organoleptiques de tels produits.

ORIGINES DE LA MATIERE PLASTIQUE ET ORIGINE DES MONOMERES :

Les différentes matières plastiques sont fabriquées principalement à partir d’hydrocarbures,


du composé organique présent notamment dans le pétrole brut. On découvrira dans cette partie en
détails les aspects relatifs à la transformation du pétrole en plastique. Le pétrole (du latin « petra »
et « oleum » : « huile de pierre ») est une huile minérale naturelle utilisée comme source
d’énergie. Il est issu d’un mélange d’hydrocarbures (molécules composées de carbone et
d’hydrogène) associé à d’autres atomes. Certains de ses composants peuvent être gazeux,

53
liquides et parfois solides, en fonction de la température et de la pression. Dense, facilement
stockable et transportable, le pétrole fournit la grande majoritédes carburants liquides. Il est
aussi utilisé, dans le domaine de la pétrochimie, pour la production des plastiques, entre autres.

DU PETROLE AU NAPHTA
Après avoir été extrait du sous-sol, le pétrole brut est envoyé dans une raffinerie. Le pétrolebrut
est un mélange de milliers de constituants, qu’il faut séparer pour pouvoir les exploiter. En
raffinant le pétrole, on obtient du :

Fioul pour le chauffage

Gazole, du kérosène et de l’essence pour les moyens de transport

Naphta, transformé dans les usines chimiques.

Le NAPHTA C’est ce dernier composant obtenu grâce au raffinage qui constitue la matière
première des matériaux plastiques.

La première étape consiste à séparer les constituants du pétrole, grâce au procédé de


distillation fractionnée, car les constituants du pétrole ont des masses différentes et donc
des points d’ébullition différents. Sous l’action de la chaleur, les molécules se transforment
en gaz et s’élèvent dans la tour de distillation. Elles se condensent progressivement car plus
elles s’élèvent et moins il fait chaud. Le naphta se condense entre 180°C et 40°C. Il doit
ensuite être transformé, lors de la phase de craquage (chauffage puis refroidissement
brutal). Par ce traitement, on obtient de petites molécules (solides ou liquides), qui
contiennent entre 2 et 7 atomes de carbone : les monomères, produits chimiques de base
pour fabriquer les matières plastiques.

54
Du naphta aux monomères (traitement par vapocraquage) :

Le vapocraquage est un procédé pétrochimique qui consiste à obtenir, à partir d'une coupe
pétrolière telle que le naphta, ou d'alcanes légers, des alcènes (éthylène, propylène) mieux
valorisés. Ces alcènes sont principalement à la base de l'industrie des matières plastiques
(polyéthylène, polypropylène, etc.). Le naphta est ensuite transformé par craquage. C'est un
procédé thermique qui permet de fractionner les molécules composant les essences en des
molécules différentes de plus faibles tailles (hydrocarbures légers). On obtient ainsi de
nouveaux corps gazeux comme l'éthylène , C2H4, le propylène (propène), C3H6, le butylène
(butène), C4H8, et d'autres hydrocarbures. Avec l'éthylène, on obtient par réaction chimique
avec d'autres corps, d'autres hydrocarbures comme le styrène et le chlorure de vinyle qui
sont aussi des produits de départ pour différentes matières plastiques. Pour cela, on essaie
d'augmenter le rendement en éthylène en utilisant une température de craquage de 850° C.

Ainsi on obtient un rendement de plus de 30%.

55
DU MONOMERE AUX POLYMERES :

Pour fabriquer les matières plastiques, on met en réaction les monomères, afin de former un
polymère. Cette deuxième étape s’appelle la polymérisation. Il existe deux types de réactions pour
produire des polymères.

– Dans les réactions « d’addition », le polymère est constitué d’une chaîne du même
monomère. C’est la réaction qui permet la fabrication du polyéthylène (PE) des sacs
plastiques ou le polypropylène (PP) des flacons souples.

– Dans les réactions de condensation, le polymère est constitué d’une chaîne de deux
monomères. Elles sont utilisées dans la fabrication du polyéthylène téréphtalate
(PET) des bouteilles d’eau et de sodas.
– À la sortie du vapocraqueur, on obtient surtout des oléfines telles que l'éthylène, le
propylène, le butadiène, l'isobutène, le n-butène et l'isoprène. Ce sont des produits
intermédiaires qui, par des traitements appropriés (chloration, oxydation,
polymérisation, etc.) donnent naissance à toute une gamme de produits nouveaux.
Les schémas ci-après montrent toutes les possibilités de fabrications à partir de ces
grands intermédiaires.
– Ci-dessous, les dérivés de l'éthylène :

56
2) Les matériaux dits barrière :

Ces matériaux présentent une très faible perméabilité à l’oxygène, au gaz carbonique et
aussi à des molécules plus lourdes comme les arômes des aliments.

La tendance actuelle d’augmentation de la durée de vie des produits favorise de plus en plus
leur utilisation.

Cependant, ils sont chers et les industriels ne peuvent pas se permettent de les utiliser seuls
on les associe alors aux matériaux de structure.

3) Propriétés des aliments :


Un aliment est caractérisé par deux types de facteurs :

57
- facteurs intrinsèques : acidité (pH), - facteurs extrinsèques : température,
activité de l’eau (Aw) et composition de atmosphère, humidité relative, lumière…
la denrée (ingrédients)

L’acidité : Lorsque nous consommons des Le facteur « lumière » : lorsque l’emballage est
transparent, elle peut-être une cause importante de
boissons et des aliments, notre langue est
dégradation d’un produit alimentaire, le plus
sensible à certaines saveurs : le sucré, le salé,
souvent liquide. Les emballages opaques
l’amer et l’acide. Le goût acide se retrouve
permettent eux de contrer l'action de la lumière, ils
souvent lors de: la consommation de certains
L’acidité nuisent cependant d'un point de vue commercial à
fruits comme le citron ou l’orange. Il correspond
la promotion du produit.
à une propriété chimique détectée par la langue
et qui peut être mesurée par une grandeur La lumière est responsable du phénomène de
appelée pH. photo-oxydation qui est un mécanisme conjugué
Les aliments ont un pH généralement inférieur à (synergie) de l’oxygène et de la lumière. Ses
principaux effets sont : la perte de vitamines,
7. On peut réaliser un classement des aliments
oxydation des lipides insaturés, décoloration et
en fonction de leur pH. On retrouve les
apparition de défauts de la flaveur. Les éléments les
catégories « très acide », « acide », «
moyennement acide » et « peu acide ». On peut plus sensibles sont donc les corps gras (huiles,
produits laitiers,…), les vitamines, les colorants et les
voir à travers ces quelques exemples ce type de
arômes .
classement :
Facteur « temps » : il est en relation avec la vitesse
- pH < 3,7 très acides : on trouve des fruits tels
de réaction dont la connaissance est indispensable
que les pommes, citrons ou framboises
pour déterminer la durée de conservation optimale
- 3,7 < pH < 4,6 pH acides : on trouve dans cette et la concentration en nutriments. Ces relations sont
catégorie les oranges, olives et certaines régies par les lois classiques de la cinétique
tomates chimique. Ce facteur temps se traduit par une Date
Limite de Consommation (DLC) ou par une Date
- 4,6 < pH < 5,3 moyennement acides : on Limite d’Utilisation Optimale (DLUO) référencée sur
trouve dans cette zone de pH le pain, le fromage le produit.
ou les carottes
- Facteur « température » : Devant le pH et
- pH > 5,3 peu acides : on trouve à ce niveau la l’activité de l’eau (Aw), la température est le
viande, le poisson et la plupart des légumes. paramètre essentiel d’évolution des équilibres
thermodynamiques (stabilité des états physiques).
L’activité de l’eau :
Un accroissement de la température entraîne une
L’activité de l’eau est déterminante dans la agitation moléculaire traduisant une augmentation
conservation des qualités intrinsèques de de l’énergie cinétique. Lorsque ces deux
l’aliment (conservation, couleurs, teneur en phénomènes sont suffisants, certaines liaisons
vitamines…). En effet, la disponibilité de l’eau peuvent être rompues (liaisons hydrogènes)
intervient dans de nombreuses activités produisant des modifications dans les structures
enzymatiques, chimiques mais aussi macromoléculaires. Généralement la vitesse de
microbiennes. Les microorganismes se réaction est une fonction croissante de la
développent à un niveau variable d’Aw. Il est température (loi d’Arrhenius).
important de connaître cette valeur pour limiter
- Le facteur « contrainte mécanique » : il influence
voir inhiber la croissance de bactéries non
directement les autres facteurs et donc le produit.
désirées. Pour une Aw inférieure ou égale à 0,6,
En effet, le matériau au contact alimentaire doit
les microorganismes néfastes à l’aliment n’ont
être résistant mécaniquement pour protéger le
plus d’effet. Si l’aliment à un pH inférieur à 4, 6
58 passe à 0,85 [7]. produit contre les chocs, les pressions, les rongeurs
ce seuil
et les insectes ; l'intégralité de ses propriétés
barrières doit être conservée
4) Alors comment ce PET devient toxique sur l’aliment ?

Les emballages alimentaires sont une réponse aux problématiques de conservation et de


transport, mais chaque solution à ses défauts.

Le recours à ces emballages comporte ainsi des risques santé (2) dont voici les principaux
mécanismes :

La sorption, c’est-à-dire, l’absorption de composés de l’aliment par l’emballage. On


assiste alors à une dégradation de l’aliment (qualité nutritionnelle et organoleptique)
mais également à celle de l’emballage.

La perméation qui vient souvent après la sorption. En effet, lorsque l’emballage est
altéré, les substances volatiles sont plus susceptibles de rentrer en contact avec l’aliment
et donc de contaminer l’aliment.

La migration. C’est le transfert de constituants du matériau utilisé au sein de l’aliment


(additifs, monomères, composés néoformés, etc.). Certains de ces composants peuvent
malheureusement s’avérer nocifs pour la santé.

Les matières plastique et élastomères représentent un ensemble de substances très


variées et sans cesse en développement .

Il faut aussi souligner que les matières plastiques et aux élastomères ont besoin de
pigments pour leur coloration mais aussi d’adjuvants pour leur élaboration.

On a les agents plastifiants, stabilisants, lubrifiants et antistatiques pour les matières


plastiques.

On des agents vulcanisant et antioxydants pour les élastomères sont identiques aux
autres matériaux au contact (inertie chimique , innocuité chez l’homme).

Il faut garder en vue la grande variété de ces substances et donc la multiplicité des tets
toxicologiques à accomplir surtout concernant la migration.

59
Il faut retenir qu’en règle générale, les monomères et les matières de base sont des
substance toxiques qu’il faut éliminer ,en comparaison aux macromolécules et aux hauts
polymères qui sont d’une très grandes inertie chimique et donc présentant une haute
sécurité sur le plan toxicologique .

L’art étant d’éliminer lors de la fabrication toute trace de matériaux de départ et de ne


garder que les hauts polymères.

Une liste positive des matières plastiques susceptibles d’entrer en contact avec les
produits alimentaires , pharmaceutique et cosmétiques a été fixée par la loi .

Produit néoformés
Résidus d’agents de
Monomère, décontamination

Oligomère
Contaminants

Adjuvants
Aliment
Migration

Produit de
Impureté de dégradation
base thermique ,
Emballage oxydation …

« Les monomères, les autres substances de départ, et les additifs doivent


faire l’objet d’une évaluation des risques et d’une autorisation avant d’être
utilisés dans la fabrication des matériaux et objets en matière plastique »

Affecte la qualité organoleptique et/ou la sécurité si non contrôlée !

60
LA MIGRATION :

•MIGRATION GLOBALE : MASSE TOTALE CEDEE PAR L’EMBALLAGE A L’ALIMENT A SON CONTACT :
MIGRAT

•MIGRATION SPECIFIQUE : MASSE TOTALE D’UN CONSTITUANT CONNU QUI MIGRE DE


L’EMBALLAGE VERS L’ALIMENT: LE MIGRANT

La migration est fonction :

- du matériau considéré (formulation)

- de l’aliment mis au contact : nature, état physique…

- du procédé de conditionnement

- des conditions de contact (température, durée, rapport V/S)

- de facteurs externes (agitation, cuisson micro-ondes…)

DONNEES TOXICOLOGIQUES REQUISES :


61
62
Les encres d’imprimerie
Les encres grasses
Le choix d’encre pour les imprimeries est très vaste. C’est à vous de choisir ce qui convient à vos
attentes. L’encre grasse est une encre colorante dont la substance colorante est un pigment
insoluble. Elle est parfois utilisée pour les offsets et la typographie et dans certains marqueurs aussi.
C’est une encre qui ne coule pas facilement.

Les encres à base de solvants


Ce modèle d’encre contient du colorant, un grand taux de solvant et un liant additif. C’est une encre
de faible viscosité et au séchage rapide. Car, les encres à base de solvants sont de séchage très
courant parce que les solvants vont s’évaporer rapidement. Ainsi, cette encre est fiable pour
imprimer sur des emballages, car les additifs ont pour but de faire briller les marquages

L’encre liquide
Les encres liquides sont souvent des encres à base d’eau qui sont les plus utilisées pour
l’héliogravure. Car elles sèchent rapidement grâce à l’exposition à la lumière et en l’air. Cette encre
est composée de :

75% d’eau,
20% de résine
et de 7% d’additifs
Par ailleurs, il y a aussi les encres liquides qui sont semi-grasses, ce type d’encre est
parfois utilisé pour les stylos et les plumes à écrire.

Les encres sèches


Il y a aussi les encres sèches, c’est un type d’encre en poudre utilisée pour les impressions à laser.
Puis, les encres sèches (toner), sont idéales pour imprimer des textes et des images sur des papiers
avec le phénomène électro photographie. La poudre est constituée :

de particules ultras fines de matières en plastique,


de la résine et des métalloïdes. Cette encre s’applique avec finesse sur votre support.

L’encre à contact alimentaire


L’encre à contact alimentaire permet de marquer directement des aliments. En effet, ce type d’encre
est sous forme de liquide et il existe plusieurs couleurs au choix. Vous pouvez fabriquer les encres à
contact alimentaire avec des colorants alimentaires et du sucre fondu.

63
V. Description de la modification à la nouvelle conception :
1) Notion avant / après :

q
Avant Après
LE NOUVEAU EMBALLAGE EST UN EMBALLAGE EN MATERIAUX D’EMBALLAGE COMPLEXE
CONSTITUE DE PLUSIEURS COUCHE DE DIFFERENTS MATERIAUX TEL QUE : L’EXTERIEUR EN FILM
DE PLASTIQUE, SUIVI D’UN PAPIER CARTON ET L’ALUMINIUM QUI RECOUVRE L’INTERIEUR DE
L’EMBALLAGE.

L’EMBALLAGE ET MUNIS D’UN CURSEUR ZIP SITUE AU-DESSUS DE L’EMBALLAGE EN POLYSTYRENE.

CE TYPE DE FERMETURE A POUR AVANTAGE DE FACILITER L’OUVERTURE ET LA FERMETURE DU


CONTENANT.

IL PERMET PAR SA SITUATION GEOGRAPHIQUE DE DIMINUER LES PERTES LORS DE L’UTILISATION


DU PRODUIT.

64
2) Description de la modification :

Cout : réduction de
l’espace résiduel dans
l’emballage, emballage
plus léger

Ami de l’environnement : réduire Emballage permet de garder la


les impacts sur l’environnement
qualité nutritionnelle de produit

Conservation
Emballage intelligent l’aliment
Ouverture et fermeture facile Emballage rigide : facilité de logistique
pour garantir la
, entreposage et présentation
fraicheur

3) Raison de modification :

Tous les emballages ne sont pas pareil .les entreprise s’assurent de choisir le bon type de
l’emballage pour mieux protéger et afficher leurs produits alimentaires tout en présentant
leurs marques uniques.

L’emballage alimentaire est les méthodes de confinement alimentaire la plus fiable. C’est la
meilleure façon de contrôler et de protéger en toute sécurité les aliments contre les facteurs
physiques, chimiques, biologique, et environnementaux.

Les consommateurs doivent vérifier les produits ou les aliments qu’ils distribuent sur le
marché.

Heureusement il existe nombreuse machines automatiques modernes et bien développées


d’emballage alimentaire qui sont disponibles sur les marchés de détail.

Commercialisée
Assurer la qualité du produit avant et après la vente
Protéger le produit après l’ouverture
Eviter le danger de contamination microbiologique après l’ouverture.
Limiter le trafic de tout long du cycle de vie du produit
Assurer une résistance contre les in fluences extérieures.
Excellente présentation dans les rayons de supermarchés
Conservez les essences volatiles qui n’aiment ni la chaleur, ni l’humidité.
Composée majoritairement de carton.
Légèreté et encombrement réduit après aplatissement.

65
Effet sur le fabricant :
L’emballage est l’un des facteurs les plus
importants qui contribue à la vente d’un produit.

1. Dans les magasins, il demeure le seule lien


entre le consommateur et le fabriquant.
2. A l’absence du vendeur ou d’un conseiller,
l’emballage a pour rôle d’attirer lui-même
le client, l’inviter à s’intéresser au produit,
le captiver pour qu’il ne puisse pas accorder
de l’attention aux produits concurrents.
3. Grace à son design, a sa couleur, aux
graphismes et illustration divers et les
accessoires qu’il porte l’emballage rend les
produits agréables et admirables.
4. Dans sa fonction logistique, l’emballage en
brique avec l’ouverture facile permet de
faciliter les opérations de MANUTENTION,
STOCKAGE , TRANSPORT ET
DISTRIBUTION .
5. le consommateur, qui l’emballage a été
conçue, exige les propriétés suivante :
– ergonomie (une forme adaptée aux
utilisations du consommateur)
– ouverture et fermeture facile
– taille et volume variable (adaptées
aux besoins du consommateur)
– étiquetage (information sur le produit)
– facile à ouvrir et à fermer : garantir la qualité de produit et éviter les
contaminations.
Protection du produit Protection du consommateur
L’emballage protège les produits contre l’emballage protège le consommateur contre les
les dommages liés aux conditions risques liés à l’utilisation du produit, mais aussi contre
climatiques, les dommages dus aux les éventuelles arnaques de distributeurs véreux.
secousses, chocs lors du transport, et les sur plan le plan juridique, certaines législations
chutes des opérations de manutention. obligent les fabricants à inscrire sur l’emballage des
annotations destinée à renseigner le consommateur sur
les caractéristique du produit qu’il achète.
Effet sur l’environnement :

66
Les emballages sont source d’enjeux environnementaux majeurs. Ils impactent durablement
la planète, les ressources énergétique et les écosystèmes.

Alors fidèle à ses engagements environnementaux, Quinte sens innove et choisit un


emballage carton pour conditionner plusieurs emballage. Un choix inédit, novateur et
toujours plus écologique.

Cet emballage 100% recyclable est conçu à partir de carton issu de ressources naturelles et
100 % renouvelables (forêts gérées durablement et certifiées FSG). Nous en utilisons en
quantité minimale mais suffisante pour garantir la stabilité de l'emballage sans ajout de
poids superflu. Le carton est un matériau renouvelable, fabriqué à partir de bois.

Avec une ouverture en PET alimentaire qui garde la qualité de produits.

VI. Conception d’emballage :


Des logiciels :
treeDIM, fournit toute une gamme de solutions dédiées à la conception d'emballages mais
aussi à l'optimisation de vos procès pour la production d'emballages ou pour l'achat
d'emballages:
PICADOR est le logiciel de référence pour la conception structurelle des emballages cartons:
création des plans d’emballages 2D, pliage et animation 3D, assemblage et présentation
imprimée 3D, pilotage des tables de découpe, imposition et imbrication
PLM PACK est la première plateforme dédiée à l’optimisation et à l’écoconception des
systèmes d’emballages. Bibliothèque de standards (ECMA, FEFCO, emballages, plv…), Module
de palettisation pour l’optimisation logistique, Module de simulation de résistance des
matériaux
Logiciels de CAO métier emballage :
Une gamme complète de logiciels CAO métier pour la conception des
emballages et plv carton [conception structurelle, conception
paramétrique, pliage 3D automatique, notice technique, maquette
virtuelle 3D (pdf3D, assemblage 3D, réalité augmentée, html5), pilotage
de tables de découpe pour prototype ou production, bibliothèques de
standards (Ecma, Fefco, Plv,...), optimisation imposition/imbrication,
composants d'intégration ERP/GPAO (Active X, .NET, XML)].

67
Plate-forme pour l'optimisation et l'éco-conception des emballages :
Projet de plate-forme logicielle d'éco-conception tenant
compte de l'ensemble des contraintes de la chaîne packaging :
choix de matière, choix de type d'emballage, convergence
contenu/contenant, simulation numérique, palettisation,
logistique, mécanisation, valorisation sur le lieu de vente.

68
Production de curseur en PET :

Il existe une grande variété de pièces en plastique fabriqué par injection, telles que boitiers,

emballages, couvercles, pièces automobiles, pièces moto, pièces robotiques, jouets, instrument

médicaux, emballage biomédicale, articles promotionnels , électroménagers, produits bureau,

boutons, outillages, valves et autres articles de vie quotidiennes.

Fondamentalement, l'injection de pièces en plastique consiste á chauffer la matière première dans

canal chaud jusqu'à ce qu'il soit complètement fondu. Le plastique fondu est injecté à travers une

buse dans une empreinte d'un moule fermé, dans ce moule le plastique est refroidie et solidifiée

obtient la forme souhaitée.

Processus (six etapes ) :

La plupart des polymères peuvent être


1. Fermeture du moule sous vide
utilisés pour des pièces d'injection
2. Injection du matériel, forçant son incluant tous les thermoplastiques,
passage par la buse dans le moule thermodurcissables et autres
élastomères. Il y des dizaines de
3. Solidification de la matière milliers de différents matières aptes
4. Plastification de la matière pour l'injection et leurs nombres
augmente chaque année.
5. Refroidissement de la matière dans le
moule
6. Retrait de la pièce. Redémarrez le cycle

69
Dimension technique :

Longueur 5

Largeur 8 cm
Hauteur 10 cm
Surface Longueur *largeur = 40 cm 2
Volume Surface *hauteur =400
Poids de brique 20 g

Estimation du cout :
On a le prix des emballages :
Carton : 13DH
Plastique PET : 16 Dh / kg
Aluminium : 15 Dh / kg
Et on sait bien que l’emballage de brique est de 70 % à 75 % ; de 19% à 22% de
polyéthylène et de 4 à 5 % D’aluminium , avec un poids de 20g par paquet
Donc :
Le poids de carton dans :
20 100%
X 75%
75∗20
𝑥= = 15
100

Le poids de plastique dans tetra brique :


70
20 100%
X 19%

20∗19
𝑥= = 3 ,8
100

Le poids d’aluminium dans tetra brique :


20 g 100%

X 4%

4∗20
𝑥= =0,8
100

Détermination des couts des couches d’emballage tetra


brique :

1kg =1000 g

Donc 1000g 13 Dh

1g x

1∗13
𝑥= =0,013dh/g
1000

Alors X1= 0,013*15 = 0.195 Dh


1000 g 16 Dh
1g X
71
X= 0,016 Dh /g

Alors X2=0,016 *3,8 = 0,0608 DH


La même pour l’aluminium :
X3=0,012 Dh /g
Donc le cout totale est égal la somme des couts de chaque couche :
CT = X1+ X2+ X3 CT= 0,2678 Dh

Cout de revient :
Quantité Cout unitaire Cout Cout de 5,2678DH
(Dh) Total revient
(Dh)
Sauce 350G 5 5 12 DH
Cout de
tomate vente
Une pièce 1 0,2678 0,2678

Cout de 1 5 ,2678 5 ,2678 Marge 6 ,7322


revient bénéfice

Effet sur chiffre d’affaire, seuil de rentabilité, point


mort et indice d’officient :

72
Nestlé est l'un des
principaux acteurs de Chiffre d’affaire :
l'industrie
CA= PU*Q = 12 *15000= 180000 Dh
agroalimentaire de la
planète fabriquer plusieurs Chiffre variable :
produit comme Solis qui
fonctionne dans les Ct = CV + CF cv= CT – CF
conditions suivant :
CV= 206338-13300 =7338 Dh

La marge sur cout variable :

M/CV = CA – CV = 180000 – 7338 =172662Dh

Résultat :
1. ouverture 330j / an
R= M/CV –CF = 172662-13300 = 159362 Dh bénéfice
2. capacité de production :
15000 pièces /j SR :

CF ×100 𝑀/𝐶𝑉 172662


3. prix moyen de chaque 𝑆𝑅 = TMC avec TMC/V = × 100 = 180000 × 100 = 96%
𝐶𝐴
pièce : 12 Dh V

4. charge total annuelle : Donc : SR= 13854 ,16


20 638 Dh
Indice d’efficience :
5. charge fixe : 13300 Dh
𝑪𝑨−𝑺𝑹
IE= 𝑪𝑨
× 𝟏𝟎𝟎 = 𝟗𝟐, 𝟑𝟎%

Point mort : PM

𝑺𝑹 ×𝟑𝟑𝟎 𝟏𝟑𝟖𝟓𝟒,𝟏𝟔×𝟑𝟑𝟎
= =25J
𝑪𝑨 𝟏𝟖𝟎𝟎𝟎𝟎

73
VII Description des produits fabriqués :
Produit fini Tomate frais conditionnés

Composition du Tomate frais


produit fini

Propriétés physico- 3.6 <pH <4


chimiques du produit Aw =0.95
fini

(pH, aw, % NaCl,


conservateurs,…)

Emballage et tetra brique avec fermeture


conditionnement
utilisé

Conditions de Voir le diagramme de fabrication (page )


préparation

Traitements subis Voir le diagramme de fabrication

Conditions de 4< température < 10


stockage

(température,
humidité,…)

Durée de 2 semaines < durée de conservation < 4semaines


conservation
Apres l’ouverture une semaine

74
VIII Description de l'utilisation prévue :
Produit fini SAUCE TOMATE

Usage prévu - Consommation DIRECTEMENT


- CUISSON

Profil du Public général


consommateur final

Instructions Laver les briques avant consommation (corona virus …)


d'utilisation

Possibilités - Stockage à des températures supérieur à 10°C


éventuelles de - Blessures causées par mauvaise manutention
stockage ou
d'utilisation abusive

75
IX Analyse des dangers :

Etape Danger(s) Causes du danger Sévérité Fréquence Mesure (s) de


maîtrise

Réception Biologique(1)

De la matière Naturelle Traitement


Moisissure/
première antifongique

++++ ++

Chimique(2)

Etablir un
Résidus
cahier de
Pesticides des Non respect de BPP ++ ++ charge qui
produits répond aux
phytosanitaires exigences et le
respecter

Réception Biologique (1) +++

De l’eau Naturelle et ++à+++ Traitement


Bactéries
contamination des eaux par
Pathogènes chloration

Chimique(1)

Analyses
Métaux lourds périodique
à des doses s
+++++ ++
>TLC, résidus Pollution
de produits
chimiques

Réception Chimique (1)

Des fongicides

- Non respect ++ Etablir un


des BPP cahier de
charge

76
-Substance ++
chimique non
approuvés - Fongicides CC
périmé

Biologique

Multiplication
des moisissures

Broyage Chimique(1)

Non respect de ++ + Respect du CC


Utilisation des
cahier de charge
cires non
alimentaires

Préchauffage

aucun

Passoire Biologique (1)

- non respect ++ +a++ préparation


développement
l’hygiène qualité adéquate
des moisissures
des matériaux

Extraction et Biologique(1)
raffinage
- prétraitement Prétraitement
inadéquat adéquat
++à+++ ++

Pasteurisation Aucun

77
Remplissage et Migration de PP S et T
réception
Solvant ++ ++
d’emballage
organique au
produit

Stérilisation Aucun

Traitement de Biologique(1)
l’eau par
chloration

D’emballage Chloration
inadéquat
++ ++ Traitement par
Survie du
chloration
micro-
adéquat
organisme

Stockage

Aucun

78
VII limite critique :

Point critique Mesure de maitrise Limites critiques

CCP-1 Respecter le cahier de charges Refuser toute matière première provenant d’un
fournisseur qui n’a pas signé le contrat basé sur le
cahier des charges établit par l’usine

CCP-2 Respecter le cahier de charges Refuser toute matière première provenant d’un
fournisseur qui n’a pas signé le contrat basé sur le
cahier des charges établit par l’usine

CCP-3 Prétraitement Adéquat ou/et Isoler et retraiter les tomate encore contaminés
traitement antifongique ultérieur
(voir diagramme de fabrication)

CCP-4 Traitement adéquat (C en Cl >= Ne pas envoyer l’eau traitée au lavage si la


5ppm) concentration en chlore est inférieur à 5ppm

CCP-5 Lavage adéquat Isoler les tomate pas bien lavés puis refaire
l’opération de lavage

VIII effet sur la concurrence :


La concurrence tire l’usine de la fabrication de sauce tomate , mais des maux
persistent.
Et dans un marché de plus en plus concurrentiel, les professionnels innovent,
s’adaptent aux exigences du consommateur.
Avec mon nouvelle conception la concurrence va augmenter , car va donner à
l’emballage en brique avec fermeture un produit de luxe qui va garder et
protéger le contenu , un produit qui va attirer le consommateur , un produit
qui respect les conditions de l’environnement et le fabricant et le
consommateur lui-même .

79
IX conclusion :
Avec les développements scientifiques et les avancées technologiques récentes notamment
en matière de conservation des aliments, l’industrie des emballages alimentaires n’a cessé
de se développer pour d’une part, suivre ces développements, et d’autre part, répondre aux
exigences croissantes du consommateur.

Alors, Sommes-nous conscients de l’importance de l’emballage au quotidien? Sommes-nous


au courant des facteurs déterminant le choix de l’emballage? De l’impact de ces derniers sur
nos décisions corporatives? Du cadre réglementaire, des tendances mondiales et des défis
locaux de cette industrie?

80
QUELQUE DEFINITION :
Analyse du cycle de vie : Permet de comparer les performances environnementales d’un produit en se basant
sur l’utilisation de l’énergie et des matières premières, les rejets générés dans l’air, dans l’eau et dans le sol et
les impacts environnementaux potentiels.

Emballage de transport : Emballage regroupant plusieurs emballages secondaires pour la manutention et


protégeant les contenants durant le transport.

Emballage intelligent : Emballage qui est actif et a la particularité de donner de l’information sur la qualité du
contenu.

Emballage primaire : Emballage en contact direct avec le produit. Il a pour but de contenir et de préserver le
produit.

Emballage réutilisable : La réutilisation doit signifier toute opération par laquelle un emballage qui a été conçu
et créé pour pouvoir accomplir pendant son cycle de vie un nombre minimal de trajets ou de rotations est
rempli à nouveau ou réutilisé pour un usage identique à celui pour lequel il a été conçu, avec ou sans le recours
à des produits auxiliaires présents sur le marché qui permettent le remplissage de l’emballage même. Un tel
emballage réutilisé deviendra un déchet d’emballage lorsqu’il ne sera plus réutilisé.

Composable : Se dit d’un matériau qui subit une dégradation par un processus biologique pendant le
compostage, produisant du CO2, de l’eau, des composés inorganiques et de la biomasse à un rythme
comparable à celui d’autres matières composables connues, et ne générant aucun résidu toxique visible ou
reconnaissable.

Contaminant : La notion de contamination est surtout microbiologique, mais on utilise parfois le terme «
contaminant » pour désigner des substances étrangères à l’aliment et introduites involontairement.
Dégradable : Se dit d’un plastique qui subira des changements significatifs dans sa structure chimique s’il est
soumis à diverses conditions spécifiques du milieu, résultant en une perte de propriétés qui peut être mesurée
par des méthodes standards, selon une période de temps donnée.

Développement durable : Développement qui répond aux besoins des générations du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.

Éco-conception : L’éco-conception correspond aux domaines de la recherche et développement et de


l’ingénierie technique visant la production de biens de consommation conçus – dès l’amont – pour limiter leurs
impacts environnementaux, et disponibles dans les conditions techniques et économiques du moment. Elle
définit le mode de production ou de réponse à une demande de service, en introduisant les améliorations
environnementales possibles.

Emballage actif : Emballage qui modifie l’environnement de l’aliment dans son emballage pour étendre sa
durée de vie.

Recyclage : C’est un procédé de traitement des déchets (provenant des industries et des ordures ménagères)
qui permet de réintroduire, dans le cycle de production d’un produit, des matériaux qui le composent.

Renouvelable (énergie) : Une énergie renouvelable (aussi appelée « énergie verte ») est une énergie
renouvelée ou régénérée naturellement à l’échelle d’une vie humaine.

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Reference :
1. https://conseiltaq.com/wp-
content/uploads/2017/05/Guide_emballage_F.pdf
2. https://www.academia.edu/14448215/Packaging_%C3%A9l%C3%A9ment
_de_diff%C3%A9renciation_marketing
3. http://e-biblio.univ-
mosta.dz/bitstream/handle/123456789/7077/SADOK%20Djemaia.pdf?se
quence=1&isAllowed=y
4. http://www.djamiatic.net/downloads/Cours_Emb_2.pdf
5. Des livres
6. les cours de Mr ANOUAR JAMAI et Mme LOUAFI FATIMZAHRA
7. https://www.sba63.fr/brique-alimentaire
8. https://fr.openfoodfacts.org/produit/7613033114304/tomate-frito-solis

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