Iresume Aerage Pour Imm
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Iresume Aerage Pour Imm
I/- Introduction
La ventilation des mines souterraines est d’une importance primordiale pour la santé et
la sécurité du personnel.
Les maladies, résultat d’une exposition prolongée à des poussières et à des gaz toxiques au-
delà des concentrations limites selon les normes réglementaires sont observées chez le
personnel.
La seule façon d’éviter ces risques est de bien diluer ces gaz et poussières en bas des
limites réglementaires avec un système de ventilation efficace.
Actuellement, l’informatisation des systèmes de ventilation est devenue une pratique
courante afin d’assurer un bon système de ventilation .
la planification de la ventilation minière assistée par ordinateur se généralise dans les
mines souterraines.
Actuellement on vise par les systèmes d’aérage (réseau, équipement), de ventiler ;
d’évacuer, de diluer et de maintenir les divers polluants présents dans une mine souterraine
dans les limites des normes et concentrations exigées.
Au fur et à mesure de son écoulement dans la mine l’air change de composition car :
1
Lors de l’activité plusieurs gaz apparaissent dans l’atmosphère des mines ( toxiques
ou inflammables).
On va procéder à l’identification des principaux gaz rencontrés dans la mine, leur
source d’émission, leur détection, leurs effets, et la limite tolérée.
L’Oxygène O2
Pour sa respiration l’homme a besoin d’une concentration d’Oxygène de l’ordre de
21% dans l’air frais.
L’activité humaine augmente dans la mine de même pour le rythme de respiration.
Le tableau suivant, indique comment les échanges s’opèrent entre l’homme et la
composition de l’air.
La détection de la concentration d’O2 se fait par appareil (ex. Drager).elle peut se faire
aussi par la hauteur et la couleur d’une flamme.
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Le déficit en oxygène doit être comblé par l’apport en air frais uniquement.
Le débit d’air frais nécessaire est de l’ordre de 50 litres par seconde et par homme
présent au poste le plus chargé.
Le monoxyde de carbone CO
C’est un gaz très toxique. En plus, il est inodore, incolore et sans aucun goût.
Il provient surtout :
- Des combustions incomplètes,
- Des combustions internes des engins,
- Des tirs à l’explosif et explosions,
- Des combustions spontanées de certains minerais.
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Ce gaz réagit avec les hémoglobines du sang pour libérer l’oxygène selon la réaction:
1
HbO + CO → HbCO + O
2 2
Effets du monoxyde carbone sur l’homme
H2 O + S O2 → H2 SO3
Les effets d’un tel gaz se font sentir à de très faibles teneurs (de l’ordre du ppm).
Effets du SO2
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Les Oxydes d’Azote NOx
Ce terme désigne les gaz NO, N2O issus des fumées d’échappement des engins diesel
ou produits par les explosifs.
La proportion en N2O est très faible, tandis que la plupart des NO sont convertis en NO2
en présence d’air frais :
2NO + O2 → 2NO2
Le dioxyde d’azote est aussi le plus toxique des trois. Ce gaz peut se mixer à lui-même
pour former N2O4 qui a des effets physiologiques similaires.
Ce gaz, qui forme une fumée brune se dissout dans l’eau pour former l’acide nitreux
(HNO2) et nitrique (HNO3) :
2NO2 + H2O → HNO2 + HNO3
Ces acides attaquent les yeux et les voies respiratoires.
Leur attaque se fait sentir comme suit :
Il peut être piégé dans l’eau stagnant dans des ouvrages abandonnés.
Il faut toujours faire très attention à de tels travaux.
2 H 2 S + O2 → 2 H2 O + 2 S
Cela se traduit par un dépôt jaune. Cependant, cet acide peut brûler en flamme bleu
brillante pour produire le dioxyde de soufre :
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2 H2 S + 3 O2 → 2 SO2 + 2 H2 O
Les effets d’un tel gaz peuvent aller d’une légère gêne à cause de l’odeur à la mort
certaine à cause de la paralysée du système respiratoire.
* Radon Rn
Ce gaz inerte chimiquement est l’un des éléments présents dans la décomposition de
l’Uranium.
Il peut émaner de la matrice rocheuse comme il peut émaner des eaux souterraines.
Cet élément radioactif a une période de 3825 jours pour émettre des radiations alpha.
Comme produit directe, les particules en suspension peuvent recevoir ce rayonnement et
émettre à leur tour des rayons alpha, bêta et gamma.
C’est un élément très dangereux. La seule solution est une ventilation efficace.
La température
Dans la mine la température augmente avec la profondeur.
L’accroissement de la profondeur correspond à une élévation de la température par le
degré géothermique.
Ce degré géothermique est très variable au Maroc, il vaut en moyen 1°C pour chaque
33m et dépend de plusieurs facteurs.
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Deux milieux à température différente créent une différence de potentiel et par
conséquent un flux de chaleur s’établit entre les deux.
Avec :
- Le gradient géothermique
Les travaux d’exploitation sont souvent situés dans des terrains dont la température est
plus élevée que l’air qui y circule.
Un flux moyen de chaleur par conduction émanant des profondeurs de la terre sur
l’ensemble des continents et océans est de 1,2.10-6 cal/s.cm² (en moyenne).
Ce flux de chaleur s’est établi dans la croûte terrestre en y créant un gradient thermique.
La température du globe augmente avec la profondeur. L’accroissement de la profondeur qui
s’accompagne d’une augmentation de la température d’un degré s’appelle le degré
géothermique.
Le degré géothermique est très variable. Il dépend de :
-des terrains,
-du relief,
-de la proximité des roches volcaniques ou métamorphiques,
-de la circulation d’eau souterraine…
La valeur du degré géothermique est très variable.
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Mesure de la température
On mesure la température dans la mine par un psychomètre. Il comprend deux
thermomètres identiques, le réservoir du premier est sec (thermomètre sec), celui du deuxième
est maintenu humide au moyen de coton plongé dans l’eau. (Thermomètre humide)
Le psychromètre
L’humidité
En général l’air de la mine n’est pas sec, mais il contient de la vapeur d’eau. Donc si la
température augmente l’équilibre thermique entre l’homme et l’atmosphère se maintient grâce
à une vaporisation intense qui est la transpiration.
a. Types d’humidité
- Absolue : on évapore de l'eau dans un volume unitaire d'air sec à température constante;
on mesure alors le poids d'eau W évaporé, qui nous indique le poids d'eau de saturation
par volume unitaire d'air sec.
Ha= ρv =18 Pv / 19 Pa
Pa : pression de l’air sec
Pv : pression de vapeur d’eau
ρa : masse volumique de l’air sec
ρv : masse volumique de vapeur d’eau
hr=Pv/Patc =Σ Tr/n
-Les poussières
Toute particule solide en suspension dans l'air.
Dimensions : de 1 à 100 μm
particules >10 μm se déposent avec le temps (sauf dans un courant d'air)
particules <10 μm se déposent très lentement
Risques pour la santé ou d’explosion : <10 μm
poussière respirable : particules <5 μm (très difficile à filtrer)
Les poussières minières correspondent à un diamètre moyen entre 1 à 20 μm
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Sources des poussiers:
La mécanisation de l’abatage des roches, leur manutention et le foudroyage augmente
considérablement le taux d’empoussièrement des chantiers.
La lutte contre les poussières prend plus d’importance dans les travaux au fond.
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Q = 0 ,05 * N ( m3/S)
*Dilution des gaz d’échappement :
On estime les débits d’air nécessaire pour éviter la nocivité de ces gaz en les diluant
jusqu’aux limites réglementaires respectivement de 50 ppm pour l’oxyde de carbone (CO) et
10 ppm pour les vapeurs nitreuses.
- Taux de dilution
Pour ramener la teneur de CO à 50 ppm et celle des NOx à 10 ppm, il faut appliquer un
taux de dilution :
Td=Max (tCO/50,tNOx/10)
-Mesure d’aérage
Les propriétés les plus importantes de l'air minier pour des fins de contrôle de la
quantité sont la vitesse de l'air et la pression de celle-ci.
Quand on connaît ces propriétés en plusieurs points stratégiques dans la mine, on peut
résoudre le problème du contrôle de la quantité en utilisant certaines méthodes analytiques
et/ou numériques de l'écoulement des fluides.
Mesure de débit
Pour calculer le débit on utilise la formule suivante :
Q =V*S
Q : le débit, V :la vitesse de l’écoulement de l’air, S : la section.
Mesure des vitesses
On utilise tout une panoplie d’appareils.
Anémomètre à moulinet :
• Il existe deux plages d'utilisation pour :
-des petites vitesses (< 10 m/sec ou 2 000 pi/min)
-des grandes vitesses (jusqu'à 50 m/sec ou 10 000 pi/min)
•La précision peut varier entre 80-95%
•Anémomètres électroniques à lecture directe de la vitesse de l'air.
L’anémomètre est un appareil qu'il faut calibrer annuellement quand il est utilisé
régulièrement, et il n'est pas influencé par la température.
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Techniques ou Méthode de mesure de la Vitesse :
Il existe 3 méthodes de mesure de vitesse pour un ouvrage :
La méthode polaire,
Méthode par balayage,
Méthode par quadrillage.
*La méthode polaire
On mesure la vitesse dans cinq endroits différents suivant le schéma :
V2
V1
V3 Vc
V4
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-Méthode par quadrillage
Discrétisation de Q = S Vds.
Méthode d’autant plus précise que les points de mesure sont nombreux
Les sections :
Parmi les méthodes à suivre pour mesurer les sections dans un ouvrage on trouve une
méthode qui consiste à diviser la section qu’on veut mesurer en plusieurs formes connues
telles que : triangles et rectangles. Pour plus de précision on utilise un photoprofil.
Les périmètres :
La mesure se fait en général par une chaîne au ruban de 20m.
N.B : Il existe plusieurs méthodes de mesure de débits par exemple la méthode de gaz traceurs
Il faut noter que la mesure du débit d'une entrée d'air naturelle n'est pas possible avec un
anémomètre étant donné la faible vitesse de l'air au droit de celle-ci. On peut dans ce cas
avoir recours à la technique des gaz traceurs pour estimer le débit de ventilation.
- les lois de l’écoulement d’air
Differentes pressions
• La pression statique
Représente le potentiel de stockage de l’énergie par l’air. C’est la pression qu’exerce
l’air sur le réservoir dans lequel il est stocké.
• La pression totale
Somme algébrique des deux pressions, pression statique (énergie potentielle) et de la
pression dynamique (énergie cinétique) .
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galerie, elle subit une perte de charge c’est-à-dire dégradation de la pression par les
frottements de l’air contre les parois de la galerie.
- Loi de Bernoulli
Sur le terrain, pour mesurer la perte de pressions « H » entre deux points. On peut utiliser la
méthode directe (différentielle) :
La différence de pression entre deux points est mesurée directement à l’aide d’un
manomètre.
• Deux tubes provenant de deux environnements différents sont connectés au
manomètre.
• La lecture sur le manomètre nous donne la perte H qui est la différence de pression
entre les deux points.
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D : diamètre de la conduite en m
V : vitesse d'écoulement du fluide en m/sec
g : accélération gravitationnelle en m/sec2
*Les différents régimes d'écoulement
Nombre de Reynolds
Les expériences réalisées par Reynolds (1883) lors de l'écoulement d'un liquide dans
une conduite cylindrique rectiligne dans laquelle arrive également un filet de liquide coloré,
ont montré l'existence de deux régimes d'écoulement : laminaire et turbulent
Avec :
Ces valeurs doivent être considérées comme des ordres de grandeur, le passage d'un type
d'écoulement à un autre se faisant progressivement.
Formule de poiseuille :
f=0.136Re-0.25
Pour le régime turbulent rugueux : Formule de blasus: f=0.795(Ɛ/d)0.5
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Ɛ : rugosité relative=h/Dh , h : la longueur moyenne d’aspérité
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- Loi de Bernoulli
Sur le terrain, pour mesurer la perte de pressions « H » entre deux points. On peut
utiliser la méthode directe (différentielle) :
En pratique, on a des pertes par chocs à l'entrée et à la sortie d'un circuit de même qu'aux
jonctions de courants d'air et surtout sur les obstacles dans les conduites en (mm d'eau).
*Les pertes par friction
Elles constituent 70% à 90% des pertes de charge totale dans une conduite circulaire,
l'équation de Darcy-Weisbach
Hf = f ( L/D).( V2/2g )
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Hf : perte de charge par friction en m de fluide
f : coefficient de friction sans dimensions, f(nombre du Reynolds)
L : longueur de la conduite en m
D : diamètre de la conduite en m
V : vitesse d'écoulement du fluide en m/sec
g : accélération gravitationnelle en m/sec2
*Les différents régimes d'écoulement
Nombre de Reynolds
Les expériences réalisées par Reynolds (1883) lors de l'écoulement d'un liquide dans
une conduite cylindrique rectiligne dans laquelle arrive également un filet de liquide coloré,
ont montré l'existence de deux régimes d'écoulement : laminaire et turbulent
Avec :
Ces valeurs doivent être considérées comme des ordres de grandeur, le passage d'un type
d'écoulement à un autre se faisant progressivement.
Formule de poiseuille :
f=0.136Re-0.25
Pour le régime turbulent rugueux : Formule de blasus: f=0.795(Ɛ/d)0.5
UTILISATION DU DIAGRAMME DE MOODY
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Exemple de parois lisses
Au lieu d'estimer un K′, on estime une longueur Leq qui permet, pour le facteur de
friction et la vitesse de l'air dans la conduite, de compenser la perte par chocs.
K ( L+ L e ) PV 2
H L=
A
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Aspect pratique
Compte tenu de la grande diversité des cas rencontres, des catalogues de perte de charge ont été
établis.
Cependant, dans quelques cas, il existe des relations simples :
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- Calcul des résistances
Evaluation de la résistance de la mine :
La résistance de la mine est donnée par la relation qui existe entre la perte de charge
statique et le débit. Elle est appelée résistance équivalente en série du circuit de ventilation.
H K ( L + Le ) P
R= R=
Q A3
Où : R : résistance (murge)
Q: débit d’air (m 3/s)
H: pertes de charge totales (Pa)
- Eléments en série
Un circuit est en série lorsque toutes les sections sont connectées bout à bout. Dans un
circuit en série, la quantité d’air qui circule est la même tout au long du circuit.
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Comme en électricité, la perte de charge du circuit est la somme des pertes de charge de
chacun des éléments qui le constituent :
HL,TOT = HL,1-2 + HL,2-3 + HL,3-4 = ΣHL
A partir de ces relations, on peut déterminer que les résistances sont également
cumulatives : R = R1-2 + R2-3 + R3-4
Eléments en parallèle
Un circuit de ventilation est dit en parallèle lorsque le débit total est divisé de quelque
façon que ce soit entre les différentes sections qui le constituent.
Donc le débit total dans un réseau en parallèle est la somme des débits circulant dans
différentes sections :
QT = QA + QB + QC = ΣQ i
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- La répartition des débits :
Généralement on détermine la quantité d’air qui devra circuler dans chaque section du
circuit en connaissant la perte de charge du circuit ainsi que les résistances individuelles des
sections.
Paramètres qui nous permettent de simplifier les calculs des résistances sont :
-Tempérament
Le Tempérament :
T= 1/(R) 0.5
L’unité de T est le (guibal).
-L’orifice équivalent
Pour avoir une idée sur les difficultés relatives de ventilation d’une mine, il existe une
notion théorique de l’orifice équivalent.
On appelle ainsi une ouverture ronde virtuelle ω dans une paroi mince à travers
laquelle, avec une différence de pression de deux côtés de la paroi égale à la dépression h de
la mine, peut passer le même volume d’air Q qu’à travers la mine sous l’action de la
dépression.
La valeur numérique de l’orifice équivalent s’exprime par la formule :
On classe les mines, d’après les difficultés d’aérage, en trois groupes : difficiles,
moyens et faciles. Ces groupes sont caractérises par les indices suivants :
Mine difficile à aérer si : 0 m2 < ω < 1 m2
Mine moyen à aérer si : 1 m2 < ω < 2 m2
Mine facile à aérer si : 2 m2 < ω
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On tente de rapprocher le point de fonctionnement du point de rendement maximal de la
courbe du ventilateur afin de minimiser la puissance consommée et les nuisances sonores.
-Puissance d’un
Connaissant le point de fonctionnement (h ,Q) on peut calculer la puissance consommée
par le ventilateur :
W= (h*Q)/ƞ
Pu = P*Qm
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η = Pa / Pm
Les ventilateurs en parallèle doivent être identiques et avec une synchronisation de mise
en marche.cas courant en ventilation secondaire.
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La ventilation est l'action qui consiste à véhiculer de l’air frais dans tous les chantiers,
ou l’O2 risque de manquer, ou bien, où des polluants et autres substances indésirables
risqueraient de s'accumuler. Il existe deux types de ventilation :
-ventilation naturelle
-ventilation artificielle
- La Ventilation naturelle
Dans l’aérage naturel, le mouvemente l’air est provoqué par la différence de
températures de l’air à l’entrée et à la sortie, ce qui détermine la différence de leurs poids
spécifiques.
La température de l’air extérieur diffère de celle des terrains de la mine ; en hiver, elle est plus
basse que la température des terrains et en été, elle est plus élevée.
la différence de pression de l’air entrant et sortant qui assure le mouvement de l’air porte le
nom de dépression du tirage naturel. Cette dépression sert à surmonter les résistances à la
circulation de l’air dans les travaux souterrains.
Cependant, il est indispensable de considérer l’aérage naturel car son effet peut
influencer sensiblement la ventilation mécanique ; il peut même, dans certains cas d’incendie
par exemple, provoquer l’inversion du courant d’air.
- La Ventilation artificielle
Il existe deux types de ventilation artificielle :
-La ventilation principale
-La ventilation secondaire
- Ventilation principale
La ventilation principale correspond à un circuit d’aérage dans lequel l’air est pris au
jour et est refoulé au jour en ne passant qu’une fois par les ouvrages traversés.
On l’appelle également ventilation primaire par opposition à la ventilation secondaire
qui concerne les galeries en cul de sac.
La ventilation peut aussi dans certains cas être obtenue ou renforcer par des
accélérateurs suspendus au voisinage de la voute et laissant ainsi un libre passage dans la
galerie.
Néanmoins, le schéma classique d’aérage de la mine correspond à :
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Un puits d’accès servant d’entrée d’air.
Un réseau complexe de galeries, comportant des organes assurant la répartition
satisfaisante du débit.
Un puits de retour d’air, équipe (au fond ou au jour) de ventilateur(s) cloisonné(s)
fonctionnant en extraction en marche normale.
- Canalisations
. Plastiques souples
– Légères, résistantes à la corrosion, souples, peu encombrantes, système soufflant
seulement.
. Plastiques renforcés
– Plus lourdes, robustes, moins résistantes à l’air, système soufflant ou aspirant.
. Métalliques
– Lourdes, coûteuses, mais robustes et très peu Résistantes à l’air compris entre 8
murgue /m pour des diamètres de 800 mm et 70 murgues /m pour diamètre de 500mm.
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VI - Mise en œuvre de la ventilation secondaire
*Ventilation soufflante
Le ventilateur aspire l’air frais au jour ou dans le circuit de ventilation principale. Il le
rejette à front par l’intermédiaire d’une gaine, et repousse ainsi le bouchon de pollution vers le
circuit de ventilation principale ou le jour.
Avantages :
- Envoi au front d’air frais.
Ventilation par turbulences sur une certaine distance en aval du ventube, dépendant
notamment de la force du jet (souvent une dizaine de mètres ou légèrement).
- Le ventilateur aspire de l’air frais ne s’encrasse pas.
Inconvénients :
Renvoi de la pollution et des poussières, depuis le front, jusqu’aux lieux de travail situés en
arrière de celui-ci.
*Ventilation aspirante
Le bouchon de pollution est ainsi directement aspiré au front et renvoyé à l’extérieur ou dans
le circuit principal.ca n a pas d’influence sur la qualité d’air ,on a tenu compte de la
ventilation des chantiers en cul de sac lors de l’estimation initiale.
Avantages
Inconvénients
L’air arrivant au front peut ainsi avoir été pollué en amont par la circulation d’engins.
La portée d’aspiration de la gaine est nettement plus faible que celle obtenue, à puissance
équivalente, en soufflage (5 à 7 mètres environ).
La gaine doit être rigide ou semi-rigide sur toute la zone où elle se trouve en dépression.
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*Combinaison des ventilations aspirante et soufflante
Les ventilations combinées soufflant-aspirant permettent de cumuler les avantages des deux
systèmes, à savoir ventilation du front en air frais et aspiration des polluants à la source
(poussières, fumées de tir, gaz d’échappement des engins de marinage…).
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Il existe aussi des ventilateurs centrifuges à deux ouïes d'aspiration. Ces roues
plus larges, parfois composées de deux roues simple ouïes accolées, aspirent l'air de
chaque côté de la roue.
Les ventilateurs axiaux ou hélicoïdes permettent des débits importants mais ne peuvent
en général assurer des différences de pression importantes que si la vitesse périphérique des
pales est importante.
Ils sont alors souvent bruyants. Ces ventilateurs sont en outre très simples à implanter
et de faible coût.
Il n'y a pratiquement pas de limite dans les débits pouvant être atteints par ce type de
ventilateur.
Ils s’adaptent plus pour la ventilation secondaire.
*Caractéristiques principales
• Ventilateur peu encombrant;
• Son rendement mécanique est le plus élevé de tous les ventilateurs (70 - 85%)
• génère un débit important, mais sous faibles pressions
• vitesse de l'air importante qui crée un niveau de bruit considérable;
• puissance max. dans la zone opératoire (pas de danger de surcharge du moteur)
• zone de rebroussement sur la courbe de performance (stall zone) où pour une même
pression, on peut obtenir 2 débits différents (l'écoulement de l'air n'est pas stable, donc
beaucoup de vibrations et de bruit)
• en changeant l'orientation des pales, on change la courbe pression-débit et la puissance
requise
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• les redresseurs (pales fixes) sont conçus de façon à récupérer le plus d'énergie
cinétique sous forme de pression à la sortie (énergie statique)
• il faut toujours opérer à droite du point de rebroussement dans la zone recommandée
sinon on risque de se retrouver dans la zone de rebroussement;
*Rendement
Les ventilateurs hélicoïdes peuvent avoir des rendements très élevés (jusqu'à 90 %)
mais sont très sensibles aux conditions d'alimentation, c'est-à-dire au profil de vitesse de l'air
en amont du ventilateur.
Possibilités de réglage
Les ventilateurs hélicoïdes peuvent être réglés par :
la variation de l'angle de calage des pales, au montage, à l'arrêt ou même en marche,
la variation du calage des aubes d'un inclineur placé en amont de la roue,
le réglage du débit d'un registre placé en aval.
une roue à aubes entraînée par un moteur qui fait tourner un stator épousant la roue,
ce stator comporte deux ouvertures, la première alimente la partie centrale de la roue en
fluide, lequel pénètre par dépression et est soufflé par effet centrifuge par le deuxième
orifice.
Ces ventilateurs permettent une régulation modulée du débit d’air en maintenant une
pression constante par simple action d’une vanne en aspiration.
A diamètre de roue égal, les ventilateurs centrifuges ont une capacité de débit inférieure
aux ventilateurs hélicoïdes mais permettent des différences de pressions nettement plus
élevées.
Si on veut augmenter le débit, il faut utiliser une roue double avec deux ouïes
d'aspiration.
Il existe des ventilateurs centrifuges :
"A aubes inclinées vers l'avant", appelés aussi "à action" ou "en cage d'écureuil".
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La roue de ces ventilateurs comprend un nombre important d'aubes de faible hauteur.
Elles sont inclinées dans le sens de rotation de la roue.
"A aubes inclinées vers l'arrière", appelés aussi "à réaction". La roue de ces
ventilateurs comprend un nombre réduit d'aubes de plus grande hauteur. Elles sont inclinées
dans le sens inverse de la rotation de la roue.
"A aubes radiales". La roue de ces ventilateurs est composée d'aubes droites. Ce
dernier type de ventilateur a un très mauvais rendement et est peu utilisé.
Roue de ventilateur
Roue de ventilateur
centrifuge à aubes inclinées
centrifuge à aubes inclinées
vers l'arrière (double ouïe).
vers l'avant (double ouïe).
Caractéristiques des ventilateurs centrifuges
Les roues centrifuges peuvent aussi être utilisées avec un registre réglable placé si
possible en aval.
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Celui-ci introduit une perte de charge supplémentaire et modifie le point de
fonctionnement de l'installation. La puissance va diminuer rapidement avec le débit,
contrairement aux roues hélicoïde.
Pour pouvoir faire face dans les meilleurs délais aux problèmes que pose la gestion de
l’aérage, il faut disposer d’un fichier de réseau tenu régulièrement à jour de manière très
rigoureuse.
Les équipements utilisés pour le transport souterrain des produits et matériel, doivent être
entretenus conformément aux prescriptions pour fonctionner dans les normes.
Pour mener cette opération dans les règles de l’art, il faut assurer au personnel
d’aérage une formation théorique et technique plus adéquate.
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