Cartographie Process - Risques Imf
Cartographie Process - Risques Imf
Cartographie Process - Risques Imf
Pam Champagne, Lynn Pikholz, Ramesh S Arunachalam, Caitlin Baron, Henry Sempangi,
David Cracknell et Graham A.N. Wright
Aperçu
La cartographie des processus a été intégrée à "L’outil pour l’analyse du risque institutionnel et de produit
pour les IMFs ". Il s’agit d’une méthode qui permet de décider si les mécanismes de contrôle interne intégrés
aux procédures d’appui destinées aux nouveaux produits sont adéquats. Il s’agit également d’un outil qui
permet d’évaluer les mécanismes de contrôle interne sur la base d’une approche orientée vers la gestion des
risques.
Cependant, nous n’avons jamais présenté ni expliqué la manière dont doit être réalisé un exercice de
cartographie. Cette boîte à outils a pour but de combler cette lacune. Elle doit permettre à l’utilisateur
d’apprendre les bases de la cartographie des processus, de découvrir ses nombreuses applications possibles au
sein des IMF et, de manière plus spécifique, d’apprendre à utiliser la cartographie des processus pour mettre
en œuvre des stratégies de gestion des risques. Cet apprentissage sera basé sur la méthodologie intégrée de
cartographie des processus qu’a développé MicroSave pour faciliter la gestion des risques.
La cartographie des processus est une technique que l’on peut apprendre assez facilement, à condition de
recevoir une formation correcte et de disposer d’assez de temps. Tirer pleinement parti de toutes les
possibilités qu’elle offre est plus exigeant et prouve qu’il s’agit d’une discipline, tout comme la comptabilité,
la vérification des comptes et les activités de prêt. Si la direction d’une IMF est disposée à mettre en œuvre les
changements proposés, un cartographe peut analyser une carte correctement construite, recommander des
améliorations institutionnelles et, ainsi, proposer des améliorations considérables à différents niveaux :
efficience, satisfaction des clients, part de marché que contrôle l’IMF ou rentabilité. Si la cartographie des
processus peut avoir un tel impact sur l'organisation, il semble logique qu'elle fasse partie intégrante de ses
méthodologies.
La cartographie des processus peut également aider l’IMF à se doter d’un avantage concurrentiel durable,
dont pourra dépendre l'existence à long terme de l'institution. Les avantages tirés de processus hautement
efficients et intégrés sont beaucoup plus durables que ceux dérivés d'activités isolées ou des compétences "de
base" de l'institution.
En effet, lorsqu’une IMF réalise un exercice de cartographie et se dote de processus intégrés, elle oblige ses
concurrents à améliorer leurs performances au niveau de l'ensemble de leur système pour arriver à son
niveau, au lieu de se contenter d’une amélioration partielle. De plus, vouloir copier les services ou produits
que propose l’IMF peut être coûteux et mettre en place le système nécessaire pour y parvenir est souvent
complexe, du point de vue de organisationnel. Pour continuer à être concurrentielles et à "gagner", les IMF
doivent continuellement intégrer, améliorer et rationaliser leurs processus. Développer en interne des
compétences en cartographie des processus est donc vital et ne peut qu’aider les IMF à continuellement
améliorer leurs processus.
Cependant, pour que la cartographie des processus fonctionne, elle doit présenter les caractéristiques
suivantes:
• Elle doit cibler les besoins du client
• L’ensemble des activités professionnelles doivent être traitées comme faisant partie d'un processus
• L'amélioration continue des processus doit être la norme
• Les processus ne doivent être améliorés que par la collecte de faits et de données
• Chacun doit participer à l'amélioration continuelle des processus et s'engager totalement en faveur de
cette philosophie
• Les cadres supérieurs de l'IMF doivent donner l'exemple en dirigeant l'institution de manière active
Cartographier les processus est la première étape de la gestion des processus. Elle consiste à utiliser des outils
pour mettre par écrit, analyser, améliorer, rationaliser et concevoir d’une manière neuve le fonctionnement
Cartographie des Processus :Boîte à Outils à l’usage des Institutions de Microfinance – Pam Champagne et al.
d’une IMF. L’IMF comprendra alors en profondeur les inputs, les outputs et les inter-relations au sein de
chaque processus et pourra :
• Comprendre la manière dont les processus interagissent dans son système d’entreprise.
• Détecter dans les processus des défauts qui provoquent des problèmes systémiques (incidence élevée de
fraude chez les caissiers, longues files d’attente aux guichets, service à la clientèle d’une qualité insuffisante).
• Détecter dans les processus des dysfonctionnements qui génèrent des risques inutiles, évitables à peu de
frais.
• Identifier les activités de contrôle internes qui, dans les processus, permettent d’atténuer les risques.
• Déterminer les activités qui apportent une valeur ajoutée pour l’organisation et les clients.
Il existe plusieurs types de cartes de processus qui, chacune, possèdent leurs propres caractéristiques et
utilisation. Dans cette boîte à outils, le terme "carte des processus" signifie "organigramme". Les symboles
généralement utilisés dans les organigrammes, légèrement modifiés, seront utilisés pour décrire les processus
de manière aussi générique et fondamentale que possible. Les mots en italique sont définis dans le Glossaire.
La cartographie des processus est une méthode simple mais efficace de regarder au-delà des activités
fonctionnelles d’une organisation, comme le marketing ou la comptabilité, pour révéler les processus de base
et découvrir comment les éléments qui composent l’organisation interagissent pour servir une clientèle. Les
cartes des processus permettent de mettre en évidence les processus qui sont au cœur même d’une entreprise
et qui, généralement, sont cachés par la complexité de la structure organisationnelle (et la politique interne) de
cette dernière.
Les cartes des processus sont donc des outils de communication, de planification stratégique de l’entreprise et
de gestion analytique. Elles permettent à une IMF de compiler des informations sur les processus en place
pour qu’ils puissent ensuite être analysés.
Le but ultime de la cartographie des processus est de comprendre comment fonctionne un processus au
moment où il est mis en œuvre, et ensuite de l’améliorer. Les cartes permettent de recueillir, d’organiser et de
présenter des faits relatifs aux processus, que des spécialistes étudieront et rationaliseront ensuite. Elles
permettent également d’identifier les zones de risque dans toute transaction ou processus.
La carte d’un processus est la représentation visuelle d’un processus, inscrite dans des limites déterminées et
qui utilise des symboles et des flèches pour montrer les inputs, les outputs, les tâches réalisées et leur
séquence.
Cartographie des Processus :Boîte à Outils à l’usage des Institutions de Microfinance – Pam Champagne et al.
Livret
d’épargne
Livret
d’épargne Client
Bordereau
de dépôt Bordereau
de dépôt
A chaque étape de la représentation du processus, ces lignes et symboles sont accompagnés par une phrase
concise qui explique au lecteur :
• Ce qui se passe
• Quand cela se passe
• Qui réalise l’activité concernée
• Où cela se passe
• Combien de temps cela prend
• Comment cela est fait
• Pourquoi cela est fait
Le degré de précision des réponses à ces questions dépendra du type de carte que l’organisation choisit de
réaliser (voir « Etape 6 – Construire plusieurs types de cartes », page??).
Les utilisations possibles de la cartographie des processus sont nombreuses. En effet, il s’agit d’une méthode
qui peut être appliquée à de nombreuses fonctions de l’entreprise. Si l’accent est mis ici sur la compréhension,
la mise par écrit et l’analyse des processus dans les IMF, les cartes des processus peuvent également être
utilisées dans des domaines spécifiques :
• Développer et mettre par écrit les stratégies de gestion des risques Gestion et réduction des
risques
• Créer un dictionnaire détaillé des activités, étape initiale d’un système Exercice de détermination
de détermination des coûts par activité des coûts et de tarification
• Orienter et former les nouveaux employés Formation / DRH
• Evaluer ou établir des manières différentes d’organiser les employés Spécialisation et
pour que le travail soit réalisé connaissances / RH
• Savoir rapidement ce qu’un groupe, une équipe ou un service apporte Organisation du flux de
au reste de l’organisation (et vice versa) travail
• Identifier des opportunités d’amélioration Qualité et amélioration
• Evaluer, établir et/ou renforcer la mesures de la performance Performance / RH
• Etablir et mettre par écrit les meilleures pratiques Meilleures pratiques
• Identifier des opportunités de « mesure à effet rapide » Stratégies concurrentielles
• Créer des manuels de formation et de référence Développement de manuels
de formation / référence
Cartographie des Processus :Boîte à Outils à l’usage des Institutions de Microfinance – Pam Champagne et al.
• Créer des politiques et des manuels de procédure détaillés et faciles à Systèmes, politiques et
appliquer procédures
• Recueillir des informations relatives aux processus et créer un modèle Modélisation et simulation
statique destiné à préparer des projets de simulation
• Visualiser ce qu’il adviendra des processus avant de les modifier ou Simulation et analyse de
de réaliser d’importants investissements en capital sensibilité
• Assurer l’intégration effective des opérations professionnelles, y Intégration des systèmes
compris la conception de pratiques professionnelles communes et la
compréhension des plateformes systèmes
• Réduire de nombreux types de risques, y compris : risque de Analyse des risques
réputation, fraude, erreurs d'exploitation, risques liés aux ressources opérationnels et produits
humaines, dysfonctionnement du système
• Cycle de Développement de Nouveaux Produits Développement de nouveaux
produits
• Concevoir des procédures « telles qu’elles devraient être » pendant la Test pilote
phase pré-pilote
• A la fin du test pilote, produire une carte du processus « tel qu’il est » Evaluation et contrôle
pour détecter les déviations par rapport au processus « tel qu’il devrait
être »
• Carte du processus « tel qu’il est » comme élément constitutif de Evaluation et contrôle
l’Evaluation en Continu
• Formation du personnel lors du déploiement Déploiement du produit
• Formation pré-pilote Test pilote
• etc. et standardisation des mécanismes d’incitation du personnel, des etc. et standardisation
analyses de performance, etc.
Les cartes de processus offrent un langage ou un point de référence commun à ceux appelés à gérer un projet
ou un processus. En décrivant visuellement le processus, la carte aide à identifier les goulots d’étranglement et
les points où le processus peut être rationalisé et amélioré.
Le but de la cartographie des processus est une meilleure compréhension de l’organisation. Une IMF se
compose d’un ensemble de processus, à savoir les activités commerciales qui produisent une valeur, assurent
le service de la clientèle et génèrent un revenu. Parvenir à gérer ces processus est la clé du succès. La
cartographie des processus est l’un des moyens les plus rapides de limiter les erreurs, d’accroître la
productivité et d’améliorer le service à la clientèle.
Les cartes permettent de rendre le travail réalisé plus visible. Une meilleure visibilité contribue à la
communication et la compréhension et offre un cadre de référence commun à tous ceux qui sont impliqués
dans la marche de l’entreprise. Les cartes sont souvent utilisées pour montrer la manière dont on travaille à un
moment donné et permettent ainsi au personnel opérationnel (caissiers et agents de crédits) d’identifier plus
facilement, avec leurs superviseurs, les problèmes éventuels. La carte est donc un instantané qui montre la
manière dont interagissent les fonctions, les étapes, les inputs et les outputs que l’organisation utilise pour
apporter une valeur à ses clients. Ainsi, un dirigeant souhaitant que les clients se plaignent moins de la
longueur des files peut, grâce à un organigramme, mettre sur papier l’itinéraire suivi par les clients et
identifier les améliorations possibles. L’analyse des processus peut permettre d’agir sur la satisfaction des
clients en identifiant des actions qui réduiront le temps de cycle du processus, les dysfonctionnements ou les
coûts, établiront des systèmes de mesure de la performance orientés client, élimineront les étapes ne générant
aucune valeur ajoutée et contribueront à augmenter la productivité.
Les cartes des processus peuvent également être utilisées pour montrer comment le travail doit être réalisé
dans une IMF. L’examen d’une carte montrant ce qui est requis de l’organisation en matière de service à la
clientèle, associé à l’analyse de données décrivant les sources de valeur ajoutée selon le client, permet de
produire une carte alternative montrant comment offrir au client un service d’une valeur encore supérieure. La
cartographie des processus est donc un préalable indispensable à tout projet de conception d’une organisation,
de reconfiguration des processus ou d’analyse comparative d’un projet.
Utiliser les cartes pour comprendre comment un processus donné en affecte un autre, en aval, permet de
définir des mesures qui aideront l’ensemble de l’organisation à gérer ses opérations en temps réel (plutôt que
de se contenter d’une mesure du résultat final). Les cartes peuvent également permettre de déterminer où
doivent être placés les points de mesure intermédiaires. Ceux-ci permettront d’assurer la qualité finale en
contrôlant des variables intermédiaires clés, pendant que se déroule le processus. De cette manière, on évite
les dysfonctionnements au lieu de simplement les détecter.
1
Damelio, pp 1-9
Cartographie des Processus :Boîte à Outils à l’usage des Institutions de Microfinance – Pam Champagne et al.
La carte réalisée a permis d’identifier plusieurs processus back-office clés, notamment le traitement par lots
des transactions, l’identification des fiches de compte et l’approbation des opérations par un superviseur, qui
allongeaient considérablement la durée du service. L’introduction du processus a été approuvé mais la
décision a cependant été prise de retarder le déploiement du produit « Express Savings » jusqu’à
l’informatisation des opérations en agence, gage d’un service plus rapide.
Le processus : « tel qu’il est », « tel qu’il devrait être », « tel qu’il pourrait être »2
La cartographie des processus permet de savoir ce qui se passe réellement dans une IMF. Le but est de définir
les trois états d’un processus : tel qu’il est, tel qu’il devrait être, tel qu’il pourrait être.
« TEL QU’IL EST » L’état « tel qu’il est » montre comment le travail est réalisé au moment où la
carte est produite. Comme dans tout voyage, il est important de savoir où
l’on se trouve avant de partir dans une nouvelle direction. Certaines mesures
de restructuration se concluent par un échec parce que les dirigeants et
consultants se lancent dans un projet spectaculaire de refonte de
l’organisation sans comprendre comment fonctionnent les processus en
cours (ou pourquoi). Disposer d’un socle de connaissance solide est un bon
point de départ. De plus, un problème se pose souvent lorsque l’on souhaite
transformer un processus : il faut faire comprendre au personnel que le
processus actuel est inefficace, pour qu’il embrasse alors l’idée du
changement. Si les utilisateurs d’un processus font cette découverte lors de
la description du processus « tel qu’il est », le personnel opérationnel
deviendra le moteur du changement, ce qui améliorera considérablement les
chances de réussite du projet de restructuration.
« TEL QU’IL L’état « tel qu’il devrait être » montre le processus tel que la direction
DEVRAIT ETRE » l’imagine. Dans de nombreux cas (sinon dans la plupart des cas), la réalité
sur le terrain, dans les agences, diffère de manière significative de ce qu’elle
« devrait être ». La situation telle qu’elle « devrait être » correspond au
2
Boehringer
Cartographie des Processus :Boîte à Outils à l’usage des Institutions de Microfinance – Pam Champagne et al.
« TEL QU’IL L’état « tel qu’il pourrait être » correspond au nouveau niveau de
POURRAIT ETRE » performance que permet d’atteindre la restructuration des processus.
En d’autres termes, si le processus existant est rationalisé et que toutes les
causes de variation sont éliminées (répétitions, retards, goulots
d’étranglement), l’état « tel qu’il pourrait être » est atteint. Il peut l’être au
bout d’un certain temps, grâce à une Gestion de la Qualité Totale efficace ou
à un programme d’amélioration continue. Pour arriver à cet état, l’IMF devra
examiner les possibilités qui sont les siennes de Combiner, d’Adapter, de
Réaliser en parallèle, d’Eliminer et de Sensiblement accélérer ses processus.
Dans les cas les plus extrêmes, un outil facilitateur, par exemple une
nouvelle technologie de l’information, pourra être introduite pour que le
nouveau processus soit possible. C’est pour cette raison que la réflexion doit
ici sortir des sentiers battus. Réaliser ce qui « pourrait être » est le véritable
objectif de toute restructuration.
Les cartes des processus sont souvent utilisées pour référencer les politiques et procédures dans les manuels
de procédure. Elles décrivent ce qui devrait se passer, où et quand, qui devrait réaliser les choses, comment les
inputs et outputs devraient être gérés et sont donc une représentation de la situation telle qu’elle « devrait
être ». L’état « tel qu’il est », lui, montre ce qui se passe réellement et comment les procédures ont été mises
en œuvre dans la réalité. L’état « tel qu’il est » peut différer de l’état « tel qu’il devrait être ». Cartographier
les deux états permet d’identifier ces déviations. Plus important encore, savoir qu’il y a déviation permet de
tenter d’analyser pourquoi c’est le cas. Des déviations peuvent en effet donner lieu à un contournement des
activités de contrôle internes destinées à atténuer certains risques spécifiques. La carte du processus de gestion
des risques (à quatre niveaux) développée par MicroSave permettra de distinguer les conséquences que ces
déviations peuvent avoir en matière d’exposition aux risques et de compromission de l’intégrité des activités
de contrôle internes (voir « Etape 6 – Construire plusieurs types de cartes », Page??).
Mise en Garde : le changement est toujours simple sur papier. Produire une carte du
processus tel qu’il « devrait être » ou « pourrait être » a généralement un impact
positif sur les résultats d’une IMF, mais la dimension « processus » n’est qu’un des
cinq champs stratégiques qui déterminent le fonctionnement d’une organisation. Les
autres sont la structure, le leadership, les individus et la gestion de la
performance. Tous ces éléments sont interdépendants. Si l’on tente d’améliorer un
processus sans tenir compte du personnel (formation et culture) ou des problèmes de
gestion des performances (comme la compensation), il est probable que les efforts
réalisés ne donneront pas les résultats escomptés.
Equity a décidé de retravailler ses politiques et procédures par le biais d’un exercice de cartographie.
L’objectif poursuivi était de standardiser l’application des politiques et des procédures, de développer des
guides de formation et d’améliorer l’efficience, l’efficacité et le contrôle interne. Avec l’aide d’un consultant,
Equity a appliqué le processus participatif décrit dans la Boîte à Outils de MicroSave pour développer de
nouvelles procédures. Celles-ci ont été testées dans deux agences pendant un mois, puis mises en œuvre dans
l’ensemble du réseau.
Cartographie des Processus :Boîte à Outils à l’usage des Institutions de Microfinance – Pam Champagne et al.
Les procédures ont été mises à jour dans tous les domaines et ont permis de réduire le temps de cycle de
plusieurs activités, comme le montre le tableau ci-dessous. La durée des transactions en liquide a augmenté
légèrement avec l’introduction d’une procédure supplémentaire, destinée à améliorer le contrôle interne.
La standardisation et l’amélioration des politiques ont apporté de nombreux avantages à Equity, notamment
une meilleure gestion des risques, une meilleure compréhension et application des politiques, ainsi qu’une
capacité accrue à traiter un volume d’affaires plus important.
Des formulaires plus faciles à remplir pour les clients, une meilleure utilisation des technologies de
l’information et des ressources, humaines et autres, ont permis d’améliorer le flux des processus. La nature
participative de la méthode appliquée a permis d’identifier et d’exploiter des opportunités de « mesures à effet
rapide », d’améliorer l’aménagement des agences et de fournir un meilleur service aux clients. Equity a
également profité de l’exercice de cartographie pour développer et améliorer la formation du personnel, ainsi
que les manuels de formation et de référence, ce qui a permis d’accroître les connaissances, la confiance et la
motivation du personnel.
Etape 2 Choisir le processus à cartographier sur base des lacunes opérationnelles à traiter en priorité
Etape 3 Mettre sur pied une équipe adaptée et capable de réaliser sa mission
Etape 5 Recueillir les données nécessaires, en utilisant les techniques et méthodes appropriées
Etape 7 Analyser la carte – Etape 1 du brainstorming. La carte est analysée, les risques et possibilités
d’amélioration des processus sont identifiés. La carte est affinée.
Etape 8 Analyser les cartes du processus « tel qu’il devrait être » et « tel qu’il pourrait être »
Etape 9 Résumer les résultats et les diffuser auprès des parties prenantes
Etape 10 Mettre en œuvre dans le cadre d’un plan d’action : test pilote, suivi, évaluation, déploiement du
nouveau processus
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↓ ↓ ↓
Identifier les Résolution de problèmes,
tâches amélioration des processus,
principales, analyse de la gestion des risques
dans les limites
définies
↓
Affiner la carte pour refléter les
options possibles d’amélioration à
partir de ce qui précède.
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Le temps nécessaire pour mettre par écrit un processus et pour produire une carte à quatre niveaux dépend de
plusieurs facteurs :
• Expérience : le niveau d’expérience de l’équipe de cartographie. Plus l’équipe sera expérimentée, plus
le travail sera rapide. En général, on recommande de consacrer le temps gagné à améliorer la qualité de
la carte produite.
• Nature du processus cartographié : les processus plus complexes requièrent davantage de temps, tout
comme ceux qui exigent une restructuration ou une refonte poussée des activités de contrôle.
• Niveau de détail de la carte : les cartes doivent être suffisamment détaillées pour permettre une
restructuration des processus, une analyse des risques et la production de stratégies permettant
d’atténuer ceux-ci.
COMMENCER PAR
ETAPE 1 IDENTIFIER ET
CLASSER LES LACUNES LACUNES
OPERATIONNELLES
OPERATIONNELLES
PAR ORDRE DE
PRIORITE
Pour identifier et classer les lacunes opérationnelles par ordre de priorité, les institutions doivent s’intéresser au
contexte général dans lequel elles opèrent et, notamment :
La boîte à outils de MicroSave intitulée « Etude de Marché pour la Microfinance» peut être un outil utile à ce
stade.
• Perte de clientèle, avec des clients insatisfaits allant Nous vous invitons à consulter
la boîte à outils de MicroSave
vers la concurrence pour trouver des réponses à intitulée « Etude de Marché
leurs besoins pour la Microfinance» pour en
savoir davantage sur les moyens
• Peu d’IMF s’intéressent à pourquoi les clients qui permettent de comprendre et
partent, perdant des informations utiles pour affiner de mesurer les besoins et la
satisfaction des clients.
leurs produits et ou leurs processus.
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CHOISIR LE PROCESSUS À
ETAPE 2 CARTOGRAPHIER
PROCESSUS
Il s’agit ici d’isoler les lacunes opérationnelles les plus importantes et d’identifier les processus directement liés
à celles-ci. Il faut ensuite choisir le processus qui doit être cartographie en priorité. Voici un exemple de la
manière dont peut s’opérer ce choix.
Plusieurs lacunes peuvent être identifiées. Il faut donc, pour pouvoir travailler efficacement, les classer par ordre
de priorité. On les groupera par catégories, on les classera ensuite par ordre de priorité et on identifiera les
processus qui ont un impact sur ces lacunes. Cette méthodologie n’a pas lieu d’être appliquée si on n’identifie
qu’une seule lacune et les processus qui s’y rapportent.
ANALYSER LES
INFORMATIONS POUR
IDENTIFIER ET CLASSER
LES LACUNES
OPERATIONNELLES PAR
ORDRE DE PRIORITE
IDENTIFIER ET CHOISIR
LES PROCESSUS LIES AUX
LACUNES
OPERATIONNELLES
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SELECTION DE L’EQUIPE ET
ETAPE 3 PREPARATION DE L’EXERCICE
DE CARTOGRAPHIE
• Qu
Sélection de l’équipe : Sélectionnez les bonnes personnes. Incluez du personnel capable d’apporter des
perspectives interfonctionnelles. De manière générale, les « bonnes » personnes possèdent les qualités suivantes :
Composer l’équipe avec soin est important. Ses membres doivent avoir les compétences, les connaissances,
l’expérience, la volonté, le temps et une position dans l’organigramme leur permettant d’exercer une influence
positive sur l’ensemble de l’exercice. L’équipe doit intégrer des individus directement impliqués dans le
fonctionnement de l’organisation, au niveau le plus bas et le plus élevé (par exemple, directeur d’exploitation,
directeur d’agence, superviseur d’agence et caissier). Elle doit être habilitée à réaliser des changements importants
dans le flux de travail; elle doit non seulement se voir confier des responsabilités mais également disposer d’une
certaine autorité et pouvoir agir de manière souple. Si les employés travaillant sur le terrain n’ont pas été
impliqués dans le processus, ce qui arrive régulièrement, ils peuvent se montrer sceptiques ou hésitants. Dans ce
cas, le directeur doit confier la direction de l’équipe à une personne jouissant de la confiance à la fois de la
direction et des employés, et assurer les membres de l’équipe que leurs contributions seront considérées à leur
juste valeur et prises au sérieux.
Organiser un premier briefing avec l’équipe : l’objectif est de discuter de la sélection des membres de l’équipe,
de communiquer l’objectif de l’exercice de cartographie, d’indiquer le temps prévu pour sa réalisation. Lors de
cette réunion, il faut que le niveau d’engagement de chaque individu soit accepté par tous (ainsi que le rôle des
autres employés, chargés de fournir des informations, de réviser les cartes ou d’identifier les risques). Il faut
également désigner le/les site(s) où seront recueillies les informations et où l’on observera les processus.
Briefer les membres de la direction responsables des opérations, des finances et de la vérification des comptes :
les informer de la nature et des objectifs de l’exercice de cartographie. Ceci permet aux membres de la direction
qui n’auraient pas participé à la préparation de l’exercice d’exprimer leur accord quant aux objectifs et d’assigner
du personnel au projet.
Obtenir des informations de fond : cette étape est importante si un consultant externe est chargé de l’exercice de
cartographie. Ces informations porteront notamment sur :
• La gamme de produits : utile pour déterminer le champ des processus et des procédures (par exemple,
retraits à partir de différents types de comptes d’épargne), et savoir où les processus peuvent différer
légèrement (par exemple, retraits sur comptes d’épargne à terme).
Cartographie des Processus :Boîte à Outils à l’usage des Institutions de Microfinance – Pam Champagne et al.
• La taille des produits et leurs tendances : permet de savoir quels produits et quels processus associés sont
les plus importants pour la banque.
• Les systèmes informatiques utilisés, l’existence ou non d’un réseau : les membres de l’équipe venus de
l’extérieur peuvent avoir connaissance des forces et des faiblesses spécifiques à un système informatique
particulier. Si le système installé est différent dans chaque agence, il peut être important de voir comment
sont gérées les transactions entre agences pour chaque processus.
• Le réseau d’agences : nombre et situation des agences, utile pour sélectionner un site à partir duquel
peuvent être réalisées les observations de suivi.
Préparer les autres membres du personnel à fournir des informations en ce qui concerne le processus de
cartographie : il est vital d’impliquer les personnels clés aux différentes étapes de l’exercice de cartographie. Ils
pourront ainsi fournir des informations qui serviront à produire la carte, à déterminer les risques ou à toute autre
fin. Il faudra les prévenir à l’avance, pour qu’ils puissent se libérer, de l’organisation d’une réunion ou d’un
événement qui leur donnera l’occasion de s’exprimer.
DEFINIR LE
ETAPE 4 PROCESSUS3 ET LES
OBJECTIFS DE PROCESSUS
INPUTS PROCESS
PROCESS
OUTPUTS
PROCESSUS
L’EXERCICE DE PROCESS
CARTOGRAPHIE
Les cartes des processus permettent de mettre sur papier des processus organisationnels très larges ou très
détaillés. Une IMF peut littéralement consacrer des centaines d’heures-personnes à un exercice de cartographie.
Le niveau de détail choisi dépend des objectifs poursuivis. Les objectifs possibles sont nombreux :
En général, on distingue trois niveaux possibles de cartographie : système (niveau institutionnel), macro
(processus de base : activités de prêt ou de collecte d’épargne), micro (par exemple, traitement d’un retrait sur
compte d’épargne). Le format des trois cartes est similaire mais elles fournissent des informations à différents
niveaux.
« CARTE Construire la carte système est le point de départ de tout effort ciblé d’amélioration de la
SYSTEME » qualité. Une carte système est une description du processus et de ce qui l’entoure, elle permet
d’identifier les fournisseurs, inputs, outputs, clients, attentes, lacunes en matière de
performance et boucles de retour d’information. Tout comme les services sont souvent gérés en
vase clos, les processus sont parfois conçus et gérés sans mettre l’accent sur le client et les
résultats. La carte système intègre les différents processus de base et montre leur relation avec
les objectifs de l’IMF (outputs) et les inputs nécessaires pour générer les outputs désirés. Les
processus de base de l’IMF peuvent être du crédit, de la collecte d’épargne, de la trésorerie
(investissement) ou du rapportage. D’autres fonctions, comme l’achat et la réquisition, même si
elles sont importantes dans l’organisation, sont des sous-processus ou des microprocessus et
peuvent ne pas apparaître sur une carte système. Pour développer une carte système, il faut
prendre pour point de départ les processus de base. Ensuite, les clients et les inputs (comme les
bailleurs de fonds), qui seront le moteur de ces processus, doivent être définis. Suivront ensuite
les outputs, comme la rentabilité et la génération de richesse pour les actionnaires. Enfin, les
liens doivent être mis en évidence sous la forme d’une carte.
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Boehringer
Cartographie des Processus :Boîte à Outils à l’usage des Institutions de Microfinance – Pam Champagne et al.
« CARTE Les cartes macros sont le point de départ de tout effort de restructuration interservices (voir
MACRO » « construire des cartes de processus inter-fonctionnelles»).
Les macro processus sont les processus de base d’une IMF. Un exemple de processus macro
est la fonction de prêt, qui fait intervenir les Services Crédit, Opérations, Comptabilité,
Trésorerie et Ressources Humaines.
Pour que l’IMF puisse réaliser la fonction de prêt, le Service Ressources Humaines doit fournir
du personnel qualifié et le Service Trésorerie de l’épargne. Des bailleurs peuvent également
fournir les fonds qui seront prêtés. Ils sont alors des fournisseurs.
La fonction de prêt exige également du Service Crédit qu’il fournisse aux clients des produits
et des méthodologies de prêt, qui seront les inputs. Le Service Opérations doit lui traiter les
transactions de crédit, tandis que le Service Comptabilité enregistrera et se chargera de
l’inscription comptable des activités de prêt.
« CARTE Les cartes des microprocessus permettent également d’améliorer la qualité des processus. De
MICRO » nombreuses inefficiences peuvent être trouvées dans des processus de moindre envergure.
Un microprocessus sera par exemple une portion de la fonction de crédit, comme le processus
de demande de crédit. Dans ce genre de situation, il est souvent utile d’adopter le point de vue
du client pour cartographier le processus (plutôt que le point de vue de l’employé).
Bien que les procédures puissent paraître très raisonnables à l’IMF, se mettre à la place du
client offre des perspectives nouvelles et, peut-être, une meilleure compréhension des plaintes
des clients.
Une fois déterminé l’objectif, le processus doit être défini par la personne qui crée l’output.
4
Boehringer
Cartographie des Processus :Boîte à Outils à l’usage des Institutions de Microfinance – Pam Champagne et al.
Si un groupe ou un individu particulier est responsable du processus, du début à la fin, le processus peut être
considéré comme fonctionnant en vase clos, quelle que soit sa magnitude.5
Demande de Produit /
service par le “Le processus” Service fourni
client au client
5
Galloway, pg.10.
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RECUEILLIR DES
ETAPE 5 DONNEES – QUELLES
DONNEES, OÙ, QUAND ET PROCESSUS
PROCESSUS
COMMENT? DATA
Pendant l’exercice de cartographie, des données seront collectées à deux moments : au début du processus et lors
de l’analyse, avant la modification de la carte. Chaque input et output est associé à des exigences spécifiques.
Lorsque celles-ci ont été déterminées, l’information peut être utilisée pour mettre en place un système qui
permettra de mesurer la qualité de l’output et la satisfaction des clients. Pour mesurer la qualité de l’output, il faut
se demander pourquoi un client considère que cet output a une valeur. Pour mesurer la satisfaction du client, il
faut recueillir des données relatives aux perceptions des clients et les comparer aux données relatives à ses
attentes, qui ont servi à définir l’input, l’output et les exigences du processus.6 A ce stade, il faut mettre l’accent
sur la collecte initiale de données destinées à la carte. Trois méthodes peuvent permettre de collecter les
informations nécessaires.7
Auto génération
Observation
« METHODE 1 : AUTO- Si le processus de travail est clair, une première carte peut être dressée par la
GENERATION » personne chargée de lancer l’exercice de cartographie. On pourra ensuite
demander à d’autres, qui réalisent le processus ou y participent, de réviser la
carte. Cette méthode est plus rapide que les deux autres, mais sa pertinence
dépend du niveau de connaissance préalable que possède l’auteur de la carte.
L’observation8 du processus au moment où il se déroule permet de compléter les
connaissances. La lecture des manuels de procédure permet elle de confirmer la
manière dont le processus devrait se dérouler.
« METHODE 2 : Une série d’entrevues individuelles avec des fournisseurs, des acteurs et des
ENTREVUES clients du processus de travail permettra de créer une première version, brute, de
INDIVIDUELLES ET DE la carte. Celle-ci pourra ensuite être complétée et affinée par les personnes
GROUPE » interrogées et par d’autres, qui connaissent le processus. Les entrevues
individuelles donnent les meilleurs résultats lorsque celui qui les mène est
capable de poser les bonnes questions, sait écouter et est capable de synthétiser
l’information rapidement. L’intervieweur doit posséder une bonne connaissance
préalable du secteur d’activité cartographié. Dans les entrevues de groupe, les
individus pertinents sont invités à travailler ensemble, en tant que groupe, à la
création de la carte. Cette méthode fonctionne particulièrement bien lorsqu’un
animateur compétent aide le groupe à identifier et mettre à plat les inputs, les
outputs et les étapes du processus.
« METHODE 3 : Observer le processus peut également permettre de confirmer la bonne
OBSERVATION » compréhension des données recueillies lors des entrevues. Voir le processus en
action permet également de corriger la carte pour qu’elle reflète mieux la réalité
« telle qu’elle est ».
6
Damelio, pg 9
7
Damelio, pg 18
8
Cette observation complète de manière fondamentale les entrevues destinées à recueillir des informations
Cartographie des Processus :Boîte à Outils à l’usage des Institutions de Microfinance – Pam Champagne et al.
Changez de rôle…
Les membres du personnel impliqués dans le processus et qui seront interviewés fourniront, selon le cas, trop ou
trop peu de détails quant aux activités qui les concernent. Pour éviter une certaine dispersion, les astuces suivantes
peuvent se révéler utiles :
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1. Suivez le flux des documents et autres inputs : si on connaît la source des inputs, leur aspect,
combien de copies existent, ce qu’on en fait, comment les exceptions sont traitées et à quoi
ressemblent les outputs, il est possible d’avoir une bonne idée générale des services et des
individus impliqués dans le processus. Ceci permettra de déterminer quelles autres personnes
doivent être interviewées.
2. Si l’input ou l’output est un formulaire, obtenez-en une copie : les documents sont nécessaires
mais peuvent également générer des redondances et des inefficiences. Examiner le contenu des
documents et leur distribution peut permettre d’identifier d’éventuels problèmes.
3. Pour garantir un travail de précision, évitez tout à priori. Même si le processus vous est familier,
en théorie ou en pratique, votre mission à ce stade est de découvrir ce qui est réellement fait.
Posez des questions ouvertes, pour obtenir des réponses précises. Ainsi, la question « Le client
complète le formulaire de dépôt et l’apporte au caissier, n’est ce pas? » donnera sans doute lieu à
une réponse affirmative. Si la question est « Qui complète le formulaire de dépôt? », vous
découvrirez peut-être que le caissier s’en charge lorsque le client est analphabète, ou que le client
est invité dans ce cas à demander l’aide d’un représentant du service à la clientèle. Dans ce cas,
on peut conclure que des améliorations sont possibles, ce qui aurait été impossible si la question
avait été biaisée.
4. Prenez des notes pendant les entrevues. Pour ce faire, avoir recours à certains des symboles
utilisés dans les cartes permet de poser des questions plus ciblées et de réduire le risque de
négliger une portion du processus.
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CONSTRUIRE LA
ETAPE 6 CARTE DU PROCESSUS
« TEL QU’IL EST » PROCESSUS
Constructing
PROCESSUS
Constructing Constructing
Il faut toujours commencer par produire un premier brouillon assez peu détaillé. Ensuite, le niveau de précision de
la carte à produire doit être déterminé et un diagramme approprié choisi. Les limites doivent être définies et il faut
mettre l’accent sur certains éléments clés du processus : fournisseurs, inputs, tâches, outputs et clients. Il faut
également se concentrer sur l’établissement d’une base d’information aussi large que possible, dans un premier
temps. La carte sera ensuite progressivement affinée et on arrivera ainsi à la profondeur d’analyse prévue.
Il faut se souvenir que la carte montre le processus « tel qu’il est » et qu’en ce sens elle se veut une description de
la réalité. Il ne s’agit donc pas ici de la carte du processus idéal, « tel qu’il devrait être ».
•
La carte du •
Ce qui est fait
Quand cela est fait
processus « tel • Qui le fait
• Où cela est fait
qu’il est » doit • Combien de temps cela prend (temps de cycle)
clairement • Comment cela est fait, et…
• Pourquoi cela est fait
montrer :
•
Par exemple, on •
Quelles étapes doivent être réalisées pour produire un output particulier?
Dans quel ordre les étapes sont-elles réalisées?
pourra se poser • Qui (quelle fonction) réalise chaque étape?
• Quels sont les transferts ou les interfaces entre fonctions?
les questions • Où, dans le processus, se situent les transferts?
suivantes : • Quels sont les inputs requis et les outputs produits à chaque étape du
processus?
•
UTILISATION DU LOGICIEL
ETAPE 6 - POUR LA CONSTRUCTION DE LA
CARTE DU PROCESSUS « TEL `
La plupart des symboles utilisés dans les organigrammes, ainsi que divers types de lignes et de flèches, sont
disponibles dans Microsoft Word. Word, cependant, ne permet pas de déplacer en même temps les lignes, flèches
et symboles relatifs à une portion du diagramme lorsque celle-ci évolue. Cette fonctionnalité existe dans la plupart
des logiciels spécifiques, souvent disponibles à un prix tout à fait abordable. Pour ses organigrammes, MicroSave
utilise le logiciel Microsoft Visio.
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Si une IMF ne peut produire une carte informatisée, elle peut bien sûr se servir du papier et du crayon. Le papier
millimétré permet de bien aligner et espacer les symboles, mais une feuille blanche peut également être utilisée.
Certaines papeteries spécialisées vendent des gabarits ou des normographes qui permettent de dessiner des
symboles de tailles cohérentes. Des gabarits personnalisés peuvent également être découpés dans du carton ou du
bristol, en copiant les modèles de symboles présentés à la fin de cette boîte à outils.
CONVENTIONS A RESPECTER
Exemple de carte des processus à
ETAPE 6
quatre niveaux MicroSave
Pass Book Collection
POUR LA CONSTRUCTION DE
Register 1
Cash H6
Processus Le caissier vérifie que le Le caissier remet le livret d'épargne et les À l’issue de l’ensemble des
Le membre remet les montant repris sur le livret espèces à l'agent de crédit. Celui-ci transactions, l'agent de crédit
LA CARTE DU PROCESSUS
espèces (épargne et d'épargne est suffisant pour consigne le montant dans le livret totalise l’ensemble de espèces
remboursements du couvrir le remboursement du d'épargne et le registre des déposées (net de tout retrait)
prêt) au caissier du prêt et l’épargne obligatoire. Le recouvrements. comme consigné dans le registre
groupe en même temps caissier vérifie l’épargne des recouvrements et vérifie si le
que son livret volontaire sur une base montant correspond aux espèces
"exceptionnelle"- il discute de en sa possession.
suite
d'épargne.
l’excédent ou du déficit, selon
les cas, avec le membre et
l’agent de crédit.
Lorsqu’une IMF décide de recourir à la cartographie des processus, il faut qu’elle applique des méthodes et des
conventions standardisées. La première fois, il faudra peut-être expérimenter et tester différents styles avant de
trouver celui qui correspondra le mieux aux besoins. L’IMF doit cependant rapidement définir les normes à suivre
en la matière. Etablir et définir des normes cartographiques évitera à l’IMF de refaire une partie du travail par la
suite et garantira une bonne compréhension des cartes par tous, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’organisation
(autorités de contrôle, bailleurs de fonds).
Il est recommandé de respecter les normes suivantes, appliqués par la plupart des acteurs du secteur :
1. Le flux du processus doit être représenté comme un mouvement qui va de gauche à droite et de haut en bas.
2. Des informations doivent apparaître dans les organigrammes; tous les symboles applicables doivent être
utilisés.
3. Les symboles doivent être équidistants, de manière à faciliter leur interprétation.
4. Les inputs et outputs doivent être juxtaposés et ne peuvent se chevaucher.
5. Il est important d’étiqueter les outputs des symboles de décision.
6. Un symbole doit être ombré si l’étape qu’il représente fait l’objet d’une autre carte ou diagramme.
7. Tous les inputs et outputs doivent être étiquetés.
8. La carte doit avoir pour titre le nom du processus (qu’il s’agisse d’une carte du processus « tel qu’il est », « tel
qu’il devrait être » ou « tel qu’il pourrait être ») et porter un numéro de référence.
9. Le nom de l’auteur et la date de production de la carte doivent être placés dans le coin supérieur gauche, sous la
ligne du titre.
Une carte des processus est une représentation graphique des étapes d’un
processus. L’organigramme sera utile si le nombre de symboles employés est
suffisant et permet de véritablement décrire le processus, ainsi que les zones
Cartographie des processus :
Symboles standards de gaspillage, de retard et de chevauchement des tâches.
Début/fin Opération, Input Attente
processus
• Assurez-vous que chaque boucle de retour d’information possède une issue vers le processus suivant, pour que
la boucle ne s’autoalimente pas indéfiniment.
• N’utilisez qu’une seule flèche d’output par symbole (les flèches doubles ne seront utilisées qu’avec les losanges
décisionnels, qui offrent plusieurs choix: une flèche pour le « oui », une pour le « non »).
• Produisez rapidement des brouillons de la carte et révisez-les souvent. Des Post-It peuvent s'avérer utiles
lorsque vous produirez la première version.
• Ne confondez pas le processus « idéal », décrit dans les manuels, et le processus « réel », tel qu’il se déroule sur
le terrain. Attendez-vous à trouver des variations.
• Le temps que vous devrez consacrer à l'élaboration de la carte dépendra de plusieurs facteurs:
• En fin de compte, les cartes de processus sont véritablement utiles lorsqu’elles permettent de comparer les
processus d’une institution avec ceux de ses concurrents ou les meilleures pratiques internationales. Voyez s'il
est possible de vous situer par rapport à d'autres partenaires.
Défis Check-list
ETAPE 6
Élaborer des cartes interfonctionnelles et d'autres
types de cartes
• Options possibles:
• Carte inter fonctionnelle
CONSTRUIRE PLUSIEURS • Carte à niveaux multiples
• Carte d’analyse du temps
suite
TYPES DE CARTES • Carte d’analyse des risques
CARTES INTERFONCTIONNELLES9
Les cartes interfonctionnelles sont utilisées pour montrer le flux des inputs et des outputs entre les services.
L’annexe 4 montre un exemple de carte interfonctionnelle.
1) Dressez la liste de l’ensemble des services ou des individus sur la gauche d’une feuille de papier (vous
pouvez également mentionner les titres des membres du personnel, le nombre de personnes dans chaque
service ou le nom de la personne impliquée)
2) Séparez ces personnes/services par des lignes horizontales. La ligne au bas du document est la ligne du
temps, la progression se fait de gauche à droite.
3) Écrivez la première étape du processus à côté du nom de la personne/du service chargé de la tâche,
dessinez ensuite le symbole autour de cet élément
4) En progressant de gauche à droite, inscrivez l'étape suivante dans la rangée suivante et dessinez le
symbole correspondant (autour de ce que vous avez écrit)
9
Boehringer, Robert, et King, Paul, “Process Mapping Gives Great Direction,” Deans Hill Systems, 2000.
10
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5) Connectez les deux étapes au moyen du symbole "transport" pour montrer le mouvement des inputs
Un symbole ombré peut être utilisé pour indiquer l’existence d’une carte
CARTES A NIVEAUX décrivant un sous-processus. Par exemple, un processus peut prévoir que le
MULTIPLES directeur d’agence autorise les retraits sur compte d’épargne. La carte intégrera
donc une opération étiquetée « directeur d’agence autorise ». Si une carte du
processus d’autorisation existe (décrivant les sources que le directeur doit
consulter, les actes qu’il doit poser et les décisions qu’il doit prendre), le
symbole « directeur d’agence autorise » apparaîtra en ombré.
Directeur
d’agence
autorise
ETAPE 6 PROOFREADING
suite
RELECTURE DE LA CARTE
`
Après réalisation de la carte et avant de demander à d'autres de la commenter, il faut procéder à sa relecture, pour
s'assurer qu'elle est complète et claire. Il faut essayer de prendre du recul et d'être objectif lorsque l'on examine
l'organigramme, et d'évaluer chaque étape pour s'assurer de sa logique et de sa cohérence. Les symboles inclus
dans la carte doivent être correctement reliés par les flèches de mouvement; tous les symboles doivent être
étiquetés de manière claire et concise. En guise de test final, il faut se demander si la carte est compréhensible
pour un lecteur ne connaissant pas le processus.
Pièges à éviter :
• Déséquilibre (trop de détails dans certaines zones, trop peu dans d'autres).
• Lacunes (étapes manquantes ou peu claires).
• Excès de détails (la carte est trop « touffue »).
• Longueur excessive.
• Terminologie peu claire.
L'auteur de la carte ne pouvant être complètement objectif, son travail doit être validé par d'autres, notamment par
ceux qui font le travail décrit dans le processus. Ils confirmeront que la carte interprète de manière correcte les
résultats des entrevues réalisées et, surtout, qu'elle décrit fidèlement le processus lui-même. La carte pourra
également être validée par une personne qui n'est pas chargée des tâches décrites mais qui a des responsabilités de
supervision (par exemple, le Directeur Opérationnel).
Il est recommandé d'être présent lorsque la relecture est réalisée, plutôt que d'attendre des relecteurs qu'ils
interprètent la carte seuls. Ceci permet d'éviter des erreurs qui seraient dues à un manque d'expérience en matière
de lecture de carte et permet également d'examiner la carte à partir d'une perspective différente, ce qui peut mettre
en évidence certaines imprécisions jusque là cachées.
On évitera de procéder à la relecture sur le lieu de travail. Un correcteur distrait par d'autres tâches pourrait
valider les étapes sans réfléchir suffisamment.
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Il est vital que les cartes de processus soient validées, c'est-à-dire jugées complètes et correctes.
Ne dessinez pas la carte trop tôt : questionnez deux personnes au sujet du processus... avant de dessiner la carte. Il
vaut mieux poser les questions nécessaires pour dessiner le processus correctement dès la première fois plutôt que
de perdre du temps à corriger une carte incorrecte.
Notez l’intégralité de ce qui se dit : lors des entrevues et de la phase d'observation, il est difficile de déterminer
quelles informations seront utiles par la suite. Prenez donc note de tout ce qui est dit. Soyez attentifs aux éléments
que les personnes interviewées pourraient avoir omis de mentionner par manque de connaissance. Vous pourrez
ainsi vous y intéresser par la suite.
Obtenez une liste de la documentation utilisée dans le cadre du processus : demander à au moins deux personnes
de vous fournir une liste complète de la documentation utilisée/produite durant le processus choisi. Gardez cette
liste et vérifiez ensuite si elle correspond aux documents mentionnés dans la carte.
Posez plusieurs fois la même question aux mêmes personnes, en la formulant différemment : un moyen très
efficace de valider l'information consiste à poser la même question à la même personne mais d'une manière
différente.
Concentrez-vous sur la qualité de la carte plutôt que sur l'ampleur de sa couverture : que la cartographie des
processus soit utilisée pour améliorer l'efficience ou gérer les risques, produire une carte prend du temps. La
qualité de l'analyse dépendra du temps consacré à analyser des cartes correctes. Consacrez suffisamment de temps
et de ressources à la production de cartes de qualité.
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Comparez la durée totale du processus à la somme des durées requises par chaque composant individuel : Tenez
compte du fait que la durée des processus peut varier en fonction de la nature spécifique de chaque transaction, de
la date ou du mois de l’année.
Procédez aux observations dans deux sites : si c'est possible, procédez aux observations et discussions dans deux
sites ou agences représentatives. Ceci permet de déterminer où les processus peuvent différer et/ou garantit que le
processus examiné a été « capturé » dans son intégralité.
Faites réviser la carte par une personne extérieure : un réviseur externe doit intervenir lorsque les cartes ont été
produites mais avant qu'elles ne soient finalisées. La révision ne peut pas être confiée à quelqu'un qui connaît le
processus mais plutôt à quelqu'un qui sait comment lire un tel document.
Demander à voir la documentation : pour certains processus, comme les demandes de prêt, examiner la
documentation est particulièrement important (par exemple, les dossiers de prêts). Ceci peut rapidement vous
permettre de voir dans quelle mesure le processus est mis en oeuvre comme décrit.
Révision interne : une fois définie la carte du processus, le service d’audit interne peut et doit l’utiliser dans le
cadre de ses activités. Il s’assurera que le processus est mis en oeuvre comme prévu ou modifié si ce n'est pas le
cas.
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Construire une carte est une expérience formative utile, mais se concentrer sur la production de la carte peut faire
perdre de vue le but principal de la cartographie, à savoir l'analyse. Lorsqu'une carte a été produite, il faut
déterminer ce qu’elle nous dit quant à la manière dont on peut réaliser les buts du projet. (Voir l'annexe 8 pour des
lignes directrices sur l'analyse des cartes en fonction de l'objectif de la cartographie).
Les objectifs définis ne doivent cependant pas limiter l'analyse. La carte peut en effet révéler certaines
problématiques, invisibles lorsque les objectifs ont été formulés, mais auxquelles l’IMF doit s'intéresser. Il faut
tirer profit des avantages secondaires qu'offre la cartographie d'un processus. Supposons, par exemple, que
l'objectif est de comprendre comment fonctionne le processus de dépôts de l'épargne, pour former de nouveaux
caissiers. Si la carte produite identifie un retard dans le processus de dépôt, le signaler à un superviseur peut
permettre d'améliorer le service à la clientèle et de mettre en place un meilleur programme de formation.
Cartographier un processus peut être une expérience extrêmement intéressante. Les processus évoluent
généralement dans le temps, au gré de l'évolution du personnel, de l'IMF et de l'environnement dans lequel celle-
ci évolue. Le résultat est souvent une accumulation de procédures, souvent complexes, et de mesures d'inspection.
La réaction initiale, face à cette réalité, pourra être « Faisons-nous réellement cela? ». La seconde réaction,
cependant, doit être de créer des cartes du processus « tel qu'il devrait être » et/ou « tel qu'il pourrait être » et de
comparer le processus réel avec le processus idéal.
Pour faciliter une analyse structurée, nous suggérons de distinguer deux étapes : (1) une analyse et un travail de
brainstorming portant sur l'amélioration du processus, et (2) une analyse et un travail de brainstorming portant sur
le contrôle des risques. Ces deux étapes seront abordées de manière séquentielle.
Il faut déterminer ce que la carte nous dit et se poser ensuite trois questions de base
QUE FAIRE? :
• la mise en oeuvre du processus/des activités de contrôle se fait-elle « comme elle
devrait l'être »?
• le processus est-il « optimal »?
• restera-t-il des risques non-couverts si la mise en oeuvre se fait « comme elle
devrait être »?
Comme le montre le tableau de la page suivante, on peut distinguer huit situations génériques qu'un exercice de
cartographie peut révéler et qu'il peut ensuite permettre de traiter. Les caractéristiques de ces huit cas de figure,
ainsi que les recommandations qui leur sont associées, sont présentées dans le tableau.
Ces huit situations naissent des différentes permutations et combinaisons de trois variables de base :
(1) qualité de la mise en œuvre des processus, des activités de contrôle et des mécanismes d’atténuation des
risques : excellente ou mauvaise?
(2) processus optimisés : oui ou non?
(3) couverture des risques : totale ou incomplète?
Les interactions tridimensionnelles (3D) entre ces variables génèrent huit situations cas de figure représentées
dans le tableau qui suit.
COUVERTURE DU RISQUE
TOUS LES RISQUES SONT CERTAINS RISQUES NE SONT PAS
COUVERTS COUVERTS
Situation 1 Situation 2
SIMPLES ET RAPIDES
PERFORMANCE ELEVEE PERFORMANCE OPTIMALE
Tous les risques sont couverts, le processus Le processus est optimal et la mise en œuvre
est optimal et la mise en œuvre des des processus, des activités de contrôle et
processus, des activités de contrôle et des des mécanismes d’atténuation des risques
MISE EN OEUVRE DES MECANISMES DE PROCESSUS/CONTROLE/ATTENUATION DES RISQUES
mécanismes d’atténuation des risques est est excellente mais certains risques ne sont
excellente pas couverts
NATURE DES PROCESSUS
sont simples et rapides (optimisés) mais la (optimisés) mais la mise en œuvre des
mise en œuvre des processus, des activités processus, des activités de contrôle et des
de contrôle et des mécanismes d’atténuation mécanismes d’atténuation des risques est
des risques est mauvaise mauvaise et certains risques ne sont pas
couverts
NATURE DES PROCESSUS
Situation 7 Situation 8
COMPLEXES ET LONGS
La situation 1 est idéale et ne requiert aucune action. Les autres situations exigent qu’une stratégie concrète
d'action soit mise en œuvre, soit pour parfaire la mise en oeuvre, améliorer le processus et/ou mieux gérer les
risques. La méthodologie et les techniques permettant de traiter chacune des stratégies d'action sont décrites ci-
dessous :
1.Déterminer ce que révèle la carte au sujet des processus et des goulots d'étranglement/problèmes évidents
2.Comparer les cartes du processus « tel qu'il est » et « tel qu'il devrait être » (si disponible), pour repérer les
différences entre processus, mécanismes de contrôle utilisés, etc.
3.Si elles sont disponibles, les meilleures pratiques du secteur peuvent également être utilisées à ce stade
5.Comparer le flux et l’itinéraire des tâches réels et « tel qu'ils devraient être »
6.Isoler les zones à problème et les goulots d'étranglement, identifier les solutions possibles
7.Mettre en oeuvre les changements nécessaires pour que le processus « tel qu'il est » soit identique au processus
« tel qu'il devrait être »
Cartographie des Processus :Boîte à Outils à l’usage des Institutions de Microfinance – Pam Champagne et al.
Améliorer le processus, c’est optimiser le rapport coût/durée du cycle et accroître la productivité grâce à des
processus simples et rapides. Pour arriver à cet objectif, il faut tout d'abord analyser les activités et classer les
sous-activités sur la base de deux qualificatifs possibles : à valeur ajoutée ou non, redondante ou non.
L'élimination des activités sans valeur ajoutée et redondantes réduit les coûts et la durée du cycle et accroît la
productivité. Lorsque les activités ont été classées (par catégories), de nombreuses options sont possibles,
notamment :
L'analyse des activités peut se faire grâce à la méthodologie proposée ci-après. L'annexe 10 propose un outil
d'analyse des activités.
• Identifier les activités dénuées de valeur • Permet de savoir s'il y a dans le processus des
ajoutée activités qui sont répétées et qui peuvent être
combinées, éliminées ou réalisées en parallèle
• Réviser les indicateurs de performance • Permet de connaître les données de base, ce qui
actuellement associée à chaque activité permet ensuite de comparer l'évolution des
performances après la mise en oeuvre du
nouveau processus
Etape 1
Î Etape 2
Î Etape 3
Ð
Etape 6
Í Etape 5
Í Etape 4
Grâce à ses six étapes, il est possible de déterminer combien d'activités composent le processus, quels types
d'activités sont réalisés et combien de temps est consacré à chacune d'elle. Ceci permet également d'identifier et
d'éliminer les activités dénuées de valeur ajoutée, qui génèrent des inefficiences et des coûts supplémentaires, tant
du point de vue du client que de l'institution.
Les questions suivantes permettent de recueillir des opinions quant aux possibilités d'amélioration supplémentaire
des processus.
Questions-clés :
• A quels problèmes êtes-vous confrontés dans ce processus?
• Où peut-on améliorer le processus?
• Décrivez comment d'autres réalisent le processus d'une manière différente
• Le processus fonctionne-t-il toujours comme cela? Y a-t-il des exceptions?
11
Damelio, Robert, “The Basics of Process Mapping,” Productivity, Inc., Portland, OR, 1996.
Damelio, pg. 54
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• Que se passe-t-il lorsque le rythme de travail augmente? Les gens font-ils les choses différemment?
• Que se passe-t-il quand certains prennent un congé? Est-il alors plus difficile de faire le travail?
• Quels documents peuvent être utilisés dans ce processus?
• Quels rapports génère ce processus? Comment sont-ils utilisés?
• Certaines agences fonctionnent-elles mieux ou moins bien que la moyenne?
• A quelles étapes les documents sont-ils transférés à d'autres?
• Y a-t-il redondance au niveau de certains processus? Si oui, pourquoi ces redondances sont-elles inutiles?
• Quelles autres responsabilités, confiées à certains collaborateurs, peuvent-elles provoquer un retard dans ce
processus?
• ÉTAPE DENUEE DE VALEUR AJOUTEE : il faut remettre en cause chaque étape du processus. La
question à poser est la suivante : « Quelle valeur ajoute cette activité? Notre client apprécie-t-il cela? » Les
activités qui n'apportent aucune valeur doivent être combinées à d'autres, simplifiées ou éliminées.
• NOMBRE EXCESSIF DE POINTS DE CONTROLE : la vérification et l’approbation du travail par le
superviseur n'ajoute pas forcément de valeur. Les activités de contrôle sont souvent la conséquence d'un manque
de confiance et doivent être éliminées lorsqu'elles ne contribuent pas à la qualité des résultats. Ainsi, certaines
transactions spécifiques peuvent requérir l'approbation d'un superviseur, par exemple lorsque le montant est
relativement élevé. Exiger que ces transactions soient approuvées par tous les niveaux d'autorité (agents de
caisse, superviseur d'agence, directeur adjoint) avant d'obtenir l'approbation finale du directeur d'agence est
l'exemple type d'une procédure de contrôle excessivement complexe. Les transactions doivent être soumises à
l'attention du niveau hiérarchique possédant le pouvoir de les approuver. Toutes les approbations intermédiaires,
qui n'ajoutent aucune valeur, peuvent ainsi être éliminées.
• NOMBRE EXCESSIF DE TRANSFERTS : chaque transfert d'activité d'une personne à une autre ouvre la
porte à des retards ou des erreurs de communication. Le travail doit être organisé de telle manière que chaque
individu devienne davantage un généraliste plutôt qu'un spécialiste. Ceci réduira la nécessité de transférer trop
souvent les activités.
• SPECIALISATION DES TACHES : le traitement séquentiel des tâches disparaît de plus en plus, au profit de
modèles d'organisation basés sur des cellules, tant au niveau des guichets que des services administratifs. Ce
type de structure permet une circulation plus fluide de l'information, avec moins de distorsion, ce qui contribue
à la fois à la qualité du travail et à la vitesse d'exécution des tâches. Il faut consolider les tâches partout où cela
est possible. Par exemple, mettre en place un comité de crédit dans une agence et l’autoriser à prendre des
décisions pour tous les prêts ne dépassant pas un certain montant peut permettre d'améliorer la cohérence, la
précision, la qualité et la rapidité des décisions en matière de crédit. Une approche séquentielle, qui verrait
chaque agent de crédit transmettre les demandes de prêts à un supérieur, pour approbation, n'aurait
manifestement pas les mêmes avantages. De plus, dans une structure séquentielle, rien ne permet de garantir un
retour d'information du supérieur hiérarchique vers les agents de crédit, ce qui est pourtant utile pour renforcer
les capacités de ces derniers.
Éliminer les transferts (c'est-à-dire le fait pour un input ou un autre de traverser une frontière fonctionnelle) est un
moyen d'améliorer un processus. Alléger visuellement la carte en simplifiant un processus, en éliminant les
redondances ou en se débarrassant des étapes dénuées de valeur ajoutée améliorera également le flux de travail.13
Réduire le nombre de tâches qui doivent être refaites (parce que l'inspection n'a pas permis de détecter une erreur,
ce qui prolonge le temps de cycle et fait augmenter les coûts) permet également d'améliorer le processus.
L'encadré qui suit montre que chez Equity Building Society, les nouveaux comptes devaient être approuvés en fin
de journée par le directeur d'agence. Si certains documents manquaient, le directeur devait le signaler et renvoyer
12
Damelio, Robert, “The Basics of Process Mapping,” Productivity, Inc., Portland, OR, 1996.
12
Damelio, pg. 7
13
Cartographie des Processus :Boîte à Outils à l’usage des Institutions de Microfinance – Pam Champagne et al.
le formulaire à l'employé ayant ouvert le compte. Celui-ci devait alors contacter le client et lui demander de
fournir les informations manquantes. Ceci impliquait soit de tout refaire (« recommencement ») ou de reprendre le
dossier pour le corriger (« remanier »). Le dossier était ensuite renvoyé au directeur pour approbation. Comme
indiqué dans l'encadré, l'une des agences avait un taux d'erreur de près de 100 %, ce qui est évidemment une
situation inacceptable.
• Equity a cartographié la fonction « ouverture de compte » dans le cadre du test pilote de ses procédures
standardisées. La gestion du flux des clients était manifestement inefficiente et les plaintes des clients quant à la
longueur de la procédure semblaient justifiées.
• Le processus prévoyait que les clients remplissent un formulaire d'ouverture de compte, au guichet, avec l'aide
d'un employé chargé d'encoder les informations dans le système informatique. Ce même employé devait
également aider des clients souhaitant obtenir des chèques de banque, connaître le solde de leur compte et
encaisser des chèques. Le service d'audit interne a montré que dans 99,5 % des cas, les formulaires d'ouverture
de compte n'étaient pas remplis de manière complète. Après avoir rempli le formulaire, le client devait faire la
file pour déposer sur son compte le montant minimum du premier dépôt. Il devait alors retourner au premier
guichet, muni de son récépissé de dépôt, où il était photographié et où l’on scannait sa signature, dernière étape
du processus. En théorie, le directeur d'agence devait approuver l'ouverture du compte pour que celui-ci puisse
fonctionner. En réalité, ce contrôle était inefficace, le système informatique exigeant l'activation du compte
avant que le dépôt initial ne puisse être crédité. Tous les comptes ouverts étaient donc approuvés par le directeur
d'agence à la fin de la journée.
• Le processus a été revu de manière à éliminer les transferts et permettre aux clients de réaliser l'ensemble des
démarches auprès d'un seul et même employé. La banque a cessé d'exiger qu’un montant minimum soit déposé
sur le compte pour que celui-ci soit effectivement ouvert. L'architecture intérieure des agences a été revue pour
séparer complètement les ouvertures de comptes des autres activités bancaires. La photo est aujourd'hui prise au
moment où le client remplit le formulaire. Un directeur des opérations a été nommé et approuve en temps réel
les nouveaux comptes, via le système informatique. De nouveaux formulaires, plus faciles à comprendre, ont
également été produits. Les résultats du test pilote ne sont pas encore connus mais les changements vont
certainement donner lieu à une amélioration du service à la clientèle et offrir de nouvelles occasions de vendre
des services supplémentaires aux clients. Il est également probable que les services fournis aux clients seront
mieux adaptés à leurs besoins. Enfin, la capture des données sera probablement plus fiable.
Tout ceci ne signifie pas qu'il faut systématiquement éliminer les points d'inspection, qui font partie des
procédures de contrôle interne et ont pour but de détecter les erreurs avant qu'elles n'affectent le client. Les points
d'inspection représentent des normes; ils doivent être mesurables, objectifs et spécifiques. Si ce n'est pas le cas, ils
doivent être modifiés. De plus, un nombre trop élevé de points d’inspection suggère une méfiance envers le
processus, ce qui indique probablement que celui-ci doit être complètement réévalué.
Le système informatique peut fournir des points d'inspection, en détectant par exemple une erreur dans le numéro
de compte, en permettant à un opérateur de découvrir une incohérence entre le nom et le numéro du compte au
moment de la transaction, ou encore en signalant que le taux d'intérêt se situe en dehors de la fourchette
acceptable. L'approbation d'une demande de prêt recommandée par un agent de crédit est un point d'inspection :
les démarches nécessaires ont-elles été réalisées et le résultat est-il conforme aux critères établis par l’IMF en la
matière?
Exiger que tous les prêts soient approuvés par le Directeur des Crédits du siège, par exemple, indique que l'IMF
dispose de méthodologies insuffisantes en matière de crédit et/ou de pratiques inadéquates en matière de
recrutement/formation du personnel, ce qui l'empêche d'introduire des plafonds de crédit aux différents niveaux
d'organisation.
Une fois identifiés les problèmes, ils doivent être mis par écrit et insérés dans le volet « contrôle » de la
carte du processus « tel qu'il est » (si les problèmes sont trop nombreux, ils peuvent être présentés sur un
document distinct mais clairement désigné comme annexé à la carte de base). Ceci sera utilisé par l'équipe
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chargée du brainstorming et de l'analyse lorsqu'elle produira les cartes du processus « tel qu'il devrait être » et «
tel qu'il pourrait être », à l'étape huit. Un problème sera par exemple le niveau trop bas de satisfaction des clients,
des dépenses importantes ou des retards significatifs. Le brainstorming est une technique utile qui permet de
penser à toutes les actions pouvant permettre de résoudre chaque problème, sans les évaluer. Voici quelques
techniques permettant d'améliorer le processus. Vous trouverez une liste de ces techniques à l'annexe 12.14
Galloway, Dianne, “Mapping Work Processes,” ASQ Quality Press, Milwaukee, Wisconsin, 1994.
14
Gallway p 6
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ANALYSE D'UN PROCESSUS EN VUE DE SON AMELIORATION : RESUME DES ETAPES CLES
1. Identifiez :
• les étapes dénuées de valeur ajoutée, les transferts inutiles et la spécialisation des tâches.
• les inefficiences du processus : retard, remaniements, rejets, etc.
• les écarts excessifs entre les décisions et l'activité professionnelle
• les étapes fréquemment répétées
• le partage d’une responsabilité entre plusieurs personnes et la présence d'un nombre de points de contrôle
excessif (par exemple, approbation d'une décision par un nombre élevé de niveaux hiérarchiques)
3. Agissez :
• combinez des activités
• faites fonctionner certaines activités en parallèle plutôt qu'en série
• réalisez ces activités plus rapidement ou à un coût moindre en les automatisant
• éliminez les activités superflues
Lorsque le personnel ne respecte pas une politique, il est facile de réagir en lui ordonnant de respectez la politique
définie. Cependant, il est important de comprendre pourquoi le personnel agit comme il le fait. En effet, il peut y
avoir plusieurs bonnes raisons à cela :
• la politique n'est pas compatible avec la réalité de leur travail;
• le personnel concerné doit réaliser d'autres tâches et a d'autres responsabilités;
• la supervision et le contrôle du travail sont inadéquats;
• le personnel n'a pas été suffisamment formé à la politique en question;
• le personnel en poste à l'agence est en nombre insuffisant;
• les volumes de transaction sont supérieurs au niveau pour lequel la politique a été conçue.
Comprendre pourquoi la politique n'a pas été suivie est fondamental pour déterminer les actions que l'institution
financière doit mettre en œuvre.
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• Comment le processus
doit-il évoluer pour
réduire ou éliminer la
variation?
Mesure de la satisfaction de • Y a-t-il correspondance • Attentes des clients Carte des processus Inputs, Étude de marché,
la clientèle entre la performance du • Perceptions des clients interfonctionnelle, outputs stratification : grouper les
processus et les attentes et • Performance du processus organigramme données par catégories et
perceptions des clients? déterminer ensuite s'il
existe des tendances dans
les données, analyse
comparative
Benchmarking • Quelles sont les Les données suivantes Carte des processus Inputs, Analyse comparative
meilleures pratiques, doivent être recueillies au interfonctionnelle, outputs,
mesures et outils? niveau de l'IMF et de ses organigramme étapes
• Quelles sont les causes partenaires dans l'exercice
profondes d'une de benchmarking :
performance de haut • pratiques
niveau? • mesures
• Quels éléments assurent • outils
l'efficacité d'une pratique
donnée?
• Pourquoi un système de
mesure (métrique) est-il
préférable à un autre?
• Pourquoi le processus est-
il configuré (conçu) pour
fonctionner de cette
manière?
Restructuration/ • Comment la fonction du • Coût de chaque input, Carte des processus Inputs, Chacune ou toutes les
Remodelage processus peut-elle être output et étape interfonctionnelle, outputs, méthodes mentionnées ci-
réalisée différemment? • Temps écoulé organigramme étapes dessus
• Comment peut-on rendre • Satisfaction du client
le processus plus efficace, • Nombre de personnes
efficient et adaptable? faisant fonctionner le
• Comment peut-on ajouter processus
de la valeur tout en • Systèmes d'information
réduisant les coûts? • Exigences du processus
• En quoi consisteront les
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Il faut identifier les risques susceptibles d’être atténués, ainsi que leur fréquence et impact probables. Les
mécanismes de contrôles associés doivent être examinés, leur efficacité et leur pertinence évaluées. Si nécessaire,
il faudra proposer des améliorations et des modifications. Ceci peut permettre d'éliminer les différences entre les
cartes du processus « tel qu'il est » et « tel qu'il devrait être ».
Il faut également isoler les risques qui ne peuvent être atténués, ainsi que leur fréquence et impact probables. Il
faut ensuite suggérer de possibles solutions, qui peuvent impliquer de développer de nouveaux mécanismes de
contrôle et/ou de modifier le processus (par exemple, nouvelle conception ou restructuration du processus et mise
en place d'un processus parallèle constitué de sous-processus différents, etc.). Ceci devrait permettre d'évoluer
vers l’état du processus « tel qu'il pourrait être », c'est-à-dire vers le niveau de performance optimum. Les outils
d'analyse de risques décrits ci-dessous et dans les annexes - y compris l’Evaluation du Risque Opérationnel du
Produit et le Résumé de l’Evaluation du Risque Opérationnel du Produit - peuvent permettre d'isoler,
d'analyser et de concevoir des stratégies pratiques d’atténuation de ces risques.
CARTOGRAPHIE DU
ETAPE 7.1 PROCESSUS DE
GESTION DES Etape 1 : Brainstor
ing et Analyse
RISQUES, LE SYSTEME
A QUATRE NIVEAUX
La cartographie des processus aide les IMF à gérer leur risque institutionnel (incluant à la fois les risques liés aux
processus de base et ceux relatifs aux activités quotidiennes du personnel). Pour produire les cartes de gestion des
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risques, MicroSave a développé une approche à quatre niveaux. Un exemple de carte est disponible à l'annexe 3.
Elle se présente sous la forme d'un document orienté en mode « paysage » et qui inclut les éléments suivants :
• Organigramme - niveau I
• Description du processus présenté de manière générale par l’organigramme (niveau II, en dessous de
l’organigramme)
• Risques associés au processus (niveau III, en dessous de la description)
• Contrôle interne/gestion des risques (niveau IV, en dessous des risques)
Etape 1
Î Etape 2
Î Etape 3
Dessiner l’organigramme du
processus Î Décrire le processus présenté
de manière générale par Î Isoler les risques
associés au processus
l’organigramme
Ð
Etape 6
Í Etape 5
Í Etape 4
Les deux lignes supérieures peuvent être utilisées par l'ensemble du personnel et ont pour objectif de mettre par
écrit les procédures. Ces deux niveaux servent de base aux manuels de formation du personnel en contact avec les
clients, par exemple, et servent à réaliser les activités suggérées à la section « Quand utiliser la cartographie des
processus? ». Les quatre lignes seront utilisées par la direction et par ceux qui participent directement au
programme de gestion des risques, comme le service d'audit interne, qui s'en servira pour analyser les risques et le
respect des procédures, ainsi que pour former la direction générale.
La direction peut visualiser clairement l'impact d'une nouvelle directive sur un processus et comprendre pourquoi
une étape particulière fait partie d’un processus, du point de vue des risques. À la Banque TEBA, par exemple, le
service d'audit interne utilise la cartographie des processus pour évaluer les mécanismes de contrôle intégrés dans
les procédures de distribution des nouveaux produits.
Les outils et tactiques d'analyse des risques sont décrites dans l’ « Outil pour l’analyse du risque institutionnel et
de produit pour les IMFs» de MicroSave. Cet ouvrage traite de l'analyse du risque institutionnel et des tactiques
d’atténuation des risques utilisables pendant le développement de nouveaux produits, mais les outils et techniques
décrites peuvent s'appliquer à n'importe quel processus dans une IMF. En ajoutant les niveaux de Risque et de
Contrôle aux cartes, il devient nécessaire d'examiner le processus d'un oeil nouveau et de se demander « ce qui
peut mal se passer ». Lorsque les risques associés aux processus ont été clairement identifiés, on peut évaluer dans
quelle mesure l'IMF souhaite les atténuer.
Les activités de contrôle doivent alors tenir compte de la tolérance de l'IMF envers chaque risque et permettre de
répondre à la question « Que faisons-nous par rapport à ce risque? ». On peut ensuite se demander pourquoi
chaque étape est réalisée et l’évaluer du point de vue des risques, en se demandant ce qu'elle apporte au point de
vue du service à la clientèle, de l'efficience et de l'économie.
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Lorsque l'on développe ou que l'on évalue un processus du point de vue des risques, il est utile d'organiser à tous
les niveaux des sessions de brainstorming, qui permettront de mettre en lumière les risques inhérents aux
processus. L'Outil 3a, l’Evaluation des Risques Opérationnels du Produit (voir Annexe 1) propose une
méthodologie de capture des risques identifiés, demande ensuite une évaluation de l'impact de ce risque sur l'IMF,
des événements déclencheurs du risque et des actions qui peuvent permettre d’y remédier. Idéalement, la même
équipe produit la carte et réalise le brainstorming.
Après que les risques aient été identifiés grâce à l'Outil 3a, l'équipe doit prendre un peu de recul et évaluer les
priorités. Il n'est pas forcément rentable ou désirable, notamment du point de vue du service à la clientèle,
d'éliminer complètement toutes les possibilités de risque des processus.
Cependant, en créant un profil de l'impact et de la fréquence probable des différents risques, les ressources et
l'attention de l'IMF peuvent être concentrées sur des secteurs prioritaires pour l'organisation. L’Outil 3b, le
Résumé de l’Evaluation des Risques Opérationnels du Produit (voir Annexe 2), est conçu pour définir le profil
des risques identifiés grâce à l'outil 3a et les classer sur base de leur impact et leur fréquence : élevé, moyen ou
bas. Les risques dont l'impact et la fréquence sont jugés élevés seront sans doute ceux que l'IMF entendra
contrôler.
Des cartes de processus peuvent être produites avant ou après l'analyse des risques. Si des cartes existent déjà, les
résultats de la session de brainstorming et de l'analyse des risques peuvent y être intégrés et mettre en évidence
des opportunités d'améliorer le processus, soit en comblant les failles, soit en éliminant les étapes redondantes ou
superflues. Si un nouveau processus est en cours de développement, il est recommandé d'analyser les risques
avant de construire la carte. Pour pouvoir développer les procédures d’un nouveau produit d'épargne, par
exemple, il est important d'identifier non seulement les risques mais également les mesures qui vont permettre de
les contrôler. Ces mesures deviennent alors des étapes du processus.
Ce faisant, les procédures de contrôle font partie intégrante du processus et n'y sont pas accolées par la suite.
Véritablement intégrer les procédures de contrôle dans le processus rend celui-ci beaucoup plus efficace et
efficient. En effet, lorsqu'elles sont ajoutées à un processus existant, les procédures de contrôle souffrent souvent
d'érosion et « passent à la trappe » lorsque les performances doivent être améliorées (par exemple, réduction du
temps d'attente des clients). Pour identifier les activités de contrôle pouvant être incorporées dans les processus,
utilisez les questionnaires sur le contrôle interne de l’annexe 9, qui couvrent plusieurs activités de base des IMF.
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Équilibrer risques et activités de contrôle : il est important d'équilibrer les risques et les activités de contrôle,
notamment si l'intégration de nouvelles mesures de contrôle affecte le client ou accroît de manière significative la
charge de travail au niveau du siège.
N'inclure que les quatre ou cinq principaux risques : les sessions de brainstorming peuvent générer une liste très
longue d'erreurs potentielles. Cependant, il ne faut pas perdre de vue la réalité. Tous les risques identifiés ont-ils
une magnitude ou une fréquence identique? Dans la mesure du possible, n'incluez que les quatre ou cinq
principaux risques associés à chaque processus.
Classer les risques par priorité : lorsqu'ils ont été identifiés, essayez de classer les risques en fonction de
l'importance que leur accorde l'institution. Penser à leur magnitude et leur fréquence vous permettra de les situer
les uns par rapport aux autres.
S’assurer de la pertinence des risques par rapport aux sous-processus : assurez-vous que le risque examiné est
pertinent par rapport aux sous-processus en question. Essayez d'être aussi spécifique que possible. Certains
risques affectent l'ensemble d'un processus, comme la gestion des montants en liquide déposés en agence par les
clients, mais ne sont pas forcément un facteur à prendre en compte à chaque étape du processus.
Vérifier l'historique du risque associé aux processus en question : un bon service d'audit interne sera capable
d'identifier les sous-processus qui, dans un processus, ont généré le plus de fraude ou d'erreurs. Les services
d'audit interne et opérationnel doivent identifier où des changements ont été réalisés dans le passé. Vérifiez avec
soin si des risques précédemment identifiés ont effectivement été couverts et s'il n'y a pas de variation dans la
mise en oeuvre des procédures.
Impliquer le service d'audit interne dans cette partie du processus : tout employé peut apprendre à produire des
cartes mais il faut du temps, une formation, de l'expérience et une bonne connaissance des activités de contrôle
internes pour être capable d'évaluer correctement les risques. Un membre expérimenté du service d'audit interne
doit faire partie de l'équipe qui examine les risques associés aux processus. Il aidera l'équipe à classer les risques
par priorité et à vérifier correctement l'historique des risques associés à un processus en particulier.
S'assurer que les personnes adéquates soient formées à la cartographie des processus : formez des personnes
possédant une connaissance approfondie de l'institution et de ses opérations, idéalement des employés qui
travaillent dans l'institution depuis un certain temps.
• À quels risques l'institution a-t-elle réellement été confrontée dans le cadre d'un processus particulier?
*Quelle est la fréquence de ce risque?
*Quelle est la gravité de ce risque?
• Quelles actions ont été réalisées dans le passé pour renforcer les activités de contrôle internes et pourquoi?
• Comment ce processus a-t-il évolué et changé dans le temps et pourquoi?
• Que devient le processus lorsque le système informatique tombe en panne?
Pour approfondir la connaissance d'un risque spécifique, pensez à utiliser un Questionnaire de Contrôle Interne.
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AFFINER LES
ETAPE 7.1
Exemple de l'approche MicroSave à 4 niveaux
d'analyse des risques
Processus: Versement des membres - Réunion de groupe
CARTES Cash H6
1
Processus Le caissier vérifie que le montant Le caissier remet le livret d'épargne et les espèces À l’issue de l’ensemble des transactions,
Le membre remet les repris sur le livret d'épargne est à l'agent de crédit. Celui-ci consigne le montant l'agent de crédit totalise l’ensemble de
espèces (épargne et suffisant pour couvrir le dans le livret d'épargne et le registre des espèces déposées (net de tout retrait)
remboursements du prêt) au remboursement du prêt et l’épargne recouvrements. comme consigné dans le registre des
caissier du groupe en même obligatoire. Le caissier vérifie recouvrements et vérifie si le montant
temps que son livret l’épargne volontaire sur une base correspond aux espèces en sa
d'épargne. "exceptionnelle"- il discute de possession.
l’excédent ou du déficit, selon les cas,
avec le membre et l’agent de crédit.
Risque
Risque de fraude si les Risque opérationnel si l’épargne Risque de fraude si les espèces sont remises à Risque de fraude si les espèces sont
espèces sont remises à volontaire est insuffisante pour couvrir l'agent de crédit de manière individuelle; remises à l'agent de crédit de manière
l'agent de crédit de manière le remboursement du prêt; individuelle
individuelle;
Contrôle
Collecte centralisée par le Le caissier doit agir avec cohérence Collecte centralisée par le caissier du groupe; le Collecte centralisée par le caissier du
caissier du groupe; le caissier lorsqu'il vérifie les épargnes caissier du groupe est élu et bénéficie de la groupe; le caissier du groupe est élu et
du groupe est élu et bénéficie volontaires. confiance des membres du groupe. bénéficie de la confiance des membres
de la confiance des membres du groupe
du groupe
La carte doit être affinée sur base de l'analyse présentée ci-dessus; chaque élément doit faire l'objet d'une
vérification méticuleuse. Ceci doit être réalisé à chaque fois qu'une modification est apportée à la carte. Les
modifications « substantielles » doivent être clairement mises en évidence. La date et l'heure de la modification
doivent toujours être notées. De la même manière, l'équipe chargée de la relecture et des modifications doit être
clairement identifiée.
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Une fois la carte affinée, elle doit être réexaminée de très près. Dans cette deuxième phase de brainstorming, on
utilisera pour ce faire un plus petit groupe de personnes concernées, composé principalement d'experts des
processus issus de l'organisation. L'analyse doit être réalisée à partir de l'étape numéro 7, comme précédemment.
Ensuite, la carte doit être mise à jour. On utilisera le feedback recueilli lors de l'analyse et on essaiera de répondre
aux questions présentées ci-dessus grâce aux possibilités identifiées dans les cartes du processus « tel qu’il
devrait » et « pourrait être ». Tout doit ensuite être vérifié à nouveau de manière très méticuleuse. Ceci doit être
réalisé à chaque fois qu'une modification est apportée à la carte. Les modifications « substantielles » doivent être
clairement mises en évidence. La date et l'heure de la modification doivent toujours être notées. De la même
manière, l'équipe chargée de la relecture et des modifications doit être clairement identifiée.
Après avoir identifié toutes les actions possibles, le groupe doit se mettre d'accord sur un ensemble d'étapes «
définitives ». Il faut préparer une carte qui décrira ce à quoi pourrait ressembler le processus. Certaines des
solutions identifiées pendant la session de brainstorming, même si elles ne sont pas réalisables étant données les
contraintes du moment, peuvent un jour être mises en œuvre si les obstacles disparaissent.
ETAPE 8.1
Processus: dépôt sur livret d’épargne
CARTES
Pass Book
Pass Book
Customer
Deposit Slip
Deposit Slip
Les procédures et processus d'une organisation sont dynamiques et changent avec l'introduction de nouvelles
méthodes et technologies. Les cartes des procédures doivent être révisées au moins une fois par an, pour refléter
tout changement qui n'aurait pas encore été « capturé ». Idéalement, les cartes seront utilisées par l'IMF pour
comprendre l'impact des changements sur les procédures, les risques et les activités de contrôle avant que les
changements ne soient mis en oeuvre. Après leur mise en oeuvre, le processus modifié doit être cartographié à
nouveau pour s'assurer qu’il correspond à l'état « tel qu’il devrait être » visualisé au départ de l'exercice. À
première vue, la mise à jour d'une carte semble être un exercice plus simple et moins long que sa formulation.
Cependant, les sept éléments clés permettant de formuler une carte doivent être utilisés pour la mettre à jour, avec
une insistance particulière sur la relecture et l'analyse de la nouvelle carte.
Lorsqu'une carte est mise à jour, la date de révision et le nom du responsable doivent être notés dans le coin
supérieur gauche, dans les cases « Préparé Par » et « Date de Préparation ». Lorsque l'on modifie les symboles et
les flux, il est facile d'introduire des erreurs dans la carte en n’éliminant pas les processus inutiles ou redondants,
en ne redirigeant pas les flèches dans la bonne direction ou en ne redessinant pas la carte pour compenser une
modification des activités de contrôle ou des risques due à l'altération d'un processus auparavant bien contrôlé.
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Le processus de dépôt sur livret d’épargne, qui est souvent une opération manuelle, doit être examiné. Il risque de
ressembler à ceci :
Livret d’épargne
Client
Bordereau de
dépôt
Bordereau de
dépôt
Le Caissier saisit le dépôt dans le livret d’épargne Le Superviseur de Back Office vérifie les écritures Le Caissier retient le bordereau de dépôt pour
montrant le numéro de caissier, le montant du passées et appose ses initiaux en face du nouveau les opérations de fin de journée et remet le
dépôt, le nouveau solde et les initiaux et passe le solde et retourne le tout au Caissier livret d’épargne au client qu’il remercie
livret d’épargne et le bordereau de dépôt au
Superviseur de Back Office
Pour servir le client plus rapidement et améliorer l’efficience, le Directeur Financier d’une IMF décide d’investir
dans des imprimantes pour informatiser l'inscription des versements dans les livrets d'épargne. Lors de la mise à
jour de la carte, on note que le caissier procède manuellement à l’inscription du dépôt sur le livret d’épargne et on
remplace cette étape par l’insertion du livret dans l’imprimante et l’inscription du dépôt, de la date, du numéro du
caissier et du nouveau solde. Le symbole représentant une opération manuelle est remplacé par le nouveau
symbole et la nouvelle carte ressemble à ceci :
Livret d’épargne
Livret d’épargne
Client
Bordereau de
dépôt
Bordereau de
dépôt
Le Caissier place le livret d’épargne dans Le Superviseur de Back Office vérifie les écritures Le Caissier retient le bordereau de dépôt pour
l’imprimante, enclenche le SIG pour passer saisir passées et appose ses initiaux en face du nouveau les opérations de fin de journée et remet le
la transaction et ensuite il passe le livret solde et retourne le tout au Caissier livret d’épargne au client qu’il remercie
d’épargne et le bordereau de dépôt au Superviseur
de Back Office
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Ce processus n'est pas très différent du processus initial. En fait, il n'a pas réellement de sens en l'état. Pourquoi le
superviseur back-office doit-il encore vérifier que le montant du versement et que le solde sont corrects? Cette
étape n'accélère pas le processus et n’améliore pas son efficience, comme le souhaite le directeur financier. En
fait, il s’agit même d’un des goulots d'étranglement qu’il voulait voir disparaître. La carte amendée ne doit plus
intégrer ce point d'inspection. Elle doit ressembler à ceci :
Livret d’épargne
Livret d’épargne
Client
Bordereau de
dépôt
Bordereau de
dépôt
Le Caissier place le livret d’épargne dans Le Caissier retient le bordereau de dépôt pour
l’imprimante, enclenche le SIG pour passer saisir les opérations de fin de journée et remet le
la transaction livret d’épargne au client qu’il remercie
Après avoir mis à jour une carte, elle doit être relue et analysée avec autant de soin que lorsqu'elle a été créée,
pour s'assurer qu'aucune erreur n'a été introduite en oubliant de mettre à jour certaines descriptions et procédures.
Dans l'exemple, le livret d’épargne et le bordereau de dépôt ne sont plus transmis au Superviseur back-office, qui
ne vérifie plus l'inscription du versement. Si la carte inclut une ligne du temps théorique et total, elles doivent
également être mises à jour pour refléter l'amélioration spectaculaire de la durée de traitement de la transaction.
Pour garantir qu'aucune erreur n’a été commise, il faut demander à une personne expérimentée de relire la carte
ou lui en faire une présentation orale, ce qui permettra de détecter plus facilement les erreurs.
La carte du processus « tel qu'il est » doit être finalisée avec les options de la carte du processus « tel qu'il devrait
être » et « tel qu'il pourrait être ». La date et l’heure doivent être indiquées sur la version finale de la carte, ainsi
que les noms et les postes des personnes qui ont participé à leur élaboration et sont donc responsables du résultat
final.
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RESUMER ET DIFFUSER
ETAPE 9
Étape 9 – Résumer et diffuser les conclusions
Pour tirer un profit maximum du travail, il faut diffuser les résultats d'une manière claire et organisée. Pour que le
travail ait un impact sur l'organisation, il faudra produire un récapitulatif des résultats et présenter des
recommandations aux dirigeants. Les cartes du processus « tel qu'il est » et « tel qu'il devrait/pourrait être »
doivent être finalisées; un récapitulatif des problèmes identifiés et des recommandations doit être préparé. Ce
document doit présenter, aussi clairement que possible, les bénéfices que l'on tirera de la mise en oeuvre des
recommandations. Il faut éviter d'intégrer dans le récapitulatif trop de détails relatifs au processus, cette
information étant déjà fournie par la carte.
Les cartes du processus « tel qu'il est » et « tel qu'il devrait/pourrait être » doivent être présentées aux décideurs de
l'IMF. On pourra ainsi leur montrer l'impact des solutions proposées sur le processus, ainsi que le récapitulatif.
Ceci est le point culminant du travail considérable réalisé tout au long de l'exercice de cartographie. Si la
communication est défaillante ou inexistante, le processus ne changera pas ou n'évoluera pas suffisamment pour
obtenir les résultats escomptés. Il faut être conscient du fait que la production d'une carte est un processus en lui-
même, qui commence avec un problème (input) et se conclut avec le rapport (output).
• mettre en évidence les problèmes du processus ainsi que les autres outputs possibles (en fonction des objectifs
de départ de l'exercice de cartographie)
• présenter des recommandations pour améliorer le processus et/ou réaliser les autres objectifs de départ de
l'exercice de cartographie; analyser les implications de ces recommandations (annexe 10)
• identifier des outils permettant de mesurer le succès, en d'autres termes des indicateurs de l'efficacité des
recommandations (Annexe 11)
Parfois, l'action proposée se situe en dehors du champ du processus/service. Pour cette raison, évaluer les mesures
proposées et identifier les individus qui possèdent le pouvoir de faire changer les choses est absolument crucial.
Ceci doit être mis en évidence dans le récapitulatif. De la même manière, les lacunes identifiées peuvent se situer
à l'extérieur du processus ou d'un service particulier. Dans ce cas, faire évoluer le processus peut être difficile.
Même lorsque nous avons le pouvoir et l'autorité nécessaire pour modifier un processus, il est souvent difficile d'y
parvenir et d'obtenir la participation des différentes parties prenantes. Il est tentant de recourir à des solutions
temporaires, qui parfois s'institutionnalisent et limitent le développement de l'organisation.
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La carte finalisée et le récapitulatif doivent être remis aux personnes ayant commandé l'exercice de cartographie.
Leur feedback et celui d'autres acteurs importants de l'organisation doit être recueilli. Leurs suggestions doivent
être intégrées au document final (dans la mesure du possible), pour obtenir une adhésion plus large de l'institution
aux recommandations.
Les objectifs d'un exercice de cartographie peuvent varier mais on peut imaginer qu’il donne les résultats
suivants :
1. Comprendre comment les processus interagissent dans le système d'entreprise
2. Localiser les dysfonctionnements entraînant des problèmes systémiques (comme une incidence élevée de
fraude dans le chef des caissiers, de longues files d’attente dans de nombreuses agences et une piètre qualité du
service à la clientèle)
3. Identifier les dysfonctionnements des processus exposant l’IMF à des risques inutiles et évitables à peu de frais;
déterminer la fréquence et l'impact de ces risques, leurs éléments déclencheurs ou leurs causes, etc.
4. Améliorer l'efficacité des activités de contrôle internes (procédures redondantes/manquantes, etc.) qui, dans les
processus, permettent d’atténuer les risques.
5. Déterminer les activités apportant une valeur ajoutée à l’organisation et aux clients.
6. Identifier les stratégies d’atténuation des risques, y compris les activités spécifiques de contrôle et les
changements qui doivent être intégrés dans les processus pour atténuer les différents risques.
7. Identifier les processus qui doivent être remodelés ou restructurés.
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RESUMER ET
ETAPE 10
Pilot: A person w ho guides a
sh ip (or a plan e) in an d out of
port
RESULTATS
out
Il est important de finaliser le travail en associant aux actions prévues un calendrier spécifique, qui inclura une
phase de test des changements et un suivi/feedback de ce test. Les personnes responsables de la réalisation du test
doivent être identifiées nommément. Les résultats du test doivent être utilisés pour mettre à jour la carte, à tout
moment de la phase de test. Les modifications apportées pendant cette phase doivent faire l’objet d’un suivi et
être évaluées. Les réactions recueillies doivent permettre de finaliser le processus, sa carte et les documents qui y
seront associés. Après cela, le processus sera appliqué par le biais d'un plan de mise en oeuvre qui prévoira des
dates butoir, nommera les personnes responsables et identifiera des lieux précis, comme le montre le diagramme
suivant :
Etape 1
Î Etape 2
Î Etape 3
Concevoir un plan
d'action qui permettra de Î Identifier
indicateurs
des
de Î Noter les valeurs de
base de ces
tester les changements l'amélioration du indicateurs
processus
Ð
Mettre
oeuvre
en
les Í Incorporer le feedback
recueilli lors du test Í Évaluer le test de
pilotes grâce aux Í Procéder au test
pilote des
changements pilote et finaliser les indicateurs changements et
modifications apportées d'amélioration du assurer le suivi du
au processus processus processus
Etape 7
Í Etape 6
Í Etape 5
Í Etape 4
Après avoir produit la carte du processus « tel qu'il pourrait être », ne vous contentez pas de la mettre en oeuvre!!
Il est important de tester les nouvelles procédures. Ceci doit se faire d'une manière systématique, de la manière
suivante :
1. Composer l'équipe chargée du test pilote : elle se verra confier un mandat et un cadre de référence clairs,
précisant les responsabilités et les ressources disponibles.
* identifier nommément les personnes responsables de la mise en œuvre du test
* définir leur mandat
* s'assurer qu’ils disposent du temps nécessaire pour préparer, réaliser et évaluer le test de manière adéquate
2. Définir les objectifs : étalonner les temps du processus avant le test pilote, en définissant des cibles à atteindre
après la mise en œuvre des nouvelles procédures.
3. Développer le protocole :
Cartographie des Processus :Boîte à Outils à l’usage des Institutions de Microfinance – Pam Champagne et al.
6. Mettre à jour les cartes des processus (en utilisant les résultats du test)
Cartographie des Processus :Boîte à Outils à l’usage des Institutions de Microfinance – Pam Champagne et al.
Lorsque la direction d'une IMF est convaincue des avantages que la cartographie des processus peut apporter à
l'organisation, comment est-il possible pour l'IMF de l'intégrer dans ses méthodologies? Qui dans l'organisation
faut-il former à la cartographie des processus? Comment sera-t-elle utilisée dans l'IMF? Qui dans l'organisation
utilisera les cartes produites? Quelle devra être la fréquence de révision et de mise à jour des cartes? Qui sera
responsable de la bonne utilisation des cartes et de leur mise à jour? Les réponses à ces questions aideront l'IMF à
institutionnaliser la cartographie des processus.
Quelle mesure peut-on prendre pour institutionnaliser la cartographie des processus? Tout d'abord, l'IMF doit
démontrer son engagement en faveur de cette discipline, et ce au plus haut niveau. Il est crucial que le conseil
d'administration et la direction générale soient acquis à un tel projet et émettent des instructions allant dans le sens
de sa mise en oeuvre. Plusieurs actions peuvent permettre de favoriser l'adhésion :
Les raisons qui poussent les IMF à se lancer dans la cartographie des processus peuvent être très diverses.
L'attribution de la responsabilité d'un tel exercice variera en fonction du but et des intentions de chaque
institution. Si l'approche à quatre niveaux développée par MicroSave est utilisée comme outil d'analyse des
risques, il semble nécessaire d'exiger que la cartographie des processus fasse partie des compétences de l'équipe
chargée de la gestion des risques. D'autres arguments peuvent être avancés qui justifieront que cette responsabilité
soit confiée à d'autres services.
La cartographie des processus intègre l'analyse des activités de contrôle internes; elle peut être utilisée pour
étudier les opérations et le développement de nouveaux produits. Elle est également un outil de formation
efficace. Elle peut donc logiquement être confiée au service Audit Interne, Opérations ou Ressources Humaines.
Le champ d'application de la cartographie est très large -elle établit des liens entre les clients et les processus et
outputs de l'IMF- et englobe quasiment l'ensemble des activités de l'organisation. Elle devrait donc, dans un
monde parfait, être institutionnalisée de manière interfonctionnelle. Après tout, la cartographie des processus est
un outil, tout comme l'encodage de données l'est pour un service informatique. Cependant, pour des raisons
pratiques, chaque IMF utilisera cet outil là où le besoin s'en fait le plus sentir et assignera donc la responsabilité
de sa mise en œuvre au service qui lui paraîtra le plus pertinent.
Les services Opérations et Audit Interne sont les candidats les plus évidents. La gestion des risques et le respect
des procédures (interdiction et imposition) sont des responsabilités qui, souvent, leur incombent déjà. En fonction
des raisons qui incitent l'IMF à cartographier ce processus, les services/individus responsables mettront sur pied
une équipe interfonctionnelle (voir « Formuler les cartes - Choisir les personnes »).
La fréquence de révision et de mise à jour dépendra également de l'objectif initial. Si le but est de mettre par écrit
les procédures, la carte devra être mise à jour relativement fréquemment. En effet, il est probable que les
procédures, qui réagissent à la nature dynamique de l'organisation, évolueront au gré de divers éléments
déclencheurs.
Les cartes produites de manière occasionnelle, pour améliorer l'efficience des opérations, ne seront probablement
pas mises à jour. Au terme de l’exercice, les cartes montrant le processus « tel qu'il devrait être » et « tel qu'il
pourrait être » sont adoptées, modifiées ou proposées à la direction. Des améliorations sont apportées au
Cartographie des Processus :Boîte à Outils à l’usage des Institutions de Microfinance – Pam Champagne et al.
processus lorsque certains événements déclencheurs ont lieu, comme par exemple un manque de satisfaction des
clients, une perte de part de marché, des coûts excessifs, etc. Par exemple, les cartes qu’utilisent les services
d'audit interne pour assurer l’application cohérente des politiques et procédures sont mises à jour dans le cadre du
programme annuel d'audit.
EXEMPLE PRATIQUE
Il faut maintenant transformer la théorie en pratique. Comment, à partir d'une page blanche, arriver à une carte des
processus? Vous trouverez ci-dessous une carte décrivant un dépôt d'épargne, produite sur la base des deux
premiers niveaux de la méthode à quatre niveaux de MicroSave. (Le premier niveau utilise des symboles pour
montrer le processus, le second le décrit sous forme écrite). Lire et comprendre les étapes présentées ci-dessous
doit permettre de comprendre comment sont utilisés les symboles décrits dans la section « Symboles des Cartes
des Processus », qui suit. La manière dont les symboles sont mis en relation pour former une carte cohérente est
également expliquée. Lorsqu'un numéro de référence en gras apparaît sur l'exemple de carte (par exemple Ref-1),
il renvoie aux informations pédagogiques présentées ci-dessous. La carte utilisée illustre bien l’intérêt des cartes
de microprocessus pour les organisations. Elles sont utilisées pour mettre par écrit les tâches et les procédures
précises dont sont responsables certains individus.
1. Tout d'abord, il faut définir l'objectif et les limites du processus. Dans le cas qui nous occupe, l'objectif
consiste à cartographier le processus existant de dépôt d'épargne pour former de nouveaux caissiers. Le
processus commence avec le dépôt du client (input) et se termine avec la remise d'un reçu par le caissier
(output).
2. Les étapes principales qui permettent d'arriver à l'output doivent être listées, accompagnées d'une description
aussi brève que possible, comme un verbe suivi d’un substantif. On trouvera donc par exemple les
expressions suivantes: « remplir le bordereau de dépôt », « accueillir le client », « compter les espèces »,
« vérifier le bordereau de dépôt », « inscrire le dépôt », « inscrire le livret d’épargne », « authentifier
l'inscription du livret d’épargne », « ranger les espèces », « ranger le bordereau de dépôt », « remercier le
client ». Ces processus doivent être présentés dans l'ordre de leur déroulement; ceci permettra de construire la
carte de manière logique et simple.
3. Le titre de la carte et le numéro de référence doivent être écrits en haut et au milieu d'une feuille de papier
orientée en mode paysage. Dans l'exemple ci-dessous, le numéro de référence est « B1 ». « B » fait référence
à une série de cartes consacrées à l'épargne, « 1 » signifie qu'il s'agit de la première carte de cette série. (Ref-
1)
4. Le nom de l'initiateur du processus et la date de préparation doivent apparaître sous la ligne de titre, dans la
marge gauche. (Ref-2, Ref-3)
symbole est utilisé à deux reprises : tout d'abord là où il y a interruption ou rupture dans le processus, ensuite,
là où celui-ci reprend (s'il y a deux ruptures, il y aura quatre symboles « Sur Carte »). Pour que le lecteur
sache quels symboles de liaison forment une paire, il faut insérer une lettre ou un chiffre, assigné de manière
séquentielle, à chaque symbole. La première paire, par exemple, sera étiquetée « A », la seconde « B ». Le
lecteur saura donc quel élément de la paire représente l'interruption du flux, parce qu'il ne trouvera aucun
symbole en dessous ou à droite du symbole de liaison. Il saura également quel élément de la paire représente
la reprise du flux, parce que les symboles apparaîtront en dessous ou à droite du symbole de liaison.
11. Ici, (Ref-10) le caissier compte les espèces et arrive à un total correct ou incorrect. Deux possibilités d'action
sont donc possibles et doivent être décrites sur la carte. Le symbole « décision » doit être utilisé. Un ou deux
mots doivent être insérés dans le symbole pour montrer sur quoi porte la décision. Dans l'exemple, la question
est : « Montant correct? » La question doit être formulée de telle manière que la réponse soit « oui » ou
« non ». Les deux possibilités sont cartographiées. Le symbole de décision est associé à deux flèches, l'une
représentant la réponse « oui », l'autre la réponse « non ».
a. NON : cette voie représente une boucle de remaniement. (Ref-11) Le client doit soit corriger le bordereau
de dépôt et parapher la correction, soit verser/recevoir le montant de la différence entre la somme déposée
et celle indiquée sur le bordereau de dépôt. Après cette correction, la flèche renvoie vers le losange
décisionnel, puisque le caissier décide à nouveau si le montant en espèces qu'il vient de compter
correspond au montant indiqué sur le bordereau de dépôt. Si c'est le cas, le flux du processus reprend à
partir de la flèche « oui » qui suit le losange décisionnel.
b. OUI : le caissier a répondu « oui » à la question « La somme en espèces reçue correspond-elle au montant
indiqué sur le bordereau de dépôt? » Le processus se poursuit. (ref-12)
12. Jusqu'à ce point, les trois inputs -le livret d’épargne, le bordereau de dépôt et les espèces- ont progressé
ensemble. Il est temps de séparer les flux (Ref-13) et de montrer que les espèces sont réceptionnées et
classées (Ref-14). Le bordereau de dépôt et le livret d’épargne continuent à progresser ensemble. Il faudra
redessiner et étiqueter les symboles de chacun de ces documents, qui seront placés côte à côte et suivis d'une
flèche. (Pour insister sur le fait que ces documents progressent ensemble, leurs symboles peuvent être
légèrement superposés comme dans l'exemple.) Le symbole « espèces » doit être redessiné, étiqueté et suivi
d'une flèche. Le symbole « classement » doit être utilisé et placé après la flèche qui suit le symbole
« espèces », pour montrer que celui-ci disparaît du flux. Si cela clarifie la carte et ne la rend pas plus confuse,
le symbole « classement » pourra être étiqueté (dans ce cas, « tiroir-caisse »). L'acte consistant à placer
l'argent en caisse ne requiert pas l'ajout d'un symbole « opération » sur la carte. On peut montrer très
clairement que l'argent est placé en caisse grâce au symbole « espèces », aux flèches et au symbole «
classement ». Ceci montre comment le recours aux symboles peut permettre d'éliminer certains symboles «
opération » inutiles et redondants.
13. (Ref-15) Les détails de l'inspection réalisée par le superviseur back-office peuvent être décrits au second
niveau de la carte. On peut également décider d’ombrer le symbole « inspection » (voir la section « cartes à
niveaux multiples ») et de dessiner une carte qui décrira le sous-processus réalisé par le superviseur.
14. (Ref-16) Cette étape illustre l'une des remarques pédagogiques faites plus haut. Laquelle?15 Indice : décrivez
ce qui se passe ici.
15. Le livret d’épargne/reçu, dans lequel a été inscrit le dépôt (output) est rendu au client. Ceci marque la fin du
processus. (Ref-17) Le symbole « fin de Processus » est utilisé (il est identique au symbole « début de
Processus ») et étiqueté pour montrer que le Client est le point final. Le premier niveau de la carte est ainsi
terminé.
16. Le second niveau de la carte est consacré à la description de chaque étape. (Ref-18) Le but poursuivi est
double. Il s'agit tout d'abord de forcer les auteurs à relire les symboles pour s'assurer que les critères présentés
à la section « Relecture de la Carte » ont été respectés mais également de vérifier si la carte a du sens. On peut
également décider de décrire chaque symbole au moment où il est placé sur la carte. Il peut cependant s'avérer
relativement difficile de réaliser ces deux tâches simultanément.
15
Les symboles des deux inputs restants (livret d’épargne et bordereau de dépôt), qui ont progressé ensemble du point
d'inspection jusqu'au caissier, prennent maintenant des chemins différents. Pour assurer la clarté de la carte, ces symboles sont
redessinés, étiquetés et suivis chacun d'une flèche. Cette manière de travailler a été présentée au point (Ref-13).
Cartographie des Processus :Boîte à Outils à l’usage des Institutions de Microfinance – Pam Champagne et al.
17. Finalement, puisqu'une deuxième feuille a été utilisée, le titre de la carte doit être reporté sur celle-ci. Les
différentes pages doivent également être numérotées dans l'angle supérieur droit (Ref-19).
Créer une carte décrivant la procédure de gestion du courrier entrant dans une IMF
Les sections précédentes vous ont permis de vous familiariser avec les symboles et les méthodes. Le moment est
donc venu de produire votre propre carte à partir d'une feuille blanche, en utilisant les niveaux 1 et 2 de l'approche
MicroSave. Nous vous proposons ci-dessous un exercice simple et court, qui consiste à décrire la procédure de
traitement du courrier entrant dans une IMF. Vous trouverez la solution que nous suggérons à l'annexe 7. Vous
tirerez un profit maximum de cet exercice en suivant les instructions présentées dans cette boîte à outils et en ne
vous référant à la solution proposée qu'en cas de problème.
Définissez les limites du processus, qui commence par le dépôt du courrier par le coursier de l'IMF et va jusqu'à
sa remise au destinataire final (individu ou service).
Commencez comme indiqué plus haut, au titre « point de départ standard ». Identifiez les processus : « trier le
courrier », « assigner un numéro de référence au courrier entrant », « inscrire au registre du courrier entrant »,
« livrer au destinataire », « obtenir une signature ». Dans cet exemple, la secrétaire du siège de l'IMF est
responsable de la distribution du courrier entrant.
Après remise du courrier, le registre du courrier entrant sera classé dans le meuble classeur à tiroirs de la
secrétaire.
Vous pouvez maintenant comparer votre carte à la solution proposée à l'annexe 7. Utilisez l’exemple de la carte
de dépôt d'épargne si vous avez des doutes quant à la disposition des éléments sur la page, l'utilisation des
symboles et leur placement.
Vous êtes maintenant prêt à cartographier les processus dans votre propre IMF.
Cartographie des Processus :Boîte à Outils à l’usage des Institutions de Microfinance – Pam Champagne et al.
Hall Caissier
Bordereau B
d’épargne
Livret d’épargne
Cash
Bordereau
(Ref-5) Livret d’épargne d’épargne
(Ref-10)
Bordereau
d’épargne
(Ref-12) Bordereau (Ref-17)
A Montant Inscription Livret d’épargne Vérification et placé sur Livret d’épargne
Oui
Correct? du dépôt Confirmation le pique-
notes
Client quitte la
Non
(Ref-13) (Ref-16) banque
(Ref-15) Bordereau
d’épargne
Le client
Cash
(Ref-11) corrige Pique
Notes
Tiroir
(Ref-14)
B
Identifie une activité ou une tâche qui, dans le processus, modifie un output. Le nom
Opération/ de l'activité ou de la tâche est généralement écrit dans le symbole.
Processus
Attente
Indique qu’un output est classé. Diffère de l’attente par sa durée et la nécessité de
Classement disposer d’une autorisation pour récupérer l’élément classé.
Cartographie des Processus :Boîte à Outils à l’usage des Institutions de Microfinance – Pam Champagne et al.
Symbole de liaison « hors carte » : indique que le flux se poursuit sur une autre
H6
carte. L’index de la page (H) et le numéro de liaison (6) apparaissent dans le
symbole et indiquent au lecteur où il trouvera la suite du flux. La carte sur laquelle
apparaît la suite du flux en question mentionnera un index de page différent (C) et le
même numéro de liaison (6), pour que le lecteur puisse retrouver le bon flux.
Carte : symbole utilisé lorsque chaque client utilise une carte pour avoir accès à son
Carte compte ou à d’autres services.
Indique que des données sont classées sur un ordinateur ou qu’elles en sont tirées.
Symbole standard des SIG.
Ordinateur
Document se Symbole utilisé pour montrer le mouvement de documents entre individus. Ces
déplaçant entre transferts sont souvent la cause d’inefficiences.
deux individus/services
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ANNEXES
ANNEXE 1
OUTIL 3A – EVALUATION DES RISQUES OPERATIONNELS DU PRODUIT
Cet outil s’utilise au tout début de la phase pilote du cycle de développement du produit.
Objectif :
Fournir aux IMF un cadre leur permettant d’identifier les risques opérationnels spécifiques au produit en cours de
développement, d’évaluer les conséquences de chaque risque identifié, d’attribuer une stratégie d’atténuation et de
définir des activités de contrôle qui permettent de mettre en œuvre la stratégie. Ces activités de contrôle seront
alors intégrées dans les améliorations apportées à la conception du produit, aux politiques, aux procédures, à la
détermination des coûts et à la formation.
Utilisation de l’outil :
Utilisez le tableau ci-dessous pour vous aider à déterminer le degré d’atténuation des risques que l’organisation
devrait envisager. A titre d’information, plus la fréquence (probabilité) et la gravité (impact) augmentent, moins il
faut accepter le risque et plus il faut évoluer vers des stratégies de transfert et, en fin de compte, d’évitement du
risque.
Risques :
Fréquence (Probabilité) Gravité (Impact) Stratégie d’atténuation
Elevée Elevée Eviter
Elevée Faible Contrôler
Faible Elevée Transférer
Faible Faible Conserver/Accepter
Une feuille blanche, appelée Feuille Outil, sera utilisée pour chaque nouveau produit. Le tableau ci-dessous
propose différents risques possibles, qui concernent un produit d’épargne, un produit de crédit et un produit
d’assurance. Dans notre exemple, les risques présentés sont bien sûr généraux. Dans la réalité, une IMF identifiera
des risques spécifiques à ses produits (qu’est-ce qui peut mal tourner?) et les indiquera dans les espaces prévus à
cet effet, après chaque produit.
Pour chaque risque, il existe une cause qui a pour résultat le risque. Cette cause est l’événement déclencheur. Il
faudra identifier pour chaque risque les différents événements déclencheurs possibles, de manière à développer
des tactiques d’atténuation ciblées. Nous avons inclus ci-dessous des exemples d’événements déclencheurs. Il est
probable que plusieurs tactiques puissent être développées pour chacun des risques identifiés. Les tactiques ou les
activités de contrôle feront référence à des personnes, des processus, à la manière dont sont conçus les produits et
aux mesures de performance.
Une fois le tableau rempli, passez à l’Outil 3b, le Résumé de l’Evaluation des Risques Opérationnels du Produit
Risque N°
Fréque Impact Evénement(s) Stratégie Tactique
d’événement
nce : : E, M, déclencheur(s) d’atténuati d’atténuati
E, M, F on on
F proposée
EPARGNE (Utilisez le nom du produit)
Vol d’espèces 1 M F Mauvaises
par les caissiers procédures;
mauvaise
sélection du
personnel
Vol d’espèces 2 F E Mauvaises
du coffre procédures;
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ANNEXE 2
OUTIL 3B - RESUME DE L’EVALUATION DES RISQUES OPERATIONNELS DU PRODUIT
Cet outil s’utilise immédiatement après avoir utilisé l’Outil 3a, l’évaluation des risques opérationnels du produit.
Objectif :
Cet outil résume et détermine le profil des risques identifiés. Le but est de se concentrer sur les domaines
d’activité les plus risqués et de s’assurer que des tactiques d’atténuation adéquates aient été définies.
Utilisation de l’outil :
Le numéro attribué à chaque risque dans l’Outil 3a est placé dans la matrice (ci-dessous), en fonction de sa
fréquence et de son impact. Lorsque tous les risques ont été placés dans la matrice, on vérifie si des tactiques
d’atténuation des risques ont bien été développées pour les zones les plus « à risque ». A titre d’exemple, nous
avons placé les deux premiers risques identifiés plus haut pour les produits d’épargne. L’événement numéro 1 a
une probabilité moyenne, et s’il se concrétisait, il aurait un impact faible. L’événement numéro 2 a une
probabilité faible et, s’il avait lieu, il aurait un impact élevé.
N.B. : Lorsque des stratégies d’atténuation sont développées, il faut traiter en priorité les événements les plus
risqués.
Produit d’épargne
Impact élevé Impact moyen Impact faible
Fréquence élevée
Fréquence moyenne 1
Fréquence faible 2
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ANNEXE 3
CARTE-ECHANTILLON DE GESTION DES RISQUES
Livret d’épargne
Espèces
Registre des recouvrements
H6
Le membre remet des espèces (épargne et remboursement du prêt) et son livret d’épargne au caissier du groupe.
Le caissier vérifie que le montant repris sur le livret d'épargne est suffisant pour couvrir le remboursement du prêt
et l’épargne obligatoire.
Le caissier vérifie l’épargne volontaire sur une base « exceptionnelle »- il discute de l’excédent ou du déficit,
selon les cas, avec le membre et l’agent de crédit.
Le caissier remet le livret d'épargne et les espèces à l'agent de crédit. Celui-ci consigne le montant dans le livret
d'épargne et le registre des recouvrements.
À l’issue de l’ensemble des transactions, l'agent de crédit totalise l’ensemble de espèces déposées (net de tout
retrait) comme consigné dans le registre des recouvrements et vérifie si le montant correspond aux espèces en sa
possession
Risque
Risque de fraude : les espèces sont remises à l'agent de crédit de manière individuelle
Risque de crédit : l’agent de crédit n’est plus soumis à la pression de ses pairs si les espèces lui sont remises de
manière individuelle.
Risque de crédit : un individu ne rembourse pas son crédit et le groupe ne couvre pas le déficit. Autre risque, les
fonds sont utilisés en tant qu’épargne, le crédit n’étant donc pas remboursé.
Risque de fraude : le caissier du groupe ou l’agent de crédit ne notifie pas le paiement et garde l’argent.
Risque de fraude : le caissier du groupe et l’agent de crédit se mettent d’accord pour empocher les espèces.
Risque de transaction : inscription incorrecte du montant remis (montant erroné) ou erreur de calcul du solde du
livret d’épargne.
Risque de transaction : erreur de calcul dans le registre des recouvrements ou lorsque les espèces sont comptées.
Risque de fraude : l’agent de crédit empoche l’entièreté ou une partie des espèces.
Contrôle
Collecte centralisée par le caissier du groupe; le caissier du groupe est élu et bénéficie de la confiance des
membres du groupe.
Le caissier du groupe traite les paiements et les déficits éventuels sont immédiatement couverts.
L’inscription des versements a lieu en présence du caissier du groupe et de l’agent de crédit; l’agent de crédit
paraphe le report dans le livret d’épargne.
Le registre des recouvrements est utilisé pour l’inscription de tous les paiements à l’IMF et au groupe.
L’inscription se fait simultanément dans le livret d’épargne, qui est le reçu de la transaction pour le membre et
permet à celui-ci de vérifier immédiatement si l’inscription est correcte.
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Le calcul des soldes se fait et est inscrit dans le registre des recouvrements au moment du traitement du paiement;
le caissier et l’agent de crédit signent le registre.
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1
Livret d’épargne
Registre des recouvrements
Espèces
Domicile du Membre
A
Suite du processus
Lorsque le total net des dépôts et des retraits correspond aux espèces en caisse.
L’agent de crédit rend le livret d’épargne et emporte le registre des recouvrements et les espèces. Il se rend au
rendez-vous suivant ou au Bureau local.
Risque
Risque de transaction : erreur de calcul invérifiable/introuvable par la suite.
Risque de fraude : altération des documents du client et du registre des recouvrements pour cacher un vol
d’espèces par l’agent de crédit.
Contrôle
Les espèces doivent correspondre au montant inscrit dans le registre des recouvrements, avant qu’elles ne soient
« dispersées » lors du rendez-vous suivant ou au Bureau local.
Les membres gardent le contrôle de leur livret d’épargne car il sert de reçu et est le document qui récapitule
toutes les transactions.
La comptabilité centrale de l’IMF confirme la correspondance entre le total du dépôt fait auprès de l’institution
bancaire et le total inscrit au registre des recouvrements.
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ANNEXE 4
CARTE-ECHANTILLON INTERFONCTIONNELLE
Directeur d’agence
Total des prêts approuvés
Total des liquidités en agence
Chef comptable
Calcule le total des liquidités dans l’IMF
Additionne liquidités + liquidités en banques
Excédent net
Directeur du crédit
Total des crédits à décaisser
Directeur financier
Procède à l’investissement
Temps écoulé :
Lundi 10h00 - Lundi 13h00 - Lundi 15h00
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ANNEXE 5
NOUVELLES ORIENTATIONS DU PERSONNEL DANS L’IMF XYZ – B1
Nouveau personnel
Mission/Vision/Valeurs fondamentales
Structure d’organisation
Apprentissage des produits & services
Allocations/ Assistance sociale du personnel
Formation
Confirmer?
Confirmation
Renvoi
ANNEXE 6
CARTE-ECHANTILLON DU TEMPS DE CYCLE
Processus du caissier pour le dépôt d’épargne-B1
20 avril 2003
Client
Livret d’épargne
Espèces
Bordereau de dépôt
A
Le client entre dans l'agence avec son livret d’épargne et des espèces.
Le client remplit le bordereau de dépôt.
Le client remet le bordereau, le livret d’épargne et les espèces au caissier.
Le caissier accueille le client et vérifie le bordereau : nom, numéro de compte, correspondance du montant en
chiffres et en lettres.
Le caissier compte l'argent et coche le montant sur le bordereau de dépôt.
Temps théorique
1 min.
0,5 min.
1 min.
A
Montant?
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Non
Oui
Livret d’épargne
Bordereau de dépôt
Espèces
Caisse
Bordereau de dépôt
Pique-notes
Livret d’épargne
Client
Non : Le client corrige le bordereau de dépôt et paraphe la correction, ou ajuste le montant versé.
Oui : le caissier inscrit la transaction dans les livres comptables de l'IMF.
Le caissier place l'argent dans le tiroir-caisse.
Le caissier inscrit le dépôt dans le livret d’épargne du client, calcule et inscrit le nouveau solde, le paraphe et
transmet ensuite le livret d’épargne et le bordereau de dépôt au superviseur du service administratif.
Le superviseur compare les données du bordereau avec le montant crédité au livret d’épargne, confirme que les
totaux sont corrects, paraphe le solde inscrit au livret d’épargne, paraphe le bordereau de dépôt et remet les deux
documents au caissier.
Le caissier remercie le client et place le bordereau de dépôt sur le pique-notes, pour le calcul de son bilan de fin
de journée.
Le caissier rend le livret d’épargne au client et le remercie. Le client quitte l'agence.
Théorique
1 min.
0,5 min.
0,25 min.
2 min.
2 min.
0,25 min.
Total=8,5 min.
Temps total
Total=45 min.
Possibilité d’amélioration (Temps total moins temps théorique) = 36,5 min.
Cartographie des Processus :Boîte à Outils à l’usage des Institutions de Microfinance – Pam Champagne et al.
ANNEXE 7
EXERCICE PRATIQUE - PROPOSITION DE SOLUTION
Coursier
Courrier
Registre
Courrier
Registre
Service
Le coursier remet le courrier venant des agences, des autres services et/ou du bureau de poste au siège de l’IMF
La secrétaire trie le courrier par destinataire
La secrétaire assigne un numéro de référence à chaque lettre
La secrétaire inscrit la date, le numéro de référence et le destinataire dans le registre du courrier entrant
La secrétaire livre le courrier à chaque destinataire et obtient une signature pour chaque lettre
La secrétaire donne le courrier à chaque destinataire; elle range le registre dans son meuble classeur
Cartographie des Processus :Boîte à Outils à l’usage des Institutions de Microfinance – Pam Champagne et al.
ANNEXE 8
OUTIL D’ANALYSE DES CARTES
La cartographie des processus met souvent en évidence les « zones » du processus où des améliorations sont
possibles. Les améliorations peuvent être classées par type, comme ci-dessous. Pour chaque type d’amélioration,
nous vous proposons les informations suivantes16 :
• Questions d’analyse typiques : Il s’agit d’une liste de questions auxquelles on répondra pendant l’analyse et qui
est le point de départ de la réflexion. Cette liste est représentative mais en aucun cas exhaustive.
• Données supplémentaires requises : Généralement, les cartes ne fournissent pas de données sur la performance,
nécessaires à une analyse ultérieure. Les données requises pour mettre en œuvre les différents types
d’améliorations sont reprises ici.
• Parties de la carte utilisées : quelles partie(s) des cartes sont les plus utiles à l’analyse?
• Méthodes d’analyse : Il s’agit des méthodes d’analyse susceptibles d’être les plus utiles pour le type
d’amélioration à apporter et pour lesquelles les cartes servent de base.
16
Damelio, pp 55-64.
Cartographie des Processus :Boîte à Outils à l’usage des Institutions de Microfinance – Pam Champagne et al.
• temps écoulé
• étape à valeur ajoutée ou non?
• complexité
• redondance
• goulot d'étranglement
• retards
• stockage
• transport
Ceci concerne des erreurs de transaction diverses, comme par exemple l'attribution d'un montant à un compte
erroné, une erreur de montant, de caisse (liquide) ou de client.
Questions d’analyse typiques : Y a-t-il correspondance entre la performance du processus et les attentes et
perceptions des clients?
• Etude de marché
• Stratification : grouper les données par catégorie et rechercher des tendances dans ces données.
• Analyse comparative
5. etc.
Données supplémentaires requises : Les données suivantes doivent être recueillies au niveau de l'IMF et de ses
partenaires dans l'exercice de benchmarking :
• Pratiques
• Mesures
• Outils
6. Restructuration/remodelage
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I don’t understand that sentence?
Cartographie des Processus :Boîte à Outils à l’usage des Institutions de Microfinance – Pam Champagne et al.
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EDP Auditing Guide, Gordon Morris Associates, Bank Administration Institute, Illinois, 1991.
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ANNEXE 10
GRILLE D’ANALYSE DES ACTIVITES – OUTIL D’AMELIORATION DES PROCESSUS
Consignes
Toute activité sélectionnée pourra être analysée grâce à la série de questions suivantes. Cette analyse servira de
point de départ à l’identification des domaines à améliorer.
Aspect Remarques
Combien de temps dure cette activité?
Cette étape se répète-t-elle ailleurs dans le processus? Si oui, est-ce voulu (prévu
par les concepteurs) ou dû à des erreurs d’exécution?
Cette activité apporte-t-elle une valeur ajoutée au client? Si oui, laquelle?
Cette activité apporte-t-elle une valeur ajoutée à l’institution? Si oui, laquelle?
Existe-t-il des indicateurs de performance pour cette activité? Si oui, lesquels? --
ou -- Y a-t-il un taux d’erreur pour cette activité? Si oui, lequel?
La personne qui exécute cette activité dispose-t-elle des informations nécessaires?
Une autre personne dans le processus peut-elle réaliser la même activité?
Cette personne bénéficie-t-elle d’avantages (financiers, non financiers) parce
qu’elle réalise cette activité? Lesquels?
Cette activité peut-elle être :
Combinée à une autre activité?
Adaptée pour l’améliorer/l’accélérer?
Réalisée en parallèle?
Eliminée?
Sensiblement accélérée grâce à l’utilisation de la technologie?
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ANNEXE 11
GRILLE D’ANALYSE DU CHANGEMENT : RECOMMANDATION ET IMPLICATIONS
Consignes
Pour l’activité analysée, remplissez le tableau ci-dessous, consacré au changement susceptible d’être proposé
pour l’activité en question.
Recommandation
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ANNEXE 12
MESURE DE L’AMELIORATION DU PROCESSUS : INDICATEURS
Consignes
Indicateurs
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ANNEXE 13
AMELIORATION DU PROCESSUS : CHECK-LISTE
Avez-vous :
Oui Non
1. Développé des normes; appliqué ces normes à l’ensemble du processus?
2. Eliminé ou minimisé les étapes dénuées de valeur ajoutée?
3. Déplacé vers l’aval les points d’inspection et/ou éliminé totalement la nécessité de
points d’inspection?
4. Réduit le nombre de transferts?
5. Réduit le nombre de mécanismes de contrôle?
6. Eliminé l’excès de spécialisation des tâches?
7. Comblé toutes les lacunes?
8. Produit un document récapitulatif et évalué les inputs et les fournisseurs?
9. Effectué une étude du temps de cycle et comparé les résultats aux meilleures
pratiques et aux normes du secteur?
10. Déplacé certaines étapes vers d’autres processus?
11. Conçu un processus parallèle?
12. Automatisé ou mécanisé certaines étapes du processus?
13. Cartographié les sous-processus?
14. Utilisé une carte pour former ou re-former les employés impliqués dans le
processus?
15. Obtenu un retour d’informations sur la carte de la part des clients, fournisseurs,
directeurs, parties prenantes et tout autre personne impliquée dans le processus?
16. Utilisé la carte comme outil de benchmarking?
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ANNEXE 14
INTEGRATION DE LA CARTOGRAPHIE DES PROCESSUS DANS LES PRATIQUES DE L’IMF :
CHECK-LISTE
Pas Tou Ne
du tà sait
DESCRIPTION tout fait pas
d’ac d’ac
cord cord
0 1 2 3 4 5 6
ECHELLE
Aperçu
Nous percevons notre système administratif comme un
ensemble de processus plutôt qu’un ensemble de services
Les objectifs de nos processus sont en phase avec nos
objectifs d’entreprise
Nous accordons la même valeur à la satisfaction des clients
internes et externes
Définition du processus
Nous décrivons nos processus grâce à des textes
Nous décrivons nos processus grâce à des organigrammes
Nous décrivons nos processus grâce à des cartes
Nous comprenons comment les différents processus
s’imbriquent dans le système d’entreprise
Nous utilisons nos descriptions de processus pour mesurer
les conséquences d’un changement
Inputs du processus
Nous avons identifié des fournisseurs pour chaque
processus
Nous avons défini des attentes minima envers ces
fournisseurs
Nous avons défini un moyen de faire savoir aux
fournisseurs qu’ils ne répondent pas à nos attentes, si c’est
le cas.
Nous mesurons les performances des fournisseurs internes
Nous revoyons les performances des fournisseurs internes
régulièrement
Nous enregistrons les améliorations de nos fournisseurs
internes
Outputs du processus
Nous connaissons les clients directs de nos processus
Nous avons défini les objectifs du processus
Nous revoyons les objectifs du processus avec les clients
pour nous assurer d’être en phase avec leurs attentes
Nous obtenons régulièrement un retour d’informations de la
part de nos clients internes immédiats
Nous avons établi des outils de mesure de la satisfaction
des clients
Nous avons enregistré des améliorations du processus
Responsables du processus
Des responsables ont été assignés à chaque processus
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Pas Tou Ne
du tà sait
DESCRIPTION tout fait pas
d’ac d’ac
cord cord
0 1 2 3 4 5 6
ECHELLE
Terme Description
(91) A valeur Pour être une activité « à valeur ajoutée », l’activité doit réunir les qualités suivantes :
ajoutée
1) Le client est disposé à payer pour l’activité;
2) L’activité doit être bien réalisée dès la première fois;
3) L’activité doit changer le produit ou le service d’une manière ou d’une autre.
Si vos processus sont « typiques », le pourcentage de Valeur Ajoutée sera inférieur à 5%.
(20) Action Action visant à éliminer la cause d’une situation jugée non-conforme. Il peut y avoir
corrective plusieurs situations de cet ordre. Une action corrective est entreprise pour éviter que cette
situation ne devienne récurrente. La notion de « correction » est à associer au
confinement; l’action corrective impliquant d’agir sur les causes fondamentales. Voir
action préventive.
(59) Action Voir action corrective. Action à long terme basée sur une évaluation du ratio
préventive coûts/risques, entreprise pour empêcher un problème de survenir, sur la base d’une
compréhension du produit ou du processus.
L’action préventive portera sur les « conditions » inadéquates susceptibles de générer des
situations jugées non-conformes.
(12) Agent de Personne qui dirige un projet de changement ou une initiative menée dans toute
changement l’entreprise. Il/elle définit, recherche, planifie, s’occupe du soutien opérationnel et
sélectionne soigneusement les volontaires qui feront partie de l’équipe de changement.
Les agents de changement doivent pouvoir exposer les faits en se basant sur des données
objectives, même si cela peut avoir des conséquences déplaisantes.
Le benchmarking est un outil d’amélioration grâce auquel une société (1) mesure ses
performances (ou ses processus) et les compare aux meilleures pratiques d’autres
sociétés, (2) détermine comment ces sociétés ont atteint leurs niveaux respectifs de
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Terme Description
performance, et (3) utilise ces informations pour améliorer ses propres performances.
(73) Assurance Ensemble d’activités planifiées et systématiques ayant pour but de garantir
qualité l’identification et l’évaluation des variations du processus. L’assurance qualité permet
également d’améliorer certains processus pour qu’ils répondent aux demandes des clients
ou des producteurs de produits et de services.
Modèle planifié et systématique des actions à réaliser pour garantir que le produit
réponde de façon optimale aux attentes des clients.
« Travail effectué pour garantir l’intégration d’une véritable Qualité dans les produits et
non de Défauts. » Ceci implique (a) d’identifier ce que signifie le concept de « qualité »
dans le contexte; (b) de définir des méthodes pour garantir cette qualité; et (c) de définir
des moyens de la mesurer pour garantir la conformité (Voir contrôle de la qualité et
qualité).
(74) Attribut de Propriété d’un produit ou d’un bien permettant à une ou plusieurs *partie(s) prenante(s)*
la qualité de juger de la qualité de ce produit. (Voir aussi facteur de qualité ou [Gilb] qualité). Les
attributs de la qualité sont et doivent être quantifiables dans les ou cahiers des charges,
grâce à une échelle de mesure appropriée et pratique.
(3) Audit Processus ou système opportun, il s’agit d’un un examen ayant pour but de garantir que
les spécifications correspondent aux normes de qualité prévues. Un audit met également
en évidence les différences entre les normes décrites et les normes suivies. Il peut aussi
montrer dans quelle mesure les normes décrites améliorent ou détériorent le processus en
cours.
Des mesures correctives, préventives et d’amélioration doivent être prises pour combler
le(s) fossé(s) existant entre ce qui est dit (description), ce qui est fait et ce qu’il faut faire
pour respecter les normes de qualité appropriées. L’audit s’utilise non seulement en
comptabilité ou en mathématique, mais aussi en technologie de l’information.
(89) Audit de Audit de système – Aussi appelé audit de processus : peut être mené pour n’importe
système quelle activité. En général, la comparaison se fera par rapport à un document particulier,
comme les procédures d’exploitation, les instructions de travail, le manuel de formation,
etc.
(4) Autorité Octroi ou prise du pouvoir –et des responsabilités afférentes- de prendre des décisions et
d’influencer les événements, au nom d’autres individus.
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Terme Description
(31) Boucle de Une boucle de recommencement renvoie à une étape antérieure du processus. Elle résulte
recommencement d’un échec au niveau d’un point d’inspection.
(83) Boucle de Résultat d’un échec au niveau d’un point d’inspection. Une boucle de remaniement
remaniement ajoute des étapes au processus et renvoie généralement au losange d’inspection.
(7) Méthode qui permet de générer des idées. Les grands principes, comme par exemple
Brainstorming « toute idée est bonne à prendre » sont des classiques. Le brainstorming offre l’avantage
de permettre aux membres d’un groupe de formuler des idées à partir des idées des
autres.
Approche/technique de résolution des problèmes par laquelle les membres actifs d’un
groupe utilisent une méthodologie déductive pour identifier les causes probables d’un
problème, afin de surmonter les mauvaises performances d’un processus ou d’une
activité du groupe et de son modérateur.
(13) Une caractéristique est un aspect définissable ou mesurable d’un processus, d’un produit
Caractéristique ou d’une variable.
(64) Carte de Méthode hiérarchique permettant de présenter un processus et qui illustre la manière dont
processus est traité un produit ou une transaction. Il s’agit soit d’une représentation visuelle du flux
des activités dans un processus ou d’une image de l’ensemble de l’opération. La
cartographie des processus comprend une série d’activités qui transforment un input bien
défini ou un ensemble d’inputs en un ensemble prédéfini d’outputs.
La Carte des Processus de Haut Niveau; les « aperçus de niveau élévé», l’« image
globale » diffèrent de la Carte des processus détaillée; « concentrée », « zoom avant »,
ou de la « micro-carte ». La Carte des Processus de Haut Niveau s’utilise pour établir la
portée d’un projet Six Sigma et en fixer les limites, tandis qu’une carte détaillée sera
utilisée par le GB/BB pour Analyser (identifier les causes probables) et Améliorer
(optimiser) le processus.
Plusieurs logiciels peuvent être utilisés pour dessiner des cartes, notamment Microsoft
Visio, SigmaFlow et iGrafx. Pour ceux qui n’auraient pas accès à ces logiciels, il est
possible de recourir à Excel ou PowerPoint.
(65) Carte des Représentation graphique d’un processus de travail qui présente les tâches
processus séquentiellement et utilise une version modifiée des symboles classiques des
organigrammes.
(46) Production d’un organigramme montrant, de manière séquentielle, les inputs, tâches et
Cartographie activités qui constituent un processus de travail.
(9) Cause Facteur (X) ayant un impact sur une variable-réponse (Y); source de variation dans un
processus, produit ou système.
Terme Description
Personne qui donne des instructions et des plans à un technicien ou un opérateur sur un
site de production.
(22) Client Client : Personne qui reçoit le produit ou le service au terme d’un processus.
En termes simples : Un client est quelqu’un qui achète un produit ou définit un niveau
d’exigence par rapport à ce produit et se prononce sur le résultat. Ce faisant, il fournit un
feedback « caché » qui peut permettre d’améliorer l’ensemble des paramètres de la
Gestion des Processus.
(23) Client La/les personne(s) qui utilise(nt) les outputs, tant en interne qu’en externe.
(14) La communication est le processus qui consiste à livrer et envoyer des messages via
Communication différents canaux.
(15) La communication est le processus qui consiste à livrer ou envoyer avec succès des
Communication messages via différents canaux.
(16) Condition Prémisse ou disposition restrictive dont dépend l’accomplissement d’un fait ou le résultat
d’une relation de cause à effet.
(48) O.E.M Original Equipment Manufacturer (Constructeur de matériel)
(19) Contrôle Un processus « en contrôle statistique » est un processus exempt de causes
spéciales/assignables de variation. Apparaît généralement sur les diagrammes de contrôle
montrant une absence de variation non aléatoire.
Fonction technique et processus continu qui permet de comparer les résultats escomptés
à une série de normes ou critères prédéterminés. En cas de variance, des mesures
disciplinaire ou d’amélioration seront prises.
(75) Contrôle de Aussi appelé contrôle statistique de la qualité. Activité de gestion consistant à évaluer la
la qualité performance réelle du processus et à prendre des mesures si la performance est
« inhabituelle ».
Processus visant à garantir qu’un produit respecte des normes prédéfinies et que les
mesures nécessaires soient prises en cas de non-respect.
Le contrôle de la qualité consiste (a) à vérifier (en mesurant) si les produits et processus
sont conformes aux exigences de qualité définies (inclut les exigences spécifiques
prévues au cahier des charges et les exigences plus générales prescrites par l’assurance
qualité); (b) à identifier les limites acceptables des attributs de la qualité les plus
importants; (c) à vérifier si les produits et processus respectent ces limites (sont
conformes aux exigences) ou non (présentent des anomalies); (d) à faire rapport de la
situation. La correction des anomalies des produits ne fait pas partie intégrante du
contrôle de la qualité, à la différence de la correction des anomalies des processus qui,
dans certains cas, peut en faire partie.
(21) Corrélation La corrélation est le degré ou l’ampleur de la relation entre deux variables. Si la valeur
de la première variable augmente lorsque la valeur de la deuxième augmente, il y a
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Terme Description
Utilisée pour lever toute ambiguïté et garantir que les responsables de la collecte des
données aient tous la même compréhension des choses. Ceci réduit le risque de voir
l’Analyse du Système de Mesure générer des résultats trop disparates.
(44) Temps Temps nécessaire, défini par le fournisseur, pour satisfaire les exigences ou la demande
d’exécution d’un client. (Remarque : le temps d’exécution est différent du temps de cycle).
(1) Comptabilité Type de comptabilité analytique qui se concentre sur les coûts de certaines fonctions
par activités précises (processus, activités, tâches, etc.) plutôt que sur les coûts des unités de travail.
La comptabilité par activités fournit des informations plus détaillées sur les performances
et coûts liés à des produits et services déterminés que celles dont peuvent disposer les
dirigeants par les approches comptables traditionnelles.
(10) Diagramme Un diagramme cause-effet est un outil visuel utilisé pour organiser logiquement les
cause-effet causes d’un problème ou d’un effet. Les causes sont présentées de manière graphique et
de manière de plus en plus détaillée. Le diagramme permet d’identifier les causes
fondamentales et assure une compréhension commune de la situation. Aussi appelé
graphique Ishikawa.
Les relations de cause à effet régissent tout ce qui nous entoure et sont donc la voie à
suivre pour résoudre les problèmes. Connaître les causes permet d’en identifier certaines
sur lesquelles nous pouvons agir pour arriver à nos buts et objectifs. En comprenant ce
qu’est le principe de cause à effet, nous pouvons dessiner un diagramme qui nous aidera
à résoudre systématiquement les problèmes quotidiens.
(76) Dictionnaire Dictionnaire des termes liés à la qualité. Vous êtes en train de lire un dictionnaire de la
de la qualité qualité.
(30) Document Un document est un ensemble d’informations ou de consignes et qui vise à faire réaliser
une activité dans un processus/une procédure.
Terme Description
(25) Temps de Le temps de cycle est le temps qui s’écoule entre le début et la fin de votre processus, tel
cycle que vous et votre client l’avez défini. Le temps de cycle se compose du temps consacré
aux opérations, pendant lequel on agit sur une unité pour qu’elle se rapproche de l’état
d’output, et les temps d’attente, pendant lequel l’unité attend de pouvoir progresser vers
l’étape suivante de sa transformation.
En résumé, le temps de cycle est le temps nécessaire pour qu’une unité de travail se
déplace du début à la fin du processus physique. (Remarque : le temps de cycle est
différent du temps d’exécution).
(26) Temps de Somme des temps nécessaires pour réaliser les tâches individuelles du processus, à
cycle théorique l’exclusion du délai d’attente. Il est théorique parce qu’il correspond au temps le plus
court possible de réalisation du possible.
(27) Temps de Temps total nécessaire pour réaliser le processus, du début à la fin. La différence entre le
cycle total temps de cycle total et théorique représente l’opportunité d’amélioration du processus.
(77) Ecart de Ecart entre les normes, les critères ou les attentes fixées pour un processus/une activité et
qualité les résultats réels, conformément aux normes nationales et internationales.
(32) Effet Tout conséquence d’une cause; l’impact qu’un facteur (X) a sur une variable-réponse
(Y).
(33) Efficacité adj.
Qui produit l’effet attendu ou escompté.
Qui produit une forte impression ou réaction; frappant : son interprétation d’Othello était
efficace.
En vigueur: la loi entre immédiatement en vigueur.
Existant dans les faits; réel : une baisse de la demande réelle.
Prêt à être utilisé ou à l’action, particulièrement lors de conflits.
Combler le fossé entre les objectifs de la société et les objectifs de l’organisation et de
ses employés.
(34) Efficacité Pouvoir ou capacité de causer un effet.
(35) Efficience Terme désignant le rapport entre les outputs et les inputs. Elle consiste à générer des
outputs supérieurs aux inputs mis en œuvres et à améliorer la productivité, c’est-à-dire
diminuer les remaniements, les erreurs et optimiser l’utilisation des ressources.
Terme Description
processus doit permettre de suivre l’évolution des activités qui permettent d’atteindre
l’objectif.
Leçon tirée dans un secteur d’activité de l’entreprise et qui peut être transmise à un autre
secteur ou une autre entreprise.
(47) Processus étroit composé d’étapes et d’activités détaillées. Peut être accompli par une
Microprocessus seule personne.
(41) Input Le matériel, l’équipement, les informations, les personnes, l’argent et les conditions
environnementales nécessaires pour réaliser le processus.
(39) Objectif 1. Un objectif est une valeur que cible une équipe de conception pendant le
développement d’un processus/produit de qualité.
2. Un objectif peut également être défini comme « la voix du client », càd ce que le
client demande ou spécifie.
Un objectif est le résultat ciblé d’un processus (en conception ou déjà mis en oeuvre).
Dans le secteur des services, la satisfaction du client peut être l’objectif. En termes
simples, il faut atteindre l’objectif en effectuant une mission, un travail, une course, etc.
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Terme Description
Par exemple, votre objectif consiste à recevoir des compliments de la part de ceux qui
mangent un plat que vous aurez préparé.
(51) Optimisation Ajustement du système ou des inputs du processus pour produire la meilleure réaction
moyenne possible avec une variabilité minimale.
(36) Un organigramme est la représentation graphique d’un processus. Il décrit les inputs,
Organigramme outputs et unités d’activité. Il représente l’ensemble du processus, vu depuis un niveau
d’observation variable, détaillé ou général (selon l’utilisation que l’on en fera) et permet
l’analyse et l’optimisation du flux de travail.
Par exemple, on classe parmi les bénéfices intangibles, qui n’apparaissent pas dans la
comptabilité de l’organisation, l’amélioration du niveau de service et de satisfaction des
clients.
(58) Précision Absence de variation dans les mesures réalisées. Peut être mesurée sur base de l’écart
type du système de mesure. N’a aucun rapport avec l’exactitude, qui est l’absence de
partialité. Un fusil précis tirera des rafales groupées. Un fusil est « exact » si sa visée est
bien réglée.
(55) Propriété La possession de droits et de responsabilités par une personne qui, reconnue pour son
intégrité et ses compétences, est habilitée à décider et agir; cette personne accepte de
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Terme Description
plein gré les tâches qui lui sont confiées et les responsabilités qui lui incombent
(61) Processus Série d’étapes ou d’actions qui mènent à un résultat ou output recherché.
Ensemble de tâches qui génèrent un produit, un service, un processus ou un plan qui
satisferont un client ou un groupe de clients.
Série d’étapes (organisées de manière séquentielle) qui produisent un résultat recherché.
Les processus sont fortement influencés par un ou plusieurs des facteurs suivants :
a) le personnel qui exploite le processus;
b) les documents utilisés comme inputs (y compris les informations);
c) les machines ou l’équipement utilisés dans le cadre du processus (lors de l’exécution
du processus ou de la supervision/mesure);
d) les méthodes (y compris les critères et les divers documents utilisés tout au long du
processus);
e) l’environnement professionnel.
« La qualité, c’est le respect des exigences » (Philip Crosby, « Quality Is Free »). Peu
importe que les exigences soient articulées/spécifiées ou non; si un produit n’est pas
complètement satisfaisant, cela signifie que sa qualité est insuffisante. (« La qualité est
binaire – soit elle existe, soit elle n’existe pas – ibidem. Remarque : ces deux citations
sont des « idées spontanées » et donc approximatives.)
Le point de départ d’un « produit de qualité » doit être une bonne connaissance des
exigences des utilisateurs. Même si cela n’est pas possible dans la pratique, il faut
essayer d’y parvenir dans la mesure du possible. (Voir niveau de qualité acceptable.)
Remarque : la « qualité » d’un produit est la somme des différents attributs de la qualité.
(81) Refonte, Aussi appelée gestion de la qualité des processus opérationnels, ou gestion des
remodelage processus. Consiste à définir des micro et macroprocessus, à déterminer qui en sera
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Terme Description
Boehringer, Robert, et King, Paul, “Process Mapping Gives Great Direction,” Deans Hill Systems, 2000.
Damelio, Robert, “The Basics of Process Mapping,” Productivity, Inc., Portland, OR, 1996.
Eckes, George, “Six Sigma for Everyone,” John Wiley & Sons, Inc., 2003
Galloway, Dianne, “Mapping Work Processes,” ASQ Quality Press, Milwaukee, Wisconsin, 1994.
Paris, Christopher, “Process Mapping for ISO 9001:2000,” Oxebridge Quality Resources, 2002
www.oxebridge.com.
Pikholz, Lynn et Champagne, Pam “Toolkit For Institutional and Product Development Risk Analysis for MFIs
for MicroSave-Africa”, 2002