Bardage Façade
Bardage Façade
Bardage Façade
GUIDE PRATIQUE
Bardage rapporté
sur ossature secondaire
en bois 2e ÉDITION
> Mise en œuvre sur murs en béton banché
ou en maçonnerie d’éléments
Ce guide a été réalisé d’après les documents de référence déjà publiés à la date du 15 septembre 2015.
Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage,
faite sans l’autorisation de l’éditeur ou du Centre Français d’Exploitation du droit de copie (3, rue Hautefeuille, 75006 Paris), est illicite et
constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage du copiste et non destinées
à une utilisation collective et, d’autre part, les analyses et courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de
l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (Loi du 1er juillet 1992 - article L 122-4 et L 122-5 et Code Pénal article 425).
© CSTB juillet 2013 - octobre 2015 ISBN 978-2-86891-646-4
GUIDE PRATIQUE
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Bardage rapporté
sur ossature secondaire
en bois
Mise en œuvre sur murs en béton banché
ou en maçonnerie d’éléments
En application du Cahier du CSTB n° 3316_V2
Julien PIECHOWSKI
Cédric SCHNEIDER
Madeleine SOULÉ
Couverture : Jean-Marc LAUBY
Remerciements
Nous remercions l’Institut de Recherche et d’Innovation
sur la Santé et la Sécurité au Travail (IRIS-ST) pour la
rédaction des encadrés « prévention sécurité/santé ».
S OM M AI R E
7 Avant-propos
9 CHAPITRE 1 : Domaine d’application du guide
11 CHAPITRE 2 : Système de bardage rapporté traditionnel,
non traditionnel et certification associée
11 1. Définition du bardage rapporté
12 2. Bardage rapporté traditionnel et non traditionnel
13 3. Place et intérêt de la certification
15 CHAPITRE 3 : Définition et principe de pose de l’ossature en bois
15 1. Structures porteuses
16 2. Chevilles
22 3. Chevrons
39 4. Liteaux et lisses
44 5. Isolants
49 CHAPITRE 4 : Éléments de peau du bardage rapporté et mise en 5
œuvre
49 1. Système de bardage rapporté traditionnel
68 2. Système de bardage rapporté non traditionnel
75 CHAPITRE 5 : Performance thermique des bardages rapportés
75 1. Principe
76 2. Impact thermique des différents composants du bardage rapporté
81 3. Mise en œuvre de l’isolant
84 4. Conclusion sur les performances thermiques des bardages avec fortes
épaisseurs d’isolation
87 CHAPITRE 6 : Traitement des points singuliers
87 1. Définition
89 2. Arrêt haut
92 3. Arrêt bas
95 4. Angle sortant
97 5. Angle rentrant
98 6. Joint de dilatation
99 7. Arrêt latéral
100 8. Encadrement de baie
105 CHAPITRE 7 : Pose en zones sismiques
105 1. Contexte réglementaire
105 2. Description
108 3. Justification des systèmes de bardages rapportés non traditionnels
109 Glossaire
113 Réglementation, normes et autres documents de référence
113 1. Textes législatifs et réglementaires
114 2. Règles de calcul et d’application
114 3. DTU – normes
116 4. Autres documents de référence
117 Index
6
Avant-propos
8
CHAPITRE 1
Domaine d’application
du guide
Le présent guide traite du bardage rapporté à ossature secondaire en bois, un système
de plus en plus utilisé en réhabilitation des bâtiments résidentiels existants mais aussi
dans le neuf pour isoler les bâtiments non résidentiels. Il illustre la mise en œuvre des
différents composants ainsi que le traitement des points singuliers, le tout avec un
regard permanent sur la performance thermique et énergétique du procédé et de
ses constituants.
Ce guide définit les conditions de mise en œuvre de l’ensemble des systèmes de
revêtement rapporté sur une paroi verticale constituée de béton banché (conformément
au NF DTU 23.1) ou de maçonnerie d’éléments (conformément au NF DTU 20.1).
Ce revêtement est rapporté par l’intermédiaire d’une ossature secondaire constituée
de chevrons en bois pouvant être associés à des liteaux ou à des lisses. L’ossature
secondaire métallique n’est pas traitée dans ce guide.
Il existe les systèmes de bardages rapportés traditionnels : bardage en petits
éléments, en bois, en clins métalliques… et les systèmes de bardage rapportés non
traditionnels, du fait de la nature des matériaux qui les composent (les stratifiés et 9
bois de résines thermodurcissables, les mortiers de résine et compound ou stratifié
de résines, les mortiers de ciment, les produits en terre cuite ou en céramique, les
panneaux composites à parement en tôle, les bois naturels thermiquement modifiés,
les pierres naturelles, les fibre bois + ciment…), ou du fait de la technique de mise
en œuvre du procédé (éléments rainurés, agrafés, fixations invisibles, traversantes, ou
traversantes sur une rive et emboîtée sur l’autre…).
Ce guide détaille, commente et illustre les principes de mise en œuvre de tous les
éléments constituant un système de bardage rapporté sur une ossature secondaire
en bois : fixation des pattes équerres sur le gros-œuvre par cheville, mise en place de
l’isolant, des chevrons, des liteaux ou des lisses, puis fixation des éléments de revêtement.
Patte équerre
Chevron
Agrafe
Patte équerre
Liteau Isolant
Système de bardage
rapporté traditionnel,
non traditionnel
et certification associée
1. Définition du bardage rapporté
Un système de bardage rapporté est un système de revêtement extérieur pour les
parois planes verticales, composé d’une peau et d’une ossature en bois. Ce système
permet de rapporter la peau devant le mur porteur. L’ossature est solidaire du mur
porteur grâce, généralement, à des pattes équerres.
On distingue :
■ l’ossature simple réseau : présence de chevrons ;
■ l’ossature double réseau : présence de chevrons sur lesquels sont fixés des liteaux
ou des lisses.
Le bardage rapporté est utilisé soit dans le cadre de réhabilitation d’ouvrage, soit
pour la réalisation d’une isolation thermique par l’extérieur de bâtiments neufs. 11
OBSERVATION
La résistance thermique d’un bardage rapporté dépend essentiellement
de la résistance thermique effective de l’isolant qui tient compte des
dégradations éventuelles liées à sa mise en œuvre. Les autres couches
présentes dans la paroi comme le gros œuvre (béton plein ou éléments de
maçonnerie), et la peau extérieure n’y contribuent que très peu.
Dans un système de bardage rapporté, l’isolant est généralement pénétré par des
fixations ponctuelles qui servent à le fixer au mur et interrompu par des pattes
équerres métalliques qui servent à fixer l’ossature secondaire en bois.
2. Bardage rapporté traditionnel
et non traditionnel
PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
Quelle que soit la solution de bardage mise en œuvre, l’installation nécessite
Système de bardage rapporté traditionnel, non traditionnel
et certification associée
Numéro de l’usine
Numéro de produit
— 59 — 123
Numéro de l’usine
Numéro de produit 13
— 59 — 123
CHAPITRE 2
Figure 1 : Marquage produit
OBSERVATION
Pour le cas des produits découpés ou ne bénéficiant pas d’un marquage
réalisé en continu dans le processus de fabrication, au moins 25 % de ces
produits recoupés doivent être marqués afin de respecter les critères du
marquage CERTIFIÉ CSTB CERTIFIED.
et certification associée
14
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
Définition
et principe de pose
de l’ossature en bois
1. Structures porteuses
Les structures porteuses (ou gros œuvre) sont les structures sur lesquelles les systèmes
de bardages rapportés vont être mis en œuvre.
On trouve deux catégories principales : les murs en béton et les murs en maçonnerie
d’éléments.
Ces deux types de murs doivent être respectivement conformes aux NF DTU 23.1
et 20.1.
■ NF DTU 23.1 15
Ce document fournit les dispositions constructives, les conditions de calculs et d’exé-
cution des ouvrages de parois et murs en béton banché réalisés en béton ordinaire
de granulats courants, et coulés dans des coffrages à leur emplacement définitif.
Ce document précise aussi les vérifications techniques que doit réaliser l’entreprise.
■ NF DTU 20.1
Ce document a pour objet de définir les clauses techniques d’exécution d’ouvrages
de parois et murs de bâtiments en maçonnerie traditionnelle de petits éléments.
Lame d’air
non totalement
étanche
Isolant
Circulation de l’air
Isolant
Lame d’air
Paroi en maçonnerie
d’éléments ou en béton
16
Peau extérieure
étanche à l’eau
CHAPITRE 3
Circulation de l’air
2. Chevilles
PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
Les opérations de perçage des supports exposent à des risques liés à
l’inhalation de poussières et au bruit généré par l’outillage électroportatif
utilisé. Avant toute utilisation, assurez-vous que votre outillage est en bon
état et veillez à vous protéger en portant un masque respiratoire et une
protection auditive adaptés
Les chevilles métalliques fixent les pattes équerres reprenant l’ossature du bardage
sur le mur support.
■ Domaine d’emploi : mur en béton
Les chevilles métalliques pour béton doivent bénéficier d’un marquage CE confor-
mément à un Agrément Technique Européen (ATE) ou une Évaluation Technique
Européenne (ETE).
■ Ancrage
Ces chevilles en acier, placées dans des trous perforés, sont ancrées dans la structure
porteuse, de trois façons.
Couple de serrage
Manchon
de la cheville
Cône
CHAPITRE 3
Respecter le couple de serrage donné par le fabricant.
Profondeur
d’enfoncement
contrôlée
ATTENTION
S’assurer que la profondeur d’enfoncement contrôlée est respectée.
Cheville à expansion par verrouillage de forme
Déplacement
d’expansion
Manchon Élément
de la cheville d’expansion
Définition et principe de pose de l’ossature en bois
Ces chevilles se bloquent mécaniquement dans une chambre incluse dans le béton.
L’expansion de la cheville dans la chambre doit pouvoir se vérifier grâce à un repère
sur la cheville.
Les trous cylindriques sont à effectuer avec un foret à butée afin de s’assurer que la
profondeur est correcte.
Leur mise en œuvre s’effectue par frappe ou par vissage.
Par scellement
18
Composant 1
CHAPITRE 3
Composant 2
Dans le cas des bardages rapportés, le scellement par mortier est le plus fréquem-
ment réalisé.
ATTENTION
S’assurer du bon respect des proportions du mélange de mortier.
CHAPITRE 3
de diamètre minimum 10 mm, adaptées à la structure porteuse.
La vis ou le clou utilisé doit être en acier inoxydable (obligatoire en front de mer) ou
protégé (niveau de protection au moins équivalent à celui de la patte).
(ETE).
■ Description
Il s’agit du scellement par résine après forage d’un trou et pose d’un tamis pour les
maçonneries en corps creux, d’une tige filetée sur laquelle la fixation des éléments sur
le mur support se fera par boulonnage.
Points à vérifier systématiquement pour la mise en œuvre des chevilles chimiques :
■ Chevilles pour corps pleins
− Effectuer un nettoyage (dépoussiérage et brossage) du trou foré pour assurer
une parfaite adhérence de la résine ;
− L’injection de la résine se fait par des buses d’injection en commençant en fond
de forage et en utilisant des longueurs adaptées à la profondeur d’ancrage ;
− Respecter les temps de séchage indiqués par le fabricant avant d’appliquer les
20 charges.
■ Chevilles pour corps creux
− Respecter le diamètre de forage prescrit par le fabricant. Dans les matériaux
CHAPITRE 3
friables (type brique creuse), il préconisé de forer sans percussion afin de ne pas
dégrader les performances attendues.
− Démarrer l’injection de la résine en fond de tamis. Dans le cas de l’utilisation
d’un réservoir, celui-ci doit être rempli intégralement.
− Respecter les temps de séchage indiqués par le fabricant avant d’appliquer les
charges.
PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
Certains composés présents dans la résine de scellement peuvent présenter
des risques pour votre santé en cas de contact cutané ou de projection
dans les yeux. Quelle que soit la technique de mise en œuvre, veillez à
respecter les précautions d’emploi de la résine : conditions d’utilisation,
port d’équipements de protection (gants, lunettes de sécurité…). Pour les
connaître, consultez la FDS du produit.
2.4 Mise en œuvre des chevilles
■ Mise en œuvre des chevilles pour fixation de patte équerre
21
CHAPITRE 3
Chevron
Fixation
ATTENTION
La valeur d’arrachement NRd,u retenue ne pourra pas être supérieure à celle
donnée dans l’ATE ou l’ETE pour le type de support considéré.
Support
Fixation méconnu
Définition et principe de pose de l’ossature en bois
3. Chevrons
3.1 Définition et caractéristiques
■ Définition
De section rectangulaire et le plus souvent en épicéa ou en pin sylvestre, les chevrons
ont généralement une longueur de 5,40 m (une hauteur d’étage étant généralement
égale à 2,70 m).
22
Structure
porteuse
CHAPITRE 3
p
p : profondeur
l
l : largeur vue
■ Dimensionnement
Afin d’éviter le vrillage des chevrons, l’élancement transversal « e » doit être tel que :
p
0,5 ≤ e = ≤2
1
La largeur vue dépend de l’utilisation du chevron :
■ la largeur vue nécessaire à la fixation d’un élément de peau donné est détaillée
dans le chapitre 4 ;
■ la largeur vue nécessaire au raccordement de lisses ou liteaux est explicitée dans
la partie 4 du chapitre 3.
Tableau 1 : Résistance au vent des chevrons
Les chevrons les plus fréquemment utilisés et leur résistance aux vents sont ceux
définis dans le tableau 1.
OBSERVATION
Si les bois ont une durabilité naturelle ou conférée correspondant à la classe
d’emploi 3b, la bande de protection n’est pas nécessaire. La durabilité des
bois correspondant à la classe d’emploi 3b n’exclut pas une conception
limitant au maximum les pièges à eau.
ATTENTION
Il faudra s’assurer que la flèche prise en pression ou en dépression sous
vent normal selon les Règles NV65 modifiées ou sous vent de site W50 23
selon l’Eurocode soit inférieure respectivement au 1/200 ou au 1/167 de la
portée entre fixations du profilé à la structure porteuse est compatible avec
CHAPITRE 3
les déformations maximales admises pour les éléments de peau de bardages
rapportés considérés.
■ Caractéristiques
Classes d’emploi
Les bois utilisés doivent avoir une durabilité naturelle ou conférée compatible avec
une utilisation en classes d’emploi 2 ou 3b selon le fascicule de documentation
FD P20-651.
Tableau 2 : Classes d’emploi
Occasionnellement
> 20 % / ossatures Oui
2 Oui Locale
correctement ventilées (possible)
en service
Fréquemment
> 20 % / toutes pièces
Oui
3b de construction ou Oui Locale
(possible)
menuiseries extérieures
soumises à la pluie
ATTENTION
En régions termitées, des protections, définies dans le DTU 31.2, doivent
être mises en place.
devra être protégée complètement (sur toute sa hauteur) des projections et/ou
du ruissellement des eaux de pluie par une bande de protection. Cette bande, qui
peut être réalisée dans divers matériaux, doit être mince, imperméable, durable.
Pratiquement, cette bande de protection est constituée :
■ soit par une bande EPDM débordant de 10 mm de part et d’autre du chevron ;
■ soit par une bande de PVC souple non débordante (uniquement lorsque les
joints horizontaux sont fermes), d’épaisseur environ 1 mm comportant une ou
deux lèvres de part et d’autre de son axe de symétrie et spécialement extrudée
pour cet emploi ;
■ La fermeture du joint horizontal peut être obtenue par la mise en place d’un
profile horizontal (profile « chaise », par exemple) ;
■ soit par un feuillard en aluminium laque débordant de 10 mm de part et d’autre
du chevron.
La bande EPDM doit être continue y compris au droit du fractionnement des
chevrons et du joint ouvert entre panneaux, ou recouvrir la tête de chevron inferieur
24 au droit de ce fractionnement et de ce joint.
ATTENTION
CHAPITRE 3
En effet, dans la configuration ci-contre, les montants en bois subissent les projec-
tions et le ruissellement de l’eau.
Caractéristiques minimales des bandes de protection : minces, imperméables,
durables.
Chevron
10 mm
minimum de
Peau part et d’autre
du chevron
Bande
de protection Joint ouvert
horizontal
CHAPITRE 3
et inférieure à 8 mm.
OBSERVATION
Si les bois ont une durabilité naturelle ou conférée correspondant à la classe
d’emploi 3b, la bande de protection n’est pas nécessaire. La durabilité des
bois correspand à la classe d’emploi 3b n’exclut pas une conception limitant
au maximum les pièges à eau.
Classement mécanique
Correspondant au minimum à la classe C18 (ST3) selon la norme NF EN 338.
Humidité des chevrons
Taux d’humidité
Le taux d’humidité des chevrons doit être au plus égal à 18 % en poids lors de la pose
des éléments de peau. En effet :
Tableau 3 : Taux d’humidité
Électrodes
à implanter dans
le chevron
Affichage du taux
Définition et principe de pose de l’ossature en bois
d’humidité
OBSERVATION
Pour vérifier le taux d’humidité des bois, il existe deux normes européennes
et un projet :
26 − NF EN 13183-1 : méthode par dessiccation ;
− NF EN 13183-2 : méthode électrique par résistance ;
− NF EN 13183-3 : méthode capacitive.
CHAPITRE 3
Flache
CHAPITRE 3
Dimensions minimales : ø 3,5 x 40 mm.
Trou oblong
horizontal
Platine de
répartition éventuelle
Aile d’appui sur flanc
du chevron
ATTENTION 29
Afin de déterminer les caractéristiques mécaniques des pattes (charge
verticale due au poids propre du bardage rapporté et charge horizontale
CHAPITRE 3
due aux actions du vent), des essais doivent être réalisés conformément à
l’annexe 2 du cahier du CSTB n° 3316_V2.
Galvanisation -
Nature du métal Norme Commentaire
Désignation (D)
Acier de construction
ZF signifie que le revêtement est
protégé par S 220 GD + ZF (D) NF EN 10346
en alliage zinc-fer
galvanisation à chaud
ATTENTION
La norme NF P 24-351 permet de définir la nature ou la protection du métal
en fonction de l’exposition de la patte. Il est rappelé que la patte de fixation
se trouve en atmosphère extérieure protégée et ventilée.
30
3.4 Mise en œuvre de l’ossature
CHAPITRE 3
Entraxe de 600 mm
OBSERVATIONS
− Ce renforcement de l’ossature en angle et en partie courante au-delà
d’une certaine hauteur de la façade risque de conduire à terme à des
tassements différentiels sous charge de poids propre, puisque les pattes 31
seront plus ou moins chargées différemment en fonction de leur densité
(nombre/m2).
CHAPITRE 3
− Concernant la résistance aux chocs de conservation des performances,
la réduction de l’entraxe des profilés à rez-de-chaussée n’est susceptible
d’améliorer que la résistance aux chocs de grands corps mous, lesquels
entraînent des effets d’ensemble. La résistance aux chocs de petits corps
durs, lesquels conduisent à des effets locaux, ne s’en trouve pas améliorée
et risque même parfois d’être légèrement amoindrie. Il est possible d’éviter
cette éventuelle diminution de performance sous chocs de corps durs en
laissant un espace entre le dos de la paroi et la face avant des éventuels
profilés intermédiaires supplémentaires.
■ Disposition des pattes de fixation sur le mur porteur
En partie courante
En partie courante, les pattes doivent être mises en quinconce.
Trait de bleu assurant
la verticalité
Structure
porteuse
1,35 m
Définition et principe de pose de l’ossature en bois
Mise en Chevron
quinconce
des pattes
de fixation
Points à retenir :
■ La distance de 1,35 m entre fixations est la plus souvent utilisée.
■ Quelle que soit la hauteur du chevron, le nombre de fixations est au minimum
de trois.
■ La flèche prise en pression ou en dépression sous vent normal selon les Règles
NV65 modifiées ou sous vent de site W50 selon l’Eurocode doit être inférieure
32 respectivement au 1/200 ou au 1/167 de la portée entre fixations du profilé à la
structure porteuse.
En rive de bâtiment
CHAPITRE 3
Mise en Structure
œuvre des pattes porteuse
de fixation
1,35 m
0,90 m Chevron
ATTENTION
L’entraxe des pattes le long du chevron est (compte tenu des charges dues
au vent, de l’entraxe et de la section des chevrons) fonction de la résistance
admissible à l’arrachement des fixations des pattes dans la structure porteuse.
■ Mise en œuvre de la bande de protection
Lorsque la pose directe (c’est-à-dire sans lisses complémentaires) des éléments de
paroi impose la présence d’une bande d’étanchéité sur la face vue du chevron, la pose
de cette bande peut s’effectuer par simple agrafage ou simple clouage, puisque son
maintien ultérieur sera assuré par les rives des parois fixées sur le chevron. Lorsque
l’élément de paroi est posé sur un chevron intermédiaire, ce chevron intermédiaire
doit obligatoirement être garni lui aussi d’une bande d’étanchéité, que ce soit pour
des raisons d’étanchéité ou pour des raisons de calage assurant une meilleure planéité
OBSERVATION
En effet, dans le cas des bardages avec joints horizontaux de peau laisses
ouverts, les chevrons sont exposes a la pluie (projection et ruissellement).
CHAPITRE 3
■
Figure 24 : Interdiction d’utiliser
un tirefond seul
ATTENTION
Si le tirefond est mis en œuvre dans un trou oblong, le nombre de fixations
à ajouter est de deux.
Tirefond
Emplacement possible de
la vis de fixation
OBSERVATION
La matière et les dimensions des fixations sont précisées dans la partie 3.2
du chapitre 3.
Éléments de peau légers (masse surfacique < 25 kg/m2)
La mise en œuvre des chevrons s’effectue à l’aide d’au moins trois pattes de fixation
(voir partie 3.2 du chapitre 3).
Haut de chevron
d3
d2 d5
d5
d4
d1
d1 d1
Bas de chevron
ø : diamètre de la fixation.
OBSERVATION
Les distances d1, d3, d4 sont mesurées de l’axe de la fixation au bord de
l’arête du chevron. Les distances d2 et d5 sont mesurées d’axe en axe.
■ Raboutage
Le raboutage permet d’avoir une ossature homogène et continue, assurant ainsi le
cumul des variations dimensionnelles de chaque chevron.
Tirefond
30 cm
Largeur vue
du chevron
Patte de fixation
Patte de fixation
Largeur vue
du chevron
Points à respecter :
1 - La longueur de la plaque est de 300 mm.
2 - La plaque peut être en contreplaqué certifié « NF extérieur CTB-X » d’épaisseur
10 mm clouée ou vissée sur les flancs des chevrons.
3 - La plaque peut être en tôle d’acier d’épaisseur minimale 1 mm et protégée par
galvanisation à chaud classe Z275 ou autre protection équivalente. Elle est clouée
ou vissée en s’assurant des compatibilités électrochimiques.
35
ATTENTION
CHAPITRE 3
Le raboutage des chevrons concernés doit être effectué avant mise en
charge de l’ossature sous poids propre des éléments de peau. À défaut, cela
pourrait conduire à une mise en charge cumulée des rangées successives
de chevrons au fur et à mesure de la mise en œuvre du parement, les
pattes équerres de la première rangée (inférieure) de chevrons pouvant être
amenées à reprendre après raboutages successifs une charge plus élevée
que la charge prévue initialement.
OBSERVATION
Le raboutage des chevrons diminue localement les performances thermiques
de l’ouvrage, il convient donc d’éviter des raboutages surabondants.
■ Fractionnement de l’ossature
Il est nécessaire de réaliser un joint de fractionnement de l’ossature et des éléments
de peau tous les quatre niveaux au plus, soit environ tous les 11 m.
Ce fractionnement est nécessaire pour éviter le cumul trop important des variations
dimensionnelles subies par les chevrons raboutés.
Points à respecter :
1. Un élément de peau ne doit jamais être posé en recouvrement d’un alignement de
chevrons non raboutés de façon rigide.
Définition et principe de pose de l’ossature en bois
Exception peut être faite à la règle ci-dessus pour des peaux de bardage constituées
de petits éléments en pose à recouvrement et fixation sur leur seule rive haute, sous
réserve que les longueurs de chevron continues (ou rendues telles) n’excèdent pas
5,4 m. Les bardages type écailles ou type clins posés à l’horizontale peuvent bénéficier
de cette exception
36
2. L’ouverture du joint de fractionnement d’ossature doit être d’au moins 7 mm pour
un chevron continu de 5 à 6 m
CHAPITRE 3
OBSERVATION
Les dimensions (débord et retombée) de la bavette sont détaillées en
partie 2 du chapitre 6.
CHAPITRE 3
fractionnement de la lame d’air doit être prévu en fonction de la disposition de la
façade. La hauteur maximale sans fractionnement de la lame d’air est de 24 m.
Circulation de l’air
Évacuation de l’air
Reprise de ventilation
r d1
d2
Circulation de l’air
Bâtiment r r/d1 d2
< 24 m ≥ 50 mm ≤ 2,5 ≥ 25 mm
Hauteur
> 24 m > 100 mm ≤ 2,5 ≥ 25 mm
Front de mer 120 à 150 mm ≤ 3,0 ≥ 25 mm
Ces cotations sont présentées à titre indicatif et correspondent à un minimum à respecter. Elles devront être augmentées en
tenant compte des tolérances de pose.
ATTENTION
■ Le fractionnement de la lame d’air est très important car il évite
notamment la propagation du feu le long de la façade.
■ Pour certains établissements recevant du public (ERP) et certains
OBSERVATION
La mise en œuvre de la bavette se fait conformément au paragraphe : Arrêt
haut sous débord < 15 cm, en partie 2 du chapitre 6.
Chevrons adjacents
au chevron où s’effectue Règle de 2,50 m à déplacer
la mesure : la règle de 2,50 m en tout sens en contact avec
doit rester en contact avec les deux chevrons situés de
ces deux chevrons part et d’autre du chevron
où s’effectue la mesure
Chevron
Petits éléments
Mur
Système d’attache
Figure 34 : Liteaux
CHAPITRE 3
Nature du bois
Les propriétés à vérifier et les défauts à éviter pour le bois sont semblables à ceux
déjà définis.
ATTENTION
Comme pour le traitement des chevrons pour les joints ouverts, le long des
liteaux, une bande de protection doit être mise en œuvre pour les bois de
durabilité naturelle ou conférée correspondant à la classe d’emploi 2 selon
la norme NF EN 335-2.
4.2 Lisses
■ Description et dimensionnement
Les lisses possèdent des formes spécifiques destinées à supporter l’élément de peau
mis en œuvre. Ainsi, elles sont généralement fournies par le fournisseur de l’élément
de peau.
Définition et principe de pose de l’ossature en bois
Nature du métal
La nature, ou la protection du métal, est semblable à celle définie en partie 3.3 du
chapitre 3.
Jeu de mise en œuvre en fond de rainure des éléments de parement
Un jeu de mise en œuvre doit être respecté afin de permettre la dilatation de chaque
élément. Ce jeu peut être respecté à l’aide d’une cale ou d’un ergot placé sur la lisse
courante. Sa valeur est précisée dans l’Avis Technique correspondant.
4.3 Fixations utilisées pour la mise en œuvre
des liteaux et des lisses
■ Matière et applications
Tableau 11 : Choix des fixations
ATTENTION
Les clous lisses ou cannelés en acier inoxydable ont tendance à ressortir 41
sous l’action des mouvements du bois. Leur utilisation n’est donc pas
recommandée.
CHAPITRE 3
■ Calcul de la résistance admissible à l’arrachement
de la fixation
En considérant des bois de classe C 18 (ST 3) selon la norme NF EN 338, nous
obtenons les approximations suivantes :
Tableau 12 : Résistance admissible à l’arrachement
Résistance admissible
Nature de la fixation
à l’arrachement (en daN)
Clous annelés 26.d.e
Clous torsadés 21.d.e
Vis à bois 52.d.e
d : valeur du diamètre de la fixation (en cm).
e : valeur de l’enfoncement de la fixation comprise entre 4d et 10d (en cm).
■ Mise en œuvre
En partie courante
Le clouage (cas des liteaux) et le vissage (cas des liteaux et des lisses) s’effectuent
comme illustré ci-dessous :
Tableau 13 : Distances de fixation
Type de
Distance d
Fixations fixation
Définition et principe de pose de l’ossature en bois
Vis 3xø
d Liteau
d ou lisse Clou 5xø
d
d ø : de la vis ou du clou.
Chevron
Rectangle de superposition liteau
ou lisse sur chevron
ATTENTION
− L’utilisation d’une seule vis est possible au centre du rectangle de
superposition liteau ou lisse sur chevron.
− La largeur vue minimale du chevron est égale à 40 mm.
d3
d5
d2
d1
d4
d1 d1
Bas de chevron
Figure 37 : Mise en œuvre en partie haute et basse des chevrons
Type de
Distance d1 Distance d2 Distance d3 Distance d4 Distance d5
fixation
Vis 3xø 3xø 5xø 6xø 6xø
Clou 5xø 5xø 5xø 12 x ø 10 x ø
Type de
Distance d1 Distance d2 Distance d3 Distance d4 Distance d5
fixation
Vis 6xø 3xø 5xø 6xø 6xø
Clou 12 x ø 5xø 5xø 12 x ø 10 x ø
■ Pose des lisses en partie basse
Évacuation de l’eau
ATTENTION
Compte tenu des formes spécifiques des lisses métalliques, certaines d’entre
elles favorisent la stagnation de l’eau. Ainsi des trous permettant l’évacuation
de l’eau ( ø 6 mm minimum) doivent être réalisés sur la partie basse de la
lisse à raison d’un trou au milieu de la portée entre deux chevrons.
Utilisation d’une
équerre latérale
Aile d'appui
de la lisse basse
43
Utilisation d’une
CHAPITRE 3
patte de renfort
Chevron
ATTENTION
Le porte-à-faux de la lisse ou du liteau ne doit pas excéder le quart de
l’entraxe entre chevrons et dans tous les cas être limité à 150 mm.
5. Isolants
44
5.1 Certification ACERMI et classement ISOLE
Cahier n°3316_V2
CHAPITRE 3
OBSERVATIONS
− Les isolants à base de laine minérale bénéficiant d’une certification
ACERMI avec un classement WS et l’indication « isolant semi-rigide »
peuvent être acceptés sans conditions particulières de réception sur
chantier.
− Les plastiques alvéolaires sont réputés satisfaire intrinsèquement au
niveau L2 et O2 du classement ISOLE.
CHAPITRE 3
polyamide ou polypropylène) présentant une collerette large.
Tableau 17 : Diamètre de la collerette
Collerette
large
ATTENTION
La longueur de la cheville étoile dépend de l’épaisseur de l’isolant mis en
œuvre. La correspondance entre longueur de cheville et épaisseur d’isolant
est fournie par le fabricant de cheville étoile.
Définition et principe de pose de l’ossature en bois
CHAPITRE 3
2 fixations
en tête
Panneaux
0,60 x 1,35 m
Éléments de peau
du bardage rapporté
et mise en œuvre
1. Système de bardage
rapporté traditionnel
1.1 Bardage en tuiles plates, tuiles à emboîtement,
ou à glissement en relief, tuiles à emboîtement
à pureau plat, ardoises et bardeaux
■ Tuiles plates
DTU 40.11, DTU 40.23 et DTU 40.25
Mur porteur
Chevron
49
Petits éléments
Liteau
Système d’attache
Présentation
Le bardage en petits éléments est mis en œuvre sur double réseau (chevrons et liteaux).
Les petits éléments sont fixés aux liteaux par l’intermédiaire de clous, de vis ou de crochets.
Tuile plate ou bardeau
Recouvrement
H
Faux pureau
Pureau
Les matériaux les plus fréquemment utilisés pour la pose en petits éléments sont les
suivants : ardoise naturelle, tuile de terre cuite, tuile en béton.
■ Tuiles de terre cuite à emboîtement ou à glissement à relief
DTU 40.21
Grand moule
Point de fixation
nombre au m2 ≤ 15
Crochet
de fixation
Petit moule
Points de fixation
Crochet
de fixation
Grand moule
CHAPITRE 4
Points de fixation
Crochet
de fixation
Petit moule
Points de fixation
Crochet
de fixation
Terre cuite 15 x 40 40
63 x 40
Tuiles plates 18 x 50 60
Terre cuite, tuiles à
emboîtement, ou à 25 x 32
glissement en relief 60 maximum 63 x 75
Tuiles à emboîtement
25 x 38
à pureau plat
Ardoise naturelle 14 x 40 60 maximum 63 x 40
Béton
15 x 40 60 maximum 63 x 40
Tuiles plates
OBSERVATION
Les liteaux peuvent éventuellement être métalliques.
Principe de pose 51
La mise en œuvre peut être réalisée avec Deux fixations
ou sans isolant. Si l’isolant est présent, ses
CHAPITRE 4
caractéristiques et sa mise en œuvre sont
définies en partie 5 du chapitre 4.
Points à respecter :
1 - Chaque liteau doit être fixé sur trois
appuis au moins.
L’entraxe entre
2 - En rive, les liteaux peuvent reposer sur liteaux est égal
deux appuis. à un pureau
Fixation
par clou
Nature de Nature
Nature du métal
l’élément de peau de la fixation
Crochet à agrafe
Terre cuite ou à pointe Acier inoxydable ou galvanisé
52 Tuiles plates
Clou torsadé ou vis
emboîtement, ou à ou à pointe
glissement en relief Crochet de Acier inoxydable ou galvanisé
Tuiles à emboitement pannetonnage
à pureau plat Vis
Acier inoxydable ou galvanisé correspondant
à la classe C selon la norme NF A 91-131 (lorsque
Crochet à agrafe galvanisation avant formage) : 2,4 g/dm2 pour fil
ou à pointe de 2,7 mm et 2,6 g/dm2 pour fil de 3 mm
Lorsque galvanisation après formage
Ardoise (norme NF A 91-121) : 5 g/dm2
naturelle
Acier galvanisé
Clou à ardoise
(dit clou à Cuivre, tige cylindrique ou carrée
tête large)
Acier inoxydable, tige cylindrique ou carrée
Crochet à agrafe
Béton Acier inoxydable
ou à pointe
Tuiles plates
Clou Acier inoxydable ou galvanisé
La longueur des clous et des vis utilisés est telle qu’ils ne débouchent pas des liteaux.
Liteaux
Petit
élément Crochet
CHAPITRE 4
Un tenon 2
Deux tenons ou un tenon continu 1
54
Le crochet de pannetonnage L’emboîtement de la tuile est
est fixé sur ce liteau « crocheté » par l’extrémité du crochet
CHAPITRE 4
de pannetonnage
Lame d’air
En fonction de la hauteur de l’ouvrage, la lame d’air à respecter est la suivante :
Tableau 5 : Épaisseur de lame d’air
Hauteur de l’ouvrage
H < 12 12 < H < 18 18 < H < 24 H = 24
(en m)
Épaisseur lame d’air
30 40 50 60
(en mm)
La lame d’air peut être réduite à 30 mm si une reprise de ventilation est mise en
œuvre tous les 11 m environ.
Section de ventilation
H 0,4
Application de la formule : S = 50
3
S en cm2 et H en m
Les valeurs usuelles sont les suivantes :
Section de ventilation
Hauteur du bâtiment
horizontale par mètre linéaire
(en m)
(en cm2)
3 50
6 65
12 90
18 100
24 115
CHAPITRE 4
Recouvrement latéral
au moins égal à 6 cm Clou
Recouvrement vertical
au moins égal à 3 cm
Recouvrement vertical
au moins égal à 3 cm
Dans le cas particulier des écailles, le recouvrement vertical minimal est de 3,5 cm.
Disposition des fixations sur les tuiles
Le nombre et la disposition des fixations utilisées sont identiques à ceux déjà définis.
La longueur des clous et des vis doit être telle qu’ils ne débouchent pas des liteaux.
Définition des fixations utilisées
Les fixations utilisées entre les éléments de peau et les liteaux sont identiques
à celles utilisées pour la pose jointive des éléments sur l’ossature secondaire.
Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre
Lame d’air
La lame d’air devra avoir une épaisseur d’au moins 30 mm pour toute hauteur de
bâtiment.
Section de ventilation H 0,4
Application de la formule : S = 50
3
S en cm2 et H en m
Les valeurs usuelles sont les suivantes :
Tableau 7 : Section de ventilation
Section de ventilation
Hauteur du bâtiment
horizontale par mètre linéaire
(en m)
(en cm2)
3 50
6 65
12 90
56 18 100
24 115
CHAPITRE 4
La pose sur maisons à ossature bois n’est pas traitée dans la présente partie :
l’utilisation des DTU 31.2 et 41.2 est préconisée.
Nous ne considérons dans cette partie que les éléments bois posés sur support
discontinu (cas d’une pose sur ossature secondaire).
Élément bois
Mur porteur en béton ou
maçonnerie d’éléments
Chevrons
Largeur
de la lame 57
(largeur hors tout)
CHAPITRE 4
Figure 13 : Exemples de lames utilisées
Épaisseur minimale des lames (en mm) Entraxe maximum des supports E (en mm)
15 400
18 650
ATTENTION
Cette règle est applicable pour des ouvrages de hauteur inférieure ou égale à
28 m. Le cas échéant, les épaisseurs et les entraxes doivent être étudiés.
OBSERVATIONS
− Dans le cas de lame à faces non parallèles, l’épaisseur est mesurée au
milieu de la largeur.
− Les épaisseurs les plus courantes sont 18 et 22 mm.
− Pour les lames de section trapézoïdale en western red cedar ou mélèze,
l’épaisseur minimale est de 13 mm pour des supports dont les entraxes
Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre
Largeur
Les lames ont une largeur exposée (largeur utile) ne dépassant pas 7,5 fois l’épaisseur.
Exemple : pour une lame de 18 mm d’épaisseur, la largeur exposée de la lame ne doit
pas dépasser 7,5 x 18 = 135 mm
Largeur
exposée
OBSERVATION
CHAPITRE 4
Conditions climatiques
Massivité Conception Sec Modéré Humide
Classe d’emploi
Drainante 3a 3a 3a
Faible Moyenne 3a 3a 3b
59
CHAPITRE 4
14951.
■ pour les bardages non rabotés feuillus se référer aux normes de bois sciés
NF EN 636
Les sections de chevrons ci-dessus constituent les sections les plus fréquemment
rencontrées et utilisées pour la pose des lames en bois.
OBSERVATION
Les valeurs de charges unitaires V, selon les règles NV 65 modifiées, retenues
sont celles conduisant à une flèche égale au 1/200 de la portée (ou au 1/167
sous vent de site W50 selon l’Eurocode), entre fixations espacées de 1,35 m.
Dimensions minimum des tasseaux
Les dimensions minimum des tasseaux sont les suivantes en fonction de l’entraxe de
leurs fixations :
Tableau 13 : Dimensions minimum des tasseaux
OBSERVATION
Pour les tasseaux destinés aux constructions particulièrement exposées
(au-delà de la dépression équivalente à celle existant à 10 m en zone 2, site
exposé selon les règles NV 65 modifiées et hauteur de bâtiment supérieure
à R + 3), la section des tasseaux et la résistance des fixations à l’arrachement
doivent être justifiées.
CHAPITRE 4
Tableau 14 : Nature et traitement des métaux
OBSERVATION
En zone de climat maritime (laquelle comprend le littoral sur une
profondeur de 3 km), les fixations utilisées doivent être en acier inoxydable
X5CrNi18-10 ou de résistance à la corrosion supérieure.
Chevron
Élément bois
CHAPITRE 4
Un stockage abrité sur chantier, en pile aérée, dégagée du sol et à l’abri des projections
est nécessaire.
Mise en œuvre par recouvrement
La mise en œuvre des lames en bois se fait sur
(1)
l’ossature secondaire. Les fixations apparentes sont Fixation
mises au droit des chevrons.
Pose horizontale (2)
Fixation
Largeur (1)
hors tout (2)
Points à respecter :
1 - Le recouvrement à la mise en œuvre est au moins de 10 % de la largeur hors tout
des lames.
2 - La pénétration de la fixation dans les supports est supérieure ou égale à 22 mm.
3 - La pénétration de la tête de fixation dans le bois ne doit pas dépasser 1 mm.
Mise en œuvre par embrèvement
La mise en œuvre des lames en bois se fait sur l’ossature secondaire. Les fixations
64 sont mises au droit des chevrons ou le long des tasseaux (dans le cas d’une ossature
secondaire double réseau).
CHAPITRE 4
ATTENTION
Ce principe de mise en œuvre est possible avec des lames en bois disposées
horizontalement ou verticalement.
Fixation
CHAPITRE 4
Points à respecter :
1 - L’embrèvement ou l’emboîtement à la mise en œuvre est au moins de 10 % de la
largeur hors tout des lames.
2 - La pénétration de la fixation dans les supports est supérieure ou égale à 22 mm.
3 - La pénétration de la tête de fixation dans le bois ne doit pas dépasser 1 mm.
Aboutage des lames
Les lames peuvent être aboutées. Dans ce cas, les colles utilisées en aboutage doivent
répondre à la classe de sollicitation D4 selon la norme NF EN 204 ou aux exigences
de la norme NF EN 301.
OBSERVATION
La classe de sollicitation D4 correspond aux emplois extérieurs exposés aux
intempéries à condition qu’un revêtement de surface adéquat soit appliqué
sur l’élément collé. L’humidité des lames avant aboutage doit être inférieure
à 15 %.
Lorsqu’un recouvrement est prévu, il doit être réalisé par des planches :
d’épaisseur supérieure ou égale à
Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre
18 mm ;
■ de largeur supérieure ou égale à
38 mm ;
■ protégées en tête et découpées
pour former larmier en partie
basse.
Mise en œuvre du bardage bois en Figure 25 : Exemple de larmier en partie basse
lames verticales
Le raccordement s’effectue par recouvrement en tenant compte du sens des vents
de pluie dominants.
Les lames doivent être protégées en tête et découpées pour former larmier en partie
basse.
Cas particulier du bardage en lames inclinées
Les bardages en lames inclinées doivent faire l’objet d’une étude particulière pour
éviter les rétentions et assurer le drainage de l’eau.
66
DTU 40.41, DTU 40.42, DTU 40.43, DTU 40.44 et DTU 40.45
■ Définition
Les clins métalliques sont fixés sur leur rive haute au droit du chevron.
Les éléments de la rangée supérieure sont emboîtés sur la rangée inférieure et sont
fixés en rive haute à l’aide de vis.
La pose des clins peut être aussi bien horizontale que verticale.
Élément rainuré
Mur porteur
Chevron
CHAPITRE 4
2 - Mise en œuvre du premier clin et fixation en rive haute.
3 - Emboîtement du second clin sur le premier clin et fixation de la rive haute de ce
second clin au droit du chevron.
On réitère les opérations 2 et 3 sur l’ensemble de la façade en respectant les fraction-
nements d’ossature, de lame d’air et les jeux de pose définis dans le Constat de
traditionalité.
Pose verticale
Les grandes étapes pour la mise en œuvre des clins métalliques sont les suivantes :
1 - Mise en œuvre des chevrons verticaux.
2 - Mise en œuvre des liteaux ou des lisses.
3 - Mise en œuvre du premier clin et fixation en rive haute.
4 - Emboîtement du second clin sur le premier clin et fixation de la rive haute de ce
second clin le long du liteau ou de la lisse.
On réitère les opérations 3 et 4 sur l’ensemble de la façade en respectant les fraction-
nements d’ossature, de lame d’air et les jeux de pose définis dans le dossier technique
établi par le fabricant.
2. Système de bardage rapporté
non traditionnel
Les systèmes de bardage rapporté non traditionnels font l’objet d’une procédure
d’Avis Technique. Dans ce document, et notamment dans les parties : Mise en œuvre
de l’Avis et du Dossier technique, sont précisés tous les points qu’il convient de
respecter pour assurer la pose des éléments.
Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre
Les parties ci-dessous présentent les différentes familles de bardages rapportés non
traditionnels ainsi que leur principe de mise en œuvre. Cependant, le détail de la
mise en œuvre est repris dans l’Avis Technique du procédé.
68 Lisse
CHAPITRE 4
Chevron
Mur porteur en
Chevron béton ou maçonnerie
d’éléments
Isolant
CHAPITRE 4
Les éléments bénéficiant de ce mode de pose sont les suivants :
■ élément en céramique ;
■ élément en terre cuite ;
■ élément en pierre naturelle ;
■ élément stratifié HPL ;
■ élément en mortier de résine.
Mur porteur en
béton ou maçonnerie
d’éléments
Isolant
Patte
équerre
Fixation
traversante
Élément
de peau Cheville étoile
Isolant
Figure 30 : Système de fixation traversante
CHAPITRE 4
■ élément en fibre ciment.
ATTENTION
Il est indispensable de prendre en compte les dilatations des panneaux
au niveau des joints et au niveau des fixations pour éviter, par exemple,
des déformations importantes de ceux-ci. La répartition des points fixes et
dilatants est donnée dans l’Avis Technique du procédé.
OBSERVATION
Pour les parements de façade présentant des variations dimensionnelles
dues à la température et/ou l’humidité, il faut respecter :
− les dispositions de jeux au droit des fixations ;
− les distances aux bords verticaux et horizontaux.
Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre
Fixation
Chevron
Éléments de peau
CHAPITRE 4
Pose verticale
Les grandes étapes de mise en œuvre sont les suivantes :
1 - Mise en œuvre des chevrons verticaux.
2 - Mise en œuvre des liteaux ou des lisses.
3 - Mise en place des agrafes basses.
4 - Mise en œuvre de la première rangée verticale d’éléments.
5 - Mise en place des agrafes sur la partie supérieure de la première rangée.
6 - Mise en œuvre de la seconde rangée verticale d’éléments.
7 - Fixation de cette seconde rangée le long des liteaux ou des lisses.
Les opérations 5, 6 et 7 sont réitérées sur l’ensemble de la façade tout en respectant
les fractionnements d’ossatures, les fractionnements de la lame d’air et les jeux de
pose définis dans l’Avis Technique du procédé.
2.6 Systèmes d’ITE entre bardage rapporté et ETICS
Les plaques supports sont fixées sur l’ossature bois par l’intermédiaire de fixations
traversantes.
Les jonctions de plaques sont généralement traitées par des joints entre plaques.
Les plaques reçoivent après leur pose un sous-enduit mince, armé d’un treillis de
fibres de verre, puis une finition (enduit de finition ou revêtement collé).
Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre
Ossature
bois
isolant
Panneau
StoVentec
Panel 12 mm
Marouflage
74 + treillis
d’armature
CHAPITRE 4
Finition
ATTENTION
Ce type de procédé de bardages rapportés non traditionnels relève des
compétences des Groupes Spécialisés n°2 (constructions, façades et
cloisons légères, Produits et procédés de bardage rapporté, translucide,
vêtage et vêture), n°7 (produits et systèmes d’étanchéité et d’isolation
complémentaire de parois verticales) et n°13 (procédés pour la mise en
œuvre des revêtements) dans le cas où la finition est un parement collé
conforme au DTU 55-2 (système collés).
L’Avis Technique évalue la durabilité de ces procédés de bardage rapporté,
ainsi que les principes de mise en œuvre.
CHAPITRE 5
Performance thermique
des bardages rapportés
1. Principe
Dans un système de bardage rapporté, l’isolant est généralement pénétré par des
fixations ponctuelles qui servent à le fixer au mur et interrompu par des pattes
équerres métalliques qui servent à fixer l’ossature secondaire en bois.
L’isolation thermique se trouve ainsi dégradée parce que l’isolant est « court-circuité »
par un matériau plus conducteur de chaleur que lui. Ces points thermiques faibles
sont nommés les ponts thermiques intégrés. Ils sont responsables de la dégradation
de la performance thermique de la paroi.
Cette dégradation pourrait dépasser les 30 % dans le cas du bardage rapporté.
Plus l’élément pénétrant est conducteur de chaleur, plus la dégradation est
importante. Elle est fonction notamment de la résistance thermique de l’isolant, du
matériau traversant (section et nature), et du nombre de fixations par m2 de surface.
En outre, une forte compression de l’épaisseur de l’isolant, derrière les chevrons par
exemple, pourrait réduire localement sa résistance thermique.
75
La RT 2012 nécessite une forte augmentation de l’épaisseur des isolants utilisés en
bardages rapportés. Ces épaisseurs pourraient rapidement doubler par rapport au
niveau de la RT 2005 pour atteindre 20 à 30 cm environ.
L’impact des fixations ponctuelles qui en résulte risque de s’amplifier car leurs
sections vont avoir à évoluer pour supporter les charges transmises par une peau
extérieure désormais plus éloignée du gros œuvre.
De plus, la RT 2012 positionne le confort d’été au premier plan. En effet, étant très
bien isolés pour minimiser les déperditions énergétiques, les bâtiments RT 2012 vont
devenir très sensibles aux apports internes et aux apports solaires qui pénètrent à
travers les parois vitrées.
2. Impact thermique des différents
composants du bardage rapporté
Les composants du bardage rapporté qui peuvent avoir un impact sur la performance
thermique de la paroi sont les suivants :
■ la structure porteuse ;
■ les chevilles ;
■ les chevrons ;
Performance thermique des bardages rapportés
ATTENTION
L’utilisation d’une peau extérieure non étanche à l’eau ne garantit pas les
performances optimales de l’isolant associé qui peut s’humidifier.
2.2 Chevilles
Figure 1 : Cheville
OBSERVATION
La présence de chevilles métalliques pour fixer les raidisseurs sur le mur
support ne change pas significativement les performances d’isolation
thermique de la paroi.
Figure 2 : Chevron
2.3 Chevrons
Les chevrons ont un impact sur les performances d’isolation thermique de la paroi.
Ils augmentent les déperditions thermiques de la paroi en fonction du niveau
d’isolation thermique et de la mise en œuvre de l’isolant.
■ Isolant en une couche entre chevrons :
77
CHAPITRE 5
0% 5% 15 % 30 %
0% 5% 15 % 30 %
0% 5% 15 % 30 %
0% 5% 15 % 30 %
0% 5% 15 % 30 %
2.5 Raboutage
Le raboutage des chevrons diminue localement les performances thermiques de
l’ouvrage, il convient donc d’éviter des raboutages surabondants.
2.6 Profilé de fractionnement de la lame d’air
ATTENTION
Le fractionnement de la lame d’air augmente les déperditions thermiques
de l’ouvrage en fonction du niveau d’isolation thermique :
Niveau d’isolation actuel :
0% 5% 15 % 30 %
Figure 9 : Impact relatif du fractionnement horizontal de la lame d’air
79
Niveau d’isolation Grenelle :
CHAPITRE 5
0% 5% 15 % 30 %
OBSERVATION
Pour conserver localement les performances thermiques, il faut privilégier,
dans la limite du possible, l’utilisation d’une patte de renfort à celle d’une
équerre latérale, notamment dans le cas d’une peau extérieure métallique.
2.8 Isolant
80 Les performances d’isolation thermique des bardages dépendent essentiellement
de la résistance thermique de l’isolant employé. Cette résistance thermique
est inversement proportionnelle à la conductivité thermique de l’isolant et
CHAPITRE 5
OBSERVATION
Dans le cas de l’utilisation de fixation ponctuelle en matière plastique les
ponts thermiques crées sont très faibles et peuvent être négligés.
Pour garantir une meilleure performance d’isolation thermique, éviter les
fixations et les découpages de panneaux d’isolant surabondants.
3. Mise en œuvre de l’isolant
3.1 Fixation de l’isolant
L’isolant est embroché sur les pattes de fixation des chevrons et fixé au mur support
selon les prescriptions du fabricant. La continuité thermique doit être assurée et les
panneaux ou rouleaux d’isolant doivent être posés à bords jointifs sans espace entre
le mur support et l’isolant. En cas de deux couches superposées, les joints respectifs
doivent être décalés.
CHAPITRE 5
du bardage. Lorsque celle-ci assure, en outre, un maintien de l’isolant, une fixation au
moins par panneau (dimensions usuelles des panneaux 0,60 × 1,35 m) suffit. Dans
les autres cas (pas de maintien par l’ossature), prévoir au minimum deux fixations
par panneau, dont au moins une fixation traversante, s’il s’agit de chevilles étoiles,
et une densité minimale de deux fixations par m2. Pour les éléments découpés, on
peut admettre une seule fixation lorsque sa plus grande dimension n’excède pas
35 cm. La densité des fixations des panneaux semi-rigides à l’aide des chevilles doit
être telle que tout risque de relèvement de bords libres du panneau ou de ses angles
soit écarté. Notamment, les chevilles trop enfoncées peuvent mettre en traction
des fibres de surface du panneau et provoquer ainsi sa déformation. Cette dernière
provoquerait alors :
■ une diminution préjudiciable de l’isolation thermique de l’ouvrage ;
■ une obturation partielle ou totale de la lame d’air dont la ventilation ne sera plus
assurée.
Gros œuvre
Patte équerre
Chevron
Isolant
Largeur
de la lame d'air
OBSERVATION
En tenant compte de tous les éléments de fixation du bardage (chevrons,
pattes de fixation, chevilles étoiles), la dégradation résultante de l’isolation
thermique de la paroi est donnée ci-après en fonction du niveau d’isolation.
Niveau d’isolation actuel : Niveau d’isolation Grenelle :
0% 5% 15 % 30 % 0% 5% 15 % 30 %
Figure 16 : Impact relatif de l’ensemble des éléments de fixation
3.3 Deuxième configuration
La largeur de la lame d’air
doit être d’au moins 20 mm
Fixation
traversante
Gros œuvre
OBSERVATION
En tenant compte de tous les éléments de fixation du bardage (chevrons,
fixations ponctuelles), la dégradation résultant de l’isolation thermique de
la paroi est donnée ci-après en fonction du niveau d’isolation.
Niveau d’isolation Grenelle :
0% 5% 15 % 30 %
CHAPITRE 5
3.4 Troisième configuration
Cette configuration est optimale si les deux couches d’isolant thermique sont
croisées (une couche posée horizontalement, l’autre posée verticalement). Dans
tous les cas, les joints doivent être décalés entre les deux couches.
Patte équerre
Cheville
Isolant
Chevron
0% 5% 15 % 30 % 0% 5% 15 % 30 %
Figure 20 : Impact relatif de l’ensemble des éléments de fixation
Performance thermique des bardages rapportés
avec :
CHAPITRE 5
ei : épaisseur du matériau i, en m ;
λi : conductivité thermique du matériau i, en W/m.K (des valeurs par défaut
des conductivités thermiques des matériaux sont données dans le fascicule
2 des règles Th Bât en vigueur) ;
ψi : coefficient de transmission thermique linéique du pont thermique
intégré i, en W/(m.K) ;
Ei : entraxe du pont thermique linéique i, en m ;
n : nombre de ponts thermiques ponctuels par m2 de paroi ;
χj : coefficient de transmission thermique ponctuel du pont thermique
intégré j, en W/K.
CHAPITRE 6
Traitement
des points singuliers
1. Définition
87
OBSERVATION
Pour les systèmes de bardages rapportés non traditionnels, le traitement
des points singuliers est précisé dans la partie « Mise en œuvre » du dossier
d’Avis Technique et illustré par les figures associées à ce même dossier.
Parois Parois
80 % 70 %
Niveau d’isolation des parois (actuel) Niveau d’isolation des parois (Grenelle)
Figure 2 : Impact des ponts thermiques sur la déperdition thermique totale d’un bâtiment
collectif R + 5 en béton isolé par un bardage sur ossature bois, selon le niveau d’isolation
(points singuliers non traités)
Traitement des points singuliers
Plancher bas
Encadrement de 18 %
fenêtres ou portes
43 %
Plancher haut
16 %
L’isolation thermique par l’extérieur est donc d’autant plus efficace que le nombre
CHAPITRE 6
d’étages est important et que les points singuliers, notamment les encadrements des
baies sont traités.
ATTENTION
En cas de rénovation d’une façade
comportant une menuiserie située au Fenêtre,
nu intérieur du mur, la mise en œuvre bois ou PVC
d’une isolation par l’extérieur sans
retour d’isolant en tableau, appui et
linteau, peut créer un pont thermique
important sur tout le pourtour de la
baie (figure 4). Dans ce cas, l’impact
relatif des ponts thermiques de liaison
devient prépondérant par rapport à la
déperdition thermique par la façade.
En plus de leur impact sur la
consommation d’énergie du bâtiment,
les points singuliers non traités peuvent
Figure 4 : Risque de pont thermique
être à l’origine de pathologies comme
par exemple l’apparition de moisissures ou de salissures.
2. Arrêt haut
2.1 Arrêt haut sous débord ≥ 15 cm
■ Présentation
Exemples : une rive, un égout de toiture, une dalle débordante, un balcon ou une
corniche peuvent constituer des débords de dimension supérieure à 15 cm.
Traitement des points singuliers
Élément de peau
Ventilation de
la lame d’air
■ Résistance au vent
Les valeurs de résistance en dépression doivent être le double de celles définies
en partie courante. En effet, une surcharge est due au vent en sous-face de dalle
débordante. Pour considérer cela, il est nécessaire de prévoir, le cas échéant, des
fixations supplémentaires.
89
■ Lame d’air
Il est nécessaire de ventiler la lame d’air dont la largeur est de 20 mm minimum. Cette
CHAPITRE 6
ventilation est indispensable notamment pour éviter la détérioration des chevrons et
de l’isolant présent derrière les éléments de bardage.
Cette ventilation est rendue possible par :
■ la présence d’orifices dans la grille anti-rongeurs en arrêt bas ;
■ la section de ventilation en arrêt haut.
■ Section de ventilation
Pour que la lame d’air soit suffisamment ventilée, il convient d’éviter les pertes de
charge. Pour cela, il faut prévoir :
■ une section suffisante en partie courante, de largeur au moins égale à 20 mm ;
■ les entrées et sorties de ventilation de section suffisante dimensionnées selon la
formule :
H 0,4
S = 50
3
avec :
H = la hauteur du bardage exprimée en mètre ;
S = la surface des orifices de ventilation en partie haute ou basse, exprimée en cm²
par mètre lineaire de largeur de bardage.
En fonction de la hauteur du bâtiment sur lequel le système de bardage rapporté est
mis en œuvre, la largeur « a » entre la sous-face du débord et le haut de l’élément de
peau est telle que :
Tableau 1 : Section de ventilation
OBSERVATION
Cette valeur « a » constitue un minimum. Lors de son dimensionnement,
Traitement des points singuliers
Corniche, bavette,
profilé métallique
continu
d1 a
r
d2
Isolant
Éléments de peau
3%
r d1
d2
Figure 6 : Arrêt haut (débord < 15 cm). Les dimensions r, d1 et d2 sont données en fonction
de la hauteur du bâtiment (voir tableau 3)
■ Résistance au vent
Les valeurs de résistance en dépression doivent être le double de celles définies en
partie courante. En effet, une surcharge est due au vent en sous-face. Pour considérer
cela, il est nécessaire de prévoir, le cas échéant, des fixations supplémentaires.
■ Lame d’air
Il est nécessaire de ventiler la lame d’air dont la largeur est de 20 mm minimum. Cette
ventilation est indispensable notamment pour éviter la détérioration des chevrons et
de l’isolant présent derrière les éléments de bardage.
Cette ventilation est rendue possible par :
■ la présence d’orifices dans la grille anti-rongeurs en arrêt bas ;
■ la section de ventilation en arrêt haut.
Traitement des points singuliers
■ Section de ventilation
Tableau 2 : Section de ventilation
■ Étanchéité à l’eau 91
Il est impératif de respecter les cotations r, d1, d2.
CHAPITRE 6
Dans le cas d’un acrotère :
Tableau 3 : Cotations r, d1 et d2 pour un acrotère
Bâtiment r r/d1 d2
≤ 24 m ≥ 50 mm ≤ 2,5 ≥ 25 mm
Hauteur
> 24 m ≥ 100 mm ≤ 2,5 ≥ 25 mm
Front de mer 120 à 150 mm ≤ 2,5 ≥ 25 mm
Ces cotations sont présentées à titre indicatif et correspondent à un minimum à respecter. Elles devront être augmentées en
tenant compte des tolérances de pose.
■ Compatibilité électrochimique
En cas d’association de matériaux différents, la compatibilité électrochimique doit
être vérifiée. Elle peut se faire, par exemple, à l’aide du tableau 6 de l’annexe 6 du
cahier du CSTB n° 3316_V2.
2.3 Ponts thermiques
En cas de toitures-terrasses, l’isolation thermique autour de l’acrotère permet de
réduire d’environ 60 % les déperditions thermiques à travers le pont thermique
notamment si le niveau d’isolation pratiqué est équivalent à celui utilisé en mur.
Isolant
Béton
Intérieur
Traitement des points singuliers
92 3. Arrêt bas
3.1 Présentation
CHAPITRE 6
Les lames d’air ventilées doivent être fermées par une grille de protection vis-à-vis des
principales intrusions : rongeurs, oiseaux, insectes…
Élément
de peau
Isolant
Fixation
Grille de
protection
Traitement des points singuliers
Profil
perforé
93
150(*) Ventilation
basse
CHAPITRE 6
(*) Haut. 150 mm sur sol meuble
Haut. 50 mm sur pavement
Béton
Isolant
Terre
Béton
Béton
94
Isolant Isolant
CHAPITRE 6
Figure 11 : Isolation du mur côté extérieur Figure 12 : Isolation par l’intérieur du mur
de soubassement
4. Angle sortant
4.1 Tôle de compartimentage vertical
de la lame d’air
La tôle de compartimentage vertical est mise en œuvre pour éviter la circulation
d’une lame d’air horizontale continue.
Cette tôle doit être filante sur toute la hauteur de la façade. Elle doit être réalisée en
métal durable (exemple : aluminium ou acier galvanisé au moins Z275).
Isolant
Traitement des points singuliers
du bardage
Patte équerre
Chevron
Lame d’air
Tôle de
compartimentage
CHAPITRE 6
Cahier du CSTB n° 1833
d
d > 40 mm
Traitement des points singuliers
Profilé
OBSERVATION
Les profilés d’angle ne participent pas à la tenue mécanique du système.
Dans le cas contraire, leur contribution doit être justifiée.
Chevron
Traitement des points singuliers
Joint ouvert Isolant
de section variable
97
CHAPITRE 6
Joint fermé à
l’aide d’un profilé
6. Joint de dilatation
Mur porteur
e Patte équerre e
Chevron
d1 d1
d2 d2
98 Élément 1
Élément 1
CHAPITRE 6
Isolant
Élément de peau
■ Nature de l’élément 1
L’élément 1 peut être un profilé métallique durable (par nature ou par protection),
PVC ou le matériau de la peau de bardage.
■ Distance d2
Comme illustré sur les figures ci-dessus, la distance d2 est telle que : d2 = d1 + e
2
7. Arrêt latéral
7.1 Définition et traitement
Traitement des points singuliers
r
Figure 20 : Exemple arrêt latéral avec profilé Figure 21 : Exemple arrêt latéral avec profilé
métallique couvrant l’élément de peau métallique couvert par l’élément de peau
CHAPITRE 6
7.3 Recouvrement de l’élément de peau
■ Type de mur réalisé
En fonction du type de mur que l’on souhaite réaliser, les cotations minimales
de recouvrement de l’élément de peau par le profilé constituant l’arrêt latéral sont
les suivantes :
Tableau 4 : Cotation minimale de r
OBSERVATION
Une variante pour le mur de type XIII est la mise en œuvre du profilé en
dessous de l’élément de peau.
■ Nature du profilé
Tout comme le traitement du joint de dilatation, le profilé peut être en métal, PVC
ou matériau identique à celui de l’élément de peau.
7.4 Ponts thermiques
L’arrêt latéral constitue généralement un point faible de l’isolation du fait de la
présence de profilés métalliques continus qui interrompent l’isolation. Néanmoins,
la faible fréquence de cette configuration contribue à limiter son impact sur la
déperdition de l’ouvrage. L’utilisation de profilés non métalliques, dans la limite du
possible, peut contribuer à réduire le pont thermique.
8. Encadrement de baie
8.1 Vue éclatée de la baie
Traitement des points singuliers
Linteau
Tableau de baie
100
Appui de baie
CHAPITRE 6
8.2 Linteau
Points à respecter :
1 - Pour assurer l’évacuation des eaux d’infiltration, le linteau peut comporter des
orifices de diamètre minimal 6 mm et entraxe inférieur ou égal à 30 cm. Il faut
cependant s’assurer que ces orifices sont suffisants pour garantir la ventilation de
la lame d’air.
2 - S’assurer que la bavette de linteau présente une pente au minimum de 5 %
rejetant l’eau vers l’extérieur.
Figure 23 : Exemples de linteaux
Traitement des points singuliers
Les cotations r, d1, d2 à respecter sont les suivantes :
Tableau 5 : Cotations à respecter
Bâtiment r r/d1 d2
≤ 24 m ≥ 50 mm ≤ 2,5 ≥ 25 mm
Hauteur
> 24 m ≥ 100 mm ≤ 2,5 ≥ 25 mm
Front de mer 120 à 150 mm ≤ 2,5 ≥ 25 mm
Ces cotations sont présentées à titre indicatif et correspondent à un minimum à respecter. Elles devront être augmentées en
tenant compte des tolérances de pose.
101
■ Jonction appui/tableau
CHAPITRE 6
Afin d’assurer l’étanchéité à l’eau et le drainage de l’eau, la jonction appui/tableau est
à traiter avec précaution.
La bavette doit présenter une pente minimale de 10 % permettant de rejeter l’eau
vers l’extérieur. Un relevé vertical de la bavette derrière le revêtement en jonction
appui/tableau permettra le drainage de l’eau vers l’extérieur.
Chevron bois
Éléments
de peau
r Mur porteur en
béton ou maçonnerie
Corniche, bavette, d’éléments
profilé métallique
continu
Isolant
■ Charges statiques
La bavette d’appui de fenêtre doit respecter le critère suivant :
sous 100 kg répartis sur 28 cm2, pas de déformation instantanée supérieure à 2 mm
et déformation irréversible négligeable.
8.4 Tableau de baie
Le traitement est identique à celui de l’arrêt latéral renforcé par les deux points
suivants :
Arrêt latéral
Traitement des points singuliers
Retour en tableau h ≥ 20 mm
du profilé de linteau
Le retour en tableau du profilé d’appui peut être réalisé de deux manières selon qu’il
y a risque d’infiltration ou non d’eau le long des montants.
Traitement des points singuliers
103
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
1. Contexte réglementaire
La nouvelle réglementation sismique s’appuie sur les documents de référence suivants :
■ le décret n° 2010-1254 relatif à la prévention du risque sismique ;
■ le décret n° 2010-1255 portant délimitation des zones de sismicité du territoire
français ;
■ les arrêtés du 22 octobre 2010, du 19 juillet 2011, du 25 octobre 2012 et du
15 septembre 2014 relatifs à la classification et aux règles de construction
parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal ».
Cette réglementation fait référence à l’Eurocode 8 (NF EN 1998) pour le dimension-
nement des bâtiments en zones sismiques.
Cette réglementation est entrée en vigueur le 1er mai 2011.
105
2. Description
La nouvelle réglementation introduit les classifications suivantes :
■ Zonage sismique
Le territoire français est découpé en 5 zones de sismicité pour lesquelles sont définies
des accélérations de référence.
Pose en zones sismiques
106
CHAPITRE 7
Des précisions quant au zonage sismique sont disponibles dans les décrets n° 2010-
1254 et n° 2010-1255.
■ Classes de bâtiment
La situation sismique dépend du type de bâtiment. À chaque catégorie correspond
un coefficient d’importance.
Tableau 2 : Classification des bâtiments
CHAPITRE 7
La situation sismique dépend de la classe de sol sur lequel est implanté le bâtiment.
À chaque classe de sol correspond un paramètre S défini dans le tableau suivant :
Tableau 3 : Classification des sols
Des précisions quant aux caractéristiques des sols sont disponibles au paragraphe
3.1.2 de la norme NF EN 1998-1.
3. Justification des systèmes
de bardages rapportés
non traditionnels
Les systèmes de bardage rapporté ne nécessitent pas de justification particulière
pour les mises en œuvre :
■ en zone de sismicité 1 pour les bâtiments de catégories d’importance I à IV,
■ en zone de sismicité 2 :
− pour les bâtiments de catégories d’importance I et II,
− pour les établissements scolaires à un seul niveau (appartenant à la catégorie
d’importance III) remplissant les conditions du paragraphe 1.1(1) des Règles de
Construction Parasismiques PS-MI 89 révisées 92 (NF P06-014),
■ en zones de sismicité 3 et 4 :
− pour les bâtiments de catégorie d’importance I,
Pose en zones sismiques
ATTENTION
CHAPITRE 7
Seuls les supports en béton sont visés pour les zones sismiques nécessitant
des justifications, les fixations par chevilles plastiques ou chimiques dans
les supports maçonnerie n’ayant pas de référentiel d’évaluation sous
sollicitations sismiques.
Un fractionnement d’ossature doit être prévu au droit de chaque plancher.
OBSERVATION
Les systèmes de bardage rapporté dont la peau est < 25 Kg et répondant au
Guide ENS, ne nécessitent pas de justifications selon le cahier CSTB n° 3725,
pour des hauteurs d’ouvrage < 3,5 m.
parois du bâtiment.
Règles Th-U (fascicule 1/5) (mars 2012) : Généralités.
Règles Th-U (fascicule 2/5) (mars 2012) : Matériaux.
Règles Th-U (fascicule 3/5) (mars 2012) : Parois vitrées.
Règles Th-U (fascicule 4/5) (mars 2012) : Parois opaques.
Règles Th-U (fascicule 5/5) (mars 2012) : Ponts thermiques.
3. DTU – normes
3.1 Normes DTU
DTU 40.11 – Couverture en ardoises
Partie 1 : Cahier des charges (NF P32-201-1), mai 1993.
114 ■
■ Normes européennes
NF EN 335-2 : Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois - Définition
des classes de risque d’attaque biologique - Partie 2 : application au bois massif
(B50-100-2), janvier 2007.
NF EN 338 : Bois de structure - Classes de résistance (P21-353), septembre 2003.
NF EN ISO 1461 : Revêtements par galvanisation à chaud sur produits finis ferreux -
Spécifications et méthodes d’essai (A91-121), juillet 1999.
NF EN 10088 : Aciers inoxydables
■ Partie 1 : Liste des aciers inoxydables (A35-572), septembre 2005.
■ Partie 2 : Conditions techniques de livraison des tôles et bandes pour usage général
(A35-573), septembre 2005.
■ Partie 3 : Conditions techniques de livraison pour les demi-produits, barres, fils
machine et profils pour usage général (A35-574), septembre 2005.
NF EN 10346 : Produits plats en acier à bas carbone revêtus en continu par immersion
à chaud, juin 2009.
NF EN 13183 : Teneur en humidité d’une pièce de bois scié
■ Partie 1 : Détermination par la méthode par dessiccation (B53-611-1), juin 2002.
■ Partie 2 : Estimation par méthode électrique par résistance (B53-611-2), juin 2002.
■ Partie 3 : Estimation par méthode capacitive (B53-611-3), août 2005.
NF EN 13811 : Shérardisation - Revêtements par diffusion de zinc sur les produits
ferreux - Spécifications (A91-460), septembre 2003.
Réglementation, normes et autres documents de référence
L’ensemble des Avis Techniques ainsi que la liste des entreprises bénéficiant du
certificat Certifié CSTB Certified est consultable sur le site Internet du CSTB :
www.cstb.fr
Index
Aboutage — 65
Acier — 30
Acier galvanisé — 52, 67, 95
Acrotère — 30, 92
Angle rentrant — 97, 98
Angle sortant — 95, 96
Appui de baie — 101
Arrêt bas — 92
Arrêt haut — 89, 90, 91
Arrêt latéral — 99, 100
Avis Technique — 12, 68, 69
Cannelé — 41 117
Certification — 13, 44
Cheville — 76, 77
Chevilles — 16, 17, 18, 19, 20, 21, 45, 46
Clin — 66, 67
Clou annelé — 27, 41
Clou d’expansion — 46
Clou torsadé — 28, 41, 52
Collerette — 45
Constat de traditionalité — 67
Débord — 89, 90
Échauffures — 26
Élément céramique — 70
Élément de peau — 52, 90, 93, 96, 99
Élément en bois chauffé ou rétifié — 73
Élément en composite ciment verre — 73
Élément en mortier de résine — 68, 69, 70
Élément stratifié HPL — 68, 69, 70, 71
Élément stratifié polyester — 71
Embrèvement — 64, 65
Feuilles métalliques — 66
Flaches — 26
Galvanisé — 30
Humidimètre — 26
Nœuds — 26
Index
Ossature — 11, 15, 16, 19, 34, 35, 39, 56, 60, 67, 69, 70, 73, 87, 88
118
Patte équerre — 21
Peau — 11, 19, 22, 25, 27, 28, 56, 69, 96, 97, 98
Pose à claire-voie — 55
Pose jointive — 52, 56
Pureau — 50, 51, 52
Le bardage rapporté sur ossature en bois est une des techniques d’isolation par l’extérieur des
façades permettant de traiter une bonne partie des ponts thermiques.
Le Guide Pratique « Bardage rapporté sur ossature secondaire en bois » illustre la mise en œuvre
d’un bardage rapporté :
– Comment mettre en œuvre l’ossature bois (supports, chevilles et fixations, chevrons, liteaux
et lisses, isolant) ?
– Comment poser les éléments de peau du bardage (par matériau et type de fixation) ?
– Quel traitement pour les points singuliers (arrêts, angles, joints, etc.) ?
Ce guide met en lumière les difficultés de mise en œuvre avec un regard permanent sur la
performance thermique et énergétique du procédé en tenant compte de la RT 2012.
Il constitue une synthèse indispensable et inédite sur le sujet. Avec plus de 120 pages richement
illustrées (plus de 120 schémas et dessins) et son format pratique, ce guide est l’outil indispensable
à tout professionnel du bardage (entreprise de pose, architecte, BET, bureau de contrôle, etc.).
Ce guide a été rédigé par Julien Piechowski, Cédric Schneider et Madeleine Soulé, ingénieurs experts
du bardage, et complété par l’équipe des ingénieurs thermiciens du CSTB.
SIÈGE SOCIAL
8 4 , AV E N U E J E A N J A U R È S | C H A M P S - S U R - M A R N E | 7 74 4 7 M A R N E - L A -VA L L É E C E D E X 2
T É L . ( 3 3 ) 0 1 6 4 6 8 8 2 8 2 | F A X ( 3 3 ) 0 1 6 0 0 5 7 0 3 7 | w w w. c s t b . f r