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Bardage Façade

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développement durable

GUIDE PRATIQUE

Bardage rapporté
sur ossature secondaire
en bois 2e ÉDITION
> Mise en œuvre sur murs en béton banché
ou en maçonnerie d’éléments

En application du Cahier du CSTB n° 3316_V2


Bardage rapporté sur
ossature secondaire en bois
Établissement public au service de l’innovation dans le bâtiment, le CSTB, Centre Scientifique et
Technique du Bâtiment, exerce quatre activités clés : la recherche, l’expertise, l’évaluation, et la
diffusion des connaissances, organisées pour répondre aux enjeux de la transition écologique et
énergétique dans le monde de la construction. Son champ de compétences couvre les produits
de construction, les bâtiments et leur intégration dans les quartiers et les villes.
Avec plus de 900 collaborateurs, ses filiales et ses réseaux de partenaires nationaux, euro-
péens et internationaux, le groupe CSTB est au service de l’ensemble des parties prenantes de la
construction pour faire progresser la qualité et la sécurité des bâtiments.

Le présent guide est destiné à commenter et à expliquer certaines règles de construction


et les documents techniques de mise en œuvre. Il ne se substitue en aucun cas aux textes
de référence, qu’ils soient réglementaires (lois, décrets, arrêtés…),
normatifs (normes, DTU ou règles de calcul)
ou codificatifs (Avis Techniques, « CPT »…) qui doivent être consultés.

Le CSTB décline toute responsabilité quant aux conséquences directes


ou indirectes de toute nature qui pourraient résulter de toute interprétation erronée
du contenu du présent guide.

Ce guide a été réalisé d’après les documents de référence déjà publiés à la date du 15 septembre 2015.

Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage,
faite sans l’autorisation de l’éditeur ou du Centre Français d’Exploitation du droit de copie (3, rue Hautefeuille, 75006 Paris), est illicite et
constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage du copiste et non destinées
à une utilisation collective et, d’autre part, les analyses et courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de
l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (Loi du 1er juillet 1992 - article L 122-4 et L 122-5 et Code Pénal article 425).
© CSTB juillet 2013 - octobre 2015 ISBN 978-2-86891-646-4
GUIDE PRATIQUE
DÉVELOPPEMENT DURABLE

Bardage rapporté
sur ossature secondaire
en bois
Mise en œuvre sur murs en béton banché
ou en maçonnerie d’éléments
En application du Cahier du CSTB n° 3316_V2

Julien PIECHOWSKI
Cédric SCHNEIDER
Madeleine SOULÉ
Couverture : Jean-Marc LAUBY

Illustrations : Jean-Marc LAUBY

Remerciements
Nous remercions l’Institut de Recherche et d’Innovation
sur la Santé et la Sécurité au Travail (IRIS-ST) pour la
rédaction des encadrés « prévention sécurité/santé ».
S OM M AI R E
7 Avant-propos
9 CHAPITRE 1 : Domaine d’application du guide
11 CHAPITRE 2 : Système de bardage rapporté traditionnel,
non traditionnel et certification associée
11 1. Définition du bardage rapporté
12 2. Bardage rapporté traditionnel et non traditionnel
13 3. Place et intérêt de la certification
15 CHAPITRE 3 : Définition et principe de pose de l’ossature en bois
15 1. Structures porteuses
16 2. Chevilles
22 3. Chevrons
39 4. Liteaux et lisses
44 5. Isolants
49 CHAPITRE 4 : Éléments de peau du bardage rapporté et mise en 5
œuvre
49 1. Système de bardage rapporté traditionnel
68 2. Système de bardage rapporté non traditionnel
75 CHAPITRE 5 : Performance thermique des bardages rapportés
75 1. Principe
76 2. Impact thermique des différents composants du bardage rapporté
81 3. Mise en œuvre de l’isolant
84 4. Conclusion sur les performances thermiques des bardages avec fortes
épaisseurs d’isolation
87 CHAPITRE 6 : Traitement des points singuliers
87 1. Définition
89 2. Arrêt haut
92 3. Arrêt bas
95 4. Angle sortant
97 5. Angle rentrant
98 6. Joint de dilatation
99 7. Arrêt latéral
100 8. Encadrement de baie
105 CHAPITRE 7 : Pose en zones sismiques
105 1. Contexte réglementaire
105 2. Description
108 3. Justification des systèmes de bardages rapportés non traditionnels
109 Glossaire
113 Réglementation, normes et autres documents de référence
113 1. Textes législatifs et réglementaires
114 2. Règles de calcul et d’application
114 3. DTU – normes
116 4. Autres documents de référence
117 Index

6
Avant-propos

Le bâtiment est au cœur du Grenelle de l’environnement puisqu’il consomme près


de 40 % de l’énergie finale et contribue pour près du quart aux émissions nationales
de gaz à effet de serre. Les lois Grenelle I (3 août 2009) puis Grenelle II (12 juillet 2010)
fixent des objectifs ambitieux en matière de réduction de la consommation d’énergie
dans les bâtiments neufs mais aussi dans les bâtiments existants faisant l’objet de
travaux de rénovation.
Pour les bâtiments existants, la loi Grenelle 1 vise la réduction des consommations
d’énergie du parc existant de 38 % environ d’ici 2020. Elle prévoit entre autres une
rénovation à un rythme soutenu de l’ensemble du parc de logements sociaux d’ici
2020 soit près de 800 000 logements.
Toutes ces mesures sont accompagnées par des incitations financières adaptées
au neuf et à l’existant comme des prêts à taux privilégiés, crédits d’impôts, aide à
l’accession à la propriété, prêt à taux zéro pour les acquéreurs anticipant les objectifs,
etc.
Même si ces mesures ont pour objectif principal la réduction de la consommation 7
d’énergie et la protection de l’environnement par la réduction des émissions de gaz à
effet de serre, elles ne doivent en aucun cas dégrader le confort des occupants dans
le neuf et dans l’existant (confort d’été, confort acoustique…).
Pour atteindre les objectifs annoncés, il faut commencer par réduire les déperditions
énergétiques à travers l’enveloppe du bâtiment par le renforcement de l’isolation
thermique tout en récupérant et stockant le maximum d’apports gratuits
(conception bioclimatique et bonne inertie thermique du bâtiment). Il faut ensuite
équiper systématiquement le bâtiment par des systèmes énergétiques performants
faisant appel de préférence aux énergies renouvelables. Pour améliorer le confort
d’été, il faut mettre en place des protections solaires adaptées et veiller à ne pas
dégrader l’inertie thermique du bâtiment.
Pour arriver à relever ce défi, les pertes énergétiques à travers les parois opaques,
vitrées et les ponts thermiques doivent être réduites au moins de moitié. Les ponts
thermiques les plus importants doivent être traités faute de quoi les objectifs du
Grenelle ne pourront être atteints.
Ainsi pour les bâtiments isolés par l’intérieur, on va devoir faire appel aux rupteurs
de ponts thermiques pour assurer la continuité de l’isolation intérieure des façades.
Cependant, ces rupteurs ne peuvent être installés que dans des bâtiments neufs
puisqu’ils font généralement partie intégrante du gros œuvre.
En revanche, l’isolation thermique par l’extérieur est valable pour les bâtiments neufs
et existants. Elle permet par sa mise en œuvre au nu extérieur de la façade, de traiter
une bonne partie des ponts thermiques, notamment ceux situés aux jonctions dalles/
façade et refends/façades. Elle procure également au bâtiment une meilleure inertie
thermique. L’isolation thermique par l’extérieur reste cependant moins efficace pour
le traitement des encadrements des baies et des liaisons entre façade d’une part et
les planchers haut et bas d’autre part, sauf traitement particulier.
Il existe quatre techniques d’isolation par l’extérieur des façades :
■ les enduits (minces ou épais) sur isolant directement collés à la façade ou bien
fixés mécaniquement. Dans ce dernier cas, l’isolant peut être fixé entre des rails
continus ou par des chevilles rosaces ;
■ les vêtures où l’isolant et son parement extérieur sont assemblés préalablement
en usine puis fixés mécaniquement sur la façade ;
■ les vêtages où l’isolant est mis préalablement, le parement extérieur étant fixé
ensuite au travers de l’isolant ;
■ les bardages rapportés où une ossature secondaire, fixée mécaniquement à la façade,
sert de support au parement extérieur. L’isolant est maintenu sur la façade par
des fixations ponctuelles. Cette technique comporte une lame d’air ventilée entre
l’isolant et le parement extérieur.
Avant-propos

8
CHAPITRE 1

Domaine d’application
du guide
Le présent guide traite du bardage rapporté à ossature secondaire en bois, un système
de plus en plus utilisé en réhabilitation des bâtiments résidentiels existants mais aussi
dans le neuf pour isoler les bâtiments non résidentiels. Il illustre la mise en œuvre des
différents composants ainsi que le traitement des points singuliers, le tout avec un
regard permanent sur la performance thermique et énergétique du procédé et de
ses constituants.
Ce guide définit les conditions de mise en œuvre de l’ensemble des systèmes de
revêtement rapporté sur une paroi verticale constituée de béton banché (conformément
au NF DTU 23.1) ou de maçonnerie d’éléments (conformément au NF DTU 20.1).
Ce revêtement est rapporté par l’intermédiaire d’une ossature secondaire constituée
de chevrons en bois pouvant être associés à des liteaux ou à des lisses. L’ossature
secondaire métallique n’est pas traitée dans ce guide.
Il existe les systèmes de bardages rapportés traditionnels : bardage en petits
éléments, en bois, en clins métalliques… et les systèmes de bardage rapportés non
traditionnels, du fait de la nature des matériaux qui les composent (les stratifiés et 9
bois de résines thermodurcissables, les mortiers de résine et compound ou stratifié
de résines, les mortiers de ciment, les produits en terre cuite ou en céramique, les
panneaux composites à parement en tôle, les bois naturels thermiquement modifiés,
les pierres naturelles, les fibre bois + ciment…), ou du fait de la technique de mise
en œuvre du procédé (éléments rainurés, agrafés, fixations invisibles, traversantes, ou
traversantes sur une rive et emboîtée sur l’autre…).
Ce guide détaille, commente et illustre les principes de mise en œuvre de tous les
éléments constituant un système de bardage rapporté sur une ossature secondaire
en bois : fixation des pattes équerres sur le gros-œuvre par cheville, mise en place de
l’isolant, des chevrons, des liteaux ou des lisses, puis fixation des éléments de revêtement.
Patte équerre
Chevron

Agrafe

Patte équerre

Éléments de peau Gros œuvre

Liteau Isolant

Figure 1 : Système de bardage rapporté


CHAPITRE 2

Système de bardage
rapporté traditionnel,
non traditionnel
et certification associée
1. Définition du bardage rapporté
Un système de bardage rapporté est un système de revêtement extérieur pour les
parois planes verticales, composé d’une peau et d’une ossature en bois. Ce système
permet de rapporter la peau devant le mur porteur. L’ossature est solidaire du mur
porteur grâce, généralement, à des pattes équerres.
On distingue :
■ l’ossature simple réseau : présence de chevrons ;
■ l’ossature double réseau : présence de chevrons sur lesquels sont fixés des liteaux
ou des lisses.
Le bardage rapporté est utilisé soit dans le cadre de réhabilitation d’ouvrage, soit
pour la réalisation d’une isolation thermique par l’extérieur de bâtiments neufs. 11
OBSERVATION
La résistance thermique d’un bardage rapporté dépend essentiellement
de la résistance thermique effective de l’isolant qui tient compte des
dégradations éventuelles liées à sa mise en œuvre. Les autres couches
présentes dans la paroi comme le gros œuvre (béton plein ou éléments de
maçonnerie), et la peau extérieure n’y contribuent que très peu.

Dans un système de bardage rapporté, l’isolant est généralement pénétré par des
fixations ponctuelles qui servent à le fixer au mur et interrompu par des pattes
équerres métalliques qui servent à fixer l’ossature secondaire en bois.
2. Bardage rapporté traditionnel
et non traditionnel
PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
Quelle que soit la solution de bardage mise en œuvre, l’installation nécessite
Système de bardage rapporté traditionnel, non traditionnel

la mise en place d’une solution de travail en hauteur sécurisée (échafaudage


fixe).
Avant l’installation de l’échafaudage en façade, assurez-vous que les distances
de sécurité avec les lignes électriques aériennes sont respectées (procédure
DT-DICT).
Le positionnement de l’échafaudage doit tenir compte de l’épaisseur
du complexe à mettre en œuvre. En effet, compte tenu de l’écart entre
l’échafaudage et le mur avant la phase de pose de la peau de bardage, il est
nécessaire de sécuriser le travail avec un garde-corps intérieur.
De plus, pour limiter les manutentions manuelles liées à l’approvisionnement
et certification associée

de la zone de travail sur l’échafaudage (profilés, isolant, peau de bardage,


matériel…) il est possible d’utiliser un système de levage (poulie, palan ou
treuil) pour approvisionner la zone de pose. S’assurer néanmoins au préalable
que l’échafaudage peut accepter ce type de système et les charges associées.

2.1 Bardage rapporté traditionnel


12 Est considéré comme traditionnel l’ensemble des procédés de bardages rapportés
suivants :
du domaine normalisé (norme ou DTU) ;
CHAPITRE 2

■ résultant de techniques éprouvées depuis longtemps ou couvertes par les règles


de l’art.
Un système de bardage rapporté est traditionnel lorsque conjointement ses
constituants et leur mise en œuvre sont traditionnels
Les familles de bardages suivantes sont considérées comme traditionnelles ou assimi-
lables au traditionnel :
■ bardages en petits éléments ;
■ bardages en bois ;
■ bardages d’éléments en feuilles métalliques ;
■ bardages en clins métalliques maintenus par fixations traversantes sur une rive
et emboîtés sur l’autre.

2.2 Bardage rapporté non traditionnel


A contrario du bardage rapporté traditionnel, un de ses constituants ou sa mise en
œuvre est non traditionnel.
Ces systèmes de bardage rapporté peuvent relever de la procédure d’évaluation
appelée Avis Technique ou Document Technique d’Application, lorsque le procédé
bénéficie du marquage CE. Les Avis Techniques ou Document Technique d’Application
sont disponibles sur le site de la commission chargée de formuler des Avis Techniques
(CCFAT). Cette procédure précise notamment la mise en œuvre des éléments.
3. Place et intérêt de la certification
Parallèlement à la procédure d’Avis Technique, la certification est un gage de qualité
des éléments de peau du bardage considéré.
Le marquage s’effectue sur les palettes et sur les produits, par un logo CERTIFIÉCSTBCERTIFIED
permettant d’assurer l’identification de tout produit certifié. Le fabricant ne doit

Système de bardage rapporté traditionnel, non traditionnel


faire usage du logo CERTIFIÉCSTBCERTIFIED que pour distinguer les produits certifiés et ceci
sans qu’il n’existe un quelconque risque de confusion.
À partir du 1er octobre 2015, la certification CERTIFIÉ
CSTB CERTIFIED sera remplacée
progressivement par la marque QB.

3.1 Marquage du produit :


Le produit doit comporter les indications suivantes : Logo CERTIFIÉ
CSTB CERTIFIED – le
numéro d’usine – le numéro de produit.

et certification associée
Numéro de l’usine

Numéro de produit

— 59 — 123
Numéro de l’usine
Numéro de produit 13
— 59 — 123

CHAPITRE 2
Figure 1 : Marquage produit

Des repères de la traçabilité du lot de fabrication et de l’identification du produit


sont définis par le producteur. Ces repères sont repris dans le certificat.
Des identifications différentes doivent permettre d’identifier sans équivoque
la formulation standard de la ou des formulations pour lesquelles une étape du
processus de fabrication conduit à une amélioration de la performance en réaction
au feu.
3.2 Marquage des emballages ou des palettes
Les emballages ou les palettes doivent comporter les indications suivantes :
■ Le nom du fabricant, une identification de l’usine de production ;
■ l’appellation commerciale du système ;
■ l’appellation commerciale du produit ;
Système de bardage rapporté traditionnel, non traditionnel

■ le numéro de l’agrément technique pour lequel le produit certifié est approprié ;


■ le logo CERTIFIÉ CSTB CERTIFIED – le numéro d’usine – le numéro de produit (facultatif).

OBSERVATION
Pour le cas des produits découpés ou ne bénéficiant pas d’un marquage
réalisé en continu dans le processus de fabrication, au moins 25 % de ces
produits recoupés doivent être marqués afin de respecter les critères du
marquage CERTIFIÉ CSTB CERTIFIED.
et certification associée

14
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3

Définition
et principe de pose
de l’ossature en bois
1. Structures porteuses
Les structures porteuses (ou gros œuvre) sont les structures sur lesquelles les systèmes
de bardages rapportés vont être mis en œuvre.
On trouve deux catégories principales : les murs en béton et les murs en maçonnerie
d’éléments.

1.1 Murs en béton et en maçonnerie d’éléments


NF DTU 23.1 et NF DTU 20.1

Ces deux types de murs doivent être respectivement conformes aux NF DTU 23.1
et 20.1.

■ NF DTU 23.1 15
Ce document fournit les dispositions constructives, les conditions de calculs et d’exé-
cution des ouvrages de parois et murs en béton banché réalisés en béton ordinaire
de granulats courants, et coulés dans des coffrages à leur emplacement définitif.
Ce document précise aussi les vérifications techniques que doit réaliser l’entreprise.

■ NF DTU 20.1
Ce document a pour objet de définir les clauses techniques d’exécution d’ouvrages
de parois et murs de bâtiments en maçonnerie traditionnelle de petits éléments.

1.2 Différents types de murs


Cahier du CSTB n° 1833

Les systèmes de bardages rapportés permettent généralement de réaliser des murs


de type XIII ou XIV selon le cahier du CSTB n° 1833 et des murs de types III et IV
selon les DTU 20.1 et 23.1.
■ Mur de type XIII (ou III sans isolant)

Lame d’air

Peau extérieure Paroi en maçonnerie


à joint ouvert d’éléments ou en béton
Définition et principe de pose de l’ossature en bois

non totalement
étanche

Isolant
Circulation de l’air

Figure 1 : Mur de type XIII

■ Mur de type XIV (ou IV sans isolant)

Isolant
Lame d’air

Paroi en maçonnerie
d’éléments ou en béton
16
Peau extérieure
étanche à l’eau
CHAPITRE 3

Circulation de l’air

Figure 2 : Mur de type XIV

2. Chevilles
PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
Les opérations de perçage des supports exposent à des risques liés à
l’inhalation de poussières et au bruit généré par l’outillage électroportatif
utilisé. Avant toute utilisation, assurez-vous que votre outillage est en bon
état et veillez à vous protéger en portant un masque respiratoire et une
protection auditive adaptés

2.1 Chevilles métalliques


Guide d’Agrément Technique Européen n° 001, parties n° 1 à 5

Les chevilles métalliques fixent les pattes équerres reprenant l’ossature du bardage
sur le mur support.
■ Domaine d’emploi : mur en béton
Les chevilles métalliques pour béton doivent bénéficier d’un marquage CE confor-
mément à un Agrément Technique Européen (ATE) ou une Évaluation Technique
Européenne (ETE).

■ Ancrage
Ces chevilles en acier, placées dans des trous perforés, sont ancrées dans la structure
porteuse, de trois façons.

Définition et principe de pose de l’ossature en bois


Par expansion
Cheville à expansion par vissage à couple contrôlé

Couple de serrage

Manchon
de la cheville

Cône

Figure 3 : Cheville à expansion par vissage

Principe : le couple de serrage garantit l’expansion du manchon (type douille ou


goujon) dans le trou perforé.
17
ATTENTION

CHAPITRE 3
Respecter le couple de serrage donné par le fabricant.

Cheville à expansion par déformation contrôlée


L’expansion correcte peut être vérifiée selon les instructions de mise en œuvre du
fabricant.
Cette expansion est possible par poussage d’un cône, d’une tige, d’un manchon ou
d’un manchon avec goujon fileté. Les chevilles sont mises en place par frappe à l’aide
d’un marteau ou d’une machine à percussion.

Profondeur
d’enfoncement
contrôlée

Figure 4 : Cheville à expansion par déformation

ATTENTION
S’assurer que la profondeur d’enfoncement contrôlée est respectée.
Cheville à expansion par verrouillage de forme

Déplacement
d’expansion

Manchon Élément
de la cheville d’expansion
Définition et principe de pose de l’ossature en bois

Figure 5 : Cheville à expansion par verrouillage de forme

Ces chevilles se bloquent mécaniquement dans une chambre incluse dans le béton.
L’expansion de la cheville dans la chambre doit pouvoir se vérifier grâce à un repère
sur la cheville.
Les trous cylindriques sont à effectuer avec un foret à butée afin de s’assurer que la
profondeur est correcte.
Leur mise en œuvre s’effectue par frappe ou par vissage.
Par scellement

18
Composant 1
CHAPITRE 3

Composant 2

Figure 6 : Scellement par mortier

Dans le cas des bardages rapportés, le scellement par mortier est le plus fréquem-
ment réalisé.

ATTENTION
S’assurer du bon respect des proportions du mélange de mortier.

Points à vérifier systématiquement pour la mise en œuvre des chevilles métalliques :


■ effectuer le nettoyage du trou foré lorsque spécifié par le fabricant ;
■ s’assurer que l’humidité de la surface du trou n’est pas trop importante lors de la
mise en œuvre ;
■ utiliser un foret de diamètre adéquat et non erroné (par exemple + 1 mm) ;
■ vérifier que la mise en place de la cheville s’effectue par frappe ou par rotation ;
■ s’assurer de l’indesserrabilité de l’assemblage à l’aide d’écrous (type Simmonds) ou
de rondelles (élastique, éventail…).
PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
La préparation et le scellement par mortier peuvent présenter des risques
pour votre santé par inhalation et contact cutané (rougeurs, allergies,
brûlures…). Pour limiter les risques, respectez les conditions d’utilisation du
produit et portez les équipements de protection indiqués dans la Fiche de
données de sécurité (FDS) (gants, lunettes, masque respiratoire…).

Définition et principe de pose de l’ossature en bois


2.2 Chevilles plastiques
Les chevilles plastiques sont utilisées pour :
■ la fixation des pattes équerres reprenant l’ossature du bardage sur les murs
supports en maçonnerie d’éléments ;
■ la fixation directe de lattes ou de chevrons.

■ Guide d’Agrément Européen n° 020 - Domaine d’emploi : mur


en béton et maçonnerie d’éléments
Les chevilles plastiques doivent bénéficier d’un marquage CE conformément à un
Agrément Technique Européen (ATE) ou une Évaluation Technique Européenne
(ETE).
Les éléments de peau sur les chevrons doivent être des éléments de peau légers
(masse surfacique < 25 kg/m2).
19
■ Description
Il s’agit de chevilles en matière plastique (souvent famille des polyamides PA6 : nylon)

CHAPITRE 3
de diamètre minimum 10 mm, adaptées à la structure porteuse.
La vis ou le clou utilisé doit être en acier inoxydable (obligatoire en front de mer) ou
protégé (niveau de protection au moins équivalent à celui de la patte).

Figure 7 : Vis et clou

Le manchon plastique de la cheville est expansé en frappant ou vissant le clou ou la


vis associé. 
Points à vérifier systématiquement pour la mise en œuvre des chevilles plastiques :
■ l’élément à fixer est mis en place avant le perçage ;
■ perçage : bien respecter le diamètre et la profondeur de perçage.
2.3 Chevilles chimiques
Les chevilles chimiques sont utilisées pour la fixation des pattes équerres reprenant
l’ossature du bardage sur les murs supports en maçonnerie d’éléments.

■ Guide d’Agrément Européen n° 029 - Domaine d’emploi :


maçonnerie d’éléments, corps pleins ou corps creux
Les chevilles chimiques doivent bénéficier d’un marquage CE conformément à un
Agrément Technique Européen (ATE) ou une Évaluation Technique Européenne
Définition et principe de pose de l’ossature en bois

(ETE).

■ Description
Il s’agit du scellement par résine après forage d’un trou et pose d’un tamis pour les
maçonneries en corps creux, d’une tige filetée sur laquelle la fixation des éléments sur
le mur support se fera par boulonnage.
Points à vérifier systématiquement pour la mise en œuvre des chevilles chimiques :
■ Chevilles pour corps pleins
− Effectuer un nettoyage (dépoussiérage et brossage) du trou foré pour assurer
une parfaite adhérence de la résine ;
− L’injection de la résine se fait par des buses d’injection en commençant en fond
de forage et en utilisant des longueurs adaptées à la profondeur d’ancrage ;
− Respecter les temps de séchage indiqués par le fabricant avant d’appliquer les
20 charges.
■ Chevilles pour corps creux
− Respecter le diamètre de forage prescrit par le fabricant. Dans les matériaux
CHAPITRE 3

friables (type brique creuse), il préconisé de forer sans percussion afin de ne pas
dégrader les performances attendues.
− Démarrer l’injection de la résine en fond de tamis. Dans le cas de l’utilisation
d’un réservoir, celui-ci doit être rempli intégralement.
− Respecter les temps de séchage indiqués par le fabricant avant d’appliquer les
charges.

PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
Certains composés présents dans la résine de scellement peuvent présenter
des risques pour votre santé en cas de contact cutané ou de projection
dans les yeux. Quelle que soit la technique de mise en œuvre, veillez à
respecter les précautions d’emploi de la résine : conditions d’utilisation,
port d’équipements de protection (gants, lunettes de sécurité…). Pour les
connaître, consultez la FDS du produit.
2.4 Mise en œuvre des chevilles
■ Mise en œuvre des chevilles pour fixation de patte équerre

La cheville doit être placée de préférence


au centre du trou oblong de l’aile d’appui
sur gros œuvre.

Définition et principe de pose de l’ossature en bois


Patte
équerre
Cheville

Si deux trous oblongs sont présents


sur l’aile d’appui, la fixation de
la cheville se fait toujours à travers
Raidisseur le trou oblong supérieur.

Figure 8 : Ailes d’appui sur gros œuvre

■ Mise en œuvre des chevilles pour fixation directe des chevrons


La cheville est mise en œuvre au centre de la largeur du chevron.

21

CHAPITRE 3
Chevron

Fixation

Figure 9 : Positionnement de la cheville

2.5 Cas des supports porteurs méconnus


Dans le cas d’un support pour lequel les caractéristiques physiques et mécaniques
sont méconnues, le cahier du CSTB n° 1661_V2 doit être utilisé afin de réaliser des
mesures in situ.
Le nombre de fixations à poser est égal à 15. Ce nombre peut être réduit à 5 fixations
dans le cas de chevilles métalliques dans un support béton de granulats courants.
La résistance de calcul à l’état limite ultime NRd,u est donnée à partir de la moyenne
des cinq plus faibles valeurs d’arrachement obtenues lors des essais.

ATTENTION
La valeur d’arrachement NRd,u retenue ne pourra pas être supérieure à celle
donnée dans l’ATE ou l’ETE pour le type de support considéré.
Support
Fixation méconnu
Définition et principe de pose de l’ossature en bois

Figure 10 : Protocole expérimental

3. Chevrons
3.1 Définition et caractéristiques
■ Définition
De section rectangulaire et le plus souvent en épicéa ou en pin sylvestre, les chevrons
ont généralement une longueur de 5,40 m (une hauteur d’étage étant généralement
égale à 2,70 m).
22
Structure
porteuse
CHAPITRE 3

p
p : profondeur
l

l : largeur vue

Figure 11 : Dimensions des chevrons

■ Dimensionnement
Afin d’éviter le vrillage des chevrons, l’élancement transversal « e » doit être tel que :

p
0,5 ≤ e = ≤2
1
La largeur vue dépend de l’utilisation du chevron :
■ la largeur vue nécessaire à la fixation d’un élément de peau donné est détaillée
dans le chapitre 4 ;
■ la largeur vue nécessaire au raccordement de lisses ou liteaux est explicitée dans
la partie 4 du chapitre 3.
Tableau 1 : Résistance au vent des chevrons

Section standard Vent V


(1 x p) (en mm) (en Pa)
40 x 63 3 576
63 x 40 1 442
63 x 75 9 503
75 x 63 6 705
75 x 100 26 817
100 x 50 4 469
199 x 63 8 941

Définition et principe de pose de l’ossature en bois


100 x 75 15 084

Les chevrons les plus fréquemment utilisés et leur résistance aux vents sont ceux
définis dans le tableau 1.

OBSERVATION
Si les bois ont une durabilité naturelle ou conférée correspondant à la classe
d’emploi 3b, la bande de protection n’est pas nécessaire. La durabilité des
bois correspondant à la classe d’emploi 3b n’exclut pas une conception
limitant au maximum les pièges à eau.

ATTENTION
Il faudra s’assurer que la flèche prise en pression ou en dépression sous
vent normal selon les Règles NV65 modifiées ou sous vent de site W50 23
selon l’Eurocode soit inférieure respectivement au 1/200 ou au 1/167 de la
portée entre fixations du profilé à la structure porteuse est compatible avec

CHAPITRE 3
les déformations maximales admises pour les éléments de peau de bardages
rapportés considérés.

■ Caractéristiques
Classes d’emploi
Les bois utilisés doivent avoir une durabilité naturelle ou conférée compatible avec
une utilisation en classes d’emploi 2 ou 3b selon le fascicule de documentation
FD P20-651.
Tableau 2 : Classes d’emploi

Apparition des agents biologiques


Taux d’humidité
Classe Champignons Insectes
des bois/emplois
d’emploi détruisant le bois
retenus
(basidiomycètes) Coléoptères Termites

Occasionnellement
> 20 % / ossatures Oui
2 Oui Locale
correctement ventilées (possible)
en service
Fréquemment
> 20 % / toutes pièces
Oui
3b de construction ou Oui Locale
(possible)
menuiseries extérieures
soumises à la pluie
ATTENTION
En régions termitées, des protections, définies dans le DTU 31.2, doivent
être mises en place.

Cas des joints verticaux ou horizontaux ouverts


Les peaux de bardage à joints laissés ouverts nécessitent des bois d’ossature de
classe d’emploi 3b. En cas de classe d’emploi 2 seulement, la face avant des chevrons
Définition et principe de pose de l’ossature en bois

devra être protégée complètement (sur toute sa hauteur) des projections et/ou
du ruissellement des eaux de pluie par une bande de protection. Cette bande, qui
peut être réalisée dans divers matériaux, doit être mince, imperméable, durable.
Pratiquement, cette bande de protection est constituée :
■ soit par une bande EPDM débordant de 10 mm de part et d’autre du chevron ;
■ soit par une bande de PVC souple non débordante (uniquement lorsque les
joints horizontaux sont fermes), d’épaisseur environ 1 mm comportant une ou
deux lèvres de part et d’autre de son axe de symétrie et spécialement extrudée
pour cet emploi ;
■ La fermeture du joint horizontal peut être obtenue par la mise en place d’un
profile horizontal (profile « chaise », par exemple) ;
■ soit par un feuillard en aluminium laque débordant de 10 mm de part et d’autre
du chevron.
La bande EPDM doit être continue y compris au droit du fractionnement des
chevrons et du joint ouvert entre panneaux, ou recouvrir la tête de chevron inferieur
24 au droit de ce fractionnement et de ce joint.

ATTENTION
CHAPITRE 3

L’utilisation d’une bande de protection, le long des chevrons, est indispensable


dans le cas de joints horizontaux et/ou verticaux ouverts pour les bois de
classe d’emploi 2

En effet, dans la configuration ci-contre, les montants en bois subissent les projec-
tions et le ruissellement de l’eau.
Caractéristiques minimales des bandes de protection : minces, imperméables,
durables.

Figure 12 : Bande de protection obligatoire


Ces bandes peuvent être :
■ bande PVC souple d’épaisseur 1 mm ;
■ bande de feutre bitumé type 36-S ;
■ feuillard d’aluminium laqué ;
■ bande EPDM.
Leur mise en œuvre est assurée par agrafage ou clouage. Le maintien ultérieur de la
bande est assuré par les rives des éléments de peau fixés au chevron.

Définition et principe de pose de l’ossature en bois


Joint ouvert vertical

Chevron

10 mm
minimum de
Peau part et d’autre
du chevron

Bande
de protection Joint ouvert
horizontal

Figure 13 : Mise en œuvre de la bande de protection


Les joints ouverts doivent respecter les critères suivants :
1 - Une surface des joints ouverts inférieure à 1,5 % de la surface des éléments.
Exemple : pour une surface de 50 m2, la surface maximale S de joint ouvert est de : 25
S = 0,015 x 50 = 0,75 m2.
2 - Une largeur des joints inférieure ou égale à l’épaisseur de la peau de bardage

CHAPITRE 3
et inférieure à 8 mm.

OBSERVATION
Si les bois ont une durabilité naturelle ou conférée correspondant à la classe
d’emploi 3b, la bande de protection n’est pas nécessaire. La durabilité des
bois correspand à la classe d’emploi 3b n’exclut pas une conception limitant
au maximum les pièges à eau.

Classement mécanique
Correspondant au minimum à la classe C18 (ST3) selon la norme NF EN 338.
Humidité des chevrons
Taux d’humidité
Le taux d’humidité des chevrons doit être au plus égal à 18 % en poids lors de la pose
des éléments de peau. En effet :
Tableau 3 : Taux d’humidité

Le matériau est sec :


Le matériau est dans un état Le matériau est humide : pour-
les problèmes de pourriture
limite : pourriture riture et détérioration
ou de détérioration
et détérioration peuvent appa- sont inévitables
liés à l’humidité ne
raître dans certaines conditions dans le temps
surviendront pas
Taux d’humidité < 18 % 18 % < taux d’humidité < 20 % 20 % < taux d’humidité
Humidimètre
Des humidimètres permettent de s’assurer de ce taux d’humidité avant la mise en
œuvre.

Électrodes
à implanter dans
le chevron

Affichage du taux
Définition et principe de pose de l’ossature en bois

d’humidité

Figure 14 : Mesure du taux d’humidité

OBSERVATION
Pour vérifier le taux d’humidité des bois, il existe deux normes européennes
et un projet :
26 − NF EN 13183-1 : méthode par dessiccation ;
− NF EN 13183-2 : méthode électrique par résistance ;
− NF EN 13183-3 : méthode capacitive.
CHAPITRE 3

Nota : Le FCBA a édité un guide pour la mesure de l’humidité du bois


« Guide pratique de la mesure d’humidité du bois ».

Exemples de singularités à limiter


Nœud

Flache

Figure 15 : Nœuds et flaches


■ Nœuds et flaches.
■ Poches de résine : cavités allongées qui contiennent de la résine. Ces trois éléments
cumulés ne doivent pas excéder le quart de la surface considérée.
■ Pente générale de fil du bois (correspond à la direction des fibres de bois par
rapport à l’axe longitudinal) ne devant pas excéder 12 %.
■ Échauffures et piqûres blanches.
3.2 Fixations utilisées pour la mise en œuvre
des pattes équerres sur les chevrons
■ Nature et protection du métal
Tableau 4 : Nature et protection du métal
Nature
Caractéristiques Norme appliquée
et protection du métal
Acier inoxydable X6Cr17 NF EN 10088-2

Définition et principe de pose de l’ossature en bois


Acier protégé par galvanisation
Classe B NF A 91-131
à chaud
Acier protégé par shérardisation Classe 40 NF EN 13811

■ Description des fixations des éléments de peau lourds


(masse surfacique > 25 kg/m2)
Tirefond (vis à bois à tête hexagonale) à utiliser après préperçage du
chevron
Dimensions minimales : ø 7 x 50 mm.

Figure 16 : Exemple de tirefond 27


Vis à bois

CHAPITRE 3
Dimensions minimales : ø 3,5 x 40 mm.

Figure 17 : Exemple de vis à bois


Clous non lisses
Dimensions minimales : ø 3,5 x 40 mm.

Figure 18 : Exemple de clou annelé


■ Description des fixations des éléments de peau légers
(masse surfacique < 25 kg/m2)
La fixation s’effectue par au moins trois vis à bois ou clous non lisses :
■ clous de dimensions minimales : ø 3,5 x 50 mm ;
Définition et principe de pose de l’ossature en bois

Figure 19 : Exemple de clou torsadé

■ vis à bois de dimensions minimales : ø 3,5 x 40 mm, semblables à celles définies


dans la partie précédente.

■ Résistance admissible au cisaillement des clous et des vis


Tableau 5 : Résistance admissible au cisaillement

Résistance admissible au cisaillement


Nature de la fixation
(en daN)
Vis 80.d.√e
Clous 55.d.√e
d : diamètre nominal de la fixation (en cm).
e : longueur d’enfoncement utile de la fixation (en cm).
28

3.3 Pattes de fixation des chevrons


CHAPITRE 3

sur la structure porteuse


■ Présentation

Trou oblong
horizontal

Aile d’appui sur


mur porteur

Platine de
répartition éventuelle
Aile d’appui sur flanc
du chevron

Figure 20 : Pattes de fixation

Caractéristiques principales des équerres :


■ l’aile d’appui sur le flanc du chevron possède généralement un trou de ø 8 mm ;
■ le  ou les trous  oblongs présents sur l’aile d’appui fixée au mur porteur ont  géné-
ralement des dimensions comprises entre ø 8 x 30 mm et ø 10 x 40 mm.
ATTENTION
Pour les systèmes de bardage rapporté sous Avis Technique ou DTA, les
éléments de l’ossature métallique et les pattes de fixation sont constitués des
matériaux suivants :
− acier : nuance S 220 GD minimum ;
− aluminium : série 3000 minimum et présentant une limite d’élasticité
Rp0,2 supérieure à 180 MPa.

Définition et principe de pose de l’ossature en bois


■ Définition des pattes de fixation à utiliser
Tableau 6 : Pattes de fixation

Nature de la patte Type de patte Définition


Patte fixe ___ La longueur de l’aile d’appui sur le flanc du chevron est fixe
Patte Type 1 Patte fixe associée à une rallonge coulissante
réglable
Type 2 Patte réglable de par sa conception

Points à retenir pour les pattes réglables :


1 - Le guidage de la rallonge (type 1) ou de la partie mobile (type 2) est assuré par les
retours présents sur ces parties mobiles.
2 - L’association des parties fixe et mobile s’effectue par boulonnage.

ATTENTION 29
Afin de déterminer les caractéristiques mécaniques des pattes (charge
verticale due au poids propre du bardage rapporté et charge horizontale

CHAPITRE 3
due aux actions du vent), des essais doivent être réalisés conformément à
l’annexe 2 du cahier du CSTB n° 3316_V2.

■ Nature du métal ou traitement de protection des pattes


de fixation
Ces pattes de fixation sont, par nature ou par traitement contre la corrosion, en
métal durable. Elles répondent à l’un des critères suivants :
Nature du métal
Tableau 7 : Nature du métal

Nature du métal Nuance (N) Norme Commentaire

Acier inoxydable X6Cr17 (N) NF EN ___


10088-2

Alliage conte- Compatibilité électrolytique par rapport aux


Aluminium nant moins de ___ fixations (norme NF E 25-032), au choix des
1 % de cuivre essences et des produits de préservation
Traitement de protection du métal
Tableau 8 : Traitement de protection du métal

Galvanisation -
Nature du métal Norme Commentaire
Désignation (D)

Acier de construction
ZF signifie que le revêtement est
protégé par S 220 GD + ZF (D) NF EN 10346
en alliage zinc-fer
galvanisation à chaud

Cette désignation traduit des


Définition et principe de pose de l’ossature en bois

Acier doux galvanisé à qualités pour pliage et profilage.


DX51D + ZF (D) NF EN 10346
chaud en continu ZF signifie que le revêtement est
en alliage zinc-fer

ATTENTION
La norme NF P 24-351 permet de définir la nature ou la protection du métal
en fonction de l’exposition de la patte. Il est rappelé que la patte de fixation
se trouve en atmosphère extérieure protégée et ventilée.

■ Impact des pattes de fixation sur les performances d’isolation


thermique de l’ouvrage
Les pattes de fixation augmentent les déperditions thermiques de la paroi en fonction
du niveau d’isolation thermique.

30
3.4 Mise en œuvre de l’ossature
CHAPITRE 3

■ Disposition des chevrons en partie courante


Le facteur principal définissant l’entraxe horizontal des chevrons est la nature de la
peau.
Pour l’ensemble des bardages traditionnels et une majorité de bardages non tra-
ditionnels, l’entraxe horizontal entre deux chevrons est de 600 mm.
Cet entraxe peut être ramené à 450 ou 300 mm en rives de façade pour assurer :
■ une résistance accrue au vent en angle de façade et en acrotère ;
■ une résistance accrue aux chocs de corps mou (définition norme NF P 08-301)
en rez-de-chaussée.

Entraxe de 600 mm

Figure 21 : Disposition des chevrons


En rives de façade, bien que la majoration de la valeur de la charge en dépression, au
regard de la valeur en partie courante, puisse être fort importante (x 2), la nécessité
de réduire l’entraxe des chevrons en rives de façade ne s’impose pas forcément ;
c’est le cas général des systèmes dont la résistance de service en dépression qui les
caractérise en pose sur entraxe normal (60 cm) reste supérieure à la dépression telle
qu’elle est calculée en rives d’un bâtiment donné, compte tenu de la région, du site
et de sa hauteur.
Il pourrait en résulter, selon les cas, pour les éléments de peau fixes « à cheval »

Définition et principe de pose de l’ossature en bois


sur deux zones d’ossature de comportement non homogène, des contraintes de
compression ou de traction pouvant conduire à la rupture des plaques ou à leur
échappement dans le cas de dalles posées en enfourchement sur des lisses.
Toutes dispositions seront donc prises pour éviter ces phénomènes, soit par mise en
œuvre d’une ossature homogène (éventuellement redondante en partie courante et
en partie basse), soit en prévoyant le fractionnement de l’ouvrage ossature-peau en
fonction des reprises de charge différentes.
Ces dispositions ne visent pas les peaux « à écailles » qui, du fait des recouvrements
latéraux et horizontaux, peuvent absorber ces variations dimensionnelles
différentielles sans contraintes.

OBSERVATIONS
− Ce renforcement de l’ossature en angle et en partie courante au-delà
d’une certaine hauteur de la façade risque de conduire à terme à des
tassements différentiels sous charge de poids propre, puisque les pattes 31
seront plus ou moins chargées différemment en fonction de leur densité
(nombre/m2).

CHAPITRE 3
− Concernant la résistance aux chocs de conservation des performances,
la réduction de l’entraxe des profilés à rez-de-chaussée n’est susceptible
d’améliorer que la résistance aux chocs de grands corps mous, lesquels
entraînent des effets d’ensemble. La résistance aux chocs de petits corps
durs, lesquels conduisent à des effets locaux, ne s’en trouve pas améliorée
et risque même parfois d’être légèrement amoindrie. Il est possible d’éviter
cette éventuelle diminution de performance sous chocs de corps durs en
laissant un espace entre le dos de la paroi et la face avant des éventuels
profilés intermédiaires supplémentaires.
■ Disposition des pattes de fixation sur le mur porteur
En partie courante
En partie courante, les pattes doivent être mises en quinconce.
Trait de bleu assurant
la verticalité
Structure
porteuse
1,35 m
Définition et principe de pose de l’ossature en bois

Mise en Chevron
quinconce
des pattes
de fixation

Figure 22 : Disposition des pattes de fixation en partie courante

Points à retenir :
■ La distance de 1,35 m entre fixations est la plus souvent utilisée.
■ Quelle que soit la hauteur du chevron, le nombre de fixations est au minimum
de trois.
■ La flèche prise en pression ou en dépression sous vent normal selon les Règles
NV65 modifiées ou sous vent de site W50 selon l’Eurocode doit être inférieure
32 respectivement au 1/200 ou au 1/167 de la portée entre fixations du profilé à la
structure porteuse.
En rive de bâtiment
CHAPITRE 3

En rive de bâtiment ou en arrêt d’ouvrage de bardage, le nombre de fixations doit


être augmenté et la mise en œuvre des pattes de fixation ne se fait plus en quinconce
mais du même côté pour le chevron d’extrémité.
Rive de bâtiment Partie courante

Mise en Structure
œuvre des pattes porteuse
de fixation

1,35 m
0,90 m Chevron

Trait de bleu assurant


la verticalité

Figure 23 : Disposition des pattes de fixation en rive de bâtiment

ATTENTION
L’entraxe des pattes le long du chevron est (compte tenu des charges dues
au vent, de l’entraxe et de la section des chevrons) fonction de la résistance
admissible à l’arrachement des fixations des pattes dans la structure porteuse.
■ Mise en œuvre de la bande de protection
Lorsque la pose directe (c’est-à-dire sans lisses complémentaires) des éléments de
paroi impose la présence d’une bande d’étanchéité sur la face vue du chevron, la pose
de cette bande peut s’effectuer par simple agrafage ou simple clouage, puisque son
maintien ultérieur sera assuré par les rives des parois fixées sur le chevron. Lorsque
l’élément de paroi est posé sur un chevron intermédiaire, ce chevron intermédiaire
doit obligatoirement être garni lui aussi d’une bande d’étanchéité, que ce soit pour
des raisons d’étanchéité ou pour des raisons de calage assurant une meilleure planéité

Définition et principe de pose de l’ossature en bois


de l’élément posé sur plus de deux appuis.

OBSERVATION
En effet, dans le cas des bardages avec joints horizontaux de peau laisses
ouverts, les chevrons sont exposes a la pluie (projection et ruissellement).

■ Mise en œuvre des pattes de fixation sur les flancs


des chevrons
Éléments de peau lourds (masse surfacique > 25 kg/m2)
L’utilisation du tirefond seul risque d’entraîner
une rotation du chevron autour de ce
tirefond. Cette rotation est interdite.
Il est nécessaire d’utiliser un tirefond associé à
l’une des deux fixations suivantes : 33
■ vis à bois ;
clous dits de blocage.

CHAPITRE 3

Figure 24 : Interdiction d’utiliser
un tirefond seul

ATTENTION
Si le tirefond est mis en œuvre dans un trou oblong, le nombre de fixations
à ajouter est de deux.

Généralement, les autres trous prépercés ont un diamètre de 3,5 mm.

Tirefond

Emplacement possible de
la vis de fixation

Figure 25 : Mise en œuvre du tirefond

OBSERVATION
La matière et les dimensions des fixations sont précisées dans la partie 3.2
du chapitre 3.
Éléments de peau légers (masse surfacique < 25 kg/m2)
La mise en œuvre des chevrons s’effectue à l’aide d’au moins trois pattes de fixation
(voir partie 3.2 du chapitre 3).

■ Gardes de vissage et de clouage des fixations


sur le flanc du chevron
Les gardes de vissage et de clouage définies ci-dessous sont applicables pour toutes
les fixations considérées : tirefond, vis et clou.
Définition et principe de pose de l’ossature en bois

Haut de chevron

d3

d2 d5
d5

d4
d1
d1 d1
Bas de chevron

Figure 26 : Gardes de vissage et de clouage

Tableau 9 : Distances de fixation

Type de Distance Distance Distance Distance Distance


fixation d1 d2 d3 d4 d5
34 Vis 6xø 3xø 5xø 6xø 6xø
Clou 12 x ø 5xø 5xø 12 x ø 10 x ø
CHAPITRE 3

ø : diamètre de la fixation.

OBSERVATION
Les distances d1, d3, d4 sont mesurées de l’axe de la fixation au bord de
l’arête du chevron. Les distances d2 et d5 sont mesurées d’axe en axe.

■ Raboutage
Le raboutage permet d’avoir une ossature homogène et continue, assurant ainsi le
cumul des variations dimensionnelles de chaque chevron.
Tirefond

30 cm

Largeur vue
du chevron
Patte de fixation

Figure 27 : Raboutage par chevauchement latéral


Le raboutage est possible de deux façons :
■ chevauchement latéral sur 30 cm au moyen de deux tirefonds (ø 7 mm minimum
x 2 largeurs vues du chevron) ;
■ raboutage en ligne à l’aide de plaques en laissant un jeu d’au moins 2 cm entre les
extrémités des chevrons.

Patte de fixation

Définition et principe de pose de l’ossature en bois


Fixations
Jeu de 2 cm

Largeur vue
du chevron

Figure 28 : Raboutage en ligne

Points à respecter :
1 - La longueur de la plaque est de 300 mm.
2 - La plaque peut être en contreplaqué certifié « NF extérieur CTB-X » d’épaisseur
10 mm clouée ou vissée sur les flancs des chevrons.
3 - La plaque peut être en tôle d’acier d’épaisseur minimale 1 mm et protégée par
galvanisation à chaud classe Z275 ou autre protection équivalente. Elle est clouée
ou vissée en s’assurant des compatibilités électrochimiques.
35
ATTENTION

CHAPITRE 3
Le raboutage des chevrons concernés doit être effectué avant mise en
charge de l’ossature sous poids propre des éléments de peau. À défaut, cela
pourrait conduire à une mise en charge cumulée des rangées successives
de chevrons au fur et à mesure de la mise en œuvre du parement, les
pattes équerres de la première rangée (inférieure) de chevrons pouvant être
amenées à reprendre après raboutages successifs une charge plus élevée
que la charge prévue initialement.

OBSERVATION
Le raboutage des chevrons diminue localement les performances thermiques
de l’ouvrage, il convient donc d’éviter des raboutages surabondants.

■ Fractionnement de l’ossature
Il est nécessaire de réaliser un joint de fractionnement de l’ossature et des éléments
de peau tous les quatre niveaux au plus, soit environ tous les 11 m.
Ce fractionnement est nécessaire pour éviter le cumul trop important des variations
dimensionnelles subies par les chevrons raboutés.
Points à respecter :
1. Un élément de peau ne doit jamais être posé en recouvrement d’un alignement de
chevrons non raboutés de façon rigide.
Définition et principe de pose de l’ossature en bois

Figure 29 : Raboutage non rigide interdit

Exception peut être faite à la règle ci-dessus pour des peaux de bardage constituées
de petits éléments en pose à recouvrement et fixation sur leur seule rive haute, sous
réserve que les longueurs de chevron continues (ou rendues telles) n’excèdent pas
5,4 m. Les bardages type écailles ou type clins posés à l’horizontale peuvent bénéficier
de cette exception
36
2. L’ouverture du joint de fractionnement d’ossature doit être d’au moins 7 mm pour
un chevron continu de 5 à 6 m
CHAPITRE 3

Figure 30 : Ouverture du joint de fractionnement d’ossature

3. L’ouverture du joint de fractionnement d’ossature doit être d’au moins 15  mm


pour un raboutage conduisant à une longueur de chevron de 11  m environ
(2 chevrons de 5,40 m raboutés de façon rigide).
La présence d’une bavette est nécessaire au niveau du joint de fractionnement de
l’ossature. Cette bavette garantit que l’eau ne pénètre pas entre l’élément de peau et
l’ossature secondaire.
Définition et principe de pose de l’ossature en bois
Figure 31 : Ouverture du joint de fractionnement d’ossature
pour un raboutage avec exemple de bavette

OBSERVATION
Les dimensions (débord et retombée) de la bavette sont détaillées en
partie 2 du chapitre 6.

■ Fractionnement de la lame d’air


Du point de vue de la sécurité incendie, pour limiter l’effet cheminée créé par la lame
d’air ventilée, celle-ci doit être recoupée horizontalement. 37
En l’absence d’exigences du point de vue de la réglementation incendie, le

CHAPITRE 3
fractionnement de la lame d’air doit être prévu en fonction de la disposition de la
façade. La hauteur maximale sans fractionnement de la lame d’air est de 24 m.

Circulation de l’air
Évacuation de l’air

Reprise de ventilation
r d1
d2
Circulation de l’air

Figure 32 : Fractionnement de la lame d’air

Dans le cas d’une rupture horizontale :


Tableau 10 : Fractionnement de la lame d’air en cas de rupture horizontale

Bâtiment r r/d1 d2
< 24 m ≥ 50 mm ≤ 2,5 ≥ 25 mm
Hauteur
> 24 m > 100 mm ≤ 2,5 ≥ 25 mm
Front de mer 120 à 150 mm ≤ 3,0 ≥ 25 mm
Ces cotations sont présentées à titre indicatif et correspondent à un minimum à respecter. Elles devront être augmentées en
tenant compte des tolérances de pose.
ATTENTION
■ Le fractionnement de la lame d’air est très important car il évite
notamment la propagation du feu le long de la façade.
■ Pour certains établissements recevant du public (ERP) et certains

bâtiments d’habitation, ce fractionnement de la lame d’air doit être réalisé


tous les niveaux ou tous les deux niveaux. Ce fractionnement est défini
par l’Instruction Technique n° 249 (IT n° 249) relative aux façades.
Définition et principe de pose de l’ossature en bois

OBSERVATION
La mise en œuvre de la bavette se fait conformément au paragraphe : Arrêt
haut sous débord < 15 cm, en partie 2 du chapitre 6.

■ Planitude générale des chevrons


Le critère d’acceptation est h < 2 mm.
Dans certains cas précisés, notamment dans l’Avis Technique, cette valeur peut être
ramenée à 1 mm.

Mesure de l’espace entre règle et


chevron (nommé h)
38
CHAPITRE 3

Chevrons adjacents
au chevron où s’effectue Règle de 2,50 m à déplacer
la mesure : la règle de 2,50 m en tout sens en contact avec
doit rester en contact avec les deux chevrons situés de
ces deux chevrons part et d’autre du chevron
où s’effectue la mesure

Figure 33 : Planitude générale des chevrons

La mesure de ce défaut est effectuée comme suit :


■ déplacer dans tous les sens une règle de 2,50 m de longueur en la maintenant en
contact avec deux chevrons de part et d’autre du chevron considéré ;
■ mesurer perpendiculairement au plan du bardage la distance maximale h pouvant
exister entre la règle et le chevron médian précité.
4. Liteaux et lisses
4.1 Liteaux
■ Description et dimensionnement
Les dimensions les plus courantes et les éléments de peau posés avec ce type
d’ossature sont décrits dans la partie 2 du chapitre 2.

Définition et principe de pose de l’ossature en bois


Liteau

Chevron

Petits éléments

Mur

Système d’attache

Figure 34 : Liteaux

Épaisseur des liteaux à respecter


L’épaisseur doit être adaptée pour recevoir des crochets (par exemple, bardeaux
de terre cuite) ou permettre un enfoncement suffisant des fixations traversantes 39
(par exemple, ardoise fibre ciment).

CHAPITRE 3
Nature du bois
Les propriétés à vérifier et les défauts à éviter pour le bois sont semblables à ceux
déjà définis.

ATTENTION
Comme pour le traitement des chevrons pour les joints ouverts, le long des
liteaux, une bande de protection doit être mise en œuvre pour les bois de
durabilité naturelle ou conférée correspondant à la classe d’emploi 2 selon
la norme NF EN 335-2.
4.2 Lisses
■ Description et dimensionnement
Les lisses possèdent des formes spécifiques destinées à supporter l’élément de peau
mis en œuvre. Ainsi, elles sont généralement fournies par le fournisseur de l’élément
de peau.
Définition et principe de pose de l’ossature en bois

La lisse courante possède


deux parties destinées à
mettre en place une dalle
de part et d’autre

Figure 35 : Exemple de lisse courante

Longueur des lisses


La longueur des lisses est de 3,6 m.
Cependant pour des longueurs supérieures de lisses, les joints ouverts, lors du
40 raccordement des lisses, doivent être augmentés (largeur supérieure à 3 mm) pour
permettre la libre dilatation des éléments. De même, des dispositions devront être
prises pour permettre cette dilatation au droit des fixations.
CHAPITRE 3

Nature du métal
La nature, ou la protection du métal, est semblable à celle définie en partie 3.3 du
chapitre 3.
Jeu de mise en œuvre en fond de rainure des éléments de parement
Un jeu de mise en œuvre doit être respecté afin de permettre la dilatation de chaque
élément. Ce jeu peut être respecté à l’aide d’une cale ou d’un ergot placé sur la lisse
courante. Sa valeur est précisée dans l’Avis Technique correspondant.
4.3 Fixations utilisées pour la mise en œuvre
des liteaux et des lisses
■ Matière et applications
Tableau 11 : Choix des fixations

Fixations Liteau bois Lisse aluminium


Vis à bois protégée par galvanisation à chaud répondant
Non
à la classe B selon la norme NF A 91-131

Définition et principe de pose de l’ossature en bois


Vis à bois en acier inoxydable nuance X6Cr17
Oui Oui
selon la norme NF EN 10088-2
Vis à bois avec protection cadmiée ou zinguée répondant
Non
à la classe 10-20 selon la norme NF E 27-016
Clou annelé (cranté) protégé par galvanisation
Oui Non
à chaud répondant à la classe B selon la norme NF A 91-131
Clou torsadé protégé par galvanisation à chaud répondant
Oui Non
à la classe B selon la norme NF A 91-131
Non
Clou lisse ou cannelé Non
recommandé
Clou lisse ou cannelé en acier inoxydable
Non Non
selon la norme NF EN 10088-2

ATTENTION
Les clous lisses ou cannelés en acier inoxydable ont tendance à ressortir 41
sous l’action des mouvements du bois. Leur utilisation n’est donc pas
recommandée.

CHAPITRE 3
■ Calcul de la résistance admissible à l’arrachement
de la fixation
En considérant des bois de classe C 18 (ST 3) selon la norme NF EN 338, nous
obtenons les approximations suivantes :
Tableau 12 : Résistance admissible à l’arrachement

Résistance admissible
Nature de la fixation
à l’arrachement (en daN)
Clous annelés 26.d.e
Clous torsadés 21.d.e
Vis à bois 52.d.e
d : valeur du diamètre de la fixation (en cm).
e : valeur de l’enfoncement de la fixation comprise entre 4d et 10d (en cm).
■ Mise en œuvre
En partie courante
Le clouage (cas des liteaux) et le vissage (cas des liteaux et des lisses) s’effectuent
comme illustré ci-dessous :
Tableau 13 : Distances de fixation

Type de
Distance d
Fixations fixation
Définition et principe de pose de l’ossature en bois

Vis 3xø
d Liteau
d ou lisse Clou 5xø
d
d ø : de la vis ou du clou.
Chevron
Rectangle de superposition liteau
ou lisse sur chevron

Figure 36 : Mise en œuvre des liteaux et lisses en partie courante

ATTENTION
− L’utilisation d’une seule vis est possible au centre du rectangle de
superposition liteau ou lisse sur chevron.
− La largeur vue minimale du chevron est égale à 40 mm.

42 ■ En partie haute et basse des chevrons


Haut de chevron
CHAPITRE 3

d3
d5
d2

d1
d4
d1 d1

Bas de chevron
Figure 37 : Mise en œuvre en partie haute et basse des chevrons

Distance pour les liteaux


Tableau 14 : Distance pour les liteaux

Type de
Distance d1 Distance d2 Distance d3 Distance d4 Distance d5
fixation
Vis 3xø 3xø 5xø 6xø 6xø
Clou 5xø 5xø 5xø 12 x ø 10 x ø

Distance pour les lisses


Tableau 15 : Distance pour les lisses

Type de
Distance d1 Distance d2 Distance d3 Distance d4 Distance d5
fixation
Vis 6xø 3xø 5xø 6xø 6xø
Clou 12 x ø 5xø 5xø 12 x ø 10 x ø
■ Pose des lisses en partie basse
Évacuation de l’eau
ATTENTION
Compte tenu des formes spécifiques des lisses métalliques, certaines d’entre
elles favorisent la stagnation de l’eau. Ainsi des trous permettant l’évacuation
de l’eau ( ø 6 mm minimum) doivent être réalisés sur la partie basse de la
lisse à raison d’un trou au milieu de la portée entre deux chevrons.

Définition et principe de pose de l’ossature en bois


Fixation des lisses
Si la hauteur de l’aile d’appui de la lisse basse est insuffisante, les dispositions suivantes
peuvent être mises en œuvre en pied de chevron :

Utilisation d’une
équerre latérale

Aile d'appui
de la lisse basse

43
Utilisation d’une

CHAPITRE 3
patte de renfort

Figure 38 : Fixation des lisses

■ Raccordement des liteaux et lisses


Le raccordement des liteaux et lisses s’effectue par alignement horizontal bout à
bout :
■ toujours prévu au droit d’un chevron, chaque liteau ou lisse, ayant sa propre
fixation sur le chevron ;
■ avec un joint ouvert de dimension minimale 3 mm.
Tableau 16 : Raccordement des liteaux et lisses

Type de fixation Distance d


d d Vis 3xø
d d Clou 5xø

Joint ouvert de 3 mm minimum

Figure 39 : Joint ouvert


■ Porte-à-faux : distance maximale L/4

L maximum Liteau ou lisse


4
et dans tous L
les cas ≤ 150 mm
Définition et principe de pose de l’ossature en bois

Chevron

Figure 40 : Distance du porte-à-faux

ATTENTION
Le porte-à-faux de la lisse ou du liteau ne doit pas excéder le quart de
l’entraxe entre chevrons et dans tous les cas être limité à 150 mm.

5. Isolants
44
5.1 Certification ACERMI et classement ISOLE
Cahier n°3316_V2
CHAPITRE 3

Certains isolants bénéficient d’une certification spécifique ACERMI garantissant


entre autres leur résistance thermique, par des contrôles réguliers en usine réalisés
par des organismes indépendants.
En plus d’avoir une bonne résistance thermique, l’isolant employé doit être compatible
avec une mise en œuvre en bardage au niveau de ses propriétés mécaniques, de son
comportement à l’eau et à la vapeur notamment.
L’isolation thermique est réalisée à partir de matériaux bénéficiant d’une certification
ACERMI dont le classement ISOLE minimal est I1 S1 O2 L2 E1.
En l’absence de classement ISOLE, il peut être utilisé :
■ des panneaux de polystyrène bénéficiant d’une certification ACERMI ;
■ des panneaux ou des rouleaux de laine minérale bénéficiant d’une certification
ACERMI attestant des niveaux :
WS, ce qui correspond au critère d’absorption à court terme (24 h) par immersion
partielle Wp < 1,0 kg/m2 selon la norme EN 1609 - Méthode A,
« isolant semi-rigide » pour l’épaisseur concernée ou, à défaut, TR50 ce qui correspond
au critère de résistance en traction σmt > 50 kPa selon la norme EN 1607.
Des compléments d’informations sur le classement ISOLE et sur la certification
ACERMI, ainsi que l’ensemble des produits certifiés sont disponibles gratuitement
sur le site http://acermi.cstb.fr.
ATTENTION
Les matériaux d’isolation doivent satisfaire aux dispositions de la
réglementation incendie, notamment l’Instruction Technique façade n° 249
pour les Établissements Recevant du Public (ERP).

Les panneaux rigides peuvent être employés à condition que :


■ la planéité du support soit assurée et que les éventuelles lames d’air parasites ne

Définition et principe de pose de l’ossature en bois


communiquent pas avec l’extérieur ;
■ la conception de l’ossature et des fixations le permette, compte tenu de la
rigidité des panneaux.

OBSERVATIONS
− Les isolants à base de laine minérale bénéficiant d’une certification
ACERMI avec un classement WS et l’indication « isolant semi-rigide »
peuvent être acceptés sans conditions particulières de réception sur
chantier.
− Les plastiques alvéolaires sont réputés satisfaire intrinsèquement au
niveau L2 et O2 du classement ISOLE.

5.2 Éléments de fixation


45
■ Description
Il s’agit principalement de chevilles étoiles moulées en matière plastique (super-

CHAPITRE 3
polyamide ou polypropylène) présentant une collerette large.
Tableau 17 : Diamètre de la collerette

Nature de l’isolant Diamètre de la collerette (en mm)


Laines minérales semi-rigides ≥ 80
Panneaux rigides : mousse alvéolaire ou laine minérale ≥ 50

Collerette
large

Figure 41 : Exemple Figure 42 : Exemple


de cheville étoile pour de cheville étoile pour
isolant non rigide isolant rigide
■ Mise en œuvre de la cheville étoile
■ Réaliser un avant-trou du diamètre de la cheville.
■ Fixer au marteau.

ATTENTION
La longueur de la cheville étoile dépend de l’épaisseur de l’isolant mis en
œuvre. La correspondance entre longueur de cheville et épaisseur d’isolant
est fournie par le fabricant de cheville étoile.
Définition et principe de pose de l’ossature en bois

Ces fixations se présentent avec ou sans clou d’expansion.

Il existe deux autres techniques de fixation des isolants peu utilisées :


■ équerres à dents ;
■ plots de colle.

5.3 Mise en œuvre de l’isolant


■ Généralités
Pour tous les types d’isolants et quelle que soit leur mise en œuvre, les panneaux
doivent être bien jointifs pour garantir une continuité de l’isolation.
Il est important de veiller à ce que l’épaisseur de la lame d’air ventilée sur l’extérieur
soit au moins égale à 20 mm.
46
PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
Pour les découpes des panneaux d’isolants, privilégiez des outils manuels ou
CHAPITRE 3

à vitesse lente, moins émetteurs de particules, ou un système de découpe


par fil chaud pour les panneaux en polystyrène. En cas d’utilisation d’une
machine de découpe par fil chaud, respectez les consignes d’utilisation,
utilisez la machine en extérieur ou dans un local bien ventilé et portez les
équipements de protection adaptés.
■ Nombre et disposition des fixations
Nombre de fixations
Tableau 18 : Nombre de fixations

Nature de Dimensions de Nombre de fixa-


U
l’isolant l’isolant (en m) tions
0,60 x 1,35 Oui Au moins 1 H ou V
Panneaux
de laine 0,60 x 1,35 Non Au moins 2 H ou V
minérale

Définition et principe de pose de l’ossature en bois


rigide Élément découpé
Non Au moins 1 H ou V
(dimension maximale de 0,35)
Panneaux Au moins 2 fixations
de laine en partie haute
0,60 x longueur Non V
minérale 2 fixations par m2
à dérouler en partie courante
Panneaux
Au moins 1 fixation
de laine
0,60 x longueur Non tous les 1,20 m en H
minérale à
partie courante
dérouler
Plaque
Au moins 2 par m2
d’isolant ___ Non H ou V
et par plaque
alvéolaire
U : signifie utilisation des pattes de fixations des chevrons pour le maintien de l’isolant.
H ou V : signifie pose horizontale (H) ou verticale (V) de l’isolant sur le gros œuvre.

Disposition des fixations


47

CHAPITRE 3
2 fixations
en tête

Panneaux
0,60 x 1,35 m

Panneaux à dérouler Fixation sans Fixation avec


entre chevrons participation de participation de
l’ossature l’ossature

Figure 43 : Disposition des fixations


CHAPITRE 4

Éléments de peau
du bardage rapporté
et mise en œuvre
1. Système de bardage
rapporté traditionnel
1.1 Bardage en tuiles plates, tuiles à emboîtement,
ou à glissement en relief, tuiles à emboîtement
à pureau plat, ardoises et bardeaux
■ Tuiles plates
DTU 40.11, DTU 40.23 et DTU 40.25

Mur porteur

Chevron
49

Petits éléments
Liteau

Système d’attache

Figure 1 : Vue d’ensemble de la pose de petits éléments

Présentation
Le bardage en petits éléments est mis en œuvre sur double réseau (chevrons et liteaux).
Les petits éléments sont fixés aux liteaux par l’intermédiaire de clous, de vis ou de crochets.
Tuile plate ou bardeau
Recouvrement

H
Faux pureau

Pureau

Figure 2 : Pose en petits éléments

Les matériaux les plus fréquemment utilisés pour la pose en petits éléments sont les
suivants : ardoise naturelle, tuile de terre cuite, tuile en béton.
■ Tuiles de terre cuite à emboîtement ou à glissement à relief
DTU 40.21

Grand moule

Point de fixation

Tuile grand moule


Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre

nombre au m2 ≤ 15

Crochet
de fixation

Petit moule
Points de fixation

Crochet
de fixation

Tuile petit moule


nombre au m2 > 15

Figure 3 : Pose de tuiles à emboîtement ou à glissement à relief

■ Tuiles de terre cuite à emboîtement à pureau plat


50 DTU 40.211

Grand moule
CHAPITRE 4

Points de fixation

Tuile grand moule


nombre au m2 ≤ 15

Crochet
de fixation

Petit moule
Points de fixation

Crochet
de fixation

Tuile petit moule


nombre au m2 > 15

Figure 4 : Pose de tuiles à emboîtement à pureau plat


■ Mise en œuvre de l’ossature secondaire
Description de l’ossature secondaire
L’ossature secondaire est constituée par des chevrons et liteaux.
Les dimensions des liteaux et des chevrons les plus couramment utilisées selon la
nature des éléments considérés sont les suivantes :
Tableau 1 : Dimensions des liteaux et des chevrons

Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre


Nature Dimensions liteaux Entraxe des chevrons Dimensions chevrons
du bardage (en mm) (en cm) (en mm)

Terre cuite 15 x 40 40
63 x 40
Tuiles plates 18 x 50 60
Terre cuite, tuiles à
emboîtement, ou à 25 x 32
glissement en relief 60 maximum 63 x 75
Tuiles à emboîtement
25 x 38
à pureau plat
Ardoise naturelle 14 x 40 60 maximum 63 x 40
Béton
15 x 40 60 maximum 63 x 40
Tuiles plates

OBSERVATION
Les liteaux peuvent éventuellement être métalliques.
Principe de pose 51
La mise en œuvre peut être réalisée avec Deux fixations
ou sans isolant. Si l’isolant est présent, ses

CHAPITRE 4
caractéristiques et sa mise en œuvre sont
définies en partie 5 du chapitre 4.
Points à respecter :
1 - Chaque liteau doit être fixé sur trois
appuis au moins.
L’entraxe entre
2 - En rive, les liteaux peuvent reposer sur liteaux est égal
deux appuis. à un pureau

3 - Pour la pose des petits éléments, il ne Figure 5 : Principe de pose


doit pas y avoir de porte-à-faux.
4 - L’entraxe entre liteaux est au maximum d’un pureau.
Détermination de la valeur d’un pureau
■ Cas des tuiles plates, la valeur du pureau est donnée par la formule suivante :
H-R
Pureau =
2
Exemple : pour une tuile de 17 x 27 cm avec un recouvrement de 3 cm, l’espacement
d’axe en axe des liteaux devra être au plus de :
27 - 3
= 12 cm
2
■ Cas des tuiles à emboîtement, on se rapportera à la valeur indiquée pour chaque
modèle par le fabricant.
■ Pose jointive des petits éléments sur l’ossature secondaire
Description
Recouvrement
vertical au moins égal Isolant
à 3 cm
Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre

Fixation
par clou

Figure 6 : Pose jointive des petits éléments

Dans le cas d’écaille, le recouvrement vertical est de 3,5 cm minimum.


Définition des fixations utilisées sur les tuiles
Les fixations présentées ci-dessous sont celles permettant à la tuile d’être solidaire
du liteau.
Tableau 2 : Fixations utilisées sur les tuiles

Nature de Nature
Nature du métal
l’élément de peau de la fixation
Crochet à agrafe
Terre cuite ou à pointe Acier inoxydable ou galvanisé
52 Tuiles plates
Clou torsadé ou vis

Terre cuite, tuiles à Crochet à agrafe


CHAPITRE 4

emboîtement, ou à ou à pointe
glissement en relief Crochet de Acier inoxydable ou galvanisé
Tuiles à emboitement pannetonnage
à pureau plat Vis
Acier inoxydable ou galvanisé correspondant
à la classe C selon la norme NF A 91-131 (lorsque
Crochet à agrafe galvanisation avant formage) : 2,4 g/dm2 pour fil
ou à pointe de 2,7 mm et 2,6 g/dm2 pour fil de 3 mm
Lorsque galvanisation après formage
Ardoise (norme NF A 91-121) : 5 g/dm2
naturelle
Acier galvanisé
Clou à ardoise
(dit clou à Cuivre, tige cylindrique ou carrée
tête large)
Acier inoxydable, tige cylindrique ou carrée
Crochet à agrafe
Béton Acier inoxydable
ou à pointe
Tuiles plates
Clou Acier inoxydable ou galvanisé

La longueur des clous et des vis utilisés est telle qu’ils ne débouchent pas des liteaux.
Liteaux

Petit
élément Crochet

Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre


Crochet pression Crochet à pointe

Figure 7 : Exemples de fixation

Densité de fixation des tuiles


Tableau 3 : Fixation des tuiles pour bardages (façade verticale)

Toutes les tuiles sont fixées avec deux vis ou


Tuiles plates terre cuite deux clous en inox, cuivre ou acier inoxydable
pour un bâtiment d’une hauteur ≤ 20 m
Toutes les tuiles sont fixées avec un crochet
de pannetonnage en partie basse ou latérale et
Tuiles terre cuite à emboîtement au moins une vis (4,5 x 60 mm ou 4,5 x 45 mm
ou à glissement en acier inoxydable ou galvanisé en partie
supérieure de la tuile) pour un bâtiment
d’une hauteur ≤ 20 m

Disposition des fixations sur les tuiles


En fonction du nombre de tenons présents sur la tuile mise en œuvre, le nombre de
fixations est variable. 53
Tableau 4 : Nombre de fixations par tuile

Tenon Nombre de fixations par tuile

CHAPITRE 4
Un tenon 2
Deux tenons ou un tenon continu 1

Cas des tuiles plates


La fixation doit être au minimum à 25 mm du bord de la tuile.
Clou
ou vis
25 mm
minimum 25 mm
minimum
Crochet

Exemple du clou Exemple


ou de la vis du crochet

Figure 8 : Cas de tuiles plates


Cas des tuiles à emboîtement
La tuile est vissée (par au moins une vis) au niveau du talon. Le pied de la tuile est
maintenu par des crochets agrafe ou un crochet de pannetonnage en partie latérale
ou basse de la tuile.
Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre

La tuile est vissée au niveau du talon Le crochet de pannetonnage est passé


derrière le liteau du rang précédent

54
Le crochet de pannetonnage L’emboîtement de la tuile est
est fixé sur ce liteau « crocheté » par l’extrémité du crochet
CHAPITRE 4

de pannetonnage

Vue du crochet de pannetonnage Vue du crochet de pannetonnage en place


en place avec la tuile avec la tuile inférieure enlevée

Figure 9 : Exemple de fixations à l’aide de vis et crochet de pannetonnage

Lame d’air
En fonction de la hauteur de l’ouvrage, la lame d’air à respecter est la suivante :
Tableau 5 : Épaisseur de lame d’air

Hauteur de l’ouvrage
H < 12 12 < H < 18 18 < H < 24 H = 24
(en m)
Épaisseur lame d’air
30 40 50 60
(en mm)
La lame d’air peut être réduite à 30 mm si une reprise de ventilation est mise en
œuvre tous les 11 m environ.
Section de ventilation
H 0,4
Application de la formule : S = 50
3
S en cm2 et H en m
Les valeurs usuelles sont les suivantes :

Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre


Tableau 6 : Section de ventilation

Section de ventilation
Hauteur du bâtiment
horizontale par mètre linéaire
(en m)
(en cm2)
3 50
6 65
12 90
18 100
24 115

■ Pose à claire-voie des petits éléments sur l’ossature secondaire


Elle concerne uniquement la pose des tuiles plates et n’est pas utilisée dans le cas des
tuiles à emboitement ou à glissement.
Description 55

CHAPITRE 4
Recouvrement latéral
au moins égal à 6 cm Clou

Recouvrement vertical
au moins égal à 3 cm

Figure 10 : Exemple de pose à claire-voie

Recouvrement vertical
au moins égal à 3 cm

Recouvrement latéral Crochet


au moins égal à 6 cm

Figure 11 : Autre exemple de pose à claire-voie

Dans le cas particulier des écailles, le recouvrement vertical minimal est de 3,5 cm.
Disposition des fixations sur les tuiles
Le nombre et la disposition des fixations utilisées sont identiques à ceux déjà définis.
La longueur des clous et des vis doit être telle qu’ils ne débouchent pas des liteaux.
Définition des fixations utilisées
Les fixations utilisées entre les éléments de peau et les liteaux sont identiques
à celles utilisées pour la pose jointive des éléments sur l’ossature secondaire.
Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre

Lame d’air
La lame d’air devra avoir une épaisseur d’au moins 30 mm pour toute hauteur de
bâtiment.
Section de ventilation H 0,4
Application de la formule : S = 50
3
S en cm2 et H en m
Les valeurs usuelles sont les suivantes :
Tableau 7 : Section de ventilation

Section de ventilation
Hauteur du bâtiment
horizontale par mètre linéaire
(en m)
(en cm2)
3 50
6 65
12 90
56 18 100
24 115
CHAPITRE 4

1.2 Bardage rapporté en bois


DTU 41.2

La pose sur maisons à ossature bois n’est pas traitée dans la présente partie :
l’utilisation des DTU 31.2 et 41.2 est préconisée.
Nous ne considérons dans cette partie que les éléments bois posés sur support
discontinu (cas d’une pose sur ossature secondaire).

Lame d'air Liteau

Élément bois
Mur porteur en béton ou
maçonnerie d’éléments
Chevrons

Figure 12 : Bardage rapporté en bois


OBSERVATIONS
■ La révision du DTU 41-2 Revêtements extérieurs en bois de juillet 1996 à
paraître traitera des bardages à claire voie en Annexe A normative. Ce type
de bardage n’est pas traité dans la présente partie.
■ La révision du DTU 41-2 Revêtements extérieurs en bois de juillet 1996

à paraître traitera aussi de la pose en zones sismiques des revêtements

Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre


extérieurs en bois : les justifications apportées et les dispositions à prendre
en compte sont consultables sur le site de Synerbois  : http://www.
synerbois.fr/

■ Définition des éléments posés


On distingue les lames de bois massif profilées ou non, les bardeaux et les panneaux
dérivés du bois.
Dans cette partie, nous nous intéresserons aux lames car elles sont le plus
fréquemment posées. La définition des autres éléments et leur mise en œuvre sont
définies plus précisément dans le DTU 41.2.
Épaisseur
de la lame

Largeur
de la lame 57
(largeur hors tout)

CHAPITRE 4
Figure 13 : Exemples de lames utilisées

■ Dimensions des lames en bois


Épaisseur
Tableau 8 : Épaisseur des lames

Épaisseur minimale des lames (en mm) Entraxe maximum des supports E (en mm)
15 400
18 650

ATTENTION
Cette règle est applicable pour des ouvrages de hauteur inférieure ou égale à
28 m. Le cas échéant, les épaisseurs et les entraxes doivent être étudiés.
OBSERVATIONS
− Dans le cas de lame à faces non parallèles, l’épaisseur est mesurée au
milieu de la largeur.
− Les épaisseurs les plus courantes sont 18 et 22 mm.
− Pour les lames de section trapézoïdale en western red cedar ou mélèze,
l’épaisseur minimale est de 13 mm pour des supports dont les entraxes
Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre

n’excèdent pas 40 cm.

Largeur
Les lames ont une largeur exposée (largeur utile) ne dépassant pas 7,5 fois l’épaisseur.
Exemple : pour une lame de 18 mm d’épaisseur, la largeur exposée de la lame ne doit
pas dépasser 7,5 x 18 = 135 mm

Largeur
exposée

58 Figure 14 : Largeur des lames

OBSERVATION
CHAPITRE 4

Dans le cas de lames lamellées-collées, le rapport largeur/épaisseur


s’applique aux lamelles élémentaires. Il doit être au plus égal à 3. La largeur
exposée est limitée à 30 cm.

■ Traitement des lames en bois


Dans le projet de révision du DTU 41.2 à paraître, l’annexe B informative établit une
relation entre les paramètres influents (massivité des lames, conception drainante,
moyenne ou piégeante et conditions climatiques) et les classes d’emploi suivant le
fascicule de documentation FD P 20-651.
Le paramètre massivité pour les éléments de bardage se décompose en deux
catégories selon l’épaisseur : faible ou moyenne.
Tableau 9 : Relation entre massivité et épaisseur

Massivité Épaisseur de la lame


Faible e ≤ 28 mm
Moyenne 28 mm < e ≤ 75 mm

Le paramètre conception des ouvrages de bardage au sens du FD P 20-651 est défini


dans le projet de révision du DTU 41.2 à paraître.
Tableau 10 : Bardages bois intégrés en façades de construction – Choix de la classe d’emploi

Conditions climatiques
Massivité Conception Sec Modéré Humide
Classe d’emploi
Drainante 3a 3a 3a
Faible Moyenne 3a 3a 3b

Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre


Piégeante 3a 3b 3b
Drainante 3a 3a 3b
Moyenne Moyenne 3a 3a 3b
Piégeante 3a 3b 4

La présence d’un débord de toiture ou d’un ouvrage horizontal ou incliné de profondeur


D permet de protéger la partie supérieure d’une façade sur une hauteur H égale à 2,5 D
prise depuis le niveau du débord et d’utiliser des essences de bois compatibles avec la
classe d’emploi 2, sauf en situation d au sens du Cahier du CSTB n° 1833.
En situation d, la présence d’un débord ne permet pas de modifier la classe d’emploi.

59

CHAPITRE 4

Figure 15 : Définition de la zone protégée


dans le cas de façades exposées aux vents de pluie dominants
OBSERVATION
Le choix d’aspect des lames et bardeaux doit s’établir par référence au
minimum :
■ pour les essences résineuses : à la classe L telle que définie dans l’Annexe

A du CGM du DTU 41-2 à paraître et répondant aux normes de produits


NF EN 14519 et NF EN 15146 ;
Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre

■ pour les essences feuillues  : à la classe A répondant à la norme NF EN

14951.
■ pour les bardages non rabotés feuillus se référer aux normes de bois sciés

correspondantes : NF EN 975-1 pour le chêne et le hêtre et NF EN 975-2


pour le peuplier.

■ Description des différents éléments de l’ossature secondaire


Traitement des bois
Tableau 11 : Description des éléments en bois

Définition élément Classe d’emploi Classement mécanique


Classe d’emploi 2 selon la Classe C18 selon la norme
Chevrons
norme NF EN 335-2 NF EN 338
Pas de nœuds dont le diamètre
est supérieur à 1/3 des deux
Classe d’emploi 2 selon la
Tasseaux bois dimensions de la section du
norme NF EN 335-2
tasseau et masse volumique
60 moyenne supérieure à 380 kg/m3
Classe de collage 3
Classe d’emploi 2 selon la
Tasseaux contreplaqués selon la norme
norme NF EN 335-3
CHAPITRE 4

NF EN 636

Dimensions des chevrons


Tableau 12 : Dimensions des chevrons

Section b x h (en mm) 50 x 50 50 x 63 50 x 75 63 x 63


V (en Pa) 2 780 4 800 7 660 5 800

Les sections de chevrons ci-dessus constituent les sections les plus fréquemment
rencontrées et utilisées pour la pose des lames en bois.

OBSERVATION
Les valeurs de charges unitaires V, selon les règles NV 65 modifiées, retenues
sont celles conduisant à une flèche égale au 1/200 de la portée (ou au 1/167
sous vent de site W50 selon l’Eurocode), entre fixations espacées de 1,35 m.
Dimensions minimum des tasseaux
Les dimensions minimum des tasseaux sont les suivantes en fonction de l’entraxe de
leurs fixations :
Tableau 13 : Dimensions minimum des tasseaux

Dimensions minimum des tasseaux


Entraxe des fixations (en mm)
(largeur x épaisseur) (en mm)

Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre


35 x 22 ≤ 400
35 x 27 ≤ 650

OBSERVATION
Pour les tasseaux destinés aux constructions particulièrement exposées
(au-delà de la dépression équivalente à celle existant à 10 m en zone 2, site
exposé selon les règles NV 65 modifiées et hauteur de bâtiment supérieure
à R + 3), la section des tasseaux et la résistance des fixations à l’arrachement
doivent être justifiées.

Pattes de fixation pour chevrons


La matière et les types de pattes de fixation utilisés sont définis au § 3.2 du chapitre 3.

Fixations utilisées entre chevrons et pattes de fixation


ATTENTION
61
Les pointes à corps lisse ne sont pas admises.

La nature et le traitement des métaux sont définis ci-dessous :

CHAPITRE 4
Tableau 14 : Nature et traitement des métaux

Nature du métal Traitement Commentaire


Nuance X6Cr17
Acier inoxydable selon la norme ___
NF EN 10088-2
Compatibilité électrolytique à vérifier par rapport aux
Aluminium ___
fixations, essence de bois et produit de préservation
Acier Par galvanisation Classe au moins Z 275 selon la norme NF EN 10326

Fixations pour tasseaux


Tableau 15 : Fixations pour tasseaux

Nature de la fixation Protection du métal

Pointes annelées ou Acier inoxydable nuance X10CrNi18-8 selon la norme NF EN 10088


torsadées Protection par galvanisation : classe B selon la norme NF A 91-131
Vis à bois à têtes fraisées Conformes aux normes NF E 25-600, NF E 25-604 et NF E 25-606
Fixations pour lames en bois
Tableau 16 : Fixations pour lames en bois

Nature de la fixation Protection du métal


Pointes non lisses Acier inoxydable X10CrNi18-8 selon la norme NF EN 10088
Vis Acier inoxydable X10CrNi18-8 selon la norme NF EN 10088
Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre

Pointe lisse Pointe torsadée

Pointe crantée ou annelée Pointe cannelée


Figure 16 : Pointes utilisées pour la fixation des lames

OBSERVATION
En zone de climat maritime (laquelle comprend le littoral sur une
profondeur de 3 km), les fixations utilisées doivent être en acier inoxydable
X5CrNi18-10 ou de résistance à la corrosion supérieure.

62 ■ Mise en œuvre de l’ossature secondaire


Dans le cas d’une pose horizontale des lames en bois, des chevrons verticaux sont
à utiliser.
CHAPITRE 4

Chevron

Figure 17 : Mise en œuvre de l’ossature secondaire

■ Réalisation d’un double réseau


Les caractéristiques et les principes de mise en œuvre du double réseau ont déjà été
détaillés. Ces parties sont renforcées par les prescriptions suivantes :
■ les fixations doivent être disposées à au moins 30 mm de l’extrémité du tasseau ;
■ les fixations doivent pénétrer d’au moins 30 mm dans les bois d’ossature.
Tasseau
30 mm
Chevron minimum

Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre


30 mm
minimum
Figure 18 : Disposition des fixations

Lame d'air Liteau

Élément bois

Mur porteur en béton ou Chevrons


maçonnerie d’éléments

Figure 19 : Réalisation d’un double réseau

■ Mise en œuvre des lames en bois


Humidité et stockage
Lors de la mise en œuvre des lames, l’humidité maximale d’un lot de lames 63
pour bardage doit être de 17 % (feuillus) ou de 19 % (résineux). L’utilisation d’un
humidimètre est recommandée.

CHAPITRE 4
Un stockage abrité sur chantier, en pile aérée, dégagée du sol et à l’abri des projections
est nécessaire.
Mise en œuvre par recouvrement
La mise en œuvre des lames en bois se fait sur
(1)
l’ossature secondaire. Les fixations apparentes sont Fixation
mises au droit des chevrons.
Pose horizontale (2)

Pour les lames de largeur exposée inférieure ou égale


à 125 mm (1), une fixation par appui est nécessaire,
placée au bas de la lame, sans pénétrer la lame du
dessous, à environ 15 mm du bord de lame.
Pour les lames de largeur exposée supérieure à
125 mm (2), deux fixations par appui au 1/3 et aux
2/3 de la largeur sont nécessaires. Figure 20 : Pose horizontale
Pose verticale
Pour les lames couvre-joints de largeur exposée inférieure ou égale à 100 mm (1), une
fixation située au centre de la largeur est nécessaire.
Pour les lames couvre-joints de largeur supérieure à 100 mm (2), deux fixations
situées au 1/3 et aux 2/3 de la largeur sont nécessaires.
Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre

Fixation
Largeur (1)
hors tout (2)

Figure 21 : Pose verticale

Points à respecter :
1 - Le recouvrement à la mise en œuvre est au moins de 10 % de la largeur hors tout
des lames.
2 - La pénétration de la fixation dans les supports est supérieure ou égale à 22 mm.
3 - La pénétration de la tête de fixation dans le bois ne doit pas dépasser 1 mm.
Mise en œuvre par embrèvement
La mise en œuvre des lames en bois se fait sur l’ossature secondaire. Les fixations
64 sont mises au droit des chevrons ou le long des tasseaux (dans le cas d’une ossature
secondaire double réseau).
CHAPITRE 4

ATTENTION
Ce principe de mise en œuvre est possible avec des lames en bois disposées
horizontalement ou verticalement.

Fixation non apparente


Il s’agit d’une fixation non apparente à mettre
Chanfrein côté
en œuvre pour des lames embrevées de faible languette
largeur (lame de largeur hors tout inférieure à
100 mm sans finition ou 125 mm avec finition).
Une fixation par appui est nécessaire, placée en Largeur
partie haute dans le chanfrein. hors tout

Figure 22 : Fixation non apparente


(lame ≤ 125 mm)
Fixation apparente
Il s’agit d’une fixation apparente à mettre en Fixation
œuvre pour des lames embrevées de faible
largeur (lame de largeur exposée inférieure ou 15 mm
égale à 125 mm).
Une fixation par appui doit être mise à environ Largeur
exposée

Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre


15 mm du fond de la rainure.

Figure 23 : Fixation apparente


(lame ≤ 125 mm)

Fixation

Il s’agit de fixations apparentes à mettre en


œuvre pour des lames embrevées larges (lame
de largeur exposée supérieure à 125 mm).
Deux fixations par appui au 1/3 et au 2/3 de la
Largeur
largeur de la lame sont nécessaires. exposée

Figure 24 : Fixations apparentes 65


(lame > 125 mm)

CHAPITRE 4
Points à respecter :
1 - L’embrèvement ou l’emboîtement à la mise en œuvre est au moins de 10 % de la
largeur hors tout des lames.
2 - La pénétration de la fixation dans les supports est supérieure ou égale à 22 mm.
3 - La pénétration de la tête de fixation dans le bois ne doit pas dépasser 1 mm.
Aboutage des lames
Les lames peuvent être aboutées. Dans ce cas, les colles utilisées en aboutage doivent
répondre à la classe de sollicitation D4 selon la norme NF EN 204 ou aux exigences
de la norme NF EN 301.

OBSERVATION
La classe de sollicitation D4 correspond aux emplois extérieurs exposés aux
intempéries à condition qu’un revêtement de surface adéquat soit appliqué
sur l’élément collé. L’humidité des lames avant aboutage doit être inférieure
à 15 %.

Raccordement aux angles des lames en bois


Mise en œuvre du bardage bois en lames horizontales
Le raccordement se fait sur un tasseau.
OBSERVATION
Ces planches de recouvrement sont disposées en tenant compte du sens
des vents de pluie dominants.

Lorsqu’un recouvrement est prévu, il doit être réalisé par des planches :
d’épaisseur supérieure ou égale à
Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre

18 mm ;
■ de largeur supérieure ou égale à
38 mm ;
■ protégées en tête et découpées
pour former larmier en partie
basse.
Mise en œuvre du bardage bois en Figure 25 : Exemple de larmier en partie basse
lames verticales
Le raccordement s’effectue par recouvrement en tenant compte du sens des vents
de pluie dominants.
Les lames doivent être protégées en tête et découpées pour former larmier en partie
basse.
Cas particulier du bardage en lames inclinées
Les bardages en lames inclinées doivent faire l’objet d’une étude particulière pour
éviter les rétentions et assurer le drainage de l’eau.
66

1.3 Bardage d’éléments en feuilles métalliques


CHAPITRE 4

DTU 40.41, DTU 40.42, DTU 40.43, DTU 40.44 et DTU 40.45

La pose de ce système de bardage rapporté à base d’éléments en feuilles métalliques


est très souvent assurée par des couvreurs selon des techniques propres à la
couverture. Elle ne sera pas détaillée dans ce guide.

1.4 Bardage en clins métalliques maintenus


par fixations traversantes sur une rive
et emboîtés sur l’autre
Les systèmes de bardage en clins métalliques relèvent du domaine traditionnel.

■ Définition
Les clins métalliques sont fixés sur leur rive haute au droit du chevron.
Les éléments de la rangée supérieure sont emboîtés sur la rangée inférieure et sont
fixés en rive haute à l’aide de vis.
La pose des clins peut être aussi bien horizontale que verticale.
Élément rainuré

Mur porteur
Chevron

Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre


Liteau
Clins
métalliques

Figure 26 : Exemple de pose verticale de clins métalliques

■ Nature des éléments


Les éléments bénéficiant de ce mode de pose sont les suivants : élément en zinc, en
aluminium, en acier galvanisé, en acier inoxydable étamé, en cuivre.

■ Principe de mise en œuvre


Pose horizontale
Les grandes étapes pour la mise en œuvre des clins métalliques sont les suivantes : 67
1 - Mise en œuvre des chevrons verticaux.

CHAPITRE 4
2 - Mise en œuvre du premier clin et fixation en rive haute.
3 - Emboîtement du second clin sur le premier clin et fixation de la rive haute de ce
second clin au droit du chevron.
On réitère les opérations 2 et 3 sur l’ensemble de la façade en respectant les fraction-
nements d’ossature, de lame d’air et les jeux de pose définis dans le Constat de
traditionalité.
Pose verticale
Les grandes étapes pour la mise en œuvre des clins métalliques sont les suivantes :
1 - Mise en œuvre des chevrons verticaux.
2 - Mise en œuvre des liteaux ou des lisses.
3 - Mise en œuvre du premier clin et fixation en rive haute.
4 - Emboîtement du second clin sur le premier clin et fixation de la rive haute de ce
second clin le long du liteau ou de la lisse.
On réitère les opérations 3 et 4 sur l’ensemble de la façade en respectant les fraction-
nements d’ossature, de lame d’air et les jeux de pose définis dans le dossier technique
établi par le fabricant.
2. Système de bardage rapporté
non traditionnel
Les systèmes de bardage rapporté non traditionnels font l’objet d’une procédure
d’Avis Technique. Dans ce document, et notamment dans les parties : Mise en œuvre
de l’Avis et du Dossier technique, sont précisés tous les points qu’il convient de
respecter pour assurer la pose des éléments.
Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre

Les parties ci-dessous présentent les différentes familles de bardages rapportés non
traditionnels ainsi que leur principe de mise en œuvre. Cependant, le détail de la
mise en œuvre est repris dans l’Avis Technique du procédé.

2.1 Cas des dalles rainurées


■ Définition
Il s’agit d’un système mis en œuvre sur un double réseau (chevrons et lisses).
Les éléments rainurés sont mis en œuvre sur les lisses, permettant ainsi leur maintien.
Élément
rainuré

68 Lisse
CHAPITRE 4

Chevron

Figure 27 : Cas des dalles rainurées

■ Nature des éléments


Les éléments bénéficiant de ce mode de pose sont les suivants :
■ élément en mortier de résine ;
■ élément en pierre naturelle ;
■ élément stratifié HPL.

■ Principe de mise en œuvre


Cette partie expose succinctement un principe de mise en œuvre. Cependant
d’autres principes sont applicables en fonction du procédé, ce dernier faisant l’objet
d’un Avis Technique.
Les grandes étapes pour la mise en œuvre de ce type d’éléments sont les suivantes :
1 - Fixation des chevrons au gros œuvre.
2 - Fixation des lisses de départ au droit des chevrons.
3 - Insertion de la première rangée d’éléments.
4 - Mise en œuvre des lisses au-dessus de la première rangée d’éléments.
5 - Insertion de la seconde rangée d’éléments.
On réitère les opérations 4 et 5 le long de la façade. Cependant, il est indispensable
de respecter les fixations, les jeux de pose, les dimensions et matières des pièces
d’ossature secondaire définis dans l’Avis Technique.

2.2 Fixation par agrafe


■ Définition

Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre


Les agrafes sont fixées sur les chevrons, eux-mêmes solidarisés au gros œuvre.
Les éléments de peau sont soutenus par ces agrafes. Les agrafes peuvent être visibles
ou non.

Mur porteur en
Chevron béton ou maçonnerie
d’éléments

Carreau Patte de fixation


céramique du chevron au mur
porteur
Agrafe

Isolant

Figure 28 : Exemple avec agrafe visible 69


■ Nature des éléments

CHAPITRE 4
Les éléments bénéficiant de ce mode de pose sont les suivants :
■ élément en céramique ;
■ élément en terre cuite ;
■ élément en pierre naturelle ;
■ élément stratifié HPL ;
■ élément en mortier de résine.

■ Principe de mise en œuvre


Les grandes étapes pour la mise en œuvre des éléments agrafés sont les suivantes :
1 - Mise en œuvre des chevrons verticaux.
2 - Mise en œuvre des agrafes basses au droit des chevrons.
3 - Mise en œuvre de la première rangée d’éléments.
4 - Mise en œuvre des agrafes situées au-dessus de la première rangée.
5 - Mise en œuvre de la seconde rangée d’éléments.
Les opérations 4 et 5 sont réitérées le long de la façade tout en respectant les
fractionnements d’ossatures, les fractionnements de la lame d’air et les jeux de pose.
2.3 Fixation invisible
■ Définition
La fixation invisible est mise en œuvre au dos des éléments rapportés. Cette fixation
invisible repose sur une lisse qui est elle-même fixée au chevron. Ce dernier est fixé
au mur porteur à l’aide de pattes équerres.
Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre

Mur porteur en
béton ou maçonnerie
d’éléments

Élément Agrafe de fixation


possédant
la fixation Lisse
invisible
Chevron bois

Isolant

Figure 29 : Fixation invisible

■ Nature des éléments


Les éléments bénéficiant de ce mode de pose sont les suivants :
■ élément stratifié HPL ;
70 ■ élément en fibre ciment ;
■ élément céramique ;
CHAPITRE 4

■ élément en mortier de résine.

■ Principe de mise en œuvre


Les grandes étapes pour la mise en œuvre de ces éléments sont les suivantes :
1 - Mise en œuvre des chevrons verticaux.
2 - Mise en œuvre des lisses basses sur les montants verticaux.
3 - Utilisation d’un gabarit pour la mise en œuvre des lisses supérieures.
4 - Mise en œuvre des éléments.
Ces opérations sont à réaliser tout en respectant les fractionnements d’ossatures,
les fractionnements de la lame d’air et les jeux de pose définis dans l’Avis Technique
du procédé.
2.4 Fixation traversante
■ Définition
Les éléments rapportés sont prépercés et sont fixés sur l’ossature en bois par
l’intermédiaire de fixations traversantes.
Bande de protection

Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre


Chevron
Mur porteur

Patte
équerre

Fixation
traversante

Élément
de peau Cheville étoile
Isolant
Figure 30 : Système de fixation traversante

■ Nature des éléments


Les éléments bénéficiant de ce mode de pose sont les suivants :
■ élément stratifié HPL ;
71
■ élément stratifié polyester ;

CHAPITRE 4
■ élément en fibre ciment.

■ Principe de mise en œuvre


Les grandes étapes de mise en œuvre sont les suivantes :
1 - Mise en œuvre des chevrons verticaux.
2 - Mise en place des éléments.
3 - Fixation des éléments sur les chevrons à l’aide de fixations traversantes.

ATTENTION
Il est indispensable de prendre en compte les dilatations des panneaux
au niveau des joints et au niveau des fixations pour éviter, par exemple,
des déformations importantes de ceux-ci. La répartition des points fixes et
dilatants est donnée dans l’Avis Technique du procédé.
OBSERVATION
Pour les parements de façade présentant des variations dimensionnelles
dues à la température et/ou l’humidité, il faut respecter :
− les dispositions de jeux au droit des fixations ;
− les distances aux bords verticaux et horizontaux.
Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre

Figure 31 : Fixation des panneaux Figure 32 : Fixation des panneaux


point fixe points coulissants

2.5 Fixation traversante sur une rive


et emboîtée sur l’autre
■ Définition
Les éléments rapportés sont emboîtés en partie basse sur l’élément inférieur, ou sur
72 une agrafe, et fixés en partie haute au droit des chevrons.
CHAPITRE 4

Fixation
Chevron

Éléments de peau

Figure 33 : Exemple de fixation traversante


■ Nature des éléments
Les éléments bénéficiant de ce mode de pose sont les suivants :
■ élément en PVC rigide ou expansé ;
■ élément en bois résine ;
■ élément en bois chauffé ou rétifié ;
■ élément en résine polyester ;

Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre


■ élément en composite ciment verre (CCV).

■ Principe de mise en œuvre


La pose de ces éléments peut généralement être réalisée horizontalement ou
verticalement.
Pose horizontale
Les grandes étapes de mise en œuvre sont les suivantes :
1 - Mise en œuvre des chevrons verticaux.
2 - Mise en place des agrafes basses.
3 - Mise en œuvre de la première rangée d’éléments.
4 - Mise en place des agrafes sur la partie supérieure de la première rangée.
5 - Mise en œuvre de la seconde rangée d’éléments.
6 - Fixation de cette seconde rangée au droit des chevrons.
Les opérations 4, 5 et 6 sont réitérées sur l’ensemble de la façade tout en respectant
73
les fractionnements d’ossatures, les fractionnements de la lame d’air et les jeux de
pose définis dans l’Avis Technique du procédé.

CHAPITRE 4
Pose verticale
Les grandes étapes de mise en œuvre sont les suivantes :
1 - Mise en œuvre des chevrons verticaux.
2 - Mise en œuvre des liteaux ou des lisses.
3 - Mise en place des agrafes basses.
4 - Mise en œuvre de la première rangée verticale d’éléments.
5 - Mise en place des agrafes sur la partie supérieure de la première rangée.
6 - Mise en œuvre de la seconde rangée verticale d’éléments.
7 - Fixation de cette seconde rangée le long des liteaux ou des lisses.
Les opérations 5, 6 et 7 sont réitérées sur l’ensemble de la façade tout en respectant
les fractionnements d’ossatures, les fractionnements de la lame d’air et les jeux de
pose définis dans l’Avis Technique du procédé.
2.6 Systèmes d’ITE entre bardage rapporté et ETICS
Les plaques supports sont fixées sur l’ossature bois par l’intermédiaire de fixations
traversantes.
Les jonctions de plaques sont généralement traitées par des joints entre plaques.
Les plaques reçoivent après leur pose un sous-enduit mince, armé d’un treillis de
fibres de verre, puis une finition (enduit de finition ou revêtement collé).
Éléments de peau du bardage rapporté et mise en œuvre

Ossature
bois

isolant

Panneau
StoVentec
Panel 12 mm

Marouflage
74 + treillis
d’armature
CHAPITRE 4

Finition

Figure 34 : Exemple de systèmes d’ITE entre bardage rapporté et ETICS

ATTENTION
Ce type de procédé de bardages rapportés non traditionnels relève des
compétences des Groupes Spécialisés n°2 (constructions, façades et
cloisons légères, Produits et procédés de bardage rapporté, translucide,
vêtage et vêture), n°7 (produits et systèmes d’étanchéité et d’isolation
complémentaire de parois verticales) et n°13 (procédés pour la mise en
œuvre des revêtements) dans le cas où la finition est un parement collé
conforme au DTU 55-2 (système collés).
L’Avis Technique évalue la durabilité de ces procédés de bardage rapporté,
ainsi que les principes de mise en œuvre.
CHAPITRE 5

Performance thermique
des bardages rapportés
1. Principe
Dans un système de bardage rapporté, l’isolant est généralement pénétré par des
fixations ponctuelles qui servent à le fixer au mur et interrompu par des pattes
équerres métalliques qui servent à fixer l’ossature secondaire en bois.
L’isolation thermique se trouve ainsi dégradée parce que l’isolant est « court-circuité »
par un matériau plus conducteur de chaleur que lui. Ces points thermiques faibles
sont nommés les ponts thermiques intégrés. Ils sont responsables de la dégradation
de la performance thermique de la paroi.
Cette dégradation pourrait dépasser les 30 % dans le cas du bardage rapporté.
Plus l’élément pénétrant est conducteur de chaleur, plus la dégradation est
importante. Elle est fonction notamment de la résistance thermique de l’isolant, du
matériau traversant (section et nature), et du nombre de fixations par m2 de surface.
En outre, une forte compression de l’épaisseur de l’isolant, derrière les chevrons par
exemple, pourrait réduire localement sa résistance thermique.
75
La RT 2012 nécessite une forte augmentation de l’épaisseur des isolants utilisés en
bardages rapportés. Ces épaisseurs pourraient rapidement doubler par rapport au
niveau de la RT 2005 pour atteindre 20 à 30 cm environ.
L’impact des fixations ponctuelles qui en résulte risque de s’amplifier car leurs
sections vont avoir à évoluer pour supporter les charges transmises par une peau
extérieure désormais plus éloignée du gros œuvre. 
De plus, la RT 2012 positionne le confort d’été au premier plan. En effet, étant très
bien isolés pour minimiser les déperditions énergétiques, les bâtiments RT 2012 vont
devenir très sensibles aux apports internes et aux apports solaires qui pénètrent à
travers les parois vitrées. 
2. Impact thermique des différents
composants du bardage rapporté
Les composants du bardage rapporté qui peuvent avoir un impact sur la performance
thermique de la paroi sont les suivants :
■ la structure porteuse ;
■ les chevilles ;
■ les chevrons ;
Performance thermique des bardages rapportés

■ les pattes de fixation ;


■ le profilé de fractionnement de la lame d’air ;
■ les liteaux ou les lisses ;
■ l’isolant ;
■ les éléments de fixation de l’isolant ;
■ la mise en œuvre de l’isolant.

2.1 Structure porteuse


Si l’élément de bardage est posé sans isolant, la structure porteuse seule ne suffit pas
pour atteindre les performances d’isolation thermique requises.
La nature de la structure porteuse a peu d’influence sur les ponts thermiques intégrés
dus aux éléments de fixation, surtout pour une épaisseur d’isolation supérieure à
150 mm.
76
Dans le cas d’une mise en œuvre sur support béton plein, l’inertie thermique
supplémentaire apportée peut permettre d’améliorer le confort d’été en absorbant
CHAPITRE 5

temporairement les surchauffes journalières. Cette hausse de confort n’est toutefois


possible qu’en association avec une surventilation nocturne (ouverture des fenêtres
la nuit, par exemple).

ATTENTION
L’utilisation d’une peau extérieure non étanche à l’eau ne garantit pas les
performances optimales de l’isolant associé qui peut s’humidifier.

2.2 Chevilles

Figure 1 : Cheville

OBSERVATION
La présence de chevilles métalliques pour fixer les raidisseurs sur le mur
support ne change pas significativement les performances d’isolation
thermique de la paroi.
Figure 2 : Chevron

Performance thermique des bardages rapportés


OBSERVATION
La présence de chevilles pour fixer les chevrons sur le mur support ne
change pas significativement les performances d’isolation thermique de la
paroi.

2.3 Chevrons
Les chevrons ont un impact sur les performances d’isolation thermique de la paroi.
Ils augmentent les déperditions thermiques de la paroi en fonction du niveau
d’isolation thermique et de la mise en œuvre de l’isolant.
■ Isolant en une couche entre chevrons :

77

CHAPITRE 5
0% 5% 15 % 30 %

Figure 3 : Impact relatif du chevron

■ Isolant en deux couches entre et derrière les chevrons :


Niveau d’isolation actuel :

0% 5% 15 % 30 %

Niveau d’isolation Grenelle :

0% 5% 15 % 30 %

Figure 4 : Impact relatif du chevron


OBSERVATION
Dans le cas d’une mise en œuvre de l’isolant en une seule couche derrière
les chevrons, la présence des chevrons ne change pas significativement les
performances d’isolation thermique de l’ouvrage, quel que soit le niveau
d’isolation thermique.

2.4 Pattes de fixation des chevrons


Performance thermique des bardages rapportés

sur la structure porteuse


Les pattes de fixation ont un impact sur les performances d’isolation thermique de
l’ouvrage.

Figure 5 : Patte de fixation

Les pattes de fixation augmentent les déperditions thermiques de la paroi en fonction


78 du niveau d’isolation thermique :
Niveau d’isolation actuel :
CHAPITRE 5

Niveau d’isolation actuel :

0% 5% 15 % 30 %

Figure 6 : Impact relatif des pattes de fixation


Niveau d’isolation Grenelle :
Niveau d’isolation Grenelle :

0% 5% 15 % 30 %

Figure 7 : Impact relatif des pattes de fixation

2.5 Raboutage
Le raboutage des chevrons diminue localement les performances thermiques de
l’ouvrage, il convient donc d’éviter des raboutages surabondants.
2.6 Profilé de fractionnement de la lame d’air

Performance thermique des bardages rapportés


Figure 8 : Fractionnement de la lame d’air

ATTENTION
Le fractionnement de la lame d’air augmente les déperditions thermiques
de l’ouvrage en fonction du niveau d’isolation thermique :
Niveau d’isolation actuel :

0% 5% 15 % 30 %
Figure 9 : Impact relatif du fractionnement horizontal de la lame d’air
79
Niveau d’isolation Grenelle :

CHAPITRE 5
0% 5% 15 % 30 %

Figure 10 : Impact relatif du fractionnement horizontal de la lame d’air

2.7 Liteaux et lisses

Figure 11 : Liteaux Figure 12 : Exemple de lisse


OBSERVATION
Les liteaux et les lisses peuvent participer à l’augmentation des déperditions
thermiques de l’ouvrage par drainage, notamment dans le cas d’un
bardage en clins métalliques. Néanmoins, l’augmentation des déperditions
thermiques associée reste faible.
Performance thermique des bardages rapportés

Figure 13 : Patte de renfort

OBSERVATION
Pour conserver localement les performances thermiques, il faut privilégier,
dans la limite du possible, l’utilisation d’une patte de renfort à celle d’une
équerre latérale, notamment dans le cas d’une peau extérieure métallique.

2.8 Isolant
80 Les performances d’isolation thermique des bardages dépendent essentiellement
de la résistance thermique de l’isolant employé. Cette résistance thermique
est inversement proportionnelle à la conductivité thermique de l’isolant et
CHAPITRE 5

proportionnelle à l’épaisseur totale de toutes les couches d’isolation.


Les exigences d’économie d’énergie requise par le Grenelle de l’Environnement
imposent de doubler la résistance thermique de l’isolant par rapport au niveau
actuel. En pratique, ce doublement de la résistance thermique se traduit en moyenne
par un doublement des épaisseurs d’isolant.

2.9 Éléments de fixation

Figure 14 : Éléments de fixation

OBSERVATION
Dans le cas de l’utilisation de fixation ponctuelle en matière plastique les
ponts thermiques crées sont très faibles et peuvent être négligés.
Pour garantir une meilleure performance d’isolation thermique, éviter les
fixations et les découpages de panneaux d’isolant surabondants.
3. Mise en œuvre de l’isolant
3.1 Fixation de l’isolant
L’isolant est embroché sur les pattes de fixation des chevrons et fixé au mur support
selon les prescriptions du fabricant. La continuité thermique doit être assurée et les
panneaux ou rouleaux d’isolant doivent être posés à bords jointifs sans espace entre
le mur support et l’isolant. En cas de deux couches superposées, les joints respectifs
doivent être décalés.

Performance thermique des bardages rapportés


Les isolants souples ne doivent pas être comprimés sur leur surface à plus de 10 %
de leur épaisseur, ni au droit des chevrons ou montants et à plus de 5 % au niveau
des fixations.
L’isolant doit être posé sur la structure porteuse :
■ soit derrière les montants en une couche ;
■ soit entre les montants lorsque ceux-ci sont fixes directement sur la structure
porteuse ;
■ soit en deux couches successives, l’une derrière les montants, l’autre entre les
montants.
Il est important de veiller à ce que l’épaisseur de la lame d’air ventilée sur l’extérieur
soit au moins égale à 20 mm.

■ Fixation des panneaux en laine minérale


81
Les panneaux sont posés horizontalement ou verticalement. Dans le cas général, ils
sont embrochés sur les pattes de fixations des chevrons avant la pose de l’ossature

CHAPITRE 5
du bardage. Lorsque celle-ci assure, en outre, un maintien de l’isolant, une fixation au
moins par panneau (dimensions usuelles des panneaux 0,60 × 1,35 m) suffit. Dans
les autres cas (pas de maintien par l’ossature), prévoir au minimum deux fixations
par panneau, dont au moins une fixation traversante, s’il s’agit de chevilles étoiles,
et une densité minimale de deux fixations par m2. Pour les éléments découpés, on
peut admettre une seule fixation lorsque sa plus grande dimension n’excède pas
35 cm. La densité des fixations des panneaux semi-rigides à l’aide des chevilles doit
être telle que tout risque de relèvement de bords libres du panneau ou de ses angles
soit écarté. Notamment, les chevilles trop enfoncées peuvent mettre en traction
des fibres de surface du panneau et provoquer ainsi sa déformation. Cette dernière
provoquerait alors :
■ une diminution préjudiciable de l’isolation thermique de l’ouvrage ;
■ une obturation partielle ou totale de la lame d’air dont la ventilation ne sera plus
assurée.

■ Fixation des rouleaux de laine minérale


Les laines minérales en rouleau (dimensions habituelles : 60 cm) sont le plus souvent
posées verticalement. Dans ce cas de pose, il convient de prévoir au moins deux
fixations en partie haute et une densité minimale de deux fixations par m2 en partie
courante. Les fixations traversantes sont disposées, soit dans l’axe vertical du rouleau,
soit de préférence en quinconce, l’objectif étant d’assurer le meilleur contact entre
l’isolant et la structure porteuse.
La fixation par équerres à dents est possible et suppose un entraxe de montants
d’ossature au plus égal à 60 cm. L’entraxe entre équerres à dents fixées le long d’un
même profile est de 135 cm maximum. Les équerres à dents sont disposées en
quinconce travée par travée.
En cas de pose horizontale de la laine minérale, une fixation est mise en place en
partie courante tous les 120 cm, soit une fixation toutes les deux travées quand
l’entraxe des montants ne dépasse pas 60 cm.

■ Fixation des plaques en polystyrène expansé (EPS),


Performance thermique des bardages rapportés

polystyrène extrude (XPS) ou polyuréthane (PUR)


La fixation est réalisée par chevilles étoiles à raison de deux au minimum par m2 et
par plaque, ou par collage au moyen d’un mortier colle pour les EPS et XPS ou d’une
colle polyuréthane pour les EPS, les XPS et les PUR.

■ Fixation des isolants en points singuliers


En points singuliers et pour les éléments découpés, la densité des fixations est
augmentée, de même que pour les bâtiments de hauteur supérieure à 40 m. En
sites exposés et dans les zones d’action locales du vent (telles que spécifiées par
l’Eurocode 1), le nombre de fixations sera automatiquement doublé par rapport à la
quantité de fixations applicables en partie courante.

82 3.2 Première configuration 


Cette mise en œuvre est la plus souvent rencontrée. Elle garantit une largeur de lame
d’air au moins égale à 20 mm.
CHAPITRE 5

Gros œuvre

Patte équerre

Chevron
Isolant
Largeur
de la lame d'air

Figure 15 : Première configuration

OBSERVATION
En tenant compte de tous les éléments de fixation du bardage (chevrons,
pattes de fixation, chevilles étoiles), la dégradation résultante de l’isolation
thermique de la paroi est donnée ci-après en fonction du niveau d’isolation.
Niveau d’isolation actuel : Niveau d’isolation Grenelle :

0% 5% 15 % 30 % 0% 5% 15 % 30 %
Figure 16 : Impact relatif de l’ensemble des éléments de fixation
3.3 Deuxième configuration 
La largeur de la lame d’air
doit être d’au moins 20 mm
Fixation
traversante

Gros œuvre

Performance thermique des bardages rapportés


Chevron
Isolant

Figure 17 : Deuxième configuration

OBSERVATION
En tenant compte de tous les éléments de fixation du bardage (chevrons,
fixations ponctuelles), la dégradation résultant de l’isolation thermique de
la paroi est donnée ci-après en fonction du niveau d’isolation.
Niveau d’isolation Grenelle :

0% 5% 15 % 30 %

Figure 18 : Impact relatif de l’ensemble des éléments de fixation


83

CHAPITRE 5
3.4 Troisième configuration
Cette configuration est optimale si les deux couches d’isolant thermique sont
croisées (une couche posée horizontalement, l’autre posée verticalement). Dans
tous les cas, les joints doivent être décalés entre les deux couches.

La largeur de la lame d’air


Gros œuvre doit être d’au moins 20 mm

Patte équerre
Cheville

Isolant
Chevron

Figure 19 : Troisième configuration


OBSERVATION
En tenant compte de tous les éléments de fixation du bardage (chevrons,
pattes de fixation, chevilles étoiles), la dégradation résultant de l’isolation
thermique de la paroi est donnée ci-après en fonction du niveau d’isolation :
Niveau d’isolation actuel : Niveau d’isolation Grenelle :

0% 5% 15 % 30 % 0% 5% 15 % 30 %
Figure 20 : Impact relatif de l’ensemble des éléments de fixation
Performance thermique des bardages rapportés

4. Conclusion sur les performances


thermiques des bardages avec
fortes épaisseurs d’isolation
Dans le cas d’une forte épaisseur d’isolation thermique, les éléments nécessaires à la
pose du bardage augmentent les déperditions thermiques de 15 % à 40 % environ,
en fonction notamment :
■ des éléments de fixation de l’isolant et du bardage ;
84 ■ de la présence ou non d’un dispositif de fractionnement de la lame d’air.
La performance thermique intrinsèque des bardages rapportés est caractérisée par
un coefficient de transmission thermique surfacique Up s’exprimant en W/(m2.K).
CHAPITRE 5

Le terme de « résistance thermique » R est généralement employé pour caractériser


une couche homogène de matériau constituant une paroi.
La performance d’isolation thermique du procédé du bardage rapporté dépend de la
résistance thermique de l’isolant employé et des éléments de fixation du parement
extérieur (montants verticaux, pattes équerres, dispositif de fractionnement de la
lame d’air, etc.).
Selon le poids du parement extérieur, il peut être nécessaire d’augmenter le nombre
et/ou les dimensions des pattes équerres, ce qui aura pour effet de diminuer les
performances thermiques du procédé.
Ainsi, l’impact des ponts thermiques intégrés sur la performance thermique de la
paroi dépend de la densité des pattes équerres, de leur section, de leur matériau et de
l’épaisseur d’isolant. Cet impact reste généralement compris entre 10 % et 40 % (dans
certains cas de forte isolation, on peut atteindre un impact de 60 %).
OBSERVATION
Le coefficient de transmission thermique surfacique Up [W/(m2.K)] de la
paroi intégrant un système d’isolation par l’extérieur à base de bardage
ventilé est calculé d’après la formule suivante :
Ψi
Up = Uc + Σi +n . χj
Ei
avec :

Performance thermique des bardages rapportés


Uc : coefficient de transmission thermique surfacique en partie courante, en
W/(m2.K). Il est donné par la relation suivante :
1
Uc =
Risolant + Rsupport + Rse + Rsi
Risolant : résistance thermique de l’isolant, en m2.K/W ;
Rsupport : résistance thermique de la paroi support, en m2.K/W ;
Rse + Rsi : somme des résistances thermiques superficielles intérieure et
extérieure prise égale à 0,26 m2.K/W (la lame d’air étant fortement
ventilée, on considère que l’ambiance extérieure s’y applique avec
Rse = Rsi = 0,13 m2.K/W).

La résistance thermique Ri d’une couche homogène d’un matériau i est


donnée par la relation :
ei 85
Ri =
i

avec :

CHAPITRE 5
ei : épaisseur du matériau i, en m ;
λi : conductivité thermique du matériau i, en W/m.K (des valeurs par défaut
des conductivités thermiques des matériaux sont données dans le fascicule
2 des règles Th Bât en vigueur) ;
ψi : coefficient de transmission thermique linéique du pont thermique
intégré i, en W/(m.K) ;
Ei : entraxe du pont thermique linéique i, en m ;
n : nombre de ponts thermiques ponctuels par m2 de paroi ;
χj : coefficient de transmission thermique ponctuel du pont thermique
intégré j, en W/K.
CHAPITRE 6

Traitement
des points singuliers
1. Définition

87

Figure 1 : Points singuliers

Pour chaque système de bardage rapporté traditionnel et non traditionnel, la mise en


œuvre au niveau des points singuliers est spécifique. Les parties ci-après représentent
des exemples de solutions pour le traitement de ces points singuliers.

OBSERVATION
Pour les systèmes de bardages rapportés non traditionnels, le traitement
des points singuliers est précisé dans la partie « Mise en œuvre » du dossier
d’Avis Technique et illustré par les figures associées à ce même dossier.

Les points singuliers créent généralement des ponts thermiques du fait de la


diminution ou de l’interruption de l’isolation thermique. Les techniques d’isolation
par l’extérieur de type bardage à ossature bois sont concernées par ce fait. Bien
que la technique du bardage à ossature bois permette de corriger sensiblement les
ponts thermiques courants situés en nez de dalle et de refend, elle ne traite pas
systématiquement tous les ponts thermiques des liaisons. On cite par exemple les
encadrements de baies et des jonctions entre façade et planchers haut et bas qui
sont plus difficiles à traiter et dont l’impact peut être important.
Ponts Ponts
thermiques thermiques
20 % 30 %

Parois Parois
80 % 70 %

Niveau d’isolation des parois (actuel) Niveau d’isolation des parois (Grenelle)

Figure 2 : Impact des ponts thermiques sur la déperdition thermique totale d’un bâtiment
collectif R + 5 en béton isolé par un bardage sur ossature bois, selon le niveau d’isolation
(points singuliers non traités)
Traitement des points singuliers

Plancher bas
Encadrement de 18 %
fenêtres ou portes
43 %

Plancher haut
16 %

Angles Plancher intermédiaire


10 % ou refend/mur
13 %
Figure 3 : Impact relatif de chaque type de pont thermique en isolation
88 par l’extérieur sur le même bâtiment.

L’isolation thermique par l’extérieur est donc d’autant plus efficace que le nombre
CHAPITRE 6

d’étages est important et que les points singuliers, notamment les encadrements des
baies sont traités.

ATTENTION
En cas de rénovation d’une façade
comportant une menuiserie située au Fenêtre,
nu intérieur du mur, la mise en œuvre bois ou PVC
d’une isolation par l’extérieur sans
retour d’isolant en tableau, appui et
linteau, peut créer un pont thermique
important sur tout le pourtour de la
baie (figure 4). Dans ce cas, l’impact
relatif des ponts thermiques de liaison
devient prépondérant par rapport à la
déperdition thermique par la façade.
En plus de leur impact sur la
consommation d’énergie du bâtiment,
les points singuliers non traités peuvent
Figure 4 : Risque de pont thermique
être à l’origine de pathologies comme
par exemple l’apparition de moisissures ou de salissures.
2. Arrêt haut
2.1 Arrêt haut sous débord ≥ 15 cm
■ Présentation
Exemples : une rive, un égout de toiture, une dalle débordante, un balcon ou une
corniche peuvent constituer des débords de dimension supérieure à 15 cm.

Goutte d’eau Débord


a Isolant

Traitement des points singuliers
Élément de peau
Ventilation de
la lame d’air

Figure 5 : Arrêt haut (débord ≥ 15 cm)

■ Résistance au vent
Les valeurs de résistance en dépression doivent être le double de celles définies
en partie courante. En effet, une surcharge est due au vent en sous-face de dalle
débordante. Pour considérer cela, il est nécessaire de prévoir, le cas échéant, des
fixations supplémentaires.
89
■ Lame d’air
Il est nécessaire de ventiler la lame d’air dont la largeur est de 20 mm minimum. Cette

CHAPITRE 6
ventilation est indispensable notamment pour éviter la détérioration des chevrons et
de l’isolant présent derrière les éléments de bardage.
Cette ventilation est rendue possible par :
■ la présence d’orifices dans la grille anti-rongeurs en arrêt bas ;
■ la section de ventilation en arrêt haut.

■ Section de ventilation
Pour que la lame d’air soit suffisamment ventilée, il convient d’éviter les pertes de
charge. Pour cela, il faut prévoir :
■ une section suffisante en partie courante, de largeur au moins égale à 20 mm ;
■ les entrées et sorties de ventilation de section suffisante dimensionnées selon la
formule :
H 0,4
S = 50
3
avec :
H = la hauteur du bardage exprimée en mètre ;
S = la surface des orifices de ventilation en partie haute ou basse, exprimée en cm²
par mètre lineaire de largeur de bardage.
En fonction de la hauteur du bâtiment sur lequel le système de bardage rapporté est
mis en œuvre, la largeur « a » entre la sous-face du débord et le haut de l’élément de
peau est telle que :
Tableau 1 : Section de ventilation

Hauteur du bardage rapporté Dimension minimale de la largeur « a »


sans fractionnement (en m) (en mm)
Inférieure à 3 5
3à6 7
6 à 24 10

OBSERVATION
Cette valeur « a » constitue un minimum. Lors de son dimensionnement,
Traitement des points singuliers

il est très important de prendre en compte la dilatation des éléments de


bardage et notamment pour les éléments de grandes dimensions.

2.2 Arrêt haut sous débord < 15 cm


■ Présentation
La tranche supérieure du système de bardage rapporté doit être protégée au moyen
d’une corniche, d’une bavette ou d’un profilé métallique continu, réalisé dans un
90 métal durable de par sa nature ou de par son traitement (acier protégé d’épaisseur
minimale 75/100 mm ou aluminium d’épaisseur minimale 10/10 mm par exemple).
CHAPITRE 6

Corniche, bavette,
profilé métallique
continu
d1 a
r
d2
Isolant
Éléments de peau

3%

r d1

d2

Figure 6 : Arrêt haut (débord < 15 cm). Les dimensions r, d1 et d2 sont données en fonction
de la hauteur du bâtiment (voir tableau 3)
■ Résistance au vent
Les valeurs de résistance en dépression doivent être le double de celles définies en
partie courante. En effet, une surcharge est due au vent en sous-face. Pour considérer
cela, il est nécessaire de prévoir, le cas échéant, des fixations supplémentaires.

■ Lame d’air
Il est nécessaire de ventiler la lame d’air dont la largeur est de 20 mm minimum. Cette
ventilation est indispensable notamment pour éviter la détérioration des chevrons et
de l’isolant présent derrière les éléments de bardage.
Cette ventilation est rendue possible par :
■ la présence d’orifices dans la grille anti-rongeurs en arrêt bas ;
■ la section de ventilation en arrêt haut.

Traitement des points singuliers
■ Section de ventilation
Tableau 2 : Section de ventilation

Hauteur du bardage rapporté Dimension minimale de la largeur « a »


sans fractionnement (en m) (en mm)
Inférieure à 3 5
3à6 7
6 à 24 10

■ Étanchéité à l’eau 91
Il est impératif de respecter les cotations r, d1, d2.

CHAPITRE 6
Dans le cas d’un acrotère :
Tableau 3 : Cotations r, d1 et d2 pour un acrotère

Bâtiment r r/d1 d2
≤ 24 m ≥ 50 mm ≤ 2,5 ≥ 25 mm
Hauteur
> 24 m ≥ 100 mm ≤ 2,5 ≥ 25 mm
Front de mer 120 à 150 mm ≤ 2,5 ≥ 25 mm
Ces cotations sont présentées à titre indicatif et correspondent à un minimum à respecter. Elles devront être augmentées en
tenant compte des tolérances de pose.

■ Compatibilité électrochimique
En cas d’association de matériaux différents, la compatibilité électrochimique doit
être vérifiée. Elle peut se faire, par exemple, à l’aide du tableau 6 de l’annexe 6 du
cahier du CSTB n° 3316_V2.
2.3 Ponts thermiques
En cas de toitures-terrasses, l’isolation thermique autour de l’acrotère permet de
réduire d’environ 60  % les déperditions thermiques à travers le pont thermique
notamment si le niveau d’isolation pratiqué est équivalent à celui utilisé en mur.

Isolant

Béton

Intérieur
Traitement des points singuliers

Figure 7 : Isolation thermique autour de l’acrotère

Le traitement complet de ce pont thermique est très difficile à obtenir à moins


d’isoler complètement l’acrotère avec de fortes épaisseurs.

92 3. Arrêt bas
3.1 Présentation
CHAPITRE 6

Les lames d’air ventilées doivent être fermées par une grille de protection vis-à-vis des
principales intrusions : rongeurs, oiseaux, insectes…

Élément
de peau
Isolant

Profil de maintien Patte


éventuel équerre

Fixation
Grille de
protection

Figure 8 : Ventilation de la lame d’air

3.2 Ventilation de la lame d’air


Pour assurer la ventilation de la lame d’air, la grille de protection doit comporter
des orifices d’aération.
Cette grille doit être réalisée dans un métal durable (acier inoxydable ou protégé
par galvanisation).
3.3 Profil de maintien
Selon le système de bardage rapporté considéré, un profil de maintien peut être mis
en œuvre sur le chevron afin de supporter l’élément de bardage en départ d’ouvrage.

3.4 Distance entre le bas de l’élément de peau


et le sol
Il est indispensable de respecter une distance minimale entre le bas de l’élément de
peau et le sol. Cette distance varie en fonction de la nature de l’élément de peau et
la nature du sol (sol naturel ou sol dur). Elle est généralement de 150 mm d. Cette
cote est indiquée dans l’Avis Technique du système de bardage rapporté pour les
systèmes non traditionnels, et dans les documents généraux tels que les DTU pour
les systèmes traditionnels.

Traitement des points singuliers
Profil
perforé
93
150(*) Ventilation
basse

CHAPITRE 6
(*) Haut. 150 mm sur sol meuble
Haut. 50 mm sur pavement

Figure 9 : Départ de bardage

3.5 Ponts thermiques


Pour les bardages titulaires d’un Avis Technique, la distance minimale entre le bas
de l’élément de peau et le sol est de 0,15 m. La liaison entre le plancher bas et le
mur est une zone de déperdition importante en isolation par l’extérieur du fait de
l’interruption de l’isolation. Dans ce cas, la hauteur de la descente de l’isolation par
rapport au plancher est un paramètre sur lequel il est possible de jouer pour corriger
le pont thermique.
Deux cas de figure doivent être distingués (plancher sur terre-plein ou sur volume
non chauffé) :
■ Plancher bas sur terre-plein
Le prolongement de l’isolation extérieure en dessous du niveau du plancher réduit
les déperditions thermiques de l’intérieur vers l’extérieur. On estime à 10 % environ la
réduction du pont thermique par 10 cm supplémentaire d’isolation.

Béton

Isolant

Terre

Figure 10 : Réduction des déperditions thermiques


Traitement des points singuliers

■ Plancher bas sur vide sanitaire ou sur volume non chauffé


Le prolongement de l’isolation du mur du côté extérieur est beaucoup moins efficace,
la chaleur étant transmise dans ce cas de figure directement vers l’espace non chauffé.
Pour obtenir un gain significatif, il faudrait isoler le mur du soubassement également
par l’intérieur.

Béton
Béton
94
Isolant Isolant
CHAPITRE 6

Figure 11 : Isolation du mur côté extérieur Figure 12 : Isolation par l’intérieur du mur
de soubassement
4. Angle sortant
4.1 Tôle de compartimentage vertical
de la lame d’air
La tôle de compartimentage vertical est mise en œuvre pour éviter la circulation
d’une lame d’air horizontale continue.
Cette tôle doit être filante sur toute la hauteur de la façade. Elle doit être réalisée en
métal durable (exemple : aluminium ou acier galvanisé au moins Z275).

Isolant

Élément de peau Gros œuvre

Traitement des points singuliers
du bardage
Patte équerre
Chevron
Lame d’air

Tôle de
compartimentage

Figure 13 : Angle sortant


95
4.2 Type de mur réalisé

CHAPITRE 6
Cahier du CSTB n° 1833

■ Mur de type XIII


Dans le cas d’un mur de type XIII, les angles sortants sont réalisés à l’aide d’éléments
coupés ou biseautés séparés éventuellement entre eux par des profilés.
Isolant

Figure 14 : Mur de type XIII - Angle sortant


■ Mur de type XIV
Dans le cas d’un mur de type XIV, la réalisation de ces angles sortants est faite :
■ par des éléments d’angle (éléments de peau possédant un angle) ;
■ par des éléments coupés ou biseautés séparés entre eux par profilé.
Isolant

d
d > 40 mm
Traitement des points singuliers

Profilé

Figure 15 : Mur de type XIV - Figure 16 : Exemples d’éléments


Angle sortant d est le recouvrement entre d’angles sortants
le profilé d’angle et l’élément de peau

4.3 Résistance au vent


Les valeurs de résistance en dépression doivent être le double de celles définies en
96 partie courante. Pour considérer cela, il est nécessaire de prévoir, le cas échéant, des
fixations supplémentaires.
CHAPITRE 6

OBSERVATION
Les profilés d’angle ne participent pas à la tenue mécanique du système.
Dans le cas contraire, leur contribution doit être justifiée.

4.4 Ponts thermiques


Les éléments susceptibles d’amplifier les déperditions thermiques vers l’extérieur
dans les angles sortants sont les mêmes que ceux identifiés au niveau des parois
(pattes de fixation, chevrons…). Il est à noter que dans un angle sortant, on est
généralement amené à mettre en œuvre un plus grand nombre de fixations et une
tôle de compartimentage vertical de la lame d’air, ce qui est susceptible de dégrader
un peu plus l’isolation.
5. Angle rentrant
5.1 Réalisation d’un mur de type XIII
Le mur présenté ici est de type XIII car le joint d’angle est ouvert.

Mur porteur Patte équerre

Chevron

Traitement des points singuliers
Joint ouvert Isolant
de section variable

Figure 17 : Mur de type XIII - Angle rentrant

5.2 Réalisation d’un mur de type XIV


Ce mur est de type XIV car un profilé d’angle est mis en œuvre.

97

CHAPITRE 6

Joint fermé à
l’aide d’un profilé

Figure 18 : Mur de type XIV - Angle rentrant

5.3 Jeu de pose


Un jeu entre les éléments adjacents doit toujours être respecté afin de permettre la
libre dilatation de chacun des éléments de peau. Ce jeu est à respecter notamment
pour certains clins et certaines plaques de grandes dimensions. Il dépend, de plus, de
la nature de la peau de bardage.
5.4 Réalisation des éléments d’angles rentrants
La réalisation de ces angles est faite par des éléments coupés ou biseautés solidaires.
Les joints peuvent être ouverts (mur de type XIII) ou fermés à l’aide d’un profilé (mur
de type XIV).

5.5 Ponts thermiques


Les éléments susceptibles d’amplifier les déperditions thermiques vers l’extérieur
dans les angles rentrants sont les mêmes que ceux identifiés au niveau des parois
(pattes de fixation, chevrons…). Il est à noter que dans un angle rentrant, on est
généralement amené à mettre en œuvre une densité de fixation plus élevée qu’en
partie courante, ce qui est susceptible de dégrader un peu plus l’isolation.
Traitement des points singuliers

6. Joint de dilatation
Mur porteur
e Patte équerre e
Chevron

d1 d1
d2 d2
98 Élément 1
Élément 1
CHAPITRE 6

Isolant

Élément de peau

Figure 19 : Exemples de joints de dilatation

■ Nature de l’élément 1
L’élément 1 peut être un profilé métallique durable (par nature ou par protection),
PVC ou le matériau de la peau de bardage.
■ Distance d2
Comme illustré sur les figures ci-dessus, la distance d2 est telle que : d2 = d1 + e
2
7. Arrêt latéral
7.1 Définition et traitement

Traitement des points singuliers
r
Figure 20 : Exemple arrêt latéral avec profilé Figure 21 : Exemple arrêt latéral avec profilé
métallique couvrant l’élément de peau métallique couvert par l’élément de peau

7.2 Résistance au vent


Lorsque l’arrêt latéral est situé en rives latérales de bâtiment, la valeur calculée en 99
dépression est le double de celle en partie courante.

CHAPITRE 6
7.3 Recouvrement de l’élément de peau
■ Type de mur réalisé
En fonction du type de mur que l’on souhaite réaliser, les cotations minimales
de recouvrement de l’élément de peau par le profilé constituant l’arrêt latéral sont
les suivantes :
Tableau 4 : Cotation minimale de r

Type de mur Cotation minimale de « r » (en mm)


XIII 25
XIV 40

OBSERVATION
Une variante pour le mur de type XIII est la mise en œuvre du profilé en
dessous de l’élément de peau.

■ Nature du profilé
Tout comme le traitement du joint de dilatation, le profilé peut être en métal, PVC
ou matériau identique à celui de l’élément de peau.
7.4 Ponts thermiques
L’arrêt latéral constitue généralement un point faible de l’isolation du fait de la
présence de profilés métalliques continus qui interrompent l’isolation. Néanmoins,
la faible fréquence de cette configuration contribue à limiter son impact sur la
déperdition de l’ouvrage. L’utilisation de profilés non métalliques, dans la limite du
possible, peut contribuer à réduire le pont thermique.

8. Encadrement de baie
8.1 Vue éclatée de la baie
Traitement des points singuliers

Linteau
Tableau de baie

100
Appui de baie
CHAPITRE 6

Figure 22 : Encadrement de baie

8.2 Linteau
Points à respecter :
1 - Pour assurer l’évacuation des eaux d’infiltration, le linteau peut comporter des
orifices de diamètre minimal 6 mm et entraxe inférieur ou égal à 30 cm. Il faut
cependant s’assurer que ces orifices sont suffisants pour garantir la ventilation de
la lame d’air.
2 - S’assurer que la bavette de linteau présente une pente au minimum de 5 %
rejetant l’eau vers l’extérieur.
Figure 23 : Exemples de linteaux

8.3 Appui de baie


■ Recouvrement et ventilation

Traitement des points singuliers
Les cotations r, d1, d2 à respecter sont les suivantes :
Tableau 5 : Cotations à respecter

Bâtiment r r/d1 d2
≤ 24 m ≥ 50 mm ≤ 2,5 ≥ 25 mm
Hauteur
> 24 m ≥ 100 mm ≤ 2,5 ≥ 25 mm
Front de mer 120 à 150 mm ≤ 2,5 ≥ 25 mm
Ces cotations sont présentées à titre indicatif et correspondent à un minimum à respecter. Elles devront être augmentées en
tenant compte des tolérances de pose.

101
■ Jonction appui/tableau

CHAPITRE 6
Afin d’assurer l’étanchéité à l’eau et le drainage de l’eau, la jonction appui/tableau est
à traiter avec précaution.
La bavette doit présenter une pente minimale de 10 % permettant de rejeter l’eau
vers l’extérieur. Un relevé vertical de la bavette derrière le revêtement en jonction
appui/tableau permettra le drainage de l’eau vers l’extérieur.

Chevron bois
Éléments
de peau

r Mur porteur en
béton ou maçonnerie
Corniche, bavette, d’éléments
profilé métallique
continu
Isolant

Figure 24 : Jonction appui/tableau

■ Charges statiques
La bavette d’appui de fenêtre doit respecter le critère suivant :
sous 100 kg répartis sur 28 cm2, pas de déformation instantanée supérieure à 2 mm
et déformation irréversible négligeable.
8.4 Tableau de baie
Le traitement est identique à celui de l’arrêt latéral renforcé par les deux points
suivants :

■ Traitement de l’angle en linteau


Le retour en tableau du profilé de linteau est à réaliser conformément à la figure 25.

Arrêt latéral
Traitement des points singuliers

Retour en tableau h ≥ 20 mm
du profilé de linteau

102 Figure 25 : Exemples de traitement de l’angle en linteau

■ Traitement de l’angle en appui


CHAPITRE 6

Le retour en tableau du profilé d’appui peut être réalisé de deux manières selon qu’il
y a risque d’infiltration ou non d’eau le long des montants.

Figure 26 : Cas 1 – retour en tableau à Figure 27 : Cas 2 – retour en tableau à


l’aide d’un profilé métallique l’aide d’un élément de peau
8.5 Ponts thermiques
La liaison entre les baies et le gros œuvre représente l’une des zones les plus
déperditives, spécifiquement dans le cas d’une isolation par l’extérieur. Ceci est dû
à l’interruption de la continuité de l’isolation à la jonction entre mur et baie vitrée.
La menuiserie est généralement posée soit au nu extérieur du mur (cas 1), soit au nu
intérieur (cas 2). Dans le second cas, le traitement du pont thermique nécessite un
retour d’isolant de quelques centimètres d’épaisseur. La correction qui en résulte est
généralement supérieure à 60 %.
Le positionnement de la menuiserie dans le plan de l’isolation permet également
de corriger presque complètement le pont thermique sous réserve de satisfaire les
autres exigences liées notamment à l’étanchéité à l’air, à l’eau et à la sécurité au feu.

Traitement des points singuliers
103

CHAPITRE 6
CHAPITRE 7

Pose en zones sismiques

1. Contexte réglementaire
La nouvelle réglementation sismique s’appuie sur les documents de référence suivants :
■ le décret n° 2010-1254 relatif à la prévention du risque sismique ;
■ le décret n° 2010-1255 portant délimitation des zones de sismicité du territoire
français ;
■ les arrêtés du 22 octobre 2010, du 19 juillet 2011, du 25 octobre 2012 et du
15  septembre 2014 relatifs à la classification et aux règles de construction
parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal ».
Cette réglementation fait référence à l’Eurocode 8 (NF EN 1998) pour le dimension-
nement des bâtiments en zones sismiques.
Cette réglementation est entrée en vigueur le 1er mai 2011.

105
2. Description
La nouvelle réglementation introduit les classifications suivantes :

■ Zonage sismique
Le territoire français est découpé en 5 zones de sismicité pour lesquelles sont définies
des accélérations de référence.
Pose en zones sismiques

106
CHAPITRE 7

Figure 1 : Zonage sismique de la France


(Source MEDDE)

Tableau 1 : Aléa sismique

Zone Aléa Accélération de référence agr


1 Très faible 0,4
2 Faible 0,7
3 Modéré 1,1
4 Moyen 1,6
5 Fort 3

Des précisions quant au zonage sismique sont disponibles dans les décrets n° 2010-
1254 et n° 2010-1255.
■ Classes de bâtiment
La situation sismique dépend du type de bâtiment. À chaque catégorie correspond
un coefficient d’importance.
Tableau 2 : Classification des bâtiments

Catégorie d’impor- Coefficient


Type de bâtiments
tance du bâtiment γ1
I Bâtiments sans activité humaine durable 0,8
Habitations individuelles, ERP 4e et 5e catégories (sauf
établissements scolaires), bâtiments habitation collective
II (≤ 28 m), bâtiment bureaux et usage commercial non ERP 1
(≤ 28 m, ≤ 300 personnes), bâtiment activité industrielle
(≤ 300 personnes)
Établissements scolaires, ERP 1re, 2e et 3e catégories,
bâtiments habitation collective (> 28 m), bâtiment
bureaux (> 28 m), bâtiment usage commercial non ERP
III 1,2
(> 300 personnes), bâtiment activité industrielle

Pose en zones sismiques


(> 300 personnes), bâtiments sanitaires et sociaux,
bâtiments production énergie
Bâtiments sécurité civile et défense, bâtiments services
communication, bâtiments circulation aérienne, établisse-
IV 1,4
ments santé, bâtiments eau potable, bâtiments distribution
énergie, bâtiments centres météorologiques

Des précisions quant à la classification des bâtiments sont disponibles à l’article 2 de


l’arrêté du 22 octobre 2010.
107
■ Classes de sol

CHAPITRE 7
La situation sismique dépend de la classe de sol sur lequel est implanté le bâtiment.
À chaque classe de sol correspond un paramètre S défini dans le tableau suivant :
Tableau 3 : Classification des sols

Paramètre S (pour les


Classe de sol Description du profil stratigraphique
zones de sismicité 1 à 4)
Rocher ou autre formation géologique de ce type
A comportant une couche superficielle d’au plus 5 m de 1
matériau moins résistant
Dépôts raides de sable, de gravier ou d’argile surconsoli-
dée, d’au moins plusieurs dizaines de mètres d’épaisseur,
B 1,35
caractérisés par une augmentation progressive des
propriétés mécaniques avec la profondeur
Dépôts profonds de sable de densité moyenne, de
gravier ou d’argile moyennement raide, ayant des
C 1,5
épaisseurs de quelques dizaines à plusieurs centaines
de mètres
Dépôts de sol sans cohésion de densité faible à
moyenne (avec ou sans couches cohérentes molles)
D 1,6
ou comprenant une majorité de sols cohérents mous
à fermes
Profil de sol comprenant une couche superficielle
E 1,8
d’alluvions

Des précisions quant aux caractéristiques des sols sont disponibles au paragraphe
3.1.2 de la norme NF EN 1998-1.
3. Justification des systèmes
de bardages rapportés
non traditionnels
Les systèmes de bardage rapporté ne nécessitent pas de justification particulière
pour les mises en œuvre :
■ en zone de sismicité 1 pour les bâtiments de catégories d’importance I à IV,
■ en zone de sismicité 2 :
− pour les bâtiments de catégories d’importance I et II,
− pour les établissements scolaires à un seul niveau (appartenant à la catégorie
d’importance III) remplissant les conditions du paragraphe 1.1(1) des Règles de
Construction Parasismiques PS-MI 89 révisées 92 (NF P06-014),
■ en zones de sismicité 3 et 4 :
− pour les bâtiments de catégorie d’importance I,
Pose en zones sismiques

− pour les bâtiments de catégorie d’importance II remplissant les conditions du


paragraphe 1.1 des Règles de Construction Parasismiques PS-MI 89 révisées 92
(NF P06-014).
Sur support béton et pour les autres zones de sismicité et catégories d’importance
de bâtiment, les systèmes doivent avoir fait l’objet de justifications selon le
cahier CSTB n° 3725.
Le domaine d’emploi et les dispositions à retenir pour la pose en zones sismiques
108 sont indiqués dans chaque Avis Technique de système de bardage rapporté.

ATTENTION
CHAPITRE 7

Seuls les supports en béton sont visés pour les zones sismiques nécessitant
des justifications, les fixations par chevilles plastiques ou chimiques dans
les supports maçonnerie n’ayant pas de référentiel d’évaluation sous
sollicitations sismiques.
Un fractionnement d’ossature doit être prévu au droit de chaque plancher.

OBSERVATION
Les systèmes de bardage rapporté dont la peau est < 25 Kg et répondant au
Guide ENS, ne nécessitent pas de justifications selon le cahier CSTB n° 3725,
pour des hauteurs d’ouvrage < 3,5 m.

1. Le paragraphe 1.1 de la norme NF P06-014 décrit son domaine d’application.


Glossaire
Aboutage Clou annelé
Fait de mettre bout à bout deux Clou possédant des anneaux.
éléments.
Clou cannelé
Acrotère Clou possédant des rainures.
Élément d’une façade situé au-
dessus du niveau de la toiture ou de Clou d’expansion
la terrasse, à leur périphérie, et qui Clou garantissant l’expansion de la
constitue des rebords ou des garde- cheville. Notamment pour les chevilles
corps, pleins ou à claires-voies. plastiques.
Allège Clin
Élément mural situé entre un plancher Élément de grande longueur avec une
et un appui de baie. Sa largeur peut largeur réduite.
correspondre à la largeur de la baie
ou à la largeur de plusieurs baies Cornière
juxtaposées. Profilé de métal méplat plié dans le
sens de sa longueur, en général à angle
Appui de baie droit.
109
Ouvrage en béton situé au-dessus
d’une allège. Dosse
Tranche externe du débit. Le débit
Banche étant l’ensemble des éléments
Coffrage constituant le moule qui résultent de coupes parallèles
provisoire dans lequel on coule en répétitives.
œuvre le béton.
Éclisse rigide
Bavette Plaquette de bois ou de métal utilisée
Bande ou feuille de métal rapportée sur comme pièce d’assemblage boulonnée
un ouvrage ou une jonction d’ouvrage ou vissée le long de deux éléments.
pour les abriter des ruissellements des
eaux de pluie. Élément biseauté
Élément possédant une arête abattue
Béton banché suivant un plan oblique, une coupe
Béton coulé, éventuellement vibré, biaise.
entre des banches de coffrage en bois
ou en métal. Élément céramique
Élément résultant de la cuisson de
Certification l’argile. Les éléments peuvent être
Marque de qualité attribuée à un obtenus par pressage ou par filage.
produit selon un référentiel.
Élément de peau Flache
Élément rapporté au moyen d’une Défaut dans l’aplanissement d’une
ossature secondaire devant le mur pièce en bois.
porteur.
Joint de dilatation
Élément en bois chauffé Joint destiné à découper verticalement
ou rétifié une construction de grande dimension
Bois naturel traité par chauffage à en plusieurs parties indépendantes
haute température. pour parer aux retraits et dilatations
thermiques des ouvrages.
Élément en composite ciment
Largeur exposée
verre (CCV)
Largeur de la plage de clin exposée à
Élément composite constitué de
l’environnement extérieur.
ciment et de fibres de verre.
Larmier
Élément en mortier de résine
Partie inférieure d’une bavette ou
Élément obtenu par moulage d’un
de toute pièce d’étanchéité en
mortier de résine associé à des charges.
recouvrement vertical pour éviter le
Élément rainuré ruissellement de l’eau sur la partie
verticale sous-jacente.
Élément possédant une rainure
généralement destinée à recevoir une Linteau de baie
110 lisse.
Partie supérieure d’une baie.
Élément stratifié HPL
Lisse
(high pressure level)
Cornière ou rail horizontal qui
Plaque sous forme de couches supporte les éléments ou panneaux
de matériau de fibre cellulosique d’un bardage.
(normalement du papier) imprégnée
de résines thermodurcissables et liée Liteau
par un procédé de haute pression. Latte étroite ou tasseau de bois de
section carrée (environ 25 x 25 mm) ou
Élément stratifié polyester
rectangulaire (18 x 35 à 30 x 40 mm).
Plaque sous forme de mats de fibres de
verre imprégnées de résine polyester et Poche de résine
liés par un procédé de haute pression. Cavité allongée contenant de la résine.
Embrèvement Pose à claire-voie
Assemblage d’encastrement latéral à Pose d’éléments laissant passer le jour.
parement désaffleuré.
Pose jointive
Faux-pureau
Pose d’éléments bord à bord, accolés
De longueur égale à celle du pureau, il sans aucun interstice.
correspond à la partie recouverte par
une seule épaisseur de petits éléments
du rang supérieur.
Pureau
Partie d’un petit élément (tuile,
ardoise) qui reste visible et n’est pas
recouverte par les éléments du rang
supérieur.
Raboutage
Fait d’associer deux montants verticaux
entre eux, par exemple à l’aide d’une
éclisse rigide.
Recouvrement
Partie d’un petit élément recouverte
par les éléments des deux rangs
supérieurs et n’étant en aucun point
exposée à la pluie.
Section de ventilation
Section garantissant la ventilation de la
lame d’air située au dos des éléments
rapportés.
Tableau de baie
Surface verticale de maçonnerie 111
comprise entre le bâti dormant de la
menuiserie et le nu du parement de la
façade.
Tenon
Partie saillante située au dos de certains
petits éléments tels que les tuiles en
terre cuite.
Tirefond
Longue vis dont la tête est celle d’un
boulon ou parfois un anneau.
Réglementation,
normes et autres
documents de référence
1. Textes législatifs et réglementaires
1.1 Sécurité incendie
Arrêté du 25 juin 1980 modifié et complété portant approbation des dispositions
générales du règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans
les établissements recevant du public (ERP).
Arrêté du 31  janvier 1986 relatif à la protection contre l’incendie des bâtiments
d’habitation, modifié par arrêtés du 18 août 1986 et du 19 décembre 1988.
En ERP, il convient de se référer aux guides d’emploi des isolants (arrêté du 6 octobre
2004, modifié par celui du 24 septembre 2009). Ce document impose, entre autres,
de pratiquer des recoupements dans les isolants combustibles.
Instruction Technique n° 249 du 24 mai 2010 relative aux façades. 113

1.2 Réglementation sismique


Décret n° 2010-1254 du 22 octobre 2010 relatif à la prévention du risque sismique.
Décret n° 2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité
du territoire français.
Arrêtés du 22 octobre 2010, du 19 juillet 2011, du 25 octobre 2012 et du
15 septembre 2014 relatifs à la classification et aux règles de construction parasismique
applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal ».

1.3 Réglementation thermique 2012 neuf


Décret n° 2012-1530 du 28 décembre 2012 relatif aux caractéristiques thermiques et
à la performance énergétique des constructions de bâtiments.
Arrêté du 28 décembre 2012 relatif aux caractéristiques thermiques et aux exigences
de performance énergétique des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles
de bâtiments autres que ceux concernés par l’article 2 du décret du 26 octobre
2010 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des
constructions + Rectificatif.
Décret n° 2010-1269 du 26 octobre 2010 relatif aux caractéristiques thermiques et à
la performance énergétique des constructions.
Arrêté du 26 octobre 2010 relatif aux caractéristiques de performance énergétique
des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments.
2. Règles de calcul et d’application
Réglementation thermique 2012 neuf, édition mars 2012 :
Règles Th-I (mars 2012) : Caractérisation de l’inertie thermique des bâtiments.
Règles Th-S (mars 2012) : Caractérisation du facteur solaire des parois du bâtiment.
Règles Th-L (mars 2012) : Caractérisation du facteur de transmission lumineuse des
Réglementation, normes et autres documents de référence

parois du bâtiment.
Règles Th-U (fascicule 1/5) (mars 2012) : Généralités.
Règles Th-U (fascicule 2/5) (mars 2012) : Matériaux.
Règles Th-U (fascicule 3/5) (mars 2012) : Parois vitrées.
Règles Th-U (fascicule 4/5) (mars 2012) : Parois opaques.
Règles Th-U (fascicule 5/5) (mars 2012) : Ponts thermiques.

3. DTU – normes
3.1 Normes DTU
DTU 40.11 – Couverture en ardoises
Partie 1 : Cahier des charges (NF P32-201-1), mai 1993.
114 ■

■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (NF P32-201-2), mai 1993.


DTU 40.21 – Couvertures en tuiles de terre cuite à emboîtement ou à glissement
à relief
■ Partie 1 : Cahier des clauses techniques (NF P 31-202-1), octobre 1997.
■ Amendement A1 (NF P 31-202-1/ A1), septembre 2001.
■ Amendement A2 (NF P 31-202-1/ A2), août 2006.
■ Amendement A3 (NF P 31-202-1/ A3), octobre 2010.
■ Partie 2 : Cahier des Clauses spéciales (P31-202-2), octobre 1997.
DTU 40.23 – Couvertures en tuiles plates de terre cuite
■ Partie 1 : Cahier des clauses techniques (NF P31-204-1), septembre 1996.
■ Amendement A1 (NF P31-204-1/A1), septembre 2001.
■ Amendement A2 (NF P31-204-1/A2), septembre 2007.
■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (NF P31-204-2), septembre 1996.
DTU 40.25 – Couverture en tuiles plates en béton
■ Partie 1 : Cahier des clauses techniques (P31-206), décembre 1984.
■ Erratum au CCT (P31-206/AC1), avril 2000.
■ Modificatif n° 1 (P31-206/A1), juin 1997.
■ Modificatif n° 2 (P31-206/A2), décembre 2000.
■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (P31-206), décembre 1984.
■ Erratum au CCT, mai 1985.
DTU 40.211 – Couvertures en tuiles de terre cuite à emboîtement à pureau plat
■ Partie 1 : Cahier des clauses techniques (NF P 31-203-1) Septembre 1996.
■ Amendement A1 (NF P 31-203-1/ A1), janvier 1999.
■ Amendement A2 (NF P 31-203-1/ A2), septembre 2001.
■ Amendement A3 (NF P 31-203-1/ A3), octobre 2010.
■ Partie 2 : Cahier des Clauses spéciales (P31-203-2), septembre 1996.

Réglementation, normes et autres documents de référence


DTU 41.2 – Revêtements extérieurs en bois (révision à paraître)
■ Partie 1 : Cahier des clauses techniques (NF P65-210-1), juillet 1996.
■ Amendement A1 (NF P65-210-1/A1), novembre 2001.
■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (NF P65-210-2), juillet 1996.

3.2 Autres normes


■ Normes françaises
NF A 91-131 : Fils d’acier galvanisés à chaud – Spécification du revêtement de zinc,
avril 1962.
FD E 25-032 : Éléments de fixation – Revêtements (et traitements de surface)
destinés à la protection contre la corrosion – Présentation comparative, mars 1986.
NF E 25-601 : Vis à bois – Tête fraisée à empreinte cruciforme Z – Symbole F Z,
mai 1984.
NF E 25-605 : Vis à bois – Tête fraisée bombée fendue – Symbole FB S, mai 1984. 115
NF E 27-009 : Éléments de fixation - Essais de fatigue sous charge axiale, octobre 1979.
P 34-310 : Tôles et bandes en acier de constructions galvanisées à chaud en continu
destinées au bâtiment – Classification et essais, décembre 1994.
FD P 20-651 : Durabilité des éléments et ouvrages en bois, juin 2011.

■ Normes européennes
NF EN 335-2 : Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois - Définition
des classes de risque d’attaque biologique - Partie 2 : application au bois massif
(B50-100-2), janvier 2007.
NF EN 338 : Bois de structure - Classes de résistance (P21-353), septembre 2003.
NF EN ISO 1461 : Revêtements par galvanisation à chaud sur produits finis ferreux -
Spécifications et méthodes d’essai (A91-121), juillet 1999.
NF EN 10088 : Aciers inoxydables
■ Partie 1 : Liste des aciers inoxydables (A35-572), septembre 2005.
■ Partie 2 : Conditions techniques de livraison des tôles et bandes pour usage général
(A35-573), septembre 2005.
■ Partie 3 : Conditions techniques de livraison pour les demi-produits, barres, fils
machine et profils pour usage général (A35-574), septembre 2005.
NF EN 10346 : Produits plats en acier à bas carbone revêtus en continu par immersion
à chaud, juin 2009.
NF EN 13183 : Teneur en humidité d’une pièce de bois scié
■ Partie 1 : Détermination par la méthode par dessiccation (B53-611-1), juin 2002.
■ Partie 2 : Estimation par méthode électrique par résistance (B53-611-2), juin 2002.
■ Partie 3 : Estimation par méthode capacitive (B53-611-3), août 2005.
NF EN 13811 : Shérardisation - Revêtements par diffusion de zinc sur les produits
ferreux - Spécifications (A91-460), septembre 2003.
Réglementation, normes et autres documents de référence

4. Autres documents de référence


Détermination sur chantier de la résistance à l’état limite ultime d’une fixation
mécanique sur supports de bardage rapporté, Cahier du CSTB n° 1661_V2,
février 2011.
Conditions générales d’emploi des systèmes d’isolation thermique des façades par
l’extérieur faisant l’objet d’un Avis Technique, Cahier du CSTB n° 1833, mars 1983.
Ossature bois et isolation thermique des bardages rapportés faisant l’objet d’un
Avis Technique, Cahier du CSTB n° 3316_V2 Décembre 2010.
Stabilité en zones sismiques, Systèmes de bardages rapportés faisant l’objet d’un
Avis Technique, Cahier du CSTB n° 3725, Janvier 2013.
Note d’information n° 13, Règles de transposition pour la mise en œuvre en zones
116 sismiques des procédés de bardage rapporté sous Avis Technique à la suite de
l’entrée en vigueur de l’arrêté du 22 octobre 2010, Cahier du CSTB n° 3691_V2,
Mai 2012.
Guide d’Agrément Technique Européen n° 001 – chevilles métalliques pour béton.
Guide d’Agrément Technique Européen n° 020 – chevilles plastiques.
Guide d’Agrément Technique Européen n° 029 – chevilles chimiques.
Guide d’Agrément Technique Européen n°  001 – Chevilles métalliques pour
béton – Parties 1 à 5, juillet 2002 à février 2005.

L’ensemble des Avis Techniques ainsi que la liste des entreprises bénéficiant du
certificat Certifié CSTB Certified est consultable sur le site Internet du CSTB :
www.cstb.fr
Index
Aboutage — 65
Acier — 30
Acier galvanisé — 52, 67, 95
Acrotère — 30, 92
Angle rentrant — 97, 98
Angle sortant — 95, 96
Appui de baie — 101
Arrêt bas — 92
Arrêt haut — 89, 90, 91
Arrêt latéral — 99, 100
Avis Technique — 12, 68, 69

Bande de protection — 24, 25, 39


Bardeaux — 49
Bavette — 37, 38, 90, 100, 101
Béton banché — 15
Biseautés — 95, 96, 98

Cannelé — 41 117
Certification — 13, 44
Cheville — 76, 77
Chevilles — 16, 17, 18, 19, 20, 21, 45, 46
Clin — 66, 67
Clou annelé — 27, 41
Clou d’expansion — 46
Clou torsadé — 28, 41, 52
Collerette — 45
Constat de traditionalité — 67

Débord — 89, 90

Échauffures — 26
Élément céramique — 70
Élément de peau — 52, 90, 93, 96, 99
Élément en bois chauffé ou rétifié — 73
Élément en composite ciment verre — 73
Élément en mortier de résine — 68, 69, 70
Élément stratifié HPL — 68, 69, 70, 71
Élément stratifié polyester — 71
Embrèvement — 64, 65

Feuilles métalliques — 66
Flaches — 26
Galvanisé — 30

Humidimètre — 26

Joint de dilatation — 98, 99

Laine minérale — 44, 47


Lame d’air — 37, 38, 46, 54, 55, 56, 67, 69, 70, 73, 76, 79, 82, 84, 89, 91, 92, 95, 96, 100
Largeur des lames — 58
Largeur exposée — 58, 63, 64, 65
Largeur hors tout — 64, 65
Larmier — 66
Linteau — 100, 101, 102
Lisses — 39, 40, 41, 42, 43, 44
Liteaux — 39, 41, 42, 43, 44, 49, 51, 52, 56, 73

Montants — 24, 70, 102


Mur de type XIII — 16, 95, 97, 98, 99
Mur de type XIV — 16, 96, 97, 98

Nœuds — 26
Index

Ossature — 11, 15, 16, 19, 34, 35, 39, 56, 60, 67, 69, 70, 73, 87, 88
118
Patte équerre — 21
Peau — 11, 19, 22, 25, 27, 28, 56, 69, 96, 97, 98
Pose à claire-voie — 55
Pose jointive — 52, 56
Pureau — 50, 51, 52

Raboutage — 34, 35, 78


Recouvrement — 51, 52, 55, 64, 66, 96, 99, 101

Section de ventilation — 55, 56, 89, 90, 91


Support — 56

Tableau de baie — 102


Tenon — 53
Tirefond — 27, 33, 34, 35
Tôle de compartimentage — 95, 96
Tuile — 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56
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vigueur ;
■ suivre en temps réel l’actualité et vous abonner à la newsletter ;
■ télécharger de nombreux documents et dossiers ;
■ consulter les rubriques Questions / Réponses.
Pose collée de carrelage en travaux neufs
Collection Guide Pratique Carreaux céramiques ou assimilés – pierres naturelles

Fondations Revêtements de sol scellés en intérieur


Conception, dimensionnement et réalisation et extérieurs
Maisons individuelles et bâtiments assimilés Carreaux céramiques ou assimilés - Pierres naturelles

Ossatures métalliques Les sous-couches isolantes sous carrelage


Maisons individuelles, bâtiments résidentiels, Mise en œuvre sous carrelage scellé
ou sous chape et carrelage collé
locaux industriels et bureaux

Maçonneries Pose flottante des parquets


Revêtements de sol à placage bois et stratifiés
Murs intérieurs et extérieurs

Les enduits de façade Les peintures et revêtements muraux collés


Mise en œuvre des enduits minéraux sur supports En intérieur
neufs et anciens
Garde-corps de bâtiments
Le ravalement de façade Fonction, conception et dimensionnement
Par application de revêtements
Les couvertures en tuiles
Façades rideaux Tuiles de terre cuite - tuiles en béton
Performances, mise en œuvre, entretien
Écrans souples de sous-toiture
et maintenance
Conception et mise en œuvre
Salissures de façade : comment les éviter ?
Exemples de solutions techniques Étanchéité des toitures-terrasses
Conception et réalisation
Diagnostic des causes de salissures et solutions pour
les prévenir ou y remédier Les vérandas
Planchers et rupteurs de ponts thermiques Conception, construction, entretien, maintenance
Conception et mise en œuvre Installations de gaz dans les bâtiments
Plafond Rayonnant Plâtre (PRP) d’habitation

Plancher Rayonnant Electrique (PRE) Installations électriques et de communication


des bâtiments d’habitation
Les escaliers
Conception, dimensionnement, exécution : Procédés de traitement des eaux
escalier en bois, métal, verre, maçonnerie, À l’intérieur des bâtiments individuels ou collectifs
pierre naturelle…
Plomberie et raccordements aux appareils
Ouvrages en plaques de plâtre Conception, mise en œuvre et entretien des réseaux
avec ou sans isolation
Plafonds, habillages, cloisons, doublages,
parois de gaines techniques
Construction d’une cheminée
Collection Guide Pratique Âtres, appareils à foyer ouvert, inserts et poêles
Développement durable à bois. Conduits maçonnés et métalliques

Chauffe-eau solaire individuel


Installation d’assainissement autonome Conception, mise en œuvre et entretien
Pour maison individuelle
Pompe à chaleur géothermique
Procédés non traditionnels d’assainissement Chauffage et rafraîchissement en maison
autonome individuelle
Procédés compacts de filtration, micro-stations et
Conception, mise en œuvre et entretien
filtres plantés de roseaux
Plancher chauffant - rafraîchissant basse
Perméabilité à l’air de l’enveloppe
Réglementation, risques, mesure et amélioration température
Conception, mise en œuvre et entretien
Les ponts thermiques dans le bâtiment
Mieux les connaître pour mieux les traiter Collection Guide Pratique
Aménagements urbains durables
Fenêtres en travaux de rénovation
Aluminium, bois, PVC
Conception et mise en œuvre Aires de jeux
Conception, installation, entretien
Fenêtres en travaux neufs
Aluminium, bois, PVC Conception et mise en œuvre
Conception et mise en œuvre des clôtures et portails
Réalisation, entretien et sécurité
Les volets roulants
Conception et mise en œuvre L’arbre en milieu urbain
Choix, plantation et entretien
Isolation thermique extérieure par enduit sur
isolant PSE Les haies urbaines et péri-urbaines
Fonctions, choix des espèces, mise en œuvre
Bardage rapporté sur ossature secondaire et entretien
métallique
Mise en œuvre sur murs en béton banché Collection Guide Pratique
ou en maçonnerie d’éléments Droit & construction
Isolation des combles aménagés
Produits en rouleaux, panneaux L’Assurance construction
Mieux comprendre le système de l’assurance
Isolation des combles perdus construction
Produits en rouleaux, panneaux et en vrac
Risques et litiges des marchés privés
Isolation en sous face des planchers bas de travaux
Bâtiments neufs et existants Passation des marchés, exécution et réception
des travaux et garantie de parfait achèvement
Isolation des toitures-terrasses
Conception, mise en œuvre et entretien Responsabilités et garanties des constructeurs
après réception
Les toitures végétalisées Mieux comprendre les régimes de responsabilités et
Conception, réalisation et entretien d’assurances des constructeurs
Murs végétalisés Sécurité et prévention sur les chantiers
Conception, mise en œuvre, entretien et maintenance
CCTP mode d’emploi
Ventilation mécanique contrôlée dans le Structuration du CCTP, exemples de clauses
résidentiel
Conception, mise en œuvre et maintenance Les diagnostics immobiliers
Diagnostics obligatoires ou quasi-obligatoires
Ventilation double-flux dans le résidentiel
Conception, mise en œuvre et entretien
Bardage rapporté sur ossature secondaire
en bois
Mise en œuvre sur murs en béton banché
ou en maçonnerie d’éléments
Avec la collection Guide Pratique développement durable, le CSTB met en avant des sujets
mariant bâtiment et préoccupations environnementales. Cette collection permet aux professionnels
du bâtiment une lecture facilitée des règles techniques de construction à travers un large éventail
de situations possibles de mise en œuvre.

Le bardage rapporté sur ossature en bois est une des techniques d’isolation par l’extérieur des
façades permettant de traiter une bonne partie des ponts thermiques.
Le Guide Pratique « Bardage rapporté sur ossature secondaire en bois » illustre la mise en œuvre
d’un bardage rapporté :
– Comment mettre en œuvre l’ossature bois (supports, chevilles et fixations, chevrons, liteaux
et lisses, isolant) ?
– Comment poser les éléments de peau du bardage (par matériau et type de fixation) ?
– Quel traitement pour les points singuliers (arrêts, angles, joints, etc.) ?

Ce guide met en lumière les difficultés de mise en œuvre avec un regard permanent sur la
performance thermique et énergétique du procédé en tenant compte de la RT 2012.
Il constitue une synthèse indispensable et inédite sur le sujet. Avec plus de 120 pages richement
illustrées (plus de 120 schémas et dessins) et son format pratique, ce guide est l’outil indispensable
à tout professionnel du bardage (entreprise de pose, architecte, BET, bureau de contrôle, etc.).

Ce guide a été rédigé par Julien Piechowski, Cédric Schneider et Madeleine Soulé, ingénieurs experts
du bardage, et complété par l’équipe des ingénieurs thermiciens du CSTB.

SIÈGE SOCIAL
8 4 , AV E N U E J E A N J A U R È S | C H A M P S - S U R - M A R N E | 7 74 4 7 M A R N E - L A -VA L L É E C E D E X 2
T É L . ( 3 3 ) 0 1 6 4 6 8 8 2 8 2 | F A X ( 3 3 ) 0 1 6 0 0 5 7 0 3 7 | w w w. c s t b . f r

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