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TP Physique Important

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PLATEFORME DE TRAVAUX PRATIQUES

VIRTUELS DE PHYSIQUE

Manuel de conceptualisation
et de scénarisation

Edition 2018
Toute reproduction partielle ou intégrale est interdite sans un accord préalable des
coordinateurs du projet : Université de Murcie en Espagne et Université Abdelamlek Essaadi de
Tétouan. Ces reproductions devront aussi respecter les droits d’auteurs conformément aux
Licences Créative Comments mentionnées ci-dessous.
ISBN : 978-84-948233-3-6 © EXPERES – Erasmus + 2018
D.L.: MU 326-2018
Edited by the onsortium Project EXPERES, o-funded by
the Erasmus+ Programme of the European Union
Avec le soutien du programme ERASMUS+ de l’Union européenne
Préface :
La massification qu’a connue le système d’enseignement supérieur marocain ces
dernières années, concomitante à une quasi-stagnation du nombre d’enseignants pose un
énorme défi d’encadrement pédagogique, particulièrement au niveau des établissements à
accès ouvert. Ce défi semble insurmontable quand il s’agit d’enseignement nécessitant un
encadrement de proximité et différencié comme c’est le cas des travaux pratiques dans les
filières scientifiques et techniques. Au niveau de ces activités, la situation est aggravée par la
limitation du nombre de bancs didactiques et d’espaces appropriés qui permettraient aux
étudiants les possibilités d’observation et de manipulation requises. Ces contraintes ont réduit
bon nombre d’activités sensées être pratiques à de simples séances de démonstrations au cours
desquelles les étudiants assistent à titre de spectateurs passifs. Plus préoccupant, et le fait que
faute d’équipements et de ressources humaines, un certain nombre de travaux pratiques ont
littéralement été supprimés de certains cursus au niveau des premières années non sans impact
négatif sur la qualité de la formation. Une contribution en vue de remédier à cette situation ne
peut que faire l’objet d’un encouragement et d’une appréciation à sa juste valeur. C’est ce qui
met en exergue l’importance et la portée du projet Erasmus + EXPERES dont la thématique
est : «Les TICE appliquées à l’expérimentation scientifique». Ce projet vise à exploiter les
immenses possibilités des outils numériques de simulation largement disponibles actuellement
pour mettre en place une plateforme travaux pratiques virtuels (e-TP) permettant aux
étudiants de réaliser par simulation des manipulations de physique. Le projet s’inscrit
parfaitement dans la vision de faire du numérique un levier de développement du système
d’enseignement supérieur marocain.
L’intérêt du projet EXPERES ne découle pas uniquement de son objectif de contribuer
à la résolution de la problématique des travaux pratiques mais également à son portée
structurelle via la mobilisation de pédagogues chevronnés appartenant à toutes les universités
marocaines. La synergie sous-jacente à cet effort collaboratif alliée à l’enrichissante
contribution des institutions partenaires d’Europe augure d’un travail qui aura un durable
impact sur l’enseignement des sciences au niveau du premier cycle dans les universités
marocaines. Cet impact constituera la meilleure récompense des énormes efforts déployés par
l’équipe du projet EXPERES depuis l’idée de départ jusqu’à sa concrétisation ainsi que par
toutes les personnes qui ont contribué à ce projet.
Le présent manuel sur la conceptualisation et la scénarisation des manipulations
conçues est un livrable du projet EXPERES dont le contenu scientifique et la qualité de
rédaction et de l’organisation suscite admiration et reconnaissance. Fruit du formidable travail
des collègues qui ont en assuré la rédaction et la mise en forme, ce manuel sera d’une grande
utilité pour préparer les étudiants et les guider à tirer meilleur profil des manipulations. Ce
manuel constitue par ailleurs un acquis susceptible d’être exploité pour la conception d’autres
manipulations que ce soit en physique ou autres disciplines scientifiques.

Mohamed TAHIRI
Directeur de l’Enseignement Supérieur et
du développement Pédagogique
Editorial
Ce travail constitue le résultat du Lot d'activités WP. 2 du projet EXPERES : Les
TICE appliquées à l’expérimentation scientifique. EXPERES est un projet Erasmus plus
financé par la Commission Européenne sous la Référence : No 561551-EPP-1-2015-1-ES-
EPPKA2-CBHE-SP.
Il se présente sous forme d’un manuel sur la conceptualisation et la scénarisation de
Travaux pratiques virtuels de physique. Le contenu de ce manuel décrit en détails et à
plusieurs niveaux la méthodologie adoptée par les membres des équipes partenaires du projet
pour concevoir des fiches de conceptualisation et de scénarisation des TP virtuels de
physique.
Les partenaires du projet EXPERES sont :
- Université de Murcie, Espagne (UM)
- Université Abdelmalek Essaadi-Tétouan (UAE)
- Ministère de l’Education Nationale, de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de
la Recherche Scientifique, Maroc (MENFPESRS)
- Université Hassan 1er-Settat (UH1)
- Université Ibn Tofail-Kénitra (UIT)
- Université Mohammed Premier-Oujda (UMP)
- Université Ibn Zohr-Agadir (UIZ)
- Université Moulay Ismail-Meknès, Maroc (UMI)
- Université Cadi Ayyad-Marrakech (UCA)
- Université Sidi Mohammed Ben Abdellah-Fès (USMBA)
- Université Sultan Moulay Sliman-Beni Mellal (USMS)
- Université Mohammed V-Rabat (UM5)
- Université Hassan II-Casablanca (UH2)
- Université Chouaib Doukkali-El Jadida (UCD)
- Institut Royal de Technologie-Stockholm, Suède (KTH)
- Expertise Erasmus-Bordeaux, France (EE)
- Université de Bologne, Italie (UNIBO)
- Université de León, Espagne (ULE)
- Université de Vigo, Espagne (UVigo)
Les fiches décrites dans ce manuel ont servi par la suite à la programmation de
simulations de 12 TP de physique des niveaux S1 et S2 de l’enseignement supérieur
fondamental. Ces TP seront intégrés dans une plateforme pédagogique de type LMS pour leur
mise en ligne à l’issue de ce projet.
L’équipe de travail qui a contribué à la rédaction de ce manuel est composée par :
Francisco ESQUEMBRE UM
Hassan EZBAKHE UAE (Co-coordinateur du projet)
Khalil EL HAJJAJI UAE (Coordinateur scientifique du projet)
Mohammed L'Bachir EL KBIACH UAE
Khalid BERRADA UCA (Coordinateur du WP2 et du comité de
rédaction)
Jacqueline BERGERON EE (Coordinatrice du contrôle qualité et suivi du projet)
Mohammed KHOUILID UCD (Coordinateur de l’équipe mécanique)
Mourad GHARBI UM5 (Coordinateur de l’équipe électricité)
Hichame BOUGHALEB UMI (Coordinateur de l’équipe thermodynamique)
Souad BENAICH MENFPESRS (Représente du Ministère de tutelle)
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Les auteurs de ce manuel sont composés de tous les membres des équipes
disciplinaires associées au projet EXPERES et de l’équipe de rédaction.
Université de Murcie (UM) – Espagne :
Matias BALIBREA GONZALEZ, Francisco ESQUEMBRE, Raquel GRAS GIL, Javier CORTES
ALARCON, Rafael CHICON ROMERO.
Ministère de l'Education Nationale, de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement
Supérieur, de la Recherche Scientifique (MENFPESRS) – Maroc :
Mohamed TAHIRI, Abderrahim OUABBOU, Souad BENAICH, Abdelkbir ERROUGUI, Kaoutar FAHMI.
Université Abdelmalek Essaâdi de Tétouan (UAE) – Maroc :
Hassan EZBAKHE, Abderrahmane KAMILI, Abdelkrim FARKHSI, Mohammed L'Bachir EL KBIACH,
Mounia AJDOUR, Abderrahim TAHIRI, Otman EL MRABET, Yasser MESMOUDI, Khalil EL HAJJAJI.
Université Hassan 1er de Settat (UH1) – Maroc :
Ahmed FAHLI, Ahmed NADDAMI, Mourad GOURMAJ.
Université Ibn Tofail de Kénitra (UIT) - Maroc :
karima SELMAOUI, Jaouad Diyadi, Ilham OUMAIRA, Mohamed IGOUZAL, Hanane EL FAYLALI,
Omar MOUHIB.
Université Mohammed Premier d’Oujda (UMP) - Maroc :
Driss BRIA, Abdelkhalek BENKADDOUR, Mohammed SERRHINI.
Université Ibn Zohr d’Agadir (UIZ) – Maroc :
Fattehallah GHADI, Zouhair MAHANI, Ahmed TIRBIYINE, Ahmed EL MOUDENE, Radouane
LEGHRIB, Hassane SAHSAH.
Université Moulay Ismail de Meknès (UMI) – Maroc :
Hamid EL MIR, Hichame BOUGHALEB, Omar OUSSOUADDI, Abdelouhab JAOUHARI.
Université Cadi Ayyad de Marrakech (UCA) – Maroc :
Khalid BERRADA, Faouzi BENSAMKA, Rachid BENDAOUD, Amane OUERIAGLI, Said EL HASRI,
Said MACHWATE, Mohamed Essam EL MESSOUSSI.
Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès (USMBA) – Maroc :
Abdelghani EL ACHKAR, Mostafa IJJAALI, Lhabib HAMEDI, Khalid BOUSLYKHANE, Yassine
ZAHRAOUI.
Université Sultan Moulay Sliman de Beni Mellal (USMS) – Maroc :
Adelkhalek OUSSAMA, El Arbi SIHER, Youssef AIT EL KADI.
Université Mohammed V de Rabat (UM5) – Maroc :
Mourad GHARBI, El Hossaine EL RHALEB, Mohammed Majid HIMMI, Mourad EL BELKACEMI,
Rachid BAKRAOUI, Driss NAMLY.
Université Hassan 2 de Casablanca (UH2) – Maroc :
Noureddine DAMIL, Mohamed MOUSSETAD, Lynda OUCHAOUKA, Adil SAISSI HASSANI.
Université Chouaib Doukkali d’El Jadida (UCD) – Maroc :
Mohammed KHOUILID, Rachid HILAL, Hamid BIOUD, Ibrahim MRANI.
Kungliga Tekniska Hoegskolan de Stockholm (KTH) – Suède :
Bassam KAYAL, Jerzy MIKLER.
Réseau d’universités Erasmus Expertise (EE) Bordeaux – France :
Jacqueline BERGERON.
Universita di Bologna (UNIBO) – Italie :
Luigi GUERRA, Elena PECETTI, Alessandro SORIANI, Giulia TASQUIER, Barbara PECORI, Maurizio
BETTI.
Universidad de Leon (ULE) – Espagne :
Roberto BAELO ALVAREZ, Rafael DE PAZ URUENA, José Antonio RESINES GORDALIZA, Maria
FERNANDEZ RAGA.
Universidad de Vigo (UVigo) – Espagne :
Rebeca P. DIAZ REDONDO, Eva GAREA OYA, Anxo SANCHEZ BERMUDEZ.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation


ii
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

TABLE DE MATIERES

I. INTRODUCTION GENERALE……………………………………………………..01
I.1. Présentation du projet EXPERES………………………………………….….03
I.2. Conceptualisation et scénarisation des activités pratiques……………………06
I.2.1. Objectifs……………………………………………………………..06
I.2.2. Méthodologie et déroulement du WP 2………………………………...06

II. CONCEPTUALISATION DES TRAVAUX PRATIQUES……………………….09


Introduction……………………………………………………………….. 11
II.1 TP01 - Conservation de l’énergie mécanique……………………………...13
II.2 TP02 - Etude statique et dynamique d’un ressort………………………….17
II.3 TP03 - Pendule simple……………………………………………………..21
II.4 TP04 - Loi d’Ohm – Mesure des résistances………………………………25
II.5 TP05 - Pont de Wheatstone………………………………………………..29
II.6 TP06 - Oscilloscope cathodique…………………………………………...33
II.7 TP07 - Dioptre……………………………………………………………..37
II.8 TP08 - Prisme……………………………………………………………...41
II.9 TP09 - Focométrie…………………………………………………………45
II.10 TP10 - Machines thermiques………………………………………………49
II.11 TP11 - Mesure du coefficient adiabatique Gamma………………………..53
II.12 TP12 - Calorimétrie………………………………………………………..57

III. SCENARISATION DES ACTIVITES PRATIQUES……………………………..61


Introduction………………………………………………………………..63
III.1 TP01 - Conservation de l’énergie mécanique……………………………...65
III.2 TP02 - Etude statique et dynamique d’un ressort………………………….79
III.3 TP03 - Pendule simple……………………………………………………101
III.4 TP04 - Loi d’Ohm - Mesure des résistances……………………………...105
III.5 TP05 - Pont de Wheatstone…………………………………………….…111
III.6 TP06 - Oscilloscope cathodique………………………………………..…119
III.7 TP07 - Dioptre………………………………………………………….…133
III.8 TP08 - Prisme…………………………………………………..…………143
III.9 TP09 - Focométrie………………………………………………...………157
III.10 TP10 - Machines thermiques…………………………………………...…163
III.11 TP11 - Mesure du coefficient adiabatique Gamma…………………….…171
III.12 TP12 - Calorimétrie……………………………………………….………179

IV. CONCLUSION............................................................................................................185

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

V. ANNEXE : Ressources théoriques ………………………………………………..…189


V.1 TP01 - Conservation de l’énergie mécanique……………………………..191
V.2 TP02 - Etude statique et dynamique d’un ressort………………………….199
V.3 TP03 - Pendule simple……………………………………………………..207
V.4 TP04 - Loi d’Ohm - Mesure des résistances……………………………….215
V.5 TP05 - Pont de Wheatstone…………………………………………….…..225
V.6 TP06 - Oscilloscope cathodique………………………………………..…..243
V.7 TP07 - Dioptre………………………………………………………….…..249
V.8 TP08 - Prisme…………………………………………………..…………..251
V.9 TP09 - Focométrie………………………………………………...………..257
V.10 TP10 - Machines thermiques…………………………………………...…..261
V.11 TP11 - Mesure du coefficient adiabatique Gamma…………………….…..269
V.12 TP12 - Calorimétrie……………………………………………….………..273

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation


INTRODUCTION GENERALE
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 2


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

INTRODUCTION GENERALE

I-1. Présentation du projet :


Les technologies éducatives ont pris, ces dix dernières années, un essor
considérable du fait de l’intérêt qu’ils apportent par rapport aux situations et
contraintes des systèmes éducatifs, à savoir : instrumentation couteuse, faible taux
d'encadrement, manque de ressources humaines et matériels, fort taux d’utilisation de
la capacité d’accueil, effectif galopant des étudiants…etc. Elles offrent également la
possibilité d’utiliser de nouvelles méthodologies d’apprentissage flexibles et adaptables
aux apprenants, exploitant les fonctionnalités interactives des dispositifs techno-
pédagogiques et donc permettant de conduire des travaux collaboratifs s’appuyant sur
l’abondance de l’information disponible sur le net.
Si l’offre des sites des e-formations dans le domaine de l’enseignement théorique,
notamment les cours et les exercices, est croissante, la mise en ligne des
expérimentations scientifiques et des travaux pratiques (TP) reste assez limitée malgré
le développement que connaissent les TICE. Au niveau des universités maghrébines, ces
situations de mise en ligne des e-TP restent encore au stade élémentaire, même si leur
implémentation permettrait aux apprenants d’une part, de réaliser ou de suivre des
expériences à distance avec moins de contraintes spatio-temporelles et d’autre part, de
gérer et d’optimiser leur apprentissage.
C’est dans cet objectif que le projet Erasmus + sur « les TICE appliquées à
l’expérimentation scientifique – EXPERES » a été proposé au Ministère de tutelle et à
l’ensemble des universités marocaines pour mettre en place un laboratoire virtuel à
travers une plateforme de travaux pratiques à distance. Ces TP virtuels sont proposés
comme des activités pédagogiques conduisant à un renforcement de l’enseignement des
sciences et technologies et d’assurer la qualité du savoir des apprenants dans les
universités marocaines.
Pour atteindre cet objectif d’apprentissage de l’enseignement pratique, la mise en
œuvre de formules de travaux pratiques simulés en ligne donnera plus de possibilités
aux étudiants de refaire l’expérimentation autant de fois que nécessaire, à n’importe
quel moment et de n’importe quel endroit. Outre les possibilités d’accessibilité, les
étudiants, auront aussi l’avantage de communiquer de façon interactive avec des tuteurs
pour répondre à leurs questions et, au besoin, d’effectuer des évaluations formatives sur
la plateforme.
Au cœur de notre approche, nous nous sommes intéressés dans cette première
étape à l’élaboration d’une plateforme de travaux pratiques dans les sciences physiques
et de l’ingénieur. Cette innovation des TP virtuels permet potentiellement à un effectif
important d’étudiants de s'approprier ce type d'enseignement pratique qui sera partagé
entre les différentes universités marocaines.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 3


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Ce projet est soutenu par le ministère de tutelle et connaît l’implication de toutes


les universités marocaines dans l’élaboration des contenus numériques des e-TP. La
coordination du projet est assurée par l’université de Murcie en collaboration avec
l’université Abdelmalek Essaadi de Téouan. Les autres universités marocaines membres
d’EXPERES sont :
 Université Hassan 2, Casablanca
 Université Chouaib Doukkali, EL Jadida
 Université Hassan 1, Settat
 Université Mohammed V, Rabat
 Université Ibn Toufail, Kénitra
 Université Sulta Moulay Sliman, Beni Mellal
 Université Cadi Ayyad, Marrakech
 Université Ibn Zohr, Agadir
 Université Sidi Mohammed Ben Adellah, Fès
 Université Moulay Ismail, Meknes
 Université Mohamed 1er, Oujda
Les autres partenaires européens associés à EXPERES ont été choisis pour leur
expérience dans la thématique du projet et pour assurer l’accompagnement nécessaire
aux universités marocaines en matière des TP virtuels. Ces partenaires sont :
 Institut Royal de Technologie de Stockholm, Suède
 Université de Bologne, Italie
 Agence Expertise Erasmus, Bordeaux
 Université de Vigo, Espagne
 Université de León, Espagne
L'approche méthodologique pour atteindre les résultats est fondée sur une
panoplie d’activités et d’actions de préparation, de développement, de diffusion et de
gestion tout au long du projet (36 mois). Cette démarche méthodologique mise en
œuvre est articulée en 5 étapes :
1- Une analyse minutieuse de l’état des lieux auprès des universités partenaires,
tant au niveau des équipements que des ressources humaines a été nécessaire comme
première étape du projet. En effet, les partenaires ont concentré leurs efforts sur les
technologies disponibles pour le choix des outils informatiques adéquats (logiciels et
matériels) et pourront servir la phase de développement des TP virtuels.
Un bilan des expériences similaires en e-learning a été établi à partir des états
des lieux fournis par les partenaires. Cette enquête a ciblé les expériences TP virtuels
répondant au cahier des charges du projet. Il a été nécessaire de définir le type de
structure capable de mettre à la disposition d'un plus grand nombre d'étudiants
l’ensemble des ressources partageables (documents numériques, outils de logiciels,
guides méthodologiques, protocoles expérimentaux,..). Le résultat de ces analyses a
permis de déterminer la nature la plus appropriée des contenus pratiques des TP
virtuels à intégrer dans le programme de la licence (S1 à S4). Le lot d’activités de cette
étape a constitué le lot d'activités WP.1 de ce projet.
Au total 12 manipulations ont été proposées et sont réparties sur 4 champs
disciplinaires, à savoir la Mécanique, l’Electricité, l’Optique et la Thermodynamique.
Ce sont principalement les mêmes TP dispensés au niveau des semestres S1 à S4 dans
les établissements d’enseignement supérieur au Maroc.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 4


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Les douze TP retenus sont :


 Conservation de l’énergie mécanique,
 Etude statique et dynamique d’un ressort,
 Pendule simple,
 Mesure des résistances,
 Pont de Wheatstone,
 Oscilloscope cathodique,
 Focométrie,
 Prisme,
 Dioptre,
 Machines thermiques,
 Mesure du Coefficient Adiabatique Gamma,
 Calorimétrie.
2- La deuxième étape de ce projet a concerné la préparation des fiches de
conceptualisation et de scénarisation de ces 12 TP. Ce travail a été réparti entre les
universités marocaines avec l’accompagnement des universités européennes
partenaires au projet. Chaque université s’est engagée à réaliser un TP complet dans une
thématique bien définie. Après plusieurs réunions de travail des équipes thématiques et
de coordination entre les universités partenaires du projet il a été défini et de manière
bien claire les points ci-dessous :
 la définition des objectifs,
 les contenus des TP (théorie, simulation, audiovisuels, etc…) ,
 les pré-requis, le public cible, les mots clés, ..
 l’organisation des ressources,
 les modes d’évaluation envisagées,
 le déroulé des TP,
 Etc.
Il a aussi été discuté entre les différents partenaires de la conception du dispositif
pédagogique global à mettre en place à terme de ce projet. Ceci inclut aussi les
instrumentations, les outils et les produits nécessaires pour effectuer ces TP.
Des scenarios pour concevoir ces TP ont été formulés et le recours à l'évaluation
de la pertinence de ces actions et de l'acquisition des connaissances par les étudiants
peuvent apporter des réponses aux situations particulières.
3- L’étape 3 sera consacrée à la qualification du personnel enseignant et
technicien dans le domaine de la gestion des plateformes éducatives et de la
programmation des TP virtuels. Ces formations, conçues par nos partenaires européens
selon les attentes des universités marocaines, sont comme suit :
a- une formation des programmeurs dans l’Université de Murcie ayant pour
objectif de faciliter l’accès aux logiciels utilisés par les équipes disciplinaires, mais aussi de
maitriser les simulations qui seront utilisées par la suite. D’autres volets ont été développés
lors de cette formation, à savoir l’usage de la plateforme Moodle et la scénarisation.
b- une formation des enseignants dans les institutions européennes partenaires
pour une bonne connaissance des méthodes pédagogiques utilisées en e-learning, la
scénarisation, l’écriture multimédia interactive, le mode de tutorat et l’autoévaluation. Cette
formation permettra aux enseignants d'accéder à des informations et des compétences qui
leur facilitent de redessiner efficacement les TP virtuels qui vont assurer.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 5


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

c- une formation des techniciens et concepteurs médiatiques (techniques de base


du multimédia et d’internet pour la e-formation et les TP virtuels), en plus d’une formation au
profit des administratifs, animateurs et gestionnaires (exploitation d’un dispositif e-learning,
modes d’organisation, etc..).
4- Cette étape du projet consiste à l’implantation et à la mise en place des
applications en ligne avec :
a- la mise en place des équipements et logiciels et des méthodes d’organisation.
Elle consiste en l’implantation et l’adaptation d’une plateforme au sein des universités
marocaines et en l’assimilation des méthodes d'organisation,
b- le transfert et l'adaptation de formations à distance existantes chez les
partenaires européens et le développement de nouveaux contenus, ce qui permettra aux
partenaires européens de compléter leur offre.
c- la mise à l’essai du TP virtuel par un échantillon d’enseignants et d’étudiants
pour s’assurer de la bonne conception de la plateforme et évaluer l’interface développée.
5- En dernière étape, une stratégie de gestion, de suivi et d’évaluation a été
définie. Des indicateurs de progression de chaque activité réalisée ont été introduits
pour mesurer dans le temps le taux de réalisation et la qualité de chaque résultat, tout
en tenant compte des hypothèses et risques associés mis en évidence.

I-2. Conceptualisation et scénarisation des activités :


Ce travail a été réalisé dans le cadre du WP.2 du projet EXPERES. De ce fait, une
série de fiches de conceptualisation et scénarisation des travaux pratiques de physique
ont été élaborées par les universités marocaines avec le soutien des universités
européennes partenaires du projet.
Nous apportons une description détaillée de ces fiches qui serviront par la suite
de documents pour la réalisation des différentes simulations en rapport avec les TP
proposés. Nous considérerons ces fiches de conceptualisation comme documents de
référence nécessaires aux participants pour les sessions de formations prévues dans le
cadre dudit projet, mais aussi pour l’ensemble des membres des équipes pilotes du
projet.

I-2.1. Objectifs :
La conceptualisation et la scénarisation des travaux pratiques, entreprises par les
universités partenaires dans le projet avait pour objectifs de :
- Définir les activités d’apprentissage comprenant un ensemble de tâches qui sont
proposées à l’étudiant : objectifs pédagogiques, compétences, moyens et supports
pédagogiques,
- Mettre en scène les activités d’apprentissage et les tâches que l'étudiant doit
effectuer,
- Mettre au point une méthodologie simple et efficace pour évaluer le rendement des
étudiants et de repérer ses réponses.

I.2.2. Méthodologie et déroulement du WP2 :


Les fiches de conceptualisation et de scénarisation ont été élaborées par les
universités marocaines. Une fiche modèle a été réalisée en plusieurs étapes :

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 6


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

La première étape consistait en la conception d’un projet de fiche structuré en 9


rubriques concernant essentiellement le cadre conceptuel, les objectifs pédagogiques,
les compétences acquises et l’équipement nécessaire pour la mise en ligne des TPs.
Ce projet a été ensuite soumis au consortium, réuni à Kénitra au Maroc en mai
2016, pour discussion à l’issue de laquelle certaines rubriques plus précises ont été
ajoutées, d’autres ajustées, aboutissant à la version définitive. Pour l’élaboration de ces
fiches, une équipe pilote a été constituée dans chacune des universités marocaines.
Cette phase de conceptualisation et de scénarisation s’est déroulée entre mai et
octobre 2016. Elle a été suivie par des réunions des équipes disciplinaires pour révision,
harmonisation et finalisation de ces fiches. Ces réunions se sont déroulées comme suit :
1- L’équipe de mécanique s’est réunie à Settat en présence des coordinateurs des
universités UCD (El Jadida), UH1 (Settat), UH2 (Casablanca) et ULE (Espagne).
2- L’équipe d’électricité s’est réunie à Tétouan en présence des coordinateurs des
universités UM5 (Rabat), UIT (Kénitra), UVigo (Espagne), du KTH (Suède) et UAE
(Tétouan).
3- L’équipe d’optique s’est réunie à Agadir en présence des coordinateurs des
universités UCA (Marrakech), USMS (Beni Mellal), UM (Espagne) et UIZ (Agadir).
4- L’équipe de thermodynamique s’est réunie à Oujda en présence des
coordinateurs des universités UMI (Meknès), UMP (Oujda), USMBA (Fès) et UNIBO
(Italie).
Cette phase de conceptualisation et de scénarisation a aussi connu la tenue d’une
réunion de coordination scientifique à Marrakech les 04 et 05 novembre 2016. Elle avait
comme objectif la restitution des résultats issus des réunions des équipes disciplinaires
et la planification des étapes futures. A l’issue de cette réunion, un comité de rédaction a
été constitué. Il est composé de :
- Coordinateur du projet,
- Coordinateur scientifique du projet,
- Coordinateur du lot d’activités 2 (conceptualisation et scénarisation des TP),
- Coordinateur du lot d’activités relatif au contrôle qualité et suivi du projet,
- Coordinateurs des équipes disciplinaires.
Après les réunions de coordination des mois d’octobre et novembre 2016, les
équipes disciplinaires ont convenu de travailler sur un modèle préétabli de la fiche de
conceptualisation. Le modèle choisi a été celui de la fiche de conceptualisation du TP
«Prisme». Cette fiche a été préparée par l’équipe d’optique, validée par nos partenaires
européens et présentée à l’ensemble des équipes.
Par la suite, l’équipe de coordination a convenu d’inclure la partie sur la
scénarisation au sein de cette même fiche de conceptualisation. Le choix a été fait pour
faciliter l’intégration des contenus sur la plateforme des TP virtuels.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 7


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 8


-II-
CONCEPTUALISATION DES TRAVAUX PRATIQUES
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation


10
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

II. CONCEPTUALISATION DES TRAVAUX PRATIQUES

Introduction :
Conformément au lot d’activités du WP.2 du projet EXPERES, les équipes
disciplinaires des différentes universités se sont engagées dès le lancement du projet début
2016 dans la préparation des fiches de conceptualisation de 12 travaux pratiques selon la
répartition ci-dessous :

Equipe / Université Intitulé du TP


Université Hassan 2 1. Conservation de l'énergie mécanique
Université Chouaib Doukkali 2. Etude statique et dynamique du ressort
Université Hassan 1er 3. Pendule simple
Université Mohammed V 4. Mesure de résistances
Université Abdelmalek Essaadi 5. Pont de Wheatstone
Université Ibn Toufail 6. Oscilloscope cathodique
Université Sultan Moulay Slimane 7. Dioptre
Université Cadi Ayyad 8. Prisme
Université Ibn Zohr 9. Focométrie
Université Sidi Med Ben Abdellah 10. Machines thermiques
Université Moulay Ismail 11. Mesure de coefficient adiabatique Gamma
Université Mohamed 1er 12. Calorimétrie
Tableau présentant l’affectation des lots de TP aux universités marocaines
Ces travaux pratiques ont été répartis par champs disciplinaire présentés
successivement comme suit :
- Mécanique
- Electricité
- Optique
- Thermodynamique
La préparation de ces fiches a été réalisée à deux niveaux. Le premier niveau consiste
en une coordination locale au sein d’une même équipe-projet pour chaque université. Le
second niveau est une coordination par champs disciplinaire entre trois universités regroupées
selon la proximité géographique pouvant faciliter les échanges entres les différentes
partenaires. Chaque lot d’activités pratiques, regroupé par champs disciplinaire, a été
accompagné par un partenaire européen tout au long des étapes de préparation. La
coordination de ce lot d’activités WP.2 a été assurée par l’université Cadi Ayyad de
Marrakech.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation


11
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Un premier modèle de ces fiches de conceptualisation figurait d'ores et déjà dans le


projet initialement soumis. Une version améliorée a par la suite été proposée par l’équipe de
l’université Abdelmalek Essaadi aux différentes équipes-projets. Après échanges et
discussions, un modèle de fiche de conceptualisation a été adopté définitivement lors de la
réunion de coordination en octobre 2016 lors de la réunion de coordination à Marrakech.
Un modèle de fiche de conceptualisation a été proposé par l’équipe projet de
l’Université Cadi Ayyad et concerne le TP du Prisme. Ce choix a été validé par les équipes
membres du projet et en concertation avec l’université de Murcie, partenaire et coordinatrice
du projet.
Le modèle de fiche de conceptualisation devait comprendre certaines rubriques que les
équipes disciplinaires devraient renseigner, chacune en fonction du TP choisi. Nous citons ci-
dessous les rubriques convenues :
- Intitulé de la manipulation,
- Mots clés,
- Introduction et présentation du contenu,
- Niveau ciblé,
- Pré requis,
- Objectifs pédagogiques,
- Compétences,
- Moyens et supports pédagogiques,
- Contexte et choix pédagogiques,
- Organisation des ressources,
- Méthodes et outils d’évaluation des acquis,
- Apport pour les étudiants,
- Limites et nouvelles pistes d’utilisation,
- Commentaire général.
Cette fiche de conceptualisation devrait constituer pour chacune des équipes une
feuille de route à suivre pour faire aboutir l’activité pratique à considérer.
Nous présentons dans ce qui suit les fiches de conceptualisation réalisées par les
différentes équipes disciplinaires. Il nous est paru important de présenter toutes les fiches de
conceptualisation préparées par les équipes disciplinaires.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation


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Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

II.1
TP01 : Conservation de l’Energie Mécanique
(Fiche de conceptualisation)

1- Intitulé de la manipulation :
Conservation de l’énergie mécanique

2- Mots clés :
Energie cinétique, énergie potentielle, énergie mécanique, conservation, chute libre,
fluide, systèmes oscillants, forces de frottements, poussée d’Archimède, simulation.

3- Introduction, définition et contenu :


Energie : L’énergie (du grec : force en action) est la capacité d’un système à produire
un phénomène tels que le mouvement, la lumière, la chaleur ,…Cela signifie qu’elle est
stockée dans les systèmes sous différentes formes : mécanique, chimique, électrique,
nucléaire,…
L’énergie est caractérisée principalement par sa capacité à se transformer d’une forme
à une autre forme. Par exemple, une pile emmagasine de l’énergie sous forme chimique.
Quand la pile est utilisée dans un circuit électrique, cette énergie est libérée sous forme
électrique qui est, de son tour, transformée en chaleur dans les conducteurs ohmiques. Parmi
toutes ces formes d’énergie, l’énergie mécanique occupe une place importante dans le monde
entier du fait que l’on la trouve dans les différents domaines de la vie quotidienne.
On peut définir l'énergie mécanique comme une quantité d'énergie emmagasinée dans
un système sous forme d'énergie cinétique liée à son mouvement et d'énergie potentielle qui
dépend de sa position.
L’énergie cinétique : comme nous le savons ce type d’énergie est lié à la vitesse du
système en mouvement. Soit un point matériel M, de masse , animé d’une vitesse par
rapport à un référentiel supposé Galiléen R. Par définition, l’énergie cinétique de ce point
matériel M, dans son mouvement par rapport au référentiel R, est :

L'énergie potentielle : il s’agit de l’énergie emmagasinée par un système quand ce


dernier occupe une position quelconque par rapport à la terre. Autrement dit, ce type
d’énergie appelée aussi potentiel mécanique, notée , est une grandeur qui n’est définie qu’à
une constante additive prés. Elle caractérise l’énergie de position d’un corps.
Dans le cas d’un champ de forces conservatif, ce champ dérive d’une énergie
potentielle telle que:

Le signe ( ) montre que le champ de forces est dirigé suivant les potentiels décroissants.
Dans ces travaux pratiques virtuels nous nous intéressons à l’étude de l’évolution des
énergies cinétique, potentielle et mécanique en fonction du temps. Cette étude portera sur la
conservation ou non de cette énergie, et ce dans les cas suivants :

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation


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Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

1/Chute d’un corps :


a/ Chute libre :
Considérons la chute libre d’un corps lâché avec ou sans vitesse
initiale V0 d’une hauteur h par rapport au sol. L’objet se met en
mouvement sous l’action de son poids.
b/ Chute dans un fluide :
On se propose d’étudier la chute d’une bille dans un fluide
(huile).
2/ Etude énergétique d’un système oscillant avec ou sans dissipation : Le système
oscillant est un système qui effectue un mouvement périodique autour d’une position
d’équilibre stable. Il s’agit d’un :
- pendule élastique ; masse attachée à un ressort
- pendule simple : masse attachée à un fil inextensible.
Ce TP virtuel sera accessible en ligne à travers une plateforme pédagogique
dédiée, offrant un maximum d’interactivité à l’étudiant qui pourrait réaliser lui même ses
activités pratiques de laboratoire en mode virtuel. L’étudiant sera amené à vérifier les
évolutions de l’énergie cinétique, de l’énergie potentielle et de l’énergie totale et
comprendre le principe de la conservation de cette dernière.

4- Niveau ciblé :
Etudiants en première année universitaire (Semestres 1 et 2)

5- Pré requis :
L’étudiant doit maitriser :
 Vitesse moyenne, vitesse instantanée,
 Energie cinétique de translation,
 Expressions des énergies potentielle, cinétique et mécanique des systèmes
mécaniques oscillants,
 Chute libre des corps.
Il doit faire au préalable ces TP virtuels sur les systèmes oscillants : pendule simple et
le ressort.

6- Objectifs pédagogiques :
Au terme de cette manipulation virtuelle, l’étudiant sera capable de :
 Savoir si l’énergie mécanique se conserve ou non
 Savoir exploiter le principe de la conservation de l’énergie
 Analyser les transferts énergétiques au cours d’un mouvement d’un point
matériel
 Etudier l’évolution des énergies cinétique, potentielle et mécanique d’un
oscillateur
 Observer une dissipation d'énergie

7- Compétences :
Les compétences scientifiques que l’étudiant doit acquérir lors des travaux pratiques
de l’énergie mécanique (totale) d’un système sont liées à la réalisation d’un TP virtuel en :
 Effectuant une expérience en utilisant les TICE.
 Faisant des mesures expérimentales.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation


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Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

 Exploitant les résultats obtenus et les confronter avec les modèles théoriques
enseignées dans le cours.
 Pouvant proposer des protocoles expérimentaux.

8- Moyens et supports pédagogiques :


Ressources pédagogiques
- Supplément de cours : les cours de mécanique1 sur l’espace numérique de
travail de l’université UH2C :
http://ent.univh2c.ma/documentation/ELearning
- Ressources théoriques, supports multimédias au format vidéo et manuel de TP :
supports papiers et numériques
Autres ressources numériques et multimédia
- Applets et autres ressources numériques de démonstration en relation avec les
TPs des études énergétiques :
- Chutes des corps :
http://guy.chaumeton.pagespersoorange.fr/scphysiques2010/1stpph08c.htm
- Systèmes oscillants :
https://phet.colorado.edu/sims/mass-spring-lab/mass-spring-lab_fr.html
Logiciels
- Logiciels d’exploitation des mesures liées aux TPs tels que Les logiciels :
- Avimeca2 :
http://e.m.c.2.free.fr/sequences-avi.htm
- Regressi :
http://regressi.fr/WordPress/download/

9- Contexte et choix pédagogique :


Dans le cadre des activités définies par le projet EXPERES, les étudiants doivent
réaliser virtuellement trois travaux pratiques en mécanique du point, à savoir : Etude statique
et dynamique du ressort, étude d’un pendule simple et conservation de l’énergie mécanique.
Ces trois TP virtuels seront effectués par les étudiants via une plateforme
d’enseignement à distance où l’étudiant peut réaliser les différentes étapes des TP en utilisant
un moyen adapté de connexion au web : ordinateur, tablette ou Smartphone.
10- Organisation des ressources :
- Equipement principal nécessaire pour la manipulation
- Instrumentations nécessaires pour la programmation
- Coordination du dispositif et le suivi des apprenants (Ressources humaines, charge
du travail estimée pour l’apprenant, nombre approximatif des apprenants,…) par un dispositif
de tutorat.
11- Méthodes et outils d’évaluation :
L’évaluation proposée pour ce TP est de nature formative et se présentera avec un
protocole pédagogique intégré tout au long des activités pratiques. Les réponses aux questions
seront aussi intégrées dans la plateforme pour motiver l’étudiant à se procurer les solutions
soulevées en rapport avec le descriptif du TP.
Il serait intéressant si l’évaluation proposée pouvait ressortir les concepts de base par
rapport aux activités proposées.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation


15
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

De même, pour chaque TP, il est prévu un pré-test sous format de QCM ou de QUIZ
que l’étudiant pourrait renseigner au début des activités.
12- Apport pour les étudiants :
Une étude complète de la conservation de l’énergie mécanique d’un système
permettra, aux étudiants de surmonter les difficultés liées à la conception des forces
conservatives et non conservatives et leurs effets sur les évolutions des énergies cinétique,
potentielle et mécanique. En plus une telle étude consolide la compréhension de la notion de
la conversion d’énergie d’une forme cinétique en une forme potentielle et verse versa.
13- Limites et nouvelles pistes d’utilisation :
Le concept de l’énergie est présent dans tous les domaines scientifiques. En
mécanique, nous pouvons identifier deux types d’énergie, une énergie cinétique liée au
mouvement et une énergie potentielle liée à la position. La somme de ces deux formes
d’énergie donne l’énergie totale du système. Si cette dernière est constante, on dit que
l’énergie se conserve.
Dans ce sens, cette manipulation est utilisée pour montrer aux étudiants que l’énergie
mécanique totale se conserve en l’absence de forces de frottements qui sont responsables de la
dissipation de l’énergie généralement sous forme de chaleur. En effet, les forces de frottement
s'opposent toujours au déplacement du corps. Donc elles contribuent avec un travail négatif,
c.à.d. elles soustraient de l'énergie mécanique. Les applications de ces concepts sont
nombreuses dans les différents domaines de la vie (Parachutes, trajectoires de projectiles,
horloges mécaniques à pendules, …).
Une ou plusieurs de ces applications pourront être fournies et expliquées avec une
illustration complète.

14- Commentaire général :


L’établissement de la fiche de conceptualisation des TP nécessite une description
claire et détaillée du scénario pédagogique à jouer puisqu’il s’agira d’une ou plusieurs
animations que les étudiants seront amenés à reproduire pour aboutir aux résultats escomptés.
Ce descriptif nécessite une connaissance très approfondie du TP avec un guide enseignant et
étudiant pour permettre la réalisation de l’activité pratique.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation


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Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

II.2
TP02 : Etude statique et dynamique d’un ressort
(Fiche de conceptualisation)

1- Intitulé de la manipulation :
Etude statique et dynamique d’un ressort

2- Mots clés :
Constante de raideur, masse-ressort, allongement d’un ressort, bilan de forces, période
d’oscillations, régime statique, régime dynamique, 2ème loi de Newton, simulation, ressorts en
parallèle, ressorts en série, Poussée d’Archimède, dynamomètre, masse volumique.

3- Introduction, présentation et contenu :


Dans ce travail il s’agit de découvrir et de mettre en évidence le mouvement d’un
pendule élastique, identifier et mesurer l’amplitude et la période des oscillations et de
déterminer la constante de raideur du ressort par deux méthodes : statique et dynamique. On
étudiera aussi un système mécanique composé de deux ressorts en parallèle ou en série et de
vérifier la poussée d'Archimède sur un objet immergé dans un liquide.

Ce TP va permettre aux étudiants de réaliser des manipulations entièrement à distance


à travers une plateforme pédagogique en utilisant une connexion internet et de mettre à leur
disposition toutes les ressources pédagogiques via une plateforme moodle.

C’est dans ce contexte que nous proposons une scénarisation du travail pédagogique
qui permet de créer un laboratoire virtuel où les étudiants peuvent analyser et explorer de
manière interactive les concepts de la mécanique du point, et celui d’un pendule élastique en
particulier.

4- Niveau ciblé :
Etudiants en première année universitaire (Semestres 1 et 2)

5- Pré requis :
Connaissances de base en mécanique du point du semestre 1 et en particulier :
 Définir une force et ses caractéristiques

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Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

 Faire le bilan des forces extérieures s’exerçant sur un solide lorsque celui-ci
est en équilibre.
 Appliquer la relation fondamentale de la dynamique (2ème loi de Newton)
 Représentation graphique des variations d’une grandeur physique
 Pression hydrostatique d’un liquide.

6- Objectifs pédagogiques :
 Mettre en évidence un phénomène physique.
 Se familiariser avec des outils de mesures de paramètres physiques.
 Evaluer les incertitudes liées à des mesures de grandeurs physiques.
 Valider des modèles théoriques par des mesures expérimentales.
 Exploiter les résultats obtenus, synthèse et argumentation.
 Rédiger un compte rendu de TP.

7- Compétences :
Les compétences scientifiques que l’étudiant doit acquérir lors des travaux pratiques
de l’étude statique et dynamique du ressort sont d’une part liées à la réalisation d’un TP en
général qui sont :
 Effectuer une expérience en utilisant les TICE.
 Faire des mesures pendant des travaux pratiques virtuels
 Exploiter les résultats obtenus et les confronter avec les modèles théoriques
enseignés dans le cours.
D’autre part les compétences liées au TP du ressort qui sont :
 Caractériser la raideur d’un ressort
 Identifier les phénomènes linéaires
 Mettre en évidence la poussée d’Archimède.

8- Moyens et supports pédagogiques :


Ressources pédagogiques mise à la disposition des étudiants sous forme de polycopies
et sur le site de l’établissement.
 Supplément de cours élaboré par le responsable de module relatif au TP.
 Documents spécifiques à la réalisation du TP.
 Manuel technique du TP fourni par les enseignants intervenants aux TP.
Ressources numériques et multimédia :
 Observer le phénomène physique à l’aide de supports audiovisuels.
 Applets et autres ressources numériques de démonstration utilisant le ressort.
Logiciels d’exploitation des mesures liées au TP.
Une auto-évaluation est proposée à la fin pour cette activité.

9- Contexte et choix pédagogique :


La vérification des performances de la suspension d’un système mécanique est
devenue nécessaire. Un des éléments fondamentaux de cette suspension est constitué par un
ressort dont la constance de raideur, ainsi que la période propre de l’oscillateur élastique, sont
deux critères pris en compte lors cette vérification.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation


18
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Pour cela on doit élaborer une stratégie de travail en réalisant des investigations et
coordonner des actions pour atteindre l’objectif visé lors de ce TP, à savoir :
Investigation 1  Détermination de la raideur d’un ressort vertical en mode statique
Investigation 2Détermination de la raideur d’un ressort vertical en mode dynamique
Investigation 3Association de ressorts en mode statique en parallèle et en série
Investigation 4Mise en évidence de la poussée d’Archimède.

10- Organisation des ressources :


Pour la gestion de travaux pratiques virtuels il est absolument nécessaire de prévoir
une plateforme d’enseignement au niveau de l’établissement dans une forme intégrée à partir
d’une même fenêtre. Ces ressources sont les suivantes :
 Un spot illustrant la présentation globale du TP (5 min)
 Observation vidéo du TP (10 min max)
 Exploration à l’aide de la simulation (10 min)
 Ressources théoriques (15 min)
 Travaux pratiques virtuels (environ 60 min)
 Evaluation (Test des pré-requis par QCM, Elaboration d’un compte rendu,
QCM ou QRM) (environ 20 min).

11- Méthodes et outils d’évaluation des acquis :


Mode d’apprentissage
Le déroulement des TP se fait totalement à distance via une plate-forme Moodle. Le
suivi et l’accompagnement des étudiants seront assurés par les enseignants et des tuteurs. La
durée d’une séance de TP est de deux heures.
Outils d’évaluation des acquis
 Test des pré-requis par QCM
 Elaboration d’un compte rendu
 Evaluation en présentiel QCM ou QRM.

12- Apport pour les étudiants


 Avoir une bonne compréhension des notions de base de la mécanique classique
vues en cours sur le principe fondamental de la dynamique appliqué à l’étude du
comportement statique et dynamique d’un ressort.
 Se familiariser et acquérir les compétences avec les outils informatiques pour
mettre en évidence les lois mécaniques de l’étude statique et dynamique d’un
ressort(détermination de la raideur d’un ressort, calcul delà poussée
d’Archimède,…)
 Développer leurs sens de l'observation, leurs curiosités et leurs rigueurs de
raisonnement.

13- Limites et nouvelles pistes d’utilisation :


Pour tout système physique réel, le comportement n'est celui d'un oscillateur
harmonique que dans un domaine restreint, même en négligeant tout terme de dissipation.
Dans le cas d’un système masse-ressort, le système ne se comporte comme un oscillateur
harmonique que dans la limite des petites oscillations, c'est-à-dire si l'on reste dans le domaine
linéaire du ressort, où la force de rappel est proportionnelle à son élongation.

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Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Si l'écart à l'équilibre est important (élongations plus élevées), il apparaît en général


des termes supplémentaires dans la relation force de rappel / élongation. Ceux-ci se
caractérisent en pratique par l'apparition de termes non quadratiques dans l'expression de
l'énergie potentielle. Pour des élongations encore plus élevées, il y aura une déformation
permanente du ressort, qui quitte alors le domaine élastique pour entrer dans celui de la
déformation plastique, voire se rompre. Dans ce cas-là la modélisation du système par une
énergie potentielle ne sera pas possible.
L’étude des oscillateurs est d’un grand intérêt pour la vie courante: leur périodicité
permet la mesure du temps (montres mécaniques) ce qui a historiquement permis une avancée
rapide des sciences; les amortisseurs de voitures permettent aux passagers un certain confort
sur des routes déformées.

14- Commentaire général :


L’établissement de la fiche de conceptualisation des TP nécessite une description
claire et détaillée du scénario pédagogique à jouer puisqu’il s’agira d’une ou plusieurs
animations que les étudiants seront amenés à reproduire pour aboutir aux résultats escomptés.
Ce descriptif nécessite une connaissance très approfondie du TP avec un guide
enseignant et étudiant pour permettre la réalisation de l’activité pratique.

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Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

II.3
TP03 : Pendule simple
(Fiche de conceptualisation)

1- Intitulé de la manipulation :
Pendule simple

2- Mots clés :
Pendule simple, masse, simulation, oscillations amorties, période, oscillation
entretenues.

3- Introduction, présentation et contenu :


Un pendule simple est constitué d’une masse m, assimilée à une boule, suspendue à un
fil inextensible fixé sur un support.
La position du pendule est repérée par l’angle θ (compris entre – π et + π) qui existe
entre la tige et la verticale. La masse se déplace suivant une trajectoire circulaire de rayon L
(longueur du fil).

L’objet de ce travail est de déterminer expérimentalement la période d’un pendule


simple, d’étudier les influences de la masse et de la longueur du fil sur cette période et
d’approuver la relation théorique existante entre la période et la longueur du fil.
Enfin, l’étudiant sera amené à déduire l’accélération de la pesanteur et la masse de la
terre.
Cette série de TP virtuels et les cours correspondants seront accessibles via une
plateforme RLMS, Moodle.
Ils seront hébergés sur un serveur au sein de notre université. Ce dernier contiendra,
également, les 11 autres simulations développées par les différents partenaires de ce projet.
L’objectif final est de mettre à disposition des enseignants, de physique, cette série de TPs
virtuels pour, d’une part, combler à l’élimination des travaux pratiques en première année
universitaire, et d’autre part, trouver une solution alternative, qui ne remplace en aucun cas
les travaux pratiques en présentiel, au problème de la massification.

4- Niveau ciblé :
TP de niveau première année universitaire (Semestres 1 et 2).

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5- Pré requis :
Mécanique : Principe fondamental de la dynamique, Oscillateur harmonique.

6- Objectifs pédagogiques :
On peut utiliser, dans ce cas, la manipulation du pendule simple pour :
 Mesure de la période T d’un pendule simple.
 Démontrer que la période dépend de la longueur l du pendule et déduire
l’accélération de la pesanteur puis déduire la masse de la terre.
 Démontrer que la période ne dépend pas de la masse du pendule.

7- Compétences :
Les compétences scientifiques que l’étudiant doit acquérir, lors des travaux pratiques
du pendule simple, sont :
 Effectuer une expérience en utilisant les TICE.
 Faire des mesures expérimentales.
 Exploiter les résultats obtenus et les confronter avec les modèles théoriques
enseignés dans le cours.
 Identifier les phénomènes oscillatoires (Libre, Amorti, Entretenu).

8- Moyens et supports pédagogiques :


Ressources pédagogiques
 Supplément de cours.
 Documents spécifiques à la réalisation du TP
 Manuel du TP.
Ressources numériques et multimédia
 Applets et autres ressources numériques de démonstration en relation avec le
TP du pendule.
Logiciels
 Logiciels d’exploitation des mesures liées au TP.

9- Contexte et choix pédagogique :


Les travaux pratiques, en première année du cursus universitaire de l’étudiant, sont
essentiels pour compléter la formation de l’étudiant et consolider ses acquis pendant les
séances théoriques (cours et TD). Cependant, la réalisation et l’organisation des travaux
pratiques, dans les facultés à accès ouvert, posent un réel défit, aux départements en charge de
cet enseignement, à cause de la massification.
En effet, vu les ressources matérielles, didactiques, humaines et logistiques
demandées, les TPs ont été supprimés du cursus universitaire en première année dans
plusieurs filières dans les facultés marocaines.
L’implémentation des simulations, des TP à distance et l’introduction des nouvelles
technologies de l’information sont devenues une nécessité pour combler à ces déficiences.
Le projet EXPERES, coordonné par l’université de Murcie en Espagne et l’université
Abdelmalek Essaadi au Maroc, présente une bonne initiative pour concrétiser et mettre en
application cette solution.
Dans le cadre des activités définies par le projet EXPERES, les universités du centre
(UH1, UH2C et UCD) sont chargées de réaliser virtuellement trois travaux pratiques en
mécanique du point, à savoir :
1- Etude statique et dynamique du ressort. (UCD)

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Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

2- Etude d’un pendule simple. (UH1)


3- Conservation de l’énergie mécanique. (UH2C)
Ces trois TP virtuels seront effectués par les étudiants via une plateforme
d’enseignement à distance où l’étudiant peut suivre les différentes étapes du TP virtuel en
utilisant un moyen de connexion au web : ordinateur, tablette, Smartphone.

10- Organisation des ressources :


Les ressources citées ci-dessous seront accessibles via une plateforme de l’université.
Dans une forme intégrée à partir d’une même fenêtre. Ces ressources sont :
 Enregistrement vidéo du TP (Observation  7-10 min)
 Simulation (Exploration guidée  5-10 min)
 Ressources théoriques (document PDF à lire  45 min)
 Simulation (Manipulation virtuelle  60 min)
 Auto-évaluation (Questions auto corrigées  15-20 min)

11- Méthodes et outils d’évaluation des acquis :


 Test des prérequis par questions à choix multiples (QCM) ou questions à
réponses multiples (QRM)
 Elaboration d’un compte rendu
 Evaluation en présentiel QCM ou QRM.

12- Apport pour les étudiants :


 Possibilité de refaire plusieurs fois la manipulation
 Avoir une bonne compréhension des lois théoriques vues en cours
 Se familiariser avec les outils informatiques.

13- Limites et nouvelles pistes d’utilisation :


Le pendule simple appartient à cette famille de systèmes physiques qui déplacés
légèrement de leur position d’équilibre se mettent à osciller autour de leurs positions
d’équilibre.
De tels systèmes sont très communs en mécanique (pendule, ressort…) qu’en
électricité (circuit RLC série) ou encore en physique du solide (vibration d’un atome dans le
réseau cristallin).
Le mouvement d’oscillation est limité aux faibles amplitudes, dans ce cas le système
se comporte comme un oscillateur linéaire encore appelé oscillateur harmonique.
En l’absence du frottement, l’oscillateur est libre et est périodique.
Comme nouvelles pistes d’utilisations, on introduit le coefficient de frottement et la
poussée d’Archimède pour décrire le comportement des oscillateurs amortis.
En introduisant également un excitateur pour imposer la même fréquence, qu’en
oscillation libre, le système représentera un bon support pour l’étude de la résonnance dans le
régime forcé.

14- Commentaire général :


L’établissement de la fiche de conceptualisation des TP nécessite une description
claire et détaillée du scénario pédagogique à jouer puisqu’il s’agira d’une ou plusieurs
animations que les étudiants seront amenés à reproduire pour aboutir aux résultats escomptés.
Ce descriptif nécessite une connaissance très approfondie du TP avec un guide
enseignant et étudiant pour permettre la réalisation de l’activité pratique.

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II.4
TP04 : Loi d’Ohm - Mesure des résistances
(Fiche de conceptualisation)

1- Intitulé de la manipulation :
Loi d’Ohm – Mesure des résistances

2- Mots clés :
Résistance, loi d’Ohm, Voltmètre, Ampèremètre, Mesure physique.

3- Introduction, définition et contenu :


Ce TP a trois objectifs :
 Démontrer par l'expérience la loi d'Ohm.
 Etudier la variation de l’intensité du courant électrique traversant une
résistance en fonction de la tension U à ses bornes.
 Tracer graphiquement la caractéristique U = f(I) de la résistance.
Ce TP sera accessible en ligne à travers la plateforme pédagogique Moodle de chaque
université, offrant un maximum d’interactivité à l’étudiant qui pourrait réaliser lui-même ses
activités pratiques de laboratoire en mode virtuel. Il sera amené à vérifier les schémas de
montage et comprendre les concepts de base d’un circuit électrique. Les schémas proposés à
l’étudiant seront simples et lui permettront de « réaliser » son montage.

4- Niveau ciblé :
TP de niveau première année universitaire (Semestres 1 et 2).

5- Pré requis :
 La mesure en physique
 Instruments de mesure (ampèremètre, voltmètre)
 Rappels sur la loi d’Ohm
 Définition d’une résistance
 Code de couleur des résistances
 Association des résistances (séries, parallèles).

6- Objectifs pédagogiques :
 Vérification de la loi d’Ohm et Association des résistances (Parallèles, Série)
 Se familiariser avec les appareils de mesure classiques (Voltmètre,
Ampèremètre).
 Apprendre à relever des mesures et détecter les erreurs potentielles.
 Savoir choisir la méthode de mesure la plus convenable.
 Savoir présenter correctement un résultat de mesure.

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7- Compétences :
 Savoir manipuler et utiliser de façon correcte les appareils de mesure
classiques (Voltmètre, Ampèremètre).
 Apprendre à éviter les erreurs accidentelles et détecter les erreurs
systématiques.
 Développer l’esprit critique des résultats obtenus.

8- Moyens et supports pédagogiques :


Les documents à télécharger ou à visualiser comprenant :
 Rappels sur la loi d’Ohm
 Définition d’une résistance
 Code de couleur des résistances
 Classification des résistances et études sur les réseaux de résistances.
 Test des prérequis (préférable avant « l’expérimentation »).

9- Contexte et choix pédagogique :


Proposer le matériel à utiliser et à placer sur la platine de montage :
 Résistances.
 Alimentation stabilisée.
 Voltmètre, ampèremètre.
- Activité 1 : réaliser le premier montage, l’exploiter (tracé de la fonction U=f(I)
- Activité 2 : réaliser le second montage, l’exploiter (mesure d’une résistance montage en
amont)
- Activité 3 : réaliser le troisième montage, l’exploiter (montage en série)
- Activité 4 : réaliser le quatrième montage, l’exploiter (montage en parallèle).

10- Organisation des ressources :


 Equipement principal nécessaire pour la manipulation
 Instrumentations nécessaires pour la programmation
 Coordination du dispositif et le suivi des apprenants (Ressources
humaines, charge du travail estimée pour l’apprenant, nombre approximatif des
apprenants …)
 Un ordinateur connecté et un navigateur compatible avec la technologie
utilisée (flash, Java,)
 Le temps de travail ne devra pas dépasser les 60 mn ; le TP est proposé en libre
accès.
 Une version évaluée peut être proposé pour un contrôle en présentiel.
 Les éléments virtuels nécessaires pour la simulation :
- Ampèremètre
- Voltmètre
- Alimentation variable
- Lot de résistances.
 Coordination par les enseignants/chercheurs en charge de ces TP pour un
nombre maximal d’environ 500 d’apprenants simultanément en ligne.

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11- Méthodes et outils d’évaluation des acquis :


Via le logiciel de simulation, vérifier et évaluer en ligne :
 Schéma correct.
 Méthode de travail de l'étudiant.
 Exactitude des résultats.
Elaboration d’un compte rendu en présentiel.

12- Apport pour les étudiants :


 Compréhension de la mesure en physique
 Vérification de la loi d’Ohm et manipulation des résistances.
 Manipulation d’appareils de mesure.

13- Limites et nouvelles pistes d’utilisation :


Plusieurs idées sont possibles et seront proposées en fonction de l’avancement du TP.

14- Commentaire général :


TP inséré dans Moodle avec rappels de cours et QCM pour évaluation
intermédiaire.

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II.5
TP05 : Pont de Wheatstone
(Fiche de conceptualisation)

1- Intitulé de la manipulation :
Pont de Wheatstone

2- Mots clés :
Résistance, circuit électrique, loi d’Ohm, pont de Wheatstone, différence de potentiel,
lois de Kirchhoff, théorème de Thévenin.

3- Introduction définition et contenu


Ce T.P a pour objectif général l’acquisition des connaissances et l’apprentissage des
savoir-faire théoriques inscrits dans le répertoire des compétences associé au programme.
Le Pont de Wheatstone est une des méthodes les plus précises pour mesurer des
résistances. Ce pont est constitué de quatre résistances (R1, R2 connues, Rv variable et Rx à
déterminer) et d’un galvanomètre. Il permettra dans le cas particulier de l’équilibre de
déterminer la valeur de la résistance Rx à mesurer

La différence de potentiel quand le pont est en déséquilibre est :

 Rx Rv 
VB  VD  E   
 R 2  R x R1  R v 
On dit que le pont est équilibré lorsqu’il ne passe aucun courant (VB=VD) dans le
galvanomètre VG par suite du réglage des éléments étalonnés : R1, R2 et Rv. Il s’ensuit que si
Ig=0, le courant i1 traverse R1 et Rv, et le courant i2 traverse R2 et Rx La différence de potentiel
entre les points B et D est nulle. L’application de la loi d’ohm aux différentes bornes conduit
à:
VA  VD  R1i1
VA  VB  R 2 i 2
VD  VC  R v i1
VB  VC  R x i 2
Il vient :
R1i1  R 2i 2
R vi1  R x i 2

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Soit enfin :
R2
Rx  Rv
R1

4- Niveau ciblé :
TP de niveau première année universitaire (Semestres 1 et 2).

5- Pré requis :
 Définition d’une résistance,
 Aspect énergétique du courant électrique,
 Etude des réseaux : loi des mailles…,
 Calcul d’incertitude.
 Code de couleur des résistances,
 Montage à exploiter,
 Evaluation de l’incertitude.

6- Objectifs pédagogiques :
 Confronter la théorie et l’expérience
 Se familiariser avec les appareils de mesure : choix d’appareil et réalisation des
montages,
 Evaluer les incertitudes liées aux mesures, ainsi que celles liées au modèle
physique,
 Exploiter les mesures en tenant compte des spécifications du constructeur,
 Comparer des méthodes de mesure,
 Argumenter et synthétiser sous la forme d'un rapport.

7- Compétences :
Parmi les compétences scientifiques que l’étudiant développera, par l’enseignement de
ce TP, relevons celle qui consiste à développer une démarche scientifique complète pour :
 Acquérir des méthodes expérimentales,
 Mesurer une résistance inconnue,
 Interpréter des résultats expérimentaux.

8- Moyens et supports pédagogiques :


Ressources pédagogiques
 Supports écrits : Un premier polycopié ayant trait au cours d’électricité, où sont
exposées les notions de base. Un second polycopié dédié à la réalisation du TP.
 Support audiovisuel du TP réel.
Ressources numériques et multimédia
 Applets et autres ressources numériques de démonstration en relation avec le
TP du ressort.

9- Contexte et choix pédagogique :


La conception d’un environnement numérique interactif et le développement des
travaux pratiques à distance sont jugés indispensables aux apprenants pour mieux comprendre
les acquis théoriques. Cette pédagogie numérique permet aux apprenants la consultation d’un
contenu pédagogique avec différents énoncés et étapes de réalisation des travaux pratiques,
ainsi qu’un ensemble des objets virtuels pour la réalisation du TP. Elle offre également des
expériences sur les concepts et les lois utilisées pour décrire et expliquer les phénomènes en
cause dans les expériences simulées.

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Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Dans le cas de ce T.P, il s’agit de procéder à une mesure d’une résistance inconnue par
le biais de ce qu’on appelle pont de Wheatstone et de vérifier par voie de conséquence les
résultats prévus par les différentes lois et théorèmes : Kirchhoff, Thevenin, Norton, etc.…
Toutes les ressources seront accessibles via une plate forme dédiée.

10- Organisation des ressources :


Toutes les ressources citées ci-dessous seront accessibles via une plateforme
(Moodle), dans une forme intégrée à partir d’une même fenêtre. Ces ressources sont les
suivantes :
 Enregistrement vidéo du TP réel (Observation 7-10 min)
 Ressources théoriques (document pdf à lire 25 min)
 Simulation (Manipulation virtuelle 60 min)
 Auto-évaluation (Questions auto corrigées 10 min).

11- Méthodes et outils d’évaluation des acquis :


Comme pour toute évaluation, celle des savoirs (généraux) et des savoir-faire
(opérationnels) acquis en formation, elle va consister à bien cerner l'objet à évaluer, à
construire le référentiel de l’évaluation (l’ensemble des objectifs pédagogiques), à définir les
modalités (les outils de mesure) pour évaluer.
L’évaluation proposée pour ce T.P est de nature formative, utilisant une auto-
évaluation et un questionnaire ouvert pour motiver l’étudiant à se procurer les solutions
adéquates.
La note d'une manipulation tiendra compte de trois parties : qualité de la préparation,
conduite de la manipulation, qualité du rapport.

12- Apport pour les étudiants :


La programmation des travaux pratiques en présentiel était jusqu’à présent soumise
aux impératifs de disponibilité des laboratoires et d’emploi du temps des étudiants et des
enseignants. La mise en place des travaux pratiques à distance permet d’offrir à l’étudiant un
apprentissage flexible avec :
 les possibilités d’effectuer les TP librement, de n’importe où et autant de fois,
 le temps nécessaire pour l’assimilation des objectifs pédagogiques du TP,
 la maîtrise des logiciels de simulation.
L’étude de ce T.P permettra aux étudiants de confronter théorie et pratique et de se
familiariser avec les méthodes et appareils expérimentaux.

13- Limites et nouvelles pistes d’utilisation :


Parmi les limites d’utilisation de ce type d’enseignement pratique à distance :
 disponibilités des ressources matérielles (poste de travail, connexion,...) et
humaines (motivation, attractivité et disponibilité des enseignants tuteurs,…),
 gestion de l’accès (authentification, autorisation,…).
La simulation de ce T.P prévoit différentes valeurs pour le choix de E, R 1 et R2. Dans
la réalité les valeurs de E ne dépassent guère les 24 Volts et il est judicieux de choisir un
rapport de R1 er R2 égal respectivement : 0.1 ; 1 et 10.
L’accompagnement approprié des étudiants (tutorat) est l’une des conditions de
réussite de cet enseignement pratique à distance. La mise en ligne du contenu et des
ressources pédagogiques (tutorat informatisé) constitue un support d’accompagnement de
cette activité.

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Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

II.6
TP06 : Oscilloscope cathodique
(Fiche de conceptualisation)

1- Intitulé de la manipulation :
Oscilloscope cathodique

2- Mots clés :
Oscilloscope, oscillogramme, sensibilité verticale, sensibilité horizontale, balayage,
spot, tension, périodique, période, déphasage, continue, alternative.

3- Introduction, définition et contenu :


L’objectif de ce TP est de se familiariser avec l’utilisation de l’oscilloscope en tant
qu’instrument de mesures utilisé aussi bien au laboratoire que dans l’industrie.
On dénombre deux types d’oscilloscopes : l’oscilloscope cathodique (qui est le sujet
de notre séance de travaux pratiques) et l’oscilloscope numérique. Un oscilloscope comporte :
 un tube cathodique comprenant un canon à électrons, des systèmes de
déflexion et un écran fluorescent,
 des amplificateurs,
 une base de temps,
 un dispositif de synchronisation.
Chacun de ces éléments fonctionne avec une alimentation interne à l'oscilloscope.

Oscilloscope
L’oscilloscope permet essentiellement l’étude des phénomènes oscillants. Il visualise
les variations d’une tension en fonction du temps ou en fonction d’une autre, celle-ci pouvant
être l’image d’autres grandeurs (temps, courant, flux magnétique, variation mécanique, etc.).
Nous allons observer, mesurer et comparer les tensions délivrées par un générateur de
tension en affichant les courbes des tensions en fonction du temps, puis mesurer le déphasage
par deux méthodes différentes.

4- Niveau ciblé :
TP de niveau première année universitaire (Semestre 2).

5- Pré requis :
 Constitution et fonctionnement de l'oscilloscope cathodique
 Procédures de mesures à l’aide de l’oscilloscope cathodique :

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Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

 Tension
 Fréquence
 Déphasage par :
- la méthode directe
- la méthode de Lissajous
 Mesure de tension continue
 Mesure d’une tension sinusoïdale délivrée par un G.B.F
 Mesure de la tension à l’aide d’un voltmètre (Tension efficace)
 Mesure de fréquence
 Mesure de déphasage.

6- Objectifs pédagogiques :
 Visualisation de deux types de tension : une tension continue et une tension
alternative.
 Branchement et de réglage de l’oscilloscope pour des mesures de tension.
 Mesure une tension continue.
 Mesurer des caractéristiques d’une tension alternative : amplitude, période et
fréquence.
 Déterminer le déphasage entre deux tensions sinusoïdales de même fréquence
par :
 La méthode directe
 La méthode de Lissajous.

7- Compétences :
Savoir :
 Relever les caractéristiques d’un signal périodique : amplitude, période et
déduire la fréquence
 Différencier entre valeur maximale et valeur efficace d’une tension.
 mesurer le déphasage et distinguer entre retard et avance de phase.

8- Moyens et supports pédagogiques :


Documents comprenant :
 Polycopiés de TP
 Liens vers des documents, vidéo ou simulation pour complément de prérequis.
Une vidéo :
 Contenant un enregistrement sur le principe de fonctionnement d’un
oscilloscope et l’utilité des boutons standards.

9- Contexte et choix pédagogique :


Les oscilloscopes :
 Convertissent les signaux d’entrée électriques en une trace visible sur un écran;
en d’autres termes, ils transforment l’électricité en lumière.
 Représentent dynamiquement, sous forme graphique et en 2D, des signaux
électriques variables dans le temps (généralement la tension par rapport au
temps).
 Sont utilisés par les ingénieurs et techniciens pour tester, vérifier et déboguer
des conceptions électroniques.
 Sont utilisés dans la plupart des salles de TP et des laboratoires de physique.

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Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Les objectifs du TP seront atteints par les activités suivantes :


Activité 1 : Mesure de tension continue
Activité 2 : Mesure de tension sinusoïdale délivrée par un G.B.F à l’aide d’un
oscilloscope et d’un multimètre
Activité 3 : Mesure de fréquence
Activité 4 : Mesure de déphasage par :
- la méthode directe
- la méthode de Lissajous.

10- Organisation des ressources :


Toutes les ressources citées ci-dessous seront accessibles via une plateforme
pédagogique :
 Ressources théoriques (document PDF) à télécharger pour préparer la
manipulation
 Présentation audiovisuelle sur l’oscilloscope (durée de 10 mn)
 Simulation - Exploration guidée (durée 5-10 min)
 Simulation de manipulation virtuelle (durée 60 min).

11- Apport pour les étudiants :


L’oscilloscope permet de tracer directement sur un écran, une courbe correspondant à
l’évolution du signal de mesure (par exemple, une tension en fonction temps). Cet appareil
permet l’observation de phénomènes très rapides (plusieurs centaines de mégahertz ce qui
correspond à quelques nanosecondes).
C’est pour cette raison que l’oscilloscope occupe une place très privilégiée parmi toute
la panoplie des appareils de mesure (Voltmètre, Ampèremètre, Wattmètre ou Multimètre).
C’est l’un des rares appareils qui permet de voir la forme des signaux les plus complexes et de
mesurer leurs caractéristiques: durées, fréquences, amplitudes.
La manipulation de l’oscilloscope permet à l’étudiant d’apprendre comment utiliser
l’oscilloscope, visualiser les variations d’une tension en fonction du temps ou en fonction
d’une autre tension, et de mesurer la fréquence des signaux alternatifs ainsi que le déphasage
entre deux signaux.
L’étudiant mettra aussi l’accent sur la différence entre une tension maximale et une
tension efficace et réalisera également des figures de Lissajous (signaux de fréquence
multiple).

12- Limites et nouvelles pistes d’utilisation :


La richesse des possibilités offertes par un oscilloscope, accompagnée de la profusion
des commandes ou des réglages peuvent d’abord dérouter. Cela conduit très souvent à une
sous-exploitation de l’appareil, voire à des erreurs.
En fait, cette complexité n’est pourtant qu’apparente. Elle résulte de la réunion de
sous-ensembles aux fonctions variées, mais simples lorsqu’on les examine séparément. Il est
essentiel de bien connaître l’architecture d’un oscilloscope et de se documenter sur son
éventuelle utilisation dans divers domaines.

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II.7
TP07: Dioptre
(Fiche de conceptualisation)

1- Intitulé de la manipulation :
Dioptre

2- Mots clés :
Lumière, Dioptre plan, Réflexion, Réfraction, Propagation rectiligne, Lois de Snell-
Descartes, Réflexion interne totale.

3- Introduction, présentation et contenu :


A l’aide d’un dispositif simple et d’une expérimentation bien menée, ce TP permettra
à l’étudiant de retrouver facilement les lois de la réflexion et de la réfraction de la lumière
visible, appelées lois de Snell-Descartes. Pour cela, nous allons utiliser le dispositif suivant :

Le rayon incident est matérialisé par la projection sur un plan de la lumière émise par
une source lumineuse à travers une fente. Le rayon incident vient frapper au centre du
dispositif un dioptre en demi-lune de matériau transparent (plexiglas par exemple). Le rayon
incident est alors généralement partiellement réfléchi et réfracté. Le dispositif peut pivoter de
180° pour réaliser deux expérimentations différentes : passage d’un milieu plus réfringent
vers un milieu moins réfringent ou l’inverse. Ce TP sera accessible en ligne à travers une
plateforme pédagogique offrant un maximum d’interactivité à l’étudiant qui pourrait réaliser
lui même ses activités pratiques de laboratoire en mode virtuel. Il sera amené à comprendre
les concepts de base en optique et à retrouver les lois de Snell-Descartes.

4- Niveau ciblé :
TP de niveau première année universitaire (Semestres 1).

5- Pré requis :
Connaissances de base :
 Trigonométrie.
 Géométrie - Tracé des normales.
 Propagation rectiligne de la lumière dans un milieu homogène et transparent.
 Lois de Snell-Descartes.

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Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

6- Objectifs pédagogiques :
 Étudier la réfraction et la réflexion de la lumière lors de son passage entre deux
milieux d’indices différents.
 Retrouver les lois de la réflexion et de la réfraction.
 Étude de la réfraction d’un milieu moins réfringent vers un milieu plus
réfringent et vice-versa.
 Mettre en évidence le phénomène de la réflexion totale.

7- Compétences :
Être capable de pratiquer une démarche expérimentale pour établir un modèle à partir
d’une série de mesures et pour déterminer l’indice de réfraction d’un milieu.

8- Moyens et supports pédagogiques :


L’étudiant fera d’abord une phase d’observation à l’aide de supports audiovisuels.
Ensuite il pourra faire la découverte du dioptre avec une exploration guidée virtuelle. Par
la suite, l’étudiant sera invité à acquérir les connaissances théoriques nécessaires pour la
réalisation des activités pratiques. La partie manipulation se fera grâce à une simulation
graphique avec un guide d’activités et des consignes concernant les taches à réaliser. A la fin
une auto-évaluation formative est proposée pour cette activité.

9- Contexte et choix pédagogique :


Lors de ce TP, on s’intéressera à l’étude de certaines caractéristiques de la
propagation de la lumière. Dans une première partie, il s’agit de découvrir les lois de Snell-
Descartes permettant de décrire la propagation de la lumière aux interfaces entre deux
milieux matériels.
La seconde partie porte sur la vérification de la loi de retour inverse et la troisième
sera consacrée à la mesure de l’indice de réfraction d’un milieu transparent.
Afin d’atteindre les objectifs visés lors de ce TP, il sera procédé à la réalisation des
investigations ci-dessous, à savoir :
 Investigation 1 Marche d’un rayon lumineux passant de l'air vers le
plexiglas
 Investigation 2 Lumière passant du plexiglas vers l'air (Retour inverse de la
lumière)
 Investigation 3Mesure de l’indice d’un milieu transparent.

10- Organisation des ressources :


Toutes les ressources citées ci-dessous seront accessibles via une plateforme dans une
forme intégrée à partir d’une même fenêtre. Ces ressources sont les suivantes :
 Ressources théoriques (10 min)
 Vidéo de mise en situation par observation de quelques phénomènes optiques (5 min)
 Auto-évaluation des pré-requis - Questions auto corrigées (5 min).
 Présentation audiovisuelle du déroulement du TP avec mode opératoire (10 min)
 Simulation et manipulation virtuelle (45 min)
 Évaluation et test des acquis (15 min)

11- Méthodes et outils d’évaluation des acquis :


L’évaluation proposée pour ce TP est de nature formative et se présentera sous format
de QCM.

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Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Les réponses aux questions seront aussi intégrées dans la plateforme pour motiver
l’étudiant à se procurer les solutions soulevées en rapport avec le descriptif du TP.

12- Apport pour les étudiants :


Cette étude basée sur les lois de Snell-Descartes, facilitera la localisation des rayons
lumineux qui se réfractent et ou se réfléchissent sur un dioptre. Cela permettra aussi de
maitriser la propagation de la lumière à travers les systèmes optiques et particulièrement les
surfaces planes et interpréter correctement certains phénomènes optiques observés.

13- Limites et nouvelles pistes d’utilisation :


Se rendre compte des phénomènes optiques tels que la réflexion totale de la lumière et
les mirages. Ce phénomène de la réflexion totale est exploité en médecine (endoscopie) et en
électronique (transmission de données par fibre optique).

14- Commentaire général :


L’établissement de la fiche de conceptualisation des TP nécessite une description
claire et détaillée du scénario pédagogique à jouer puisqu’il s’agira d’une ou plusieurs
animations que les étudiants seront amenés à reproduire pour aboutir aux résultats escomptés.

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Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

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II.8
TP08 : Prisme
(Fiche de conceptualisation)

1- Intitulé de la manipulation :
Prisme

2- Mots clés :
Lois de Descartes, Réfraction, Réflexion totale interne, Déviation minimale,
Dispersion de la lumière, indice de refraction, Dioptres plans, Lumière monochromatique et
lumière blanche.

3- Introduction, présentation et contenu :


De point de vue de l’optique géométrique, la lumière est représentée par des rayons
lumineux dessinés dans la direction de propagation des ondes lumineuses. Un prisme est
fabriqué par une substance transparente limitée par deux faces planes sécantes (fig. ci-
dessous) :

On étudiera la propagation d’un rayon lumineux à travers un prisme et les conditions


d’émergence. De même on passera en revue la déviation et la dispersion de la lumière à
travers un prisme. L’étude sera faite uniquement sur une section plane du prisme (confondue
avec le plan d’incidence), où les lois de Snell-Descartes restent applicables. Ce TP sera
accessible en ligne à travers une plateforme pédagogique offrant un maximum d’interactivité
à l’étudiant qui pourrait réaliser lui même ses activités pratiques de laboratoire en mode
virtuel. L’étudiant sera amené à vérifier les relations du prisme et comprendre les concepts de
base en optique géométrique.
4- Niveau ciblé :
TP de niveau première année universitaire (Semestres 1 et 2).

5- Pré requis
Connaissances de base :
 Notions sur la propagation rectiligne de la lumière,
 Définition d’un rayon et d’un faisceau lumineux,
 Lois de Descartes et leurs applications,
 Définition d’une lumière monochromatique et d’une lumière blanche.

6- Objectifs pédagogiques :
 Déterminer les équations du prisme,
 Etudier la déviation à travers un prisme,
 Etudier qualitativement la dispersion de la lumière.

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Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

7- Compétences :
Être capable de comprendre et d’analyser la propagation de la lumière à travers un
prisme.

8- Moyens et supports pédagogiques :


L’étudiant fera d’abord une phase d’observation à l’aide de support audiovisuel.
Ensuite il pourra faire la découverte du prisme avec une exploration guidée virtuelle. Par la
suite, l’étudiant sera invité à acquérir les connaissances théoriques nécessaires pour la
réalisation des activités pratiques.
La partie manipulation se fera grâce à une simulation graphique avec un guide
d’activités et des consignes concernant les tâches à réaliser. A la fin une auto-évaluation
formative est proposée pour cette activité.

9- Contexte et choix pédagogique :


Le prisme est un système optique utilisé pour réfracter la lumière, la réfléchir ou la
disperser (décomposer une lumière en ses différentes couleurs). Des prismes spéciaux peuvent
aussi servir dans différents systèmes optiques pour améliorer la qualité de la vision. Examiner
la dispersion de la lumière et comprendre la formation de l’arc-en-ciel.
Afin d’atteindre les objectifs visés lors de ce TP, il sera procédé à la réalisation des
investigations ci-dessous, à savoir :
 Investigation 1  Marche d’un rayon lumineux à travers un prisme et
équations du prisme
 Investigation 2  Déviation à travers un prisme
 Investigation 3  Dispersion de la lumière.

10- Organisation des ressources :


Toutes les ressources citées ci-dessous doivent être accessibles via une plateforme
(Ex : Moodle) dans une forme intégrée à partir d’une même fenêtre. Ces ressources sont les
suivantes :
 Teaser (Vidéo, présentation globale du TP  2-3 min)
 Enregistrements vidéos du TP (Observation  7-10 min)
 Simulation (Exploration guidée  5-10 min max)
 Ressources théoriques (document pdf  15 min)
 Simulation (Manipulation virtuelle  60 min)
 Auto-évaluation (Questions auto corrigées  15-20 min).

11- Méthodes et outils d’évaluation des acquis :


L’évaluation proposée pour ce TP est de nature formative et se présentera avec un
protocole pédagogique intégré tout au long des activités pratiques. Les réponses aux questions
seront aussi intégrées dans la plateforme pour motiver l’étudiant à se procurer les solutions
proposées en rapport avec le descriptif du TP.
Il serait intéressant si l’évaluation proposée pourrait ressortir les concepts de base par
rapport aux activités proposées.
De même, pour chaque TP, il est prévu un pré-test sous format de QCM ou de QUIZ
que l’étudiant pourrait renseigner au début des activités afin de tester ses connaissances et
prérequis théoriques en rapport avec le sujet du TP.

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Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

11- Apport pour les étudiants :


Une étude complète du prisme mettra fin, nous l’espérons, aux difficultés liées à la
conception de la propagation de la lumière à travers les systèmes optiques et particulièrement
les surfaces planes. Basée sur les lois de Snell-Descartes, cette étude facilitera aussi la
conception de rayons lumineux qui se réfractent et ou se réfléchissent sur des dioptres plans.
Elle mettra aussi le point sur les phénomènes de déviation et de dispersion de la lumière à
travers le prisme.

12- Limites et nouvelles pistes d’utilisation :


Dans nos observations de tous les jours, on peut se rendre compte de la séparation de
la lumière blanche en ses différentes composantes colorées, soit par un prisme, soit par des
gouttelettes d’eau, afin de former un arc en ciel, c’est le processus de dispersion. Aussi, les
prismes sont utilisés pour la formation des systèmes optiques comme les appareils
photographiques, les télescopes etc.
Un modèle d’application du prisme dans des instruments optiques pourra être fourni et
expliqué avec une illustration complète (appareil photo, Jumelles..).

13- Commentaire général :


L’établissement de la fiche de conceptualisation des TP nécessite une description
claire et détaillée du scénario pédagogique à jouer puisqu’il s’agira d’une ou plusieurs
animations que les étudiants seront amenés à reproduire pour aboutir aux résultats escomptés.
Ce descriptif nécessite une connaissance très approfondie du TP avec un guide
enseignant et étudiant pour permettre la réalisation de l’activité pratique.

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EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation


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Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

II.9
TP09 : Focométrie
(Fiche de conceptualisation)

1- Intitulé de la manipulation :
Focométrie

2- Mots clés :
Lentille convergente, lentille divergente, relation de conjugaison, auto-collimation,
foyers principaux, distance focale.

3- Introduction, définition et contenu :


Parmi les systèmes optiques de base, on trouve les lentilles minces, d’où l’intérêt
d’avoir un TP dédié à ses systèmes optiques.
On étudiera la propagation d’un rayon lumineux et même d’un faisceau à travers une lentille.
De même, ce TP permettra à l’étudiant d’acquérir plusieurs méthodes pour déterminer la
distance focale d’une lentille mince inconnue. Le TP sera accessible en ligne à travers une
plateforme pédagogique.
Cette plateforme offrira un maximum d’interactivité à l’étudiant et lui permettra de
réaliser ses activités pratiques de laboratoire en mode virtuel. Par ailleurs, Il sera amené à
vérifier les formules d’optique (relation de conjugaison, grandissement…) et comprendre les
concepts de base en optique.
Une lentille est un milieu transparent limité par deux dioptres dont au moins un est
sphérique. Une lentille est dite mince vu la dimension de son épaisseur, sur l’axe optique
principal, qui est très petite devant les rayons de courbures des dioptres sphériques ainsi que
leur différence. On trouve deux types de lentilles :
 Les lentilles à bords minces dites lentilles convergentes (figure 1).
 Les lentilles à bords épais dites divergentes (figure 2).

Figure 1. Lentille convergente Figure 2. Lentille divergente

4- Niveau ciblé :
TP de niveau première année universitaire (Semestres 1 et 2).

5- Pré requis
Notions préliminaires de base :
 Définitions des éléments remarquables d’une lentille mince convergente (axe
optique, centre optique O, foyer principal objet F, foyer principal image F’,
distance focale)

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Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

 connaître la différence entre une image réelle et une image virtuelle.


 Eude graphique d’une droite (détermination de la pente et l’ordonnée à
l’origine)
 Savoir différentier entre une distance géométrique et distance algébrique.

6- Objectifs pédagogiques :
 Visualisation de la position et la taille de l’image en fonction de la position de
l’objet et vérification de la relation du grandissement
 Vérification de la relation de conjugaison d’une lentille
 Déterminer, par différentes méthodes, la distance focale d’une lentille mince
convergente et une autre divergente.

7- Compétences :
 Identifier une lentille convergente
 Etre capable de comprendre la construction d’image d’un objet à travers une
lentille mince et d’identifier l’objet et l’image dans les différentes situations
possibles.
 Appliquer les relations de conjugaison et du grandissement d’une lentille.

8- Moyens et supports pédagogiques :


L’étudiant fera d’abord une phase d’observation à l’aide de supports audiovisuels.
Ensuite il pourra faire la découverte des lentilles avec une exploration guidée virtuelle. Par la
suite, l’étudiant sera invité à acquérir les connaissances théoriques nécessaires pour la
réalisation des activités pratiques. La partie manipulation se fera grâce à une simulation
graphique avec un guide d’activités et des consignes concernant les taches à réaliser. A la fin
une autoévaluation formative est proposée pour cette activité.

9- Contexte et choix pédagogique :


Une lentille est constituée d’un milieu transparent (verre ou matière plastique) rigide
comme les lentilles qui constituent les loupes et les lunettes ou souple comme les lentilles de
contact.
Une lentille possède toujours deux faces dont au moins une qui n’est pas plane.
Les lentilles sont présentes dans les appareils optiques les plus courant comme les lunettes
astronomiques, les microscopes, les objectifs des appareils photo, les jumelles… etc.
Afin d’atteindre les objectifs visés lors de ce TP, l’étudiant procédera à la réalisation
des investigations ci-dessous, à savoir :
 Investigation 1 Identifier une lentille
 Investigation 2 Obtention de l’image d’un objet et vérification du
grandissement
 Investigation 3 Vérification de la relation de conjugaison d’une lentille
 Investigation 4 Détermination de la distance focale d’une lentille.

10- Organisation des ressources :


Les ressources citées ci-dessous doivent être accessibles via une plateforme dans une
forme intégrée à partir d’une même fenêtre. Ces ressources sont les suivantes :
 Teaser (Vidéo, présentation globale du TP à 2-3 min)
 Enregistrement vidéo du TP (Observation à 7-10 min)
 Simulation (Exploration guidée à 5-10 min)
 Ressources théoriques (documents pdf à lire à 15 min)

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 Simulation (Manipulation virtuelle à 60 min)


 Auto-évaluation (Questions auto corrigées à 15-20 min).

11- Méthodes et outils d’évaluation des acquis :


 Chaque partie sera opérationnalisée et fractionnée sous forme de questions
laissant à l’étudiant l’accès à l’animation pour obtenir la réponse aux questions.
Il est alors conseillé de préparer les questions et de dresser des scénarios
possibles qui seront par la suite reconverties en actions informatisées ou
animation flash etc…
 Auto-évaluation sous forme de QCM.

12- Apport pour les étudiants :


Ce TP permettra à l’étudiant de :
 Comparer plusieurs méthodes permettant de déterminer la distance focale f’
d’une lentille convergente, et donc sa vergence,
 Vérifier les notions de bases de l’optique géométrique à savoir : les notions
d’objet/image, les distances objet et image.
 Mettre en œuvre les relations liées à une lentille (relation de conjugaison,
relation du grandissement)
 Un présentiel allégé.
 Acquérir le sens de l’observation.
 Développer l’esprit critique vis-à-vis de l’information disponible.

13- Commentaire général :


L’équipe de travail s’est rendue compte de la nécessité de décrire avec précision le
scénario pédagogique à jouer puisqu’il s’agira d’une ou plusieurs animations que les étudiants
seront amenés à reproduire pour aboutir aux résultats escomptés. Un descriptif détaillé est
indispensable pour comprendre l’aspect théorique des différentes activités pratiques à réaliser.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation


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Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation


48
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

II.10
TP10 : Machines Thermiques
(Fiche de conceptualisation)

1- Intitulé de la manipulation :
Machines thermiques

2- Mots clés :
Machines dithermes, machine frigorifique, pompe à chaleur, transformations
thermodynamiques, coefficient de performance (COP) ou efficacité.

3- Introduction, présentation et contenu :


L’objectif de cette manipulation est de faire découvrir et comprendre à l’étudiant le
fonctionnement d’une machine thermique fonctionnant entre deux sources de chaleur :
machine ditherme. L’étude portera essentiellement sur le fonctionnement des appareils
domestiques auxquels il est habitué dans sa vie quotidienne : le réfrigérateur et la pompe à
chaleur (climatiseur).
La pompe à chaleur ou la machine frigorifique est une machine dynamo thermique qui
permet d’extraire de la chaleur à partir d’une source froide (de température plus basse) et d’en
restituer à une source chaude (de température plus élevée). Cette opération ne peut avoir lieu
que si le système reçoit un travail (conséquence du deuxième principe de la
thermodynamique).
La pompe à chaleur sert à chauffer le milieu à la température la plus haute (T2), alors
que la machine frigorifique sert à refroidir le milieu à la température la plus basse (T1). Ce
sont des machines de transfert de chaleur tels que les réfrigérateurs, les climatiseurs, les
pompes à chaleur, les liquéfacteurs de gaz. Le principe de fonctionnement de ces machines
dithermes (DT) est donné sur ce schéma (T2>T1) :

Source chaude T2

Q2 < 0

système W>0

Q1 > 0

Source froide T1

Suivant le fonctionnement de la machine, on définit l’efficacité ou le coefficient de


performance (COP) :
Pour la machine frigorifique :

Q1 Q1
COPF   1
W Q2  Q1

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Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Pour la pompe à chaleur :

 Q2 Q2
COPC   1
W Q2  Q1

Principe de fonctionnement d'un cycle


frigorifique à compresseur

4 - évaporateur 2 - condenseur
3 - détendeur

1- compresseur
Principaux composants du circuit frigorifique
Une machine frigorifique est composée essentiellement de 4 organes principaux où
circule un fluide frigorigène (fluide caloporteur) permettant le transfert de la chaleur d'un
milieu vers un autre en absorbant ou en libérant sa chaleur latente lors d’un changement d’état
(liquide  gaz).
1. Compresseur
Son rôle est d’aspirer le fluide frigorigène qui se trouve à l’état gazeux, de le
comprimer et le refouler à haute pression et haute température il fournit donc un travail
mécanique au fluide.
2. Condenseur
Lors de son passage dans le condenseur, le fluide frigorigène cède de la chaleur au
milieu dans lequel il se trouve.
En cédant cette chaleur, il se condense progressivement (changement de phase) et donc passe
de l'état gazeux à l'état liquide à haute pression (donc : haute pression et haute température).
3. Détendeur
Son rôle est de faire chuter la pression (détente) du fluide frigorigène. Mais lors de
cette détente, sa température va chuter également. Ce qui cause une diminution du point
d’ébullition du fluide.
4. Evaporateur
Lors de son passage dans l'évaporateur, le fluide frigorigène absorbe la chaleur du
milieu dans lequel il se trouve. Il va donc s'évaporer et passe de l'état liquide à l'état gazeux à
basse pression (donc : basse pression et basse température).

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation


50
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Ce TP sera accessible en ligne à travers une plateforme pédagogique offrant un


maximum d’interactivité à l’étudiant qui pourra réaliser lui même ses activités pratiques de
laboratoire en mode virtuel. Il sera amené à comprendre les concepts de base des machines
thermiques et à déterminer les coefficients de performance de la pompe à chaleur et de la
machine frigorifique.

4- Niveau ciblé :
TP de niveau première année universitaire (Semestres 1 et 2).

5- Objectifs pédagogiques :
 Comprendre le sens des transferts de chaleur et de travail
 Découvrir les éléments nécessaires et leur fonctionnalité pour le cycle de
réfrigération du fluide.
 Savoir faire les mesures de pression, température et de puissance.
 Découvrir les transformations thermodynamiques dans deux cas pratiques : le
réfrigérateur et la pompe à chaleur.
 Déterminer le coefficient de performance des deux machines.
 Effet de certains paramètres du circuit réfrigérant sur la performance de la
machine frigorifique.

6- Compétences :
Etre capable d’expliquer clairement le principe de fonctionnement d’un réfrigérateur
et d’une pompe à chaleur et de dégager l’effet de certains paramètres du circuit réfrigérant
affectant la performance de ces deux machines.

7- Moyens et supports pédagogiques :


 Un support audiovisuel (Vidéo1) sous forme d’une vidéo de 15mn, est à la
disposition de l’étudiant pour comprendre le fonctionnement d’un réfrigérateur.
 Un support pédagogique portant les bases théoriques de thermodynamique
nécessaires pour la compréhension et la réalisation du TP.
 L’activité pratique portera sur la simulation virtuelle du fonctionnement de la
machine frigorifique et de la pompe à chaleur. L’effet de certains paramètres du
circuit frigorifique sur sa performance sera dégagé.
 Le TP est couronné par une autoévaluation.

8- Contexte et choix pédagogique :


L’étude des machines thermiques nécessite une connaissance des bases de la
thermodynamique. Les notions essentielles pour comprendre le principe de fonctionnement
de ces machines commencent par l’assimilation des transformations thermodynamiques et de
ses deux premiers principes. Une maîtrise parfaite ne peut être atteinte que par le biais des
travaux pratiques. Dans la vie quotidienne de nombreuses machines thermiques sont d’un
usage courant, tel le moteur à explosion, le réfrigérateur et les pompes à chaleur.
Dans ce contexte et afin d’atteindre les objectifs visés dans ce TP en mode virtuel (e-
TP), l’étudiant sera en mesure de maîtriser la méthodologie de l’étude des machines
thermiques :
 Les différentes transformations constituantes d’un cycle ainsi que les principes
de base des machines thermiques en particulier : la machine frigorifique et la
pompe à chaleur.
 Le sens des transferts thermiques

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation


51
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

 L’efficacité ou coefficient de performance (COP) dans le cas de ces deux


machines.

9- Organisation des ressources :


Le TP se déroulera selon les étapes suivantes :
Etape de préparation du TP
L’étudiant doit impérativement consulter les ressources mises à sa disposition sur la
plateforme Moodle sous forme intégrée dans une même fenêtre.
 Vidéo présentation du TP (2-3 min)
https://www.youtube.com/watch?v=zw33M99Lrz8
 Ressources théoriques, document au format pdf (15 min)
 Vidéo du TP réel, observation des activités (7-10 min)
Etape de simulation
 Manipulation virtuelle, réalisation du TP (60 min)
Etape d’évaluation
 Auto-évaluation, questions auto corrigées (15-20 min)

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52
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II.11
TP11 : Mesure du coefficient adiabatique d’un gaz
(Fiche de conceptualisation)

1- Intitulé de la manipulation :
Mesure du coefficient adiabatique  d’un gaz

2- Mots clés :
Gaz parfait, Coefficient gamma ( ), Capacité thermique à pression constante, Capacité
thermique à volume constant, Transformations thermodynamiques, Transformation
réversible, Adiabatique, Isochore, Isotherme, Expérience de Clément-Desormes, Premier
principe de thermodynamique.

3- Introduction, présentation et contenu :


L’objet de ce travail est de déterminer la valeur du coefficient adiabatique d’un
gaz parfait. Par définition, ce coefficient est égal au rapport des capacités thermiques à
pression et à volume constants, respectivement, soit :

Ce coefficient permet de caractériser et de modéliser le comportement des gaz


parfaits lors des évolutions adiabatiques réversibles (isentropiques) des gaz, et notamment
dans les machines thermiques. Ce coefficient permet en outre, et le cas échéant, de
déterminer la vitesse de propagation du son dans un gaz.
Pour déterminer , on utilise dans ce TP une méthode basée sur l’expérience de
Clément-Desormes qui consiste à comprimer puis détendre un gaz (l’air) dans un récipient
à volume constant, avec ou sans échanges de chaleur avec le milieu extérieur.
Ce TP sera accessible en ligne à travers une plateforme pédagogique offrant un
maximum d’interactivité à l’étudiant qui pourrait réaliser lui-même ses activités pratiques
de laboratoire en mode virtuel.

4- Niveau ciblé :
TP de niveau première année universitaire (Semestres 1 et 2).

5- Pré requis :
Connaissances de base :
 Propriétés des gaz parfaits.
 Premier principe de thermodynamique.
 Propriétés et caractéristiques des diverses transformations réversibles d’un gaz
parfait et notamment, celles associées à une isotherme, une isochore ou encore à
une adiabatique.

6- Objectifs pédagogiques :
 Etudier les caractéristiques de diverses transformations thermodynamiques
réversibles d’un gaz parfait.
 Déterminer l’évolution des paramètres de pression, volume et température
caractérisant l’« état » d’un gaz parfait, et ce après une ou plusieurs
transformations thermodynamiques réversibles.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation


53
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

 Connaitre l’intérêt du coefficient adiabatique d’un gaz.


 Calculer le coefficient d’un gaz parfait.
 Comparer la valeur obtenue expérimentalement du coefficient à celle
théoriquement admise (pour le gaz étudié).

7- Compétences :
 Savoir déterminer les paramètres de pression, volume et température
caractérisant l’« état » d’un gaz parfait ayant subi une ou plusieurs
transformations thermodynamiques réversibles.
 Savoir évaluer et calculer les incertitudes liées à des « mesures »
expérimentales.
 Savoir comparer des mesures expérimentales à des valeurs « théoriques ».
8- Moyens et supports pédagogiques :
L’étudiant fera d’abord une phase d’observation à l’aide de supports audiovisuels.
Ensuite, grâce à une exploration guidée virtuelle, il sera invité à découvrir l’expérience de
Clément-Desormes. Un rappel des connaissances théoriques nécessaires pour la réalisation
des activités pratiques lui est également proposé.
La partie manipulation sera réalisée via une simulation graphique avec un guide
d’activités et des consignes concernant les taches à réaliser. A la fin, une auto-évaluation
formative sera proposée pour ces activités.

9- Contexte et choix pédagogique :


Savoir déterminer l’évolution des paramètres de pression, volume et température d’un
gaz parfait ayant subi une ou plusieurs transformations thermodynamiques réversibles
constitue l’introduction à la thermodynamique des gaz parfaits. Connaitre cette évolution
étant en outre l’abécédaire pour pouvoir aborder l’étude des machines thermiques.
Dans ce contexte, à l’issue d’une transformation isentropique (adiabatique réversible)
d’un gaz, la connaissance du coefficient (dudit gaz) s’avère essentielle pour pouvoir
déterminer son évolution adiabatique (notamment dans des machines thermiques).
Rappelons-le, par définition : . Si la mesure expérimentale de la capacité
thermique à pression constante ( ) peut être faite grâce à des mesures calorimétriques,
mesurer la capacité thermique à volume constant ( ) s’avère bien plus délicate. Aussi,
déterminer directement le rapport de ces deux capacités thermiques, autrement dit, déterminer
directement le coefficient se révèle plus accessible (expérimentalement) et plus pratique.
Afin d’atteindre les objectifs visés par ce TP, il sera procédé à la réalisation des
investigations suivantes :
 Investigation 1  Gaz parfait subissant une suite de transformations
thermodynamiques
 Investigation 2  Détermination de la valeur du coefficient adiabatique du
gaz étudié.

10- Organisation des ressources :


Toutes les ressources citées ci-dessous doivent être accessibles via une plateforme
(Moodle) dans une forme intégrée à partir d’une même fenêtre. Ces ressources sont les
suivantes :
 Teaser (Vidéo, présentation du TP  2-3 min)

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation


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Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

 Enregistrement vidéo du TP (Observation  7-10 min)


 Simulation (Exploration guidée  5-10 min)
 Ressources théoriques (document pdf à lire  15 min)
 Simulation (Manipulation virtuelle  60 min)
 Auto-évaluation (Questions auto corrigées  15-20 min)

11- Méthodes et outils d’évaluation des acquis :


L’évaluation proposée pour ce TP est de nature formative et se présentera avec un
protocole pédagogique intégré tout au long des activités pratiques. Les réponses aux questions
seront aussi intégrées dans la plateforme pour motiver l’étudiant à se procurer les solutions
soulevées en rapport avec le descriptif du TP.
Il serait intéressant si l’évaluation proposée pourrait ressortir les concepts de base par
rapport aux activités proposées.
De même, pour chaque TP, il est prévu un pré-test, sous format de QCM ou de QUIZ,
et que l’étudiant pourrait renseigner au début des activités.

12- Apport pour les étudiants :


Les transformations thermodynamiques réversibles d’un gaz parfait constituent le
fondement même de la Thermodynamique. Il s’agit de la pierre angulaire à l’introduction des
machines thermiques.
A travers l’étude de trois transformations réversibles d’un gaz parfait, l’étudiant sera
amené à :
 Appréhender la notion de transformation voire de cycle thermodynamique.
 Savoir déterminer les paramètres de pression, volume et température, d’un gaz
ayant subi une ou plusieurs transformations thermodynamiques.
 Etudier l’évolution de ces paramètres au terme d’un cycle de transformations
thermodynamiques.
 Savoir déterminer la valeur du coefficient d’un gaz, tout en prenant
conscience de l’intérêt de connaitre la valeur de ce coefficient.

13- Limites et nouvelles pistes d’utilisation :


Les machines thermiques sont des objets de notre quotidien, et restent incontournables
dans nos vies « modernes ». A la base, ces machines reposent sur la notion de transformations
thermodynamiques d’un gaz. Le modèle de gaz parfait reflétant, dans la plupart des cas, les
propriétés du gaz réel.
Pour nombre de machines, connaître le comportement du gaz lors d’une
transformation isentropique s’avère nécessaire. Dans ce contexte et afin de déterminer
l’évolution du gaz lors d’une transformation isentropique, connaitre le coefficient adiabatique
du gaz s’avère primordial.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation


55
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation


56
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II.12
TP12 : Calorimétrie
(Fiche de conceptualisation)

1- Intitulé de la manipulation :
Calorimétrie

2- Mots clés :
Calorimétrie, calorimètre, Capacité calorifique, Méthode des mélanges, Méthode
électrique.

3- Introduction, présentation et contenu :


L’objet de ce travail est la détermination des chaleurs massiques d’un liquide et d’un
solide par des méthodes calorimétriques qui sont :
 La méthode des mélanges dans le cas des solides,
 La méthode électrique dans le cas des liquides.
Du point de vue calorimétrique, l’échange de chaleur se fait entre des corps placés
dans un calorimètre (fig. ci-dessous), isolé thermiquement et muni d’un agitateur, d’un
thermomètre ou sonde de température et d’une résistance chauffante dans le cas de la méthode
électrique.

On déterminera la capacité calorifique ou valeur en eau du calorimètre et la chaleur


massique d’un solide (acier) par la méthode des mélanges et la capacité calorifique du
calorimètre et la chaleur massique d’un liquide (alcool) par la méthode électrique. On note
que les calorimètres utilisés dans les deux méthodes sont différents. Ce TP sera accessible en
ligne à travers une plateforme pédagogique offrant un maximum d’interactivité à l’étudiant
qui pourrait réaliser lui même ses activités pratiques de laboratoire en mode virtuel.
L’étudiant sera amené à écrire les équations d’échange de chaleur et comprendre les concepts
de base en calorimétrie.

3- Niveau ciblé :
TP de niveau première année universitaire (Semestres 1 et 2).

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57
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

4- Pré requis :
Connaissances de base :
 Notions sur la thermodynamique,
 Premier principe de la thermodynamique,
 Fonction enthalpie et échange de chaleur,
 Calorimétrie et principe des méthodes des mélanges et électrique.

5- Objectifs pédagogiques :
 Écrire les équations calorimétriques des échanges de chaleur.
 Déterminer les chaleurs massiques des solides,
 Déterminer les chaleurs massiques des liquides,
 Comparer les chaleurs massiques des différents solides ou liquides.

6- Compétences :
Etre capable d’écrire les équations calorimétriques et de déterminer les chaleurs
massiques des solides et liquides.

7- Moyens et supports pédagogiques :


L’étudiant fera d’abord une phase d’observation à l’aide de support audiovisuel.
Ensuite il pourra faire la découverte de la manipulation sur la calorimétrie avec une
exploration guidée virtuelle. Par la suite, l’étudiant sera invité à acquérir les connaissances
théoriques nécessaires pour la réalisation des activités pratiques. La partie manipulation se
fera grâce à une simulation graphique avec un guide d’activités et des consignes concernant
les taches à réaliser. A la fin une auto-évaluation formative est proposée pour cette activité.

8- Contexte et choix pédagogique :


La calorimétrie qui fait partie de la thermodynamique est une discipline purement
expérimentale (mesure de calories). Elle permettra de distinguer les corps ayant une forte
chaleur massique à ceux ayant une faible chaleur massique. Un corps ayant une grande
chaleur massique doit échanger une grande quantité de chaleur pour faire varier sa
température d’un degré alors qu’un corps à faible chaleur massique doit échanger une faible
quantité de chaleur pour faire varier sa température d’un degré.
Afin d’atteindre les objectifs visés lors de ce TP, il sera procédé à la réalisation des
investigations ci-dessous, à savoir :
Méthode des mélanges :
 Investigation 1  Capacité calorifique du calorimètre
 Investigation 2  Chaleur massique d’un solide (acier)
Méthode électrique :
 Investigation 3  Capacité calorifique du calorimètre
 Investigation 4  Chaleur massique d’un liquide (Alcool)

9- Organisation des ressources :


Toutes les ressources citées ci-dessous doivent être accessibles via une plateforme
(Moodle) dans une forme intégrée à partir d’une même fenêtre. Ces ressources sont les
suivantes :
 Teaser (Vidéo, présentation globale du TP  2-3 min)
 Enregistrement vidéo du TP (Observation  7-10 min)
 Simulation (Exploration guidée  5-10 min)

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation


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Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

 Ressources théoriques (document pdf à lire  15 min)


 Simulation (Manipulation virtuelle  60 min)
 Auto-évaluation (Questions auto corrigées  15-20 min)

10- Méthodes et outils d’évaluation des acquis :


L’évaluation proposée pour ce TP est de nature formative et se présentera avec un
protocole pédagogique intégré tout au long des activités pratiques. Les réponses aux questions
seront aussi intégrées dans la plateforme pour motiver l’étudiant à se procurer les solutions
soulevées en rapport avec le descriptif du TP.
Il serait intéressant si l’évaluation proposée pourrait ressortir les concepts de base par
rapport aux activités proposées.
De même, pour chaque TP, il est prévu un pré-test sous format de QCM ou de QUIZ
que l’étudiant pourrait renseigner au début des activités.

11- Apport pour les étudiants :


Une étude complète des échanges de chaleurs mettra fin, nous l’espérons, aux
difficultés liées à la perte de chaleur lors de l’expérimentation et qui sont liées d’une part à la
rapidité de l’expérimentateur de réaliser le mélange, et d’autre part aux fuites à travers les
parois du calorimètre qui ne sont pas idéalement isolés thermiquement.

12- Limites et nouvelles pistes d’utilisation :


Dans nos observations de tous les jours, on peut se rendre compte que l’eau de
refroidissement d’un moteur de voiture n’arrivera jamais à 100°C (sauf cas
d’endommagement du moteur) malgré qu’elle rentre en contact avec des parties de ce dernier
ayant des températures qui peuvent excéder les 500°C. En effet ceci s’explique en partie par
la forte chaleur massique de l’eau (4180 J kg-1 °C-1).
On note que le choix d’un matériau dans une technologie donnée peut bien dépendre
de sa chaleur massique.

13- Commentaire général :


L’établissement de la fiche de conceptualisation des TP nécessite une description
claire et détaillée du scénario pédagogique à jouer puisqu’il s’agira d’une ou plusieurs
animations que les étudiants seront amenés à reproduire pour aboutir aux résultats escomptés.
Ce descriptif nécessite une connaissance très approfondie du TP avec un guide
enseignant et étudiant pour permettre la réalisation de l’activité pratique.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation


59
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation


60
-III-
SCENARISATION DES ACTIVITES PRATIQUES
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 62


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Introduction :
Dans la première partie de ce document nous avons établi des fiches de
conceptualisation pour les 12 travaux pratiques comme cités précédemment. Aussi, nous
avons homogénéisé et harmonisé entre les différentes rubriques dans une perspective
d’optimiser leur utilisation pour le montage d’éventuelles activités de laboratoire.
Dans cette deuxième partie nous procèderons à la scénarisation de ces mêmes activités
afin de faciliter la programmation de la partie dédiée à la simulation à l’aide du langage
JavaScript.
La scénarisation des activités pratiques consiste en la mise en place d’une stratégie
cohérente intégrant un certain nombre de techniques et de méthodes pédagogiques ayant pour
objectif la formulation exacte d’un concept recherché. En effet, il s’agissait d’un travail
descriptif dont l’objectif était de dégager des séquences d’apprentissage. Il nous a été donc
nécessaire de prévoir des activités d’apprentissage par activité, organisées selon un certain
déroulement spatio-temporel, au sein d’un environnement général d’apprentissage et de les
mettre en place.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 63


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 64


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

III.1
TP01 : Conservation de l’énergie mécanique
(Fiche de scénarisation)

Ces travaux pratiques simulés sont composés de deux parties :


(1) Etude énergétique de la chute verticale d’un corps
(2) Etude d’un système oscillant

Partie I : Etude de la chute verticale d’une bille en acier


Les données utilisées en simulation dans cette première partie de ces travaux pratiques
virtuels sont :
 La masse de la bille mb = 0,136 kg.
 La pesanteur g = 9.81 m s-2.
 Hauteur de la bille par rapport au sol : h = 2 m.
 La masse volumique de l’huile : = 920 kg m-3.
 La masse volumique de la bille : b = 7850 kg m-3.
 Coefficient de la force de frottement visqueux de l’huile: kf = 0.115 kg s-1.
1- Chute libre de la bille dans l’air (40 minutes) : La bille est lâchée en chute libre dans
l’air. Le travail à réaliser consiste à une :
a/ Etude qualitative (10 minutes) :
Simulation JavaScript
http://experes.unileon.es/moodle/course/view.php?id=20

Remarque importante : La touche (R) initialise la simulation. Elle vous aidera à


recommencer la simulation.
Lancer la manipulation en cliquant sur la touche « play » (1) et observer l’évolution
des énergies cinétique EC, potentielle EP et totale E=EC+EP sur l’écran (2) et cocher la ou les
bonne(s) réponse(s) aux questions suivantes :

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 65


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Question 1.a.1 : Lors de la chute libre de la bille :


L’énergie potentielle se conserve
L'énergie mécanique diminue quand son énergie potentielle diminue
L'énergie mécanique diminue toujours
L’énergie cinétique augmente et l’énergie potentielle diminue
L’énergie totale reste constante

Réponse 1.a.1 :
 L’énergie cinétique augmente et l’énergie potentielle diminue
 L’énergie totale reste constante

Question 1.a.2 : Les énergies de la bille sont représentées comme suit :


Ec en rouge, EP en noir et E en bleu
Ec en noir, EP en bleu et E en rouge
Ec en bleu, EP en rouge et E en noir
Ec en rouge, EP en bleu et E en noir
Réponse 1.a.2 :
 Ec en bleu, EP en rouge et E en noir

Question 1.a.3 : A quel moment EC=EP ?


t = 4.31 s
t = 4.51 s
t = 0.451 s
t = 0.4 s

Réponse 1.a.3 :
 t = 0.451 s

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 66


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Question 1.a.4 : Les valeurs des énergies de la bille sont :


Son énergie cinétique initiale est EC= 2.668 J
Son énergie totale initiale - son énergie totale=0J
Son énergie potentielle finale EP= 2.668 J
Réponse 1.a.4 :
 Son énergie totale initiale - son énergie totale=0 J
 Son énergie potentielle finale EP= 2.668 J

b/ Etude quantitative (30 minutes) :


Question 1.b.1 :
Lancer la manipulation en cliquant sur la touche « pas à pas » (3). Relever pour
chaque point le couple position z(t) (4) et temps t (5) et remplir le tableau suivant :
z(t)
t (s)
Réponse 1.b.1 :
z(t) 2,000 1,951 1,804 1,559 1,215 0,774 0,234 0,175 0,115 0,053
t(s) 0,000 0,100 0,200 0,300 0,400 0,500 0,600 0,610 0,620 0,630

Question 1.b.2 :
Utiliser les relations donnant V(t) et EC(t), EP(t) et E(t) et remplir le tableau suivant :
V(t)
EC(t)
EP(t)
EC(t)+EP(t)
Réponse 1.b.2 :

V(t) 0,000 -0,981 -1,962 -2,943 -3,924 -4,905 -5,886 -5,984 -6,082 -6,180
EC (t) 0,000 0,065 0,262 0,589 1,047 1,636 2,356 2,435 2,516 2,597
EP (t) 2,668 2,603 2,407 2,079 1,621 1,032 0,312 0,233 0,153 0,071
EC(t)+EP(t) 2,668 2,668 2,668 2,668 2,668 2,668 2,668 2,668 2,668 2,668

Utiliser le logiciel Regressi que vous pouvez télécharger sur le site


http://regressi.fr/WordPress/download/. Il pourrait servir pour tracer un graphe représentant
les énergies en fonction du temps.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 67


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Exploitation des résultats :


Question 1.1 :
Quelle est l’action exercée sur la balle ?
Réponse 1.1 :
Dans ce cas là la bille est soumise uniquement à son poids
Question 1.2 :
Comment évolue Ec au cours du mouvement ?
Réponse 1.2 :
L’énergie cinétique qui est initialement nulle croît en fonction du temps
Question 1.3 :
Comment évolue Ep au cours du mouvement ?
Réponse 1.3 :
L’énergie potentielle EP qui est initialement maximale décroît en fonction du temps
Question 1.4 :
Comment évolue E (l’énergie totale) au cours du mouvement ?
Réponse 1.4 :
L’énergie totale (mécanique) reste constante et égale à 2,668 J

Conclusion :
Question 1.5 : Un système est dit conservatif si :
Son énergie cinétique se conserve
Son énergie potentielle de pesanteur se conserve
Il n'échange pas d'énergie avec le milieu extérieur
Son énergie mécanique se conserve
Réponse 1.5 :
 Son énergie mécanique se conserve

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 68


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

2) Chute de la bille dans de l’huile (45 minutes) :


http://experes.unileon.es/moodle/course/view.php?id=20

La bille tombe dans de l'huile contenue dans une éprouvette. On l’immerge totalement
et on l'abandonne sans vitesse initiale. Trois forces agissent sur la bille à l'instant où elle a été
lâchée : son poids, la poussée d’Archimède et la force de des frottements visqueux. On étudie
la chute de la bille dans l’huile comme suit :
a) Poussée d’Archimède (15 minutes) :
On tient compte de la Poussée d’Archimède et on néglige la force de frottement. Avant
de lancer la simulation, cocher « Huile » (3) et choisir dans le menu déroulant « poussée » (4).
Lancer la simulation en appuyant sur le bouton « play» (1). En regardant les graphes
(2), cocher les bonnes réponses :

Question 2.a.1 : Lors de la chute de la bille :


Il y a conservation d'énergie entre les formes cinétique et potentielle.
L'énergie mécanique diminue quand son énergie potentielle diminue.
L'énergie mécanique diminue toujours.
L’énergie cinétique reste constante
Réponse 2.a.1 :
 L'énergie mécanique diminue quand son énergie potentielle diminue.
 L'énergie mécanique diminue toujours.
Question 2.a.2 : Les énergies sont représentées comme suit :
Ec en rouge, EP en noir et E en bleu
EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 69
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Ec en noir, EP en bleu et E en rouge


Ec en bleu, EP en rouge et E en noir
Ec en rouge, EP en bleu et E en noir
Réponse 2.a.2 :
 Ec en bleu, EP en rouge et E en noir
Question 2.a.3 : Les valeurs des énergies de la bille sont :
Son énergie cinétique initiale est EC= 2.668 J
Son énergie totale finale est E=2.363 J
Son énergie potentielle finale EP= 0 J
Son énergie mécanique reste constante
Réponse 2.a.3 :
 Son énergie potentielle finale EP= 0 J
b) Force de frottement visqueux (15 minutes) :

http://experes.unileon.es/moodle/course/view.php?id=20

On tient compte de la force de frottement et on néglige la Poussée d’Archimède. Lorsque la


bille descend, l'huile exerce une force de frottement dont la valeur évolue selon l'expression F
= 0,115v (v est la vitesse du centre d'inertie de la bille).
Avant de lancer la simulation, cocher « Huile » (3) (et choisir dans le menu déroulant
« Frottements » (4).

Lancer la simulation en appuyant sur le bouton « play » (1) . En regardant les graphes, cocher
les bonnes réponses :

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 70


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Question 2.b.1 : Lors de la chute de la bille :


Il y a conservation d'énergie entre les formes cinétique et potentielle.
L'énergie mécanique diminue quand son énergie potentielle diminue.
L'énergie mécanique diminue toujours.
L’énergie cinétique reste constante
Réponse 2.b.1 :
 L'énergie mécanique diminue quand son énergie potentielle diminue.
 L'énergie mécanique diminue toujours.
Question 2.b.2 : Les énergies sont représentées comme suit :
Ec en rouge, EP en noir et E en bleu
Ec en noir, EP en bleu et E en rouge
Ec en bleu, EP en rouge et E en noir
Ec en rouge, EP en bleu et E en noir
Réponse 2.b.2 :
 Ec en bleu, EP en rouge et E en noir

Question 2.b.3 : Les valeurs des énergies de la bille sont :


Son énergie cinétique initiale est EC= 1.835 J
Son énergie totale finale est E=1.837 J
Son énergie potentielle finale EP= 2.668 J
Son énergie mécanique reste constante
Réponse 2.b.3 :
 Son énergie totale finale est E=1.837 J
 Son énergie potentielle finale EP= 2.668 J
Question 2.b.4 :
Comparer les trois courbes de l’énergie totale tracées précédemment (1.a 2.a et 2.b). Lister
toutes les différences que vous pouvez remarquer.

Réponse 2.b.4 :
Quand la masse est écartée de sa position d’équilibre, l’énergie totale reste constante dans le
premier cas en l’absence de la poussée d’Archimède et des forces de frottements. Dans le
deuxième cas, elle diminue à cause de la présence de la poussée d’Archimède. La diminution
est importante dans le troisième cas en présence des forces de frottements.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 71


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

c) Poussée d’Archimède et force de frottement visqueux (15 minutes) :


On tient compte de la Poussée d’Archimède et de la force de frottement

http://experes.unileon.es/moodle/course/view.php?id=20

Avant de lancer la manipulation en cliquant sur la touche « pas à pas » (2), cocher « Huile »
(3) et choisir « pousseeFrottements » (4).
Question 2.c.1 : Relever pour chaque point le couple position z(t) (5) et temps t (6) et remplir
le tableau suivant :
z(t)
t
Réponse 2.c.1 :
z(t) 2 1,989 1,958 1,907 1,836 1,748 1,642 1,519 1,38 1,225 1,056 0,873 0,676 0,466 0,243 0,09

t(s) 0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35 0.4 045 0,5 0,55 0,6 65 0 ,7 0,75

Question 2.c.2 : Utiliser les relations donnant V(t) et EC(t), EP(t) et E(t) et remplir le tableau
suivant :
V(t)
EC
EP
E(t)
Réponse 2.c.2 :
V(t) 0,000 0,423 0,829 1,218 1,591 1,948 2,291 2,619 2,934 3,236 3,526 3,803 4,069 4,324 4,568 4,802

EC 0,000 0,012 0,047 0,101 0,172 0,258 0,357 0,467 0,586 0,712 0,845 0,983 1,126 1,271 1,419 1,568

EP 2,668 2,654 2,612 2,544 2,450 2,332 2,191 2,027 1,841 1,634 1,409 1,165 0,902 0,622 0,324 0,120

E(t) 2,668 2,666 2,659 2,645 2,622 2,590 2,548 2,493 2,427 2,347 2,254 2,148 2,028 1,893 1,743 1,688

Utiliser le logiciel Regressi pour tracer un graphe représentant les énergies en fonction du
temps.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 72


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Exploitation des résultats :


Question 2.1 :
Comment évolue EC au cours du mouvement ?
Réponse 2.1 :
L’énergie EC augmente en fonction du temps
Question 2.2 :
Comment évolue Ep au cours du mouvement ?
Réponse 2.2 :
L’énergie potentielle EP diminue quand le temps augmente
Question 2.3 :
Comment évolue E au cours du mouvement ?
Réponse 2.3 :
L’énergie totale E diminue quand le temps augmente
Conclusion :
Il n’y a pas de conservation de l’énergie mécanique E à cause de la viscosité du fluide et la
poussé d’Archimède.

Partie II : Etude d’un système oscillants (40 minutes)


Un système mécanique oscillant peut être une masse suspendue à un fil inextensible
ou une masse accrochée à un ressort. Nous allons présenter dans cette simulation un système
oscillant constitué d’une masse m accrochée à l’une des extrémités d’un ressort et l’autre est
fixée à un support verticalement.
Les données utilisées en simulation dans cette deuxième partie de ces travaux
pratiques virtuels sont :
 Système : masse m accrochée à un ressort suspendu verticalement
 La masse : m=1 kg
 La pesanteur g=9.81 m s-2.
 La constante de raideur du ressort : k = 1 N/m
 Le coefficient de frottement kf (kg/s) varie de 0 à 2.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 73


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Quand la masse m est tirée vers le bas et lâchée, elle oscillera autour de sa position
d’équilibre. Pour étudier le mouvement de cette masse, nous allons envisager deux cas :
1) kf =0 : Il n’y a pas de forces de frottement (20 minutes) :
http://experes.unileon.es/moodle/course/view.php?id=20

Lancer la manipulation en cliquant sur la touche « play » (1) et observer l’évolution


des énergies cinétique EC, potentielle EP et totale E=EC+EP (2) et cocher la ou les bonne(s)
réponse(s) aux questions suivantes :

Question 1.1 : Lors du mouvement de la masse :


L’énergie potentielle se conserve.
L'énergie mécanique diminue quand son énergie potentielle diminue.
L'énergie mécanique diminue toujours.
L’énergie cinétique diminue et l’énergie potentielle augmente.
L’énergie totale se conserve.
Réponse 1.1 :
 L’énergie totale se conserve.
EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 74
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Question 1.2 : Les valeurs des énergies de la masse sont :


Son énergie cinétique initiale est EC= 1.668 J
Son énergie totale finale – son énergie totale initiale = 0 J
Son énergie potentielle initial EP= 0.125 J
Réponse 1.2 :
 Son énergie totale finale – son énergie totale initiale = 0 J
 Son énergie potentielle initial EP= 0.125 J
Question 1.3 : Le régime suivi est :
Périodique
Pseudopériodique
Apériodique
Réponse 1.3 :
 Périodique
Question 1.4 :
Que peut-on dire des allures des trois énergies ?
Réponse 1.3 :
En l’absence de frottements, il y a une conversion d’une manière continue entre énergie
potentielle et l’énergie cinétique de sorte que l’énergie totale du système oscillant reste
constante (conservée).

2) kf 0 : dans ce cas, les frottements ne sont plus négligeables (20 minutes).

http://experes.unileon.es/moodle/course/view.php?id=20

Avant de commencer la simulation, utiliser le curseur pour choisir kf=0.5 (3). Lancer la
simulation en cliquant sur « play » (1) et refaire les mêmes questions qu’en un.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 75


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Question 2.1 : Lors du mouvement de la masse :


L’énergie potentielle se conserve.
L'énergie mécanique diminue quand son énergie potentielle diminue.
L'énergie mécanique diminue toujours.
L’énergie cinétique diminue et l’énergie potentielle augmente.
L’énergie totale se conserve
Réponse 2.1
 L'énergie mécanique diminue quand son énergie potentielle diminue.
 L'énergie mécanique diminue toujours.
Question 2.2 : Les valeurs des énergies de la masse sont :
Son énergie cinétique initiale est EC= 1.668 J
Son énergie totale finale – son énergie totale initiale = 0 J
Son énergie potentielle initial EP= 0.125 J
Réponse 2.2 :
Aucune de ces réponses
Question 2.3 : Le régime suivi est :
Périodique
Pseudopériodique
Apériodique
Réponse 2.3 :
 Pseudopériodique
Question 2.4 :
Que peut-on dire des allures des trois énergies ?
Réponse 1.3 :
On remarque qu’il y a toujours conversion continuelle entre l’énergie potentielle et l’énergie
cinétique mais l’énergie totale diminue. Il n’y a pas, donc, conservation de l’énergie
mécanique au cours du temps.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 76


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Ressources à utiliser :
a) Ressources pédagogiques
- Supplément de cours : les cours de mécanique sur l’espace numérique de travail de
l’université : http://ent.univh2c.ma/
- Support théorique : Annexe1
- Documents spécifiques à la réalisation du TP : des supports multimédias.
- Manuel des TP : des supports papiers et numériques

b) Ressources numériques et multimédia


- Applets et autres ressources numériques de démonstration en relation avec les TPs
des études énergétiques.
- des chutes des corps :
http://guy.chaumeton.pagesperso-orange.fr/scphysiques2010/1stpph08c.htm

- des systèmes oscillants :


https://phet.colorado.edu/sims/mass-spring-lab/mass-spring-lab_fr.html

c) Logiciels
- Logiciels d’exploitation des mesures liées aux TPs tels que :
- Avimeca2
http://e.m.c.2.free.fr/sequences-avi.htm
- Regressi
http://regressi.fr/WordPress/download/

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EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 78


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III.3
TP2 : Etude statique et dynamique d’un ressort
(Fiche de scénarisation)

1. Le matériel requis :
 un support pour pendule élastique
 une règle graduée
 un outil pour zoomer
 un chronomètre
 ressorts à boudin de raideurs différentes
 une boite de masses marquées
 une éprouvette graduée (assez large)
 3 liquides : Eau (masse volumique 1000 kg/m3) ; Glycérine (masse volumique
1260 kg/m3), Brome (masse volumique 3100 kg/m3)

Données : Masses : 10g  20g – 30g 40g – 50g  60g – 80g 100g120g 140g
160g200g
Raideur K : 5N/m – 10 N/m – 20 N/m – 30 N/m - 40 N/m
Règle graduée de 20 cm
Une éprouvette graduée 250 ml
3 Liquides : Eau (masse volumique 1000 kg/m3) ; Glycérine (masse volumique 1260 kg/m3),
Brome (masse volumique 3100 kg/m3)
2 masses de Cuivre et d’Aluminium : même volume et de masses différentes

Scénarisation : Afin qu’on puisse faire poser des objectifs relatifs aux besoins de la
formation et de l’apprenant selon des étapes pédagogiques définies, l’élaboration d’un
scénario pédagogique permettra l’organisation dans le temps et dans l’espace de toutes les
activités de formation. Dans les principales étapes de la scénarisation on prévoit donc le
contenu et les thèmes qui seront traités en formation, les choix d’animation et les modes de
navigation dans une plateforme.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 79


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

INVESTIGATION I
Détermination de la constante de raideur d’un ressort en mode statique
1- Activité I-1 :
a - Dispositif expérimental :
On veut relier l’allongement d’un ressort à la force qu’il exerce en son extrémité sur
un objet qui lui est suspendu.
Dans le dispositif ci-dessous, une masse marquée est suspendue à un ressort de masse
négligeable et de raideur K. On note  0 : Longueur à vide du ressort
 : Longueur du ressort en charge
     0 : Allongement du ressort

b - Protocol expérimental :
Procédez par déplacement de votre souris pour ramener une masse marquée m et
l’accrocher à l’extrémité d’un ressort placé verticalement sur un support.
Dans le référentiel du laboratoire, supposé galiléen, choisir l’axe vertical descendant positif
pour pouvoir faire l’inventaire des forces mises en jeu sur la masse m et mesurer
l’allongement  pour les différentes masses.

Masses : 10g – 30g – 50g –70g – 90g – 120g – 160 g.

Jouez l’animation !

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 80


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Question I-1 : Faire le bilan des forces qui s'exercent sur la masse marquée et les représenter
sur un schéma.
Réponse I-1 : Bilan des forces qui s'exercent sur la masse m
 
Bilan des forces qui s'exercent sur la masse m : Poids P et la force de rappel F .
  
A l’équilibre on a : P  F  0 ; La projection de ces forces sur l’axe vertical descendant
donne : mg  F  0  mg  F  K

Question I-2 : Dans le régime statique décrire comment peut-on déterminer


expérimentalement la raideur d’un ressort ?
Réponse I-2 :

Pour cela on mesure la longueur  0 à vide du ressort suspendu à une potence, ensuite on
accroche une masse m à l'extrémité du ressort et on mesure l’allongement
correspondant      0 . On refait l’expérience pour les différentes masses et à l’aide d’un
tableur grapheur on trace la courbe F  f ( ) .

On constate que l'ensemble des points sont alignés. Il y a proportionnalité entre la force F et
l'allongement  du ressort. On peut donc modéliser la courbe par une droite passant par
l'origine car pour une force nulle l'allongement du ressort est également nul. Le coefficient
directeur de la droite correspondra à la constante de raideur K du ressort.

2- Activité I-2 :
a- Manipulation – Etude statique :
Déterminer la constante de raideur du ressort K1
b- Protocol expérimental :
La masse m est accrochée au ressort de raideur K1 étant disposés comme
précédemment (Activité 1) Déplacer si nécessaire la position de la règle pour mesurer la
longueur du ressort avec précision. Mesurer la longueur  0 du ressort à vide et l’allongement
 du ressort.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 81


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Faites varier la masse m et mesurer l’allongement  correspondant


(Faire l’expérience en prenant quelques masses entre 10 g et 140 g)

Question I-3 : Faites varier la masse m et remplir le tableau 1 ci-dessous en relevant la valeur
de l’allongement  correspondant à chacune des masses. Calculer le poids P et la tension F.
On prendra g = 9,81 N/kg.
Tableau 1 : Etude statique du ressort 1
m (g) 10 30 50 70 90 120 160
 (cm)
F(N)

Réponse I-3 : Variation de la masse m en fonction de l’allongement  (ressort 1)

m (g) 10 30 50 70 90 120 160


 (cm) 1 3 4,9 6,9 8,8 11,8 15,7
F(N) 0,098 0,294 0,49 0,686 0,882 1,176 1,568
Tableau 1 : Etude statique du ressort 1
Question I-4 : Dans le repère suivant placer les points de coordonnées (  ; F). Tracer la
courbe de variation de la force de rappel en fonction l’allongement  du ressort.

F (N)

 (cm)
Courbe de variation de la force de rappel F en fonction de 
EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 82
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Réponse I-4 : Graphe de la variation de la force de rappel F  f ( ) du ressort K1

 (cm)
Question I-5 : Quelle relation mathématique peut-on établir entre F et  .En déduire la
constante de raideur du ressort K1.
Réponse I-5 :

Il y a une variation linéaire entre la force F et l'allongement  du


ressort avec un coefficient de proportionnalité K1.
Constante de raideur K1 On peut calculer la pente P1 de la courbe d’étalonnage :
y
P1   0,1 N/cm
x
ce qui donne une raideur K1 = 0,1  100 = 10 N/cm

INVESTIGATION II
Détermination de la constante de raideur d’un ressort en mode dynamique

1- Activité II-1 :
a- Oscillateur harmonique vertical en régime dynamique
Dans cette partie, on utilise le même dispositif de l’investigation I et on cherche à
vérifier par simulation la formule théorique donnant la période propre des oscillations en
fonction de la masse suspendue, ainsi que la détermination de la constante de raideur d’un
ressort K1 .
Pour cela, On accroche une masse m à l’extrémité d’un ressort et on fait osciller le
dispositif en écartant la masse légèrement de sa position d'équilibre.
On note  0 : Longueur à vide du ressort
 : Longueur du ressort en charge
     0 : Allongement du ressort

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 83


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

b- Protocol expérimental :
Dans le référentiel supposé galiléen, déplacer à l’aide de votre souris la masse m
verticalement de sa position d’équilibre vers le bas et lâcher sans vitesse initiale au moment
du déclenchement du chronomètre.
Afin d’améliorer la précision de mesure, on mesure la durée d’une dizaine
d’oscillations et on calcule la valeur moyenne de la période propre T pour les différentes
masses.
Masses: 30g – 50g –70g – 90g – 120g – 160 g.

Jouer l’animation !

Question II-1 : Faire le bilan des forces qui s'exercent sur la masse marquée et les représenter
sur un schéma.
Réponse II-1 : Bilan des forces qui s'exercent sur la masse m.
  
A l’équilibre on a : m g  F  0 mais en projetant sur l’axe du mouvement on obtient :
mg  F  0 donc mg  K(   0 )
A un instant t l’équilibre du mouvement s’écrit :
    

F  m a  m g  F  m a avec F  K(   z)  ma  Kz
dz 2 dz 2 K
Avec a l’accélération du point m ( a  ) d’où :  z0
dt 2 dt 2 m

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 84


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Question II-2 : Dans le régime dynamique, Décrire comment peut-on déterminer


expérimentalement la raideur d’un ressort ?
Réponse II-2 :

Le ressort de longueur  0 à vide est suspendu à une potence, ensuite on accroche une masse
m à l’extrémité du ressort et faire osciller le dispositif en écartant la masse de sa position
d’équilibre en la lâchant sans vitesse initial au moment du déclenchement du chronomètre.
on mesure la durée de 10 oscillations. On refait l’expérience pour les différentes masses et à
l’aide d’un tableur grapheur on trace la courbe T2 = f(m).
On constate que l'ensemble des points sont alignés. Il y a proportionnalité entre la période T
et la racine carrée de la masse m. On peut donc modéliser la courbe par une droite passant
par l'origine car pour une masse nulle la période est également nulle.

1- Activité II-2 :
a- Manipulation : Déterminer la constante de raideur du ressort K1 en mode
dynamique.
b- Protocol expérimental : La masse m est accrochée au ressort de raideur K1 étant
disposés comme précédemment (Activité I-1), écarter la masse m légèrement de
sa position d'équilibre (essayer de garder le même étirement pour toutes les
mesures). Lâcher sans vitesse initiale et cliquer sur chronomètre pour mesurer 10
périodes.

Mesurer pour chaque masse le temps t de 10 oscillations


(Faite une dizaine de mesure entre 10 g et 250 g)

Question II-3 : Faites varier la masse m et remplir le tableau 3 ci-dessous en relevant la


valeur de la période propre T correspondant à chacune des masses. Calculer le carré de la
période propre T2. On prendra g = 9,81 N/kg.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 85


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Tableau 3 : Etude dynamique du ressort 1


m (g) 30 50 70 90 120 160
10 T(s)
T (s)
T2(s2)
Réponse II-3 : On prendra g = 9,81 N/kg.
m (g) 30 50 70 90 120 160
10 T(s) 3,49 4,41 5,21 5,88 6,9 7,88
T (s) 0,349 0,441 0,521 0,588 0,69 0,788
T2(s2) 0,122 0,194 0,271 0,346 0,476 0,621
Tableau 3 : Etude dynamique du ressort 1

Question II-4 : Dans le repère suivant placer les points de coordonnées (m ; T2). Tracer la
courbe de variation du carré de la période en fonction de la masse T2= f(m) (ressort 1).

T2 (s2)

m(g)
Courbe de variation du carré de la période propre
T2 en fonction de m

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 86


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Réponse II-4 : Représentation graphique T2 = f(m)

m(g)
Courbe de variation du carré de la période propre
T2en fonction de m

Question II-5 : Quelle relation mathématique peut-on établir entre m et T2. En déduire la
constante de raideur du ressort K1.
Réponse II-5 : Calcul de la constante de raideur du ressort K1.
2 K
Le mouvement est périodique de pulsation    (en rad/s),
T m
T est la période d’oscillations exprimée en (s), on obtient :
2 m 42 m
T  2  T 
2

 K K
Constante de raideur K1 2
Il y a proportionnalité entre la période T et la masse m : c’est une
4 2 4 2
droite de pente : P  . Dans notre cas : P1   0,00392s 2 / g
K K1
4 2
Ce qui donne une raideur K1   10,06 N / m
P1
Question II-6 : Comparer cette valeur à celle trouvée par la méthode statique. Commenter.
Réponse II-6 : Comparaison des deux valeurs trouvées en régimes statique et dynamique.
Pour le ressort 1, nous avons trouvé une raideur de 10 N/m en régime statique et 10,06 N/m en
régime dynamique avec un écart : 0,6 %.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 87


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INVESTIGATION III
Association de ressorts en mode statique :
(a) Ressorts en parallèle (b) Ressorts en série

1- Activité III-1 :
a- Dispositif expérimental : Association de deux ressorts en parallèle
Dans cette partie, on cherche à vérifier expérimentalement la formule théorique
l’allongement en fonction de la masse suspendue, ainsi que la constante de raideur de deux
ressorts différents associés en parallèle.
Dans le dispositif ci-dessous, on prend deux ressorts associés en parallèle, de masses
négligeables et de raideur K1 et K2 puis on accroche à leurs extrémités une masse marquée.
On note  01 : Longueur à vide du ressort 1,  02 : Longueur à vide du ressort 2
 1 : Longueur du ressort 1 en charge,  2 : Longueur du ressort 2 en charge
 1   1   01 : Allongement du ressort 1,  2   2   02 : Allongement du ressort 2

b- Protocol expérimental : Ressorts associés en parallèle


Procédez par déplacement de votre souris pour ramener une masse marquée m et
l’accrocher à l’extrémité de deux ressorts placés en parallèle sur un support.
Dans le référentiel du laboratoire, supposé galiléen, Choisir l’axe vertical descendant
positif du pour pouvoir faire l’inventaire des forces mises en jeu sur la masse m et mesurer
l’allongement  pour les différentes masses.

Masses : 10g - 30g – 70g – 90 g – 120g – 160g.

Jouez l’animation !

Question III-1 : Faire le bilan des forces qui s'exercent sur la masse marquée et les
représenter sur un schéma.
EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 88
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Réponse III-1 : Bilan des forces qui s'exercent sur la masse marquée
Les ressorts 1 et 2, de masses négligeables, sont montés en parallèle. On suspend une masse
m à l’extrémité des ressorts (figure (3)). Ce système se comporte comme un seul ressort de
raideur équivalente Kp auquel on a accroché la même masse m. On remarque que les deux
ressorts ont le même allongement  .
  
Nous avons F  F1  F 2 , F  K p   mg , F1  K1 1 et F2  K 2  2
Donc K p   K1 1  K 2  2 . Et puisque    1   2 , On obtient K p  K1  K 2

Question III-2 : Dans le régime statique décrire comment peut-on déterminer


expérimentalement la raideur d’un ressort ?
Réponse III-2 : Dans le régime statique décrire comment peut-on déterminer
expérimentalement la raideur d’un ressort ?
Pour cela on mesure la longueur  0 à vide des 2 ressorts en parallèle (K1 = 5 N/m et
K2 = 10 N/m) suspendues à une potence, ensuite on accroche une masse m aux extrémités
des 2 ressorts et on mesure l’allongement      0 correspondant. On refait l’expérience
pour les différentes masses et à l’aide d’un tableur grapheur on trace la courbe F  f ( ) .
On constate qu’il y a proportionnalité entre la force F et l'allongement  du ressort. On
peut donc modéliser la courbe par une droite passant de coefficient directeur de la droite
correspondra à la constante de raideur Kp des 2 ressorts en parallèle.

2- Activité III-2 :
a- Manipulation :
Déterminer la constante de raideur Kp du système (ressort 1& ressort 2 en parallèle) en
mode statique

b- Protocol expérimental :
La masse m est accrochée aux extrémités des deux ressorts étant disposés comme
précédemment (Activité I-1). En utilisant la règle graduée, mesurer l’allongement  .

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 89


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Faites varier la masse m et mesurer l’allongement  correspondant


(Faire l’expérience en prenant quelques masses entre 10 g et 160 g)

Question III-3 : Faites varier la masse m et remplir le tableau 5 ci-dessous en relevant la


valeur de l’allongement  correspondant à chacune des masses. Calculer le poids P et la
tension F. On prendra g = 9,81 N/kg.
Tableau 5 : Etude statique de deux ressorts en parallèle
m (g) 10 30 50 70 90 120 160
 (cm)
F(N)
Réponse III-3 : Tableau des résultats relatif à deux ressorts en parallèle.
On prendra g = 9,81 N/kg.
m (g) 10 30 50 70 90 120 160
 (cm) 0,006 2 3,2 4,6 5,9 7,9 10,5
F(N) 0,098 0,294 0,491 0,687 0,883 1,177 1,570
Tableau 5 : Etude statique de deux ressorts en parallèle
Question III-4 : Dans le repère suivant placer les points de coordonnées (  ; F).Tracer la
courbe de variation de la force de rappel en fonction l’allongement  (ressorts en
parallèle)

F (N)

 (cm)
Courbe de variation de la tension F en fonction de 

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 90


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Réponse III-4 : Graphe de la variation de la force de rappel F  f ( ) des 2 ressorts en


parallèle

 (cm)
Courbe de variation de la tension F en fonction de 
Question III-5 : Quelle relation mathématique peut-on établir entre F et  .En déduire la
constante de raideur Kp du système (ressorts 1 & 2 en parallèle) en mode statique.
Réponse III-5 : Calcul de la constante de raideur Kp du système (ressorts 1 & 2 en parallèle).
  
Nous avons F  F1  F 2 , F  K p   mg , F1  K1 1 et F2  K 2  2

Donc K p   K1 1  K 2  2 . Et puisque    1   2 ,

Il y a une variation linéaire entre la force F et l'allongement  du


Constante
de raideur Kp système avec un coefficient de proportionnalité Kp.
On peut calculer la pente P de la courbe d’étalonnage :
y
P  0,1485 N/cm
x
ce qui donne une raideur K p  0,1485x100  14,85 N/cm

Question III-6 : Comparer cette valeur de Kp à la valeur théorique. Conclure.


Réponse III-6 : Comparaison des valeurs théorique et expérimentale.
La valeur théorique de deux ressorts montés en parallèle
est K p  K1  K 2  5  10  15 N/m et la valeur expérimentale donnée par la courbe F  K p 
est égale à 14,85 N/m avec un écart de 1%.

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3- Activité III-3 :
a- Dispositif expérimental : Association de deux ressorts en série
Dans ce cas on fait pratiquement la même chose que l’activité III-1 sauf que dans ce
cas les deux ressorts sont placés en série.
Dans le dispositif ci-dessous, on prend deux ressorts associés en série, de masses
négligeables et de raideur K1 et K2 puis on accroche une masse marquée m à l’extrémité.
On note  01 : Longueur à vide du ressort 1,  02 : Longueur à vide du ressort 2
 1 : Longueur du ressort 1 en charge,  2 : Longueur du ressort 2 en charge
 1   1   01 : Allongement du ressort 1,  2   2   02 : Allongement du ressort 2

b- Protocol expérimental : Ressorts associés en série


Procédez par déplacement de votre souris pour ramener une masse marquée m et
l’accrocher à l’extrémité de deux ressorts placés en série sur un support.
Dans le référentiel du laboratoire, supposé galiléen, Choisir l’axe vertical descendant
positif du pour pouvoir faire l’inventaire des forces mises en jeu sur la masse m et mesurer
l’allongement  pour les différentes masses.
Masses : 10g - 30g – 50g – 70 g - 90g – 120g.

Jouez l’animation !

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Question III-7 : Faire le bilan des forces qui s'exercent sur la masse m et les représenter sur
un schéma.
Réponse III-7 : Faire le bilan des forces qui s'exercent sur la masse m et les représenter sur
un schéma.
Les ressorts 1 et 2, sont montés en série. On suspend une masse m au système. Les deux
ressorts s’allongent respectivement de  1 et  2 .
mg
On a d’une part F1  F2  F avec F1  mg  K1 (   01 )  K11  mg   1   01  ,
K1
mg
De même on a : F2  mg  K 2 (   02 )  K 2  2  mg   2   02 
K2
L’équation précédente devient : F  mg  K s   mg  F  Ks   mg

Question III-8 : Dans le régime statique décrire comment peut-on déterminer


expérimentalement la raideur d’un ressort ?
Réponse III-8 :

Pour cela on mesure la longueur  0 à vide des 2 ressorts en série (K1 = 30 N/m et K2 = 20
N/m) suspendues à une potence, ensuite on accroche une masse m à l'extrémité du 2 ressorts
et on mesure l’allongement      0 correspondant. On refait l’expérience pour les
différentes masses et à l’aide d’un tableur grapheur on trace la courbe F  f ( ) .
On constate qu’il y a proportionnalité entre la force F et l'allongement  du ressort. On
peut donc modéliser la courbe par une droite passant de coefficient directeur de la droite
correspondra à la constante de raideur Ks des 2 ressorts en série.

4- Activité III-4 :
a- Manipulation – Etude statique : Déterminer la constante de raideur Ks du
système (ressort 1 & ressort 2 en série).
b- Protocol expérimental :
La masse m est accrochée aux extrémités des deux ressorts étant disposés comme
précédemment (Activité I-1). En utilisant la règle graduée, mesurer l’allongement  .

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 93


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Faites varier la masse m et mesurer l’allongement  correspondant


(Faire l’expérience en prenant quelques masses entre 10 g et 120 g)

Question III-9 : Faites varier la masse m et remplir le tableau 6 ci-dessous en relevant la


valeur de l’allongement  correspondant à chacune des masses. Calculer le poids P et la
tension F. On prendra g = 9,81 N/kg.
Tableau 6 : Etude statique de deux ressorts en série
m (g) 10 30 50 70 90 120
 (cm)
F(N)
Réponse III-9 : Tableau des résultats relatif à deux ressorts en série. On prendra g=9,81
N/kg.
m (g) 10 30 50 70 90 120
 (cm) 0,8 2,5 4,1 5,7 7,4 9,8
F(N) 0,0981 0,2943 0,4905 0,6867 0,8829 1,1772
Tableau 6 : Etude statique de deux ressorts en série
Question III-10 : Dans le repère suivant placer les points de coordonnées (  ; F). Tracer la
courbe de variation de la force de rappel F en fonction l’allongement  (ressorts en série).

F(N)

 (cm)
Courbe de variation de la tension F en fonction de 

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Réponse III-10 : Graphe de la variation de la force de rappel F  f ( ) des 2 ressorts en


série

 (cm)

Courbe de variation de la tension F


en fonction de 

Question III-11 : Quelle relation mathématique peut-on établir entre F et  .En déduire la
constante de raideur Ks du système (ressorts 1 & 2 en série).
Réponse III-11 : Calcul de la constante de raideur Kp du système (ressorts 1 & 2 en série).
L’équation précédente devient :
mg
F  mg  K s   mg    Il y a une variation linéaire entre
Ks
la force F et l'allongement  du système avec un coefficient de
proportionnalité Kp.
Constante de raideur Ks On peut calculer la pente P de la courbe d’étalonnage :
y
P  0,121N/cm
x
ce qui donne une raideur Ks  0,121 *100  12,1 N/cm

Question III-12 : Comparer cette valeur de Ks à la valeur théorique. Conclure.


Réponse III-12 : Comparer cette valeur de Ks à la valeur théorique. Conclure.
La valeur théorique de deux ressorts montés en série (K1 = 30 N/m et K2 = 20 N/m) est :
K1 K 2 30 * 20 600
Ks     12 N/m
K1  K 2 30  20 50
et la valeur expérimentale donnée par la courbe F  K p  est égale à 12,1 N/m avec un écart
très faible de l’ordre de 0,8% entre les deux valeurs.

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INVESTIGATION IV
Mise en évidence de la poussée d’Archimède

4- Activité IV-1 :
a- Dispositif expérimental :
Dans cette partie, il s’agit d’étudier par simulation la poussée d’Archimède. Dans le
dispositif ci-dessous, une masse marquée est suspendue à un ressort de masse négligeable et
de raideur K connue.
On note  0 : Longueur à vide du ressort  : Longueur du ressort en charge
     0 : Allongement du ressort dans l’air
V0 est le volume initial du liquide et V est le volume du liquide avec la masse m.

b- Protocol expérimental :
Procédez par déplacement de votre souris pour ramener une masse marquée m et
l’accrocher à l’extrémité un ressort placer verticalement sur un support.
Dans le référentiel du laboratoire, supposé galiléen, Choisir l’axe vertical descendant
positif du pour pouvoir faire l’inventaire des forces mises en jeu sur la masse m et mesurer
l’allongement  pour les différentes masses.

Question IV-1 : Choisir un ressort de raideur connue K=40 N/m. Mesurer la longueur du
ressort à vide  0 . Ensuite accrocher une masse m = 100 g et mesurer l’allongement
 1 (masse dans l’air). (Utiliser le zoom pour plus de précision). Calculer le poids P et la
tension F1. On prendra g = 9,81 N/kg.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 96


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Réponse IV-1 :
La longueur du ressort à vide  0  3 cm et la longueur du ressort à charge  1  5,45 cm , ce
qui donne un allongement  1  2,45 cm .
Le poids P  mg  0,981 N et à l’équilibre F1  P  0,981 N

Activité IV-2 :
a- Manipulation Etude de la poussée d’Archimède dans l’eau au repos

b- Protocol expérimental :
La masse m est accrochée au ressort de raideur K calculé précédemment (Activité 1).
 Choisir un liquide de masse volumique dans ce cas on prend l'eau) et
mesurer le niveau de son volume initial V0
 A l’aide de la souris déplacez l’ensemble masse-ressort de façon à immerger
entièrement la masse m dans l’éprouvette contenant le liquide.
Question IV-2 : Quel est le phénomène observé lors de l’immersion de la masse m dans
l’eau.
Réponse IV-2 : Phénomène observé lors de l’immersion de la masse m dans l’eau.

Lorsque la masse m est entièrement immergée dans un liquide en équilibre, elle subit de la
part de celui-ci une poussée verticale dirigée de bas en haut et une augmentation du niveau
du liquide.

Question IV-3 : Relevez à nouveau valeur de l’allongement  2 sur la rège graduée.


Déplacer si nécessaire la position de la règle pour mesurer l’allongement du ressort avec
précision. Calculer la tension F2 du ressort. On prendra g = 9,81 N/kg.
Réponse IV-3 : Calcul de la tension F2 du ressort après immersion totale de la masse m.

L’allongement après l’immersion totale de la masse m dans l’eau est  2  2,2 cm . La


tension F2 du ressort est alors : F2  K 2  F2  0,88 N
Question IV-4 : Faire le bilan des forces exercées sur la masse m. En déduire les
caractéristiques de la poussée d’Archimède .
Réponse IV-4 : Bilan des forces exercées sur la masse m et les caractéristiques de la poussée

d’Archimède F A .

Le système est en équilibre. D’après la première loi de Newton, la masse m est soumise à
  
des forces dont les effets se compensent : P F 2  F A  0
  
Comme les vecteurs P et F 2 sont verticales, la forces F A est verticale et la valeur de la
Poussée d’Archimède : FA  P  F2  mg  K( 2   0 )  0,981  0,88  0,101 N

Question IV-5 : Relever la valeur le volume d’eau déplacé Ve = V – V0 par lecture sur
l’éprouvette graduée. Utilisez la loupe pour plus de précision.

RéponseIV-5 : Valeur le volume d’eau déplacé Ve

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 97


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Le volume initial du liquide V0  64 cm 3 . Après immersion totale de la masse m dans l’eau


de masse volumique   1000 kg/m 3 , le volume du liquide est V  75 cm 3
Le volume d’eau déplacé par lecture sur l’éprouvette graduée :
Ve  V  V0  75  64  11 cm 3
Question IV-6 : Calculez la valeur de la masse d’eau correspondante au déplacement du
liquide. En déduire le poids du volume déplacé Pe.
Réponse IV-6 : Calcul de la masse me de l’eau correspondante au déplacement du liquide et
le poids du volume déplacé Pe.

La masse de l’eau déplacée m e est : me  Ve  11 g ( eau  1 g/cm 3 )

Le poids du volume d’eau déplacé : Pe  me g  Ve g  0,108 N

QuestionIV-7 : Comparez Pe et FA et conclure.


Réponse IV-7 : Comparaison du poids apparent avec la poussée d’Archimède.

Nous avons trouvé la poussée d’Archimède FA  0,101 N et le poids du volume d’eau


déplacé : Pe  0,108 N
La poussée d’Archimède FA est pratiquement égale au poids du volume d’eau
déplacé Pe avec un écart de 7%.

3- Activité IV-3 : Les facteurs qui influencent la poussée d’Archimède


Question IV-8 : La profondeur d’immersion du corps
 Accrocher la masse en cuivre (masse = 160 g) à un dynamomètre
 Plonger l’objet dans l’éprouvette contenant du glycérine.
 Mesurer la poussée d’Archimède à deux profondeurs différentes.
Lire le curseur du dynamomètre (Utiliser le dynamomètre de calibre 2 N) :

Le poids de la masse en cuivre : P =


Position 1 : Indication dynamomètre F1 = --------------- ; Poussée d’Archimède FA1 = P – F1 = ------------
Position 1 : Indication dynamomètre F2 = --------------- ; Poussée d’Archimède FA2 = P – F1 = ------------

Que peut-on conclure ? ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------


-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------.

Réponse IV-8 : La profondeur d’immersion du corps(utiliser le dynamomètre de calibre 2 N)

Le poids de la masse en cuivre : P  mg  1,57 N ,


Position 1 : Indication dynamomètre F1  1,4 N ; Poussée d’Archimède FA1  P  F1  0,17 N
Position 2 : Indication dynamomètre F2  1,4 N ; Poussée d’Archimède FA2  P  F2  0,17 N
Conclusion : La poussée d’Archimède ne dépend pas de la profondeur de la masse
complètement immergée dans l’eau.

Question IV-9 : Le volume d’immersion du corps

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 98


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 Utiliser deux corps (un en Cu et l’autre en Al) de même masse (m = 60 g) et de


volumes différents.
 Soit VCu le volume de la masse en cuivre et VAl le volume de la masse en
aluminium (VCu< VAl)
 Plonger successivement les deux masses dans l’eau, et noter l’indication F du
dynamomètre (Utiliser le dynamomètre de calibre 1 N). Déduire la poussée
d’Archimède FA relative à chaque masse.
Masse en Cu : Indication du dynamomètre FCu = ; FA(Cu) =
Masse en Al : Indication du dynamomètre FAl = ; FA(Cu) =
Comparer ces deux forces :
Conclusion :

Réponse IV-9 : Le volume d’immersion du corps

Le poids est le même pour les deux corps : PCu = PAl = 0,589 N
Masse en Cu : Indication du dynamomètre FCu = 0,52 N; FA(Cu) = PCu FCu = 0,069 N
Masse en Al : Indication du dynamomètre FAl = 0,34 N; FA(Cu) = PAl FAl = 0,249 N
- On constate que les indications du dynamomètre sont différentes. La poussée
d’Archimède agissant sur la masse d’aluminium (Al) est supérieure à celle exercée sur la masse
de cuivre (Cu).
- On peut donc conclure que le volume a une influence sur la poussée d’Archimède. En
effet plus le corps immergé est volumineux, plus la poussée d'Archimède sera grande.

Question IV-10 : La densité de l’objet


 Prendre cette fois deux corps de même volume et de masses différentes (un en
Cu et l’autre en Al).
 Soit mCu = 200 g la masse du cuivre et mAl = 60 g la masse de l’aluminium.
 Plonger successivement les deux corps dans l’eau, et noter l’indication F du
dynamomètre (Utiliser le dynamomètre de calibre 2 N). Déduire la poussée
d’Archimède FA relative à chaque masse.

Masse en Cu : Indication du dynamomètre FCu = ; FA(Cu) =


Masse en Al : Indication du dynamomètre FAl = ; FA(Cu) =
Comparer ces deux forces : ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Conclusion : -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Réponse IV-10 : Influence de la densité du corps

Le poids des deux corps : (Cuivre) PCu = 1,962 N et (Aluminium) PAl = 0,589 N
Masse en Cu : Indication du dynamomètre FCu = 1,76 N; FA(Cu) = PCu FCu = 0,202 N
Masse en Al : Indication du dynamomètre FAl = 0,38 N ; FA(Cu) = PAl FAl = 0,209 N
Les indications du dynamomètre sont pratiquement identiques pour les deux corps en Cu et
en Al avec un écart de 3%. On remarque que la valeur de la poussée ne change pas.
Conclusion : Pour des corps de même volume, la poussée d'Archimède ne dépend pas de
leurs densités.

Question IV-11 : Masse volumique du liquide


 Prendre une masse de cuivre (m = 80 g)
EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 99
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 immerger cette masse successivement dans 3 liquides de masse volumique


différentes : l’eau (eau = 1 g/cm3 ); glycérine(glycérine= 1,26 g/cm3); brome
(brome = 3,09 g/cm3)
 Noter l’indication du dynamomètre F pour chaque liquide (Utiliser le
dynamomètre de calibre 1 N).
 Calculer la poussée d’Archimède FA relative à chaque liquide.
Cas de l’eau : Indication du dynamomètre FCu =
Poussée d’Archimède FA=
Cas de glycérine : Indication du dynamomètre FCu =
Poussée d’Archimède FA =
Cas de brome: Indication du dynamomètre FCu =
Poussée d’Archimède FA =
Comparer la poussée d’Archimède pour les 3 liquides : ------------------------------------------------------------------
Conclusion : ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------.
-

Réponse IV-11 : Influence de la masse volumique du liquide

Le poids de la masse (Cuivre) PCu = 0,785 N


Masse volumique : l’eau (eau = 1 g/cm3);
glycérine (glycérine = 1,26 g/cm3);
brome (brome = 3,1 g/cm3)
Cas de l’eau : Indication du dynamomètre FCu = 0,7 N
Poussée d’Archimède FA = PCu FCu = 0,85 N
Cas de glycérine : Indication du dynamomètre FCu = 0,68 N
Poussée d’Archimède FA = PCu FCu = 0,105 N
Cas de brome : Indication du dynamomètre FCu = 0,52 N
Poussée d’Archimède FA = PCu FCu = 0,265 N
La poussée d'Archimède est plus importante lorsque la masse de cuivre est immergée dans
du brome. On peut donc en conclure que la nature du fluide a une influence sur la poussée
d’Archimède. En effet plus la masse volumique du liquide est importante, plus la poussée
d’Archimède sera grande.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 100


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III.4
TP3 : Pendule simple
(Fiche de scénarisation)

A. Oscillations libres
A-1) Objectifs :
 Mettre en évidence le mouvement d’un pendule simple.
 Etudier l’influence de la masse m et les langueurs du fil L sur la période des
oscillations, en déduire l’accélération de la pesanteur et la masse de la Terre.
a) Grandeurs étudiées

La masse suspendue au fil (en kg)

La longueur du fil (en m)

Période d’oscillations T

Angle de départ ϴ0 (en °)

La valeur de l'accélération du champ de pesanteur à l'endroit de l'étude (en
m s-2.)
b) Matériel utilisé :
Simulation en ligne via la plateforme pédagogique de l’université.
Le système offre une interface utilisateur permettant à l’étudiant de manipuler et
commander un pendule simple virtuel identique au réel (figure 1).

Figure 1 : Interface utilisateur

A-2) Etude théorique :


Un pendule simple est constitué d’un fil inextensible et de masse négligeable (devant
celle de la masse) auquel est accroché une masse de petite dimension (devant la longueur du
fil). Sa position est caractérisée par l’écart angulaire ϴ (figure 2).

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 101


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Pendule simple en équilibre Mouvement d’un pendule

Figure 2 : Pendule simple en équilibre et en mouvement


Questions :
1. Représenter les différentes forces appliquées à la masse m.
Réponse 1 :
Les forces appliquées à la masse m sont :
1) La force appliquée par le fil sur la masse m :
 Direction : (OM).
 Sens : de M vers O.
2) Le poids :
 Direction : verticale.
 Sens : Vers le bas.

2. Quelle est la nature du mouvement du pendule ?


Réponse 2 :
Puisque le frottement est négligeable, la nature du mouvement est sinusoïdale libre. Le
pendule réalise des oscillations libres non amorties.
3. Comment mesurer de façon précise la période d’oscillation du pendule ?
Réponse 3 :
Pour mesurer la période d’une façon précise, il faut répéter l’expérience plusieurs fois et
calculer la moyenne.
4. Quels sont les paramètres dont peut dépendre a priori la période d’oscillation du
pendule ?
Réponse 4 :
A priori, pour un angle d’écartement fixe, la période peut dépendre de la longueur du fil, du
frottement et de l’accélération.

A-3) Manipulations :
Manipulation 1 : Mesure de la période T du pendule simple
On prend la longueur du fil fixe, soit 1,20 m, et on reprend la mesure 3 fois pour
avoir des résultats plus précis.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 102


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Mode opératoire :
 Écarter l’objet et le fil tendu de façon à ce que l’angle α entre le fil et la
verticale soit d’environ 10 °.
 Lâcher l’objet et laisser osciller.
 Mesurer avec le chronomètre la durée Δt de 10 oscillations (une oscillation
correspond à un aller-retour).
 En déduire la valeur de la période T du pendule puis sa fréquence f.
Δt Période Fréquence
Mesure 1
Mesure 2
Mesure 3
Manipulation 2 : Influence de la longueur du fil sur la période
Soit θ = 10°, l’angle initial que fait le pendule avec la verticale avant de le lˆacher, et
soit la masse m = 50 g. Mesurer la durée de 10 périodes t = 10 T pour diff érentes valeurs
de la longueur L et compléter le tableau ci-dessous.
Mode opératoire :
 Varier la longueur du fil suivant les valeurs indiquées sur le tableau.
 Recommencer et compléter le tableau.
Remarque :
Le pendule sera lâché sans vitesse initiale

L (en m) 0.2 0.4 0.7 0.8 1 1.4 1 .6


Durée de 10
oscillations
Δt s
T (en s)
T2 (en s)
Mesure :
1. Tracer le graphe : T 2 = f(L) sur papier millimètre.
2. Quelle est l’allure de ce graphe ? Conclure.
Réponse 2 :
La courbe obtenue est une droite. On en déduit que la période varie proportionnellement
avec la longueur du fil.

3. Déduire, du graphe, la valeur de l’accélération de la pesanteur terrestre g.


Réponse 3 :
La courbe étant une droite linéaire et à partir de sa pente on déterminera l’accélération de la
pesanteur.
4. Que peut-on dire de T² et de L ?
Réponse 4 :
T² et de L varient proportionnellement.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 103


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique

Manipulation 3 : Influence de la masse du pendule sur la période


Dans cette manipulation, prenez soin de conserver la longueur du pendule constante
L = 1.40 m et l’angle initial θ = 10◦ puis mesurez la période pour différentes masses.
Mode opératoire :
 Écarter l’objet et le fil tendu de façon à ce que l’angle α entre le fil et la
verticale soit d’environ 10 °.
 Appyer sur Démarrer.
 Laisser le système osciller.
 Mesurer avec le chronomètre la durée Δt de 10 oscillations (une oscillation
correspond à un aller-retour).
 Refaire l’expérience pour les différentes masses.
m [g] 20 30 40 50 60 80
t [s] pour 10
périodes
T [s]
1. Quel est l’effet de la masse du pendule sur la période ?
Réponse 1 :
La période ne dépend pas de la masse.

2. Conclusion.
Réponse 2 :
En oscillations libres et en l’absence du frottement, la période ne dépend que de la longueur
du fil, de l’angle d’écartement et de l’accélération.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 104


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

III.4
TP4 : Loi d’Ohm – Mesure des résistances
(Fiche de scénarisation)

Investigation 1 : La Mesure en Physique

Lorsqu'on mesure une grandeur quelconque (intensité du courant ou longueur d'un meuble
par exemple), on ne peut jamais obtenir une valeur exacte.
On appelle erreur la différence entre la valeur mesurée et la valeur exacte. Mais comme on
ignore la valeur exacte, on ne peut pas connaître l'erreur commise. Le résultat est donc
toujours incertain : on parle alors d’incertitude de mesure.
Dans cette première partie l’étudiant devra comprendre l’objectif des travaux pratique et en
particulier celui-ci. Il devra s’imprégner du fait que la mesure d’une grandeur physique est
toujours entachée d’une erreur qu’on nomme « incertitude ». Cette erreur est aussi liée à
l’appareil de mesure.
A l’issue de cette première partie il pourra évaluer une mesure physique en prenant compte
le type d’appareil qu’il utilisera.

Investigation 2 : Les appareils

Dans cette deuxième partie, l’étudiant comprendra le fonctionnement des deux appareils de
mesure qu’il utilisera : le voltmètre et l’ampèremètre. Il devra apprendre à les placer dans un
circuit pour relever une mesure cohérente. Il devra aussi réaliser un petit test de lecture sur un
voltmètre virtuel avant d’avancer dans ce TP.
Pour cela il devra utiliser l’environnement suivant :
 Il lancera l’expérimentation dans son environnement Moodle
 Il cliquera sur le bouton vert central du haut « V compris entre 0 et 100 V »
 Il lira la valeur sur le cadran en utilisant le bon calibre. Pour cela on lui affichera
si le calibre choisi et correct ou pas.
 Il saisira la valeur lue et validera sa proposition en cliquant sur le bouton
« Valider » en bas à droite.
 Il pourra répéter cette opération autant de fois qu’il le souhaitera.

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 105


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Investigation 3 : La loi d'ohm

Cette partie comporte uniquement un petit rappel théorique sur la loi d’Ohm qu’il utilisera le
long de ses expérimentations.
La loi d'Ohm est une loi de base de la physique dans le domaine électrique. Cette loi met en
relation 3 grandeurs : la valeur d'une résistance (en ohms), le courant qui la traverse (en
ampère) et la tension entre ses bornes (en volt).

Investigation 4 : Expérimentations

OBJECTIFS :
Ce TP a trois objectifs :
1. Démontrer par l'expérience la loi d’Ohm.
2. Tracer graphiquement la caractéristique V = f(I) de la résistance.
3. Mesurer deux résistances R1 et R2 et vérifier les lois de leur association en série et en
parallèle.

CHOIX DU MONTAGE :
Pour mesurer une résistance inconnue R, nous proposons deux montages :
Montage amont Montage aval

A A

V V

Montage amont :

A
A ra
V R

B
 V1 est la différence de potentiel entre les points A et B. I1 est le courant qui traverse
l’Ampèremètre. Si on désigne par ra la résistance interne de l’ampèremètre, nous avons :
V1 / = R + ra
 Ce montage n’est donc valable que dans le cas ou R est très grande devant ra (R >> ra).

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 106


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Montage aval:

A A
ra
R V
rv
B
 V1 est la différence de potentiel entre A et B. i1 le courant qui traverse l’ampèremètre. Si
on désigne par rv la résistance interne du voltmètre, et par Rp la résistance équivalente
de (R et rv) en parallèle, nous pouvons écrire : Rp = V1 / . Comme RP = (R*rv)/(R+rv)
ce montage n’est donc valable que pour R très petit devant rv (R << rv).
Dans cette quatrième partie, l’étudiant devra lancer sur la plateforme Moodle quatre
expérimentations pour les quatre activités suivantes. La plateforme de travail est représentée
ci dessous :

Pour ce faire :
1. Clic sur l’objet situé dans la boite à outil. Il apparaît sur la table
d’expérimentation (en bas à droite).
2. Prendre l’objet avec clic puis le faire glisser à sa place sur la table
d’expérimentation.
3. Répéter l’opération pour compléter le montage.
4. A l’aide du curseur faire varier la tension.

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 107


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

ACTIVITE 1 : LOI D’OHM


Travail à réaliser :
 En fonction de la résistance aléatoirement établie par le système, l’étudiant devra choisir
le montage qu’il utilisera. Sur un tableau il reportera les valeurs relevées de V1 et ,
puis il tracera la courbe V1 = .

Réponses :
Les valeurs des résistances étant générées aléatoirement pour chaque expérimentation
virtuelle, les résultats seront donnés au fur et à mesure du déroulement ou en fin
d’expérimentation.

ACTIVITE 2 : MESURE D’UNE RESISTANCE


Travail à réaliser :
 Sachant que la valeur de la résistance R1 est comprise entre (10 Ω et 100 Ω), l’étudiant
choisira le montage qu’il utilisera, puis :
 Il représentera graphiquement V1 = .
 A partir du graphe il déterminera R1 et ΔR1.
 Sachant que la valeur de la résistance R1 est comprise entre (10 kΩ et 100 kΩ),
l’étudiant choisira le montage qu’il utilisera, puis :
 Il représentera graphiquement V1 = .
 A partir du graphe il déterminera R1 et ΔR1.

Réponses :
Les valeurs des résistances étant générées aléatoirement pour chaque R1
expérimentation virtuelle, les résultats seront donnés au fur et à mesure du
déroulement ou en fin d’expérimentation.

R2
ACTIVITE 3 : MESURE D’UNE RESISTANCE : MONTAGE EN SERIE
Travail à réaliser :
 Sachant que la valeur de la résistance R1 est comprise entre (10 Ω et 100 Ω), l’étudiant
choisira à l’aide du code des couleurs une résistance R2 et le montage qu’il utiliser puis :
 Il représentera graphiquement V1 = .
 A partir du graphe il déterminera Rs et ΔRs.
 Il donnera ensuite la valeur de R1 et ΔR1.

Réponses :
Les valeurs des résistances étant générées aléatoirement pour chaque expérimentation
virtuelle, les résultats seront donnés au fur et à mesure du déroulement ou en fin
d’expérimentation.

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 108


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

ACTIVITE 4 : MESURE D’UNE RESISTANCE : MONTAGE EN


PARALLELE

Travail à réaliser :
 Sachant que la valeur de la résistance R1 est comprise entre
(1 kΩ et 100 kΩ), l’étudiant choisira à l’aide du code des R1 R2
couleurs une résistance R2 et le montage qu’il utilisera puis :
 Il représentera graphiquement V1 = .
 A partir du graphe il déterminera Rp et ΔRp.
 Il donnera la valeur de R1 et ΔR1

Réponses :
Les valeurs des résistances étant générées aléatoirement pour chaque expérimentation
virtuelle, les résultats seront donnés au fur et à mesure du déroulement ou en fin
d’expérimentation.

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 109


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 110


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

III.5
TP5 : Le pont de Wheatstone

Outils nécessaires
 1 générateur de tension continue
 4 résistances, dont une inconnue Rx et une autre variable Rv
 1 galvanomètre
 Des fils
Disposition des objets :
Ces objets ont la disposition suivante :

Un curseur est mis en place pour faire varier Rv jusqu’à l’équilibre (c’est-à-dire
jusqu’à ce que la différence de potentiel dans le galvanomètre soit nulle Vg=0)

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 111


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

On propose d’étudier trois cas de pont de Wheatstone correspondant à trois valeurs


différentes du rapport R2/R1

Cas 1 Cas 2 Cas 3


Cas 1 Cas 3
Figure1 : Les trois cas de pont de Wheatstone à réaliser

1- Activité 1 :
Observations :
Question 1.1 : Pour un pont en déséquilibre (voir figure 2) et en appliquant les lois de
Kirchhoff ou le théorème de Thévenin, donner l’expression de VB –VD en fonction de E, R1,
R2, Rv et Rx

Figure 2
Réponse 1.1
La méthode la plus simple pour étudier le pont hors équilibre est de chercher l’équivalent
Thévenin du circuit entre les bornes B et D.
On retire la branche BD (le galvanomètre) du circuit :

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 112


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Eth

On aura donc :

On déduit alors :

Si la résistance interne du générateur E est négligeable, la résistance du générateur équivalent


est égale à R1/Rv en série R2/Rx :

Donc hors équilibre, la tension aux bornes du galvanomètre est :

avec Ig le courant qui circule dans la branche BD


La résistance du galvanomètre est suffisamment grande pour que Ig soit négligeable, on peut
écrire alors que :

Question 1.2 : Montrer qu’à l’équilibre du pont R2/R1=Rx/Rv


Réponse 1.2 :
On dit que le pont est équilibré lorsqu’il ne passe aucun courant (VB=VD) dans le
galvanomètre VG par suite du réglage des éléments étalonnés : R1, R2 et Rv. Il s’ensuit que si
Ig=0, le courant i1 traverse R1 et Rv, et le courant i2 traverse R2 et Rx
La différence de potentiel entre les points B et D est nulle. L’application de la loi d’ohm aux
EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 113
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

différentes bornes conduit à :


VA  VD  R1i1
VA  VB  R 2 i 2
VD  VC  R v i1
VB  VC  R x i 2
Il vient :
R1i1  R 2i 2
R vi1  R x i 2
Soit enfin :
Rx R2

R v R1

2- Activité 2 :
Mesures
Dans cette partie on réalise « une simulation » de l’expérience en travaillant sur 3 cas
de différents rapport R2/R1, tout en fixant la tension du générateur à 6V.
Protocol expérimental :
Ouvrir successivement les 3 cas de simulation Cas 1, Cas 2 et Cas 3.
Pour chaque cas :
 Fixer E à 6V
 Donner les valeurs de R1 et R2 des trois cas de figures proposés (le rapport
R2/R1),
 Equilibrer le pont à l’aide du curseur pour faire varier la résistance Rv de
précision 1%.
Question 2.1 : remplir le tableau 1 suivant
Tableau 1

K=R2/R1 Cas 1 Cas 2 Cas 3


R1(Ω)
ΔR1 (Ω)
R2(Ω)
ΔR2 (Ω)
Rv(Ω)
ΔRv (Ω)
1/K
Δ(1/K)

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 114


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Réponse 2.1 :
K=R2/R1 Cas 1 Cas 2 Cas 3
R1(Ω) 100 100 1000
ΔR1 (Ω) 5 5 50
R2(Ω) 1000 100 100
ΔR2 (Ω) 50 5 5
Rv(Ω) 2 20 200
ΔRv (Ω) 0.02 0.2 2
1/K 0.1 1 10
Δ(1/K) 0.01 0.1 1

Question 2.2 : Détailler le calcul des incertitudes


Réponse 2.2 :
On a
1 R1

K R2
On aura donc
1 R 
ln   ln  1 
K  R2 
1
Δ 
 K   ΔR1  ΔR 2
1 R1 R2
K

Ce qui donne
 1  1  ΔR1 ΔR 2 
Δ     
 K  K  R1 R2 

Question 2.3 : Tracer la courbe Rv=f(1/K)


Réponse 2.3 :
On utilisera le tableur EXCEL pour tracer la courbe de tendance avec les incertitudes sur les
valeurs mesurées (voir procédure sur l’annexe 2).

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 115


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

250

ymax = 22,499x - 0,4949


200 y = 20x
ymin = 17,963x + 0,4033
150
Rv()

100

50 Rx=20,23±2,27
0
0 2 4 6 8 10 12
1/K

Question 2.4 : A partir de cette courbe, déduire la valeur de Rx et ΔRx


Réponse 2.4
D’après la courbe on déduit que Rx ± ΔRx =20.23 ± 2.2 Ω

3- Activité 3 :
Comparaison :
Dans cette partie on réalise « une simulation » de l’expérience en travaillant sur 3 cas
de différents rapport R2/R1, tout en fixant la tension du générateur à 12V.
Protocol expérimental :
Ouvrir successivement les 3 cas de simulation Cas 1, Cas 2 et Cas 3.
Pour chaque cas :
 Fixer E à 12V
 Donner les valeurs de R1 et R2 des trois cas de figures proposés (le rapport
R2/R1),
 Equilibrer le pont à l’aide du curseur pour faire varier la résistance Rv de
précision 1%.
Question 3.1 : remplir le tableau 2 suivant
Tableau 2
K=R2/R1 Cas 1 Cas 2 Cas 3
R1(Ω)
ΔR1 (Ω)
R2(Ω)
ΔR2 (Ω)
Rv(Ω)
ΔRv (Ω)
1/K
Δ(1/K)

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 116


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Réponse 3.1 :
K=R2/R1 Cas 1 Cas 2 Cas 3
R1(Ω) 100 100 1000
ΔR1 (Ω) 5 5 50
R2(Ω) 1000 100 100
ΔR2 (Ω) 50 5 5
Rv(Ω) 2 20 200
ΔRv (Ω) 0.02 0.2 2
1/K 0.1 1 10
Δ(1/K) 0.01 0.1 1
Question 3.2 Comparer ce résultat avec celui choisi pour E=6 V. Que peut-on conclure ?
Réponse 3.2 :
Dans le cas où E=12V, on retrouve les mêmes résultats que dans le cas de E=6 V puisque à
l’équilibre la résistance Rx est indépendante de la tension du générateur elle s’écrit
uniquement en fonction de R1, R2 et Rv

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 117


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 118


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

III.6
TP6 : Oscilloscope cathodique

1- Activité I : Mesure de tension continue


L’oscilloscope permet de mesurer une tension continue, et à ce titre il peut remplacer
un Voltmètre. On commence à régler le spot au centre de l’écran. Si on applique une tension
aux plaques horizontales, on provoque un déplacement vertical du spot. Ce déplacement est
proportionnel à la tension appliquée. Si la tension est multipliée par 2, 3, 4, ..., le déplacement
est lui-même multiplié par 2, 3, 4, .... On a alors :

Avec
: Tension appliquée exprimée en Volts "V".
: Déplacement du spot exprimé en "cm".
: Coefficient de proportionnalité (ou encore sensibilité) exprimé en "V/cm".
Activité expérimentale :
Pour varier les valeurs des différents boutons rotatoires, on utilisera soit la souris (en
maintenant la touche gauche enfoncée et en déplaçant le curseur sur le bouton rotatoire) soit à
l’aide des touches P et M du clavier (P(+) pour augmenter les valeurs à afficher et M(-) pour
les abaisser)
 Réaliser le montage de la figure 1(tout en maintenant la touche gauche de la
souris enfoncée, faire glisser l’image du fil pour la placer au niveau de la
voix CH1 et faire de même pour la masse).
 Cliquer sur le bouton Marche/Arrêt de l’oscilloscope
 Mettre à zéro le sélecteur de position verticale de l’oscilloscope pour centrer
le balayage horizontal du spot lumineux continu.
 Cliquer sur le bouton DC de l’oscilloscope
 Cliquer sur « Générateur continu » pour choisir le type de générateur à
utiliser (sélectionné par défaut)
 Cliquer sur le bouton Marche/Arrêt du générateur choisi
 Fixer la tension continue du générateur à la valeur 5Volts.

Figure 1

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 119


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Exécuter les instructions suivantes et cocher les bonnes réponses du QCM suivant :
Question 1-1 : Placez le sélecteur de réglage de la sensibilité verticale sur la valeur
. Le nombre de division vertical de tension sur l’oscilloscope est :

Réponse 1-1 :

Question 1-2 : La tension et son incertitude absolue de lecture commise sur sa mesure
est :

Réponse 1-2

Question 1-3 : Placez le sélecteur de réglage de la sensibilité verticale sur la valeur
. Le nombre de division vertical de tension sur l’oscilloscope est :

Réponse 1-3 :

Question 1-4 : La tension et son incertitude absolue de lecture commise sur sa mesure
est :

Réponse 1-4 :

Question 1-5 : Lorsqu'on diminue la sensibilité verticale alors la déviation :
Baisse
Augmente
Ne varie pas
Réponse 1-5 :
 Augmente

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 120


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Question 1-6 : Cliquer sur « Multimètre ». La valeur de La tension affichée par le multimètre
est :

Réponse 1-6 :

Question 1-7 : Les deux valeurs de tension continue calculée par l’oscilloscope et le
multimètre sont :
Identiques
Proportionnelles
Différentes

Réponse 1-7 :
 Identiques

2- Activité 2 : Mesure d’une tension sinusoïdale délivrée par un G.B.F


Activité expérimentale :
 Cliquer sur « GBF » pour choisir le type de générateur à utiliser.
 Cliquer sur le bouton Marche/Arrêt du générateur choisi
 Cliquer sur le bouton du signal sinusoïdal (sélectionnée par défaut).
 Cliquer sur le bouton AC de l’oscilloscope

Figure 2

Fixer la tension alternative sinusoïdale du GBF à la valeur et la fréquence à la valeur


.

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 121


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Question 2-1 : La valeur de la sensibilité horizontale choisie permettant de déterminer la


fréquence de tension sur l’oscilloscope est :

Réponse 2-1 :

Question 2-2 : La valeur de la sensibilité verticale choisie permettant de déterminer
l’amplitude de tension sur l’oscilloscope est :

Réponse 2-2 :

Question 2-3 : Le nombre de division crête à crête de tension sur l’oscilloscope est :

.5

Réponse 2-3 :

Question 2-4 : La tension crête à crête de tension sur l’oscilloscope est :

Réponse 2-4 :

Question 2-5 : La tension et son incertitude absolue de lecture commise sur sa
mesure est :

Réponse 2-5 :

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 122


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Question 2-6 : Cliquer sur « Multimètre » (sélectionnée par défaut). La valeur de La tension
affichée par le multimètre est :

Réponse 2-6 :

Fixer la tension du GBF à la valeur et la fréquence à la valeur .
Question 2-7 : La valeur de la sensibilité horizontale choisie permettant de déterminer la
fréquence de tension sur l’oscilloscope est :

Réponse 2-7 :

Question 2-8 : La valeur de la sensibilité verticale choisie pour déterminer l’amplitude de
tension sur l’oscilloscope est :

Réponse 2-8 :

Question 2-9 : Le nombre de division crête à crête de tension sur l’oscilloscope est :

Réponse 2-9 :

Question 2-10 : La tension crête à crête de tension sur l’oscilloscope est :

Réponse 2-10 :

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 123


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Question 2-11 : La tension et son incertitude absolue de lecture commise sur sa


mesure est :

Réponse 2-11 :

Question 2-12 : Cliquer sur « Multimètre » (sélectionnée par défaut). La valeur de La tension
affichée par le multimètre est :

Réponse 2-12 :

Question 2-13 : Les deux valeurs de tension alternative calculée par l’oscilloscope et le
multimètre sont :
Identiques
Proportionnelles
Différentes
Réponse 2-13 :
 Proportionnelles
Question 2-14 : Un multimètre en mode « alternatif » mesure la tension efficace notée
d’une tension alternative sinusoïdale. La relation entre la tension efficace et la tension
maximale est :

Réponse 2-14 :

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 124


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

3- Activité 3 : Mesure de fréquence


Activité expérimentale :
On gardera le même montage utilisé dans l’activité 2.

Cliquer sur le bouton du signal sinusoïdal et fixer la tension du GBF à la valeur V=4 V et la
fréquence à la valeur .
Question 3-1 : La valeur de la sensibilité horizontale choisie permettant de déterminer la
fréquence de tension sur l’oscilloscope est :

Réponse 3-1 :

Question 3-2 : La valeur de la sensibilité verticale choisie pour déterminer l’amplitude de
tension sur l’oscilloscope est :

Réponse 3-2 :

Question 3-3 : Le nombre de division sur période est :

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 125


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Réponse 3-3 :

Question 3-4 : La valeur de la période de T de la tension lue sur l’oscilloscope est :

Réponse 3-4 :

Cliquer sur le bouton du signal carré et fixer la tension du GBF à la valeur 5 V et la
fréquence à la valeur .
Question 3-5 : La valeur de la sensibilité horizontale choisie permettant de déterminer la
fréquence de tension sur l’oscilloscope est :

Réponse 3-5 :

Question 3-6 : La valeur de la sensibilité verticale choisie pour déterminer l’amplitude de
tension sur l’oscilloscope est :

Réponse 3-6 :

Question 3-7 : Le nombre de division sur période est :

Réponse 3-7 :

Question 3-8 : La valeur de la période de tension sur l’oscilloscope est :

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 126


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Réponse 3-8 :

Cliquer sur le bouton du signal en dents de scie et fixer la tension du GBF à la valeur
6 V et la fréquence à la valeur .
Question 3-9 : La valeur de la sensibilité horizontale choisie permettant de déterminer la
fréquence de tension sur l’oscilloscope est :

Réponse 3-9 :

Question 3-10 : La valeur de la sensibilité verticale choisie pour déterminer l’amplitude de
tension sur l’oscilloscope est :

Réponse 3-10 :

Question 3-11 : Le nombre de division sur période est :

Réponse 3-11 :

Question 3-12 : La valeur de la période de la tension lue sur l’oscilloscope est :

Réponse 3-12 :

Question 3-13 : La relation entre la fréquence et la période d’une tension alternative est :

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 127


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Réponse 3-13 :

4- Activité 4 : Mesure de déphasage


I. Méthode directe
Activité expérimentale :
(L’utilisation des touches P et M du clavier est en cours de mise au point)
 Cliquer sur le bouton Marche/Arrêt du générateur.
 Cliquer sur le bouton du signal sinusoïdal (sélectionnée par défaut).
 Fixer la tension alternative du GBF à la valeur 6 V et la fréquence à la
valeur .
 Cliquer sur le bouton Marche/Arrêt de l’oscilloscope
 Cliquer sur le bouton DUAL qui, une fois actionnée, permet de visualiser
simultanément sur l’écran de l’oscilloscope deux signaux périodiques
appliqués aux deux entrées de l’oscilloscope.

Question 4-1 : La valeur de la sensibilité horizontale choisie permettant de déterminer la


fréquence des deux tensions sur l’oscilloscope est :

Réponse 4-1 :

Question 4-2 : La valeur de la sensibilité verticale choisie permettant de déterminer
l’amplitude de tension sur l’oscilloscope est :
EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 128
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Réponse 4-2 :

Question 4-3 : Le décalage temporel entre les deux signaux sur l’oscilloscope est :

Réponse 4-3 :

Question 4-4 : La valeur de la période de tension sur l’oscilloscope est :

Réponse 4-4 :

Question 4-5 : Le déphasage en degrés entre les deux signaux sur l’oscilloscope est :

Réponse 4-5 :

Question 4-6 : Le déphasage en degrés est obtenu à l’aide de la relation suivante :

Réponse 4-6 :

Question 4-7 : Le déphasage en radian entre les deux signaux sur l’oscilloscope est :

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 129


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Réponse 4-7 :

Question 4-8 : Le déphasage en radian est obtenu à l’aide de la relation suivante :

Réponse 4-8 :

II. Méthode de Lissajous


Activité expérimentale :
On élimine la base de temps, en cliquant sur le bouton , pour visualiser une ellipse
inscrite dans un rectangle dont les côtés sont parallèles aux axes et et ayant pour
longueurs et :

Question 4-9 : La valeur du grand axe est :

Réponse 4-9 :

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 130


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Question 4-10 : La valeur du petit axe est :

Réponse 4-10 :

Question 4-11 : Le déphasage en degrés entre les deux signaux sur l’oscilloscope est :

Réponse 4-11 :

Question 4-12 : Le déphasage en radian entre les deux signaux sur l’oscilloscope est :

Réponse 4-12 :

Question 4-13 : Le déphasage est donné par la relation suivante :

Réponse 4-13 :

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 131


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 132


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

III.7.
TP7 : Dioptre
(Fiche de scénarisation)

Outils nécessaires :
 Un milieu transparent qui représente le vide d’indice 1 (un cadran au milieu
de l’écran)
 Source de lumière avec fente
 Demi-disque sur plate-forme avec possibilité de choisir le type de matériau
 Un outil pour tracer des droites (Normales)
 Un rapporteur pour mesurer des angles
 Un outil de calcul (calculatrice)

Scénarisation souhaitée
Préparer l’enchainement des différentes séquences pour réaliser les activités proposées
et écrire un script pour rendre l’activité pratique accessible à travers l’interface sur plateforme.
Sur un disque vertical muni d’une graduation d’angle on dispose, en son centre, un demi-disque
en plexiglas. On dirige un faisceau laser tangentiellement au plan du disque vers le centre de
celui-ci sur le côté plan du demi-disque. Cette surface de séparation entre deux milieux
transparents différents constituera le dioptre.

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 133


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INVESTIGATIONI
Marche d’un rayon lumineux passant de l'air vers le plexiglas
Travail à faire
1. Choisir un dioptre sphérique en plexiglas.
2. Placer ce dioptre de telle sorte que sa face plane soit en regard avec la source et que le
rayon incident passe par le centre de la face plane du dioptre comme le montre la figure ci-
dessous.

3. Tracer la normale au point d’intersection du rayon incident avec la face plane du dioptre.
4. Faire pivoter le dioptre et observer la réflexion et la réfraction que subit le rayon incident
sur la face plane du dioptre.
5. Repérer les angles d’incidence « », de réflexion « » et de réfraction « ».
6. Vérifier qu’il n'y a pas de réfraction si la lumière incidente vient perpendiculairement au
dioptre
7. Vérifier l’absence d’une deuxième réfraction à la sortie du dioptre quelque soit l’angle
d’incidence . Justifier la réponse.
8. Vérifier que l'angle de réfraction est plus petit que l'angle d’incidence : le rayon réfracté se
rapproche de la normale.
9. Vérifier que la réfraction est d'autant plus prononcée que l'angle d'incidence est plus grand.
10. Mesurer l'angle de réfraction « i2 » pour différents angles d'incidence « i1 » et compléter le
tableau des relevés ci-dessous :

0 10 20 30 40 50 60 70 80 85

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 134


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11. Tracer la courbe représentant le sinus de l’angle d’incidence en fonction du sinus de


l’angle de réfraction.

12. Vérifier qu’il n'y a pas de proportionnalité entre et , mais entre et .

Cette constante est appelée indice de réfraction relatif du plexiglas par rapport à l’air. Elle
dépend des caractéristiques du plexiglas et de l’air.
En déduire sa valeur et la comparer à la valeur théorique.

Réponse :

Tableau des relevés :

0 10 20 30 40 50 60 70 80 85

0 6 13 19 25 30 35 40 41 41,5

0 0,105 0,225 0,326 0,423 0,5 0,574 0,643 0,656 0,663

0 0,174 0,342 0,5 0,643 0,766 0,866 0,94 0,985 0,996

-- 1,661 1,52 1,536 1,521 1,532 1,51 1,462 1,501 1,503

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 135


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Courbe représentant

Il n'y a pas de proportionnalité entre i1 et i2, mais entre et .

d’où l’indice de réfraction :

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 136


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INVESTIGATIONII
Rayon lumineux passant du plexiglas vers l'air - Loi du retour inverse et
réflexion totale de la lumière

Travail à faire
1. Choisir un dioptre sphérique en plexiglas.
2. Placer ce dioptre de telle sorte que sa face ronde soit en regard avec la source et que le
rayon incident passe par le centre de la face plane du dioptre comme le montre la figure ci-
dessous.

Dans cette expérience la lumière passe d’un milieu plus réfringent dans un milieu moins
réfringent.
3. Tracer la normale au point d’intersection du rayon incident puis repérer les angles
d’incidence « », de réflexion « » et de réfraction « » sur la face plane du dioptre.
4. Faire pivoter le dioptre et observer la réflexion et la réfraction que subit le rayon incident à
l’entrée et à la sortie du dioptre.
5. Vérifier et justifier l’absence de réfraction sur la face ronde du dioptre quelque soit l’angle
d’incidence « ».
6. Choisir comme valeurs de l'angle d'incidence « » successivement les valeurs de l'angle de
réfraction « » de l'expérience précédente (Investigation 1).
Compléter le tableau des relevés ci-dessous :

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 137


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

7. Tracer la courbe représentant le sinus de l’angle d’incidence en fonction du sinus de l’angle


de réfraction.

8. Comparer les angles de réfraction avec les angles d'incidence respectifs de l'expérience
précédente et en déduire que d’une manière générale, entre deux point A1 et A2 de milieux
quelconques, le trajet du rayon lumineux est indépendant du sens du parcours de la
lumière : C’est le principe du retour inverse de la lumière.

9. Réflexion interne totale :


Vérifier qu’au delà d’une valeur de l’angle d’incidence (angle d'incidence limite), la
lumière ne sort plus de dioptre.

Donner la valeur maximale de l’angle d’incidence correspondant à la limite de la réfraction :

Si , alors ; si , alors la lumière ne peut plus passer dans le


second milieu: elle est totalement réfléchie par la face plane : Le dioptre agit alors comme un
miroir parfait.

Réponses :
Tableau des relevés:

0 6 13 19 25 30 35 40 41 41,5

0 9 19 29 40 49 60 75 81 85,5

0 0,105 0,225 0,326 0,423 0,500 0,574 0,643 0,656 0,663

0 0,156 0,326 0,485 0,643 0,755 0,866 0,966 0,988 0,997

-- 0,668 0,691 0,672 0,657 0,663 0,662 0,665 0,664 0,665

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 138


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Courbe représentant :

Loi du retour inverse de la lumière :


Dans cette deuxième manipulation, les angles de réfraction sont quasiment identiques
aux angles d'incidence de l'expérience précédente, on en déduit que le trajet du rayon
lumineux est indépendant du sens du parcours de la lumière : C’est le principe du retour
inverse de la lumière.

Réflexion totale :
Au delà d’une valeur de l’angle d’incidence (angle d'incidence limite), la lumière ne
sort plus de dioptre. La valeur maximale de l’angle d’incidence correspondant à la limite de la
réfraction est:

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 139


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INVESTIGATION III
Mesure de l’indice de réfraction d’un milieu transparent

Objectif
Mesurer, en utilisant la loi de Descartes sur la réfraction, l’indice de réfraction de
divers milieux transparents placés dans l’air et comparer les résultats de mesure aux valeurs
théoriques préalablement fixées.
Travail à faire
1. Parmi la liste des matériaux proposés (eau, plexiglas, verre, diamant), choisir un type de
matériau donné, ou choisir le type « personnalisé » en précisant la valeur théorique de son
indice de réfraction.
2. Placer ce matériau (forme dioptre) devant la source comme le montre la figure ci-dessous.

3. Rappeler l’expression littérale de l’indice de réfraction du milieu transparent en fonction de


, et .

4. Sachant que l’indice de réfraction de l’air est environ égal à 1, mesurer l’angle d’incidence
et de réfraction du faisceau lumineux et en déduire la valeur de l’indice de réfraction du
milieu .
5. Comparer la valeur obtenue à celle préalablement réglé et évaluer les erreurs et la précision
de la mesure.

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 140


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Réponse :
Parmi la liste des matériaux proposés dans la plate forme, on choisit par exemple : l’eau,
le plexiglas puis le verre. On place successivement l’un de ces matériaux devant la source et
on mesure son indice de réfraction noté :

L’expression littérale de l’indice de réfraction du milieu transparent

. Tableau des mesures

Matériau eau plexiglas verre

80 70 60
48 38,5 35,5
0,985 0,940 0,866
0,743 0,623 0,581

1,325 1,510 1,491

0,36 % 1,31 % 0,58 %

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 141


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EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 142


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III.8.
TP08 : Prisme
(Fiche de scénarisation)

1. Objets graphiques nécessaires à la simulation


 Un milieu transparent qui représente le vide (ou l’air) d’indice 1 (Cadran au
milieu de l’écran)
 Une source (S) de lumière, avec  variable : bleu, vert, jaune et rouge (Laser, par
exemple) + source de lumière blanche.
 On peut choisir le type de source de lumière (monochromatique, blanche ou
spectrale) avec des « boutons » à gauche, en bas de l’écran
 Un disque gradué en degrés d’angle, en guise de rapporteur
 Un prisme (P) d’angle A (un triangle, à deux dimensions) et qui peut pivoter
autour d’un point (point d’incidence qui sera précisé plus bas)
 Deux droites (en pointillées) en guise de « Normales » N1 et N2
 Deux droites en pointillées en guise de prolongement des rayons incident et
émergent respectivement
 Un écran (E) pouvant recevoir le ou les rayons émergents du prisme

Disposition des objets


Conventionnellement : ces objets auront la disposition suivante : le prisme (supposé
en verre, est placé au centre de l’espace dédié à la manipulation sur le disque gradué en degrés
d’angle. La source de lumière est placée à gauche du prisme et l’écran à sa droite.
Caractéristiques optiques et géométriques du prisme : indice de réfraction (mais
aussi variable) et d’angle : (mais aussi variable).

 La source laser est dotée d’un « bouton poussoir» sur lequel on clique pour
l’allumer ou l’éteindre.
 Le prisme est ramené et est posé sur le point I au centre du disque gradué.
 La source est placée à gauche du prisme de telle sorte que le rayon lumineux qui
en sort (un segment de droite) est confondu avec la graduation zéro du disque.
 Le rayon lumineux tombe en un point « I » au dessus du milieu de la face d'entrée,
(AB) du prisme. C’est le point d’incidence.
 L’écran (un segment de droite) est ramené, avec la souris, à droite du prisme de
telle sorte à intercepter le rayon émergent, lorsqu’on en aura besoin.
 Le prisme devrait tourner (en cliquant dessus à l’aide de la souris) autour du point
d’incidence « I ».
 On active les normales, N1, sur le point « I » et N2 sur le point « I’ » en cochant la
case « normales » : celles-ci se placeront de manière automatique.
 1ère réfraction : air/verre. Le rayon est réfracté sur la face d'entrée du prisme et
arrive sur la face de sortie du prisme en un point « I’ ».
 La position du point « I’ » est déterminée par l’angle de réfraction telle que :
EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 143
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

 (voir figure 1, ci dessous)

 2 ème réfraction : verre/air. Le rayon II’ est de nouveau réfracté sur la face de
sortie du prisme.
 La direction du rayon émergent est déterminée par l’angle de réfraction tel
que :

(voir figure ci-dessous)

Schéma de principe :

2. Scénarisation (Préparer l’enchainement des différentes séquences pour réaliser les activités
proposées et écrire un script pour rendre l’activité pratique accessible à travers l’interface sur
plateforme).

INVESTIGATION I
Marche des rayons lumineux à travers le prisme – Détermination
de ses quatre relations

1- Activité 1-1 :
Observation :
En optique géométrique, la lumière qui se propage dans l’espace est représentée par
des lignes droites appelés rayons, dessinés dans la direction de propagation des ondes
lumineuses. Les rayons provenant d’un laser sont essentiellement parallèles, ils divergent
difficilement. Ils sont appelés rayons parallèles et la lumière est dite composée d’ondes
planes.
On considère un prisme d’angle A=60°, de base BC, de faces  et AC et d’indice
n=1,5. Le prisme est placé dans le vide d’indice de réfraction égal à 1.
Protocol expérimental :
Cliquer sur le lien ci-dessous, choisir une normale à  au point d’incidence I et faire
varier l’angle d’incidence entre 0° et 90° en faisant tourner le prisme.

Simulation JavaScript
http://experes.unileon.es/moodle/mod/lesson/view.php?id=643&pageid=886

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 144


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Question 1-1.a : Décrire la trajectoire du rayon lumineux à travers les faces  et AC.
Réponse 1-1.a :
Le rayon incident se réfracte sur AB une première fois et arrive sur AC pour se réfracter une
seconde fois.
Question 1-1.b : Obtenez-vous une situation où le rayon incident n’émerge à travers le
prisme ? Commentez.
Réponse 1-1.b :
Oui, selon l’incidence choisie on voit apparaître une réflexion totale interne sur AC
2- Activité 1-2 :
Manipulation :

1ère Relation du prisme.


Protocol expérimental :
Le prisme et le laser étant disposés comme précédemment (Activité 1.1). Choisir un
angle d’incidence i et déterminer l’angle de réfraction r sur la face . On rappellera que
l’angle d’incidence i est celui qui se trouve entre la normale et le rayon incident au point
d’incidence. L’angle A étant toujours égale à 60° et n = 1,5.

Simulation JavaScript
http://experes.unileon.es/moodle/mod/lesson/view.php?id=643&pageid=886

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 145


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Question 1-2.a : Faire varier i et remplir le tableau ci-dessous en mesurant l’angle r de


réfraction sur la face .
Tableau 1 :
i (degré) 30 40 50 60 70 80
r (degré)
sin i
n sin r
Solution :
i (degré) 30 40 50 60 70 80
r (degré) 19,5 25 30 34 38 41
sin i 0,50 0,64 0,76 0,86 0,93 0,98
n sin r 0,50 0,637 0,75 0,84 0,924 0,98
Question 1-2.b : Vérifier à l’aide de la loi de Snell-Descartes et une calculatrice les valeurs
mesurées par le rapporteur sur le tableau ci-dessus. Qu’en pensez-vous ? Observez-vous des
écarts dans les résultats ? Si oui, expliquez.
Réponse 1-2.b :
Ce sont des valeurs proches et ces petites différences peuvent être expliquées par le fait que
nous utilisons un rapporteur et les mesures directes sur écran peuvent générer des petites
différences.
Question 1-2.c : Ecrire la loi de Descartes sous sa forme littéraire en fonction des angles i et r
et l’indice n du prisme. On appellera cette relation la première équation du prisme.

1ère Relation du prisme ……….………………………………………………………….........................................................

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 146


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Réponse 1-2.c :
sin i = n sin r
3- Activité 1-3 :
Manipulation :
2ème Relation du prisme
A sa sortie de la face  du prisme, le rayon lumineux arrive sur la face AC du prisme
pour se réfracter, se réfléchir et poursuivre sa trajectoire. Considérer le cas où le rayon
lumineux se réfracte sur AC.
Protocol expérimental :
Le prisme et le laser étant disposés comme précédemment (Activité 1.1). Choisir un
angle d’incidence r’ sur la face AC et déterminer l’angle de réfraction i’ permettant au rayon
lumineux d’émerger à la sortie du prisme.
L’angle A étant toujours égale à 60° et n = 1,5. On ne s’intéresse pas à la réflexion
totale interne sur la face AC du prisme.
Simulation JavaScript
http://experes.unileon.es/moodle/mod/lesson/view.php?id=643&pageid=886

Question 1-3.a : Ecrire la loi de Descartes sous sa forme littéraire en fonction des angles r’ et
i’ et l’indice n du prisme. On appellera cette relation la deuxième relation du prisme.

2ème Relation du prisme ……….………………………………………………………….........................................................

Réponse 1-3.a :

n sin r’= sin i’


EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 147
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

4- Activité 1-4 :
Manipulation :
3ème Relation du prisme
Protocol expérimental :
Le prisme et le laser étant disposés comme précédemment (Activité 1.1). Choisir un
angle d’incidence i sur la face  et choisir une situation qui vous permet d’obtenir un rayon
émergent sur AC.

Question 1-4.a : A l’aide d’une simple astuce géométrique retrouver la relation qui lie l’angle
A du prisme aux angles r et r’. On rappelle que la somme des angles dans un triangle est
180°.

3ème Relation du prisme A =

Réponse 1-4.a :

A = r + r’

5- Activité 1-5 :
Manipulation :
4ème Relation du prisme
Protocol expérimental :
Le prisme et le laser étant disposés comme précédemment (Activité 1.1). Choisir un
angle d’incidence i sur la face  et choisir une situation qui vous permet d’obtenir un rayon
émergent sur AC.
Dans cette partie on souhaite déterminer la déviation D. Cette déviation est la somme
des deux déviations D1et D2 sur la face  et sur la face BC respectivement.

Simulation JavaScript
http://experes.unileon.es/moodle/mod/lesson/view.php?id=643&pageid=886

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 148


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Question 1-5.a : Calculer la déviation Det D à travers  et AC respectivement. En


déduire la déviation Dtotale à travers le prisme.

4ème Relation du prisme D = ?

Réponse 1-5.a :
D = i + i’- A

INVESTIGATION II
Détermination de l’angle de déviation minimum (Dm)

I- Détermination de l’angle de déviation minimale (Dm)


Dans cette partie on réalise « une simulation » de l’expérience mettant en évidence le
minimum de déviation d’un rayon lumineux.
Cliquer sur le lien ci-dessous pour observer la simulation dédiée à cette investigation:
Simulation JavaScript
http://experes.unileon.es/moodle/mod/lesson/view.php?id=643&pageid=892

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 149


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

1- Activité 2.1 : Observation

 Dans cette partie on utilise une source monochromatique


 Le rayon laser étant sur la graduation zéro du disque, orienter (avec la souris) le
prisme de manière à ce que le rayon issu de la source de lumière (Laser) arrive
sur la face d'entrée du prisme au point « I » sous une grande incidence ( 85°).
 Le rayon émergent tombe sur l’écran E ; l’impact du rayon émergent sur l’écran
devrait être matérialisé par un point « visible » (une petite tache lumineuse).
 On fait tourner (avec la souris) le prisme dans le sens à diminuer l’angle
d’incidence et on suit le point d’impact (tache lumineuse) du rayon émergent sur
l’écran:
Lorsque l'on suit ce point (le bout du rayon), on devrait constater, en tournant toujours
le prisme dans le même sens, que le rayon dévié se déplace dans un sens puis s'arrête avant
de repartir dans l'autre sens. Cet arrêt correspond au minimum de déviation (figure 1).

figure 1
Question 2-1.a : Le prisme et le laser étant disposés comme précédemment (Activité 1).
Choisir un grand angle d’incidence (i  85°). Faites tourner (avec la souris) le prisme dans le
EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 150
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

sens à diminuer l’angle d’incidence et suivre le point d’impact ? Que constate t-on ?
Réponse 2-1.a :
Lorsqu’on suit ce point, on constate, en tournant toujours le prisme dans le même sens, que
le rayon dévié se déplace dans un sens puis s'arrête avant de repartir dans l'autre sens. Cet
arrêt correspond au minimum de déviation.
Question 2-1.b : A quoi correspond la position où le point d’impact sur l’écran change de
sens ?
Réponse 2-1.b :
La position où le point d’impact sur l’écran change de sens correspond au minimum de
déviation.

2- Activité 2.2 : Mesure de Dm


On reprend les mêmes opérations qu’en activité 2.1, mais cette fois dans le but de faire
des mesures quantitatives des angles :
 Orienter le prisme de manière à ce que le rayon Laser incident arrive sur la face
d'entrée du prisme au point « I » sous une incidence de 85°.
 En appuyant sur ‘’extension’’, en bas de la simulation, le prolongement des
droites s’affichent automatiquement
 Ces droites se coupent et définissent donc un angle « D »
 On fait tourner (avec la souris) le prisme dans le sens à diminuer l’angle
d’incidence et on relève les valeurs des angles d’incidence. Grace au disque
gradué, l’angle d’incidence est facilement repérable.
 A l’aide du rapporteur et on mesure l’angle « D »
 On répète cette opération pour les valeurs du tableau ci-dessous de l’angle
d’incidence.
 On remplie un tableau (Excel par exemple) préalablement préparé par la
simulation, comme suit :
Tableau :
(°) Nominal 80 70 60 55 50 45 40
(°) relevé

é
Solution :
(°)Nominal 80 70 60 55 50 45 40
(°) relevé 39,9 43,5 49,5 54 60 66,5 78

é 60 54 50 50 50 52 58

Un programme informatique (sous jacent), exploitera ce tableau des mesures et


permettra de « ploter » automatiquement, les points ( , ) sur un diagramme, la variation de
« » en fonction de « ».
 On doit donc prévoir une instruction pour demander le graphe de ;
(Point par point)

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 151


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

 A l’aide de la fonction régression linéaire, par exemple, le programme


informatique tracera la courbe « ajustée » de et déterminera les
coordonnées de la position du minimum (dérivée nulle) de la courbe, ( , ).
 On doit donc prévoir une instruction pour demander le graphe de ;
(courbe lissée ou ajustée).
 Les valeurs de ( , ), coordonnées du minimum sont affichés sur une fenêtre
insérée dans le diagramme.
 Au minimum de déviation, on devrait constater que l’angle d’incidence (°) est
égale à l’angle d’émergence (°).

Question 2-2.a : Comment varie la déviation D lorsque varie entre 80° et 30° ?
Réponse 2-2.a :

Lorsque varie entre 80° et 30°, la déviation D décroit passe par un minimum puis croit de
nouveau.
Question 2-2.b : Comparer les valeurs des angles d’incidence et d’émergence , au
minimum de déviation.
Réponse 2-2.b :
On constate, qu’au minimum de déviation, l’angle d’incidence est égale à l’angle
d’émergence aux erreurs de mesures près. (i=i’≈ 54 ±0,5°).

INVESTIGATION III
La dispersion de la lumière par un prisme

Introduction à la dispersion de la lumière


Le prisme est l’élément qui est à la base de la spectroscopie optique par réfraction. Le
prisme est éclairé par une lumière parallèle. Chaque rayon lumineux qui tombe sur le prisme
est (éventuellement) réfracté deux fois. La déviation subie par le rayon émergent dépend de
l’indice de réfraction, fonction lui-même de la longueur d’onde de la lumière incidente, c’est
le phénomène de dispersion de la lumière.
L’indice de réfraction est modélisé par la formule (ou loi) de Cauchy :
(1)
où et sont des coefficients positifs caractéristiques de chaque milieu transparent.
Ce phénomène (dispersion de la lumière) est utilisé en spectroscopie pour analyser la
composition spectrale d’une lumière émise par une source.

1- Activité 3.1 : Calcul de la valeur de l’indice du prisme


Connaissant la valeur de l’angle A du prisme et celle de on peut évaluer la valeur
de l’indice « n » du verre du prisme, pour deux lumières monochromatiques choisies, à partir
de la relation :

. (2)
Pour un prisme en flint (verre optique) d’angle , On mesure
expérimentalement le minimum de déviation du prisme pour 2 rayons monochromatiques et
on trouve les résultats suivants :
EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 152
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Longueur d’onde

Question 3-1.a. Calculer la valeur de l’indice « n » du verre du prisme, pour les deux
lumières monochromatiques choisies. Que constate-on ?

Réponse 3-1.a :

,
On constate que la valeur de l’indice « n » du verre du prisme, dépend de la valeur de la
longueur d’onde de la lumière utilisée.

Question 3-1.b. Comment déterminer les valeurs des coefficients et , à partir des résultats
expérimentaux de .

Réponse 3-1.b :

D’après la loi de Cauchy :


,
Ce qui permet de calculer les valeurs: et

2- Activité 3.2 : Observation de la dispersion de la lumière


 La source de lumière, dans cette partie, est supposée envoyer un faisceau de
lumière assez large qui traverse une fente d’épaisseur faible.
 On peut choisir le type de source de lumière (blanche)
 On Choisit un prisme avec un angle .
 Choisir la source de lumière blanche et observer le spectre de lumière obtenue qui
doit être un spectre continue du rouge jusqu’au violet (voir tableau 2) et image 2,
ci-dessous.
 Choisir la source de lumière : lampe spectrale, et observer le spectre de lumière
obtenue qui doit être un spectre de raies
Cliquer sur le lien ci-dessous pour observer la simulation dédiée à cette investigation :

Simulation JavaScript
http://experes.unileon.es/moodle/mod/lesson/view.php?id=643&pageid=893

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 153


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Question 3-2.a. Décrire l’aspect de la lumière, observée, à la sortie du prisme lorsque on


utilise une lumière blanche.
Réponse 3-2.a :
La lumière, observée, à la sortie du prisme est décomposée en plusieurs couleurs qui s’étalent
entre le violet et le rouge constituant un spectre continu (dans le cas réel).

Question 3-2.b. Pourquoi la lumière violette ( est plus déviée que la lumière
rouge ( ? Justifier votre réponse.
Réponse 3-2.b :
La déviation augmente quand l’indice de réfraction augmente. L'indice de réfraction diminue
quand la longueur d’onde augmente, alors la lumière rouge ( est donc moins
déviée que la lumière violette ( .
Question 3-2.c. Décrire l’aspect de la lumière, observée, à la sortie du prisme lorsque on
utilise une lumière issue de lampe spectrale de Cadmium.
Réponse 3-2.c :
On observe, à la sortie du prisme que la lumière est décomposé en 4 couleurs : bleu, bleu
ciel, vert et rouge constituant un spectre discret.
Question 3-2.d. Faites varier l’angle A du prisme et décrire comment varie la déviation D.
Réponse 3-2.d :
On constate que lorsque l’angle du prisme croit, la déviation change aussi.

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 154


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Donnés didactiques utiles pour le programmeur

Tableau

Longueur d'onde (nm) Champ chromatique Couleur

380 — 449 Violet 445

449 — 466 Violet-bleu 455

466 — 478 Bleu-violet 470

478 — 483 Bleu 480

483 — 490 Bleu-vert 485

490 — 510 Vert-bleu 500

510 — 541 Vert 525

541 — 573 Vert-jaune 555

573 — 575 Jaune-vert 574

575 — 579 Jaune 577

579 — 584 Jaune-orangé 582

584 — 588 Orangé-jaune 586

588 — 593 Orangé 590

593 — 605 Orangé-rouge 600

605 — 622 Rouge-orangé 615

622 — 750 Rouge 650

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 155


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Image 1
Spectre continu de la lumière visible

Image 2
Spectre de raies de trois lampes, Cadmium, Mercure et mélange des deux vapeurs

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 156


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III.9.
TP9 : Focométrie
(Fiche de scénarisation)

Équipements principaux nécessaires pour la manipulation


Sur la plateforme, il doit y avoir une fenêtre, avec un menu qui permet de naviguer
entre les ressources citées ci-avant avec chronologie obligatoire, sur laquelle on trouve les
éléments suivants pour la partie simulation:
 un banc optique de 2m et quatre supports « cavalier »
 une lanterne d’éclairage en lumière blanche ou monochromatique ça dépend du choix
de l’utilisateur (alimentation 12V)
 un objet « trou circulaire » : diaphragme de diamètre réglable
 un objet « étalon » que l’étudiant peut choisir.
 une lentille convergente f ’ environ 100 à 200 mm de focale et son support
 un porte-lentille
 un écran plexi quadrillé
L’étudiant va s’amuser à placer, et de se familiariser avec tout le matériel de la
manipulation. Si l’étudiant ne respecte pas l’ordre du matériel ou le sens conventionnel de
propagation de la lumière, etc… ; un message d’erreur peut s’afficher pour corriger ou
orienter l’étudiant.

Figure 1 : Matériels utilisés en focométrie

INVESTIGATIONS

1. Activité 1 : Observation critique


 Visualiser le faisceau lumineux.
 Commencer par obtenir un « objet à l’infini » et visualiser le rôle du plan focal image
contenant F’
 Rechercher les cas où l’objet est « réel » (en avant de la lentille), faire le lien avec la
relation de conjugaison.
 Recommencer la recherche des trois cas avec un objet fixe mais en changeant la
longueur focale (en la gardant cependant positive car la lentille est convergente).
EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 157
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

2. Activité 2 : Vérification de la relation de conjugaison d’une lentille convergente


Faire varier la position de l’objet et chercher l’image correspondant et pour chaque
mesure on doit la valider pour qu’elle s’enregistre automatiquement dans la partie résultats. À
la fin on compare la différence des rapports 1/ et 1/ pour les différentes mesures par
rapport à 1/f’ où f’ est la distance focale de la lentille.
test 1/ 1/ 1/ - 1/
1
2…

Exemple de réponse : On donne f’=20 mm

La relation à vérifier est :

test 1/ 1/ 1/ - 1/ 1/f’ f’
1 -2,7 cm 7,7 cm 0,129 -0,370 0,499 0,499 2,004 cm
2 -2,5 cm 10 cm 0,1 -0,4 0,5 0,5 2 cm
3 -2,3 cm 15,3 cm 0,065 -0;434 0,499 0,499 2,004 cm

La distance focale moyenne est donc f'moyenne = 2,002 cm soit 20,02 mm

3. Activité 3 : détermination de la distance focale d’une lentille convergente


a- Méthode de points conjugués

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 158


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Distance p’
Distance p

Figure 2 : Simulation de la méthode des points conjugués

On peut faire varier:

 la distance focale de la lentille,


 la position de l'objet, il est possible de l'envoyer à l'infini
 la position de l’écran.

Les valeurs des positions et du grandissement peuvent être affichées

Protocole :

 Faire varier la position de l’objet et pour chaque mesure on doit la valider pour
qu’elle s’enregistre automatiquement dans la partie résultats.

test 1/ 1/ 1/ - 1/
1
2…

 Tracer la variation du rapport 1/ en fonction du rapport 1/ .


 Déterminer la pente de la courbe et le point d’intersection de cette courbe avec
l’axe des y.
 Déterminer la distance focale.

Exemple de réponse :

test 1/ 1/
-1
1 -5 cm 5 cm 0,2 cm -0,2 cm-1
2 -3,5 cm 8,8 cm 0,113 cm-1 -0,285 cm-1
3 -3,3 cm 10,3 cm 0,097 cm-1 -0,303 cm-1
4 -3,2 cm 11,4 cm 0,087 cm-1 -0,312 cm-1
5 -3 cm 15 cm 0,066 cm-1 -0,333 cm-1
EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 159
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

On obtient une fonction affine de coefficient directeur A = 1 et d'ordonnée à l'origine B = 1/f'

La distance focale est déterminée à partir de l’ordonnée à l’origine de la courbe 1/p’ =f(1/p) :

0,45

0,40

0,35

0,30
1/OA' (cm )
-1

0,25

0,20

0,15

0,10

0,05

-0,40 -0,35 -0,30 -0,25 -0,20 -0,15 -0,10 -0,05 0,00 0,05
-1
1/OA (cm )

On a donc B=0,40106 =1/f’ d’où f’=2,49 cm

b- Méthode d’auto-collimation

Protocole :

 Réaliser l’auto-collimation sur la lentille étudiée : On accole un miroir à la lentille


convergente à laquelle on veut déterminer sa distance focale de nouveau avec la
méthode d’auto-collimation, et on les met devant l’écran.

Miroir

Figure 3 : Simulation de la méthode d’auto collimation

 On fait varier la position de l’ensemble lentille-miroir jusqu’à ce qu’on obtient


une image nette et renversée sur l’écran (l’image est à la même position que
l’objet).
 f’=D
EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 160
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Exemple de réponse

f’=D

f’=3,3 cm

c- Méthode de Bessel

Protocole :

 Placer l’écran assez loin de l’objet. Soit D la distance entre l’objet et l’écran (cette
distance doit être supérieure à 4 fois la distance focale de la lentille).
 Placer la lentille près de l’objet
 Déplacer la lentille vers l’écran jusqu’à obtenir une image nette
 Noter la position d1 de la lentille
 Déplacer la lentille de manière à obtenir une deuxième image nette
 Noter la deuxième position d2 de la lentille
 Soit d la distance entre les deux positions d=d2-d1
 En déduire la distance focale

Figure 4 : Détermination de la distance focale d’une lentille par la méthode de


Bessel

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 161


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

La fenêtre de simulation peut contenir les éléments suivants :


 un bouton qui permet d'afficher/cacher le faisceau lumineux
 un deuxième bouton qui permet de changer la distance focale de la lentille
 un troisième bouton qui permet de déplacer la lentille
 un quatrième bouton qui permet de régler la netteté de l’image
 un cinquième bouton qui permet d'afficher le mode d’emploi.

Exemple de réponse

d1
D d2

d1 d2 d= d2- d1 D f’ (d/D)2 1/D


3 cm 15 cm 12 cm 18 cm 2,5 cm 0,444 0,055 cm-1
3,2 cm 11,7 cm 8,5 cm 15 cm 2,545 cm 0,321 0,066 cm-1
3,6 cm 7,9 cm 4,3 cm 11,6 cm 2,501 cm 0,137 0,086 cm-1

f’moyenne = 2,51 cm

On peut aussi déterminer f’ en traçant le graphe (d/D)2 en fonction de 1/D. La pente


permet de déterminer la valeur de f’.

B= -9,81781= - 4f’ d’où f’= 2,45 cm

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 162


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

III.10.
TP10 : Machines thermiques
(Fiche de scénarisation)

1. Objets graphiques nécessaire à la simulation :


 Des thermomètres indiquant la variation des différentes températures.
 Deux manomètres affichant la variation de la pression.
 Un bouton pour mettre en marche / Arrêt du compresseur
 un chronomètre
 Une touche pour avoir les tableaux de mesures
 Une touche pour avoir les courbes de variation des températures et des pressions

2. Disposition des objets :


Schéma de principe :

3. Scénarisation(Préparer l’enchainement des différentes séquences pour réaliser les activités


proposées et écrire un script pour rendre l’activité pratique accessible à travers l’interface sur
plateforme).
Démarrer le compresseur en cliquant sur la touche 110 . Le chronomètre (en bas de l'écran
s'enclenche automatiquement.
La flèche indiquée sur le circuit, montre le sens de déplacement du fluide
réfrigérant.

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 163


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

- Vérifier le bon fonctionnement du dispositif :

- Les afficheurs T =.. des sondes de mesure des températures


°C
doivent indiquer une variation de température au niveau de chaque organe du circuit.
- On doit constater également la variation des pressions (Basse) PB(t) et (Haute) PH(t)
sur les manomètres (déviation de l’aiguille).

Les mesures de T1(t), T2(t), T3(t), T4(t), T5(t), T6(t), PH(t), PB(t) sont effectuées et
enregistrées automatiquement dans des tableaux. Ces tableaux peuvent être consultés pendant
le fonctionnement du système en cliquant sur Tables.

Attendre l’arrêt du compresseur. Celui-ci s’arrêtera automatiquement au bout de 44 min.

1- Activité 1 : Tracé des graphes T1(t) et T2(t) (sources)

En cliquant sur Tables puis sur Sources, relever les valeurs mesurées des
températures (en °C) de T1(t) et T2(t) aux instants t indiqués dans le tableau :

t (min) 0 6 12 18 24 30 36 40 44
Source froide
T1(t) (°C)
Source chaude
T2(t) (°C)

 Tracer sur un même graphe, T1(t) et T2(t).Interpréter.


 La température d’équilibre est–elle atteinte ? justifier votre réponse.
 En déduire les temps1 et2 (1 et2 correspondent respectivement temps à
partir duquel l’équilibre est atteint).
 Comparer 1 et2.

Réponses :
t (min) 0 6 12 18 24 30 36 40 44
Source froide
T1(t) (°C) 10.21 6.70 4.40 2.89 1.90 1.25 0.82 0.62 0.47
Source chaude
T2(t) (°C) 10.21 13.46 16.50 19.30 21.89 24.26 26.42 27.75 28.97

- L’équilibre est atteint à partir de t =40 min (T devient quasi-constant)


- 1 2  40 min,

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 164


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

30

25 Graphe 1

20

T(°C)
15 T1
T2
10

0
0 6 12 18 24 30 36 40 44
temps (min)

2- Activité 2 : Tracé des graphes T3(t) et T4(t)(Compresseur)

En cliquant sur Tables puis sur Sources relever les valeurs mesurées des
températures (en °C) de T1(t) et T2(t) aux instants t indiqués dans le tableau :
t (min) 0 6 12 18 24 30 36 40 44
Entrée compresseur T3 (°C)
Sortie compresseur T4 (°C)

 Tracer sur un même graphe, T3(t) et T4(t).


Réponses :
t (min) 0 6 12 18 24 30 36 40 44
Entrée compresseur T3 (°C) 10,21 8,94 8,81 9,13 9,24 9,28 9,29 9,30 9,30
Sortie compresseur T4 (°C) 10,21 29,37 34,79 36,99 37,89 38,25 38,40 38,44 38,47
 La température à l’entrée du compresseur diminue alors que celle à la sortie
augmente.

40 Graphe 2

35
30
25
T(°C)

20 T3

15 T4

10
5
0 6 12 18 24 30 36 40 44
Temps (min)

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 165


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

3- Activité 3: Tracé des graphes T5(t) et T6(t)(Détendeur)

En cliquant sur puis Tables sur détendeur relever les valeurs mesurées de
T5(t) et T6(t) aux instants t indiquées dans le tableau suivant :

t (min) 0 6 12 18 24 30 36 40 44
Entrée détendeur T5 (°C)
Sortie détendeur T6 (°C)

 Tracer sur un même graphe 3, T5(t) et T6(t). Interpréter.

Réponses :
t (min) 0 6 12 18 24 30 36 40 44
Entrée détendeur T5 (°C) 12,8 14,1 16,1 18,7 20 22,2 23,6 24,6 25,7
Sortie détendeur T6 (°C)
12 1,1 0,6 0,2 0,3 0,4 0,2 0,3 0,2

40 Graphe 3

30
T5
T5
T6
T6
T (°C)

20

10

0
0 6 12 18 24 30 36 40 44
Temps (min)

La température à l’entrée du détenteur augmente alors que celle à la sortie diminue.

4- Activité 4: Tracé des graphes PH(t) et PB(t) (Détendeur)


PH(t) est mesuré à l’entrée du détendeur alors que PB(t) est mesurée à sa sortie.

 En cliquant sur Tables puis Pression relever les valeurs


mesurées de PH(t) et PB(t) aux instants t indiqués dans le tableau suivant :

t (min) 0 6 12 18 24 30 36 40 44
Entrée détendeur PH (atm)
Sortie détendeur PB (atm)

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 166


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

 Tracer sur un même graphe 4, PH(t) et PB(t).

Réponses :
t (min) 0 6 12 18 24 30 36 40 44
Entrée détendeur PH (atm) 4.00 4.61 5.26 5.92 6.38 6.71 6.94 7.06 7.15
Sortie détendeur PB (atm) 2.00 1.75 1.54 1.51 1.50 1.50 1.50 1.50 1.50

8 Graphe 4

6
Pression(atm)

PH
PB
PB
4

0
0 6 12 18 24 30 36 40 44
Temps (min)

La pression à l’entrée du détenteur augmente alors que celle à la sortie diminue.

5- Activité 5 : Quantités de chaleur échangées avec les sources froide et chaude


* QFeau la quantité de chaleur cédée par l’eau du bac 1 au liquide réfrigérant.
* QCeau la quantité de chaleur cédée par le liquide réfrigérant à l’eau du bac 2.

 Calculer les chaleurs échangées entre le fluide et les sources de chaleur


toutes les 6 minutes, sachant que par exemple pout t = 12 min,
Q = M cT1(t=12min) – T1(t=6min) avec c = 4180 J/kg K, masse d’eau M = 4 kg
Reporter les résultats dans le tableau suivant :

t (min) 0 6 12 18 24 30 36 40 44
T1 (K) 283
T2 (K) 283
QFeau (kJ)
QCeau (kJ)

Réponse :
t (min) 0 6 12 18 24 30 36 40 44
T1 (K) 283 6.70 4.40 2.90 1.90 1.25 0.82 0.620 0.47
T2 (K) 283 13.46 16.48 19.30 21.89 24.26 26.42 27.75 28.97
QFeau (kJ) 55.16 38.44 25.25 16.58 10.90 7.16 3.34 2.54
QCeau (kJ) 57.85 50.59 46.97 43.34 39.74 36.11 22.09 20.46

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 167


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Travail fourni par le compresseur

Calculer le travail W fourni par le compresseur au fluide pour une durée de


fonctionnement de 6 minutes sachant que sa puissance est de 110 Watts. W restera
constant pour tout intervalle de temps de 6 min.

Réponse :
W = 110*6*60 =39.6 kJ

6- Activité 6 : Calcul des coefficients de performance


 Calculer les coefficients de performance (ou efficacité), COPF (de la
machine frigorifique) et COPC (de la pompe à chaleur) toutes les 6
minutes.
 

 Reporter les valeurs dans le tableau suivant :

t (min) 6 12 18 24 30 36 40 44
QFeau(kJ)
QCeau(kJ)
W(kJ)
COPF
COPC
 Représenter graphiquement COPF (t) et COPC (t) (graphe 5) à des
intervalles de temps de 6 min. Interpréter.
 Que peut-on conclure quant à la performance des réfrigérateurs
domestiques en été et en hiver ?

Réponses :
t (min) 6 12 18 24 30 36 40 44
QFeau(kJ) 55.18 38.46 25.25 16.58 10.90 7.16 3.34 2.54
QCeau(kJ) 57.85 50.59 46.97 43.34 39.74 36.11 22.09 20.46
W(kJ) 39.6 39.6 39.6 39.6 39.6 39.6 39.6 39.6
COPF 1.39 0.97 0.63 0.41 0.28 0.18 0.08 0.06
COPC 1.46 1.27 1.19 1.09 1.00 0.91 0.56 0.52

2,5 Graphe 5

1,5
COP

1 COPFF
COP
COP
COPCC
0,5

0
6 12 18 24 30 36 40 44
Temps (min)

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 168


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Les COPF et COPC diminuent d’une part avec le temps et d’autre part lorsque
l’écart entre les températures des sources devient important.
Les réfrigérateurs sont plus performants en hiver ; ceci est dû au faible écart
entre les températures des deux sources en hiver ; alors que cet écart est grand en été.

Calcul des coefficients de performance (cycle de Carnot)


– Pour le cycle de Carnot (cycle idéal) calculer les valeurs de COPF(carnot) et COPC(carnot)
toutes les 6 minutes. Reporter les résultats dans le tableau suivant :

t (min) 6 12 18 24 30 36 40 44
T1 (K)
T2 (K)
COPF(Carnot)
COPC(Carnot)

 (Les températures sont en °K)


Représenter en fonction du temps sur un même graphe :
 COPF et COPF(Carnot) : graphe 6
 COPC et COPC(Carnot) : graphe 7

Réponses :
t (min) 6 12 18 24 30 36 40 44
T1 (K) 279.85 277.55 276.04 275.05 274.40 273.97 273.77 273.62
T2 (K) 286.61 289.64 292.445 295.04 297.41 299.57 300.90 302.12
COPF(Carnot) 49,40 22,96 16.83 13,76 11.93 10.70 10.10 9.60
COPC(Carnot) 42.40 23.96 17.83 14.76 12.93 11.70 11.09 10.60

Graphe 6

COP
COPFF COPF(Carnot)
COPF(carnot)
35

25
COP

15

-5 6 12 18 24 30 36 40 44
Temps (min)

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 169


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

COP
COPCC COPC(Carnot)
COPC(carnot) Graphe 7
35

25

COP
15

-5 6 12 18 24 30 36 40 44
Temps (min)

Pour t = 12 min, comparer le produit T1T2 et T02 (les températures doivent être exprimées
en K).

Réponse:

T1T2 = 80524.06 K2
T02 = 80207.90 K2

T1T2 ≠ T02

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 170


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

III.11.
TP11 : Mesure du coefficient adiabatique  d’un gaz
(Fiche de scénarisation)

1. Objets graphiques nécessaires à la simulation :


 Une pompe à vélo ou une poire en caoutchouc, dotée d’un levier qui peut être
actionné.
 Un « ballon » muni d’un goulot, représentant un récipient.
 Un carré enveloppant le ballon/bonbonne.
 Un levier en haut du goulot du ballon/bonbonne, muni d’un clapet qui peut être
actionné.
 Tube en U à l'air libre et contenant un « liquide » coloré.
 Une règle graduée (en ), munie le cas échéant d’une loupe (oculaire).
 Un disque désignant le Robinet à trois voies.
 Un thermomètre, pour indiquer la température du gaz dans le récipient.
 Un thermomètre, pour indiquer la température ambiante.
Disposition des objets
Les divers objets graphiques seront disposés comme indiqué sur les figures, images et
illustrations ci-après.
Thermomètre

Soupape
Manomètre
Robinet à 3 voies

Pompe

Gaz Thermomètre

Nous donnons ci-après un inventaire des objets graphiques présents sur l’interface de
la manipulation virtuelle. Il sera vivement recommandé aux étudiants de bien repérer
préalablement chacun de ces objets graphiques avant d’effectuer la manipulation. Il s’agit
d’un/une :
 « ballon », au centre de l’interface, et dans lequel se trouve le gaz dont on
désire déterminer le coefficient adiabatique .
 « Clapet », se trouvant sur le goulot du ballon. Il permet au gaz de s’échapper
vers l’extérieur. En cliquant dessus, la vanne s’ouvre ou se referme.
Initialement la vanne est fermée.
 « Thermomètre », au centre du ballon, et indiquant la température du gaz dans
le ballon.

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 171


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

 « Pompe », à droite de l’interface. En cliquant dessus, on comprime le gaz dans


le ballon.
 « Thermomètre », à droite de l’interface, et indiquant la température ambiante.
 « Manomètre », à gauche de l’interface. Il s’agit d’un tube en U rempli d’un
liquide (coloré).
 « Règle graduée », à gauche de l’interface. En cliquant sur l’une des encoches
de la règle, on peut la déplacer ; en plus, elle est munie d’une fonction
« zoom/loupe » : il suffit pour cela d’effectuer un clique sur la partie de la règle
(les graduations) que l’on désire agrandir.
2. Scénarisation :
Préparer l’enchainement des différentes séquences pour réaliser les activités proposées
et écrire un script pour rendre l’activité pratique accessible à travers l’interface sur
plateforme). En attendant un script détaillant la scénarisation, ci-après un descriptif
sommaire du mode opératoire :
 Cliquez 1, 2 ou 3 fois sur la « Pompe » pour comprimer le gaz du récipient.
Limiter la surpression à une hauteur de 20 cm de liquide du manomètre (de l’eau
en l’occurrence dans notre cas).
 Attendre l’équilibre thermique : la température du gaz dans le récipient atteignant
la température ambiante.
 Déplacer la règle graduée (en cliquant sur l’une de ses encoches) vers le
manomètre (tube en U) et ajuster la pour mesurer la hauteur du liquide. Si
nécessaire, cliquez sur la partie de la règle à zoomer afin de faciliter la lecture et
avoir une meilleure précision.
 Notez la valeur de la dénivellation .
 Double-Cliquez sur le clapet se trouvant sur le goulot du récipient : un premier
clique permet d’ouvrir la vanne. Attention, il faut aussitôt cliquer une seconde fois
pour refermer la vanne, sinon tout le gaz dans le ballon va s’échapper !
 Attendre l’équilibre thermique : la température du gaz doit atteindre la
température ambiante.
 Déplacer la règle graduée (en cliquant sur l’une de ses encoches) vers le
manomètre (tube en U) et ajuster la pour mesurer la hauteur du liquide. Si
nécessaire, cliquez sur la partie de la règle à zoomer afin de faciliter la lecture et
avoir une meilleure précision.
 Notez la valeur de la dénivellation .
3. Programmation :
Un dossier complet relatif à la simulation du présent TP sera disponible sur le site du
projet EXPERES. Ainsi, une fois installé sur une machine/PC, la manipulation (virtuelle)
peut être effectuée par l’étudiant.

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 172


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INVESTIGATION I
Gaz parfait subissant une suite de transformations
thermodynamiques réversibles

1- Activité 1-1 :
Manipulation – Transformation isotherme réversible.
Le gaz placé initialement dans le récipient subit une première transformation : une
compression isotherme c.à.d. à température constante . Le gaz passe de la pression à la
pression , telle que : où est la surpression ( ).
état (0) état (1)
Protocol expérimental :
 Cliquez 1, 2 ou 3 fois sur la « Pompe » pour comprimer le gaz du récipient.
Limiter la surpression à une hauteur de 20 cm d’eau (liquide du manomètre).
 Attendre l’équilibre thermique : la température du gaz dans le récipient atteignant
la température ambiante.
 Déplacer la règle graduée vers le manomètre (tube en U) et ajuster la pour
mesurer la hauteur du liquide. Si nécessaire, cliquez sur la partie de la règle à
zoomer afin de faciliter la lecture et/ou pour avoir une meilleure précision.
 Notez la valeur de la dénivellation .
Question 1-1.a : Donner la relation entre la surpression et la hauteur et déduire la valeur
de la pression du gaz dans le récipient en ce moment ; sachant que le liquide du manomètre
est l’eau, de densité : ? On donne l’accélération de la pesanteur : .
Réponse 1-1.a :

La relation entre la surpression (exprimée en ) et la hauteur de la dénivellation


(exprimée en ) de l’eau s’écrit : .
Sachant que : , où , on déduit alors la valeur de .

Question 1-1.b : Que devient cette hauteur si le liquide dans le manomètre était du mercure ?
On donne : .
Réponse 1-1.b :
La hauteur du mercure dans le manomètre sera dans ce cas égale à : .

2- Activité 1-2 :
Manipulation – Transformations, adiabatique et isochore, réversibles
Le gaz dans le récipient subit maintenant, successivement :
 une détente adiabatique réversible qui le ramène de à la pression ambiante et, au
cours de laquelle sa température diminue légèrement :
Etat (1) Etat (2)
 un échauffement isochore qui le ramène à la température ambiante (initiale) .
Etat (2) Etat (3)

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 173


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Protocol expérimental :

 Double-Cliquez sur le clapet se trouvant sur le goulot du récipient : un premier


clique permet d’ouvrir la vanne. Attention, il faut aussitôt cliquer une seconde fois
pour refermer la vanne sinon tout le gaz dans le ballon va s’échapper !
 Attendre l’équilibre thermique : la température du gaz doit atteindre la température
ambiante.
 Déplacer la règle graduée vers le manomètre (tube en U) et ajuster la pour mesurer
la hauteur du liquide. Si nécessaire, cliquez sur la partie de la règle à zoomer afin
de faciliter la lecture et/ou pour avoir une meilleure précision.
 Notez la valeur de la dénivellation .
Question 1-2.a : Sachant que le coefficient est constant (avec, ) montrer que la pente
en un point d’une adiabatique est supérieure, en valeur absolue, à celle d’une isotherme.
Réponse 1-2.a :

Pour une adiabatique (réversible) on a : .


D’où,

- Pour une isotherme on a : . D’où,

Ainsi on a :

Et, puisque on déduit alors que :

Question 1-2.b : Lors de la détente adiabatique, déterminer l’expression de la variation de


température du gaz du récipient et montrer qu’il en résulte une diminution de température.
Réponse 1-2.b :
Pour une adiabatique on a :

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 174


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

AUTREMENT,

Comme et , en effectuant un D.L. à l’ordre 1, il vient alors :

Or, , d’où :

3- Activité 1-3 :
Observation – Equilibre thermique
Après avoir subi une détente adiabatique réversible, le gaz du récipient est soumis à
échauffement isochore qui le ramène à la température initiale (ambiante) . Il s’agit d’une
phase d’équilibre thermique :
Etat (2) Etat (3)

Question 1-3.a : Trouver l’expression reliant la variation de température à celle de la pression


du gaz du récipient lors de cette transformation isochore.

Réponse 1-3.a :

Pour une transformation isochore on a :

Comme et , il vient donc :

Question 1-3.b : A l’aide des réponses 1-2.b & 1-3.a, déduire l’expression du coefficient
adiabatique en fonction des surpressions et .
Réponse 1-3.b :

En égalisant les deux résultats obtenus préalablement, soit :

Il vient :

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 175


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Soit,

Or, et d’où :

On retrouve ainsi l’expression établie précédemment du coefficient adiabatique .

4- Activité 1-4 :
Manipulation
Refaire 5 fois les manipulations relatives aux activités 1-1 & 1-2.

INVESTIGATION II
Détermination de la valeur du coefficient adiabatique du gaz

Dans cette partie on commence par reporter les résultats obtenus lors de l’investigation
1. Ensuite, on abordera leur exploitation, et notamment l’évaluation des incertitudes des
« mesures ». Finalement, on déduira une évaluation de la valeur du coefficient adiabatique
du gaz placé dans le récipient.

1- Activité 2.1 : Tableau de mesures


Remplir le Tableau de mesures suivant :

Mesure Dénivellation Surpression Dénivellation Surpression


2- Activité 2.2 : Estimation des incertitudes


Rappelons de prime abord la relation liant la surpression à la hauteur de la
dénivellation ; et, qui s’écrit : .
Question 2-2.a : En supposant que les valeurs de et ne sont soumises à aucune
imprécision, donner l’incertitude sur la surpression en fonction de celle de la hauteur de la
dénivellation .
Réponse 2-2.a :
De la relation : , et en supposant que et ne sont pas entachées
d’imprécisions, il vient immédiatement :

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 176


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Question 2-2.b : A partir de l’équation : , déterminer l’expression de l’incertitude


en fonction de et .
Réponse 2-2.b :

Il vient en multipliant par :

Soit,

3- Activité 3 : Calcul des incertitudes


Question 2-3.a : Calculer la valeur de l’incertitude de la surpression pour
et, sachant que le liquide du manomètre est l’eau ( ). On donne :
.
Réponse 2-3.a :

Question 2-3.b : Donner l’expression de l’incertitude pour .


Réponse 2-3.b :
Pour , de l’expression de établie à la question 2-2.b, il vient
immédiatement :

4- Activité 4 : Calcul de la valeur du coefficient adiabatique


Question 2-4.a : Rappeler l’expression de la moyenne arithmétique de valeurs
d’une variable .
Réponse 2-4.a :

Question 2-4.b : Calculer la moyenne arithmétique des valeurs de obtenues au


cours de l’activité 2.1.

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 177


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Réponse 2-4.b :

. Faire l’application numérique avec les valeurs trouvées dans l’activité


2.1.
Question 2-4.c : Calculer les incertitudes , tenant compte des valeurs obtenues au cours de
l’activité 2.1. On donne : .
Réponse 2-4.c :
Il s’agit de l’application numérique de l’expression :

Question 2-4.d : Indiquer la valeur du coefficient adiabatique obtenu à travers cette


expérience , sans oublier de préciser son incertitude :
.
N.B : On retiendra pour la valeur la plus défavorable (autrement dit, la plus grande) parmi
celles obtenue à la question 2-4.c.
Réponse 2-4.d :
, où est la plus grande valeur obtenue à la réponse 2-4.c.

Question 2-4.e : Sachant que le gaz dans cette expérience est l’air. Comparer la valeur
obtenue expérimentalement, , avec celle théoriquement admise pour un gaz parfait
diatomique, à savoir : . Commenter.
Réponse 2-4.e :
En supposant que n’est soumise à aucune imprécision , il faut
comparer à (et sinon, à « », pour ).
Si alors on peut affirmer que la différence entre
et n’a pas de signification physique, autrement dit que nous obtenons
expérimentalement une valeur de même ordre de grandeur que celle théoriquement admise.
Question 2-4.f : Formuler vos remarques éventuelles quant à l’expérience de Clément-
Desormes et notamment sur la précision de cette méthode.
Réponse 2-4.f :
Virtuellement, la méthode est d’une bonne précision. Mais en présentiel et dans un
laboratoire, on se retrouve confronter à certaines contraintes telles que des fuites de gaz
inhérentes lors de la manipulation ce qui est source d’une dégradation des résultats obtenus
lors de manipulation réelle par la méthode de Clément-Desormes.

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 178


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

III.12.
TP12 : Calorimétrie
(Fiche de scénarisation)

1. Objets graphiques nécessaire à la simulation :


 Un calorimètre à méthode des mélanges avec accessoires (agitateur thermomètre
ou sonde de température),
 Un calorimètre à méthode électrique avec accessoires (agitateur thermomètre ou
sonde de température, résistance chauffante), générateur de tension (0-12 V) et de
courant (1-5 A),
 Une balance pour les pesés de masses,
 Une bouilloire pour chauffer l’eau,
 Un four pour chauffer les solides,
 Un chronomètre.
2. Disposition des objets :
Schéma de principe :
► Calorimètre à méthode des mélanges

Agitateur T Thermomètre

Calorimètre

► Calorimètre à méthode électrique


Ampèremètre
Chronomètre Temps t=0

0A T1=15°C 0h0mn0
= s
Agitateur
1
Thermomètre
=
Interrupteur
1
5
°
C
Calorimètre m1=200g

6V
5
°
C : Manuel de conceptualisation et de scénarisation
EXPERES 179
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

3. Scénarisation (Préparer l’enchainement des différentes séquences pour réaliser les activités
proposées et écrire un script pour rendre l’activité pratique accessible à travers l’interface sur
plateforme).

A- Détermination de la capacité calorifique du calorimètre et


de la chaleur massique d’un solide en acier par la méthode des mélanges

INVESTIGATION I
Détermination de la capacité calorifique du calorimètre

1- Activité 1 :
Capacité calorifique k du calorimètre :
Dans un calorimètre de volume d’environ 1 l, on verse une quantité d’eau froide de
masse m1 = 200 g et on note la température d’équilibre T1. On ajoute rapidement une quantité
d’eau chaude de masse m2 = 150 g et de température T 2. On agite pour atteindre l’équilibre
et on note la température finale T3 du mélange.
Protocol expérimental :

Simulation JavaScipt
http://experes.unileon.es/moodle/mod/lesson/view.php?id=688&pageid=1008

Question 1.1 : Écrire l’équation calorimétrique d’échanges de chaleur.


Réponse 1.1 :

Question 1.2 : En déduire l’expression littérale de la capacité thermique k du calorimètre


(valeur en eau du calorimètre).
Réponse 1.2 :

Question 1.3 : Noter les mesures de , , , , et et calculer la valeur numérique de


la capacité calorifique k du calorimètre. = 4180 J kg-1 °C-1
Réponse 1.3 :

, , , , et

On trouve :
k = 51.26 J °C-1

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 180


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

INVESTIGATION II
Détermination de la chaleur massique d’un solide (acier)

2- Activité 2 :
Chaleur massique Cs du solide en acier :
Dans le même calorimètre de volume d’environ 1 l et de capacité calorifique k, on
verse une quantité d’eau froide de masse m1 = 200 g et on note la température d’équilibre T1.
Après mesure de la masse ms et de la température T2 du solide chaud, on le plonge rapidement
dans l’eau du calorimètre. On agite pour atteindre l’équilibre et on note la température finale
T3 du mélange.
Protocol expérimental :
Question 2.1 : Écrire l’équation calorimétrique d’échanges de chaleur.
Réponse 2.1 :

Question 2.2 : En déduire l’expression littérale de la chaleur massique de l’acier.


Réponse 2.2 :

Question 2.3 : Noter les mesures de , , , , et et calculer la valeur numérique de


la chaleur massique de l’acier.
Réponse 2.3 :

, , , , et = 19 °C

= 473 J kg-1 °C-1

B-Détermination de la capacité calorifique du calorimètre et


de la chaleur massique d’un liquide (alcool) par la méthode électrique.

INVESTIGATION III
Détermination de la capacité calorifique du calorimètre

3- Activité 3 : Capacité calorifique k du calorimètre à méthode électrique


Dans un calorimètre à méthode électrique, de volume d’environ 1 l, on verse une
quantité d’eau froide de masse = 200 g et on note la température d’équilibre T1. On
démarre le chauffage en fermant le circuit (tension U et intensité I), on agite pour
homogénéiser et on note la température T en fonction du temps t.
Question 3.1: Compléter le tableau ci-dessous en notant la température T tous les deux
minutes :
Tableau 1 :
Temps t en min 0 2 4 6 8 10 12
Température T en ºC

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 181


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Simulation JavaScript
http://experes.unileon.es/moodle/mod/lesson/view.php?id=688&pageid=1034
Question 3.2 : Écrire l’équation calorimétrique en considérant le dispositif comme
adiabatique.
Réponse 3.2 :

Question 3.3 : En déduire l’expression littérale de la température T en fonction du temps t.


Réponse 3.3 :

Question 3.4 : Déterminer alors son coefficient directeur


Réponse 3.4 :

Question 3.5 : Tracer la courbe T en fonction du temps t et déterminer sa pente (Courbe sur
ordinateur).
Réponse 3.5 :

Question 3.6 : Exprimer la capacité k du calorimètre en fonction de la pente


Réponse 3.6 :

La courbe est une droite. Sa pente est égale à son coefficient directeur. On obtient donc :

Question 3.7 : Noter les mesures de U, I, et en déduire la valeur numérique de k


Réponse 3.7 :

U = 6 V, I = 2 A, et 4180 J kg-1 °C-1:

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 182


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

INVESTIGATION IV
Détermination de la chaleur massique d’un liquide (alcool)

4- Activité 4 : Chaleur massique d’un liquide (alcool)


Dans un calorimètre à méthode électrique, de volume d’environ 1 l, on verse une
quantité d’alcool froide de masse = 200 g et on note la température d’équilibre T1. On
démarre le chauffage en fermant le circuit (tension U et intensité I), on agite pour
homogénéiser et on note la température T en fonction du temps t.
Question 4.1: Compléter le tableau ci-dessous en notant la température T tous les deux
minutes:
Tableau 1 :
Temps t en min 0 2 4 6 8 10 12
Température T en ºC

Simulation JavaScript
http://experes.unileon.es/moodle/mod/lesson/view.php?id=688&pageid=1034
Question 4.2 : Écrire l’équation calorimétrique en considérant le dispositif comme
adiabatique.
Réponse 4.2 :

Question 4.3 : En déduire l’expression littérale de la température T en fonction du temps t.


Réponse 4.3 :

Question 4.4 : Déterminer alors son coefficient directeur .


Réponse 4.4 :

Question 4.5 : Tracer la courbe T en fonction du temps t et déterminer sa pente.


(Courbe sur ordinateur)
Réponse 4.5 :

Question 4.6 : Exprimer la chaleur massique de l’alcool en fonction de la pente

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 183


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Réponse 4.6 :

La courbe est une droite. Sa pente est égale à son coefficient directeur. On obtient donc :

Question 4.7 : Noter les mesures de U, I et et en déduire la valeur numérique de


Réponse 4.7 :

U = 6 V, I = 2 A et = 0.2 kg
= 2466.9 J kg-1 °C-1.

EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 184


IV
CONCLUSION
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 186


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

VI. Conclusion

Ce manuel de conceptualisation et de scénarisation des travaux pratiques de physique


a été conçu dans le cadre du projet EXPERES « les TICE appliquées à l’expérimentation
scientifique », un projet Erasmus plus financé par le programme de l’Union Européenne. Il
comprend un lot de 12 TP qui ont été conceptualisés et scénarisés pour permettre leur
programmation sur une plateforme de type LMS.
Basés sur des simulations virtuelles à l’aide des logiciels de Java Script, les travaux
pratiques de physique programmés seront accessibles en ligne à un large public d’apprenants
des universités marocaines. L’objectif étant d’accompagner les apprentissages théoriques avec
des simulations en ligne des activités pratiques.
La visée principale de ce travail, à l’issue de ce projet, est de faciliter le transfert de la
démarche adoptée dans ce manuel pour créer des activités pratiques virtuels pour d’autres
disciplines. Les concepteurs de nouveaux programmes de TP doivent planifier et structurer les
contenus proposés dès la phase de démarrage. Ils devront se baser sur les principes
méthodologiques utilisés dans ce manuel.
Au cours de l’élaboration de ce manuel, un consensus a été nécessaire pour
homogénéiser les approches proposées et permettre d’adopter une structure cohérente pour un
travail réussi. En effet, le présent manuel propose des fiches de conceptualisation et de
scénarisation des travaux pratiques afin de guider les acteurs et utilisateurs potentiels à
produire un travail correspondant aux meilleures pratiques en la matière. Parmi les étapes
programmées, figure celle relative à la conceptualisation des travaux pratiques. Cette étape
consiste en l’élaboration d’un modèle de fiche de conceptualisation comme feuille de route à
suivre pour renseigner les différentes rubriques composant cette fiche. Par la suite, l’étape de
scénarisation s’est avérée indispensable pour faciliter la programmation de la partie dédiée à
la simulation des travaux pratiques. La même approche méthodologique est suivie en
définissant un certain nombre de techniques et de méthodes pédagogiques rédigées sous
forme d’une fiche appelée fiche de scénarisation. Enfin, un rappel théorique a été rajouté en
annexe pour apporter un complément scientifique aux TP proposés.
L’équipe projet souhaite à travers ce manuel élargir le champs d’application des
travaux pratiques virtuels en Sciences et technologie. Une diffusion plus large de ce manuel
pourra aboutir à des interrogations quant à l’amélioration de cet outil de travail.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 187


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 188


-V-
ANNEXES
RESSOURCES THEORIQUES
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 190


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

V.1
TP01 : Conservation de l’énergie mécanique
(Ressources théoriques)

Quelques définitions utiles


Système : c’est un corps ou un ensemble de corps délimités par une surface appelée
frontière.
Energie : L’énergie (du grec : force en action) est la capacité d’un système à produire
du mouvement, de la lumière, de la chaleur,… Cela signifie qu’elle est stockée dans les
systèmes sous différentes formes : mécanique, chimique, électrique, nucléaire,… L’énergie
est caractérisée principalement par sa capacité de se transformer d’une forme à une autre
forme. Par exemple, une pile emmagasine de l’énergie sous forme chimique. Quand la pile est
utilisée dans un circuit électrique, cette énergie est libérée sous forme électrique qui est, de
son tour, transformée en chaleur dans les conducteurs ohmiques.
Parmi toutes ces formes, l’énergie mécanique occupe une place importante dans le
monde entier du fait que l’on la trouve dans les différents domaines de la vie quotidienne.
Unité de l’énergie : dans le Système international d’unités (SI), l’énergie s’exprime en
joules (J). Les spécialistes, dans le domaine énergétique, utilisent la tonne d’équivalent
pétrole (tep) pour comparer les énergies entre elles. Dans la consommation domestique ou
industrielle, on utilise le kilowatt-heure (kWh). 1 kWh correspond à l’énergie consommée par
un appareil d’une puissance de 1 kW pendant une durée d’une heure (1 kW × 1 h).
Notre étude portera seulement sur l’évolution de l’énergie mécanique d’un système. Cette
énergie peut être définie comme une quantité d'énergie emmagasinée dans un système sous
forme d'énergie cinétique liée à son mouvement et d'énergie potentielle qui dépend de sa
position.
L’énergie cinétique : comme nous le savons ce type d’énergie est lié à la vitesse du
système en mouvement. Soit un point matériel M, de masse m, animé d’une vitesse par
rapport à un référentiel supposé Galiléen R. Par définition, l’énergie cinétique de ce point
matériel M, dans son mouvement par rapport au repère R, est :

Elle s’exprime en joule (J) si m et V sont exprimés respectivement en Kilogramme


(kg) et en mètre par seconde(s).
Théorème de l’énergie cinétique
Le travail W de la résultante F des forces qui s’exercent sur un point matériel entre
deux instants t 0 et t1 , est égal à la variation de l’énergie cinétique de ce point matériel entre
ces deux mêmes instants :
Wt0t1  Ec (t1 )  Ec (t 0 )
En effet, le principe fondamental de la dynamique, pour un point matériel M, de masse m,
animé d’une vitesse soumis à un ensemble de forces de résultante F, s’écrit :

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 191


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

En multipliant cette équation par la quantité , on obtient :

(1)
Soit
et

Avec dW le travail élémentaire développé par la résultante des forces conservatives.


L'énergie potentielle : il s’agit de l’énergie emmagasinée dans un système quand ce
dernier occupe une position quelconque par rapport à la terre. Autrement dit, ce type
d’énergie appelée aussi potentiel mécanique, notée EP, est une grandeur qui n’est définie qu’à
une constante additive prés. Elle caractérise l’énergie de position d’un corps.
Dans le cas d’un champ de forces F conservatif, ce champ dérive d’une énergie
potentielle EP telle que:

Le signe ( ) montre que le champ de forces F est dirigé suivant les potentiels
décroissants.
Théorème de la variation de l’énergie potentielle
Si un champ de forces est conservatif alors le travail du champ de force est égal à la
variation de l’énergie potentielle :
W  E p (t 0 )  E p (t1 )
Où Ep(t0) et Ep(t1) sont respectivement les énergies potentielles initiale et finale.
Energie mécanique :

a) Cas où toutes les forces mises en jeu sont conservatives


L’énergie mécanique E est égale à la somme de l’énergie potentielle et de l’énergie
cinétique , soit :
E = Ec + Ep
L’énergie mécanique E d’un point matériel, soumis à des forces conservatives, est une
constante du mouvement appelée intégrale première du mouvement. En effet, si la résultante
des forces est conservative alors il existe une énergie potentielle telle que :

En multipliant cette équation par un déplacement élémentaire du point matériel M, on


obtient :
. (2)

D’après les équations (1) et (2), nous déduisons alors:


d (Ec + Ep) = 0
Il en découle que :
Ec + Ep = constante.
dE
L’énergie mécanique se conserve au cours du temps (  0 ).
dt
Conclusion :
Il y a conservation de l’énergie mécanique d’un système.
 Si le corps a perdu une quantité d’énergie potentielle ( ), il gagne une quantité
d’énergie cinétique ( );

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 192


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 Si le corps a perdu une quantité d’énergie cinétique ( ), il gagne une quantité


d’énergie potentielle ( ).
b) Dans le cas où toutes les forces mises en jeu ne sont pas conservatives
S’il y a des forces de frottements, l’énergie mécanique du système ne se conserve pas.
Elle diminue et sa variation correspond au travail W(FNC) effectué par cette force dissipative
FNC.
Remarque :
L’énergie perdue par le système est transférée à l’extérieur sous forme de chaleur.
L’agitation des molécules, donc l’énergie microscopique de l’environnement augmente.
Théorème de l’énergie mécanique
La variation de l’énergie mécanique E d’un système de masse m entre deux points
M1 et M2 est égale au travail des forces non conservatives W(FNC) agissant sur ce système:

Applications
Il s’agit d’étudier l’évolution des énergies cinétiques, potentielles et totales en fonction
du temps dans les cas suivants :
1/Chute d’un corps :
a/ Chute libre : on dit qu’un corps de masse m est en chute libre s’il est soumis
uniquement à l’action de son poids P = mg où g est l’accélération de la pesanteur.
Considérons la chute libre d’un corps lâché sans vitesse initiale d’une hauteur h par rapport au
sol. L’objet se met en mouvement sous l’action de son poids.
Conditions initiales : vitesse initiale V(0)=0 et position initiale z(0)=h
Les équations horaires du mouvement :
1 2
Position à l’instant t est z (t )   gt  h
2
Vitesse à l’instant t est V (t )   gt
Energie potentielle de la pesanteur
1 1
EP  mgz(t )  mg ( gt 2  h)   mg 2t 2  mgh  at 2  c
2 2
Avec a et c sont des constante telles que et .
Energie cinétique :

Soit Ec = a t2

Energie mécanique : Em = Ec + Ep = c = m g h = constante.

b/ Chute dans un fluide


Les conditions initiales sont
A l’instant initial t=0 s, on a la vitesse initiale Vz(0)=0 et la position initiale z(0)=h
On se propose d’étudier la chute d’une bille dans un fluide f de masse volumique f.

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En effet, une bille de masse mb, de masse volumique b, de volume vb


et de rayon Rb, immergée dans un fluide, est soumise à trois forces :
 son poids P : P  mb g  b vb g
 la poussée d’Archimède exercée par le fluide :
.
 la force de frottement : Une bille chutant dans un fluide subit une
force de frottement visqueux s’opposant au mouvement de la bille et dont
l’intensité évolue avec la vitesse de la bille. Si la vitesse est faible, cette force
sera donnée par la loi de Stokes: , où est la viscosité
dynamique du fluide. Elle s’exprime en Pa s.
(À la simulation on dénote le coefficient de la force de frottement visqueux,
, tel que .)
4
Le volume de la bille est donné par : vb  Rb3
3
dV
La seconde loi de Newton donne : ( b   f ) gvb  6RbVz  b vb z
dt
6Rb dV f
Soit g (1   )  Vz  z avec  
b vb dt b
Solution pour la vitesse Vz
t

La solution de cette équation est Vz  VLim (1  e  ) ,
v
avec VLim  g (1   ) et   b b
6Rb
Nous constatons qu’il y a deux régimes : un régime transitoire et un régime permanent
où la vitesse est constante.

Avec
2
1 1  
t

L’énergie cinétique : EC  mbVz  mbVLm 1  e  
2 2

2 2 
 
Solution pour le déplacement z :
Soit .

L’énergie potentielle :

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 194


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L’énergie totale :

2/ Etude du ressort

2.1/ Cas sans frottement : Oscillations libres :


Une particule M de masse m fixée à l’extrémité d’un ressort
(disposé horizontalement) de masse négligeable, de constante de
raideur k et de longueur l0. Si le corps est déplacé d’une faible
distance et ensuite relâché, il entrera en oscillation harmonique
simple. Les forces de frottements sont supposées négligeables.
Les conditions initiales :
A t=0 on a x(0) = 0 et V(0)=V0
Elongation instantanée : x(t )  xm sin(0t )
k
02 
Avec m
dx(t )
Sa dérivée donne la vitesse V   0 xm cos(0t )
dt

1 1 dx 1 1
Energie cinétique : EC  mV 2  m( ) 2  m02 xm2 cos 2 (0t )  kxm2 cos 2 (0t )
2 2 dt 2 2
1 2 1 2
Energie potentielle : EP  kx  kxm sin 2 (0t )
2 2
1
Energie mécanique : Em  EC  E p  kxm2
2
Lorsqu’il n’y a pas de frottements, les énergies et sont périodiques sinusoïdales
et leurs amplitudes sont constantes durant le mouvement. Ce qui donne une énergie
mécanique totale constante.
2.2/ Cas avec frottement
Si on introduit une force de frottement visqueux: ,
d 2x dx
On obtient une équation de type : 2
 2  02 x  0 (3)
dt dt
Où = /2 est le facteur d’amortissement et est la pulsation propre du
système oscillant.

On cherche une solution de l’équation différentielle (1) sous la forme x(t )  Ae rt :


L’équation caractéristique de l’équation du mouvement (1) est donnée par
r 2  2r  02  0
On distingue trois régimes selon le signe du discriminant :   4(  0 )
2 2

Régime apériodique où   0 soit   0


L’équation caractéristique admet deux solutions réelles :

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 195


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r1    2  02 et r2    2  02
 2 02 t 2 02 t
Le mouvement dans ce cas est sous la forme : x(t )  e t ( Ae  Be ) . Ce
mouvement est apériodique.
Régime critique où   0 soit   0
L’équation caractéristique admet une solution double r   
La solution dans ce cas là est donnée par x(t )  e t ( At  B)
Régime pseudopériodique où   0 soit   0
L’équation caractéristique admet deux solutions complexes
r1    i 2  02 et r2    i 2  02
La solution de l’équation du mouvement est : x(t )  x0 e t sin(1t )
1
Avec 1  (0  2 ) 2
2
est la pseudo pulsation du mouvement
1 1 dx
Energie cinétique : EC  mV 2  m( ) 2
2 2 dt
1 2
Energie potentielle : EP  kx
2
1 dx 1
Em  EC  EP  m( ) 2  kx2
2 dt 2
Puissance mécanique

3/ Etude d’un pendule simple dans un milieu visqueux

On se propose d’étudier l’évolution des énergies cinétique EC, l’énergie potentielle EP


et l’énergie mécanique Em du mouvement d’un pendule simple dans les deux cas suivants :
a/ Mouvement sans frottements
2
1 d 1  d 
Energie cinétique : EC  mV 2 , avec V  L . Soit EC  mL2  
2 dt 2  dt 
Energie potentielle : EP  mgL(1  cos( ))
2 2
Pour des petits angles on aura Cos ( )  1  . Soit 1  Cos ( ) 
2 2
 2
D’où : EP  mLg
2
d 2 g d 2
Comme l’équation harmonique :    0 . Soit  02  0
dt 2 L dt 2
Solution :  (t )  0 cos(0t   )
d
Et puisque  00 sin(0t   )
dt
On obtient énergie mécanique : constante.

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b/ Mouvement dans un liquide de visqueux


Si l’on considère que le pendule est soumis à un frottement visqueux de coefficient k,
l’équation du mouvement devient
d 2 d
2
 2k  02  0 (4)
dt dt
Nous constatons que les équations (3) et (4) sont de même nature. Il s’agit d’un
système mécanique oscillant. Les solutions sont, donc, les mêmes.

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V.2
TP2 : Etude statique et dynamique d’un ressort
(Ressources théoriques)

Introduction
L’oscillateur harmonique est un concept important en physique car il permet
notamment de décrire le comportement autour d’une position d’équilibre de nombreux
systèmes physiques dans des conditions d’approximation à définir. Dans cette partie on
présente le prototype le plus élémentaire d’un oscillateur harmonique : le système masse-
ressort vertical non amorti, la mise en équation du mouvement de la masse et la résolution de
l’équation différentielle harmonique qui résulte du principe fondamental de la dynamique.
L’objet de ce TP est l’étude des petits mouvements d’un point matériel au voisinage
d’une position d’équilibre stable à l’aide du modèle d’un oscillateur harmonique. Lors de son
évolution, les frottements sont nuls ou négligeables de sorte qu’il ne peut s’effectuer de
transfert énergétique vers l’extérieur : leur énergie reste donc constante.
Etude d’un ressort en régime statique et dynamique
On désire déterminer par deux méthodes différentes, statiques et dynamiques, la constante
de raideur K d’un ressort. Le ressort est à spires non jointives et est utilisé dans son domaine
d’élasticité.
1) Etude statique
L’objectif est de vérifier que l’intensité de la force de tension F, exercée sur un ressort
est proportionnelle à l’allongement du ressort  et de déterminer sa constante de raideur K.
Le dispositif expérimental est un ressort suspendu verticalement, l’extrémité
supérieure est fixée à une potence et à l’extrémité libre on accroche successivement des
masses marquées de différentes valeurs (figure (1)). On appelle  0 la longueur du ressort à
vide.

Figure 1 : Schéma représentant le régime statique


Quand on accroche à l’extrémité du ressort une masse m, celui-ci s’allonge d’une
quantité      0 . Une règle graduée placée verticalement permet de lire la longueur du
ressort.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 199


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  
A l’équilibre on a : PF0 ;
P = mg est le poids de la masse m et F  K(   0 ) la tension du ressort.
La projection de ces forces sur l’axe vertical dans le sens descendant donne :
mg  F  0  mg  F  K
mg
La raideur K est le rapport entre la tension F et L’allongement  : K 

2) Etude dynamique
Le but est d’étudier les oscillations libres d’un pendule élastique, constitué d’un
ressort de raideur K auquel est accrochée une masse m, en reliant sa période aux paramètres
m et K.
Le ressort précédent de constante de raideur K est utilisé pour réaliser un oscillateur
élastique vertical à l’extrémité duquel est accrochée une masse m (figure (2)). A un instant
choisi comme origine des temps, la masse est écartée de sa position d’équilibre et lâchée sans
vitesse initiale : le système oscille. Soit  0 la longueur à vide du ressort, soit  sa longueur en
charge.

Figure 2 : Régime dynamique


  
A l’équilibre on a : m g  F  0 , mais en projetant sur l’axe du mouvement on obtient :
mg  F  0 donc mg  K(   0 )
On écarte la masse m de sa position d’équilibre vers le bas d’une distance z et on la
lâche, elle effectue alors des oscillations autour de la position d’équilibre.
A un instant t l’équilibre du mouvement s’écrit :
     

 F  ma  m g  F  m a avec F  K(  z) et a : l’accélération de la masse m


Si on note par z(t) la position de la masse m à l’instant t par rapport à la position
d’équilibre, la relation fondamentale de la dynamique donne en projetant sur la verticale :
d 2z
mg  K(   0  z )  m
dt 2
mg  K(  z)  ma  mg  K  Kz  ma

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 200


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Et puisque mg  K  0 , après simplification on arrive à l’équation du mouvement


dz 2 dz 2 K
de la masse m:  Kz  m d’ou  z0
dt 2 dt 2 m
Cette équation est une équation différentielle du second ordre et sa solution est de la
forme : z( t )  A cos t  B sin t  z( t )  z m cos(t  )
2 K
Le mouvement est périodique de pulsation    (exprimée en rad/s), T est la
T m
période d’oscillations exprimée en (s), zm est l’élongation maximale (toujours positive) de z(t)
et le déphasage. Les constantes zm et sont calculées par les conditions initiales.

m 4 2 m
De ce que précède on obtient : T  2  T2 
K K

3) Couplage de deux pendules élastiques


Détermination de l’expression de la constante de raideur K en mode statique
La valeur de la constante de raideur K d’un ressort, exprimée en N/m, est
généralement donnée par les constructeurs de ressort standard. Certains montages mécaniques
nécessitent une constante de raideur particulière qui pourra être obtenue en effectuant des
montages en série ou en parallèle de ressorts de raideurs différentes. Les schémas ci-dessous
montre le principe de ces deux montages et donne la formule à utiliser pour calculer la
raideur équivalente du groupement de ressort en fonction du montage.
a) Association en parallèle de deux ressorts de raideurs K1 et K2
Les ressorts 1 et 2, de masses négligeables, sont montés en parallèle. On suspend une
masse m à l’extrémité des ressorts (figure (3)). Ce système se comporte comme un seul
ressort de raideur équivalente Kp auquel on a accroché la même masse m. On remarque que
les deux ressorts ont le même allongement  .
  
Nous avons F  F1  F 2 , F  K p   mg , F1  K1 1 et F2  K 2  2
Donc K p   K1 1  K 2  2 . Et puisque    1   2 , On obtient
K p  K1  K 2

Figure 3 : Association de 2 ressorts en parallèle

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 201


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b) Association en série de deux ressorts de raideur K1 et K2


Les ressorts 1 et 2, sont maintenant en série. On suspend une masse m au ressort 2
(figure (4)). Les deux ressorts s’allongent respectivement de  1 et  2 .

Le système des deux ressorts est équivalent à un seul ressort de raideur Ks auquel on a
accroché la même masse m et qui s’allonge d’une longueur  :

Figure 4: Association de 2 ressorts en série

 On a d’une part F1  F2  F avec F1  mg  K1 (   01 )  K1 1  mg


mg
 1   1   01  (  01 est la longueur du ressort 1 à vide).
K1
De même on a : F2  mg  K 2 (   02 )  K 2  2  mg

mg
 2   2   02  (  02 est la longueur du ressort 2 à vide).
K2
mg
L’équation précédente devient : F  mg  K s   mg   
Ks
 Et d’autre part   1   2 ce qui donne :
1 1 1 K1 K 2
   Ks 
K s K1 K 2 K1  K 2

c) Cas particulier K1  K 2
 Pour la première équation (ressorts en parallèle) K p  2K1

K1
 Pour la seconde équation (ressorts en série) K s 
2

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 202


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4) Poussée d’Archimède
Introduction
Le principe d’Archimède : Tout corps solide complètement immergé dans un liquide
en équilibre subit de la part de celui-ci une poussée verticale dirigée de bas en haut dont
l’intensité est égale au poids du liquide déplacé par ce corps.
Le but de l’étude qui suit est de donner les caractéristiques de la Poussée d’Archimède

que l’on désigne par F A .
Dans une première étape, on suspend une masse m à un ressort de constante de raideur
K étudié précédemment, de longueur à vide  0 . On note la valeur de l’allongement

 1   1   0 du ressort ce qui permet de déterminer la valeur de la tension F 1 exercée par le
ressort sur la masse m (figure (5): F1  K( 1   0 ) et P = mg  F1  K 1  mg

Figure 5 : Système ressort – masse dans le vide

Dans une deuxième étape on immerge la masse m suspendue au ressort, dans une éprouvette
graduée contenant d’un liquide de masse volumique . On constate que la masse introduite
dans le liquide subit une poussée vers le haut qui serait proportionnelle au poids du fluide
déplacé. Le liquide exerce une force, nommée «poussée d'Archimède», qui nous donne
souvent l'impression que les objets sont moins lourds lorsqu'ils sont immergés dans un fluide.

Figure 6 : Masse plongées dans le liquide

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 203


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On remarque que :
 La longueur du ressort  2   1 .
 la valeur de la tension diminue lorsque l’on immerge la masse m.
 L’action est exercée par le liquide sur le système S (ressort – masse).
 Comme le poids est inchangé et que la valeur de la tension exercée par le ressort
diminue, le fluide exerce une force FA sur l’objet. C’est la poussée d’Archimède qui
n’est pas négligeable par rapport au poids dans l’eau.
a) Bilan des forces exercées sur le système
Le système est en équilibre. D’après le principe fondamental de la dynamique (PFD),
  
la masse m est soumise à des forces dont les effets se compensent. P F 2  F A  0
   
P  m g : Poids réel F 2 : Poids apparent et F A : Poussée d’Archimède.
  
Comme les vecteurs forces, P et F 2 sont verticales, la forces F A est verticale et la valeur
de la Poussée d’Archimède : FA  P  F2  mg  K( 2   0 )
La poussée d’Archimède FA est égale au poids du volume d’eau déplacé Pe :
Pe  FA  me g  Ve g
- Ve  V  V0 est le volume d’eau déplacé par lecture sur l’éprouvette graduée.
- V0 est le volume initial du liquide et V est le volume du liquide après
immersion de la masse m.
- m e est la masse de l’eau déplacée et est la masse volumique du liquide.
b) Les facteurs qui influencent la poussée d’Archimède

Dans les expériences suivantes, on peut changer les différents paramètres et grandeurs
pour vérifier s’il y aura une influence sur la poussée d’Archimède. Parmi ces
paramètres on cite :
 La profondeur d’immersion du corps
 Le volume d’immersion du corps
 La masse de l’objet
 La masse volumique du liquide.
1. La profondeur d’immersion du corps
Dans une première expérience on accroche un objet à un dynamomètre et on le plonge
dans un long récipient. La mesure consiste à trouver la poussée d’Archimède à différentes
profondeurs. On constate que l’intensité de la poussée d’Archimède est la même c.à.d. que la
poussée d’Archimède ne dépend pas de la profondeur d’immersion de l’objet dans le liquide.
2. Le volume d’immersion du corps
On reprend l’expérience précédente, mais cette fois on immerge progressivement
l’objet dans le liquide. On constate que l’intensité de la poussée d’Archimède est de plus en
plus grande ce qui prouve que la poussée d’Archimède dépend du volume immergé de l’objet.
3. La masse de l’objet :
Avec la même expérience on mesurer la poussée d’Archimède de 2 objets de même

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 204


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

volume mais composé de substances différentes. On constate que la poussée d’Archimède a la


même mesure et par conséquent elle ne dépend pas de la densité de l’objet immergé.
4. La masse volumique du liquide du liquide
Même expérience, mais on plonge un même objet dans 2 liquides de masse volumique
différente. La poussée d’Archimède a une intensité plus importante dans un liquide de masse
volumique plus importante. La poussée d’Archimède dépend de la masse volumique du
liquide.
Conclusion :
L’intensité de la poussée d’Archimède dépend de :

 du volume immergé de l’objet


 de la densité du liquide d’immersion.

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EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 206


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V.3
TP03 : Pendule simple
(ressources théoriques)

I) Présentation générale
I-1) Tableau des grandeurs :
SYMBOLE DENOMINATION UNITÉ
 Angle d’inclinaison degré
 (t) L’élongation instantanée
 Accélération m s-2
Ec Energie cinétique J
Ep Energie potentielle J
Et Energie Totale J
m Masse M ponctuelle accrochée au bout du fil. kg
ω Pulsation rad s-1
ω1 Pseudo-pulsation
g Pesanteur m s-2
L Langueur du fil inextensible et de masse négligeable m
R Tension du fil T N
P Poids kg
OM Distance entre le point o et la masse du pendule simple m

λ Coefficient d’amortissement
T Période d’oscillation s
f Fréquence, T = 1/f Hz
(R) Repère R( er , e k ) -----

I-2) Définition du pendule simple


Un pendule simple est constitué d’une masse m, assimilée à une boule, suspendue à un
fil inextensible fixé sur un support, exemples : balançoire, balancier d'une horloge.

La position du pendule est repérée par l’angle θ (compris entre – π et + π) qui existe
entre la tige et la verticale, voir figure 1.

La masse se déplace suivant une trajectoire circulaire de rayon L (longueur du fil).

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 207


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Figure 1 : Pendule simple


II) Oscillations libres
II-1) Détermination de l’équation différentielle du mouvement

Pour démontrer l’équation différentielle du mouvement, nous pouvons utiliser :

* Le Principe Fondamental de la Dynamique.


* Le théorème de l’énergie mécanique.
* Le théorème du moment cinétique.
a) Méthode 1 : Principe Fondamental de la Dynamique
 
La masse m est soumise à son poids P et à la tension R du fil.
  
D’après le principe fondamental de la dynamique : P R  m  (1)
On projette la relation (1) sur la base mobile : (Voir figure 1)

Projection de (1) sur → cos ( ) = (2)


Projection de (1) sur → (3)

Calcul de l’accélération 
Dans le repère ®, le vecteur position est donné par :

D’après l’expression du vecteur position, le vecteur accélération du point matériel est donné
par :
 dV

dt

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Comme

Avec

et

On a alors

Comme

D’où
(4)

Compte tenu des relations (2) et (4), on aura :


= cos +
Et de (3) et (4), on aura,

d' où
(5)

b) Méthode 2 : Théorème de l’énergie mécanique


dEt
L'énergie mécanique du système se conserve et est constante dans le temps : 0
dt

1 2 1 
L’énergie cinétique : Ec  m v  m( L ) 2 avec v  L 
2 2

En prenant comme référence pour l'énergie potentielle de pesanteur la position :   ,
2
Ep = - mgL cos 
1 
d' où Et = m( L  )2 - mgL cos 
2

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Donc :
dEt 2   
= m L    mgL sin   = 0
dt
On obtient donc l’équation différentielle du mouvement suivante :
 g
  sin( )  0 (5)
L
c). Méthode 3 : Théorème du moment cinétique
Rappel : Soit un point M de masse m, de vitesse v et de quantité de
mouvement p  mv .
Son moment cinétique en un point O est défini par :
LO / M  OM  p  OM  mv
Appliquons le théorème du moment cinétique au point d’attache fixe O du pendule :
La dérivée du moment cinétique par rapport à O est égale à la somme des moments des forces
extérieures par rapport à O.
Son moment cinétique en un point O est défini par :
d L /o
  M F /o
dt
 
LF / o  OM F / o  mv  Ler  mL e  mL2  k

M R / o  OM R / o  R Or OA et R sont colinéaires.

MR/o  0

LP / o  OM  P  mgL sin(OM , P)k  mgL sin( )k M P / o  mgL sin  k



d (mL2  )
k  mgl sin  k
dt

mL2   mgL sin 
D’où l’équation différentielle :
 g
 sin( )  0 (5)
L

II-2) Résolution de l’équation de mouvement pour θ petite.


Dans le cas où les oscillations sont de faibles amplitudes (θ petit), on peut faire
l’approximation suivante : sin θ ≈ θ.
La solution de cette équation différentielle est du type :
 (t )  A cos(t   )
Avec ω = 2π/T : la pulsation propre des oscillations de période T.

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a) Expression de ω :
 (t )  A cos(t   ) (6)

 (t )   A sin(t   )

 (t )   A 2 cos(t   )   2 (t ) (7)
En injectant les expressions des équations (6) et (7) dans l’équation différentielle (5),
on obtient :
A cos(t   )( 2  g / L)  0
Pour être vraie à tout instant t, cette équation impose : 2 = g / L
g
Soit  
L

2 L
La période des oscillations s’écrit donc T  2 .
 g
b) Détermination des constantes A et ϕ dans l’expression de θ(t) :
Ces constantes sont déterminées à partir des conditions initiales :

Le pendule est lâché d’une position  (t  0)  0 et  (t  0)  0 .
 (t )  A cos(t   )   (t  0)   0  A cos  (8)

 
 (t )   A sin(t   )   (t  0)   A sin  (9)
A partir de (9), on a A≠ 0 et ω ≠ 0 ⇒ =0 ⇒  = kπ
Posons  =0 , l’équation (8) devient : A = θo
Avec ces conditions initiales l’équation θ(t) s’écrit :
c) Calcule de la vitesse angulaire maximale :

Et quand , alors, et θ(t) = 0.
Le pendule atteint donc sa vitesse angulaire maximale lorsqu’il passe par sa position
d’équilibre en θ = 0 :
En effet, la vitesse angulaire maximale est :
g 0
 0 =
L

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III/ Oscillations amorties


Un oscillateur réel est toujours AMORTI. Si cet amortissement est faible, le système
oscille avec une amplitude décroissante : le mouvement est pseudopériodique. La période
propre To d'un oscillateur correspond à la période de ses oscillations libres en l'absence
d'amortissement.
La pseudo-période T d'un oscillateur amorti est la durée qui s'écoule entre deux
passages successifs de l'oscillateur par sa position d'équilibre, la trajectoire étant parcourue
dans le même sens pour les deux passages. Si l'amortissement est faible, la pseudo-période et
la période propre sont voisines.
(t )  et C cos 1t  D sin 1t 
On place le pendule de masse m et de longueur L0, dans un fluide de faible viscosité
(exemple l’eau) et on trace  en fonction du temps t :
Le plan des oscillations est perpendiculaire à la figure.
Régime pseudo-périodique

Résonateur de période propre Amortissement faible : Pseudo-période T voisine de


T0 (période propre).

Le plan des oscillations est perpendiculaire à la figure

IV/ Oscillations amorties (entretenues) :


a) Définition
Un oscillateur, de fréquence propre fo=1/To, subit des oscillations forcées s'il oscille à
une fréquence f imposée par un oscillateur extérieur appelée excitateur.

b) Etude expérimentale :
L'oscillateur étudié est le résonateur léger de période propre To. Il est amorti par des
frottements λ avec le fluide.

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Le plan des oscillations est perpendiculaire à la figure

Résonateur de période propre Excitateur de période T réglable en agissant


sur la langeur L2 du fil

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V.4
TP04 : Loi d’Ohm - Mesure des résistances
(Ressources théoriques)

I- la mesure en physique :
Lorsqu'on mesure une grandeur quelconque (intensité du courant ou longueur d'un meuble par
exemple), on ne peut jamais obtenir une valeur exacte. On appelle erreur la différence entre la
valeur mesurée et la valeur exacte. Mais comme on ignore la valeur exacte, on ne peut pas
connaître l'erreur commise. Le résultat est donc toujours incertain : on parle alors
d’incertitude de mesure.

I-1- Objectifs des Travaux Pratiques :


- La physique est la science qui étudie les propriétés de la matière et établit les lois qui
rendent compte des phénomènes rencontrés dans la nature. Elle a été développée grâce à la
méthode expérimentale qui implique que toute loi physique doit se vérifier par des
expériences reproductibles.

- Dans les cours de physique (mécanique, électricité, thermodynamique, …), de nombreuses


lois physiques sont établies. Pour les vérifier, il faut effectuer des mesures expérimentales, en
tenant compte des erreurs de mesures, puis comparer les résultats obtenus aux valeurs
calculées.
I-2- Erreurs et incertitudes :
- Lorsqu'on mesure une grandeur quelconque (intensité du courant ou longueur d'un meuble
par exemple), on ne peut jamais obtenir une valeur exacte.
- On appelle erreur la différence entre la valeur mesurée et la valeur exacte. Mais comme on
ignore la valeur exacte, on ne peut pas connaître l'erreur commise. Le résultat est donc
toujours incertain: on parle alors d’incertitude de mesure.
- Les trois causes d'incertitudes sont :
1. L'imperfection de l'appareil de mesure
2. Le défaut de la méthode de mesure
3. Les erreurs de lecture par l'homme des appareils de mesure

I-2.1 Incertitude absolue

Exemple : On mesure un meuble avec une règle dont la graduation minimale est 2mm
–longueur d'un meuble de 350 mm à 2 mm près.
–Cela signifie que le résultat de la mesure est 350 mm, mais les causes d'incertitudes
(appareils, méthode, lecture...) nous conduisent à penser que la valeur exacte ne peut pas
s'écarter de plus de 2 mm de cette valeur.
–2 mm représente l'incertitude absolue de la mesure.
–La valeur exacte est donc comprise entre 350 mm - 2 mm et 350 mm + 2 mm
–On peut alors écrire : 348 mm < longueur < 352 mm ou bien longueur = 350 ± 2 mm

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I.2.2 Incertitude relative

•L'incertitude relative est le rapport entre l'incertitude absolue et la mesure.


•Exemple : Mesurer 350 mm à 2 mm près donne une incertitude relative de 2/350 = 0,005
soit 0,5%
–L'incertitude relative nous donne une idée de la précision de la mesure.
–Mesurer à 2 mm près la longueur d'un objet de 35 cm est d'une précision normale (0,5%)
–Mesurer à 2 mm près la longueur d'une salle (10 m) est très précis: incertitude relative: (0,02
%)
–Mesurer à 2 mm près l'épaisseur d'un livre (20 mm) est peu précis: incertitude relative: (10
%)

I.3- Qualités des appareils de mesure :


- Fidélité
–Un appareil est dit fidèle lorsqu'il donne toujours le même résultat pour une même mesure.
C'est une qualité primordiale.
- Sensibilité – Résolution
–La sensibilité d'un appareil est la plus petite variation de mesure qu'il peut déceler. Avec
certains appareils on utilise le terme de résolution.
–Ne pas confondre la résolution d'un appareil avec l'incertitude absolue. (Voir classe de
précision)
- Justesse
–Un appareil est juste si la différence entre la mesure qu'il indique et la valeur exacte
(inconnue) ne dépasse pas l'incertitude prévue.
–Ce n'est pas une qualité primordiale, parce que l'appareil faux provoque une erreur
systématique qu’il est possible de corriger lorsqu'elle est connue.
–Exemple : Si on mesure une longueur avec un règle trop petite, on peut, par calcul, corriger
le résultat, dès que le défaut est connu.

I.4- Classe de précision des appareils de mesure :


•L'utilisateur d'un appareil de mesure (ampèremètre, voltmètre...) a besoin de savoir quelle
confiance il doit accorder à son appareil. Le fabricant va lui indiquer, en guise de garantie, la
classe de précision. L’erreur est donnée par Classe*Calibre/100.
•Exemple : Un ampèremètre de classe 1 est utilisé sur le calibre 500 mA donne erreur
systématique de 5 mA.
•Classe 1 veut dire que l'incertitude relative sur une mesure égale au calibre (500 mA) est de
1%
•Soit une incertitude absolue de 500 mA x (1/100) = 5 mA
•Cette incertitude systématique va s'appliquer sur toutes les mesures effectuées sur ce calibre.
•La valeur exacte de la mesure est donc: 235 mA < intensité < 245 mA
•On remarque que les mesures les plus précises sont celles qui sont les plus proches du
calibre. On doit donc bien le choisir.
•Généralement les appareils électroniques et en particulier les appareils numériques ne sont
pas plus précis que les appareils analogiques. (Classe de précision plus faible) : leur affichage
peut faire illusion.
–Exemple : Pour une mesure de 125,3 mA effectuée sur un appareil numérique de classe 0,5
utilisé sur le calibre 200 mA l'incertitude absolue est 0,5 x 200 mA = 1 mA

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–L'affichage des 1/10 est illusoire puisque la valeur exacte est comprise entre 124,3 mA et
126,3 mA
–Il ne faut pas confondre la résolution de l'appareil (0,1 mA) et l'incertitude absolue (1 mA)

I.5- Nombre de chiffres significatifs :


Écriture d'une valeur numérique Puisque les valeurs correspondant aux grandeurs étudiées en
Physique ne sont jamais exactes, il convient de prêter attention au nombre de chiffres qui les
expriment.
–Exemple : Si vous partagez en 3 parties égales un fil de 100 cm de longueur mesurée à 1 cm
près, est-il correct de dire que chaque morceau mesure 33,33 cm ?
–La longueur du fil est comprise entre 99 cm et 101 cm, ce qui donne une fourchette de 33 cm
à 33,7 cm pour chaque morceau.
 On écrira que la longueur de chaque partie est 33,3 cm.
–Le 4ème chiffre a été supprimé car il n'est pas significatif. Il n'y a que 3 chiffres significatifs.
–Toute valeur numérique provenant d'une mesure ou d'un calcul (sur des grandeurs mesurées)
doit être exprimé avec un nombre de chiffres significatifs tenant compte des incertitudes.
•Tous les chiffres non nuls sont significatifs
–1542,3 à 5 chiffres significatifs
–15,423 à 5 chiffres significatifs (la virgule n'intervient pas)
•Les zéros placés à l'intérieur du nombre ou à la fin du nombre, après la virgule, sont toujours
significatifs
–2005 à 4 chiffres significatifs
–187,50 à 5 chiffres significatifs
–187,5 à 4 chiffres significatifs. Donc 187,50 et 187,5 ne sont pas identiques, le premier est
plus précis.
•Les zéros placés au début du nombre ne sont jamais significatifs
–0,52 à 2 chiffres significatifs
–0,005 2 à 2 chiffres significatifs
•Les zéros placés à la fin d'un nombre sans virgule peuvent être ou ne pas être (là est la
question) significatifs
–200 mA a 1 ou 2 ou 3 chiffres significatifs
–Pour sortir de l'ambiguïté on peut changer d'unité et faire apparaître ainsi une virgule :
–0,20 A à 2 chiffres significatifs
–0,200 A à 3 chiffres significatifs
•Comment arrondir les nombres
–Pour obtenir un nombre correct de chiffres significatifs il faut arrondir certains résultats : on
garde le nombre de chiffres significatifs désiré ; si le premier chiffre délaissé est égal à 5, 6, 7,
8 ou 9 on ajoute une unité au dernier chiffre significatif (avec une retenue éventuelle) :
527,397 5 s'arrondit à
–527,398 avec 6 chiffres significatifs
–527,40 avec 5 chiffres significatifs
–527,4 avec 4 chiffres significatifs
–527 avec 3 chiffres significatifs
–530 avec 2 chiffres significatifs
–500 avec 1 chiffre significatif

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II-Les appareils :
II.1- Effet magnétique du courant :
•Une aiguille aimantée posée sur un pivot (boussole) tourne son pôle nord vers le nord de la
Terre. On place le fil d'un circuit électrique au dessus de la boussole, dans l'axe de
l'aiguille.
 Lorsque le courant circule dans le fil, l'aiguille aimantée dévie. Elle a tendance à se
placer perpendiculairement au fil.

II.2- Sens du courant :


•Si vous placez votre main droite le long du fil la paume vers le circuit, le courant circulant du
poignet vers le bout des doigts, le pôle nord de l'aiguille dévie du côté du pouce.

II.3- Bobine électromagnétique :


•Un faible courant ne peut pas provoquer un grand effet magnétique. Comment augmenter cet
effet sans élever l’intensité ?
•Si on fait passer un courant dans un fil enroulé en boucle, et si on place sa main droite à
l'extérieur de la boucle en suivant le sens du courant, on voit que le pouce est toujours placé
du même côté. Toute la spire contribue au même effet magnétique. 
 Pour multiplier cet effet,
il suffit de placer un grand nombre de spires de fil isolé côte à côte. C’est le principe de la
bobine électromagnétique.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 218


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II.4- Détecteur de courant :


•On peut réaliser facilement un détecteur de courant en enroulant un fil, sous forme de bobine
plate, autour d'une boussole.

II.5- Le galvanomètre à cadre mobile :


Les appareils de mesure électrique analogique sont en général conçus à partir du
galvanomètre à cadre mobile qui utilise l'effet magnétique du courant.
Une bobine rectangulaire (cadre) montée sur pivot et munie d'un noyau de fer doux est placée
dans l'entrefer d'un aimant.
Une aiguille est fixée au cadre.

•En l'absence de courant, des ressorts spiraux maintiennent le cadre dans une position telle
que l'aiguille indique zéro.
•Lorsqu'un courant traverse le cadre, un couple magnétique entraîne la rotation de "l'équipage
mobile" (cadre, noyau et aiguille). Les ressorts spiraux s'opposent à cette rotation et le cadre
atteint une position d'équilibre après avoir tourné d'un angle proportionnel à l'intensité du
courant qui l'a traversé.
•En montant des résistors en série avec le galvanomètre on obtient un voltmètre
•En montant des résistors en dérivation (shunt) on obtient un ampèremètre.

II.6- L’ampèremètre :
•Il existe plusieurs types d'ampèremètres analogiques :
–L'ampèremètre le plus répandu est magnéto-électrique, il utilise un galvanomètre à cadre
mobile.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 219


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–Dans les ampèremètres magnétiques, c'est l'aimant qui est mobile, comme dans le détecteur
de courant.
–L'ampèremètre ferromagnétique contient deux palettes de fer doux à l'intérieur d'une bobine.
L'une des palettes est fixe, l'autre est montée sur pivot. Quand le courant passe dans la bobine,
les deux palettes s'aimantent et se repoussent, quel que soit le sens du courant. Cet
ampèremètre n'est donc pas polarisé.
–Dans l'ampèremètre thermique, le courant circule dans un fil. Ce fil s'échauffe et s'allonge,
ce qui provoque la rotation de l'aiguille. Les appareils thermiques ne sont pas polarisés.
• Pour changer de calibre, on utilise des shunts. Ce sont des résistances additionnelles
branchées en dérivation. Plus le calibre est grand, plus la résistance du shunt est faible ce qui
permet de dériver une plus grande partie du courant.
•Montage: Un ampèremètre se branche en série dans le circuit. Cela veut dire qu'il faut couper
le circuit et intercaler l'ampèremètre entre les deux points de coupure.

•Sens de branchement ou polarité :


–Les ampèremètres à effet magnétique et les ampèremètres numériques sont dissymétriques.
Il faut les brancher dans le bon sens :
–Le courant doit entrer dans l'ampèremètre par la borne marquée A (ou mA ou +) et ressortir
par la borne "commune" marquée COM (ou -)

II.6.1 Calibre :

–On appelle calibre la plus forte intensité que peut mesurer l'ampèremètre (aiguille en bout de
course pour les appareils analogiques ou plus grand nombre de l'affichage
numérique).
 Tous les appareils modernes sont multi calibres : On change de calibre en
tournant un commutateur ou en déplaçant une fiche.
–Pour éviter de détériorer l'ampèremètre, on a intérêt à le brancher sur le plus fort calibre.
–Il ne faut pas oublier de baisser le calibre, si nécessaire, pour obtenir un affichage

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 220


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suffisamment précis. Le bon calibre est le plus petit calibre possible, c'est-à-dire celui qui est
immédiatement supérieur à l'intensité mesurée.

II.6.2 Lecture :

–Si la lecture d'un appareil numérique ne pose aucun problème, il en va tout autrement de
l'appareil analogique.
–L'aiguille se déplace devant une graduation commune à plusieurs calibres. L'indication lue
ne représente qu'un nombre de divisions. Il faut déduire l'intensité à partir de ce nombre en
tenant compte de la valeur du calibre

II.7- Le voltmètre :
•Montage:
–Un voltmètre se branche en dérivation dans le circuit.
–Pour mesurer la tension UAB aux bornes A et B d’une lampe par exemple, il faut brancher le
voltmètre entre les points A et B.

•Sens de branchement, polarité :


–La borne marquée V (ou +) doit être reliée au potentiel le plus haut (coté positif) et la borne
"commune" marquée COM (ou -) au potentiel le plus faible (côté négatif).
–Pour mesurer UAB, il faut relier A à la borne V et B à la borne COM.
–Remarque : UBA = - UAB

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 221


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II.7.1 Calibre :

–On appelle calibre la plus forte tension que peut mesurer le voltmètre (aiguille en bout de
course pour les appareils analogiques ou plus grand nombre de l'affichage numérique).
Tous les appareils modernes sont multi calibres : On change de calibre en tournant un
commutateur ou en déplaçant une fiche.
•Pour éviter de détériorer le voltmètre, on a intérêt à le brancher sur le plus fort calibre.
•Il ne faut pas oublier de baisser le calibre, si nécessaire, pour obtenir un affichage
suffisamment précis. Le bon calibre est le plus petit calibre possible, c'est-à-dire celui qui est
immédiatement supérieur à la tension mesurée.

II.7.2 Lecture :

–Si la lecture d'un appareil numérique ne pose aucun problème, il en va tout autrement de
l'appareil analogique.
–L'aiguille se déplace devant une graduation commune à plusieurs calibres. L'indication lue
ne représente qu'un nombre de divisions. Il faut déduire la tension à partir de ce nombre en
tenant compte de la valeur du calibre.

II.8- Différence entre ampèremètre et voltmètre :


•Actuellement on utilise des multimètres, c'est à dire des appareils capables de se comporter
soit en ampèremètre, soit en voltmètre, soit en ohmmètre et que ce soit en alternatif ou en
continu en tournant simplement un commutateur ou en changeant une borne. Pourtant
ampèremètre et voltmètre sont des appareils fondamentalement différents :

Résistance Le plus faible possible (ne freine pas Le plus grand possible (le courant
interne le courant dans le circuit) dérivé négligeable)
Appareil A partir d'un galvanomètre en A partir d'un galvanomètre en ajoutant
analogique ajoutant des résistances de faible des résistances de forte valeur en série.
valeur en dérivation (shunts).
Appareil Par mesure de la tension aux bornes Appareil de base doté d'un
numérique d'une résistance de faible valeur amplificateur lui permettant d'avoir
parcourue par le courant (shunt). une résistance interne très grande.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 222


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•Si on branche un ampèremètre en dérivation aux bornes d'un dipôle, le dipôle est court-
circuité. Le courant qui passe dans le circuit peut être très intense et peut détériorer
l'ampèremètre ou un autre élément du circuit.
• Si on branche un voltmètre en série dans un circuit, la grande résistance du voltmètre
empêche le courant de passer normalement. Il passe toutefois un très faible courant et le
voltmètre indique la tension aux bornes du générateur (circuit simple) ou la tension aux
bornes de la branche dans laquelle il est placé (semblable à la tension aux bornes d'un
interrupteur ouvert).

III-La loi d'Ohm :


III.1- Loi d’Ohm :
•La loi d'Ohm est une loi de base de la physique dans le domaine électrique. Cette loi met en
relation 3 grandeurs : la valeur d'une résistance (en ohms), le courant qui la traverse (en
ampère) et la tension entre ses bornes (en volt).
•Les trois éléments sont représentés généralement par les lettres R, I et U.
•Le schéma ci-dessous représente un dipôle (ici une résistance) parcouru par un courant
électrique. La résistance électrique (R) est représentée par le rectangle noir, le courant (I) est
représenté en rouge et la différence de potentiel (U) est en vert.

•Pour le montage ci-dessus, la formule de la loi d'Ohm est : U = R x I


•A noter que cette dernière formule peut s'écrire en fonction du courant :
I=U/R
•Ou alors on peut l'écrire en fonction de la résistance :
R=U/I
Pour une petite démonstration :
( https://phet.colorado.edu/sims/html/ohms-law/latest/ohms-law_en.html )

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III.2- Les résistances : Code de couleurs :

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V.5
TP05 : Pont de Wheatstone
(Ressources théoriques)

Un pont de Wheatstone est un instrument de mesure utilisé pour mesurer


une résistance électrique inconnue par équilibrage de deux branches d'un circuit en pont, avec
une branche contenant le composant inconnu (Rx) (voir figure 1).

Figure 1 : pont de Wheatstone


Un tel montage peut apparaître ancien vu qu'il existe aujourd'hui d'excellents
multimètres numériques pour la mesure de résistances avec une bonne précision.
Cependant, l’intérêt du pont de Wheatstone réside dans :
 d'une part, en mesure industrielle, le repérage des températures est, dans bien
des cas, pratiqué à l'aide de "sondes de température à résistance" et la mesure est parfois faite
au moyen d'un montage en pont de Wheatstone
 d'autre part, de nombreux appareils utilisent un pont de Wheatstone au niveau
de leur système de détection : c'était le cas des anciens chromatographes en phase gazeuse.
1- Résistance électrique
La résistance électrique traduit la propriété d'un composant à s'opposer au passage d'un
courant électrique (l'une des causes de perte en ligne d'électricité). Elle est souvent désignée
par la lettre R et son unité de mesure est l'Ohm (symbole : Ω)
Dans les circuits électriques, on représente une résistance par son symbole normalisé :

Figure 2 : Symbole d’une résistance électrique


Dans les circuits électriques et électroniques, il faut parfois limiter l’intensité du
courant afin d’éviter l’endommagement de certaines composantes. On utilise à ces fins des
résistances à une valeur bien déterminée. La résistance est indiquée à l’aide d’un système
d’anneaux. Une résistance porte 4 anneaux de couleurs. Les deux premiers anneaux sont les
chiffres significatifs et le troisième est le multiplicateur (la puissance de 10 avec laquelle il
faut multiplier les chiffres significatifs). Le 4ème anneau correspond à la tolérance, c’est à dire
l’incertitude du constructeur, sur la valeur de cette résistance.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 225


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Figure 3 : Résistance à code couleur


La résistance du composant est indiquée en utilisant le code couleur suivant :

Couleur chiffre
Noir 0
Marron 1
Rouge 2
Orange 3
Jaune 4
Vert 5
Bleu 6
Violet 7
Gris 8
Blanc 9

La tolérance sur la résistance du composant est indiquée en utilisant le code couleur


suivant :
Couleur Tolérance
Marron 1%
Rouge 2%
Vert 0.5%
Bleu 0.25%
Violet 0.1%
Gris 0.05%
Or 5%
Argent 10%

La résistance de la figure 2 est caractérisée par les anneaux : rouge violet vert or
On a donc : R = 27 · 105 Ω ±5%
R = 2.7 MΩ ±5%

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 226


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2- Lois d’électricité
2.1- Lois de Kirchhoff
a. Loi des nœuds
La somme algébrique des courants entrant dans un nœud est égale à la somme algébrique des
courants qui en sortent.
Cette loi exprime la conservation de la charge dans un circuit électrique.

Figure 4 : Loi des nœuds

b. Loi des mailles


Le schéma de la figure 5 représente un circuit électrique fermé. Les différences de potentiel,
aussi appelé tension, sont représentés en vert. La boucle rouge représente le sens dans lequel
seront listées les tensions.

Figure 5 : loi des mailles


En suivant la boucle rouge et en faisant attention au sens, les tensions peuvent être listées
comme ceci :
+V4 + -V1 + -V2 + -V3 = 0
De ce fait, la formule peut aussi être présentée comme ceci :
V4 - V2 - V3 – V1 = 0
2.2- Théorème de Thévenin
a. Enoncé du théorème
Soit un circuit linéaire constitué de plusieurs mailles. Ce circuit, vu entre deux points
quelconques A et B, se comporte comme un générateur de tension Eth en série avec une
résistance Rth

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 227


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 Calcul de Eth (générateur de Thévenin) : c’est la tension qui apparait entre les
bornes A et B lorsque le circuit est vide
 Calcul de Rth (résistance interne du générateur de Thévenin) : c’est la
résistance vue entre les bornes A et B à circuit ouvert lorsque tous les générateurs du circuit
sont éliminés.
b. Exemples
Exemple 1

Modèle de Thévenin
Circuit électrique
du circuit électrique

Exemple 2
Dans le cas du pont de Wheatstone défini dans la figure 1, la méthode la plus simple pour
étudier le pont hors équilibre est de chercher l’équivalent Thévenin du circuit entre les bornes
B et D.
On retire la branche BD (le galvanomètre) du circuit :

Eth

On aura donc :

On déduit alors :

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Si la résistance interne du générateur E est négligeable, la résistance du générateur équivalent


est égale à R1//Rv en série R2//Rx :

Donc hors équilibre, la tension aux bornes du galvanomètre est :

avec Ig le courant qui circule dans la branche BD


La résistance du galvanomètre est suffisamment grande pour que Ig soit négligeable, on peut
écrire alors que :

3- Calcul d’incertitudes
La mesure d’une grandeur physique ne donne jamais sa valeur exacte, mais juste une
valeur approchée. Il existe toujours des erreurs de mesure. Ces erreurs ont plusieurs origines :
les instruments utilisés, la méthode de mesure adoptée, l’opérateur lui-même ou bien les
perturbations externes.
Pour qu’une mesure physique soit utilisable, il faut exprimer sans ambiguïté dans le
résultat les trois facteurs suivants : la valeur résultante de la mesure, l’incertitude absolue et
l’unité.
Dans le cas de la simulation, les incertitudes sur la mesure sont dues uniquement à
l’incertitude due à l’appareil. Ce type d’erreurs est lié à la sensibilité de l’appareil donnée par
sa classe de précision.
La classe de précision d’un appareil est un nombre qui indique l’incertitude absolue
que l’on peut commettre sur la valeur lue.
Si la grandeur physique recherchée G est liée à différentes quantités mesurables a, b et
c, chacune présentant une erreur absolue (Δa, Δb, Δc), le calcul de l’erreur absolue sur G
dépend de la relation G = f(a,b,c). Voici quelques exemples :

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 229


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Relation Erreur absolue


G=a+b+c ΔG = Δa + Δb + Δc
G=a b c (ΔG/G) = (Δa/a) + (Δb/b) + (Δc/c)
β
G=αa (ΔG/G) = β (Δa/a)
G = a b/c (ΔG/G) = (Δa/a) + (Δb/b) + (Δc/c)

4- Réalisation des graphiques avec Microsoft EXCEL


EXCEL ajuste une droite a nos données par la méthode des moindres carres (appelée
souvent régression linéaire). Il s’agit d’une méthode statistique qui réduit le plus possible la
somme des écarts verticaux entre la meilleure droite et chacun des points du nuage. La
méthode permet donc d’obtenir la meilleure droite de façon directe, sans tâtonnement.

4.1- Disposition des données


Les colonnes de données ne doivent contenir que des chiffres, écrits avec des virgules
(aucun symbole, ni blanc), elles doivent être alignées et de même longueur.
4.2- Création du graphique
Sélectionnez la première colonne (abscisse) (valeurs sans incertitude) nécessaire au
graphique. Appuyez sur la touche Ctrl et gardez-la enfoncée pour sélectionner la deuxième
colonne (ordonnée).
Ne sélectionnez pas les colonnes contenant les incertitudes, elles seront ajoutées plus
tard.
La colonne la plus à gauche parmi les colonnes sélectionnées sera considérée par
EXCEL comme étant celle des x (abscisses) peu importe l’ordre de sélection des colonnes.
Ceci peut être modifie par la suite.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 230


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Cliquez sur le bouton de commande Nuage de points dans le groupe Graphiques de


l’onglet Insertion.

Dans le menu qui vient d’apparaitre, sélectionnez Nuage de points avec marqueurs
uniquement car celui-ci compare des valeurs et vous permettra d’insérer une courbe de
tendance. Les autres sous-types de graphiques relient les points par des courbes ou des droites
sans analyser la tendance générale de tous les points.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 231


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Votre graphique apparait alors sur la feuille même ou se trouvent vos données, les
masquant même. Il vous faut le déplacer sur une nouvelle feuille pour qu’il puisse être le plus
grand possible.

Dans l’onglet Création qui vient tout juste d’apparaitre (de nouveaux onglets sont
disponibles sous la rubrique Outils de graphique qui est disponible lorsqu’un graphique est
sélectionné), cliquez sur le bouton de commande Déplacer un graphique du groupe
Emplacement.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 232


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Dans la fenêtre Déplacer le graphique qui vient de s’ouvrir, sélectionnez Nouvelle


feuille que vous pouvez nommer comme bon vous semble en remplaçant Graph1 par ce que
vous voulez.

Une page graphique vous présente alors l’ensemble des points expérimentaux.

4.3- Apparence (format) du graphique


Avant de faire tracer la courbe, on peut améliorer la présentation du graphique et des
points. Un principe de base demeure : il est toujours possible de modifier un item sur le

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 233


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graphique en le sélectionnant à l’aide de la souris et en cliquant sur le bouton droit de la


souris. Un menu contextuel apparait alors et vous permet d’effectuer votre modification. Vous
pouvez aussi, après avoir sélectionné un item du graphique, cliquer sur le bouton de
commande Mise en forme de la sélection dans le groupe Sélection active de l’onglet
Disposition.

4.4- Pour le titre du graphique

Pour insérer le titre du graphique, cliquez sur le bouton de commande Titre du


graphique du groupe Étiquettes et sélectionnez Au dessus du graphique dans le menu
déroulant. Tapez le titre de votre graphique dans la zone de texte (en identifiant le phénomène
sans répéter le contenu des axes puisque cette information est déjà présente sur le graphique).

4.5- Pour les titres des axes


Pour insérer les titres des axes, cliquez sur le bouton de commande Titre des axes du
groupe Étiquettes. Pour l’axe des x, sélectionnez Titre de l’axe horizontal principal puis
Titre en dessous de l’axe dans le menu déroulant. Tapez par la suite le titre de l’ axe dans
les zones de texte appropriée.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 234


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Pour l’axe des y, sélectionnez Titre de l’axe vertical principal puis Titre pivoté dans
le menu déroulant. Tapez par la suite le titre de l’ axe dans les zones de texte appropriée.

4.6- Suppression de la légende du graphique


Pour que le graphique puisse prendre le maximum d’espace sur la feuille, il faudrait
supprimer la légende qui ne sert a rien dans notre cas. Cliquez sur le bouton de commande
Légende du groupe Étiquettes et sélectionnez Aucun dans le menu déroulant. Vous pouvez
aussi sélectionner Serie1 sur le graphique et la supprimer.

4.7- Pour l’apparence des axes


Dans l’onglet Disposition, cliquez sur le bouton de commande Axes du groupe Axes et
selectionnez Axe horizontal principal (axe des x) puis Autres options de l’axe horizontal
principal dans le menu déroulant.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 235


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Dans la fenêtre Format de l’axe qui vient de s’ouvrir, vérifiez si les graduations
(unité principale et secondaire) sont bien un multiple décimale de 1, 2 ou 5. Ajustez au
besoin en décochant Automatique, en cochant Fixe et en inscrivant la valeur désirée dans la
case.
Vous pouvez aussi choisir une origine autre que (0,0) en imposant à l’axe vertical de
passer par une valeur bien précise, ajuster le nombre de chiffres significatifs (Nombre),
couleur des traits, style des traits …

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 236


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4.8- Pour insérer du texte


Pour ajouter le symbole de la variable (et son unité) au bout des axes, vous devez insérer une
zone de texte, la redimensionner et la déplacer au bout des axes. Pour insérer une zone de
texte dans le graphique, commencez par sélectionner ce dernier, puis cliquez sur le bouton de
commande Zone de texte du groupe Texte de l’onglet Insertion.

Placez ensuite le curseur à l’endroit approximatif ou vous voulez insérer votre texte. Cliquez
et une zone de texte apparaitra dans laquelle vous pourrez écrire votre texte. Vous pourrez
ensuite, en utilisant la souris (bouton de gauche maintenu enfoncé), la déplacer ou modifier
sa forme et sa dimension.

4.9- Insertion d’une courbe (ou droite) de tendance


Toujours dans l’onglet Disposition, cliquez sur le bouton de commande Courbe de
tendance du groupe Analyse et sélectionnez Autres options de la courbe de tendance…
Vous pouvez aussi choisir Courbe de tendance linéaire dans le menu mais vous aurez quand
même à ajuster les autres options de votre courbe de tendance.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 237


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Dans la fenêtre Format de courbe de tendance, avec Options de courbe tendance,


il vous est possible de choisir le type courbe que vous désirez, par exemple Linéaire (s’il
s’agit d’une droite) ou Polynomial …

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 238


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Pour prolonger la courbe jusqu'a l'axe des ordonnées, inscrivez, dans la case Reculer
de Prévision, le nombre d'unités manquant à l'abscisse pour revenir a 0 (cela correspond a
votre première donnée en x, dans notre cas c’est 0,167).
Si le point (0,0) est un point théorique, cocher Définir l’interception = 0,0 pour
obliger EXCEL à faire passer la droite par l’origine.
Puisqu’on veut obtenir l’équation mathématique de cette courbe, cochez Afficher
l’équation sur le graphique et Afficher le coefficient de détermination.
EXCEL ajuste une droite a nos données par la méthode des moindres carres (appelée
souvent régression linéaire). Il s’agit d’une méthode statistique qui réduit le plus possible la
somme des écarts verticaux entre la meilleure droite et chacun des points du nuage. La
méthode permet donc d’obtenir la meilleure droite de façon directe, sans tâtonnement. En
comparant l’équation affichée (sur le graphique) par EXCEL a l’équation théorique, on peut
associer les valeurs numériques aux grandeurs physiques correspondantes. Le coefficient de
détermination R2 nous donne une indication de la fiabilité de l’équation. Si le coefficient
égale 1,00, la corrélation est parfaite et tous les points sont exactement sur la droite. Avec de
bonnes données expérimentales, vous obtiendrez très souvent des coefficients au dessus de
0,98.

4.10- Ajout des incertitudes


Toujours dans l’onglet Disposition, cliquez sur le bouton de commande Barres
d’erreur du groupe Analyse et sélectionnez Autres options de barres d’erreurs…

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 239


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EXCEL ouvre alors la fenêtre Format des barres d’erreurs et insère des croix
d’incertitudes ayant une précision d’une unité par défaut (c’est énorme). Verifiez que Les
deux dans Orientation et Maj dans Style d’arrivée sont coches et choisissez Personnalisé
dans la section Marge d’erreur.

Avant de cliquer sur Spécifier une valeur, déplacez la fenêtre Format des barres
d’erreurs vers l`un des cotes de l’écran sinon elle risque de bloquer les cellules que vous
voudrez sélectionner dans votre tableau de données.
Cliquez sur Spécifier une valeur et remplacez le ={1} par les adresses de la colonne
des incertitudes appropriées en la sélectionnant dans le tableau de données (incertitudes sur C
car ce sont les barres d’erreurs verticales qui sont sélectionnées sur le graphique). Les
adresses des cellules vont s'afficher automatiquement dans la fenêtre Valeur d’erreur positive.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 240


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Vous faites de même dans la fenêtre Valeur d’erreur négative (même colonne
d'incertitudes) pour avoir une barre symétrique.
Cliquez sur une des barres d’erreurs horizontales et refaites toutes les étapes en
sélectionnant les incertitudes appropriées bien sur (incertitudes sur 1/d).

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EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 242


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V.6
TP06 : Oscilloscope cathodique
(Ressources théoriques)

1. Rôle
Un oscilloscope est un instrument de mesures électrique qui permet d’observer, de
mesurer et de comparer les tensions qui règnent dans un circuit électrique, et cela en affichant
les courbes des tensions en fonction du temps. On dénombre deux types d’oscilloscopes :
l’oscilloscope cathodique (qui est le sujet de notre séance de travaux pratiques) et
l’oscilloscope numérique.

Figure 1 : Oscilloscope
Un oscilloscope comporte :
 un tube cathodique comprenant un canon à électrons, des systèmes de déflexion et un
écran fluorescent
 des amplificateurs
 une base de temps
 un dispositif de synchronisation
Chacun de ces éléments fonctionne avec une alimentation interne à l'oscilloscope.

2. Principe de fonctionnement de l'oscilloscope cathodique


a. Production du faisceau électronique
Le tube cathodique dans lequel règne un vide poussé constitue l'organe de base de
l'oscilloscope. Les électrons émis par une cathode chaude sont dosés par une grille de
commande (wehnelt) puis focalisés et accélérés par des anodes A1 et A2 en direction d'un
écran fluorescent : l'impact du faisceau d'électrons sur l'écran crée une petite tache lumineuse
: le spot (figure 2).

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 243


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Figure 2 : Tube cathodique

b. Déviation du faisceau électronique


Le déplacement du spot dans deux directions perpendiculaires est obtenu par déflexion
du pinceau d'électrons par deux paires de plaques, l'une de déflexion verticale , l'autre de
déflexion horizontale
Supposons qu'en l'absence de tensions appliquées aux 2 paires de plaques, le spot
occupe la position O sur l'écran. Si une tension est alors appliquée aux plaques (figure 3),
les électrons, soumis à une force électrostatique proportionnelle à
sont déviés verticalement (vers le haut si ).

Figure 3 : Déviation du faisceau électronique

On montre que la déviation est proportionnelle à :

étant une constante spécifique du tube cathodique.


D'autre part, la vitesse de déplacement des électrons étant grande, toute variation de
se répercute quasi instantanément sur la position du spot.
Remarque : Le cadrage du spot est obtenu par application de tensions continues,
réglables à l'aide des boutons de cadrage.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 244


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3. Balayage et synchronisation
a. Principe de la visualisation d'un signal v(t) en fonction du temps
La caractérisation des variations d'un signal v(t) exige l'obtention, sur l'écran, de sa
représentation graphique en fonction du temps. Sur l'écran comme sur une feuille de papier,
cette représentation nécessite deux axes de référence : un axe vertical des tensions et un axe
horizontal des temps, gradués tous deux linéairement (représentation classique).
La transformation de l'axe horizontal en axe des temps est réalisée en imposant au spot
un mouvement rectiligne uniforme. Le balayage répétitif de l'écran de la gauche vers la droite
est obtenu à partir d'un générateur interne appelé base de temps qui envoie sur les plaques
une différence de potentiel (d.d.p.) variant linéairement avec le temps et s'annulant
périodiquement.
b. Balayage
La base de temps fournit une tension dite en "dents de scie" (figure 4) appliquée
aux plaques de déflexion horizontale.
Entre les instants et , la tension croît linéairement et la déviation
horizontale du spot, proportionnelle à , est proportionnelle au temps : le spot a un
mouvement horizontal rectiligne uniforme de la gauche vers la droite de l'écran.
Au temps , la tension décroît brusquement tandis qu'une tension négative est
appliquée au wehnelt, supprimant le faisceau d'électrons donc la trace de retour. A l'instant
le wehnelt est de nouveau polarisé positivement, le spot réapparaît dans sa position initiale et
la séquence décrite précédemment recommence.

Figure 4
Un commutateur de balayage permet de régler la durée de balayage. Chaque division
horizontale de l'écran étant parcourue par le spot dans le même temps, ce commutateur est
gradué en durée/div permettant ainsi la lecture directe des temps.
Considérons le cas où un signal sinusoïdal de période est appliqué en , alors qu'un
signal en dents de scie de durée est appliqué en (figures 5a et 5b). Les tracés AB, CD,
EF correspondant aux balayages successifs, ne sont pas superposables et l'image perçue sur
l'écran est inextricable (figure 5c).
4. Mode de couplage d’entrée
a. Position GND
Le signal n’est pas connecté au système de déviation de l'oscilloscope. L’entrée de ce système
est ramenée à la masse du châssis. La trace horizontale sur l’écran indique le niveau zéro de la
tension.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 245


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b. Position DC
Le signal est connecté au système de déviation et toutes les composantes continue et
alternative sont transmises. C’est la position la plus communément employée.
c. Position AC
Seule est transmise la composante alternative du signal. La composante continue est
filtrée par un condensateur.
5. Procédés de mesures à l’aide de l’oscilloscope
a. Mesure de tension
Pour mesurer une tension en utilisant l’une des deux voies de l’oscilloscope, il faudrait
choisir un calibre de telle manière que l’amplitude du signal crête à crête occupe la majeure
partie de l’écran sans dépassement (pour diminuer les causes d’erreur).

b. Mesure de fréquence
Pour mesurer la fréquence d’un signal on choisit une position de la base de temps de
telle manière que la période du signal occupe la majeure partie de la longueur de l’écran.

D’où

c. Mesure de déphasage
Pour pouvoir mesurer le déphasage entre deux signaux : il faudrait les observer
simultanément. Pour cela les deux tensions doivent être prises par rapport à un même point
qui est le point de masse.
Première méthode : Méthode directe
Soient deux signaux et dont l’un est déphasé par rapport à l’autre (figure 5)
; le déphasage est :

En degrés

En radian

Figure 5

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 246


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Deuxième méthode : Méthode de Lissajous


L’oscilloscope possède une touche DUAL qui, une fois actionnée, permet de visualiser
simultanément sur l’écran de l’oscilloscope deux signaux périodiques appliqués aux deux
entrées de l’oscilloscope
 Cas de deux signaux de même fréquence
Cette méthode consiste à obtenir des courbes dans un plan par déplacement d’un plan
dont les coordonnées sont des fonctions d’un même paramètre.
Pour utiliser cette méthode, mettre l’oscilloscope en balayage horizontal.
Remarque : avant de faire les mesures, fixer le spot au milieu des axes (centre de
l’écran).
Soient
et
Mettons sur la voie et sur la voie . Alors :

Alors

En élevant au carré et remplaçant

On obtient

C’est l’équation d’une ellipse inscrite dans un rectangle dont les côtés sont parallèles
aux axes et et ont pour longueur et 2B.

=2A
Figure 6 : Ellipse produite par la composition des fonctions sinusoïdales
et .

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 247


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L'amplitude du signal d'entrée est indépendante de la fréquence. Par contre les


intersections de l'ellipse avec l'axe des abscisses, et , sont séparées par , qui dépend de
.
En points et on a alors
D’où

Pour simplifier les calculs, choisissons l'amplitude A et le calibre de la voie de


l'oscilloscope (axe des abscisses) de telle sorte que égale exactement 10 carreaux. Il suffit
alors de compter en carreaux, sans tenir compte du calibre.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 248


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V.7
TP07 : Dioptre
(Ressources théoriques)

Un dioptre est une surface séparant deux milieux transparents homogènes et isotropes,
d'indices de réfraction différents.
On parle de dioptre plan si la surface de séparation est un plan, de dioptre sphérique si
c'est une sphère (ou tout au moins une partie de la sphère).
Si la lumière se propage en ligne droite dans un milieu homogène et isotrope, elle est
déviée lors du passage par un dioptre : il y a réfraction. De façon générale, il y a à la fois
réfraction et réflexion : une partie de la lumière est réfléchie à la surface du dioptre et l'autre
partie est réfractée lors de son passage dans l'autre milieu.
Le changement de direction au niveau du dioptre est décrit par les lois de Snell-
Descartes qui fondent l'optique géométrique. Ces lois peuvent se représenter graphiquement
en les appliquant à un rayon unique - dit incident - interceptant le dioptre en un point dit point
d'incidence.

1. Indice de réfraction

1.1. Indice de réfraction absolu d’un milieu


L’indice de réfraction d’un milieu est le rapport de la célérité c de la lumière dans le
vide à la vitesse v de la lumière dans le milieu :

- Si n est constant en tout point du milieu, le milieu est homogène.


- Si n dépend de la longueur d’onde (donc de la couleur) de la lumière, le milieu est dit
dispersif.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 249


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Tableau de quelques indices de réfraction absolus

Milieu Indice
Plexiglas 1,49
Eau 1,33
Verre ordinaire 1,5
Cristal au plomb 1,6 à 1,8
Diamant 2,42
Air 1,00029

1.2. Indice de réfraction relatif d’un milieu 2 par rapport à un milieu 1 :


L’indice de réfraction du 2ème milieu par rapport au 1er milieu est d'autant plus grand
que la réfraction est, pour un même angle d'incidence, plus prononcée.
Exemple - Pour (dans l'air) = 50°, (dans le plexiglas) = 30,94°.
- Pour (dans l'air) = 50°, (dans l'eau) = 35,17°.
L'indice de réfraction de l'eau par rapport à l'air ( ) est donc plus
petit que celui du plexiglas par rapport à l'air ( ).
Une étude théorique plus poussée montre que la réfraction de la lumière est due au fait
que la lumière se propage avec des célérités (vitesses) différentes dans différents milieux.
Elle permet d’établir une relation entre l'indice de réfraction et le rapport des célérités
dans les deux milieux.

(c1 = célérité de la lumière dans le milieu 1 ; c2 = célérité de la lumière dans le milieu 2)


Il s’ensuit que .

- Si le 2ème milieu est plus réfringent que le 1er milieu : et .


ème er
- Si le 2 milieu est moins réfringent que le 1 milieu : , alors .
A l’aide des formules précédentes, on montre aisément la relation entre les indices de
réfraction absolus et , et l’indice de réfraction relatif

2. Énoncé des lois de Snell-Descartes


Soit un dioptre séparant deux milieux d’indices et , et soient et les angles
que font respectivement les rayons incident et réfracté avec la normale au point d’incidence.
- 1ère loi de Descartes : Le rayon incident, la normale au dioptre, le rayon réfléchi et le
rayon réfracté sont tous contenus dans le plan d’incidence (ils sont dits coplanaires)
- 2eme loi : l’angle de réflexion est égal à l’angle d’incidence
- 3eme loi : l’angle d’incidence et de réfraction sont reliés par la relation

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 250


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.8
TP08 : Prisme
(Ressources théoriques)

1- Introduction
 Les prismes, (figure ci-dessous), sont utilisés pour décomposer une lumière en ses
différentes couleurs qui la composent ou pour mesurer des indices de réfraction de milieux
transparents.
 L’objet de ce travail est d’étudier les effets, de lois de l’optique géométrique, à
savoir la loi de la réfraction et/ou la réflexion par un dioptre plan, sur la marche d’un rayon
lumineux à travers le prisme.

 Si une lumière blanche traverse un prisme, elle est décomposée en ses couleurs,
c’est le phénomène de la dispersion de la lumière. Du fait de la grande déviation, la
variation de l'indice de réfraction « n » du prisme en fonction de la couleur joue ici un rôle.
C'est la raison pour laquelle on reconnaît les "couleurs de l'arc-en-ciel".
2- Définition
 Un prisme est un corps fabriqué dans une substance transparente qui est limité par
deux faces planes sécantes. L'arête de coupe des deux plans est appelée arête de réfraction C
ou arête réfringente. L'angle A à l'arête de réfraction est appelé l'angle réfringent ou tout
simplement angle du prisme.

 Lorsqu'un rayon lumineux tombe sur une face d'un prisme, il est, en général,
réfracté deux fois et sort ainsi dans une nouvelle direction de l'autre côté. L'angle entre les
directions du rayon lumineux incident et du rayon lumineux sortant est appelé angle de
déviation D.
3- Action d’un prisme sur un rayon lumineux
La figure ci-dessous montre une section droite du prisme.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 251


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

4- Les deux réfractions

Un rayon lumineux SI qui tombe sur une des faces du prisme subit une première
réfraction en I. Il traverse ensuite le milieu d’indice n. Le rayon II’ est à nouveau réfracté en
I’, et donne lieu à un rayon émergent I’R.
Pour la première réfraction, l’angle d’incidence est noté i, l’angle de réfraction est
noté r. Pour la deuxième, l’angle d’incidence est noté r’, l’angle de réfraction, i’.
Pour utiliser correctement le prisme, le rayon incident doit se trouver dans un plan
perpendiculaire à l’arête du prisme (sinon tout se passe comme si l’angle au sommet du
prisme devenait variable).
Dans les conditions correctes, les plans d’incidence et de réfraction sont tous
confondus avec un plan de section droite du prisme, comme représenté sur la figure ci-dessus.
Remarque :
Nous limitons notre étude aux rayons incidents situés entre la base et la normale au
prisme au point I. Un rayon incident situé entre la normale et le sommet du prisme peut se
trouver dévié vers la base du prisme qui est souvent obturée par le dispositif de fixation du
prisme (figure ci-dessous).

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 252


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5- Les relations caractéristiques du prisme et leurs conséquences


a) Les relations caractéristiques du prisme
Les relations caractéristiques du prisme sont au nombre de quatre :
- D’abord, les lois de la réfraction :
Au point (I), on a: (1)
Au point (I’), on a: (2)
Relations géométriques liant A, r et r’ ?
L’angle entre les normales aux faces du prisme est égal à A (figure 4.a) et la somme
des angles d’un triangle est égale à 180° :

Ce qui donne : (3)


Et l’expression de la déviation :
,
(4)
b) Condition d’émergence
Un rayon lumineux incident peut ne pas « sortir » du prisme. Quelles sont les
conditions pour qu’un rayon incident puisse émerger ou sortir, du prisme ? Il y a deux
conditions d’émergence, l’une sur l’angle d’incidence et l’autre sur l’angle du prisme.
b.1) Condition sur l’angle d’incidence
Pour que le rayon émergent existe, il faut que , angle limite d’incidence, car
lorsque il y a réflexion totale sur la seconde face du prisme. Lorsque
l’angle i’ vaut 90°, l’angle est donc donné par :
et
La condition, , impose car d’après la relation (3).
Et ceci impose : d’après la relation (1), donc :
avec :

b.2) Condition sur l’angle du prisme


De plus, l’angle de réfraction r est toujours inférieur à l’angle limite de réfraction ,
qui vaut : qui est égal à l’angle limite d’incidence qui vaut également

.
Par conséquent, les deux inégalités : et sont vérifiées
simultanément, or, , donc :
avec :
Conséquence : pour qu’un rayon émerge du prisme, il faut que : . Dans le
cas contraire, , il y a réflexion totale sur la face de sortie du prisme.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 253


Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique

Pour un prisme en verre dont l’angle A vaut 90° d’indice n = 1,5. Le calcul de l’angle
donne:

Ceci veut dire qu’il aura toujours réflexion totale pour A > 84°.
Pour résumer, lorsque , le rayon incident émerge du prisme si :
avec:
En travaux pratiques, on utilise des prismes dont l’angle vaut typiquement 60°, ce qui
correspond, pour n = 1,5, à . En pratique on doit donc éclairer le prisme de façon
suffisamment oblique pour espérer voir la lumière ressortir par la face attendue.
c) Etude des variations de la déviation en fonction de l’angle d’incidence
c.1) Domaine de définition
L’angle d’incidence varie de à 90°. Dans ce domaine, toutes les fonctions qui
construisent D sont définies, donc il en est de même pour D. (cf. paragraphe b.1. pour la
définition de .)
c.2) Expression de la dérivée
Nous dérivons la déviation par rapport à l’angle d’incidence, l’angle du prisme et
l’indice étant constants, c’est à dire que le prisme est invariable et que la longueur d’onde est
fixée. D’après la relation (1) et tout calcul fait, il vient:

c.3) Etude de la dérivée


a) Deux valeurs particulières.
Pour i = 90°, , mais ni ni ne sont nuls donc :

, cette quantité est positive !

Pour , alors , et donc , et sont strictement


positifs mais donc :

, cette quantité est négative !

Conséquence : passe nécessairement par zéro !


La fonction D=D(i) présente un minimum !
b) Recherche des zéros de la dérivée : position du minimum.

Les angles sont tous compris entre 0 et 90°, donc les cosinus sont tous positifs. La
dernière égalité est donc équivalente à son carré :

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 254


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Comme n est différent de 1, et tous les angles sont compris entre 0 et 90°, les sinus
sont également positifs et la solution est que:

Et par conséquent la dérivée ne s’annule qu’une fois lorsque varie de , à 90°.


c.4) Représentation graphique
Tableau de variation : minimum de déviation.

Lorsqu’on augmente l’angle d’incidence, la déviation passe par un minimum .


Ceci suppose que , sinon la déviation croît avec l’angle d’incidence.
Remarque :
La loi du retour inverse de la lumière montre que lorsqu’on change i en i’, r et r’
s’échangent et i’ devient i. Donc la déviation est inchangée.
Ceci implique que D passe par un extremum pour

L’existence du minimum de déviation étant admise, cette remarque permet de


retrouver rapidement l’expression de .
c.5) Expression du minimum de déviation
Au minimum de déviation,

La dernière relation permet de calculer connaissant le prisme, c’est à dire


l’indice n et l’angle A.
Elle est en fait plus souvent utilisée pour déterminer avec une bonne précision l’indice
du prisme pour une longueur d’onde donnée. On mesure l’angle du prisme et le minimum de
déviation, et on en déduit l’indice n pour la lumière monochromatique choisie :

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 255


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d) Dispersion de la lumière
Le prisme est l’élément qui est à la base de la spectroscopie optique par réfraction.
Quand le prisme est éclairé par un faisceau de lumière parallèle, chaque rayon lumineux du
faisceau qui tombe sur le prisme est (éventuellement) réfracté deux fois. La déviation subie
par le rayon émergent dépend de l’indice de réfraction, fonction lui-même de la longueur
d’onde de la lumière incidente, c’est le phénomène de dispersion de la lumière.
L’indice de réfraction est modélisé par la formule (ou loi) de Cauchy :

où et sont des coefficients positifs caractéristiques de chaque milieu transparent.


Ce phénomène (dispersion de la lumière) est utilisé en spectroscopie pour analyser la
composition spectrale d’une lumière émise par une source.
La déviation du prisme croît avec l'indice de réfraction. Comme l'indice de réfraction
diminue quand la longueur d’onde augmente, alors la lumière rouge ( est donc
moins déviée que la lumière violette ( (Voir figure ci-dessous).

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 256


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V.9
TP09 : Focométrie
(Ressources théoriques)

I. Définition
Une lentille est un milieu transparent limité par deux dioptres, les deux peuvent être
sphériques ou l’un est sphérique et l’autre est plan.
On distingue deux familles de lentilles :
 Les lentilles à bords minces, elles sont convergentes.
 Les lentilles à bords épais, elles sont divergentes.

Figure 1. Représentation d'une lentille convergente (a) et d'une lentille divergente (b)
II. Éléments principaux d’une lentille
Pour une lentille mince, on définit :
a. Le centre de la lentille noté O et est appelé centre optique et il est considéré comme
ponctuel. Tout rayon passant par O n’est pas dévié par la lentille.
b. L’axe optique de la lentille est l’axe qui passe par le centre optique O et qui est
perpendiculaire à la lentille.
c. Le plan de la lentille passant par l’origine de l’axe optique O et perpendiculaire à
son axe optique
d. Les foyers principaux qui appartiennent aux plans focaux qui sont perpendiculaires
à l’axe optique.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 257


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Foyer principal objet


Ce foyer noté F est le point dont l’image est située à l’infini sur l’axe optique.

-a-
-b-
Figure 2 : Foyer principal objet d’une lentille convergente (a) et d’une lentille divergente (b)
Foyer principal image
C’est le point image d’un point objet situé à l’infini sur l’axe optique ; il est noté F’

-a- -b-
Figure 3 : Foyer principal image d’une lentille convergente (a) et d’une lentille divergente (b)
Les foyers principaux sont caractérisés par :
- Tout rayon incident parallèle à l’axe optique passe, après transmission, par le foyer
image principal F’.
- Tout rayon incident passant par le foyer objet principal F sort de la lentille
parallèlement à l’axe optique.
III. Distance focale
Chaque lentille mince est caractérisée par sa distance focale qui est la distance entre
son centre et l’un des foyers F ou F’. Si les deux faces de la lentille se trouvent dans le même
milieu, on a =- en terme de distance algébrique :
- La distance est appelée distance focale objet, Elle est négative dans le cas
d’une lentille convergente, positive dans le cas d’une lentille divergente.
- La distance est appelée distance focale image, c’est une grandeur
algébrique. Elle est négative dans le cas d’une lentille divergente, positive dans le cas d’une
lentille convergente.
IV. Vergence
Elle est définie par : ; elle caractérise la convergence ou la divergence d’une
lentille et s’exprime en dioptrie ( ) si f’ est exprimée en mètre (m).
V. Points conjugués
A’ est l’image conjuguée de A si tous les rayons (ou leur prolongement) issus de A
émergent en passant par A’, figures 4a et 4b.
Dans le cas de la figure 4a on a OA’  0 et OA < 0
a. Formule de conjugaison de Descartes

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 258


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1 1 1 1
   C
OA' OA f ' f
et exprimées en mètre (m).
b. Formule de grandissement
Soit la taille de l’objet et la taille de l’image.
Le grandissement est défini comme étant le rapport des deux tailles.
A' B'
 
AB
c. Construction de l'image d'un objet
Considérons un objet AB situé avant la lentille. Pour construire l'image du point B, on
utilise les trois rayons qui passent par les trois points particulier de la lentille : centre, foyer
image et foyer objet.

-a- -b-

Figure 4 : Construction de l'image d'un objet pour une lentille convergente (a) et pour une
lentille divergente(b)
VI. Détermination de la distance focale d’une lentille
Les trois méthodes utilisées dans ce TP pour déterminer la distance focale d’une
lentille convergente sont:
a. Méthode des points conjugués : consiste en la détermination de la distance focale
de la lentille, en connaissant la position de l’objet et de son image obtenue par la lentille, à
l’aide de sa relation de conjugaison

Figure 5 : Méthode des points conjugués


b. Méthode d’auto-collimation : consiste à placer, après et parallèlement au plan de la
lentille, un miroir plan de façon à former l’image après réflexion par le miroir dans le plan de
l’objet.

Principe :

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 259


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Les rayons traversent la lentille parallèlement à l’axe optique et arrivent donc sous
incidence nulle sur le miroir. Ils sont donc réfléchis sur eux-mêmes c’est-à-dire parallèlement
à l’axe. Puis, comme la lumière a changé de sens, après traversée de la lentille ils vont donc
converger au foyer image.
On a ainsi réalisé un collimateur : lentille + source à son foyer objet.

Figure 6 : Méthode d’auto-collimation

c. Méthode de Bessel : consiste à calculer la distance focale en se basant sur la relation


suivante : ,

D est la distance entre l’objet et l’écran qui doit être toujours supérieur à 4f’, et d est la
distance entre les deux positions de la lentille pour lesquelles l’image est nette, en fixant D.

Figure 7 : Méthode de Bessel

En utilisant la relation de conjugaison , et en posant <0, on trouve


.
Pour avoir une image réelle ( ), il faut que x<-f’. D’autre part on a :

Ce qui conduit à une équation du second degré : avec .


-D D 2  4f'.D -D D 2  4f'.D
Si D>4f’, les racines réelles sont : x 1  et x 2   .
2 4 2 4
La distance d séparant les deux positions de la lentille qui conduisent à deux images réelles
est donnée par: , et d’où .

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 260


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V.10
TP10 : Machines thermiques
(Ressources théoriques)

Introduction
Une machine thermique est un système capable de convertir l’énergie thermique en
énergie mécanique et inversement. Ce transfert ne peut être assuré que si le système est en
contact avec plusieurs sources de chaleur.
Dans le cas où le système est en contact avec deux sources de chaleur il est dit
« ditherme ».
On distingue deux types de machines thermiques suivant qu’elles fournissent (W < 0)
ou reçoivent du travail (W > 0) du milieu extérieur. C’est le cas des moteurs thermiques
(machines motrices), de la pompe à chaleur et de la machine frigorifique ou réfrigérateur
(machines réceptrices).
Les températures des deux sources seront notées T2 et T1 avec (T2> T1). La source de
température T2 la plus élevée est appelée « source chaude », celle de température la plus
basse T1 est appelée « source froide ».
Q1 et Q2 étant les chaleurs échangées avec les sources froide et chaude et Wcycle le
travail échangé avec le milieu extérieur.

Source chaude
T2

Q2
Wcycle
Système
(T2> T1)
milieu extérieur

Q1>0

Source froide
T1
Figure : Schéma du principe d’échange thermique entre deux sources de chaleur
I – Machines dithermes « Cycle de Carnot »
1 – Généralités
Les machines dithermes fonctionnent suivant un cycle de transformations
thermodynamiques généralement irréversibles. Dans le cas où le cycle est réversible les
machines présentent une efficacité ou coefficient de performance (COP) plus élevé.
A titre d’exemple, et pour plus de simplicité nous étudierons le cas d’un système
fonctionnant suivant un cycle réversible particulier, appelé « cycle de Carnot ». Ce cycle est
constitué de deux transformations adiabatiques et deux transformations isothermes
réversibles (figure) et présente un coefficient de performance maximal (cycle idéal).
2 – types de machines

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 261


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Deux orientations du cycle sont possibles suivant le type de machine thermique :


- si le cycle est orienté suivant le sens horaire (figure ci-dessous), le système
fonctionne suivant un moteur thermique. Dans ce cas le système fournit du travail au milieu
extérieur (Wcycle< 0). Dans le diagramme de Clapeyron (P, V) le travail W cycle représente
l’aire du cycle.

P
B isotherme

adiabatique A
adiabatique

C
D
isotherme

O V
- si le cycle est orienté suivant le sens anti-horaire (figure ci-dessous), le système
fonctionne suivant une machine frigorifique ou une pompe à chaleur. Dans ce cas le
système reçoit du travail du milieu extérieur (Wcycle> 0).

P
B isotherme

A
adiabatique
adiabatique

C
isotherme D

O V

Cycle de Carnot d’une machine frigorifique ou pompe à chaleur

3) Détermination du coefficient de performance de la machine


Toutes les transformations sont réversibles, donc on peut calculer la variation

d’entropie en utilisant la relation de définition : dS =

* transformation AB isotherme, T = constante = T1.


, posons Q2 = donc

La transformation CD étant aussi isotherme (T = T1) on aura de même :

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 262


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* BC et DA étant des transformations adiabatiques (pas d’échange de chaleur), Q = 0


donc ,
La variation d’entropie du cycle s’écrit alors :

Or pour un cycle Scycle = 0 ,la relation devient donc :


Q2 Q1
 0
T2 T1
Cette relation porte le nom de « relation de Clausius ».
T2 et T1 sont des températures absolues (en Kelvin). On rappelle la relation entre les
deux échelles de température (°C) et (K) : T(K) = T(°C) + 273
On déduit que Q1 et Q2 sont de signes contraires.
* D’après le premier principe, la variation d’énergie interne du cycle est nulle : Ucycle = 0
Ucycle = W + Q2 + Q1 = 0
Deux cas sont possibles :

Premier cas : Q2 > 0, Q1 < 0 → Q1 = - Q2

Comme T2 > T1 alors |Q1| < Q2 → Q2 + Q1>0, W= -(Q2+Q1) est donc négatif.
Finalement si Q2 > 0 alors Q1 <0 et par conséquent : W< 0
Le système fournit donc du travail. On dit que le système fonctionne suivant un
moteur.

Source chaude T2

Q2>0
W<0
(T2 > T1) Système

Q1<0

Source froide T1

Schéma du principe de fonctionnement d’un cycle moteur

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 263


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On définit le rendement  du moteur par :


W

Q2
Or W= - Q2 – Q1 donc :

Pour le cycle de Carnot :

Deuxième cas : Q2< 0, Q1 > 0


La source chaude reçoit la chaleur (Q2 < 0). La source froide fournit la chaleur (Q1> 0).

alors |Q2| > Q1 Q2 + Q1 < 0  W = - (Q2 + Q1 ) > 0 , W > 0


Finalement si Q2<0 , Q1> 0 alors W > 0
Le système reçoit donc du travail. Le système fonctionne suivant une machine
frigorifique ou une pompe à chaleur.

Source chaude T2

Q2 <0
W>0
Système
(T2> T1 ) 0 compresseur

Q1>0

Source froide
T1

Schéma du principe de fonctionnement de la machine frigorifique


(réfrigérateur) ou pompe à chaleur

Pour les deux fonctionnements on définit l’efficacité ou coefficient de performance (COP)


de la machine par :

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 264


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*Machine frigorifique :

T1
COP1 
T2  T1
* Pompe à chaleur :

T2
COP2 
T2  T1
Remarques importantes
- le rendement du moteur est toujours inférieur à 1 (< 1)
- les coefficients de performance de la machine frigorifique (COP1) et celui de la
pompe à chaleur (COP2) sont généralement supérieurs à 1 : COP1>1 et COP2>1.
Cas du cycle irréversible
* En réalité les moteurs, les pompes à chaleur et les machines frigorifiques
fonctionnent d’une manière irréversible. Pour une transformation irréversible la variation
d’entropie est :

La relation de Clausius devient :


Q2 Q1
 0
T2 T1
On montre facilement que :

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 265


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II - Liquide frigorigène et dispositif expérimental


Afin d’assurer le transfert de chaleur entre les deux sources, le cycle utilise le
changement d’état d’un fluide particulier, appelé fluide frigorifique (ou liquide réfrigérant).
Dans ce TP le fluide utilisé est le Fréon R134a (Tétrafluoroéthane).
En effet une masse de 1 kg de fluide sous forme de gaz se transforme en liquide en
dégageant de la chaleur appelée « chaleur latente de liquéfaction : Ll» . A l’état liquide il
absorbe de la chaleur pour se transformer en gaz « chaleur latente de vaporisation : LV », et
on a LV = - Ll. Le changement d’état se fait à température constante et à une pression bien
déterminée. Si la pression change, la température de changement d’état change aussi.
LV
Gaz Liquide
Ll
(à T = constante)
Exemple : A la pression atmosphérique normale (P = 1 atm), 1 kg d’eau (liquide) à 100°C
doit absorber de la chaleur (chaleur latente de vaporisation : Lv =2257 kJ/kg) pour se
transformer en 1 kg de vapeur à la même température (100°C).
A l’inverse, 1 kg de vapeur d’eau à 100 °C va libérer la quantité de chaleur (chaleur
latente de liquéfaction : Ll = -Lv) pour se transformer en 1 kg d’eau à 100 °C. La vapeur va
donc libérer de la chaleur pour se condenser et donc se transformer en liquide.
A une pression inférieure à 1 atm, la vaporisation de l’eau a lieu à une température inférieure
à 100 °C.

Relation importante
Au cours du cycle élémentaire la température de la masse M d’eau de la source chaude
varie de dT2 (>0) ; la masse M d’eau reçoit la chaleur –dQ2 = MCedT2
De même, la température de la masse M d’eau de la source froide varie de dT1 (<0) ;
la masse d’eau M cède la chaleur : –dQ1 = MCedT1
En remplaçant dans la relation exprimant le deuxième principe :

Pour une durée t, la température T varie de T0 à T2 dans la source chaude et de T0 à


T1 dans la source froide. L’intégration donne :

T2T1  T02
T0 est la température initiale des deux sources.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 266


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Dispositif expérimental
- Le dispositif expérimental est présenté sur la figure ci-dessous. Les sources chaudes
et froides sont constituées de deux masses d’eau identiques, notée M (contenues dans les
sceaux bleu et rouge).

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V.11
TP11 : Mesure du coefficient adiabatique  d’un gaz
(Ressources théoriques)

I- Introduction

Le coefficient adiabatique d’un gaz parfait est un paramètre central pour connaitre
l’évolution d’un gaz subissant une transformation adiabatique réversible. Ce coefficient est
déterminé expérimentalement grâce à l’expérience de Clément-Desormes qui se trouve à la
base même de ce TP. Il s’agit d’une expérience portant le nom de ses
inventeurs, Nicolas Clément et Charles-Bernard Desormes, qui furent
les premiers à déterminer le rapport des deux chaleurs spécifiques des
gaz sous pression constante et volume constant, et ce grâce à l'appareil
qui porte leurs noms (voir figure ci-contre) et qui permet de mesurer
des quantités de chaleur. Le principe de cette expérience repose sur la
compression et la détente de l’air dans une enceinte à volume
constant, avec ou sans échanges de chaleur avec le milieu extérieur.

II- Système thermodynamique étudié : Gaz parfait


Le système thermodynamique auquel nous allons nous intéresser est un gaz parfait.
Les caractéristiques et propriétés ayant trait aux gaz parfaits sont amplement abordées dans
tout cours de thermodynamique de 1ère année universitaire.

III- Description « théorique » des transformations thermodynamiques subies par un gaz


lors de l’expérience de Clément-Desormes
En raisonnant sur le gaz qui reste dans le récipient à la fin de l’expérience de Clément-
Desormes, le dit gaz subit dans cette expérience les transformations thermodynamiques
réversibles successives suivantes :
 Isotherme : le gaz subit une compression isotherme qui l’amène de l’état
initial à l’état .
 Adiabatique : amenant le gaz de l’état à l’état ;
 Isochore : amenant le gaz de l’état à l’état final avec, l’état
appartenant à la même isotherme que les états et .
Ces divers états du gaz sont caractérisés par les paramètres thermodynamiques
(Pression, Volume, Température) suivants :
; ;
et .
La Figure A3.1 ci-après représente, dans le diagramme de Clapeyron
l’ensemble des transformations thermodynamiques subi par ledit gaz au cours de l’expérience
de Clément-Desormes.

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 269


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Isotherme

Isochore

Figure A3.1 : Diagramme de Clapeyron représentant l’ensemble des transformations


thermodynamiques subi par un gaz parfait au cours de l’expérience de Clément-Desormes .

I- Expression du coefficient adiabatique du gaz

Notez de prime abord que le coefficient d’un gaz est, constant et supérieur à un :
.

La transformation étant adiabatique réversible avec , d’où :

Par ailleurs, les états et sont sur une même isotherme (donc, ont une même
température) et la transformation est isochore (donc, ) on a :

d’où,

Des équations et , on a :

soit,

On en déduit l’expression suivante du coefficient adiabatique :

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 270


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Le manomètre étant un tube en U rempli d’un liquide par conséquent la relation entre la
hauteur/dénivellation du liquide dans le tube et la valeur de la pression correspondante est donnée
par l’équation fondamentale de la statique des fluides. Elle s’écrit :

où est la densité du liquide du manomètre.


La Figure A3.2 ci-dessous schématise les pressions et ainsi que la dénivellation dans
un manomètre liquide. Les deux liquides les plus utilisés sont en fait le mercure (pour les fortes
pressions) et l’eau (pour les faibles pressions). Rappelons au passage les valeurs de leur densité :
et .

Gaz

Figure A3.2 : Schéma représentant les pressions et ainsi que la dénivellation dans un manomètre
liquide. Ici, correspondant à la pression atmosphérique.

Des équations et , on déduit :

Les surpressions manométriques étant généralement faibles devant la pression atmosphérique


et sachant que : pour , , l’expression du coefficient adiabatique
s’écrit finalement :

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V.12
TP12 : Calorimétrie
(Ressources théoriques)

Introduction
En calorimétrie, toutes les mesures sont généralement réalisées à pression constante
(pression atmosphérique). Les unités employées sont le kilogramme pour les masses, le joule
pour les chaleurs et le degré Celsius pour les températures.
Un corps de masse m qui passe de la température T1 à la température T2 sans changer
d'état, reçoit la chaleur :

avec C: chaleur massique qui s'exprime en J kg-1 °C-1 ;


= capacité calorifique qui s'exprime en J °C-1.
La relation Q= m C ( T2 - T1 ) est vraie sachant que C est indépendante de la
température.
Par définition, une quantité de chaleur reçue par le système est considéré positive. Si
elle est cédée par le système, elle est considérée négative.
Un calorimètre est une enceinte quasi-adiabatique (voir schéma ci-dessous d’un
calorimètre dit de Berthelot), c'est à dire que l'échange de chaleur entre le calorimètre et le
milieu extérieur est nul. L'expérience est faite à l'intérieur d'un récipient appelé vase
calorimétrique. Ce vase est placé dans l’enceinte isolante. Aussi on travaille à pression
constante. Dans ces conditions la différentielle de la fonction enthalpie est :

 , P = Cte  ( )P = ( Q ) P
On travaille dans une enceinte adiabatique, donc :

H P  0  Q = 0
i
i ( = quantité de chaleur échangée par le corps i, en contact

avec les autres corps)

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 273


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Le but de la manipulation est la mesure des chaleurs massiques ou capacités


calorifiques du calorimètre et ses accessoires, d’un solide et d’un liquide.
Nous faisons l'hypothèse que les chaleurs massiques des corps utilisés sont constantes
dans les domaines de température où nous travaillerons. Nous utilisons la méthode des
mélanges dans le cas des solides et la méthode électrique dans le cas des liquides.
I- Méthode des mélanges
I-1 Détermination de la capacité calorifique ou valeur en eau du calorimètre
Dans ce but, on verse dans le calorimètre avec l’agitateur, de valeur en eau k, une
masse m1 d'eau froide (eau du robinet). On agite et on relève la température T1. On ajoute
ensuite rapidement une masse m2 d'eau chaude de température T2.
On agite et on mesure la température d’équilibre du mélange T3. Pour ce mélange on
peut écrire (Ce = chaleur spécifique de l'eau = 4,18.103 J kg-1 °C-1) :
(m1 Ce + k) (T3 – T1) + m2 Ce (T3 – T2) = 0 (1)
On détermine, à partir de cette équation (1), la capacité calorifique k du calorimètre.

I-2 Détermination de la chaleur massique d’un solide


Dans un calorimètre de valeur en eau k, contenant une masse m1 d’eau de chaleur
massique Ce, en équilibre à la température T1, on introduit rapidement un solide de masse ms
et de chaleur massique Cs en équilibre à la température T2 (T2 >T1). Sachant que le mélange
est en équilibre à la température Tf, on a l’équation calorimétrique :

(m1 Ce + k) (Tf – T1) + ms Cs (Tf – T2) = 0 (2)

On détermine, à partir de cette équation (2), la chaleur massique Cs du solide.

II-Méthode électrique
II-1 Détermination de la capacité calorifique du calorimètre
On verse dans le calorimètre contenant la résistance chauffante et l’agitateur, de
valeur en eau k, une masse m1 d'eau froide (eau du robinet). On agite et on relève la
température initiale T1. On relance le chauffage sous une tension U et un courant électrique I.
On relève la température T en fonction du temps t. On a alors l’équation calorimétrique :

U. I.t = (k + m1 Ce) (T – T0). Soit : T = U I t /(k + m1 Ce) + T0 (3)


3 -1 -1
(Ce = chaleur spécifique de l'eau = 4,18.10 J kg °C )
Cette équation (3), montre que T varie linéairement avec t. La détermination de sa
pente U I/(k + me Ce) , nous permet de calculer la capacité calorifique k du calorimètre.

II-2 Détermination de la chaleur massique d’un liquide par la méthode électrique


Une résistance chauffante plonge dans un liquide de masse m (alcool, huile végétale
ou autre liquide) de chaleur massique C en équilibre à la température T0, dans un calorimètre
de valeur en eau k. Le travail fourni au calorimètre, par un générateur électrique est : W = U I
t, avec : U en volt (V): différence de potentiel aux bornes de la résistance chauffante, I en
ampère (A) correspond au courant qui traverse la résistance et t en seconde ( s

EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 274


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) correspondant au temps de chauffage. On appelle T la température du liquide chauffé


pendant t. On a alors l’équation calorimétrique :

U I t = (k + m C) (T – T0). Soit : T = U I t /(k+ m C) + T0 (4)

Il s’agit d’une variation linéaire de la température T en fonction du temps t (équation (4)).

La détermination de la pente U I /(k + m C) , nous permet de calculer la chaleur massique C


du liquide.

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