TP Physique Important
TP Physique Important
TP Physique Important
VIRTUELS DE PHYSIQUE
Manuel de conceptualisation
et de scénarisation
Edition 2018
Toute reproduction partielle ou intégrale est interdite sans un accord préalable des
coordinateurs du projet : Université de Murcie en Espagne et Université Abdelamlek Essaadi de
Tétouan. Ces reproductions devront aussi respecter les droits d’auteurs conformément aux
Licences Créative Comments mentionnées ci-dessous.
ISBN : 978-84-948233-3-6 © EXPERES – Erasmus + 2018
D.L.: MU 326-2018
Edited by the onsortium Project EXPERES, o-funded by
the Erasmus+ Programme of the European Union
Avec le soutien du programme ERASMUS+ de l’Union européenne
Préface :
La massification qu’a connue le système d’enseignement supérieur marocain ces
dernières années, concomitante à une quasi-stagnation du nombre d’enseignants pose un
énorme défi d’encadrement pédagogique, particulièrement au niveau des établissements à
accès ouvert. Ce défi semble insurmontable quand il s’agit d’enseignement nécessitant un
encadrement de proximité et différencié comme c’est le cas des travaux pratiques dans les
filières scientifiques et techniques. Au niveau de ces activités, la situation est aggravée par la
limitation du nombre de bancs didactiques et d’espaces appropriés qui permettraient aux
étudiants les possibilités d’observation et de manipulation requises. Ces contraintes ont réduit
bon nombre d’activités sensées être pratiques à de simples séances de démonstrations au cours
desquelles les étudiants assistent à titre de spectateurs passifs. Plus préoccupant, et le fait que
faute d’équipements et de ressources humaines, un certain nombre de travaux pratiques ont
littéralement été supprimés de certains cursus au niveau des premières années non sans impact
négatif sur la qualité de la formation. Une contribution en vue de remédier à cette situation ne
peut que faire l’objet d’un encouragement et d’une appréciation à sa juste valeur. C’est ce qui
met en exergue l’importance et la portée du projet Erasmus + EXPERES dont la thématique
est : «Les TICE appliquées à l’expérimentation scientifique». Ce projet vise à exploiter les
immenses possibilités des outils numériques de simulation largement disponibles actuellement
pour mettre en place une plateforme travaux pratiques virtuels (e-TP) permettant aux
étudiants de réaliser par simulation des manipulations de physique. Le projet s’inscrit
parfaitement dans la vision de faire du numérique un levier de développement du système
d’enseignement supérieur marocain.
L’intérêt du projet EXPERES ne découle pas uniquement de son objectif de contribuer
à la résolution de la problématique des travaux pratiques mais également à son portée
structurelle via la mobilisation de pédagogues chevronnés appartenant à toutes les universités
marocaines. La synergie sous-jacente à cet effort collaboratif alliée à l’enrichissante
contribution des institutions partenaires d’Europe augure d’un travail qui aura un durable
impact sur l’enseignement des sciences au niveau du premier cycle dans les universités
marocaines. Cet impact constituera la meilleure récompense des énormes efforts déployés par
l’équipe du projet EXPERES depuis l’idée de départ jusqu’à sa concrétisation ainsi que par
toutes les personnes qui ont contribué à ce projet.
Le présent manuel sur la conceptualisation et la scénarisation des manipulations
conçues est un livrable du projet EXPERES dont le contenu scientifique et la qualité de
rédaction et de l’organisation suscite admiration et reconnaissance. Fruit du formidable travail
des collègues qui ont en assuré la rédaction et la mise en forme, ce manuel sera d’une grande
utilité pour préparer les étudiants et les guider à tirer meilleur profil des manipulations. Ce
manuel constitue par ailleurs un acquis susceptible d’être exploité pour la conception d’autres
manipulations que ce soit en physique ou autres disciplines scientifiques.
Mohamed TAHIRI
Directeur de l’Enseignement Supérieur et
du développement Pédagogique
Editorial
Ce travail constitue le résultat du Lot d'activités WP. 2 du projet EXPERES : Les
TICE appliquées à l’expérimentation scientifique. EXPERES est un projet Erasmus plus
financé par la Commission Européenne sous la Référence : No 561551-EPP-1-2015-1-ES-
EPPKA2-CBHE-SP.
Il se présente sous forme d’un manuel sur la conceptualisation et la scénarisation de
Travaux pratiques virtuels de physique. Le contenu de ce manuel décrit en détails et à
plusieurs niveaux la méthodologie adoptée par les membres des équipes partenaires du projet
pour concevoir des fiches de conceptualisation et de scénarisation des TP virtuels de
physique.
Les partenaires du projet EXPERES sont :
- Université de Murcie, Espagne (UM)
- Université Abdelmalek Essaadi-Tétouan (UAE)
- Ministère de l’Education Nationale, de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de
la Recherche Scientifique, Maroc (MENFPESRS)
- Université Hassan 1er-Settat (UH1)
- Université Ibn Tofail-Kénitra (UIT)
- Université Mohammed Premier-Oujda (UMP)
- Université Ibn Zohr-Agadir (UIZ)
- Université Moulay Ismail-Meknès, Maroc (UMI)
- Université Cadi Ayyad-Marrakech (UCA)
- Université Sidi Mohammed Ben Abdellah-Fès (USMBA)
- Université Sultan Moulay Sliman-Beni Mellal (USMS)
- Université Mohammed V-Rabat (UM5)
- Université Hassan II-Casablanca (UH2)
- Université Chouaib Doukkali-El Jadida (UCD)
- Institut Royal de Technologie-Stockholm, Suède (KTH)
- Expertise Erasmus-Bordeaux, France (EE)
- Université de Bologne, Italie (UNIBO)
- Université de León, Espagne (ULE)
- Université de Vigo, Espagne (UVigo)
Les fiches décrites dans ce manuel ont servi par la suite à la programmation de
simulations de 12 TP de physique des niveaux S1 et S2 de l’enseignement supérieur
fondamental. Ces TP seront intégrés dans une plateforme pédagogique de type LMS pour leur
mise en ligne à l’issue de ce projet.
L’équipe de travail qui a contribué à la rédaction de ce manuel est composée par :
Francisco ESQUEMBRE UM
Hassan EZBAKHE UAE (Co-coordinateur du projet)
Khalil EL HAJJAJI UAE (Coordinateur scientifique du projet)
Mohammed L'Bachir EL KBIACH UAE
Khalid BERRADA UCA (Coordinateur du WP2 et du comité de
rédaction)
Jacqueline BERGERON EE (Coordinatrice du contrôle qualité et suivi du projet)
Mohammed KHOUILID UCD (Coordinateur de l’équipe mécanique)
Mourad GHARBI UM5 (Coordinateur de l’équipe électricité)
Hichame BOUGHALEB UMI (Coordinateur de l’équipe thermodynamique)
Souad BENAICH MENFPESRS (Représente du Ministère de tutelle)
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique
Les auteurs de ce manuel sont composés de tous les membres des équipes
disciplinaires associées au projet EXPERES et de l’équipe de rédaction.
Université de Murcie (UM) – Espagne :
Matias BALIBREA GONZALEZ, Francisco ESQUEMBRE, Raquel GRAS GIL, Javier CORTES
ALARCON, Rafael CHICON ROMERO.
Ministère de l'Education Nationale, de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement
Supérieur, de la Recherche Scientifique (MENFPESRS) – Maroc :
Mohamed TAHIRI, Abderrahim OUABBOU, Souad BENAICH, Abdelkbir ERROUGUI, Kaoutar FAHMI.
Université Abdelmalek Essaâdi de Tétouan (UAE) – Maroc :
Hassan EZBAKHE, Abderrahmane KAMILI, Abdelkrim FARKHSI, Mohammed L'Bachir EL KBIACH,
Mounia AJDOUR, Abderrahim TAHIRI, Otman EL MRABET, Yasser MESMOUDI, Khalil EL HAJJAJI.
Université Hassan 1er de Settat (UH1) – Maroc :
Ahmed FAHLI, Ahmed NADDAMI, Mourad GOURMAJ.
Université Ibn Tofail de Kénitra (UIT) - Maroc :
karima SELMAOUI, Jaouad Diyadi, Ilham OUMAIRA, Mohamed IGOUZAL, Hanane EL FAYLALI,
Omar MOUHIB.
Université Mohammed Premier d’Oujda (UMP) - Maroc :
Driss BRIA, Abdelkhalek BENKADDOUR, Mohammed SERRHINI.
Université Ibn Zohr d’Agadir (UIZ) – Maroc :
Fattehallah GHADI, Zouhair MAHANI, Ahmed TIRBIYINE, Ahmed EL MOUDENE, Radouane
LEGHRIB, Hassane SAHSAH.
Université Moulay Ismail de Meknès (UMI) – Maroc :
Hamid EL MIR, Hichame BOUGHALEB, Omar OUSSOUADDI, Abdelouhab JAOUHARI.
Université Cadi Ayyad de Marrakech (UCA) – Maroc :
Khalid BERRADA, Faouzi BENSAMKA, Rachid BENDAOUD, Amane OUERIAGLI, Said EL HASRI,
Said MACHWATE, Mohamed Essam EL MESSOUSSI.
Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès (USMBA) – Maroc :
Abdelghani EL ACHKAR, Mostafa IJJAALI, Lhabib HAMEDI, Khalid BOUSLYKHANE, Yassine
ZAHRAOUI.
Université Sultan Moulay Sliman de Beni Mellal (USMS) – Maroc :
Adelkhalek OUSSAMA, El Arbi SIHER, Youssef AIT EL KADI.
Université Mohammed V de Rabat (UM5) – Maroc :
Mourad GHARBI, El Hossaine EL RHALEB, Mohammed Majid HIMMI, Mourad EL BELKACEMI,
Rachid BAKRAOUI, Driss NAMLY.
Université Hassan 2 de Casablanca (UH2) – Maroc :
Noureddine DAMIL, Mohamed MOUSSETAD, Lynda OUCHAOUKA, Adil SAISSI HASSANI.
Université Chouaib Doukkali d’El Jadida (UCD) – Maroc :
Mohammed KHOUILID, Rachid HILAL, Hamid BIOUD, Ibrahim MRANI.
Kungliga Tekniska Hoegskolan de Stockholm (KTH) – Suède :
Bassam KAYAL, Jerzy MIKLER.
Réseau d’universités Erasmus Expertise (EE) Bordeaux – France :
Jacqueline BERGERON.
Universita di Bologna (UNIBO) – Italie :
Luigi GUERRA, Elena PECETTI, Alessandro SORIANI, Giulia TASQUIER, Barbara PECORI, Maurizio
BETTI.
Universidad de Leon (ULE) – Espagne :
Roberto BAELO ALVAREZ, Rafael DE PAZ URUENA, José Antonio RESINES GORDALIZA, Maria
FERNANDEZ RAGA.
Universidad de Vigo (UVigo) – Espagne :
Rebeca P. DIAZ REDONDO, Eva GAREA OYA, Anxo SANCHEZ BERMUDEZ.
TABLE DE MATIERES
I. INTRODUCTION GENERALE……………………………………………………..01
I.1. Présentation du projet EXPERES………………………………………….….03
I.2. Conceptualisation et scénarisation des activités pratiques……………………06
I.2.1. Objectifs……………………………………………………………..06
I.2.2. Méthodologie et déroulement du WP 2………………………………...06
IV. CONCLUSION............................................................................................................185
INTRODUCTION GENERALE
I-2.1. Objectifs :
La conceptualisation et la scénarisation des travaux pratiques, entreprises par les
universités partenaires dans le projet avait pour objectifs de :
- Définir les activités d’apprentissage comprenant un ensemble de tâches qui sont
proposées à l’étudiant : objectifs pédagogiques, compétences, moyens et supports
pédagogiques,
- Mettre en scène les activités d’apprentissage et les tâches que l'étudiant doit
effectuer,
- Mettre au point une méthodologie simple et efficace pour évaluer le rendement des
étudiants et de repérer ses réponses.
Introduction :
Conformément au lot d’activités du WP.2 du projet EXPERES, les équipes
disciplinaires des différentes universités se sont engagées dès le lancement du projet début
2016 dans la préparation des fiches de conceptualisation de 12 travaux pratiques selon la
répartition ci-dessous :
II.1
TP01 : Conservation de l’Energie Mécanique
(Fiche de conceptualisation)
1- Intitulé de la manipulation :
Conservation de l’énergie mécanique
2- Mots clés :
Energie cinétique, énergie potentielle, énergie mécanique, conservation, chute libre,
fluide, systèmes oscillants, forces de frottements, poussée d’Archimède, simulation.
Le signe ( ) montre que le champ de forces est dirigé suivant les potentiels décroissants.
Dans ces travaux pratiques virtuels nous nous intéressons à l’étude de l’évolution des
énergies cinétique, potentielle et mécanique en fonction du temps. Cette étude portera sur la
conservation ou non de cette énergie, et ce dans les cas suivants :
4- Niveau ciblé :
Etudiants en première année universitaire (Semestres 1 et 2)
5- Pré requis :
L’étudiant doit maitriser :
Vitesse moyenne, vitesse instantanée,
Energie cinétique de translation,
Expressions des énergies potentielle, cinétique et mécanique des systèmes
mécaniques oscillants,
Chute libre des corps.
Il doit faire au préalable ces TP virtuels sur les systèmes oscillants : pendule simple et
le ressort.
6- Objectifs pédagogiques :
Au terme de cette manipulation virtuelle, l’étudiant sera capable de :
Savoir si l’énergie mécanique se conserve ou non
Savoir exploiter le principe de la conservation de l’énergie
Analyser les transferts énergétiques au cours d’un mouvement d’un point
matériel
Etudier l’évolution des énergies cinétique, potentielle et mécanique d’un
oscillateur
Observer une dissipation d'énergie
7- Compétences :
Les compétences scientifiques que l’étudiant doit acquérir lors des travaux pratiques
de l’énergie mécanique (totale) d’un système sont liées à la réalisation d’un TP virtuel en :
Effectuant une expérience en utilisant les TICE.
Faisant des mesures expérimentales.
Exploitant les résultats obtenus et les confronter avec les modèles théoriques
enseignées dans le cours.
Pouvant proposer des protocoles expérimentaux.
De même, pour chaque TP, il est prévu un pré-test sous format de QCM ou de QUIZ
que l’étudiant pourrait renseigner au début des activités.
12- Apport pour les étudiants :
Une étude complète de la conservation de l’énergie mécanique d’un système
permettra, aux étudiants de surmonter les difficultés liées à la conception des forces
conservatives et non conservatives et leurs effets sur les évolutions des énergies cinétique,
potentielle et mécanique. En plus une telle étude consolide la compréhension de la notion de
la conversion d’énergie d’une forme cinétique en une forme potentielle et verse versa.
13- Limites et nouvelles pistes d’utilisation :
Le concept de l’énergie est présent dans tous les domaines scientifiques. En
mécanique, nous pouvons identifier deux types d’énergie, une énergie cinétique liée au
mouvement et une énergie potentielle liée à la position. La somme de ces deux formes
d’énergie donne l’énergie totale du système. Si cette dernière est constante, on dit que
l’énergie se conserve.
Dans ce sens, cette manipulation est utilisée pour montrer aux étudiants que l’énergie
mécanique totale se conserve en l’absence de forces de frottements qui sont responsables de la
dissipation de l’énergie généralement sous forme de chaleur. En effet, les forces de frottement
s'opposent toujours au déplacement du corps. Donc elles contribuent avec un travail négatif,
c.à.d. elles soustraient de l'énergie mécanique. Les applications de ces concepts sont
nombreuses dans les différents domaines de la vie (Parachutes, trajectoires de projectiles,
horloges mécaniques à pendules, …).
Une ou plusieurs de ces applications pourront être fournies et expliquées avec une
illustration complète.
II.2
TP02 : Etude statique et dynamique d’un ressort
(Fiche de conceptualisation)
1- Intitulé de la manipulation :
Etude statique et dynamique d’un ressort
2- Mots clés :
Constante de raideur, masse-ressort, allongement d’un ressort, bilan de forces, période
d’oscillations, régime statique, régime dynamique, 2ème loi de Newton, simulation, ressorts en
parallèle, ressorts en série, Poussée d’Archimède, dynamomètre, masse volumique.
C’est dans ce contexte que nous proposons une scénarisation du travail pédagogique
qui permet de créer un laboratoire virtuel où les étudiants peuvent analyser et explorer de
manière interactive les concepts de la mécanique du point, et celui d’un pendule élastique en
particulier.
4- Niveau ciblé :
Etudiants en première année universitaire (Semestres 1 et 2)
5- Pré requis :
Connaissances de base en mécanique du point du semestre 1 et en particulier :
Définir une force et ses caractéristiques
Faire le bilan des forces extérieures s’exerçant sur un solide lorsque celui-ci
est en équilibre.
Appliquer la relation fondamentale de la dynamique (2ème loi de Newton)
Représentation graphique des variations d’une grandeur physique
Pression hydrostatique d’un liquide.
6- Objectifs pédagogiques :
Mettre en évidence un phénomène physique.
Se familiariser avec des outils de mesures de paramètres physiques.
Evaluer les incertitudes liées à des mesures de grandeurs physiques.
Valider des modèles théoriques par des mesures expérimentales.
Exploiter les résultats obtenus, synthèse et argumentation.
Rédiger un compte rendu de TP.
7- Compétences :
Les compétences scientifiques que l’étudiant doit acquérir lors des travaux pratiques
de l’étude statique et dynamique du ressort sont d’une part liées à la réalisation d’un TP en
général qui sont :
Effectuer une expérience en utilisant les TICE.
Faire des mesures pendant des travaux pratiques virtuels
Exploiter les résultats obtenus et les confronter avec les modèles théoriques
enseignés dans le cours.
D’autre part les compétences liées au TP du ressort qui sont :
Caractériser la raideur d’un ressort
Identifier les phénomènes linéaires
Mettre en évidence la poussée d’Archimède.
Pour cela on doit élaborer une stratégie de travail en réalisant des investigations et
coordonner des actions pour atteindre l’objectif visé lors de ce TP, à savoir :
Investigation 1 Détermination de la raideur d’un ressort vertical en mode statique
Investigation 2Détermination de la raideur d’un ressort vertical en mode dynamique
Investigation 3Association de ressorts en mode statique en parallèle et en série
Investigation 4Mise en évidence de la poussée d’Archimède.
II.3
TP03 : Pendule simple
(Fiche de conceptualisation)
1- Intitulé de la manipulation :
Pendule simple
2- Mots clés :
Pendule simple, masse, simulation, oscillations amorties, période, oscillation
entretenues.
4- Niveau ciblé :
TP de niveau première année universitaire (Semestres 1 et 2).
5- Pré requis :
Mécanique : Principe fondamental de la dynamique, Oscillateur harmonique.
6- Objectifs pédagogiques :
On peut utiliser, dans ce cas, la manipulation du pendule simple pour :
Mesure de la période T d’un pendule simple.
Démontrer que la période dépend de la longueur l du pendule et déduire
l’accélération de la pesanteur puis déduire la masse de la terre.
Démontrer que la période ne dépend pas de la masse du pendule.
7- Compétences :
Les compétences scientifiques que l’étudiant doit acquérir, lors des travaux pratiques
du pendule simple, sont :
Effectuer une expérience en utilisant les TICE.
Faire des mesures expérimentales.
Exploiter les résultats obtenus et les confronter avec les modèles théoriques
enseignés dans le cours.
Identifier les phénomènes oscillatoires (Libre, Amorti, Entretenu).
II.4
TP04 : Loi d’Ohm - Mesure des résistances
(Fiche de conceptualisation)
1- Intitulé de la manipulation :
Loi d’Ohm – Mesure des résistances
2- Mots clés :
Résistance, loi d’Ohm, Voltmètre, Ampèremètre, Mesure physique.
4- Niveau ciblé :
TP de niveau première année universitaire (Semestres 1 et 2).
5- Pré requis :
La mesure en physique
Instruments de mesure (ampèremètre, voltmètre)
Rappels sur la loi d’Ohm
Définition d’une résistance
Code de couleur des résistances
Association des résistances (séries, parallèles).
6- Objectifs pédagogiques :
Vérification de la loi d’Ohm et Association des résistances (Parallèles, Série)
Se familiariser avec les appareils de mesure classiques (Voltmètre,
Ampèremètre).
Apprendre à relever des mesures et détecter les erreurs potentielles.
Savoir choisir la méthode de mesure la plus convenable.
Savoir présenter correctement un résultat de mesure.
7- Compétences :
Savoir manipuler et utiliser de façon correcte les appareils de mesure
classiques (Voltmètre, Ampèremètre).
Apprendre à éviter les erreurs accidentelles et détecter les erreurs
systématiques.
Développer l’esprit critique des résultats obtenus.
II.5
TP05 : Pont de Wheatstone
(Fiche de conceptualisation)
1- Intitulé de la manipulation :
Pont de Wheatstone
2- Mots clés :
Résistance, circuit électrique, loi d’Ohm, pont de Wheatstone, différence de potentiel,
lois de Kirchhoff, théorème de Thévenin.
Rx Rv
VB VD E
R 2 R x R1 R v
On dit que le pont est équilibré lorsqu’il ne passe aucun courant (VB=VD) dans le
galvanomètre VG par suite du réglage des éléments étalonnés : R1, R2 et Rv. Il s’ensuit que si
Ig=0, le courant i1 traverse R1 et Rv, et le courant i2 traverse R2 et Rx La différence de potentiel
entre les points B et D est nulle. L’application de la loi d’ohm aux différentes bornes conduit
à:
VA VD R1i1
VA VB R 2 i 2
VD VC R v i1
VB VC R x i 2
Il vient :
R1i1 R 2i 2
R vi1 R x i 2
Soit enfin :
R2
Rx Rv
R1
4- Niveau ciblé :
TP de niveau première année universitaire (Semestres 1 et 2).
5- Pré requis :
Définition d’une résistance,
Aspect énergétique du courant électrique,
Etude des réseaux : loi des mailles…,
Calcul d’incertitude.
Code de couleur des résistances,
Montage à exploiter,
Evaluation de l’incertitude.
6- Objectifs pédagogiques :
Confronter la théorie et l’expérience
Se familiariser avec les appareils de mesure : choix d’appareil et réalisation des
montages,
Evaluer les incertitudes liées aux mesures, ainsi que celles liées au modèle
physique,
Exploiter les mesures en tenant compte des spécifications du constructeur,
Comparer des méthodes de mesure,
Argumenter et synthétiser sous la forme d'un rapport.
7- Compétences :
Parmi les compétences scientifiques que l’étudiant développera, par l’enseignement de
ce TP, relevons celle qui consiste à développer une démarche scientifique complète pour :
Acquérir des méthodes expérimentales,
Mesurer une résistance inconnue,
Interpréter des résultats expérimentaux.
Dans le cas de ce T.P, il s’agit de procéder à une mesure d’une résistance inconnue par
le biais de ce qu’on appelle pont de Wheatstone et de vérifier par voie de conséquence les
résultats prévus par les différentes lois et théorèmes : Kirchhoff, Thevenin, Norton, etc.…
Toutes les ressources seront accessibles via une plate forme dédiée.
II.6
TP06 : Oscilloscope cathodique
(Fiche de conceptualisation)
1- Intitulé de la manipulation :
Oscilloscope cathodique
2- Mots clés :
Oscilloscope, oscillogramme, sensibilité verticale, sensibilité horizontale, balayage,
spot, tension, périodique, période, déphasage, continue, alternative.
Oscilloscope
L’oscilloscope permet essentiellement l’étude des phénomènes oscillants. Il visualise
les variations d’une tension en fonction du temps ou en fonction d’une autre, celle-ci pouvant
être l’image d’autres grandeurs (temps, courant, flux magnétique, variation mécanique, etc.).
Nous allons observer, mesurer et comparer les tensions délivrées par un générateur de
tension en affichant les courbes des tensions en fonction du temps, puis mesurer le déphasage
par deux méthodes différentes.
4- Niveau ciblé :
TP de niveau première année universitaire (Semestre 2).
5- Pré requis :
Constitution et fonctionnement de l'oscilloscope cathodique
Procédures de mesures à l’aide de l’oscilloscope cathodique :
Tension
Fréquence
Déphasage par :
- la méthode directe
- la méthode de Lissajous
Mesure de tension continue
Mesure d’une tension sinusoïdale délivrée par un G.B.F
Mesure de la tension à l’aide d’un voltmètre (Tension efficace)
Mesure de fréquence
Mesure de déphasage.
6- Objectifs pédagogiques :
Visualisation de deux types de tension : une tension continue et une tension
alternative.
Branchement et de réglage de l’oscilloscope pour des mesures de tension.
Mesure une tension continue.
Mesurer des caractéristiques d’une tension alternative : amplitude, période et
fréquence.
Déterminer le déphasage entre deux tensions sinusoïdales de même fréquence
par :
La méthode directe
La méthode de Lissajous.
7- Compétences :
Savoir :
Relever les caractéristiques d’un signal périodique : amplitude, période et
déduire la fréquence
Différencier entre valeur maximale et valeur efficace d’une tension.
mesurer le déphasage et distinguer entre retard et avance de phase.
II.7
TP07: Dioptre
(Fiche de conceptualisation)
1- Intitulé de la manipulation :
Dioptre
2- Mots clés :
Lumière, Dioptre plan, Réflexion, Réfraction, Propagation rectiligne, Lois de Snell-
Descartes, Réflexion interne totale.
Le rayon incident est matérialisé par la projection sur un plan de la lumière émise par
une source lumineuse à travers une fente. Le rayon incident vient frapper au centre du
dispositif un dioptre en demi-lune de matériau transparent (plexiglas par exemple). Le rayon
incident est alors généralement partiellement réfléchi et réfracté. Le dispositif peut pivoter de
180° pour réaliser deux expérimentations différentes : passage d’un milieu plus réfringent
vers un milieu moins réfringent ou l’inverse. Ce TP sera accessible en ligne à travers une
plateforme pédagogique offrant un maximum d’interactivité à l’étudiant qui pourrait réaliser
lui même ses activités pratiques de laboratoire en mode virtuel. Il sera amené à comprendre
les concepts de base en optique et à retrouver les lois de Snell-Descartes.
4- Niveau ciblé :
TP de niveau première année universitaire (Semestres 1).
5- Pré requis :
Connaissances de base :
Trigonométrie.
Géométrie - Tracé des normales.
Propagation rectiligne de la lumière dans un milieu homogène et transparent.
Lois de Snell-Descartes.
6- Objectifs pédagogiques :
Étudier la réfraction et la réflexion de la lumière lors de son passage entre deux
milieux d’indices différents.
Retrouver les lois de la réflexion et de la réfraction.
Étude de la réfraction d’un milieu moins réfringent vers un milieu plus
réfringent et vice-versa.
Mettre en évidence le phénomène de la réflexion totale.
7- Compétences :
Être capable de pratiquer une démarche expérimentale pour établir un modèle à partir
d’une série de mesures et pour déterminer l’indice de réfraction d’un milieu.
Les réponses aux questions seront aussi intégrées dans la plateforme pour motiver
l’étudiant à se procurer les solutions soulevées en rapport avec le descriptif du TP.
II.8
TP08 : Prisme
(Fiche de conceptualisation)
1- Intitulé de la manipulation :
Prisme
2- Mots clés :
Lois de Descartes, Réfraction, Réflexion totale interne, Déviation minimale,
Dispersion de la lumière, indice de refraction, Dioptres plans, Lumière monochromatique et
lumière blanche.
5- Pré requis
Connaissances de base :
Notions sur la propagation rectiligne de la lumière,
Définition d’un rayon et d’un faisceau lumineux,
Lois de Descartes et leurs applications,
Définition d’une lumière monochromatique et d’une lumière blanche.
6- Objectifs pédagogiques :
Déterminer les équations du prisme,
Etudier la déviation à travers un prisme,
Etudier qualitativement la dispersion de la lumière.
7- Compétences :
Être capable de comprendre et d’analyser la propagation de la lumière à travers un
prisme.
II.9
TP09 : Focométrie
(Fiche de conceptualisation)
1- Intitulé de la manipulation :
Focométrie
2- Mots clés :
Lentille convergente, lentille divergente, relation de conjugaison, auto-collimation,
foyers principaux, distance focale.
4- Niveau ciblé :
TP de niveau première année universitaire (Semestres 1 et 2).
5- Pré requis
Notions préliminaires de base :
Définitions des éléments remarquables d’une lentille mince convergente (axe
optique, centre optique O, foyer principal objet F, foyer principal image F’,
distance focale)
6- Objectifs pédagogiques :
Visualisation de la position et la taille de l’image en fonction de la position de
l’objet et vérification de la relation du grandissement
Vérification de la relation de conjugaison d’une lentille
Déterminer, par différentes méthodes, la distance focale d’une lentille mince
convergente et une autre divergente.
7- Compétences :
Identifier une lentille convergente
Etre capable de comprendre la construction d’image d’un objet à travers une
lentille mince et d’identifier l’objet et l’image dans les différentes situations
possibles.
Appliquer les relations de conjugaison et du grandissement d’une lentille.
II.10
TP10 : Machines Thermiques
(Fiche de conceptualisation)
1- Intitulé de la manipulation :
Machines thermiques
2- Mots clés :
Machines dithermes, machine frigorifique, pompe à chaleur, transformations
thermodynamiques, coefficient de performance (COP) ou efficacité.
Source chaude T2
Q2 < 0
système W>0
Q1 > 0
Source froide T1
Q1 Q1
COPF 1
W Q2 Q1
Q2 Q2
COPC 1
W Q2 Q1
4 - évaporateur 2 - condenseur
3 - détendeur
1- compresseur
Principaux composants du circuit frigorifique
Une machine frigorifique est composée essentiellement de 4 organes principaux où
circule un fluide frigorigène (fluide caloporteur) permettant le transfert de la chaleur d'un
milieu vers un autre en absorbant ou en libérant sa chaleur latente lors d’un changement d’état
(liquide gaz).
1. Compresseur
Son rôle est d’aspirer le fluide frigorigène qui se trouve à l’état gazeux, de le
comprimer et le refouler à haute pression et haute température il fournit donc un travail
mécanique au fluide.
2. Condenseur
Lors de son passage dans le condenseur, le fluide frigorigène cède de la chaleur au
milieu dans lequel il se trouve.
En cédant cette chaleur, il se condense progressivement (changement de phase) et donc passe
de l'état gazeux à l'état liquide à haute pression (donc : haute pression et haute température).
3. Détendeur
Son rôle est de faire chuter la pression (détente) du fluide frigorigène. Mais lors de
cette détente, sa température va chuter également. Ce qui cause une diminution du point
d’ébullition du fluide.
4. Evaporateur
Lors de son passage dans l'évaporateur, le fluide frigorigène absorbe la chaleur du
milieu dans lequel il se trouve. Il va donc s'évaporer et passe de l'état liquide à l'état gazeux à
basse pression (donc : basse pression et basse température).
4- Niveau ciblé :
TP de niveau première année universitaire (Semestres 1 et 2).
5- Objectifs pédagogiques :
Comprendre le sens des transferts de chaleur et de travail
Découvrir les éléments nécessaires et leur fonctionnalité pour le cycle de
réfrigération du fluide.
Savoir faire les mesures de pression, température et de puissance.
Découvrir les transformations thermodynamiques dans deux cas pratiques : le
réfrigérateur et la pompe à chaleur.
Déterminer le coefficient de performance des deux machines.
Effet de certains paramètres du circuit réfrigérant sur la performance de la
machine frigorifique.
6- Compétences :
Etre capable d’expliquer clairement le principe de fonctionnement d’un réfrigérateur
et d’une pompe à chaleur et de dégager l’effet de certains paramètres du circuit réfrigérant
affectant la performance de ces deux machines.
II.11
TP11 : Mesure du coefficient adiabatique d’un gaz
(Fiche de conceptualisation)
1- Intitulé de la manipulation :
Mesure du coefficient adiabatique d’un gaz
2- Mots clés :
Gaz parfait, Coefficient gamma ( ), Capacité thermique à pression constante, Capacité
thermique à volume constant, Transformations thermodynamiques, Transformation
réversible, Adiabatique, Isochore, Isotherme, Expérience de Clément-Desormes, Premier
principe de thermodynamique.
4- Niveau ciblé :
TP de niveau première année universitaire (Semestres 1 et 2).
5- Pré requis :
Connaissances de base :
Propriétés des gaz parfaits.
Premier principe de thermodynamique.
Propriétés et caractéristiques des diverses transformations réversibles d’un gaz
parfait et notamment, celles associées à une isotherme, une isochore ou encore à
une adiabatique.
6- Objectifs pédagogiques :
Etudier les caractéristiques de diverses transformations thermodynamiques
réversibles d’un gaz parfait.
Déterminer l’évolution des paramètres de pression, volume et température
caractérisant l’« état » d’un gaz parfait, et ce après une ou plusieurs
transformations thermodynamiques réversibles.
7- Compétences :
Savoir déterminer les paramètres de pression, volume et température
caractérisant l’« état » d’un gaz parfait ayant subi une ou plusieurs
transformations thermodynamiques réversibles.
Savoir évaluer et calculer les incertitudes liées à des « mesures »
expérimentales.
Savoir comparer des mesures expérimentales à des valeurs « théoriques ».
8- Moyens et supports pédagogiques :
L’étudiant fera d’abord une phase d’observation à l’aide de supports audiovisuels.
Ensuite, grâce à une exploration guidée virtuelle, il sera invité à découvrir l’expérience de
Clément-Desormes. Un rappel des connaissances théoriques nécessaires pour la réalisation
des activités pratiques lui est également proposé.
La partie manipulation sera réalisée via une simulation graphique avec un guide
d’activités et des consignes concernant les taches à réaliser. A la fin, une auto-évaluation
formative sera proposée pour ces activités.
II.12
TP12 : Calorimétrie
(Fiche de conceptualisation)
1- Intitulé de la manipulation :
Calorimétrie
2- Mots clés :
Calorimétrie, calorimètre, Capacité calorifique, Méthode des mélanges, Méthode
électrique.
3- Niveau ciblé :
TP de niveau première année universitaire (Semestres 1 et 2).
4- Pré requis :
Connaissances de base :
Notions sur la thermodynamique,
Premier principe de la thermodynamique,
Fonction enthalpie et échange de chaleur,
Calorimétrie et principe des méthodes des mélanges et électrique.
5- Objectifs pédagogiques :
Écrire les équations calorimétriques des échanges de chaleur.
Déterminer les chaleurs massiques des solides,
Déterminer les chaleurs massiques des liquides,
Comparer les chaleurs massiques des différents solides ou liquides.
6- Compétences :
Etre capable d’écrire les équations calorimétriques et de déterminer les chaleurs
massiques des solides et liquides.
Introduction :
Dans la première partie de ce document nous avons établi des fiches de
conceptualisation pour les 12 travaux pratiques comme cités précédemment. Aussi, nous
avons homogénéisé et harmonisé entre les différentes rubriques dans une perspective
d’optimiser leur utilisation pour le montage d’éventuelles activités de laboratoire.
Dans cette deuxième partie nous procèderons à la scénarisation de ces mêmes activités
afin de faciliter la programmation de la partie dédiée à la simulation à l’aide du langage
JavaScript.
La scénarisation des activités pratiques consiste en la mise en place d’une stratégie
cohérente intégrant un certain nombre de techniques et de méthodes pédagogiques ayant pour
objectif la formulation exacte d’un concept recherché. En effet, il s’agissait d’un travail
descriptif dont l’objectif était de dégager des séquences d’apprentissage. Il nous a été donc
nécessaire de prévoir des activités d’apprentissage par activité, organisées selon un certain
déroulement spatio-temporel, au sein d’un environnement général d’apprentissage et de les
mettre en place.
III.1
TP01 : Conservation de l’énergie mécanique
(Fiche de scénarisation)
Réponse 1.a.1 :
L’énergie cinétique augmente et l’énergie potentielle diminue
L’énergie totale reste constante
Réponse 1.a.3 :
t = 0.451 s
Question 1.b.2 :
Utiliser les relations donnant V(t) et EC(t), EP(t) et E(t) et remplir le tableau suivant :
V(t)
EC(t)
EP(t)
EC(t)+EP(t)
Réponse 1.b.2 :
V(t) 0,000 -0,981 -1,962 -2,943 -3,924 -4,905 -5,886 -5,984 -6,082 -6,180
EC (t) 0,000 0,065 0,262 0,589 1,047 1,636 2,356 2,435 2,516 2,597
EP (t) 2,668 2,603 2,407 2,079 1,621 1,032 0,312 0,233 0,153 0,071
EC(t)+EP(t) 2,668 2,668 2,668 2,668 2,668 2,668 2,668 2,668 2,668 2,668
Conclusion :
Question 1.5 : Un système est dit conservatif si :
Son énergie cinétique se conserve
Son énergie potentielle de pesanteur se conserve
Il n'échange pas d'énergie avec le milieu extérieur
Son énergie mécanique se conserve
Réponse 1.5 :
Son énergie mécanique se conserve
La bille tombe dans de l'huile contenue dans une éprouvette. On l’immerge totalement
et on l'abandonne sans vitesse initiale. Trois forces agissent sur la bille à l'instant où elle a été
lâchée : son poids, la poussée d’Archimède et la force de des frottements visqueux. On étudie
la chute de la bille dans l’huile comme suit :
a) Poussée d’Archimède (15 minutes) :
On tient compte de la Poussée d’Archimède et on néglige la force de frottement. Avant
de lancer la simulation, cocher « Huile » (3) et choisir dans le menu déroulant « poussée » (4).
Lancer la simulation en appuyant sur le bouton « play» (1). En regardant les graphes
(2), cocher les bonnes réponses :
http://experes.unileon.es/moodle/course/view.php?id=20
Lancer la simulation en appuyant sur le bouton « play » (1) . En regardant les graphes, cocher
les bonnes réponses :
Réponse 2.b.4 :
Quand la masse est écartée de sa position d’équilibre, l’énergie totale reste constante dans le
premier cas en l’absence de la poussée d’Archimède et des forces de frottements. Dans le
deuxième cas, elle diminue à cause de la présence de la poussée d’Archimède. La diminution
est importante dans le troisième cas en présence des forces de frottements.
http://experes.unileon.es/moodle/course/view.php?id=20
Avant de lancer la manipulation en cliquant sur la touche « pas à pas » (2), cocher « Huile »
(3) et choisir « pousseeFrottements » (4).
Question 2.c.1 : Relever pour chaque point le couple position z(t) (5) et temps t (6) et remplir
le tableau suivant :
z(t)
t
Réponse 2.c.1 :
z(t) 2 1,989 1,958 1,907 1,836 1,748 1,642 1,519 1,38 1,225 1,056 0,873 0,676 0,466 0,243 0,09
t(s) 0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35 0.4 045 0,5 0,55 0,6 65 0 ,7 0,75
Question 2.c.2 : Utiliser les relations donnant V(t) et EC(t), EP(t) et E(t) et remplir le tableau
suivant :
V(t)
EC
EP
E(t)
Réponse 2.c.2 :
V(t) 0,000 0,423 0,829 1,218 1,591 1,948 2,291 2,619 2,934 3,236 3,526 3,803 4,069 4,324 4,568 4,802
EC 0,000 0,012 0,047 0,101 0,172 0,258 0,357 0,467 0,586 0,712 0,845 0,983 1,126 1,271 1,419 1,568
EP 2,668 2,654 2,612 2,544 2,450 2,332 2,191 2,027 1,841 1,634 1,409 1,165 0,902 0,622 0,324 0,120
E(t) 2,668 2,666 2,659 2,645 2,622 2,590 2,548 2,493 2,427 2,347 2,254 2,148 2,028 1,893 1,743 1,688
Utiliser le logiciel Regressi pour tracer un graphe représentant les énergies en fonction du
temps.
Quand la masse m est tirée vers le bas et lâchée, elle oscillera autour de sa position
d’équilibre. Pour étudier le mouvement de cette masse, nous allons envisager deux cas :
1) kf =0 : Il n’y a pas de forces de frottement (20 minutes) :
http://experes.unileon.es/moodle/course/view.php?id=20
http://experes.unileon.es/moodle/course/view.php?id=20
Avant de commencer la simulation, utiliser le curseur pour choisir kf=0.5 (3). Lancer la
simulation en cliquant sur « play » (1) et refaire les mêmes questions qu’en un.
Ressources à utiliser :
a) Ressources pédagogiques
- Supplément de cours : les cours de mécanique sur l’espace numérique de travail de
l’université : http://ent.univh2c.ma/
- Support théorique : Annexe1
- Documents spécifiques à la réalisation du TP : des supports multimédias.
- Manuel des TP : des supports papiers et numériques
c) Logiciels
- Logiciels d’exploitation des mesures liées aux TPs tels que :
- Avimeca2
http://e.m.c.2.free.fr/sequences-avi.htm
- Regressi
http://regressi.fr/WordPress/download/
III.3
TP2 : Etude statique et dynamique d’un ressort
(Fiche de scénarisation)
1. Le matériel requis :
un support pour pendule élastique
une règle graduée
un outil pour zoomer
un chronomètre
ressorts à boudin de raideurs différentes
une boite de masses marquées
une éprouvette graduée (assez large)
3 liquides : Eau (masse volumique 1000 kg/m3) ; Glycérine (masse volumique
1260 kg/m3), Brome (masse volumique 3100 kg/m3)
Données : Masses : 10g 20g – 30g 40g – 50g 60g – 80g 100g120g 140g
160g200g
Raideur K : 5N/m – 10 N/m – 20 N/m – 30 N/m - 40 N/m
Règle graduée de 20 cm
Une éprouvette graduée 250 ml
3 Liquides : Eau (masse volumique 1000 kg/m3) ; Glycérine (masse volumique 1260 kg/m3),
Brome (masse volumique 3100 kg/m3)
2 masses de Cuivre et d’Aluminium : même volume et de masses différentes
Scénarisation : Afin qu’on puisse faire poser des objectifs relatifs aux besoins de la
formation et de l’apprenant selon des étapes pédagogiques définies, l’élaboration d’un
scénario pédagogique permettra l’organisation dans le temps et dans l’espace de toutes les
activités de formation. Dans les principales étapes de la scénarisation on prévoit donc le
contenu et les thèmes qui seront traités en formation, les choix d’animation et les modes de
navigation dans une plateforme.
INVESTIGATION I
Détermination de la constante de raideur d’un ressort en mode statique
1- Activité I-1 :
a - Dispositif expérimental :
On veut relier l’allongement d’un ressort à la force qu’il exerce en son extrémité sur
un objet qui lui est suspendu.
Dans le dispositif ci-dessous, une masse marquée est suspendue à un ressort de masse
négligeable et de raideur K. On note 0 : Longueur à vide du ressort
: Longueur du ressort en charge
0 : Allongement du ressort
b - Protocol expérimental :
Procédez par déplacement de votre souris pour ramener une masse marquée m et
l’accrocher à l’extrémité d’un ressort placé verticalement sur un support.
Dans le référentiel du laboratoire, supposé galiléen, choisir l’axe vertical descendant positif
pour pouvoir faire l’inventaire des forces mises en jeu sur la masse m et mesurer
l’allongement pour les différentes masses.
Jouez l’animation !
Question I-1 : Faire le bilan des forces qui s'exercent sur la masse marquée et les représenter
sur un schéma.
Réponse I-1 : Bilan des forces qui s'exercent sur la masse m
Bilan des forces qui s'exercent sur la masse m : Poids P et la force de rappel F .
A l’équilibre on a : P F 0 ; La projection de ces forces sur l’axe vertical descendant
donne : mg F 0 mg F K
Pour cela on mesure la longueur 0 à vide du ressort suspendu à une potence, ensuite on
accroche une masse m à l'extrémité du ressort et on mesure l’allongement
correspondant 0 . On refait l’expérience pour les différentes masses et à l’aide d’un
tableur grapheur on trace la courbe F f ( ) .
On constate que l'ensemble des points sont alignés. Il y a proportionnalité entre la force F et
l'allongement du ressort. On peut donc modéliser la courbe par une droite passant par
l'origine car pour une force nulle l'allongement du ressort est également nul. Le coefficient
directeur de la droite correspondra à la constante de raideur K du ressort.
2- Activité I-2 :
a- Manipulation – Etude statique :
Déterminer la constante de raideur du ressort K1
b- Protocol expérimental :
La masse m est accrochée au ressort de raideur K1 étant disposés comme
précédemment (Activité 1) Déplacer si nécessaire la position de la règle pour mesurer la
longueur du ressort avec précision. Mesurer la longueur 0 du ressort à vide et l’allongement
du ressort.
Question I-3 : Faites varier la masse m et remplir le tableau 1 ci-dessous en relevant la valeur
de l’allongement correspondant à chacune des masses. Calculer le poids P et la tension F.
On prendra g = 9,81 N/kg.
Tableau 1 : Etude statique du ressort 1
m (g) 10 30 50 70 90 120 160
(cm)
F(N)
F (N)
(cm)
Courbe de variation de la force de rappel F en fonction de
EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 82
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique
(cm)
Question I-5 : Quelle relation mathématique peut-on établir entre F et .En déduire la
constante de raideur du ressort K1.
Réponse I-5 :
INVESTIGATION II
Détermination de la constante de raideur d’un ressort en mode dynamique
1- Activité II-1 :
a- Oscillateur harmonique vertical en régime dynamique
Dans cette partie, on utilise le même dispositif de l’investigation I et on cherche à
vérifier par simulation la formule théorique donnant la période propre des oscillations en
fonction de la masse suspendue, ainsi que la détermination de la constante de raideur d’un
ressort K1 .
Pour cela, On accroche une masse m à l’extrémité d’un ressort et on fait osciller le
dispositif en écartant la masse légèrement de sa position d'équilibre.
On note 0 : Longueur à vide du ressort
: Longueur du ressort en charge
0 : Allongement du ressort
b- Protocol expérimental :
Dans le référentiel supposé galiléen, déplacer à l’aide de votre souris la masse m
verticalement de sa position d’équilibre vers le bas et lâcher sans vitesse initiale au moment
du déclenchement du chronomètre.
Afin d’améliorer la précision de mesure, on mesure la durée d’une dizaine
d’oscillations et on calcule la valeur moyenne de la période propre T pour les différentes
masses.
Masses: 30g – 50g –70g – 90g – 120g – 160 g.
Jouer l’animation !
Question II-1 : Faire le bilan des forces qui s'exercent sur la masse marquée et les représenter
sur un schéma.
Réponse II-1 : Bilan des forces qui s'exercent sur la masse m.
A l’équilibre on a : m g F 0 mais en projetant sur l’axe du mouvement on obtient :
mg F 0 donc mg K( 0 )
A un instant t l’équilibre du mouvement s’écrit :
F m a m g F m a avec F K( z) ma Kz
dz 2 dz 2 K
Avec a l’accélération du point m ( a ) d’où : z0
dt 2 dt 2 m
Le ressort de longueur 0 à vide est suspendu à une potence, ensuite on accroche une masse
m à l’extrémité du ressort et faire osciller le dispositif en écartant la masse de sa position
d’équilibre en la lâchant sans vitesse initial au moment du déclenchement du chronomètre.
on mesure la durée de 10 oscillations. On refait l’expérience pour les différentes masses et à
l’aide d’un tableur grapheur on trace la courbe T2 = f(m).
On constate que l'ensemble des points sont alignés. Il y a proportionnalité entre la période T
et la racine carrée de la masse m. On peut donc modéliser la courbe par une droite passant
par l'origine car pour une masse nulle la période est également nulle.
1- Activité II-2 :
a- Manipulation : Déterminer la constante de raideur du ressort K1 en mode
dynamique.
b- Protocol expérimental : La masse m est accrochée au ressort de raideur K1 étant
disposés comme précédemment (Activité I-1), écarter la masse m légèrement de
sa position d'équilibre (essayer de garder le même étirement pour toutes les
mesures). Lâcher sans vitesse initiale et cliquer sur chronomètre pour mesurer 10
périodes.
Question II-4 : Dans le repère suivant placer les points de coordonnées (m ; T2). Tracer la
courbe de variation du carré de la période en fonction de la masse T2= f(m) (ressort 1).
T2 (s2)
m(g)
Courbe de variation du carré de la période propre
T2 en fonction de m
m(g)
Courbe de variation du carré de la période propre
T2en fonction de m
Question II-5 : Quelle relation mathématique peut-on établir entre m et T2. En déduire la
constante de raideur du ressort K1.
Réponse II-5 : Calcul de la constante de raideur du ressort K1.
2 K
Le mouvement est périodique de pulsation (en rad/s),
T m
T est la période d’oscillations exprimée en (s), on obtient :
2 m 42 m
T 2 T
2
K K
Constante de raideur K1 2
Il y a proportionnalité entre la période T et la masse m : c’est une
4 2 4 2
droite de pente : P . Dans notre cas : P1 0,00392s 2 / g
K K1
4 2
Ce qui donne une raideur K1 10,06 N / m
P1
Question II-6 : Comparer cette valeur à celle trouvée par la méthode statique. Commenter.
Réponse II-6 : Comparaison des deux valeurs trouvées en régimes statique et dynamique.
Pour le ressort 1, nous avons trouvé une raideur de 10 N/m en régime statique et 10,06 N/m en
régime dynamique avec un écart : 0,6 %.
INVESTIGATION III
Association de ressorts en mode statique :
(a) Ressorts en parallèle (b) Ressorts en série
1- Activité III-1 :
a- Dispositif expérimental : Association de deux ressorts en parallèle
Dans cette partie, on cherche à vérifier expérimentalement la formule théorique
l’allongement en fonction de la masse suspendue, ainsi que la constante de raideur de deux
ressorts différents associés en parallèle.
Dans le dispositif ci-dessous, on prend deux ressorts associés en parallèle, de masses
négligeables et de raideur K1 et K2 puis on accroche à leurs extrémités une masse marquée.
On note 01 : Longueur à vide du ressort 1, 02 : Longueur à vide du ressort 2
1 : Longueur du ressort 1 en charge, 2 : Longueur du ressort 2 en charge
1 1 01 : Allongement du ressort 1, 2 2 02 : Allongement du ressort 2
Jouez l’animation !
Question III-1 : Faire le bilan des forces qui s'exercent sur la masse marquée et les
représenter sur un schéma.
EXPERES : Manuel de Conceptualisation et de Scénarisation 88
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation Scientifique TP Virtuels de Physique
Réponse III-1 : Bilan des forces qui s'exercent sur la masse marquée
Les ressorts 1 et 2, de masses négligeables, sont montés en parallèle. On suspend une masse
m à l’extrémité des ressorts (figure (3)). Ce système se comporte comme un seul ressort de
raideur équivalente Kp auquel on a accroché la même masse m. On remarque que les deux
ressorts ont le même allongement .
Nous avons F F1 F 2 , F K p mg , F1 K1 1 et F2 K 2 2
Donc K p K1 1 K 2 2 . Et puisque 1 2 , On obtient K p K1 K 2
2- Activité III-2 :
a- Manipulation :
Déterminer la constante de raideur Kp du système (ressort 1& ressort 2 en parallèle) en
mode statique
b- Protocol expérimental :
La masse m est accrochée aux extrémités des deux ressorts étant disposés comme
précédemment (Activité I-1). En utilisant la règle graduée, mesurer l’allongement .
F (N)
(cm)
Courbe de variation de la tension F en fonction de
(cm)
Courbe de variation de la tension F en fonction de
Question III-5 : Quelle relation mathématique peut-on établir entre F et .En déduire la
constante de raideur Kp du système (ressorts 1 & 2 en parallèle) en mode statique.
Réponse III-5 : Calcul de la constante de raideur Kp du système (ressorts 1 & 2 en parallèle).
Nous avons F F1 F 2 , F K p mg , F1 K1 1 et F2 K 2 2
3- Activité III-3 :
a- Dispositif expérimental : Association de deux ressorts en série
Dans ce cas on fait pratiquement la même chose que l’activité III-1 sauf que dans ce
cas les deux ressorts sont placés en série.
Dans le dispositif ci-dessous, on prend deux ressorts associés en série, de masses
négligeables et de raideur K1 et K2 puis on accroche une masse marquée m à l’extrémité.
On note 01 : Longueur à vide du ressort 1, 02 : Longueur à vide du ressort 2
1 : Longueur du ressort 1 en charge, 2 : Longueur du ressort 2 en charge
1 1 01 : Allongement du ressort 1, 2 2 02 : Allongement du ressort 2
Jouez l’animation !
Question III-7 : Faire le bilan des forces qui s'exercent sur la masse m et les représenter sur
un schéma.
Réponse III-7 : Faire le bilan des forces qui s'exercent sur la masse m et les représenter sur
un schéma.
Les ressorts 1 et 2, sont montés en série. On suspend une masse m au système. Les deux
ressorts s’allongent respectivement de 1 et 2 .
mg
On a d’une part F1 F2 F avec F1 mg K1 ( 01 ) K11 mg 1 01 ,
K1
mg
De même on a : F2 mg K 2 ( 02 ) K 2 2 mg 2 02
K2
L’équation précédente devient : F mg K s mg F Ks mg
Pour cela on mesure la longueur 0 à vide des 2 ressorts en série (K1 = 30 N/m et K2 = 20
N/m) suspendues à une potence, ensuite on accroche une masse m à l'extrémité du 2 ressorts
et on mesure l’allongement 0 correspondant. On refait l’expérience pour les
différentes masses et à l’aide d’un tableur grapheur on trace la courbe F f ( ) .
On constate qu’il y a proportionnalité entre la force F et l'allongement du ressort. On
peut donc modéliser la courbe par une droite passant de coefficient directeur de la droite
correspondra à la constante de raideur Ks des 2 ressorts en série.
4- Activité III-4 :
a- Manipulation – Etude statique : Déterminer la constante de raideur Ks du
système (ressort 1 & ressort 2 en série).
b- Protocol expérimental :
La masse m est accrochée aux extrémités des deux ressorts étant disposés comme
précédemment (Activité I-1). En utilisant la règle graduée, mesurer l’allongement .
F(N)
(cm)
Courbe de variation de la tension F en fonction de
(cm)
Question III-11 : Quelle relation mathématique peut-on établir entre F et .En déduire la
constante de raideur Ks du système (ressorts 1 & 2 en série).
Réponse III-11 : Calcul de la constante de raideur Kp du système (ressorts 1 & 2 en série).
L’équation précédente devient :
mg
F mg K s mg Il y a une variation linéaire entre
Ks
la force F et l'allongement du système avec un coefficient de
proportionnalité Kp.
Constante de raideur Ks On peut calculer la pente P de la courbe d’étalonnage :
y
P 0,121N/cm
x
ce qui donne une raideur Ks 0,121 *100 12,1 N/cm
INVESTIGATION IV
Mise en évidence de la poussée d’Archimède
4- Activité IV-1 :
a- Dispositif expérimental :
Dans cette partie, il s’agit d’étudier par simulation la poussée d’Archimède. Dans le
dispositif ci-dessous, une masse marquée est suspendue à un ressort de masse négligeable et
de raideur K connue.
On note 0 : Longueur à vide du ressort : Longueur du ressort en charge
0 : Allongement du ressort dans l’air
V0 est le volume initial du liquide et V est le volume du liquide avec la masse m.
b- Protocol expérimental :
Procédez par déplacement de votre souris pour ramener une masse marquée m et
l’accrocher à l’extrémité un ressort placer verticalement sur un support.
Dans le référentiel du laboratoire, supposé galiléen, Choisir l’axe vertical descendant
positif du pour pouvoir faire l’inventaire des forces mises en jeu sur la masse m et mesurer
l’allongement pour les différentes masses.
Question IV-1 : Choisir un ressort de raideur connue K=40 N/m. Mesurer la longueur du
ressort à vide 0 . Ensuite accrocher une masse m = 100 g et mesurer l’allongement
1 (masse dans l’air). (Utiliser le zoom pour plus de précision). Calculer le poids P et la
tension F1. On prendra g = 9,81 N/kg.
Réponse IV-1 :
La longueur du ressort à vide 0 3 cm et la longueur du ressort à charge 1 5,45 cm , ce
qui donne un allongement 1 2,45 cm .
Le poids P mg 0,981 N et à l’équilibre F1 P 0,981 N
Activité IV-2 :
a- Manipulation Etude de la poussée d’Archimède dans l’eau au repos
b- Protocol expérimental :
La masse m est accrochée au ressort de raideur K calculé précédemment (Activité 1).
Choisir un liquide de masse volumique dans ce cas on prend l'eau) et
mesurer le niveau de son volume initial V0
A l’aide de la souris déplacez l’ensemble masse-ressort de façon à immerger
entièrement la masse m dans l’éprouvette contenant le liquide.
Question IV-2 : Quel est le phénomène observé lors de l’immersion de la masse m dans
l’eau.
Réponse IV-2 : Phénomène observé lors de l’immersion de la masse m dans l’eau.
Lorsque la masse m est entièrement immergée dans un liquide en équilibre, elle subit de la
part de celui-ci une poussée verticale dirigée de bas en haut et une augmentation du niveau
du liquide.
Le système est en équilibre. D’après la première loi de Newton, la masse m est soumise à
des forces dont les effets se compensent : P F 2 F A 0
Comme les vecteurs P et F 2 sont verticales, la forces F A est verticale et la valeur de la
Poussée d’Archimède : FA P F2 mg K( 2 0 ) 0,981 0,88 0,101 N
Question IV-5 : Relever la valeur le volume d’eau déplacé Ve = V – V0 par lecture sur
l’éprouvette graduée. Utilisez la loupe pour plus de précision.
Le poids est le même pour les deux corps : PCu = PAl = 0,589 N
Masse en Cu : Indication du dynamomètre FCu = 0,52 N; FA(Cu) = PCu FCu = 0,069 N
Masse en Al : Indication du dynamomètre FAl = 0,34 N; FA(Cu) = PAl FAl = 0,249 N
- On constate que les indications du dynamomètre sont différentes. La poussée
d’Archimède agissant sur la masse d’aluminium (Al) est supérieure à celle exercée sur la masse
de cuivre (Cu).
- On peut donc conclure que le volume a une influence sur la poussée d’Archimède. En
effet plus le corps immergé est volumineux, plus la poussée d'Archimède sera grande.
Le poids des deux corps : (Cuivre) PCu = 1,962 N et (Aluminium) PAl = 0,589 N
Masse en Cu : Indication du dynamomètre FCu = 1,76 N; FA(Cu) = PCu FCu = 0,202 N
Masse en Al : Indication du dynamomètre FAl = 0,38 N ; FA(Cu) = PAl FAl = 0,209 N
Les indications du dynamomètre sont pratiquement identiques pour les deux corps en Cu et
en Al avec un écart de 3%. On remarque que la valeur de la poussée ne change pas.
Conclusion : Pour des corps de même volume, la poussée d'Archimède ne dépend pas de
leurs densités.
III.4
TP3 : Pendule simple
(Fiche de scénarisation)
A. Oscillations libres
A-1) Objectifs :
Mettre en évidence le mouvement d’un pendule simple.
Etudier l’influence de la masse m et les langueurs du fil L sur la période des
oscillations, en déduire l’accélération de la pesanteur et la masse de la Terre.
a) Grandeurs étudiées
La masse suspendue au fil (en kg)
La longueur du fil (en m)
Période d’oscillations T
Angle de départ ϴ0 (en °)
La valeur de l'accélération du champ de pesanteur à l'endroit de l'étude (en
m s-2.)
b) Matériel utilisé :
Simulation en ligne via la plateforme pédagogique de l’université.
Le système offre une interface utilisateur permettant à l’étudiant de manipuler et
commander un pendule simple virtuel identique au réel (figure 1).
A-3) Manipulations :
Manipulation 1 : Mesure de la période T du pendule simple
On prend la longueur du fil fixe, soit 1,20 m, et on reprend la mesure 3 fois pour
avoir des résultats plus précis.
Mode opératoire :
Écarter l’objet et le fil tendu de façon à ce que l’angle α entre le fil et la
verticale soit d’environ 10 °.
Lâcher l’objet et laisser osciller.
Mesurer avec le chronomètre la durée Δt de 10 oscillations (une oscillation
correspond à un aller-retour).
En déduire la valeur de la période T du pendule puis sa fréquence f.
Δt Période Fréquence
Mesure 1
Mesure 2
Mesure 3
Manipulation 2 : Influence de la longueur du fil sur la période
Soit θ = 10°, l’angle initial que fait le pendule avec la verticale avant de le lˆacher, et
soit la masse m = 50 g. Mesurer la durée de 10 périodes t = 10 T pour diff érentes valeurs
de la longueur L et compléter le tableau ci-dessous.
Mode opératoire :
Varier la longueur du fil suivant les valeurs indiquées sur le tableau.
Recommencer et compléter le tableau.
Remarque :
Le pendule sera lâché sans vitesse initiale
2. Conclusion.
Réponse 2 :
En oscillations libres et en l’absence du frottement, la période ne dépend que de la longueur
du fil, de l’angle d’écartement et de l’accélération.
III.4
TP4 : Loi d’Ohm – Mesure des résistances
(Fiche de scénarisation)
Lorsqu'on mesure une grandeur quelconque (intensité du courant ou longueur d'un meuble
par exemple), on ne peut jamais obtenir une valeur exacte.
On appelle erreur la différence entre la valeur mesurée et la valeur exacte. Mais comme on
ignore la valeur exacte, on ne peut pas connaître l'erreur commise. Le résultat est donc
toujours incertain : on parle alors d’incertitude de mesure.
Dans cette première partie l’étudiant devra comprendre l’objectif des travaux pratique et en
particulier celui-ci. Il devra s’imprégner du fait que la mesure d’une grandeur physique est
toujours entachée d’une erreur qu’on nomme « incertitude ». Cette erreur est aussi liée à
l’appareil de mesure.
A l’issue de cette première partie il pourra évaluer une mesure physique en prenant compte
le type d’appareil qu’il utilisera.
Dans cette deuxième partie, l’étudiant comprendra le fonctionnement des deux appareils de
mesure qu’il utilisera : le voltmètre et l’ampèremètre. Il devra apprendre à les placer dans un
circuit pour relever une mesure cohérente. Il devra aussi réaliser un petit test de lecture sur un
voltmètre virtuel avant d’avancer dans ce TP.
Pour cela il devra utiliser l’environnement suivant :
Il lancera l’expérimentation dans son environnement Moodle
Il cliquera sur le bouton vert central du haut « V compris entre 0 et 100 V »
Il lira la valeur sur le cadran en utilisant le bon calibre. Pour cela on lui affichera
si le calibre choisi et correct ou pas.
Il saisira la valeur lue et validera sa proposition en cliquant sur le bouton
« Valider » en bas à droite.
Il pourra répéter cette opération autant de fois qu’il le souhaitera.
Cette partie comporte uniquement un petit rappel théorique sur la loi d’Ohm qu’il utilisera le
long de ses expérimentations.
La loi d'Ohm est une loi de base de la physique dans le domaine électrique. Cette loi met en
relation 3 grandeurs : la valeur d'une résistance (en ohms), le courant qui la traverse (en
ampère) et la tension entre ses bornes (en volt).
Investigation 4 : Expérimentations
OBJECTIFS :
Ce TP a trois objectifs :
1. Démontrer par l'expérience la loi d’Ohm.
2. Tracer graphiquement la caractéristique V = f(I) de la résistance.
3. Mesurer deux résistances R1 et R2 et vérifier les lois de leur association en série et en
parallèle.
CHOIX DU MONTAGE :
Pour mesurer une résistance inconnue R, nous proposons deux montages :
Montage amont Montage aval
A A
V V
Montage amont :
A
A ra
V R
B
V1 est la différence de potentiel entre les points A et B. I1 est le courant qui traverse
l’Ampèremètre. Si on désigne par ra la résistance interne de l’ampèremètre, nous avons :
V1 / = R + ra
Ce montage n’est donc valable que dans le cas ou R est très grande devant ra (R >> ra).
Montage aval:
A A
ra
R V
rv
B
V1 est la différence de potentiel entre A et B. i1 le courant qui traverse l’ampèremètre. Si
on désigne par rv la résistance interne du voltmètre, et par Rp la résistance équivalente
de (R et rv) en parallèle, nous pouvons écrire : Rp = V1 / . Comme RP = (R*rv)/(R+rv)
ce montage n’est donc valable que pour R très petit devant rv (R << rv).
Dans cette quatrième partie, l’étudiant devra lancer sur la plateforme Moodle quatre
expérimentations pour les quatre activités suivantes. La plateforme de travail est représentée
ci dessous :
Pour ce faire :
1. Clic sur l’objet situé dans la boite à outil. Il apparaît sur la table
d’expérimentation (en bas à droite).
2. Prendre l’objet avec clic puis le faire glisser à sa place sur la table
d’expérimentation.
3. Répéter l’opération pour compléter le montage.
4. A l’aide du curseur faire varier la tension.
Réponses :
Les valeurs des résistances étant générées aléatoirement pour chaque expérimentation
virtuelle, les résultats seront donnés au fur et à mesure du déroulement ou en fin
d’expérimentation.
Réponses :
Les valeurs des résistances étant générées aléatoirement pour chaque R1
expérimentation virtuelle, les résultats seront donnés au fur et à mesure du
déroulement ou en fin d’expérimentation.
R2
ACTIVITE 3 : MESURE D’UNE RESISTANCE : MONTAGE EN SERIE
Travail à réaliser :
Sachant que la valeur de la résistance R1 est comprise entre (10 Ω et 100 Ω), l’étudiant
choisira à l’aide du code des couleurs une résistance R2 et le montage qu’il utiliser puis :
Il représentera graphiquement V1 = .
A partir du graphe il déterminera Rs et ΔRs.
Il donnera ensuite la valeur de R1 et ΔR1.
Réponses :
Les valeurs des résistances étant générées aléatoirement pour chaque expérimentation
virtuelle, les résultats seront donnés au fur et à mesure du déroulement ou en fin
d’expérimentation.
Travail à réaliser :
Sachant que la valeur de la résistance R1 est comprise entre
(1 kΩ et 100 kΩ), l’étudiant choisira à l’aide du code des R1 R2
couleurs une résistance R2 et le montage qu’il utilisera puis :
Il représentera graphiquement V1 = .
A partir du graphe il déterminera Rp et ΔRp.
Il donnera la valeur de R1 et ΔR1
Réponses :
Les valeurs des résistances étant générées aléatoirement pour chaque expérimentation
virtuelle, les résultats seront donnés au fur et à mesure du déroulement ou en fin
d’expérimentation.
III.5
TP5 : Le pont de Wheatstone
Outils nécessaires
1 générateur de tension continue
4 résistances, dont une inconnue Rx et une autre variable Rv
1 galvanomètre
Des fils
Disposition des objets :
Ces objets ont la disposition suivante :
Un curseur est mis en place pour faire varier Rv jusqu’à l’équilibre (c’est-à-dire
jusqu’à ce que la différence de potentiel dans le galvanomètre soit nulle Vg=0)
1- Activité 1 :
Observations :
Question 1.1 : Pour un pont en déséquilibre (voir figure 2) et en appliquant les lois de
Kirchhoff ou le théorème de Thévenin, donner l’expression de VB –VD en fonction de E, R1,
R2, Rv et Rx
Figure 2
Réponse 1.1
La méthode la plus simple pour étudier le pont hors équilibre est de chercher l’équivalent
Thévenin du circuit entre les bornes B et D.
On retire la branche BD (le galvanomètre) du circuit :
Eth
On aura donc :
On déduit alors :
2- Activité 2 :
Mesures
Dans cette partie on réalise « une simulation » de l’expérience en travaillant sur 3 cas
de différents rapport R2/R1, tout en fixant la tension du générateur à 6V.
Protocol expérimental :
Ouvrir successivement les 3 cas de simulation Cas 1, Cas 2 et Cas 3.
Pour chaque cas :
Fixer E à 6V
Donner les valeurs de R1 et R2 des trois cas de figures proposés (le rapport
R2/R1),
Equilibrer le pont à l’aide du curseur pour faire varier la résistance Rv de
précision 1%.
Question 2.1 : remplir le tableau 1 suivant
Tableau 1
Réponse 2.1 :
K=R2/R1 Cas 1 Cas 2 Cas 3
R1(Ω) 100 100 1000
ΔR1 (Ω) 5 5 50
R2(Ω) 1000 100 100
ΔR2 (Ω) 50 5 5
Rv(Ω) 2 20 200
ΔRv (Ω) 0.02 0.2 2
1/K 0.1 1 10
Δ(1/K) 0.01 0.1 1
Ce qui donne
1 1 ΔR1 ΔR 2
Δ
K K R1 R2
250
100
50 Rx=20,23±2,27
0
0 2 4 6 8 10 12
1/K
3- Activité 3 :
Comparaison :
Dans cette partie on réalise « une simulation » de l’expérience en travaillant sur 3 cas
de différents rapport R2/R1, tout en fixant la tension du générateur à 12V.
Protocol expérimental :
Ouvrir successivement les 3 cas de simulation Cas 1, Cas 2 et Cas 3.
Pour chaque cas :
Fixer E à 12V
Donner les valeurs de R1 et R2 des trois cas de figures proposés (le rapport
R2/R1),
Equilibrer le pont à l’aide du curseur pour faire varier la résistance Rv de
précision 1%.
Question 3.1 : remplir le tableau 2 suivant
Tableau 2
K=R2/R1 Cas 1 Cas 2 Cas 3
R1(Ω)
ΔR1 (Ω)
R2(Ω)
ΔR2 (Ω)
Rv(Ω)
ΔRv (Ω)
1/K
Δ(1/K)
Réponse 3.1 :
K=R2/R1 Cas 1 Cas 2 Cas 3
R1(Ω) 100 100 1000
ΔR1 (Ω) 5 5 50
R2(Ω) 1000 100 100
ΔR2 (Ω) 50 5 5
Rv(Ω) 2 20 200
ΔRv (Ω) 0.02 0.2 2
1/K 0.1 1 10
Δ(1/K) 0.01 0.1 1
Question 3.2 Comparer ce résultat avec celui choisi pour E=6 V. Que peut-on conclure ?
Réponse 3.2 :
Dans le cas où E=12V, on retrouve les mêmes résultats que dans le cas de E=6 V puisque à
l’équilibre la résistance Rx est indépendante de la tension du générateur elle s’écrit
uniquement en fonction de R1, R2 et Rv
III.6
TP6 : Oscilloscope cathodique
Avec
: Tension appliquée exprimée en Volts "V".
: Déplacement du spot exprimé en "cm".
: Coefficient de proportionnalité (ou encore sensibilité) exprimé en "V/cm".
Activité expérimentale :
Pour varier les valeurs des différents boutons rotatoires, on utilisera soit la souris (en
maintenant la touche gauche enfoncée et en déplaçant le curseur sur le bouton rotatoire) soit à
l’aide des touches P et M du clavier (P(+) pour augmenter les valeurs à afficher et M(-) pour
les abaisser)
Réaliser le montage de la figure 1(tout en maintenant la touche gauche de la
souris enfoncée, faire glisser l’image du fil pour la placer au niveau de la
voix CH1 et faire de même pour la masse).
Cliquer sur le bouton Marche/Arrêt de l’oscilloscope
Mettre à zéro le sélecteur de position verticale de l’oscilloscope pour centrer
le balayage horizontal du spot lumineux continu.
Cliquer sur le bouton DC de l’oscilloscope
Cliquer sur « Générateur continu » pour choisir le type de générateur à
utiliser (sélectionné par défaut)
Cliquer sur le bouton Marche/Arrêt du générateur choisi
Fixer la tension continue du générateur à la valeur 5Volts.
Figure 1
Exécuter les instructions suivantes et cocher les bonnes réponses du QCM suivant :
Question 1-1 : Placez le sélecteur de réglage de la sensibilité verticale sur la valeur
. Le nombre de division vertical de tension sur l’oscilloscope est :
Réponse 1-1 :
Question 1-2 : La tension et son incertitude absolue de lecture commise sur sa mesure
est :
Réponse 1-2
Question 1-3 : Placez le sélecteur de réglage de la sensibilité verticale sur la valeur
. Le nombre de division vertical de tension sur l’oscilloscope est :
Réponse 1-3 :
Question 1-4 : La tension et son incertitude absolue de lecture commise sur sa mesure
est :
Réponse 1-4 :
Question 1-5 : Lorsqu'on diminue la sensibilité verticale alors la déviation :
Baisse
Augmente
Ne varie pas
Réponse 1-5 :
Augmente
Question 1-6 : Cliquer sur « Multimètre ». La valeur de La tension affichée par le multimètre
est :
Réponse 1-6 :
Question 1-7 : Les deux valeurs de tension continue calculée par l’oscilloscope et le
multimètre sont :
Identiques
Proportionnelles
Différentes
Réponse 1-7 :
Identiques
Figure 2
Réponse 2-1 :
Question 2-2 : La valeur de la sensibilité verticale choisie permettant de déterminer
l’amplitude de tension sur l’oscilloscope est :
Réponse 2-2 :
Question 2-3 : Le nombre de division crête à crête de tension sur l’oscilloscope est :
.5
Réponse 2-3 :
Question 2-4 : La tension crête à crête de tension sur l’oscilloscope est :
Réponse 2-4 :
Question 2-5 : La tension et son incertitude absolue de lecture commise sur sa
mesure est :
Réponse 2-5 :
Question 2-6 : Cliquer sur « Multimètre » (sélectionnée par défaut). La valeur de La tension
affichée par le multimètre est :
Réponse 2-6 :
Fixer la tension du GBF à la valeur et la fréquence à la valeur .
Question 2-7 : La valeur de la sensibilité horizontale choisie permettant de déterminer la
fréquence de tension sur l’oscilloscope est :
Réponse 2-7 :
Question 2-8 : La valeur de la sensibilité verticale choisie pour déterminer l’amplitude de
tension sur l’oscilloscope est :
Réponse 2-8 :
Question 2-9 : Le nombre de division crête à crête de tension sur l’oscilloscope est :
Réponse 2-9 :
Question 2-10 : La tension crête à crête de tension sur l’oscilloscope est :
Réponse 2-10 :
Réponse 2-11 :
Question 2-12 : Cliquer sur « Multimètre » (sélectionnée par défaut). La valeur de La tension
affichée par le multimètre est :
Réponse 2-12 :
Question 2-13 : Les deux valeurs de tension alternative calculée par l’oscilloscope et le
multimètre sont :
Identiques
Proportionnelles
Différentes
Réponse 2-13 :
Proportionnelles
Question 2-14 : Un multimètre en mode « alternatif » mesure la tension efficace notée
d’une tension alternative sinusoïdale. La relation entre la tension efficace et la tension
maximale est :
Réponse 2-14 :
Cliquer sur le bouton du signal sinusoïdal et fixer la tension du GBF à la valeur V=4 V et la
fréquence à la valeur .
Question 3-1 : La valeur de la sensibilité horizontale choisie permettant de déterminer la
fréquence de tension sur l’oscilloscope est :
Réponse 3-1 :
Question 3-2 : La valeur de la sensibilité verticale choisie pour déterminer l’amplitude de
tension sur l’oscilloscope est :
Réponse 3-2 :
Question 3-3 : Le nombre de division sur période est :
Réponse 3-3 :
Question 3-4 : La valeur de la période de T de la tension lue sur l’oscilloscope est :
Réponse 3-4 :
Cliquer sur le bouton du signal carré et fixer la tension du GBF à la valeur 5 V et la
fréquence à la valeur .
Question 3-5 : La valeur de la sensibilité horizontale choisie permettant de déterminer la
fréquence de tension sur l’oscilloscope est :
Réponse 3-5 :
Question 3-6 : La valeur de la sensibilité verticale choisie pour déterminer l’amplitude de
tension sur l’oscilloscope est :
Réponse 3-6 :
Question 3-7 : Le nombre de division sur période est :
Réponse 3-7 :
Question 3-8 : La valeur de la période de tension sur l’oscilloscope est :
Réponse 3-8 :
Cliquer sur le bouton du signal en dents de scie et fixer la tension du GBF à la valeur
6 V et la fréquence à la valeur .
Question 3-9 : La valeur de la sensibilité horizontale choisie permettant de déterminer la
fréquence de tension sur l’oscilloscope est :
Réponse 3-9 :
Question 3-10 : La valeur de la sensibilité verticale choisie pour déterminer l’amplitude de
tension sur l’oscilloscope est :
Réponse 3-10 :
Question 3-11 : Le nombre de division sur période est :
Réponse 3-11 :
Question 3-12 : La valeur de la période de la tension lue sur l’oscilloscope est :
Réponse 3-12 :
Question 3-13 : La relation entre la fréquence et la période d’une tension alternative est :
Réponse 3-13 :
Réponse 4-1 :
Question 4-2 : La valeur de la sensibilité verticale choisie permettant de déterminer
l’amplitude de tension sur l’oscilloscope est :
EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 128
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique
Réponse 4-2 :
Question 4-3 : Le décalage temporel entre les deux signaux sur l’oscilloscope est :
Réponse 4-3 :
Question 4-4 : La valeur de la période de tension sur l’oscilloscope est :
Réponse 4-4 :
Question 4-5 : Le déphasage en degrés entre les deux signaux sur l’oscilloscope est :
Réponse 4-5 :
Question 4-6 : Le déphasage en degrés est obtenu à l’aide de la relation suivante :
Réponse 4-6 :
Question 4-7 : Le déphasage en radian entre les deux signaux sur l’oscilloscope est :
Réponse 4-7 :
Réponse 4-8 :
Réponse 4-9 :
Réponse 4-10 :
Question 4-11 : Le déphasage en degrés entre les deux signaux sur l’oscilloscope est :
Réponse 4-11 :
Question 4-12 : Le déphasage en radian entre les deux signaux sur l’oscilloscope est :
Réponse 4-12 :
Question 4-13 : Le déphasage est donné par la relation suivante :
Réponse 4-13 :
III.7.
TP7 : Dioptre
(Fiche de scénarisation)
Outils nécessaires :
Un milieu transparent qui représente le vide d’indice 1 (un cadran au milieu
de l’écran)
Source de lumière avec fente
Demi-disque sur plate-forme avec possibilité de choisir le type de matériau
Un outil pour tracer des droites (Normales)
Un rapporteur pour mesurer des angles
Un outil de calcul (calculatrice)
Scénarisation souhaitée
Préparer l’enchainement des différentes séquences pour réaliser les activités proposées
et écrire un script pour rendre l’activité pratique accessible à travers l’interface sur plateforme.
Sur un disque vertical muni d’une graduation d’angle on dispose, en son centre, un demi-disque
en plexiglas. On dirige un faisceau laser tangentiellement au plan du disque vers le centre de
celui-ci sur le côté plan du demi-disque. Cette surface de séparation entre deux milieux
transparents différents constituera le dioptre.
INVESTIGATIONI
Marche d’un rayon lumineux passant de l'air vers le plexiglas
Travail à faire
1. Choisir un dioptre sphérique en plexiglas.
2. Placer ce dioptre de telle sorte que sa face plane soit en regard avec la source et que le
rayon incident passe par le centre de la face plane du dioptre comme le montre la figure ci-
dessous.
3. Tracer la normale au point d’intersection du rayon incident avec la face plane du dioptre.
4. Faire pivoter le dioptre et observer la réflexion et la réfraction que subit le rayon incident
sur la face plane du dioptre.
5. Repérer les angles d’incidence « », de réflexion « » et de réfraction « ».
6. Vérifier qu’il n'y a pas de réfraction si la lumière incidente vient perpendiculairement au
dioptre
7. Vérifier l’absence d’une deuxième réfraction à la sortie du dioptre quelque soit l’angle
d’incidence . Justifier la réponse.
8. Vérifier que l'angle de réfraction est plus petit que l'angle d’incidence : le rayon réfracté se
rapproche de la normale.
9. Vérifier que la réfraction est d'autant plus prononcée que l'angle d'incidence est plus grand.
10. Mesurer l'angle de réfraction « i2 » pour différents angles d'incidence « i1 » et compléter le
tableau des relevés ci-dessous :
0 10 20 30 40 50 60 70 80 85
Cette constante est appelée indice de réfraction relatif du plexiglas par rapport à l’air. Elle
dépend des caractéristiques du plexiglas et de l’air.
En déduire sa valeur et la comparer à la valeur théorique.
Réponse :
0 10 20 30 40 50 60 70 80 85
0 6 13 19 25 30 35 40 41 41,5
Courbe représentant
INVESTIGATIONII
Rayon lumineux passant du plexiglas vers l'air - Loi du retour inverse et
réflexion totale de la lumière
Travail à faire
1. Choisir un dioptre sphérique en plexiglas.
2. Placer ce dioptre de telle sorte que sa face ronde soit en regard avec la source et que le
rayon incident passe par le centre de la face plane du dioptre comme le montre la figure ci-
dessous.
Dans cette expérience la lumière passe d’un milieu plus réfringent dans un milieu moins
réfringent.
3. Tracer la normale au point d’intersection du rayon incident puis repérer les angles
d’incidence « », de réflexion « » et de réfraction « » sur la face plane du dioptre.
4. Faire pivoter le dioptre et observer la réflexion et la réfraction que subit le rayon incident à
l’entrée et à la sortie du dioptre.
5. Vérifier et justifier l’absence de réfraction sur la face ronde du dioptre quelque soit l’angle
d’incidence « ».
6. Choisir comme valeurs de l'angle d'incidence « » successivement les valeurs de l'angle de
réfraction « » de l'expérience précédente (Investigation 1).
Compléter le tableau des relevés ci-dessous :
8. Comparer les angles de réfraction avec les angles d'incidence respectifs de l'expérience
précédente et en déduire que d’une manière générale, entre deux point A1 et A2 de milieux
quelconques, le trajet du rayon lumineux est indépendant du sens du parcours de la
lumière : C’est le principe du retour inverse de la lumière.
Réponses :
Tableau des relevés:
0 6 13 19 25 30 35 40 41 41,5
0 9 19 29 40 49 60 75 81 85,5
Courbe représentant :
Réflexion totale :
Au delà d’une valeur de l’angle d’incidence (angle d'incidence limite), la lumière ne
sort plus de dioptre. La valeur maximale de l’angle d’incidence correspondant à la limite de la
réfraction est:
INVESTIGATION III
Mesure de l’indice de réfraction d’un milieu transparent
Objectif
Mesurer, en utilisant la loi de Descartes sur la réfraction, l’indice de réfraction de
divers milieux transparents placés dans l’air et comparer les résultats de mesure aux valeurs
théoriques préalablement fixées.
Travail à faire
1. Parmi la liste des matériaux proposés (eau, plexiglas, verre, diamant), choisir un type de
matériau donné, ou choisir le type « personnalisé » en précisant la valeur théorique de son
indice de réfraction.
2. Placer ce matériau (forme dioptre) devant la source comme le montre la figure ci-dessous.
4. Sachant que l’indice de réfraction de l’air est environ égal à 1, mesurer l’angle d’incidence
et de réfraction du faisceau lumineux et en déduire la valeur de l’indice de réfraction du
milieu .
5. Comparer la valeur obtenue à celle préalablement réglé et évaluer les erreurs et la précision
de la mesure.
Réponse :
Parmi la liste des matériaux proposés dans la plate forme, on choisit par exemple : l’eau,
le plexiglas puis le verre. On place successivement l’un de ces matériaux devant la source et
on mesure son indice de réfraction noté :
80 70 60
48 38,5 35,5
0,985 0,940 0,866
0,743 0,623 0,581
III.8.
TP08 : Prisme
(Fiche de scénarisation)
La source laser est dotée d’un « bouton poussoir» sur lequel on clique pour
l’allumer ou l’éteindre.
Le prisme est ramené et est posé sur le point I au centre du disque gradué.
La source est placée à gauche du prisme de telle sorte que le rayon lumineux qui
en sort (un segment de droite) est confondu avec la graduation zéro du disque.
Le rayon lumineux tombe en un point « I » au dessus du milieu de la face d'entrée,
(AB) du prisme. C’est le point d’incidence.
L’écran (un segment de droite) est ramené, avec la souris, à droite du prisme de
telle sorte à intercepter le rayon émergent, lorsqu’on en aura besoin.
Le prisme devrait tourner (en cliquant dessus à l’aide de la souris) autour du point
d’incidence « I ».
On active les normales, N1, sur le point « I » et N2 sur le point « I’ » en cochant la
case « normales » : celles-ci se placeront de manière automatique.
1ère réfraction : air/verre. Le rayon est réfracté sur la face d'entrée du prisme et
arrive sur la face de sortie du prisme en un point « I’ ».
La position du point « I’ » est déterminée par l’angle de réfraction telle que :
EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 143
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique
2 ème réfraction : verre/air. Le rayon II’ est de nouveau réfracté sur la face de
sortie du prisme.
La direction du rayon émergent est déterminée par l’angle de réfraction tel
que :
Schéma de principe :
2. Scénarisation (Préparer l’enchainement des différentes séquences pour réaliser les activités
proposées et écrire un script pour rendre l’activité pratique accessible à travers l’interface sur
plateforme).
INVESTIGATION I
Marche des rayons lumineux à travers le prisme – Détermination
de ses quatre relations
1- Activité 1-1 :
Observation :
En optique géométrique, la lumière qui se propage dans l’espace est représentée par
des lignes droites appelés rayons, dessinés dans la direction de propagation des ondes
lumineuses. Les rayons provenant d’un laser sont essentiellement parallèles, ils divergent
difficilement. Ils sont appelés rayons parallèles et la lumière est dite composée d’ondes
planes.
On considère un prisme d’angle A=60°, de base BC, de faces et AC et d’indice
n=1,5. Le prisme est placé dans le vide d’indice de réfraction égal à 1.
Protocol expérimental :
Cliquer sur le lien ci-dessous, choisir une normale à au point d’incidence I et faire
varier l’angle d’incidence entre 0° et 90° en faisant tourner le prisme.
Simulation JavaScript
http://experes.unileon.es/moodle/mod/lesson/view.php?id=643&pageid=886
Question 1-1.a : Décrire la trajectoire du rayon lumineux à travers les faces et AC.
Réponse 1-1.a :
Le rayon incident se réfracte sur AB une première fois et arrive sur AC pour se réfracter une
seconde fois.
Question 1-1.b : Obtenez-vous une situation où le rayon incident n’émerge à travers le
prisme ? Commentez.
Réponse 1-1.b :
Oui, selon l’incidence choisie on voit apparaître une réflexion totale interne sur AC
2- Activité 1-2 :
Manipulation :
Simulation JavaScript
http://experes.unileon.es/moodle/mod/lesson/view.php?id=643&pageid=886
Réponse 1-2.c :
sin i = n sin r
3- Activité 1-3 :
Manipulation :
2ème Relation du prisme
A sa sortie de la face du prisme, le rayon lumineux arrive sur la face AC du prisme
pour se réfracter, se réfléchir et poursuivre sa trajectoire. Considérer le cas où le rayon
lumineux se réfracte sur AC.
Protocol expérimental :
Le prisme et le laser étant disposés comme précédemment (Activité 1.1). Choisir un
angle d’incidence r’ sur la face AC et déterminer l’angle de réfraction i’ permettant au rayon
lumineux d’émerger à la sortie du prisme.
L’angle A étant toujours égale à 60° et n = 1,5. On ne s’intéresse pas à la réflexion
totale interne sur la face AC du prisme.
Simulation JavaScript
http://experes.unileon.es/moodle/mod/lesson/view.php?id=643&pageid=886
Question 1-3.a : Ecrire la loi de Descartes sous sa forme littéraire en fonction des angles r’ et
i’ et l’indice n du prisme. On appellera cette relation la deuxième relation du prisme.
Réponse 1-3.a :
4- Activité 1-4 :
Manipulation :
3ème Relation du prisme
Protocol expérimental :
Le prisme et le laser étant disposés comme précédemment (Activité 1.1). Choisir un
angle d’incidence i sur la face et choisir une situation qui vous permet d’obtenir un rayon
émergent sur AC.
Question 1-4.a : A l’aide d’une simple astuce géométrique retrouver la relation qui lie l’angle
A du prisme aux angles r et r’. On rappelle que la somme des angles dans un triangle est
180°.
Réponse 1-4.a :
A = r + r’
5- Activité 1-5 :
Manipulation :
4ème Relation du prisme
Protocol expérimental :
Le prisme et le laser étant disposés comme précédemment (Activité 1.1). Choisir un
angle d’incidence i sur la face et choisir une situation qui vous permet d’obtenir un rayon
émergent sur AC.
Dans cette partie on souhaite déterminer la déviation D. Cette déviation est la somme
des deux déviations D1et D2 sur la face et sur la face BC respectivement.
Simulation JavaScript
http://experes.unileon.es/moodle/mod/lesson/view.php?id=643&pageid=886
Réponse 1-5.a :
D = i + i’- A
INVESTIGATION II
Détermination de l’angle de déviation minimum (Dm)
figure 1
Question 2-1.a : Le prisme et le laser étant disposés comme précédemment (Activité 1).
Choisir un grand angle d’incidence (i 85°). Faites tourner (avec la souris) le prisme dans le
EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 150
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique
sens à diminuer l’angle d’incidence et suivre le point d’impact ? Que constate t-on ?
Réponse 2-1.a :
Lorsqu’on suit ce point, on constate, en tournant toujours le prisme dans le même sens, que
le rayon dévié se déplace dans un sens puis s'arrête avant de repartir dans l'autre sens. Cet
arrêt correspond au minimum de déviation.
Question 2-1.b : A quoi correspond la position où le point d’impact sur l’écran change de
sens ?
Réponse 2-1.b :
La position où le point d’impact sur l’écran change de sens correspond au minimum de
déviation.
é
Solution :
(°)Nominal 80 70 60 55 50 45 40
(°) relevé 39,9 43,5 49,5 54 60 66,5 78
é 60 54 50 50 50 52 58
Question 2-2.a : Comment varie la déviation D lorsque varie entre 80° et 30° ?
Réponse 2-2.a :
Lorsque varie entre 80° et 30°, la déviation D décroit passe par un minimum puis croit de
nouveau.
Question 2-2.b : Comparer les valeurs des angles d’incidence et d’émergence , au
minimum de déviation.
Réponse 2-2.b :
On constate, qu’au minimum de déviation, l’angle d’incidence est égale à l’angle
d’émergence aux erreurs de mesures près. (i=i’≈ 54 ±0,5°).
INVESTIGATION III
La dispersion de la lumière par un prisme
. (2)
Pour un prisme en flint (verre optique) d’angle , On mesure
expérimentalement le minimum de déviation du prisme pour 2 rayons monochromatiques et
on trouve les résultats suivants :
EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 152
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique
Longueur d’onde
Question 3-1.a. Calculer la valeur de l’indice « n » du verre du prisme, pour les deux
lumières monochromatiques choisies. Que constate-on ?
Réponse 3-1.a :
,
On constate que la valeur de l’indice « n » du verre du prisme, dépend de la valeur de la
longueur d’onde de la lumière utilisée.
Question 3-1.b. Comment déterminer les valeurs des coefficients et , à partir des résultats
expérimentaux de .
Réponse 3-1.b :
Simulation JavaScript
http://experes.unileon.es/moodle/mod/lesson/view.php?id=643&pageid=893
Question 3-2.b. Pourquoi la lumière violette ( est plus déviée que la lumière
rouge ( ? Justifier votre réponse.
Réponse 3-2.b :
La déviation augmente quand l’indice de réfraction augmente. L'indice de réfraction diminue
quand la longueur d’onde augmente, alors la lumière rouge ( est donc moins
déviée que la lumière violette ( .
Question 3-2.c. Décrire l’aspect de la lumière, observée, à la sortie du prisme lorsque on
utilise une lumière issue de lampe spectrale de Cadmium.
Réponse 3-2.c :
On observe, à la sortie du prisme que la lumière est décomposé en 4 couleurs : bleu, bleu
ciel, vert et rouge constituant un spectre discret.
Question 3-2.d. Faites varier l’angle A du prisme et décrire comment varie la déviation D.
Réponse 3-2.d :
On constate que lorsque l’angle du prisme croit, la déviation change aussi.
Tableau
Image 1
Spectre continu de la lumière visible
Image 2
Spectre de raies de trois lampes, Cadmium, Mercure et mélange des deux vapeurs
III.9.
TP9 : Focométrie
(Fiche de scénarisation)
INVESTIGATIONS
test 1/ 1/ 1/ - 1/ 1/f’ f’
1 -2,7 cm 7,7 cm 0,129 -0,370 0,499 0,499 2,004 cm
2 -2,5 cm 10 cm 0,1 -0,4 0,5 0,5 2 cm
3 -2,3 cm 15,3 cm 0,065 -0;434 0,499 0,499 2,004 cm
Distance p’
Distance p
Protocole :
Faire varier la position de l’objet et pour chaque mesure on doit la valider pour
qu’elle s’enregistre automatiquement dans la partie résultats.
test 1/ 1/ 1/ - 1/
1
2…
Exemple de réponse :
test 1/ 1/
-1
1 -5 cm 5 cm 0,2 cm -0,2 cm-1
2 -3,5 cm 8,8 cm 0,113 cm-1 -0,285 cm-1
3 -3,3 cm 10,3 cm 0,097 cm-1 -0,303 cm-1
4 -3,2 cm 11,4 cm 0,087 cm-1 -0,312 cm-1
5 -3 cm 15 cm 0,066 cm-1 -0,333 cm-1
EXPERES : Manuel de conceptualisation et de scénarisation 159
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique
La distance focale est déterminée à partir de l’ordonnée à l’origine de la courbe 1/p’ =f(1/p) :
0,45
0,40
0,35
0,30
1/OA' (cm )
-1
0,25
0,20
0,15
0,10
0,05
-0,40 -0,35 -0,30 -0,25 -0,20 -0,15 -0,10 -0,05 0,00 0,05
-1
1/OA (cm )
b- Méthode d’auto-collimation
Protocole :
Miroir
Exemple de réponse
f’=D
f’=3,3 cm
c- Méthode de Bessel
Protocole :
Placer l’écran assez loin de l’objet. Soit D la distance entre l’objet et l’écran (cette
distance doit être supérieure à 4 fois la distance focale de la lentille).
Placer la lentille près de l’objet
Déplacer la lentille vers l’écran jusqu’à obtenir une image nette
Noter la position d1 de la lentille
Déplacer la lentille de manière à obtenir une deuxième image nette
Noter la deuxième position d2 de la lentille
Soit d la distance entre les deux positions d=d2-d1
En déduire la distance focale
Exemple de réponse
d1
D d2
f’moyenne = 2,51 cm
III.10.
TP10 : Machines thermiques
(Fiche de scénarisation)
Les mesures de T1(t), T2(t), T3(t), T4(t), T5(t), T6(t), PH(t), PB(t) sont effectuées et
enregistrées automatiquement dans des tableaux. Ces tableaux peuvent être consultés pendant
le fonctionnement du système en cliquant sur Tables.
En cliquant sur Tables puis sur Sources, relever les valeurs mesurées des
températures (en °C) de T1(t) et T2(t) aux instants t indiqués dans le tableau :
t (min) 0 6 12 18 24 30 36 40 44
Source froide
T1(t) (°C)
Source chaude
T2(t) (°C)
Réponses :
t (min) 0 6 12 18 24 30 36 40 44
Source froide
T1(t) (°C) 10.21 6.70 4.40 2.89 1.90 1.25 0.82 0.62 0.47
Source chaude
T2(t) (°C) 10.21 13.46 16.50 19.30 21.89 24.26 26.42 27.75 28.97
30
25 Graphe 1
20
T(°C)
15 T1
T2
10
0
0 6 12 18 24 30 36 40 44
temps (min)
En cliquant sur Tables puis sur Sources relever les valeurs mesurées des
températures (en °C) de T1(t) et T2(t) aux instants t indiqués dans le tableau :
t (min) 0 6 12 18 24 30 36 40 44
Entrée compresseur T3 (°C)
Sortie compresseur T4 (°C)
40 Graphe 2
35
30
25
T(°C)
20 T3
15 T4
10
5
0 6 12 18 24 30 36 40 44
Temps (min)
En cliquant sur puis Tables sur détendeur relever les valeurs mesurées de
T5(t) et T6(t) aux instants t indiquées dans le tableau suivant :
t (min) 0 6 12 18 24 30 36 40 44
Entrée détendeur T5 (°C)
Sortie détendeur T6 (°C)
Réponses :
t (min) 0 6 12 18 24 30 36 40 44
Entrée détendeur T5 (°C) 12,8 14,1 16,1 18,7 20 22,2 23,6 24,6 25,7
Sortie détendeur T6 (°C)
12 1,1 0,6 0,2 0,3 0,4 0,2 0,3 0,2
40 Graphe 3
30
T5
T5
T6
T6
T (°C)
20
10
0
0 6 12 18 24 30 36 40 44
Temps (min)
t (min) 0 6 12 18 24 30 36 40 44
Entrée détendeur PH (atm)
Sortie détendeur PB (atm)
Réponses :
t (min) 0 6 12 18 24 30 36 40 44
Entrée détendeur PH (atm) 4.00 4.61 5.26 5.92 6.38 6.71 6.94 7.06 7.15
Sortie détendeur PB (atm) 2.00 1.75 1.54 1.51 1.50 1.50 1.50 1.50 1.50
8 Graphe 4
6
Pression(atm)
PH
PB
PB
4
0
0 6 12 18 24 30 36 40 44
Temps (min)
t (min) 0 6 12 18 24 30 36 40 44
T1 (K) 283
T2 (K) 283
QFeau (kJ)
QCeau (kJ)
Réponse :
t (min) 0 6 12 18 24 30 36 40 44
T1 (K) 283 6.70 4.40 2.90 1.90 1.25 0.82 0.620 0.47
T2 (K) 283 13.46 16.48 19.30 21.89 24.26 26.42 27.75 28.97
QFeau (kJ) 55.16 38.44 25.25 16.58 10.90 7.16 3.34 2.54
QCeau (kJ) 57.85 50.59 46.97 43.34 39.74 36.11 22.09 20.46
Réponse :
W = 110*6*60 =39.6 kJ
t (min) 6 12 18 24 30 36 40 44
QFeau(kJ)
QCeau(kJ)
W(kJ)
COPF
COPC
Représenter graphiquement COPF (t) et COPC (t) (graphe 5) à des
intervalles de temps de 6 min. Interpréter.
Que peut-on conclure quant à la performance des réfrigérateurs
domestiques en été et en hiver ?
Réponses :
t (min) 6 12 18 24 30 36 40 44
QFeau(kJ) 55.18 38.46 25.25 16.58 10.90 7.16 3.34 2.54
QCeau(kJ) 57.85 50.59 46.97 43.34 39.74 36.11 22.09 20.46
W(kJ) 39.6 39.6 39.6 39.6 39.6 39.6 39.6 39.6
COPF 1.39 0.97 0.63 0.41 0.28 0.18 0.08 0.06
COPC 1.46 1.27 1.19 1.09 1.00 0.91 0.56 0.52
2,5 Graphe 5
1,5
COP
1 COPFF
COP
COP
COPCC
0,5
0
6 12 18 24 30 36 40 44
Temps (min)
Les COPF et COPC diminuent d’une part avec le temps et d’autre part lorsque
l’écart entre les températures des sources devient important.
Les réfrigérateurs sont plus performants en hiver ; ceci est dû au faible écart
entre les températures des deux sources en hiver ; alors que cet écart est grand en été.
t (min) 6 12 18 24 30 36 40 44
T1 (K)
T2 (K)
COPF(Carnot)
COPC(Carnot)
Réponses :
t (min) 6 12 18 24 30 36 40 44
T1 (K) 279.85 277.55 276.04 275.05 274.40 273.97 273.77 273.62
T2 (K) 286.61 289.64 292.445 295.04 297.41 299.57 300.90 302.12
COPF(Carnot) 49,40 22,96 16.83 13,76 11.93 10.70 10.10 9.60
COPC(Carnot) 42.40 23.96 17.83 14.76 12.93 11.70 11.09 10.60
Graphe 6
COP
COPFF COPF(Carnot)
COPF(carnot)
35
25
COP
15
-5 6 12 18 24 30 36 40 44
Temps (min)
COP
COPCC COPC(Carnot)
COPC(carnot) Graphe 7
35
25
COP
15
-5 6 12 18 24 30 36 40 44
Temps (min)
Pour t = 12 min, comparer le produit T1T2 et T02 (les températures doivent être exprimées
en K).
Réponse:
T1T2 = 80524.06 K2
T02 = 80207.90 K2
T1T2 ≠ T02
III.11.
TP11 : Mesure du coefficient adiabatique d’un gaz
(Fiche de scénarisation)
Soupape
Manomètre
Robinet à 3 voies
Pompe
Gaz Thermomètre
Nous donnons ci-après un inventaire des objets graphiques présents sur l’interface de
la manipulation virtuelle. Il sera vivement recommandé aux étudiants de bien repérer
préalablement chacun de ces objets graphiques avant d’effectuer la manipulation. Il s’agit
d’un/une :
« ballon », au centre de l’interface, et dans lequel se trouve le gaz dont on
désire déterminer le coefficient adiabatique .
« Clapet », se trouvant sur le goulot du ballon. Il permet au gaz de s’échapper
vers l’extérieur. En cliquant dessus, la vanne s’ouvre ou se referme.
Initialement la vanne est fermée.
« Thermomètre », au centre du ballon, et indiquant la température du gaz dans
le ballon.
INVESTIGATION I
Gaz parfait subissant une suite de transformations
thermodynamiques réversibles
1- Activité 1-1 :
Manipulation – Transformation isotherme réversible.
Le gaz placé initialement dans le récipient subit une première transformation : une
compression isotherme c.à.d. à température constante . Le gaz passe de la pression à la
pression , telle que : où est la surpression ( ).
état (0) état (1)
Protocol expérimental :
Cliquez 1, 2 ou 3 fois sur la « Pompe » pour comprimer le gaz du récipient.
Limiter la surpression à une hauteur de 20 cm d’eau (liquide du manomètre).
Attendre l’équilibre thermique : la température du gaz dans le récipient atteignant
la température ambiante.
Déplacer la règle graduée vers le manomètre (tube en U) et ajuster la pour
mesurer la hauteur du liquide. Si nécessaire, cliquez sur la partie de la règle à
zoomer afin de faciliter la lecture et/ou pour avoir une meilleure précision.
Notez la valeur de la dénivellation .
Question 1-1.a : Donner la relation entre la surpression et la hauteur et déduire la valeur
de la pression du gaz dans le récipient en ce moment ; sachant que le liquide du manomètre
est l’eau, de densité : ? On donne l’accélération de la pesanteur : .
Réponse 1-1.a :
Question 1-1.b : Que devient cette hauteur si le liquide dans le manomètre était du mercure ?
On donne : .
Réponse 1-1.b :
La hauteur du mercure dans le manomètre sera dans ce cas égale à : .
2- Activité 1-2 :
Manipulation – Transformations, adiabatique et isochore, réversibles
Le gaz dans le récipient subit maintenant, successivement :
une détente adiabatique réversible qui le ramène de à la pression ambiante et, au
cours de laquelle sa température diminue légèrement :
Etat (1) Etat (2)
un échauffement isochore qui le ramène à la température ambiante (initiale) .
Etat (2) Etat (3)
Protocol expérimental :
Ainsi on a :
AUTREMENT,
Or, , d’où :
3- Activité 1-3 :
Observation – Equilibre thermique
Après avoir subi une détente adiabatique réversible, le gaz du récipient est soumis à
échauffement isochore qui le ramène à la température initiale (ambiante) . Il s’agit d’une
phase d’équilibre thermique :
Etat (2) Etat (3)
Réponse 1-3.a :
Question 1-3.b : A l’aide des réponses 1-2.b & 1-3.a, déduire l’expression du coefficient
adiabatique en fonction des surpressions et .
Réponse 1-3.b :
Il vient :
Soit,
Or, et d’où :
4- Activité 1-4 :
Manipulation
Refaire 5 fois les manipulations relatives aux activités 1-1 & 1-2.
INVESTIGATION II
Détermination de la valeur du coefficient adiabatique du gaz
Dans cette partie on commence par reporter les résultats obtenus lors de l’investigation
1. Ensuite, on abordera leur exploitation, et notamment l’évaluation des incertitudes des
« mesures ». Finalement, on déduira une évaluation de la valeur du coefficient adiabatique
du gaz placé dans le récipient.
Soit,
Réponse 2-4.b :
Question 2-4.e : Sachant que le gaz dans cette expérience est l’air. Comparer la valeur
obtenue expérimentalement, , avec celle théoriquement admise pour un gaz parfait
diatomique, à savoir : . Commenter.
Réponse 2-4.e :
En supposant que n’est soumise à aucune imprécision , il faut
comparer à (et sinon, à « », pour ).
Si alors on peut affirmer que la différence entre
et n’a pas de signification physique, autrement dit que nous obtenons
expérimentalement une valeur de même ordre de grandeur que celle théoriquement admise.
Question 2-4.f : Formuler vos remarques éventuelles quant à l’expérience de Clément-
Desormes et notamment sur la précision de cette méthode.
Réponse 2-4.f :
Virtuellement, la méthode est d’une bonne précision. Mais en présentiel et dans un
laboratoire, on se retrouve confronter à certaines contraintes telles que des fuites de gaz
inhérentes lors de la manipulation ce qui est source d’une dégradation des résultats obtenus
lors de manipulation réelle par la méthode de Clément-Desormes.
III.12.
TP12 : Calorimétrie
(Fiche de scénarisation)
Agitateur T Thermomètre
Calorimètre
0A T1=15°C 0h0mn0
= s
Agitateur
1
Thermomètre
=
Interrupteur
1
5
°
C
Calorimètre m1=200g
6V
5
°
C : Manuel de conceptualisation et de scénarisation
EXPERES 179
Les TICE Appliquées à l’Expérimentation scientifique TP Virtuels de Physique
3. Scénarisation (Préparer l’enchainement des différentes séquences pour réaliser les activités
proposées et écrire un script pour rendre l’activité pratique accessible à travers l’interface sur
plateforme).
INVESTIGATION I
Détermination de la capacité calorifique du calorimètre
1- Activité 1 :
Capacité calorifique k du calorimètre :
Dans un calorimètre de volume d’environ 1 l, on verse une quantité d’eau froide de
masse m1 = 200 g et on note la température d’équilibre T1. On ajoute rapidement une quantité
d’eau chaude de masse m2 = 150 g et de température T 2. On agite pour atteindre l’équilibre
et on note la température finale T3 du mélange.
Protocol expérimental :
Simulation JavaScipt
http://experes.unileon.es/moodle/mod/lesson/view.php?id=688&pageid=1008
, , , , et
On trouve :
k = 51.26 J °C-1
INVESTIGATION II
Détermination de la chaleur massique d’un solide (acier)
2- Activité 2 :
Chaleur massique Cs du solide en acier :
Dans le même calorimètre de volume d’environ 1 l et de capacité calorifique k, on
verse une quantité d’eau froide de masse m1 = 200 g et on note la température d’équilibre T1.
Après mesure de la masse ms et de la température T2 du solide chaud, on le plonge rapidement
dans l’eau du calorimètre. On agite pour atteindre l’équilibre et on note la température finale
T3 du mélange.
Protocol expérimental :
Question 2.1 : Écrire l’équation calorimétrique d’échanges de chaleur.
Réponse 2.1 :
, , , , et = 19 °C
INVESTIGATION III
Détermination de la capacité calorifique du calorimètre
Simulation JavaScript
http://experes.unileon.es/moodle/mod/lesson/view.php?id=688&pageid=1034
Question 3.2 : Écrire l’équation calorimétrique en considérant le dispositif comme
adiabatique.
Réponse 3.2 :
Question 3.5 : Tracer la courbe T en fonction du temps t et déterminer sa pente (Courbe sur
ordinateur).
Réponse 3.5 :
La courbe est une droite. Sa pente est égale à son coefficient directeur. On obtient donc :
INVESTIGATION IV
Détermination de la chaleur massique d’un liquide (alcool)
Simulation JavaScript
http://experes.unileon.es/moodle/mod/lesson/view.php?id=688&pageid=1034
Question 4.2 : Écrire l’équation calorimétrique en considérant le dispositif comme
adiabatique.
Réponse 4.2 :
Réponse 4.6 :
La courbe est une droite. Sa pente est égale à son coefficient directeur. On obtient donc :
U = 6 V, I = 2 A et = 0.2 kg
= 2466.9 J kg-1 °C-1.
VI. Conclusion
V.1
TP01 : Conservation de l’énergie mécanique
(Ressources théoriques)
(1)
Soit
et
Le signe ( ) montre que le champ de forces F est dirigé suivant les potentiels
décroissants.
Théorème de la variation de l’énergie potentielle
Si un champ de forces est conservatif alors le travail du champ de force est égal à la
variation de l’énergie potentielle :
W E p (t 0 ) E p (t1 )
Où Ep(t0) et Ep(t1) sont respectivement les énergies potentielles initiale et finale.
Energie mécanique :
Applications
Il s’agit d’étudier l’évolution des énergies cinétiques, potentielles et totales en fonction
du temps dans les cas suivants :
1/Chute d’un corps :
a/ Chute libre : on dit qu’un corps de masse m est en chute libre s’il est soumis
uniquement à l’action de son poids P = mg où g est l’accélération de la pesanteur.
Considérons la chute libre d’un corps lâché sans vitesse initiale d’une hauteur h par rapport au
sol. L’objet se met en mouvement sous l’action de son poids.
Conditions initiales : vitesse initiale V(0)=0 et position initiale z(0)=h
Les équations horaires du mouvement :
1 2
Position à l’instant t est z (t ) gt h
2
Vitesse à l’instant t est V (t ) gt
Energie potentielle de la pesanteur
1 1
EP mgz(t ) mg ( gt 2 h) mg 2t 2 mgh at 2 c
2 2
Avec a et c sont des constante telles que et .
Energie cinétique :
Soit Ec = a t2
Avec
2
1 1
t
L’énergie cinétique : EC mbVz mbVLm 1 e
2 2
2 2
Solution pour le déplacement z :
Soit .
L’énergie potentielle :
L’énergie totale :
2/ Etude du ressort
1 1 dx 1 1
Energie cinétique : EC mV 2 m( ) 2 m02 xm2 cos 2 (0t ) kxm2 cos 2 (0t )
2 2 dt 2 2
1 2 1 2
Energie potentielle : EP kx kxm sin 2 (0t )
2 2
1
Energie mécanique : Em EC E p kxm2
2
Lorsqu’il n’y a pas de frottements, les énergies et sont périodiques sinusoïdales
et leurs amplitudes sont constantes durant le mouvement. Ce qui donne une énergie
mécanique totale constante.
2.2/ Cas avec frottement
Si on introduit une force de frottement visqueux: ,
d 2x dx
On obtient une équation de type : 2
2 02 x 0 (3)
dt dt
Où = /2 est le facteur d’amortissement et est la pulsation propre du
système oscillant.
r1 2 02 et r2 2 02
2 02 t 2 02 t
Le mouvement dans ce cas est sous la forme : x(t ) e t ( Ae Be ) . Ce
mouvement est apériodique.
Régime critique où 0 soit 0
L’équation caractéristique admet une solution double r
La solution dans ce cas là est donnée par x(t ) e t ( At B)
Régime pseudopériodique où 0 soit 0
L’équation caractéristique admet deux solutions complexes
r1 i 2 02 et r2 i 2 02
La solution de l’équation du mouvement est : x(t ) x0 e t sin(1t )
1
Avec 1 (0 2 ) 2
2
est la pseudo pulsation du mouvement
1 1 dx
Energie cinétique : EC mV 2 m( ) 2
2 2 dt
1 2
Energie potentielle : EP kx
2
1 dx 1
Em EC EP m( ) 2 kx2
2 dt 2
Puissance mécanique
V.2
TP2 : Etude statique et dynamique d’un ressort
(Ressources théoriques)
Introduction
L’oscillateur harmonique est un concept important en physique car il permet
notamment de décrire le comportement autour d’une position d’équilibre de nombreux
systèmes physiques dans des conditions d’approximation à définir. Dans cette partie on
présente le prototype le plus élémentaire d’un oscillateur harmonique : le système masse-
ressort vertical non amorti, la mise en équation du mouvement de la masse et la résolution de
l’équation différentielle harmonique qui résulte du principe fondamental de la dynamique.
L’objet de ce TP est l’étude des petits mouvements d’un point matériel au voisinage
d’une position d’équilibre stable à l’aide du modèle d’un oscillateur harmonique. Lors de son
évolution, les frottements sont nuls ou négligeables de sorte qu’il ne peut s’effectuer de
transfert énergétique vers l’extérieur : leur énergie reste donc constante.
Etude d’un ressort en régime statique et dynamique
On désire déterminer par deux méthodes différentes, statiques et dynamiques, la constante
de raideur K d’un ressort. Le ressort est à spires non jointives et est utilisé dans son domaine
d’élasticité.
1) Etude statique
L’objectif est de vérifier que l’intensité de la force de tension F, exercée sur un ressort
est proportionnelle à l’allongement du ressort et de déterminer sa constante de raideur K.
Le dispositif expérimental est un ressort suspendu verticalement, l’extrémité
supérieure est fixée à une potence et à l’extrémité libre on accroche successivement des
masses marquées de différentes valeurs (figure (1)). On appelle 0 la longueur du ressort à
vide.
A l’équilibre on a : PF0 ;
P = mg est le poids de la masse m et F K( 0 ) la tension du ressort.
La projection de ces forces sur l’axe vertical dans le sens descendant donne :
mg F 0 mg F K
mg
La raideur K est le rapport entre la tension F et L’allongement : K
2) Etude dynamique
Le but est d’étudier les oscillations libres d’un pendule élastique, constitué d’un
ressort de raideur K auquel est accrochée une masse m, en reliant sa période aux paramètres
m et K.
Le ressort précédent de constante de raideur K est utilisé pour réaliser un oscillateur
élastique vertical à l’extrémité duquel est accrochée une masse m (figure (2)). A un instant
choisi comme origine des temps, la masse est écartée de sa position d’équilibre et lâchée sans
vitesse initiale : le système oscille. Soit 0 la longueur à vide du ressort, soit sa longueur en
charge.
m 4 2 m
De ce que précède on obtient : T 2 T2
K K
Le système des deux ressorts est équivalent à un seul ressort de raideur Ks auquel on a
accroché la même masse m et qui s’allonge d’une longueur :
mg
2 2 02 ( 02 est la longueur du ressort 2 à vide).
K2
mg
L’équation précédente devient : F mg K s mg
Ks
Et d’autre part 1 2 ce qui donne :
1 1 1 K1 K 2
Ks
K s K1 K 2 K1 K 2
c) Cas particulier K1 K 2
Pour la première équation (ressorts en parallèle) K p 2K1
K1
Pour la seconde équation (ressorts en série) K s
2
4) Poussée d’Archimède
Introduction
Le principe d’Archimède : Tout corps solide complètement immergé dans un liquide
en équilibre subit de la part de celui-ci une poussée verticale dirigée de bas en haut dont
l’intensité est égale au poids du liquide déplacé par ce corps.
Le but de l’étude qui suit est de donner les caractéristiques de la Poussée d’Archimède
que l’on désigne par F A .
Dans une première étape, on suspend une masse m à un ressort de constante de raideur
K étudié précédemment, de longueur à vide 0 . On note la valeur de l’allongement
1 1 0 du ressort ce qui permet de déterminer la valeur de la tension F 1 exercée par le
ressort sur la masse m (figure (5): F1 K( 1 0 ) et P = mg F1 K 1 mg
Dans une deuxième étape on immerge la masse m suspendue au ressort, dans une éprouvette
graduée contenant d’un liquide de masse volumique . On constate que la masse introduite
dans le liquide subit une poussée vers le haut qui serait proportionnelle au poids du fluide
déplacé. Le liquide exerce une force, nommée «poussée d'Archimède», qui nous donne
souvent l'impression que les objets sont moins lourds lorsqu'ils sont immergés dans un fluide.
On remarque que :
La longueur du ressort 2 1 .
la valeur de la tension diminue lorsque l’on immerge la masse m.
L’action est exercée par le liquide sur le système S (ressort – masse).
Comme le poids est inchangé et que la valeur de la tension exercée par le ressort
diminue, le fluide exerce une force FA sur l’objet. C’est la poussée d’Archimède qui
n’est pas négligeable par rapport au poids dans l’eau.
a) Bilan des forces exercées sur le système
Le système est en équilibre. D’après le principe fondamental de la dynamique (PFD),
la masse m est soumise à des forces dont les effets se compensent. P F 2 F A 0
P m g : Poids réel F 2 : Poids apparent et F A : Poussée d’Archimède.
Comme les vecteurs forces, P et F 2 sont verticales, la forces F A est verticale et la valeur
de la Poussée d’Archimède : FA P F2 mg K( 2 0 )
La poussée d’Archimède FA est égale au poids du volume d’eau déplacé Pe :
Pe FA me g Ve g
- Ve V V0 est le volume d’eau déplacé par lecture sur l’éprouvette graduée.
- V0 est le volume initial du liquide et V est le volume du liquide après
immersion de la masse m.
- m e est la masse de l’eau déplacée et est la masse volumique du liquide.
b) Les facteurs qui influencent la poussée d’Archimède
Dans les expériences suivantes, on peut changer les différents paramètres et grandeurs
pour vérifier s’il y aura une influence sur la poussée d’Archimède. Parmi ces
paramètres on cite :
La profondeur d’immersion du corps
Le volume d’immersion du corps
La masse de l’objet
La masse volumique du liquide.
1. La profondeur d’immersion du corps
Dans une première expérience on accroche un objet à un dynamomètre et on le plonge
dans un long récipient. La mesure consiste à trouver la poussée d’Archimède à différentes
profondeurs. On constate que l’intensité de la poussée d’Archimède est la même c.à.d. que la
poussée d’Archimède ne dépend pas de la profondeur d’immersion de l’objet dans le liquide.
2. Le volume d’immersion du corps
On reprend l’expérience précédente, mais cette fois on immerge progressivement
l’objet dans le liquide. On constate que l’intensité de la poussée d’Archimède est de plus en
plus grande ce qui prouve que la poussée d’Archimède dépend du volume immergé de l’objet.
3. La masse de l’objet :
Avec la même expérience on mesurer la poussée d’Archimède de 2 objets de même
V.3
TP03 : Pendule simple
(ressources théoriques)
I) Présentation générale
I-1) Tableau des grandeurs :
SYMBOLE DENOMINATION UNITÉ
Angle d’inclinaison degré
(t) L’élongation instantanée
Accélération m s-2
Ec Energie cinétique J
Ep Energie potentielle J
Et Energie Totale J
m Masse M ponctuelle accrochée au bout du fil. kg
ω Pulsation rad s-1
ω1 Pseudo-pulsation
g Pesanteur m s-2
L Langueur du fil inextensible et de masse négligeable m
R Tension du fil T N
P Poids kg
OM Distance entre le point o et la masse du pendule simple m
λ Coefficient d’amortissement
T Période d’oscillation s
f Fréquence, T = 1/f Hz
(R) Repère R( er , e k ) -----
La position du pendule est repérée par l’angle θ (compris entre – π et + π) qui existe
entre la tige et la verticale, voir figure 1.
D’après l’expression du vecteur position, le vecteur accélération du point matériel est donné
par :
dV
dt
Comme
Avec
et
On a alors
Comme
D’où
(4)
d' où
(5)
Donc :
dEt 2
= m L mgL sin = 0
dt
On obtient donc l’équation différentielle du mouvement suivante :
g
sin( ) 0 (5)
L
c). Méthode 3 : Théorème du moment cinétique
Rappel : Soit un point M de masse m, de vitesse v et de quantité de
mouvement p mv .
Son moment cinétique en un point O est défini par :
LO / M OM p OM mv
Appliquons le théorème du moment cinétique au point d’attache fixe O du pendule :
La dérivée du moment cinétique par rapport à O est égale à la somme des moments des forces
extérieures par rapport à O.
Son moment cinétique en un point O est défini par :
d L /o
M F /o
dt
LF / o OM F / o mv Ler mL e mL2 k
M R / o OM R / o R Or OA et R sont colinéaires.
MR/o 0
a) Expression de ω :
(t ) A cos(t ) (6)
(t ) A sin(t )
(t ) A 2 cos(t ) 2 (t ) (7)
En injectant les expressions des équations (6) et (7) dans l’équation différentielle (5),
on obtient :
A cos(t )( 2 g / L) 0
Pour être vraie à tout instant t, cette équation impose : 2 = g / L
g
Soit
L
2 L
La période des oscillations s’écrit donc T 2 .
g
b) Détermination des constantes A et ϕ dans l’expression de θ(t) :
Ces constantes sont déterminées à partir des conditions initiales :
Le pendule est lâché d’une position (t 0) 0 et (t 0) 0 .
(t ) A cos(t ) (t 0) 0 A cos (8)
(t ) A sin(t ) (t 0) A sin (9)
A partir de (9), on a A≠ 0 et ω ≠ 0 ⇒ =0 ⇒ = kπ
Posons =0 , l’équation (8) devient : A = θo
Avec ces conditions initiales l’équation θ(t) s’écrit :
c) Calcule de la vitesse angulaire maximale :
⇒
Et quand , alors, et θ(t) = 0.
Le pendule atteint donc sa vitesse angulaire maximale lorsqu’il passe par sa position
d’équilibre en θ = 0 :
En effet, la vitesse angulaire maximale est :
g 0
0 =
L
b) Etude expérimentale :
L'oscillateur étudié est le résonateur léger de période propre To. Il est amorti par des
frottements λ avec le fluide.
V.4
TP04 : Loi d’Ohm - Mesure des résistances
(Ressources théoriques)
I- la mesure en physique :
Lorsqu'on mesure une grandeur quelconque (intensité du courant ou longueur d'un meuble par
exemple), on ne peut jamais obtenir une valeur exacte. On appelle erreur la différence entre la
valeur mesurée et la valeur exacte. Mais comme on ignore la valeur exacte, on ne peut pas
connaître l'erreur commise. Le résultat est donc toujours incertain : on parle alors
d’incertitude de mesure.
Exemple : On mesure un meuble avec une règle dont la graduation minimale est 2mm
–longueur d'un meuble de 350 mm à 2 mm près.
–Cela signifie que le résultat de la mesure est 350 mm, mais les causes d'incertitudes
(appareils, méthode, lecture...) nous conduisent à penser que la valeur exacte ne peut pas
s'écarter de plus de 2 mm de cette valeur.
–2 mm représente l'incertitude absolue de la mesure.
–La valeur exacte est donc comprise entre 350 mm - 2 mm et 350 mm + 2 mm
–On peut alors écrire : 348 mm < longueur < 352 mm ou bien longueur = 350 ± 2 mm
–L'affichage des 1/10 est illusoire puisque la valeur exacte est comprise entre 124,3 mA et
126,3 mA
–Il ne faut pas confondre la résolution de l'appareil (0,1 mA) et l'incertitude absolue (1 mA)
II-Les appareils :
II.1- Effet magnétique du courant :
•Une aiguille aimantée posée sur un pivot (boussole) tourne son pôle nord vers le nord de la
Terre. On place le fil d'un circuit électrique au dessus de la boussole, dans l'axe de
l'aiguille.
Lorsque le courant circule dans le fil, l'aiguille aimantée dévie. Elle a tendance à se
placer perpendiculairement au fil.
•En l'absence de courant, des ressorts spiraux maintiennent le cadre dans une position telle
que l'aiguille indique zéro.
•Lorsqu'un courant traverse le cadre, un couple magnétique entraîne la rotation de "l'équipage
mobile" (cadre, noyau et aiguille). Les ressorts spiraux s'opposent à cette rotation et le cadre
atteint une position d'équilibre après avoir tourné d'un angle proportionnel à l'intensité du
courant qui l'a traversé.
•En montant des résistors en série avec le galvanomètre on obtient un voltmètre
•En montant des résistors en dérivation (shunt) on obtient un ampèremètre.
II.6- L’ampèremètre :
•Il existe plusieurs types d'ampèremètres analogiques :
–L'ampèremètre le plus répandu est magnéto-électrique, il utilise un galvanomètre à cadre
mobile.
–Dans les ampèremètres magnétiques, c'est l'aimant qui est mobile, comme dans le détecteur
de courant.
–L'ampèremètre ferromagnétique contient deux palettes de fer doux à l'intérieur d'une bobine.
L'une des palettes est fixe, l'autre est montée sur pivot. Quand le courant passe dans la bobine,
les deux palettes s'aimantent et se repoussent, quel que soit le sens du courant. Cet
ampèremètre n'est donc pas polarisé.
–Dans l'ampèremètre thermique, le courant circule dans un fil. Ce fil s'échauffe et s'allonge,
ce qui provoque la rotation de l'aiguille. Les appareils thermiques ne sont pas polarisés.
• Pour changer de calibre, on utilise des shunts. Ce sont des résistances additionnelles
branchées en dérivation. Plus le calibre est grand, plus la résistance du shunt est faible ce qui
permet de dériver une plus grande partie du courant.
•Montage: Un ampèremètre se branche en série dans le circuit. Cela veut dire qu'il faut couper
le circuit et intercaler l'ampèremètre entre les deux points de coupure.
II.6.1 Calibre :
–On appelle calibre la plus forte intensité que peut mesurer l'ampèremètre (aiguille en bout de
course pour les appareils analogiques ou plus grand nombre de l'affichage
numérique).
Tous les appareils modernes sont multi calibres : On change de calibre en
tournant un commutateur ou en déplaçant une fiche.
–Pour éviter de détériorer l'ampèremètre, on a intérêt à le brancher sur le plus fort calibre.
–Il ne faut pas oublier de baisser le calibre, si nécessaire, pour obtenir un affichage
suffisamment précis. Le bon calibre est le plus petit calibre possible, c'est-à-dire celui qui est
immédiatement supérieur à l'intensité mesurée.
II.6.2 Lecture :
–Si la lecture d'un appareil numérique ne pose aucun problème, il en va tout autrement de
l'appareil analogique.
–L'aiguille se déplace devant une graduation commune à plusieurs calibres. L'indication lue
ne représente qu'un nombre de divisions. Il faut déduire l'intensité à partir de ce nombre en
tenant compte de la valeur du calibre
II.7- Le voltmètre :
•Montage:
–Un voltmètre se branche en dérivation dans le circuit.
–Pour mesurer la tension UAB aux bornes A et B d’une lampe par exemple, il faut brancher le
voltmètre entre les points A et B.
II.7.1 Calibre :
–On appelle calibre la plus forte tension que peut mesurer le voltmètre (aiguille en bout de
course pour les appareils analogiques ou plus grand nombre de l'affichage numérique).
Tous les appareils modernes sont multi calibres : On change de calibre en tournant un
commutateur ou en déplaçant une fiche.
•Pour éviter de détériorer le voltmètre, on a intérêt à le brancher sur le plus fort calibre.
•Il ne faut pas oublier de baisser le calibre, si nécessaire, pour obtenir un affichage
suffisamment précis. Le bon calibre est le plus petit calibre possible, c'est-à-dire celui qui est
immédiatement supérieur à la tension mesurée.
II.7.2 Lecture :
–Si la lecture d'un appareil numérique ne pose aucun problème, il en va tout autrement de
l'appareil analogique.
–L'aiguille se déplace devant une graduation commune à plusieurs calibres. L'indication lue
ne représente qu'un nombre de divisions. Il faut déduire la tension à partir de ce nombre en
tenant compte de la valeur du calibre.
Résistance Le plus faible possible (ne freine pas Le plus grand possible (le courant
interne le courant dans le circuit) dérivé négligeable)
Appareil A partir d'un galvanomètre en A partir d'un galvanomètre en ajoutant
analogique ajoutant des résistances de faible des résistances de forte valeur en série.
valeur en dérivation (shunts).
Appareil Par mesure de la tension aux bornes Appareil de base doté d'un
numérique d'une résistance de faible valeur amplificateur lui permettant d'avoir
parcourue par le courant (shunt). une résistance interne très grande.
•Si on branche un ampèremètre en dérivation aux bornes d'un dipôle, le dipôle est court-
circuité. Le courant qui passe dans le circuit peut être très intense et peut détériorer
l'ampèremètre ou un autre élément du circuit.
• Si on branche un voltmètre en série dans un circuit, la grande résistance du voltmètre
empêche le courant de passer normalement. Il passe toutefois un très faible courant et le
voltmètre indique la tension aux bornes du générateur (circuit simple) ou la tension aux
bornes de la branche dans laquelle il est placé (semblable à la tension aux bornes d'un
interrupteur ouvert).
V.5
TP05 : Pont de Wheatstone
(Ressources théoriques)
Couleur chiffre
Noir 0
Marron 1
Rouge 2
Orange 3
Jaune 4
Vert 5
Bleu 6
Violet 7
Gris 8
Blanc 9
La résistance de la figure 2 est caractérisée par les anneaux : rouge violet vert or
On a donc : R = 27 · 105 Ω ±5%
R = 2.7 MΩ ±5%
2- Lois d’électricité
2.1- Lois de Kirchhoff
a. Loi des nœuds
La somme algébrique des courants entrant dans un nœud est égale à la somme algébrique des
courants qui en sortent.
Cette loi exprime la conservation de la charge dans un circuit électrique.
Calcul de Eth (générateur de Thévenin) : c’est la tension qui apparait entre les
bornes A et B lorsque le circuit est vide
Calcul de Rth (résistance interne du générateur de Thévenin) : c’est la
résistance vue entre les bornes A et B à circuit ouvert lorsque tous les générateurs du circuit
sont éliminés.
b. Exemples
Exemple 1
Modèle de Thévenin
Circuit électrique
du circuit électrique
Exemple 2
Dans le cas du pont de Wheatstone défini dans la figure 1, la méthode la plus simple pour
étudier le pont hors équilibre est de chercher l’équivalent Thévenin du circuit entre les bornes
B et D.
On retire la branche BD (le galvanomètre) du circuit :
Eth
On aura donc :
On déduit alors :
3- Calcul d’incertitudes
La mesure d’une grandeur physique ne donne jamais sa valeur exacte, mais juste une
valeur approchée. Il existe toujours des erreurs de mesure. Ces erreurs ont plusieurs origines :
les instruments utilisés, la méthode de mesure adoptée, l’opérateur lui-même ou bien les
perturbations externes.
Pour qu’une mesure physique soit utilisable, il faut exprimer sans ambiguïté dans le
résultat les trois facteurs suivants : la valeur résultante de la mesure, l’incertitude absolue et
l’unité.
Dans le cas de la simulation, les incertitudes sur la mesure sont dues uniquement à
l’incertitude due à l’appareil. Ce type d’erreurs est lié à la sensibilité de l’appareil donnée par
sa classe de précision.
La classe de précision d’un appareil est un nombre qui indique l’incertitude absolue
que l’on peut commettre sur la valeur lue.
Si la grandeur physique recherchée G est liée à différentes quantités mesurables a, b et
c, chacune présentant une erreur absolue (Δa, Δb, Δc), le calcul de l’erreur absolue sur G
dépend de la relation G = f(a,b,c). Voici quelques exemples :
Dans le menu qui vient d’apparaitre, sélectionnez Nuage de points avec marqueurs
uniquement car celui-ci compare des valeurs et vous permettra d’insérer une courbe de
tendance. Les autres sous-types de graphiques relient les points par des courbes ou des droites
sans analyser la tendance générale de tous les points.
Votre graphique apparait alors sur la feuille même ou se trouvent vos données, les
masquant même. Il vous faut le déplacer sur une nouvelle feuille pour qu’il puisse être le plus
grand possible.
Dans l’onglet Création qui vient tout juste d’apparaitre (de nouveaux onglets sont
disponibles sous la rubrique Outils de graphique qui est disponible lorsqu’un graphique est
sélectionné), cliquez sur le bouton de commande Déplacer un graphique du groupe
Emplacement.
Une page graphique vous présente alors l’ensemble des points expérimentaux.
Pour l’axe des y, sélectionnez Titre de l’axe vertical principal puis Titre pivoté dans
le menu déroulant. Tapez par la suite le titre de l’ axe dans les zones de texte appropriée.
Dans la fenêtre Format de l’axe qui vient de s’ouvrir, vérifiez si les graduations
(unité principale et secondaire) sont bien un multiple décimale de 1, 2 ou 5. Ajustez au
besoin en décochant Automatique, en cochant Fixe et en inscrivant la valeur désirée dans la
case.
Vous pouvez aussi choisir une origine autre que (0,0) en imposant à l’axe vertical de
passer par une valeur bien précise, ajuster le nombre de chiffres significatifs (Nombre),
couleur des traits, style des traits …
Placez ensuite le curseur à l’endroit approximatif ou vous voulez insérer votre texte. Cliquez
et une zone de texte apparaitra dans laquelle vous pourrez écrire votre texte. Vous pourrez
ensuite, en utilisant la souris (bouton de gauche maintenu enfoncé), la déplacer ou modifier
sa forme et sa dimension.
Pour prolonger la courbe jusqu'a l'axe des ordonnées, inscrivez, dans la case Reculer
de Prévision, le nombre d'unités manquant à l'abscisse pour revenir a 0 (cela correspond a
votre première donnée en x, dans notre cas c’est 0,167).
Si le point (0,0) est un point théorique, cocher Définir l’interception = 0,0 pour
obliger EXCEL à faire passer la droite par l’origine.
Puisqu’on veut obtenir l’équation mathématique de cette courbe, cochez Afficher
l’équation sur le graphique et Afficher le coefficient de détermination.
EXCEL ajuste une droite a nos données par la méthode des moindres carres (appelée
souvent régression linéaire). Il s’agit d’une méthode statistique qui réduit le plus possible la
somme des écarts verticaux entre la meilleure droite et chacun des points du nuage. La
méthode permet donc d’obtenir la meilleure droite de façon directe, sans tâtonnement. En
comparant l’équation affichée (sur le graphique) par EXCEL a l’équation théorique, on peut
associer les valeurs numériques aux grandeurs physiques correspondantes. Le coefficient de
détermination R2 nous donne une indication de la fiabilité de l’équation. Si le coefficient
égale 1,00, la corrélation est parfaite et tous les points sont exactement sur la droite. Avec de
bonnes données expérimentales, vous obtiendrez très souvent des coefficients au dessus de
0,98.
EXCEL ouvre alors la fenêtre Format des barres d’erreurs et insère des croix
d’incertitudes ayant une précision d’une unité par défaut (c’est énorme). Verifiez que Les
deux dans Orientation et Maj dans Style d’arrivée sont coches et choisissez Personnalisé
dans la section Marge d’erreur.
Avant de cliquer sur Spécifier une valeur, déplacez la fenêtre Format des barres
d’erreurs vers l`un des cotes de l’écran sinon elle risque de bloquer les cellules que vous
voudrez sélectionner dans votre tableau de données.
Cliquez sur Spécifier une valeur et remplacez le ={1} par les adresses de la colonne
des incertitudes appropriées en la sélectionnant dans le tableau de données (incertitudes sur C
car ce sont les barres d’erreurs verticales qui sont sélectionnées sur le graphique). Les
adresses des cellules vont s'afficher automatiquement dans la fenêtre Valeur d’erreur positive.
Vous faites de même dans la fenêtre Valeur d’erreur négative (même colonne
d'incertitudes) pour avoir une barre symétrique.
Cliquez sur une des barres d’erreurs horizontales et refaites toutes les étapes en
sélectionnant les incertitudes appropriées bien sur (incertitudes sur 1/d).
V.6
TP06 : Oscilloscope cathodique
(Ressources théoriques)
1. Rôle
Un oscilloscope est un instrument de mesures électrique qui permet d’observer, de
mesurer et de comparer les tensions qui règnent dans un circuit électrique, et cela en affichant
les courbes des tensions en fonction du temps. On dénombre deux types d’oscilloscopes :
l’oscilloscope cathodique (qui est le sujet de notre séance de travaux pratiques) et
l’oscilloscope numérique.
Figure 1 : Oscilloscope
Un oscilloscope comporte :
un tube cathodique comprenant un canon à électrons, des systèmes de déflexion et un
écran fluorescent
des amplificateurs
une base de temps
un dispositif de synchronisation
Chacun de ces éléments fonctionne avec une alimentation interne à l'oscilloscope.
3. Balayage et synchronisation
a. Principe de la visualisation d'un signal v(t) en fonction du temps
La caractérisation des variations d'un signal v(t) exige l'obtention, sur l'écran, de sa
représentation graphique en fonction du temps. Sur l'écran comme sur une feuille de papier,
cette représentation nécessite deux axes de référence : un axe vertical des tensions et un axe
horizontal des temps, gradués tous deux linéairement (représentation classique).
La transformation de l'axe horizontal en axe des temps est réalisée en imposant au spot
un mouvement rectiligne uniforme. Le balayage répétitif de l'écran de la gauche vers la droite
est obtenu à partir d'un générateur interne appelé base de temps qui envoie sur les plaques
une différence de potentiel (d.d.p.) variant linéairement avec le temps et s'annulant
périodiquement.
b. Balayage
La base de temps fournit une tension dite en "dents de scie" (figure 4) appliquée
aux plaques de déflexion horizontale.
Entre les instants et , la tension croît linéairement et la déviation
horizontale du spot, proportionnelle à , est proportionnelle au temps : le spot a un
mouvement horizontal rectiligne uniforme de la gauche vers la droite de l'écran.
Au temps , la tension décroît brusquement tandis qu'une tension négative est
appliquée au wehnelt, supprimant le faisceau d'électrons donc la trace de retour. A l'instant
le wehnelt est de nouveau polarisé positivement, le spot réapparaît dans sa position initiale et
la séquence décrite précédemment recommence.
Figure 4
Un commutateur de balayage permet de régler la durée de balayage. Chaque division
horizontale de l'écran étant parcourue par le spot dans le même temps, ce commutateur est
gradué en durée/div permettant ainsi la lecture directe des temps.
Considérons le cas où un signal sinusoïdal de période est appliqué en , alors qu'un
signal en dents de scie de durée est appliqué en (figures 5a et 5b). Les tracés AB, CD,
EF correspondant aux balayages successifs, ne sont pas superposables et l'image perçue sur
l'écran est inextricable (figure 5c).
4. Mode de couplage d’entrée
a. Position GND
Le signal n’est pas connecté au système de déviation de l'oscilloscope. L’entrée de ce système
est ramenée à la masse du châssis. La trace horizontale sur l’écran indique le niveau zéro de la
tension.
b. Position DC
Le signal est connecté au système de déviation et toutes les composantes continue et
alternative sont transmises. C’est la position la plus communément employée.
c. Position AC
Seule est transmise la composante alternative du signal. La composante continue est
filtrée par un condensateur.
5. Procédés de mesures à l’aide de l’oscilloscope
a. Mesure de tension
Pour mesurer une tension en utilisant l’une des deux voies de l’oscilloscope, il faudrait
choisir un calibre de telle manière que l’amplitude du signal crête à crête occupe la majeure
partie de l’écran sans dépassement (pour diminuer les causes d’erreur).
b. Mesure de fréquence
Pour mesurer la fréquence d’un signal on choisit une position de la base de temps de
telle manière que la période du signal occupe la majeure partie de la longueur de l’écran.
D’où
c. Mesure de déphasage
Pour pouvoir mesurer le déphasage entre deux signaux : il faudrait les observer
simultanément. Pour cela les deux tensions doivent être prises par rapport à un même point
qui est le point de masse.
Première méthode : Méthode directe
Soient deux signaux et dont l’un est déphasé par rapport à l’autre (figure 5)
; le déphasage est :
En degrés
En radian
Figure 5
Alors
On obtient
C’est l’équation d’une ellipse inscrite dans un rectangle dont les côtés sont parallèles
aux axes et et ont pour longueur et 2B.
=2A
Figure 6 : Ellipse produite par la composition des fonctions sinusoïdales
et .
V.7
TP07 : Dioptre
(Ressources théoriques)
Un dioptre est une surface séparant deux milieux transparents homogènes et isotropes,
d'indices de réfraction différents.
On parle de dioptre plan si la surface de séparation est un plan, de dioptre sphérique si
c'est une sphère (ou tout au moins une partie de la sphère).
Si la lumière se propage en ligne droite dans un milieu homogène et isotrope, elle est
déviée lors du passage par un dioptre : il y a réfraction. De façon générale, il y a à la fois
réfraction et réflexion : une partie de la lumière est réfléchie à la surface du dioptre et l'autre
partie est réfractée lors de son passage dans l'autre milieu.
Le changement de direction au niveau du dioptre est décrit par les lois de Snell-
Descartes qui fondent l'optique géométrique. Ces lois peuvent se représenter graphiquement
en les appliquant à un rayon unique - dit incident - interceptant le dioptre en un point dit point
d'incidence.
1. Indice de réfraction
Milieu Indice
Plexiglas 1,49
Eau 1,33
Verre ordinaire 1,5
Cristal au plomb 1,6 à 1,8
Diamant 2,42
Air 1,00029
.8
TP08 : Prisme
(Ressources théoriques)
1- Introduction
Les prismes, (figure ci-dessous), sont utilisés pour décomposer une lumière en ses
différentes couleurs qui la composent ou pour mesurer des indices de réfraction de milieux
transparents.
L’objet de ce travail est d’étudier les effets, de lois de l’optique géométrique, à
savoir la loi de la réfraction et/ou la réflexion par un dioptre plan, sur la marche d’un rayon
lumineux à travers le prisme.
Si une lumière blanche traverse un prisme, elle est décomposée en ses couleurs,
c’est le phénomène de la dispersion de la lumière. Du fait de la grande déviation, la
variation de l'indice de réfraction « n » du prisme en fonction de la couleur joue ici un rôle.
C'est la raison pour laquelle on reconnaît les "couleurs de l'arc-en-ciel".
2- Définition
Un prisme est un corps fabriqué dans une substance transparente qui est limité par
deux faces planes sécantes. L'arête de coupe des deux plans est appelée arête de réfraction C
ou arête réfringente. L'angle A à l'arête de réfraction est appelé l'angle réfringent ou tout
simplement angle du prisme.
Lorsqu'un rayon lumineux tombe sur une face d'un prisme, il est, en général,
réfracté deux fois et sort ainsi dans une nouvelle direction de l'autre côté. L'angle entre les
directions du rayon lumineux incident et du rayon lumineux sortant est appelé angle de
déviation D.
3- Action d’un prisme sur un rayon lumineux
La figure ci-dessous montre une section droite du prisme.
Un rayon lumineux SI qui tombe sur une des faces du prisme subit une première
réfraction en I. Il traverse ensuite le milieu d’indice n. Le rayon II’ est à nouveau réfracté en
I’, et donne lieu à un rayon émergent I’R.
Pour la première réfraction, l’angle d’incidence est noté i, l’angle de réfraction est
noté r. Pour la deuxième, l’angle d’incidence est noté r’, l’angle de réfraction, i’.
Pour utiliser correctement le prisme, le rayon incident doit se trouver dans un plan
perpendiculaire à l’arête du prisme (sinon tout se passe comme si l’angle au sommet du
prisme devenait variable).
Dans les conditions correctes, les plans d’incidence et de réfraction sont tous
confondus avec un plan de section droite du prisme, comme représenté sur la figure ci-dessus.
Remarque :
Nous limitons notre étude aux rayons incidents situés entre la base et la normale au
prisme au point I. Un rayon incident situé entre la normale et le sommet du prisme peut se
trouver dévié vers la base du prisme qui est souvent obturée par le dispositif de fixation du
prisme (figure ci-dessous).
.
Par conséquent, les deux inégalités : et sont vérifiées
simultanément, or, , donc :
avec :
Conséquence : pour qu’un rayon émerge du prisme, il faut que : . Dans le
cas contraire, , il y a réflexion totale sur la face de sortie du prisme.
Pour un prisme en verre dont l’angle A vaut 90° d’indice n = 1,5. Le calcul de l’angle
donne:
Ceci veut dire qu’il aura toujours réflexion totale pour A > 84°.
Pour résumer, lorsque , le rayon incident émerge du prisme si :
avec:
En travaux pratiques, on utilise des prismes dont l’angle vaut typiquement 60°, ce qui
correspond, pour n = 1,5, à . En pratique on doit donc éclairer le prisme de façon
suffisamment oblique pour espérer voir la lumière ressortir par la face attendue.
c) Etude des variations de la déviation en fonction de l’angle d’incidence
c.1) Domaine de définition
L’angle d’incidence varie de à 90°. Dans ce domaine, toutes les fonctions qui
construisent D sont définies, donc il en est de même pour D. (cf. paragraphe b.1. pour la
définition de .)
c.2) Expression de la dérivée
Nous dérivons la déviation par rapport à l’angle d’incidence, l’angle du prisme et
l’indice étant constants, c’est à dire que le prisme est invariable et que la longueur d’onde est
fixée. D’après la relation (1) et tout calcul fait, il vient:
Les angles sont tous compris entre 0 et 90°, donc les cosinus sont tous positifs. La
dernière égalité est donc équivalente à son carré :
Comme n est différent de 1, et tous les angles sont compris entre 0 et 90°, les sinus
sont également positifs et la solution est que:
d) Dispersion de la lumière
Le prisme est l’élément qui est à la base de la spectroscopie optique par réfraction.
Quand le prisme est éclairé par un faisceau de lumière parallèle, chaque rayon lumineux du
faisceau qui tombe sur le prisme est (éventuellement) réfracté deux fois. La déviation subie
par le rayon émergent dépend de l’indice de réfraction, fonction lui-même de la longueur
d’onde de la lumière incidente, c’est le phénomène de dispersion de la lumière.
L’indice de réfraction est modélisé par la formule (ou loi) de Cauchy :
V.9
TP09 : Focométrie
(Ressources théoriques)
I. Définition
Une lentille est un milieu transparent limité par deux dioptres, les deux peuvent être
sphériques ou l’un est sphérique et l’autre est plan.
On distingue deux familles de lentilles :
Les lentilles à bords minces, elles sont convergentes.
Les lentilles à bords épais, elles sont divergentes.
Figure 1. Représentation d'une lentille convergente (a) et d'une lentille divergente (b)
II. Éléments principaux d’une lentille
Pour une lentille mince, on définit :
a. Le centre de la lentille noté O et est appelé centre optique et il est considéré comme
ponctuel. Tout rayon passant par O n’est pas dévié par la lentille.
b. L’axe optique de la lentille est l’axe qui passe par le centre optique O et qui est
perpendiculaire à la lentille.
c. Le plan de la lentille passant par l’origine de l’axe optique O et perpendiculaire à
son axe optique
d. Les foyers principaux qui appartiennent aux plans focaux qui sont perpendiculaires
à l’axe optique.
-a-
-b-
Figure 2 : Foyer principal objet d’une lentille convergente (a) et d’une lentille divergente (b)
Foyer principal image
C’est le point image d’un point objet situé à l’infini sur l’axe optique ; il est noté F’
-a- -b-
Figure 3 : Foyer principal image d’une lentille convergente (a) et d’une lentille divergente (b)
Les foyers principaux sont caractérisés par :
- Tout rayon incident parallèle à l’axe optique passe, après transmission, par le foyer
image principal F’.
- Tout rayon incident passant par le foyer objet principal F sort de la lentille
parallèlement à l’axe optique.
III. Distance focale
Chaque lentille mince est caractérisée par sa distance focale qui est la distance entre
son centre et l’un des foyers F ou F’. Si les deux faces de la lentille se trouvent dans le même
milieu, on a =- en terme de distance algébrique :
- La distance est appelée distance focale objet, Elle est négative dans le cas
d’une lentille convergente, positive dans le cas d’une lentille divergente.
- La distance est appelée distance focale image, c’est une grandeur
algébrique. Elle est négative dans le cas d’une lentille divergente, positive dans le cas d’une
lentille convergente.
IV. Vergence
Elle est définie par : ; elle caractérise la convergence ou la divergence d’une
lentille et s’exprime en dioptrie ( ) si f’ est exprimée en mètre (m).
V. Points conjugués
A’ est l’image conjuguée de A si tous les rayons (ou leur prolongement) issus de A
émergent en passant par A’, figures 4a et 4b.
Dans le cas de la figure 4a on a OA’ 0 et OA < 0
a. Formule de conjugaison de Descartes
1 1 1 1
C
OA' OA f ' f
et exprimées en mètre (m).
b. Formule de grandissement
Soit la taille de l’objet et la taille de l’image.
Le grandissement est défini comme étant le rapport des deux tailles.
A' B'
AB
c. Construction de l'image d'un objet
Considérons un objet AB situé avant la lentille. Pour construire l'image du point B, on
utilise les trois rayons qui passent par les trois points particulier de la lentille : centre, foyer
image et foyer objet.
-a- -b-
Figure 4 : Construction de l'image d'un objet pour une lentille convergente (a) et pour une
lentille divergente(b)
VI. Détermination de la distance focale d’une lentille
Les trois méthodes utilisées dans ce TP pour déterminer la distance focale d’une
lentille convergente sont:
a. Méthode des points conjugués : consiste en la détermination de la distance focale
de la lentille, en connaissant la position de l’objet et de son image obtenue par la lentille, à
l’aide de sa relation de conjugaison
Principe :
Les rayons traversent la lentille parallèlement à l’axe optique et arrivent donc sous
incidence nulle sur le miroir. Ils sont donc réfléchis sur eux-mêmes c’est-à-dire parallèlement
à l’axe. Puis, comme la lumière a changé de sens, après traversée de la lentille ils vont donc
converger au foyer image.
On a ainsi réalisé un collimateur : lentille + source à son foyer objet.
D est la distance entre l’objet et l’écran qui doit être toujours supérieur à 4f’, et d est la
distance entre les deux positions de la lentille pour lesquelles l’image est nette, en fixant D.
V.10
TP10 : Machines thermiques
(Ressources théoriques)
Introduction
Une machine thermique est un système capable de convertir l’énergie thermique en
énergie mécanique et inversement. Ce transfert ne peut être assuré que si le système est en
contact avec plusieurs sources de chaleur.
Dans le cas où le système est en contact avec deux sources de chaleur il est dit
« ditherme ».
On distingue deux types de machines thermiques suivant qu’elles fournissent (W < 0)
ou reçoivent du travail (W > 0) du milieu extérieur. C’est le cas des moteurs thermiques
(machines motrices), de la pompe à chaleur et de la machine frigorifique ou réfrigérateur
(machines réceptrices).
Les températures des deux sources seront notées T2 et T1 avec (T2> T1). La source de
température T2 la plus élevée est appelée « source chaude », celle de température la plus
basse T1 est appelée « source froide ».
Q1 et Q2 étant les chaleurs échangées avec les sources froide et chaude et Wcycle le
travail échangé avec le milieu extérieur.
Source chaude
T2
Q2
Wcycle
Système
(T2> T1)
milieu extérieur
Q1>0
Source froide
T1
Figure : Schéma du principe d’échange thermique entre deux sources de chaleur
I – Machines dithermes « Cycle de Carnot »
1 – Généralités
Les machines dithermes fonctionnent suivant un cycle de transformations
thermodynamiques généralement irréversibles. Dans le cas où le cycle est réversible les
machines présentent une efficacité ou coefficient de performance (COP) plus élevé.
A titre d’exemple, et pour plus de simplicité nous étudierons le cas d’un système
fonctionnant suivant un cycle réversible particulier, appelé « cycle de Carnot ». Ce cycle est
constitué de deux transformations adiabatiques et deux transformations isothermes
réversibles (figure) et présente un coefficient de performance maximal (cycle idéal).
2 – types de machines
P
B isotherme
adiabatique A
adiabatique
C
D
isotherme
O V
- si le cycle est orienté suivant le sens anti-horaire (figure ci-dessous), le système
fonctionne suivant une machine frigorifique ou une pompe à chaleur. Dans ce cas le
système reçoit du travail du milieu extérieur (Wcycle> 0).
P
B isotherme
A
adiabatique
adiabatique
C
isotherme D
O V
Comme T2 > T1 alors |Q1| < Q2 → Q2 + Q1>0, W= -(Q2+Q1) est donc négatif.
Finalement si Q2 > 0 alors Q1 <0 et par conséquent : W< 0
Le système fournit donc du travail. On dit que le système fonctionne suivant un
moteur.
Source chaude T2
Q2>0
W<0
(T2 > T1) Système
Q1<0
Source froide T1
Source chaude T2
Q2 <0
W>0
Système
(T2> T1 ) 0 compresseur
Q1>0
Source froide
T1
*Machine frigorifique :
T1
COP1
T2 T1
* Pompe à chaleur :
T2
COP2
T2 T1
Remarques importantes
- le rendement du moteur est toujours inférieur à 1 (< 1)
- les coefficients de performance de la machine frigorifique (COP1) et celui de la
pompe à chaleur (COP2) sont généralement supérieurs à 1 : COP1>1 et COP2>1.
Cas du cycle irréversible
* En réalité les moteurs, les pompes à chaleur et les machines frigorifiques
fonctionnent d’une manière irréversible. Pour une transformation irréversible la variation
d’entropie est :
Relation importante
Au cours du cycle élémentaire la température de la masse M d’eau de la source chaude
varie de dT2 (>0) ; la masse M d’eau reçoit la chaleur –dQ2 = MCedT2
De même, la température de la masse M d’eau de la source froide varie de dT1 (<0) ;
la masse d’eau M cède la chaleur : –dQ1 = MCedT1
En remplaçant dans la relation exprimant le deuxième principe :
T2T1 T02
T0 est la température initiale des deux sources.
Dispositif expérimental
- Le dispositif expérimental est présenté sur la figure ci-dessous. Les sources chaudes
et froides sont constituées de deux masses d’eau identiques, notée M (contenues dans les
sceaux bleu et rouge).
V.11
TP11 : Mesure du coefficient adiabatique d’un gaz
(Ressources théoriques)
I- Introduction
Le coefficient adiabatique d’un gaz parfait est un paramètre central pour connaitre
l’évolution d’un gaz subissant une transformation adiabatique réversible. Ce coefficient est
déterminé expérimentalement grâce à l’expérience de Clément-Desormes qui se trouve à la
base même de ce TP. Il s’agit d’une expérience portant le nom de ses
inventeurs, Nicolas Clément et Charles-Bernard Desormes, qui furent
les premiers à déterminer le rapport des deux chaleurs spécifiques des
gaz sous pression constante et volume constant, et ce grâce à l'appareil
qui porte leurs noms (voir figure ci-contre) et qui permet de mesurer
des quantités de chaleur. Le principe de cette expérience repose sur la
compression et la détente de l’air dans une enceinte à volume
constant, avec ou sans échanges de chaleur avec le milieu extérieur.
Isotherme
Isochore
Notez de prime abord que le coefficient d’un gaz est, constant et supérieur à un :
.
Par ailleurs, les états et sont sur une même isotherme (donc, ont une même
température) et la transformation est isochore (donc, ) on a :
d’où,
Des équations et , on a :
soit,
Le manomètre étant un tube en U rempli d’un liquide par conséquent la relation entre la
hauteur/dénivellation du liquide dans le tube et la valeur de la pression correspondante est donnée
par l’équation fondamentale de la statique des fluides. Elle s’écrit :
Gaz
Figure A3.2 : Schéma représentant les pressions et ainsi que la dénivellation dans un manomètre
liquide. Ici, correspondant à la pression atmosphérique.
V.12
TP12 : Calorimétrie
(Ressources théoriques)
Introduction
En calorimétrie, toutes les mesures sont généralement réalisées à pression constante
(pression atmosphérique). Les unités employées sont le kilogramme pour les masses, le joule
pour les chaleurs et le degré Celsius pour les températures.
Un corps de masse m qui passe de la température T1 à la température T2 sans changer
d'état, reçoit la chaleur :
, P = Cte ( )P = ( Q ) P
On travaille dans une enceinte adiabatique, donc :
H P 0 Q = 0
i
i ( = quantité de chaleur échangée par le corps i, en contact
II-Méthode électrique
II-1 Détermination de la capacité calorifique du calorimètre
On verse dans le calorimètre contenant la résistance chauffante et l’agitateur, de
valeur en eau k, une masse m1 d'eau froide (eau du robinet). On agite et on relève la
température initiale T1. On relance le chauffage sous une tension U et un courant électrique I.
On relève la température T en fonction du temps t. On a alors l’équation calorimétrique :