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Le Système AMPS (Advanced Mobile Phone System) Aux Etats-Unis en 1978 Le Système NMT (Nordic Mobile Telephone) en Europe en 1981

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Pendant les dernières décennies, le marché de la

téléphonie mobile a connu une grande évolution surtout


avec l'apparition des systèmes radio-mobiles cellulaires:
le système AMPS (Advanced Mobile Phone System) aux Etats-
Unis en 1978
le système NMT (Nordic Mobile Telephone) en Europe en 1981.

Ces réseaux, de première génération, utilisaient un


système de transmission analogique et un multiplexage
FDMA.
La densité d'abonnés restait relativement faible et la
mobilité était facile à gérer puisque les cellules étaient de
grande taille.
handover correspond à la fonction permettant au terminal de
changer de cellule sans interruption de communication.
2
Les réseaux cellulaires de 2ème génération ont été conçus au milieu des années 80
(Transmission numérique) :
Le GSM (Global System for Mobile communications) qui est basé sur une technique
d'accès FDMA/TDMA. Le GSM fonctionne dans la bande de fréquence de 900 MHz.
Le DCS1800 (Digital Cellular System 1800) dans la bande de fréquence de 1800 MHz.
Aux Etats-Unis, le PCS (Personal Communications Services) dans la bande de 1900 MHz.
Au Japon, le système déployé est le PDC (Personal Digital Cellular).

Jusqu'à fin 99, les services de la parole ont représenté la majorité du trafic dans les
réseaux GSM.
La transmission des données reste marginale et les débits ne dépassent pas 9,6 Kbit/s.

L'organisme de normalisation ETSI (European Telecom Standards Institut) a


standardisé deux nouveaux services pour la transmission des données pour le GSM:
Le HSCSD (High Speed Circuit Switched Data) où le débit peut atteindre 64 Kbit/s
Le GPRS (General Packet Radio Service) où les débits sont de l'ordre de 160 Kbit/s. Une
évolution de la norme GPRS a mené à un nouveau service appelé EDGE (Enhanced Data
rates for the GSM Evolution) avec des débits de l'ordre de 384 Kbit/s.

3
En 1985, l'Union Internationale des Télécommunications (UIT) a
commencé ses études sur les réseaux FPLMTS (Future Public Land Mobile
Telecom System), renommés IMT-2000 (International Mobile Telecom for
2000) en 1993.
De son coté, l'ETSI a commencé en 1990 ses études sur les réseaux de
mobiles pour l'Europe sous le nom de UMTS (Universal Mobile Telecom
System). L'UMTS n'est qu'un élément de la famille IMT-2000 dite 3G.
Les réseaux mobiles de 3G offrent des services de voix ainsi que des
services de transmission des données:
384 Kbit/s avec une vitesse de 500 Km/h, 512 Kbit/s avec une vitesse de 120
Km/h et jusqu'à 2 Mbit/s à moins de 10 Km/h.
La release 5 promet des débits allant jusqu’à 10 Mbit/s et la release 6 des débits
atteignant les 20 Mbit/s (système MIMO).
Grâce aux débits élevés, des services multimédia sophistiqués peuvent être
fournis. En Europe, l’interface radio utilise la technique d'accès CDMA.

4
Le radiotéléphone : inspiré des systèmes de radiodiffusion
(point à multipoint)
Station de base est le point focal, ses ondes portent jusqu’à 50 Km.
Station de base relié par un faisceau de lignes téléphoniques à un
commutateur (lien vers RTC).

Puissance d’émission des TE est importante (taille et poids


importants => TE embarqués dans un véhicule pour utiliser
sa batterie).
Un canal radio attribué statiquement à un TE => nombre d’abonnés
limité par nombre de canaux radio.
Catégorie ciblée de la population.

5
Évolutions:
Allocation des canaux sur besoin (moins de canaux que de mobiles).
Introduction de la notion de « cellule » pour augmenter le nombre
d’abonnés : le nombre de canaux est en relation directe avec le
nombre de cellules.
Transmission numérique.
Multiplexage temporel des canaux radio.
Cryptage des informations.
Une nouvelle loi de codage à débit réduit pour la voix
Accès possible pour tous les abonnés du téléphone fixe.

6
Une certaine qualité est exigée au niveau de la liaison radio :
puissance élevée au niveau des émetteurs.

Pour limiter cette puissance l’opérateur disposera de plusieurs BTS


pour couvrir une zone géographique : un terminal sera à moins de
quelques Km d’une antenne, donc limitation de puissance. Zone
desservie par une BTS : cellule.

La bande disponible étant limitée : réutilisation des fréquences entre


cellules non juxtaposées (réduction des interférences).

7
La transmission a lieu dans un lieu ouvert dans lequel les sources de
perturbations se déplacent.

Les principales causes :


Les évanouissements du signal ou fading : le récepteur reçoit la
somme algébrique des ondes (directes et réfléchies) => amplification
ou détérioration du signal :
Slow fading : réflexion sur les obstacles fixes.
Fast fading : réflexion sur les obstacles mobiles.
Les interférences :
Co-canal : des émetteurs radio diffusant sur la même fréquence que celle
utilisée par un récepteur donné perturbent la réception même très éloignés.
Inter-canal : la perturbation existe pour des fréquences différentes si deux
émetteurs sont très proches ou trop puissants.
Le bruit de fond (généré par l’électronique du récepteur).
Les bruits divers (atmosphériques, industriels, etc.)

8
Un groupe de fréquences est dédié à une cellule.
Deux cellules adjacentes n’ont pas de canaux de
communication communs :
Une distance minimale de deux cellules sépare deux cellules
utilisant la même fréquence.

9
– Puissance reçue par le mobile k :

– SNR du mobile k :

– « Outage Probability » du mobile k :

10
Tel qu'il a été conçu, le réseau GSM est idéal pour les communications de
type 'voix'.
Le réseau étant commuté, les ressources sont allouées pour la durée de la
conversation.

Le réseau spécifique pour le GSM s'appelle PLMN (Public Land Mobile


Network), chaque opérateur ayant le sien propre.
Il est relié au Réseau Téléphonique Commuté Publique.
En ne tenant pas compte des extensions GPRS, un tel réseau est
composé de 4 grandes entités:
Une station Mobile appelée Mobile Station MS.
Le sous-système Radio : Base Station Subsystem BSS.
Le sous-système Réseau : Network Subsystem NSS.
Le sous-système d’exploitation et de maintenance Operation SubSystem
OSS chargé de mettre en place et de veiller au bon fonctionnement des
différents éléments du réseau.

11
Le sous-système Radio responsable:
Transmission radio électrique
La gestion de la ressource radio

La partie radio du réseau BSS :


Elle est composée d'un maillage de stations de base (BTS) et de leurs
stations de contrôle (BSC).
À cela se rajoute le Transcodeur (Transcoder and Rate Adaptation Unit,
TRAU) qui se charge de la compression/décompression de la voix.

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Le sous-système Réseau responsable :
De l’établissement de l’appel
De la mobilité

Le NSS, chargée d'acheminer la communication entre deux


utilisateurs du réseau ou vers l'extérieur (réseau fixe par exemple) :
Mobile Switching Centers (MSC) reliés entre eux qui effectuent le routage
des communications.
À chaque MSC est rattaché un Visitor Location Register (VLR) qui gère les
informations des abonnés se trouvant dans la zone gérée par le MSC.
Une base de données unique, le Home Location Register (HLR) gère la liste
des abonnés de l'opérateur du réseau.
Pour se connecter à d'autres réseaux extérieurs, il y a une passerelle
dédiée, le commutateur réseau Gateway Mobile Switching Center (GMSC).

13
Les principales interfaces :
Interface Um s'appuie sur le protocole LAPDm. Il est utilisé pour le
transport du trafic et des données de signalisation. Le téléphone portable
et le sous système radio communiquent par l'intermédiaire de l'interface
Um, qui est une liaison radio.

Interface A bis s'appuie sur le protocole LAPD. Il est utilisé pour le


transport du trafic et des données de signalisation: liaison filaire MIC

Interface A s'appuie sur le protocole sémaphore SS7. Il est utilisé pour le


transport du trafic et des données de signalisation. Le sous système radio
et le sous système réseau, eux, communiquent par l'intermédiaire de
l'interface A : liaison filaire MIC 14
GMSC
PSTN
Circuit
Switched
Traffic
MSC
‘A’
A-bis

BSC
GPRS HLR/AUC
BTS Register
H/VLR

VLR

15
BTS (Base Transceiver Station) un émetteur récepteur avec un minimum
d’intelligence :
Contrôle de la couche physique (couche 1 de l'interface radio) : transmission de la parole et
des données (modulation, démodulation, codage, correction d’erreurs), ordres de contrôle de
puissance et de handover
Mesure de la qualité des signaux reçus
Calcul du Timing Advance (avance de temps) pour la synchronisation temporelle, selon la
distance qui sépare la BTS du mobile
Détection des demandes d'accès des mobiles reçus sur le canal de contrôle commun (RACH)

BTS gère aussi la couche liaison pour l’échange de signalisation (LAP-


D/LAP-Dm).

Capacité maximale de la BTS : 16 porteuses => 16*8 communications


simultanées
en zone rurale : une seule porteuse avec 7 communications simultanées
(8ème pour voix balise)
en zone urbaine : on écoule 24 à 48 communications simultanées

16
On distingue les BTS normales des micro-BTS assurant la couverture des
zones urbaines fortement peuplées. La norme fixe les Pmax qui sont assez
faibles pour avoir des portées limitées.

BSC (Base Station Controller) :


Pour le trafic abonné venant des stations de base, c’est un concentrateur.
Pour le trafic issu du MSC, c’est un aiguilleur vers la BTS destinataire.
Il est un relais pour les alarmes et les statistiques issues des BTS vers l’OMC.

Le BSC ne joue pas le rôle de commutateur (un BSC relié à un seul MSC).
Il est l’élément intelligent du BSS puisqu’il gère la ressource radio:
Il commande l’allocation des canaux (ordonnancement)
Il utilise les mesures effectuées par le BTS pour réaliser un Power Control ou un
HO intra BSC.
Il prend la décision de l’exécution du Handover.

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MSC : il s’agit d’un commutateur. Il est associé à une base de données VLR.
Il donne accès vers les bases de données du réseau et vers le centre d’authentification.
Il gère l’établissement de la communication de et vers un mobile GSM, la transmission des sms
et l’exécution du HO quand il est impliqué.
Il est responsable de la mobilité et enregistre la position courante de ses abonnés dans le VLR.

VLR : base de données qui mémorise le profil des abonnés dépendant du MSC (copie
du HLR). Plusieurs MSC peuvent être raccordés à un même VLR.

HLR base de données unique à l’opérateur, contient les informations relatives aux
abonnements, les caractéristiques des abonnés, leur localisation etc.
Caractéristiques des abonnés :
Ses différents numéros (IMSI, MS-ISDN).
Profil de l’abonné (services supplémentaires, appel international, …).
Sa localisation
Localisation est mise à jour régulièrement : le HLR mémorise pour chaque abonné le numéro
du VLR où il est enregistré (même auprès d’un PLMN étranger).

La communication entre les différentes entités se fait par la procédure


d'échange de signalisation SS7.

18
L’administration du réseau (contrôle des performances, utilisation efficace
des ressources, maintenance – surveillance du réseau (si défaillance, on la
déclare)
Administration commerciale : déclaration d’abonnement, facturation,
statistique
Sécurité : choix des algorithmes de cryptage.

L’EIR (Equipment Identity Register) : identité du terminal IMEI


(International Mobile Equipment Identity) qui est vérifié lors des demandes
de service pour vérifier que le terminal est autorisé à fonctionner sur le
réseau (liste blanche ou noire).

L’AUC (Authentification Center) est une base de protection qui contient une
copie d’une clé secrète, également contenue dans la carte SIM de chaque
abonné. Cette dernière est utilisée pour l’authentification d’un portable.

L’OMC (Operation and Maintenance Center) et le NMC (Network


Management Center) – administration générale de tout le réseau, contrôle
centralisé. 19
IMSI (International Mobile Subscriber Identity): identité
invariante de l’abonné
Seul le cœur du réseau la connaît, elle doit rester secrète

TMSI: identité temporaire attribuée localement, utilisée pour


identifier le mobile dans les interactions TE-Réseau (connue
par MSC/VLR mais pas par HLR).
On utilise le TMSI au lieu de l’IMSI (l’échange se fait au niveau du
VLR). Le changement du TMSI se fait au minimum à chaque
changement de VLR (ou au choix à chaque appel).
Le TMSI est envoyé au TE en mode chiffré.

MS-ISDN (Integration Service Digital Number): numéro de


l’abonné à l’intérieur du réseau GSM
Dans HLR, correspondance entre MS-ISDN et IMSI

International Mobile Equipment Identity IMEI. 20


International Mobile Subscriber Identity IMSI :
Mobile Country Code MCC (3 digits)
Mobile Network Code MNC (2 digits)
Mobile Subscriber Identification MSIN (<= 10 digits) où les 2 premiers digits
identifie le HLR.

Mobile Station ISDN Number MSI-SDN :


Country Code CC, le code destination du PLMN et le numéro du mobile.

Temporary Mobile Subscriber Identity TMSI alloué par le VLR (4 octets)


Mobile Station Roaming Number MSRN structuré comme le MSISDN
Le téléphone portable est identifié par le numéro IMEI. La carte SIM, elle,
contient le numéro IMSI mais aussi une clé secrète Ki pour la sécurité.
Les numéros IMEI et IMSI sont indépendants, ce qui permet la séparation du téléphone
portable et de l'utilisateur.
De plus, la carte SIM protège l'abonné des connections frauduleuses par l’introduction
d’un numéro d'identité personnel (code PIN) lors de l’accès au réseau.
21
Deux mécanismes possibles :
Savoir où se trouve le mobile à chaque instant
La recherche des abonnés : émission des messages d’avis de recherche (paging).

Il faut minimiser le coût de l’itinérance (service non facturé). Solution:


utilisation du principe de zones de localisation « Location Area ».
Le système connaît précisément la LA de l’abonné mais pas sa cellule.
Si nouvel appel entrant : recherche de l’abonné dans sa LA.

Le réseau doit garder en permanence l’@ de la LA courante en mémoire


(stockée avec données de l’usager) :
Mise à jour périodique : terminal émet périodiquement des messages vers le
réseau pour signaler sa position courante => gaspillage d’énergie (surtout si
terminal est immobile).
Mise à jour sur changement de zone de localisation (la plus utilisée). Chaque
station de base diffuse périodiquement sur une voie balise (BCCH) le numéro de la
LA à laquelle elle appartient. Le mobile scrute périodiquement cette voie, si
numéro de LA différent, le nouveau LA est signalé au réseau (« enregistrement »
et « inscription »).

22
La gestion de la mobilité a pour rôle d’établir la communication entre
le mobile et le MSC, lorsqu’un mobile se déclare sur une cellule et de
la maintenir quand le mobile change de cellule.

En changeant de LA, le mobile le signale au réseau. Cette information


est communiquée au VLR par le MSC, ce dernier est responsable
d’informer le HLR si la LA dépend d’un nouveau VLR et d’effacer les
infos relatives au mobile dans l’ancien VLR.

Un appel sortant est analysé par le MSC qui traite l’acheminement de


l’appel. Pour un appel rentrant, l’interrogation du HLR permet de
déterminer le VLR qui gère le mobile. L’appel est ensuite transmis vers
le MSC.

Dans un réseau cellulaire, la liaison radio entre un TE et une station


de base n’est pas allouée définitivement pour toute la conversation.
Le "handover" ou Itinérance, représente la commutation d’un appel en
cours vers un autre canal ou une autre cellule.

23
Trois types de HO entre cellules :
Si les cellules ont BTS dépendant du même BSC, HO géré par BSC.
Si les cellules ont BTS raccordés à BSC différents mais dépendant du
même MSC, HO géré par MSC.
Si MSC différents, HO mis en œuvre grâce à un dialogue entre les deux
MSC via le réseau de signalisation.

Le premier type est appelé handover interne, car ils n’impliquent qu’un BSC:
Pour gagner de la bande passante, HO mis en place uniquement par le
BSC concerné sans impliquer le MSC, sauf pour lui annoncer la réussite
du HO.
Le BSC avise la cellule qui va prendre en charge l’abonné et lui
communique les informations nécessaires.

Les 2 derniers types sont des HO externes, dirigés par le MSC :


Si HO sous le contrôle de différents BSC appartenant au même MSC :
MSC d’origine (" anchor MSC ").
Si HO entraîne un changement de MSC : MSC relais (" relay MSC ").
24
25
Un HO est mis en place grâce aux mesures faites par le TE:
Pendant ses « time slot » inutilisés, le portable scanne la voie balise
(BCC) des cellules avoisinantes.
Il constitue ensuite une liste des 6 meilleures cellules, basée sur
l’intensité du signal.
Ces informations sont envoyées aux BSC et MSC, au moins une fois par
seconde et vont être utilisées dans l’algorithme du HO.

Le BSC ne sait pas en général si le faible signal est dû à de fortes


perturbations ou au fait que le portable est passé dans une autre cellule =>
le BSC va utiliser un algorithme.

26
Ces deux algorithmes sont:
L’algorithme du « minimum de performance acceptable » donne
la priorité à la maîtrise de l’énergie par rapport au HO:
Si le niveau du signal < seuil donné, la puissance du portable
est augmentée.
Si cela n’augmente pas la qualité du signal, alors un HO est
mis en place.
Méthode très utilisée et simple mais génère de l’interférence.

L’algorithme du « minimum de puissance » utilise les HO pour


essayer de conserver ou d’améliorer la qualité du signal avec
autant ou moins de puissance.
Méthode compliquée mais réduit l’interférence entre canaux.

27
Procédure IMSI Attach / IMSI Detach :
Quand le mobile est hors-tension, on déclenche l’IMSI Detach
pour ne pas tenter de le joindre inutilement (pas de paging).
Dans VLR, un paramètre indique si l’abonné est joignable ou pas.

Autrement, on déclenche un temporisateur et à son issue on déclare


le mobile non joignable (activé après un appel reçu ou initié).
Dans le VLR, après un certains temps, on efface les donnés d’un
abonné qui n’a pas établi de contact avec le réseau (« MS
purged ») mais on bloque le TMSI longtemps.

À la mise sous-tension, IMSI attach : mise à jour de localisation et


mobile marqué comme joignable
Dans la procédure de paging, le réseau utilise le TMSI sinon
l’IMSI.

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Appel initié par un abonné GSM :
Après composition du numéro (off-line), la demande du mobile
arrive à sa BTS, traverse sa BSC jusqu’au MSC pour authentifier
l’abonné et vérification de son droit d’usage.
Le commutateur MSC consulte la HLR pour localiser l’abonné
destinataire. Le MSC/VLR (routage) et par suite la LA sont
identifiés. Les BSC dépendant du MSC en question font diffuser un
avis d’appel par l’ensemble de leurs BTS.
Si le destinataire reconnaît son identité, il le signale ce qui active
la sonnerie de son terminal.
C’est seulement après la prise de ligne par le destinataire que les
ressources réservées sont définitivement allouées.
Mise à jour de l’état des abonnés dans HLR et VLR.

29
Classification des services :
Les services support lesquels permettent le transfert de
données de bout en bout à travers le réseau.

Les téléservices sont les applications opérationnelles


offertes par le réseau à ses abonnés (téléphonie,
messagerie, sms, télécopie).

Les services supplémentaires améliorent les autres


services (identification de l’appelant, renvoi d’appel,
indication d’appel en instance, messagerie vocale,
conférence, rappel sur occupation, etc.)

30
On dispose de 2 fois 25 MHz de bande :
Les deux parties correspondent au sens montant et au
sens descendant de la liaison (uplink et downlink).
La largeur des canaux étant de 200 kHz, on obtient 124
canaux duplex.
Les bandes des deux liaisons ont en outre été séparées
par 20 MHz, ce qui porte à 45 MHz l'écart duplex.
Sur une bande, on émet des signaux modulés autour
d'une fréquence porteuse qui siège au centre de la bande.

31
Pour le GSM, chaque porteuse est divisée en intervalles de
temps (IT) appelés slots.

La durée d’un slot Tslot = 577 µs. Un slot accueille un élément


de signal radioélectrique appelé burst.

A chaque time slot, on associe un nombre connu par la station


de base (BS) et le mobile (MS).

L’accès TDMA permet de partager entre différents utilisateurs


une bande de fréquence donnée et, sur une même porteuse,
on a 8 slots : T_Trame = 8 Tslot = 4,6152 ms.
Chaque utilisateur utilise alors un slot de la trame TDMA.

32
On considère aussi les multitrames, les supertrames et
les hypertrames, fonctions de la trame TDMA et définies
comme telles :
hypertrame = 2048 supertrames = 2048*51 multitrames
= 2048*51*26 trames TDMA.

Les trames de la multitrame de trafic sont numérotées


de 0 à 25 : les trames 0 à 12 et 14 à 24 pour le trafic.

33
Nombre total de canaux physique :
124 fréquences * 8 TS/fréquence = 992 canaux.

34
Les utilisateurs d’un système cellulaire sont à des
distances variables de leur station de base et subissent
des délais de propagation tp différents.

Dans le contexte TDMA, il est ainsi nécessaire que deux


mobiles qui utilisent deux slots consécutifs n’envoient
pas des bursts qui se chevauchent au niveau du
récepteur de la BTS.

La solution est de compenser ce délai avec le paramètre


d'avance en temps TA (Time Advance) correspondant au
temps de propagation.

35
On considère deux mobiles dans la même cellule :
Le premier mobile MS1 est en limite de cellule alors que le
second mobile MS2 se trouve près de la BTS.
On suppose que les deux mobiles utilisent des slots
consécutifs sur la même porteuse : MS1 émet sur le slot 2
et MS2 émet sur le slot 3.

36
En l’absence de compensation de temps de propagation
tp, les bursts émis par chacun des mobiles MS1 et MS2
se chevaucheront au niveau de la réception de la BTS:

Avec TA: les bursts émis par les deux mobiles ne se


chevauchent plus. Le mobile le plus éloigné avance
l'émission de chacun de ces slots d'une durée tp par
rapport à l'instant de début de slot.

37
Les données sont transmises par paquets.

30µs

Entre deux slots, il y a des intervalles où les


spécifications des temps de montée et de descente des
signaux sont précisées :
Les trois premiers et les trois derniers bits du slot servent
à la synchronisation. Il y a 57*2 bits de données utiles
dans chaque slot.
Les 26 bits du milieu sont une séquence pseudo-aléatoire
connue du récepteur permettant de réduire les
déformations du canal de transmission.
38
Lors de cette synchronisation un
mobile éloigné de la BTS avance son
instant d'émission en tenant compte
de la vitesse de propagation des
ondes de sorte que les données qu'il
émet, arrive au moment approprié à
l'antenne de la station de base, sinon
il y aurait chevauchement avec les
données émises par les autres
mobiles.

Période de garde (marge pour


ajuster la synchronisation) : 30µs soit
8.25 bits.

39
40
La transmission est faite paquet par paquet : un paquet = 4
bursts (8 demi-bursts) = 8 trames TDMA consécutives
Le même TS est utilisé

Entrelacement : les bits sont introduits lignes par lignes


dans une matrice à L lignes et n colonnes. Puis les données
sont lues par colonnes. La première colonne contient les
numéros de bits (0,n,2n,…Ln). Le paramètre n est appelé le
facteur ou degré d’entrelacement.
Dans le cas de l'entrelacement des canaux de la voix,
les 456 bits obtenus après le codage des canaux sont
divisés en 8 blocs de 57 bits.
Le premier bloc contient les bits de numéro:
0,8,16,24,…448.

41
Les différents bursts sont associés au fil du temps pour
former des canaux logiques. On distingue:
Les canaux de trafic (TCh)
Les canaux de signalisation.

Il existe quatre types de bursts :


1. Le burst normal NB (normal Burst) pour TCh.
2. Le burst de correction de fréquence FB (Frequency Burst) pour
le canal de sig. FCCH.
3. Le burst de synchronisation SB pour le canal de sig. SCCh.
4. Le burst d’accès AB (Access Burst) pour le canal de sig. RACh.

42
43
La voie balise émise par chaque BTS (TS0 d’une fréquence
donnée) :
Permet au mobile de se raccorder en permanence à la station de
base la plus favorable (le mobile scrute les voies balises pour
connaître les stations avoisinantes susceptibles de l’accueillir en
cas de HO)
Accès à des informations système (LAI : LA Identification)
Appel des mobiles (paging)

Les canaux logiques (données de contrôle = 1/8 des données


globales):
Canaux de trafic (TCH)
Canaux communs de contrôle (Voie balise)
Canaux dédiés de contrôle

44
Pour une multitrame :
24 trames utiles (trafic TCH)
Une trame de signalisation SACCH (Slow Associated Control
Channel): pour le contrôle de puissance, contrôle de la qualité du
lien radio et le TA
Une trame « Idle » pour l’interprétation des mesures faites du canal
radio (HO)

Insertion de messages de contrôle rapide FACCH : dans le cas


d’un HO (ou d’autres opérations à exécuter rapidement), on
suspend la transmission des infos utiles pour écouler la
signalisation (TCH volés au profit du FACCH – stealing bits
précisent la nature du burst).

45
On distingue les canaux dédiés transportant des informations
utilisateur ou provenant des couches hautes du système :
Canaux de trafic TCH:
13Kbits/s pour la voix
9.6, 4.8 et < 2.4Kbit/s pour la data

Canaux de signalisation SDCCH (Stand-alone Dedicated


Control Channel) - débit de 800 bits/s. Ce canal existe en
permanence durant toute la durée de vie de la
communication:
Établissement de l’appel
Gestion de l’itinérance.

SACCH (pour TCH et pour SDCCH).

46
FCCh : Le canal FCCH (Frequency Correction CHannel) permet aux mobiles de se caler sur la
fréquence nominale de la station de base. C’est un signal sinusoïdal parfait de fréquence f0
permettant un calage fin de l’oscillateur du mobile et il est émis environ 20 fois par seconde.

SCh : Le canal de synchronisation indique au mobile sa position dans la multitrame. SCh


utilise la SB.

BCCh : Broadcast Channel émet en permanence vers le mobile les paramètres du réseau (les
paramètres de sélection de la cellule, le numéro de LA, identité de la cellule, le nom des
cellules adjacentes, etc.)

PCh : Paging Channel est le canal d’appel du mobile, il supporte l’ensemble des appels en
diffusion. Identité du mobile diffusé sur plusieurs cellules. Le mobile répond sur RACh.

CBCh : Cell Broadcast Channel. Ce canal diffuse aux usagers de la cellule des messages
courts (info routière, météo, etc.).

RACh : Random Access Channel. Le canal de demande d’un mobile d’une affectation de
ressources. Utilisation de l’AB.

AGCh : Access Grant Channel qui indique au mobile quel canal SDCCH lui est affecté pour
une signalisation initiale (sur le SDCCH, le mobile aura quel TCh lui sera affecté pour la
communication (quelle fréquence, quel TS et une description du saut de fréquence).

47
Cellule à faible trafic (milieu rural) :

Cellule à trafic important (milieu urbain) :

48
49
50
Scrutation :
Durant une communication, le mobile profite de la durée entre
émission et réception de son burst pour scruter les fréquences
balises (de sa cellule et des cellules voisines).
Il fait des mesures et les analyse durant son IT idle (trame 25)

Amélioration de la qualité du lien :


Le contrôle de puissance
Saut de fréquences
DTX (Discontinuous Transmission) : La transmission discontinue
consiste à interrompre l'émission pendant les silences pour diminuer
l'énergie émise sur la voie radio d’où une réduction de la
consommation des batteries des mobiles et une diminution du
niveau moyen d'interférences.

51
Dans un réseau fixe, les mêmes couches de protocoles se
trouvent dans le terminal et l'équipement d'accès au
réseau (le commutateur)

Dans GSM, la station mobile se connecte à la BTS pour


accéder au réseau mais cet accès est réparti entre la
BTS, le BSC et le MSC
Toutes les couches de la pile protocolaire doivent être sur le
mobile
Côté réseau, les couches sont réparties entre les différents
équipements

52
53
La couche physique définit l'ensemble des moyens de
transmission et de réception physique de l'information.

La couche de liaison de données permet de fiabiliser la


transmission entre deux équipements.

La couche réseau permet d'établir, de maintenir et de


libérer des circuits commutés (parole ou données).
Cette couche comprend 3 sous-couches RR, MM et CM

54
La sous-couche Radio Ressource (RR) traite l'ensemble des aspects radio
Gestion de la connexion radio entre la MS et le BSC :
Assignation des canaux
Gestion de l'établissement, du maintien et de la libération des canaux logiques
Rétablissement du canal lors d'un changement de cellule (HO)
Paging

Au niveau du mobile :
Le message RR Measurement Report contient les mesures effectuées par la couche physique.
Ce dernier est envoyé au BSC.

Elle est principalement présente dans la MS et le BSC : les messages transitent


entre les 2 entités en passant par la BTS et ne sont pas interprétés par celle-ci.
Toutefois, quelques messages sont échangés entre le mobile et la BTS ou entre la BTS et le
BSC. Pour cela, la BTS comporte deux entités RR' et BTSM (BTS Management) permettant de
dialoguer respectivement avec l'entité RR de la MS et l'entité BTSM du BSC.

Il ne peut y avoir qu'une seule connexion RR active et elle est obligatoire avant
toute connexion au réseau

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La sous-couche Mobility Management (MM) gère l'itinérance :
Assurer la gestion de la mobilité ce qui génère des échanges entre la
MS et le réseau (mise à jour de localisation)
IMSI Attach/Detach
Assurer les fonctions de sécurité (Authentification etc.) ce qui va
provoquer des échanges de messages particuliers lors de la plupart
des demandes de services.

Gérer les connexions MM


Connexion MM (MM-connection) ?
Permet à la couche CM de faire abstraction des problèmes de l'aspect
itinérant et radio de la MS et de se ramener au cas d'un accès d'un
terminal fixe au réseau RNIS.
Une telle connexion est établie sur demande de la sous-couche CM (sur
envoi d'appel ou SMS) non pas par envoi de message d'établissement
mais implicitement par le premier message CM envoyé.

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La sous-couche Connection Management (CM)
Gestion des appels usagers

Acheminement et établissement des appels d'un abonné


(appel entrant et appel sortant)

Elle est découpée en trois parties :


L'entité Call Control (CC) traite la gestion des connexions de
circuits
L'entité Short Message Service (SMS) assure la transmission
et la réception des messages courts.
L'entité Supplementary Services (SS) gère les services
supplémentaires.

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Abis : couche liaison de données
Repose sur LAPD avec support des message suivants :
Messages de niveau supérieur entre mobile et réseau
(signalisation)
Messages de supervision et de maintenance de la BTS
(configuration d'un TRX ou mise en mode maintenance de la BTS)
Messages internes de gestion de la liaison de données BTS-BSC

Messages émis en mode connecté (seuls les messages de


remontées de mesure sont transmis en mode non connecté
émission périodique)

2 types de messages
Transparents : entre la MS et le BSC ou le MSC et pour lesquels la
BTS agit comme relais
Non Transparents : contenant les commandes entre la BTS et le
BSC (géré par la couche BTS Management).
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Description de l'interface A pour la signalisation

Utilise SS7, pile protocolaire :


MTP (Message Transfert Part)
SCCP (Signalling Connection Control Part)
BSSAP (BSS Application Part)

2 types de messages circulent :


Les messages interprétés par le BSC et qui ont trait à la
gestion des ressources radio (sous-couche BSSMAP...)
Autres messages échangés entre la MS et le MSC (sous-
couche DTAP) où le BSC joue le rôle de répéteur

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Protocole BSS Management Part

Messages liés à un canal radio dédié particulier


– Message initial du MS sur le canal radio dédié
– Allocation canal radio TCH
– Exécution d'un handover
– Passage en mode chiffré
– Libération du canal dédié

Messages à destination du BSC


– Interrogation des ressources disponibles au BSC
– Réinitialisation du MSC ou du BSC
– Appel en diffusion d'un MS sur une zone de localisation donnée
– Transfert de communications vers un autre BSC

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Protocole DTAP Direct Transfert Application Part régit les
échanges de messages des MS-MSC transitant par le BSC.
Simple protocole de réémission de tous les messages reçus du
niveau MM/CM du MSC sans aucune interprétation du contenu

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Le MTP (Message Transfert Part) offre un service de transfert
fiable des messages de signalisation.

Il est divisé en trois niveaux (MTP1, MTP2, MTP3) proches des trois
premières couches du modèle OSI :
MTP1 : couche physique
MTP2 : procédures d'acheminement des données sur une liaison
MTP3 : routage et contrôle

Le MTP1 définit les caractéristiques physiques, électriques et


fonctionnelles d'une liaison physique et les moyens d'y accéder
(conduits numériques à 64 kbit/s)

Le MTP2 définit les fonctions et les procédures de transfert des


messages de signalisation de façon à fournir un transfert fiable entre
deux points.
contient un mécanisme de contrôle du flux, de détection d'erreur et de
correction par retransmission.
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Le MTP3 définit les fonctions et les procédures de transfert de
messages entre les nœuds du réseau sémaphore.

Il comprend deux fonctions :


La fonction d'orientation réalise le routage des messages entre
l'expéditeur et le destinataire à travers le réseau sémaphore SS7.

La fonction de gestion du réseau sémaphore permet d'établir


des actions et procédures nécessaires pour assurer le service de
signalisation et de réagir en cas de défaillance du réseau
sémaphore afin que le fonctionnement du SS7 se déroule toujours
dans les conditions normales.
Par exemple, des canaux sémaphores de secours peuvent être utilisés
pour détourner le trafic de signalisation.
Pour détecter les défaillances, le MTP3 utilise les informations de
surveillance provenant du niveau 2.

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Le SCCP (Signalling Connection Control Part)

Le SCCP offre deux services supplémentaires par rapport au MTP :


– L'échange de signalisation pure au niveau international : le SCCP
permet de réaliser l'interconnexion de réseaux et l'adressage au
sein de plusieurs réseaux.
– Le service orienté connexion : le SCCP permet d'offrir des services
avec connexion non présents dans le MTP.

Transfert de données orienté et non-orienté connexion :


– Classe 0 : connectionless
– Classe 1 : connectionless with resequencing
– Classe 2 : Connection oriented
– Classe 3 : connection oriented with flow control

Le système GSM exploite deux d'entre eux : le service sans connexion


sans garantie de séquencement (classe 0) et le service orienté
connexion sans contrôle de flux (classe 2) (au niveau de l'interface A).
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Le SCCP (Signalling Connection Control Part)

Le service orienté connexion est réalisé grâce à 3 types


de messages :
Des messages d'établissement de connexion :
"CONNECTION REQUEST", CR
"CONNECTION CONFIRM", CC
"CONNECTION REFUSED", CREF

Des messages destinés à transférer les données :


"DATA FORM 1", DT1

Et ceux de fermeture de connexion :


"RELEASED", RLSD
"RELEASE COMPLETE", RLC.
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Le SCCP (Signalling Connection Control Part)
Phase de connexion :
Un SCCP demandeur (du BSC ou du MSC) envoie un message "CR" au SCCP
demandé (du MSC ou du BSC) pour lui demander d'établir une connexion
sémaphore. A la réception du message "CR", le SCCP demandé engage, s'il
le peut, l'établissement de la connexion sémaphore.
Si l'établissement de la connexion a été bien exécuté, le SCCP demandé
informe le SCCP demandeur par le message "CC". Au contraire, si le SCCP
demandé refuse d'établir la connexion, un message "CREF" est généré.

Phase de transfert de données :


Un message DT1 peut être envoyé par l'une ou l'autre des extrémités d'une
connexion sémaphore établie, et sert à faire passer de façon transparente
des données utilisateur entre deux nœuds SCCP.

Phase de déconnexion :
Lorsque d'un SCCP veut libérer la connexion sémaphore, il envoie un
message "RLSD" à l'autre SCCP. Après la réception de ce message, un autre
message "RLC" est généré dans l'autre sens pour confirmer le bon
déroulement de la procédure de déconnexion.
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