5 Sens-53527
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a). L’ouïe. Les sons sont créés par une perturbation dans l'air, appelée vibration. Pour que vous
puissiez entendre la télévision ou votre voisin, la vibration doit faire un voyage long et complexe
dans votre oreuille, jusqu'à votre cerveau.
b). Le goût. Comment pouvons nous goûter les aliments? Ce sens est longtemps demeuré un
mystère. Ce n'est que grâce au microscope que les scientifiques ont pu examiner l'anatomie de la
langue plus en détails. Elle est composée de nombreuses organes sensoriels, appelées papilles,
dispersés sur sa surface. On regroupe les papilles d'après leur
forme: papilles caliciformes, foliées ou fongiformes. Les
bourgeons du goût se trouvent sur les papilles. Ils sont
composés de nombreuses cellules, qui se régénèrent tous les 10
à 14 jours. Ils contiennent les récepteurs gustatifs permettant de
discerner les quatre saveurs fondamentales: le sucré, l'acide (ou
aigre), le salé et l'amer.Ce sont eux qui transforment la saveur
en influx nerveux.
Les papilles caliciformes sont regroupées et forment un "V" à l'arrière de la langue. Elles sont
sensibles à l'amer et à l'acide. Les papilles foliées sont situées sur les bords de la langue, derrière
les papilles caliciformes. Elles sont sensibles à l'acide. Les papilles fongiformes sont les plus
abondantes, elles couvrent la pointe de la langue et sont sensibles au sucré et au salé. Il convient
de remarquer que la bouche et la gorge contiennent également des cellules sensorielles qui
participent à l'élaboration du goût.
L'anatomie des bourgeons du goût permet de mieux comprendre les mécanismes du signal
gustatif. Certaines cellules fonctionnent comme des récepteurs sensoriels qui transmettent au
cerveau les informations chimiques correspondant aux caractéristiques gustatives des aliments
présents dans la bouche. Chaque cellule réceptrice a une forme unique, qui répond à un type de
signal chimique donné. Les signaux émis par les récepteurs gustatifs sont véhiculés
principalement par trois nerfs crâniens. Ils sont transmis jusqu'au système nerveux central, où des
régions du cerveau décodent l'information chimique et la traduit en sensation gustative. Il
importe également de remarquer que la vue et l'odorat participent également, de façon indirecte,
à l'élaboration du goût.
c)Le toucher. Le toucher est probablement le sens le plus indispensable à la survie de l'être
humain. Il nous permet le contact avec l'environnement et fonctionne comme un système
d'alarme naturel. Sans le toucher, il serait impossible de faire la distinction entre un lieu
dangereux et un lieu sûr. Le sens du toucher est dû à la présence de nombreux récepteurs et
corpuscules situés sous la peau. Chacun d'entre eux a une tâche particulière et répond à la
chaleur, au froid, à la pression ou à la douleur.
Les corpuscules de Pacini sont les plus volumineux de ces organes sensoriels et sont situés dans
la partie la plus interne du derme (hypoderme). Ils siègent principalement dans les régions
palmo-plantaires et transmettent les informations relatives au tact et à la pression. Ils informent
le cerveau des mouvements du corps. Les corpuscules de Meissner, en forme d'olive, sont
surtout abondants dans la pulpe des doigts et véhiculent les informations relatives au tact: ils
informent le cerveau que la peau a été touchée. Les disques de Merkel sont des organes plats
répartis dans les même régions que les corpuscules de Meissner. Il informe le cerveau lorsque la
peau est touchée de façon continue. Les récepteurs certainement les plus mystérieux sont les
corpuscules de Ruffini et de Krause. Ils sont entourés de tissu conjonctif et de fibres nerveuses.
On pense qu'ils servent essentiellement de système d'alarme, car ils sont sensibles au froid, au
chaud, à la pression et à la douleur.
d). L’odorat. Comment le corps humain peut-il faire la différence entre l'odeur des gâteaux en
train de cuire et l'odeur de brûlé? Autrefois, c'était un grand mystère pour de nombreux
chercheurs. C'est ce type de questions qui a amené les chercheurs à s'intéresser davantage à
l'origine des odeurs, c'est-à-dire les molécules véhiculées par l'air. La taille des molécules émises
par les substances odorantes intervient sur la longueur du
trajet qu'elles peuvent accomplir. Les molécules les plus
légères voyagent plus vite. On dit qu'elles sont volatiles.
Lorsqu'elles pénètrent dans le nez, ces molécules vont
atteindre un tissu appelé "membrane olfactive". La
membrane olfactive est une région très petite située au
sommet de la cavité nasale. Cette membrane est
composée de tissu jaune-gris et couverte d'un épais
mucus et contient de nombreuses cellules réceptrices.
On suppose que chaque type de cellule réceptrice est
sensible aux dimensions d'une molécule particulière. Dès qu'une molécule se fixe sur le récepteur
qui lui correspond, elle déclenche la formation d'un influx nerveux. L'influx nerveux chemine
jusqu'au cerveau par l'intermédiaire d'un os très fin appelé lame criblée, derrière lequel se
trouvent les bulbes olfactifs, premier relais avec le cerveau. Ces derniers contiennent de
nombreuses structures appelées glomérules. La fonction principale de ces structures est de
distribuer les influx nerveux convergents au cerveau de façon ordonnée. Au niveau du cerveau,
les influx sont dispersés dans différentes régions qui analysent et décodent ces influx et
permettent la perception de l'odeur. Les scientifiques ont déterminé que le cerveau humain peut
identifier des milliers d'odeurs différentes. L'odorat est donc l'une des fonctions les plus
remarquables du corps humain.
e) La vue. La vision est un processus très complexe qui nécessite la participation de nombreux
éléments des yeux et du cerveau. Lorsqu'une personne regarde autour d'elle, les rayons lumineux
frappent et se réfléchissent sur les objets qui l'entourent. Ces rayons lumineux, qui cheminent
généralement en ligne droite, pénètrent alors dans l'oeil et s'infléchissent lorsqu'ils traversent la
courbure de la cornée. Ce processus est appelé réfraction. Après cette réfraction, l'entrée de
lumière est régulée grâce à l'iris (partie colorée de l'oeil) et la pupille (tache noire au coeur de
l'iris). Les muscles de l'iris s'adaptent constamment pour réguler la quantité de lumière à laquelle
la pupille est exposée. La lumière qui est autorisée à passer à travers la pupille poursuit son
chemin et traverse le cristallin, qui fonctionne comme une lentille d'appareil-photo. Le cristallin
de l'oeil continue d'infléchir les rayons lumineux et les inverse: l'image de l'objet est projetée à
l'envers sur la rétine, qui tapisse le globe oculaire et contient les cellules sensorielles de la
vision. La rétine est composée de nombreuses cellules photo-sensibles, appelées cônes et
bâtonnets. Il y a davantage de bâtonnets, qui ont pour fonction principale la vision en lumière
crépusculaire. Les cônes contiennent une substance appelée rhodopsine, responsable de la vision
des couleurs et des détails. La rétine transforme l'énergie lumineuse en messages électriques qui
sont transmis au cerveau par le nerf optique et le chiasma optique. Le chiasma optique est une
structure en forme de X, qui véhicule les messages du côté opposé du cerveau dans les
bandelettes optiques. C'est là que les fibres de la moitié nasale de la rétine se croisent pour
rejoindre la bandelette optique du côté opposé et se prolonger jusqu'au thalamus. Le thalamus
contient des fibres qui servent de relais pour transporter les messages jusqu'au cortex visuel du
cerveau, qui se charge de reformer une image
2. Compréhension du texte
b). L’oreille est l’organe de l’ouïe et elle est formée de trois parties :
e). Le nez est l’organe de l’odorat ; laquelle de ses régions est impliquée dans le passage des
molécules véhiculées par l’air ?
- l’influx nerveux, c’est quoi ? (un phénomène qui permet de transmettre les commandes ou les messages
sensitifs au cerveau)
- quelles sont les parties de l’oeil traversées par les rayons lumineux ?
k). Une molécule déclanche l’influx nerveux après s’être fixée sur un récepteur V/F
4. QUIZ
Q2 Chassez l’intrus !
Q3 Chassez l’intrus !
Q4 Chassez l’intrus !
Q5 Chassez l’intrus !
vivre
sens
visible
illuminer
toucher
Auditif,ve
innerver
doigter
nasal,e
6. Complétez le tableau du circuit sensitif ci-dessous de manière à résumer le
11.Quiz
Q1 Les papilles filiformes sont :
٭les plus grandes ٭les plus nombreuses ٭en forme de cônes ٭elles jouent un rôle
important dans la perception du goût
Q2 Les papilles fongiformes sont:
٭plus nombreuses ٭moins lumineuses ٭en forme de champignons ٭renferment des
bourgeons ٭sensibles à l’amer et à l’acide
Q3 Les papilles caliciformes sont :
٭renferment des bourgeons ٭sont au nombre de douze ٭plus nombreuses que les papilles
filiformes ٭sensibles au sucré et au salé
Q4 Les papilles foliées sont :
٭en forme de feuille ٭contiennent des bourgeons ٭elles ne jouent pas de rôle dans la
perception du goût ٭elles sont sensibles à l’acide
13. Recherche.
Références :
https://www.corps.dufouraubin.com/sens/sens.htm
https://www.doctissimo.fr.
La lumière provenant des objets qui nous entourent pénètre dans nos yeux. Elle traverse un
ensemble de milieux transparents :la cornée, l’humeur aqueuse, le cristallin puis l’humeur
vitrée. Elle va ensuite former une image sur la rétine. La quantité de lumière qui pénètre dans
l’œil est contrôlée par l’ouverture de la pupille délimitée par l’iris. C’est l’iris qui donne sa
couleur à la vue. Afin que l’image formée sur la rétine soit bien nette, des muscles peuvent
tirer son cristallin et modifier sa forme :on parle d’accomodation.L’intèrieur de l’œil apparaȋt
noir lorsqu’on le regarde de l’extérieur, car une enveloppe pigmentée le recouvre, c’est la
coroïde. La membrane la plus externe de l’œil est blanche et dure, c’est la sclérotique. Quand
la lumière arrive sur la rétine, elle déclanche des réactions chimiques dans certaines cellules
nerveuses, les photorécepteurs. Il existe 2 types de photorécepteurs :les cônes et les bâtonnets.
Les cônes sont moins sensibles à la lumière que les bâtonnets .De >dans la nuit ce sont surtout
les bâtonnets qui sont activés.Cependant, les bâtonnets seuls ne permettent pas de distinguer les
couleurs et l’acuité visuelle est faible. Les cônes permettent une acuité beaucoup plus forte,
mais ne sont activés que lorsque la luminosité est suffisante ;ils permettent de distinguer les
couleurs. Chaque type de lumière colorée active plus ou moins les trois types de cônes différents
présents dans la rétine. Les réactions chimiques ayant lieu dans les cônes et les bâtonnets
entraȋnent la création de messages nerveux qui se propagent dans le nerf optique.Ce sont des
signaux de nature électrique dont la fréquence correspond à une information connue. Ces
messages nerveux entraȋnent les voies visuelles pour atteindre le cortex visuel occipital, la partie
arrière du cerveau qui traite les informations visuelles. Les messages nerveux issus des parties
temporales de chaque rétine se propage sans changer d’hémisphère cérébrale. Les messages
nerveux issus des parties nasales de chaque rétine se croisent au niveau du chiasma optique et
rejoigne le cortex visuel occipital de l’hémisphère cérébrale oposée. Au cours de leur trajet les
messages nerveux passent d’une fibre nerveuse à une autre au niveau de zone de jonction
appelée synapse.
Là, les signaux électriques qui arrivent de la rétine engendrent la libération de subsatance
chimique, appelée neurotransmetteur qui traverse l’espace entre les deux fibres nerveuses et qui
se fixent sur des récepteurs de forme complémentaire. Cette fixation entraȋne la naissance de
nouveaux signaux sur les fibres reliées au cortex. Le cortex visuel occipital est constitué de
différentes aires spécialisées dans le traitement des messages nerveux. Selon la fréquence des
signaux électriques générés par les photorécepteurs chaque aire interprète une caractâristique
de l’image observée :forme, couleur mouvement. Ces différentes aires communiquent entre elles
et le cerveau réalise alors une interprétation globale. Ce que nous appelons vision est donc
une interprétation cérébrale de signaux électriques. Ainsi, une même image peut être
interprétée de manière différente chez des individus différents qui n’ont pas vécu les mêmes
expériences ou chez la même personne à des moments différents de sa vie.
Contenu :La langue ou l’origine des saveurs 3min 27 sec.
En plus de participer à la parole et de jouer un rôle important dans la digestion , la langue est
l’organe du goût par excellence.
Bonjour, je suis Hector ! C’est moi qui vais vous guider dans ce voyage dans la découverte de la
langue, ce sensationnel organe des saveurs.
Saviez-vous que la surface de la langue est recouverte de petites bosses (protubérences,enflures) qui
s’appellent papilles gustatives ?
En fait, vous en possédez quatre sortes : celles-ci, en forme de cônnes, qui couvrent deux tiers(2/3) de
la face dorsale de la langue sont appelées papilles filiformes. Ce sont les plus petites et les plus
nombreuses papilles de la langue.Elles ne jouent pas de rôle dans la perception du goût, mais elles
donnent son aspect spongieux à la langue et renseignent notamment sur la texture des aliments.
Situées sur la pointe des bords de la langue on trouve les papilles fongiformes. En forme de
champignons elles sont plus lumineuses et moins nombreuses que les papilles filiformes. Elles renferment
des structures fondamentales à la perception du goût appelés bourgeons du goût.
Je suis moi-même un bourgeon du goût. Nous sommes plus de dix milles de bourgeons du goût sur
votre langue et nous contenons chacun 25 à 40 récepteurs sensoriels. Ces récepteurs sont des cellules
nerveuses possédant à leur extrémité des cils. Dissoutes dans la salive, les substances présentes dans les
aliments se fixent aux cils entraȋnant de réactions chimiques et un signal électrique qui sera envoyé au
cerveau pour donner naissance à une sensation gustative. C’est ce qu’on appelle la transduction.
Situées à l’arrière de la langue et formant le V lingual, on trouve les papilles caliciformes. Elles sont
au nombre de douze (12) ce qui est relativement faible, mais elle renferment des centaines de
bourgeons du goût.
Enfin, situées sur les côtés de la langue, on trouve les papilles foliées en forme de feuilles qui
renferment également des bourgeons du goût. Grâce à ce système ingénieux l’homme est capable de
reconnaȋtre des milliers de sensations gustatives différentes. Cependant, tous les goûts sont dus à des
combinaisons particulières de cinq saveurs primaires : salé, sucré, acide, amer, umami(du nipon :
savoureux,délicieux). Chaque cellule réceptrice répond plus ou moins aux cinq saveurs élémentaires, mais en
général partculièrement sensibles à l’une d’elle. De subtile différence dans la réponse de tous les
bourgeons du goût, la réponse à des stimuli complexes sont résponsables de la discrimination des
saveurs bien au dela des cinq saveurs élémentaires.
De plus, tous les goûts ne sont pas perçus à la même intensité. Il faut que les molécules soient présentes
dans de certaines quantité pour être détectées. Et cette quantité est variable selon la catégorie. C’est
ce qu’on appelle le seuil de perception.
Le goût qui est perçu le mieux , c’est à dire même en très faibles quantités est l’amer. C’est tout à fait
compréhensible lorsque l’on sait que beaucoup de poisons végétaux sont amers. Nos encêtres avaient
donc tout intérêt à ce montrer vigilents face à cette saveur.