EP1792421B1
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TEPZZ_79 4 _B_T
(11) EP 1 792 421 B1
(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN
Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la publication de la mention de la délivrance du brevet
européen au Bulletin européen des brevets, toute personne peut faire opposition à ce brevet auprès de l'Office européen
des brevets, conformément au règlement d'exécution. L'opposition n'est réputée formée qu'après le paiement de la taxe
d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).
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Description
15 [0004] L’invention permet de tenir compte de l’effet des erreurs de synchronisation, tout en supposant que les codes
d’étalement sont orthogonaux. Il s’agit du décalage entre les fréquences porteuses de l’émetteur et du récepteur et du
décalage entre les horloges d’échantillonnage de l’émetteur et du récepteur.
[0005] Le RSIB est utilisé, par exemple, pour estimer le taux d’erreur binaire au niveau du récepteur, ce qui indique
la qualité de la communication. Il peut aussi être employé par des algorithmes de contrôle de puissance.
20 [0006] La figure 1 présente le schéma d’une transmission radio numérique classique. Les bits à émettre sont d’abord
traités et mis en forme par un émetteur numérique 2.
[0007] Le train d’échantillons numériques est alors converti en analogique par un convertisseur numérique/analogique
(CNA) 4 fonctionnant à la fréquence FS1.
[0008] Le signal résultant est ensuite filtré, amplifié et transposé à la fréquence Fo1, puis transmis par l’intermédiaire
25 d’une antenne 8.
[0009] Le signal émis traverse alors le canal de propagation 10 avant sa réception.
[0010] Le signal en sortie d’une antenne de réception 12 est alors amplifié, filtré et transposé en bande de base par
une fréquence Fo2.
[0011] Le signal analogique est alors échantillonné à la fréquence FS1 par le convertisseur analogique/numérique
30 (CAN) 14 puis traité par le récepteur numérique 16 pour délivrer les bits reçus.
[0012] On suppose par la suite que les filtres des têtes RF de l’émetteur et du récepteur sont pris en compte dans le
canal global.
[0013] En cas de synchronisation parfaite, on a FS1 = FS2 et Fo1 = Fo2.
[0014] Dans un système réel, il existe un décalage entre les fréquences porteuses de l’émetteur et du récepteur ∆F
35 = Fo1 - Fo2 et un décalage entre les horloges d’échantillonnage de l’émetteur et du récepteur ∆T=1/ FS1 - 1/ FS2.
[0015] Dans la suite, on se réfère à un système utilisant un étalement temps/fréquence qui sera désigné par le terme
générique OFDM-CDMA. Ce système modélise le cas général : si l’étalement est uniquement fréquentiel, on retrouve
un système MC-CDMA classique et si l’étalement est uniquement temporel, on retrouve un système MC-DS-CDMA.
[0016] On décrit aussi l’effet des décalages ∆F et ∆T sur la modélisation du canal en bande de base.
40 [0017] La figure 2 présente le modèle général d’un émetteur numérique OFDM-CDMA 20 pour une liaison descendante
d’une station de base vers un terminal mobile.
[0018] Les données des différents utilisateurs sont d’abord traitées par un module d’étalement 22, les signaux étalés
sont ensuite traités par un module 24 d’allocation des « chips » qui place ces derniers sur une grille temps/fréquence,
puis une conversion série parallèle est réalisée par le module 25.
45 [0019] Le signal résultant est alors transmis à un modulateur OFDM 26, utilisant un module 28 de transformée de
Fourier inverse rapide (IFFT) de taille N. les données subissent alors une conversion parallèle - série (module 29).
[0020] Une description des techniques classiques de l’OFDM est présentée dans le document de W. Zhendao et G.
B. Giannakis, Wireless Multicarrier Communications - Where Fourier meets Shannon, IEEE Signal Processing Magazine,
Vol. 17, Issue : 3 , May 2000.
50 [0021] La figure 3 détaille le module d’étalement 22 de l’émetteur.
[0022] A chaque symbole dk(n) de l’utilisateur k est d’abord affectée une amplitude √Pk. Puis il est procédé à une
élévation de cadence d’un facteur L, et enfin à un filtrage numérique par ck(z), dont les coefficients sont égaux aux chips
de la séquence d’étalement de l’utilisateur k. Les signaux étalés sont ensuite additionnés.
[0023] Le module 24 d’allocation des chips répartit les échantillons provenant du module 22 d’étalement sur une grille
55 temps/fréquence. On suppose que le facteur d’étalement L = SFxST où SF est le facteur d’étalement dans le domaine
fréquentiel et ST dans le domaine temporel.
[0024] Si ST = 1, on retrouve les caractéristiques d’un système MC-CDMA conventionnel. Comme illustré en figure
4, on transmet alors D = N/SF symboles de données par code dans un symbole OFDM.
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[0025] Si SF = 1, on retrouve les caractéristiques d’un système MC-DS-CDMA conventionnel. Comme illustré en
figure 5, on transmet alors 1 symbole de données par code sur ST symboles OFDM.
[0026] Si SF et ST sont quelconques on a un étalement temps/fréquence. Comme illustré en figure 6, on transmet
alors D = N/SF symboles de données par code sur ST symboles OFDM.
5 [0027] En sortie du module 24 d’allocation des chips, on a un vecteur de taille N correspondant à la taille de la FFT :
10
[0028] Après transposition dans le domaine temporel par l’intermédiaire de l’IFFT, des moyens 30 (figure 2) permettent
15 d’ajouter un préfixe cyclique. Il contient NG ≥ W-1 échantillons, où W est la durée maximale de la réponse impulsionnelle
du canal global, comme décrit dans le document de W. Zhendao et al. déjà décrit ci-dessus.
[0029] La structure d’un récepteur numérique OFDM-CDMA conventionnel est présentée en figure 7.
[0030] Un module 36 de synchronisation grossière réalise :
25 [0031] Après une synchronisation « grossière », le préfixe cyclique est éliminé (module ou moyens 38) et le signal
est conditionné en vecteurs de N échantillons : Mi(m), m=0, ..., N-1. L’index i indique le numéro du symbole OFDM reçu.
[0032] Un module ou des moyens 40 de transformée de Fourier rapide (FFT) permettent de réaliser la transformation
inverse de celle réalisée lors de l’émission (figure 2).
[0033] On trouve ensuite des moyens 42 pour estimer chaque canal et la puissance reçue correspondante, des
30 moyens 44 égaliseurs, des moyens 46 de corrélation.
[0034] Des moyens 48 permettent de calculer une estimation RSIB (Rapport Signal à Interférence plus Bruit).
[0035] De manière connue ce rapport est estimé en faisant des approximations sur les codes : ceux-ci sont supposés
valoir aléatoirement +1 et -1.
[0036] Le rapport RSIB est donc systématiquement sous - estimé.
35 [0037] On perd en outre, avec cette estimation, l’information d’orthogonalité des codes.
[0038] Il se pose donc le problème de trouver un nouveau procédé d’estimation du rapport RSIB, plus fiable.
EXPOSÉ DE L’INVENTION
40 [0039] L’invention concerne d’abord un procédé d’estimation du rapport RSIB d’une transmission de type OFDM -
CDMA, cette dernière mettant en oeuvre des codes (Ck) d’étalement, dans lequel ce rapport est estimé indépendamment
de la valeur de ces codes.
[0040] Un tel procédé permet de s’affranchir des approximations nécessaires sur les codes, telles que pratiquées
dans l’art antérieur.
45 [0041] L’invention permet notamment l’estimation du RSIB :
- pour un système OFDM-CDMA exploitant un étalement à 2 dimensions, dans les domaines temporel et fréquentiel,
- ou pour un système OFDM-CDMA exploitant un étalement à 2 dimensions, avec un canal variant dans le temps,
50 [0042] Si les codes sont orthogonaux, le rapport RSIB peut être estimé en tenant compte de l’orthogonalité des codes.
[0043] Comme expliqué ci-dessus, les codes d’étalement peuvent être à deux dimensions, ou être à une dimension,
par exemple de type MC - DS - CDMA.
[0044] Le rapport RSIB peut être calculé à l’aide des formules suivantes :
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10
15 dans lesquelles :
- des signaux sont transmis par un dispositif transmetteur vers des dispositifs de téléphonie sans fil,
35 - au moins un desdits dispositifs calcule ou estime le rapport RSIB de la transmission tel que décrit ci-dessus,
- ce rapport est retransmis au dispositif transmetteur.
[0048] L’invention concerne également un dispositif de téléphonie sans fil comportant des moyens de calcul du rapport
RSIB d’une transmission de type OFDM - CDMA, cette dernière mettant en oeuvre des codes (Ck) d’étalement, dans
40 lequel ce rapport est estimé indépendamment de la valeur de ces codes.
[0049] Si les codes d’étalement sont orthogonaux, le rapport RSIB peut être estimé en tenant compte de l’orthogonalité
ce ces codes.
[0050] Dans un tel dispositif, le rapport RSIB peut être estimé selon les formules indiquées ci-dessus.
[0051]
- la figure 1 représente le schéma d’une transmission radio numérique selon l’art antérieur,
50 - la figure 2 représente le schéma d’un émetteur MC - CDMA selon l’art antérieur,
- la figure 3 représente le schéma de moyens d’étalement,
- les figures 4 à 6 représentent des schémas d’étalement, respectivement MC - CDMA, MC-DS-CDMA et en temps-
fréquence,
- la figure 7 représente le schéma d’un récepteur OFDM - CDMA,
55 - la figure 8 représente le spectre d’un signal reçu par un dispositif de téléphonie mobile,
- les figures 9 et 10 représentent des structures d’un système de diffusion de messages sur dispositifs de téléphonie
mobile et un schéma de composants d’un dispositif de téléphonie mobile.
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[0052] Un procédé d’estimation du rapport RSIB selon l’invention va maintenant être décrit.
[0053] Il va d’abord être procédé à une modélisation d’un canal vu en sortie de la FFT, puis du signal reçu en sortie
5 du module de corrélation (module 46 de la figure 7).
[0054] La méthode d’estimation du RSIB selon l’invention pourra ensuite être exposée.
[0055] Dans la suite, on utilise les éléments suivants :
Modélisation du canal :
[0060] Comme expliqué dans l’article Steendam, Moeneclaey : "The effect of synchronisation errors on MC-CDMA
35 performance", IEEE international conference on communications, 6 juin 1999 (1999-06-06), pages 1510 - 1514, New
York, US, qui étudie la sensibilité des systèmes MC-CDMA vis-à-vis des erreurs de synchronisation et l’influence de
ces erreurs sur les performances des systèmes MC-CDMA, HnL+s(ti,m) représente l’atténuation de la sous-porteuse
nL+s en sortie de la FFT, lorsque l’instant d’échantillonnage est ti,m = i (N +NG) (TS + ∆T) + m(TS + ∆T) (m=0, ..., N -1
et Ts=1/ FS2) :
40
45
[0061] Cette formule vaut pour une synchronisation non parfaite. est l’atténuation du canal pour
50 la sous-porteuse nSF + s du iième symbole OFDM, en cas de synchronisation parfaite. On suppose donc que le canal
peut varier d’un symbole OFDM à un autre (en fonction de i).
[0062] La réponse fréquentielle du canal est supposée centrée autour de la fréquence nulle :
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[0063] Les décalages résiduels après synchronisation grossière sont pris en compte de la façon suivante :
10 [0064] La figure 8 présente le spectre du signal reçu après échantillonnage à la fréquence FS2. Généralement, des
sous-porteuses sont annulées de part et d’autre du spectre afin d’éliminer les problèmes de repliement. Ainsi le modèle
(1) ci-dessus du canal se simplifie en :
15
20
[0065] Modélisation du signal après égalisation (par les moyens 44) et corrélation (par les moyens 46) :
[0066] Dans ce paragraphe, nous allons présenter les traitements pour décoder les symboles de l’utilisateur k=0. Les
résultats obtenus sont ensuite identiques pour les autres utilisateurs.
[0067] On suppose aussi que les coefficients de l’égaliseur sont calculés indépendamment des codes d’étalement.
25 [0068] Il peut s’agir des égaliseurs MRC, EGC, ZF ou MMSEC que l’on trouve exposés dans l’article de Maryline
Hélard, Rodolphe Le Gouable, J.F Hélard, J.Y. Baudais, « Multicarrier CDMA techniques for future wideband wireless
networks", Ann. Telecom 56, n˚5-6, pp. 260-274. 2001.
[0069] Au niveau du récepteur, après suppression de l’intervalle de garde, puis FFT, puis égalisation avec un coefficient
gi[qSF+p] par sous-porteuse et corrélation, le symbole estimé est :
30
35
40
où :
45
50
[0070] est le signal reçu échantillonné aux instants ti,m = i (N +NG) (TS + ∆T) + m(TS + ∆T) (m=0, ..., N -1), et wi[p]
un échantillon du bruit complexe gaussien de variance σ2.
[0071] Définissons l’élément Tu(n,q) (s,p) :
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[0072] En cas de synchronisation parfaite, ce terme est nul sauf pour n = q. Cette expression prend en compte
l’atténuation du canal par la présence de la fonction H.
[0073] Le signal reçu peut alors s’écrire de la façon suivante :
10
15
20
[0074] On cherche ensuite à écrire cette équation avec des matrices et des vecteurs.
[0075] Ceci permettra ensuite d’appliquer des résultats issus de la théorie des matrices aléatoires.
[0076] On définit tout d’abord les matrices G(q) (matrice d’égalisation, de taille LxL), Q (matrice des puissances autre
que celles de l’utilisateur « 0 », de taille (K-1)x(K-1)), U (matrice des codes autres que celui de l’utilisateur « 0 », de
~
25 taille Lx(K-1)) et le vecteur d[n] contenant les (K-1) symboles des utilisateurs interférant avec l’utilisateur 0 dans la nième
sous-bande :
30
35
40
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50
[0077] (Ck est un vecteur colonne).
[0078] Puis sont définies les matrices A(n,q) (de taille LxL) :
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20
25
40
45
[0085] Le RSIB peut ensuite être évalué pour un système OFDM-CDMA exploitant simultanément un étalement dans
les domaines temporel et fréquentiel.
[0086] En supposant que :
50
55
(cette hypothèse est toujours valable dans le systèmes de communications mobiles), il peut être démontré que :
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15 [0087] Le calcul du RSIB consiste donc à injecter les résultats de l’équation (11) dans (10).
[0088] On observe cependant que les calculs dépendent de la valeur des chips des différents codes d’étalement mis
en oeuvre.
[0089] Ceci permet de tenir compte de l’orthogonalité des codes.
[0090] Malheureusement, ceci est très pénalisant en pratique car les calculs de l’équation (11) sont très lourds à
20 entreprendre (d’où un temps de calcul important) et doivent être recommencés dès qu’un code d’étalement est changé
du fait de la présence de c0, c0H, et de la matrice U.
[0091] On souhaite donc calculer ces expressions indépendamment de la valeur des codes d’étalement, tout en tenant
compte de la propriété d’orthogonalité des codes.
[0092] Pour obtenir ce résultat, on utilise deux résultats provenant de la théorie des matrices aléatoires.
25 [0093] Tout d’abord, on applique une propriété initialement utilisée dans l’article de J. Evans and D.N.C Tse, « Large
System Performance of Linear Multiuser Receivers in Multipath Fading Channels », IEEE Trans. on Information Theory,
pages 2059-2078, September 2000.
[0094] Si A est une matrice déterministe uniformément bornée de taille LxL et Ck = (Ck(0), ..., Ck(L-1)) où les Ck(i)
sont des variables complexes aléatoires de moyenne nulle, de variance unitaire et de moment d’ordre 8 fini, alors, quel
30 que soit k, et notamment k = 0 :
35
45
[0097] Cette formule permet de tenir compte de l’orthogonalité des codes utilisés.
50
[0098] α=K/L est la charge du système et est la puissance moyenne reçue.
[0099] L’hypothèse de la distribution de Haar est purement technique. Les résultats obtenus sont cependant assez
indépendants de cette hypothèse. Des résultats de simulation obtenus avec une matrice U extraite de la matrice de
Walsh-Hadamard sont d’ailleurs très proches de ceux prédits par la théorie.
55
[0100] Ce Lemme est utilisé pour évaluer
[0101] Si les coefficients de l’égaliseur sont indépendants des codes d’étalements (par exemple MRC, EGC, ZF ou
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15
[0102] Ces formules se simplifient lorsqu’il n’y a pas d’erreur de synchronisation, puisque, alors, A(n, q) = 0 si n # q.
[0103] Le calcul des différents éléments intervenant dans le calcul du RSIB se ramène donc aux calculs de traces de
matrices, ce qui est assez aisé à mettre en oeuvre.
20 [0104] Ce calcul ne fait intervenir que les matrices G et A, que le récepteur connaît de toute manière : A correspond
en effet à l’estimation des canaux, et G est la matrice d’égalisation diagonale.
[0105] Ce calcul reste indépendant des codes utilisés, tout en en conservant l’orthogonalité.
[0106] Un mode de réalisation d’un procédé d’estimation du RSIB selon l’invention comporte donc le calcul des
variables E|I0|2, E|I1|2, E|I2|2, E|I3|2 conformément aux équations (11) ou (14), en utilisant la matrice A (n, q) de(8).
25 [0107] Un procédé d’évaluation selon l’invention est aisément programmable dans un dispositif de réception tel qu’un
téléphone mobile qui, comme déjà indiqué ci-dessus, est de toute manière amené à disposer des données relatives
aux matrices A et G.
[0108] Un dispositif mobile et un système de transmission mettant en oeuvre l’invention vont être décrits en liaison
avec les figures 9 et 10.
30 [0109] Le système comporte un réseau 60 de diffusion de téléphonie mobile (RTM), composé d’un serveur de réseau
et d’une infrastructure de transmission, par exemple hertzienne, et d’un parc d’appareils de réception, sans fils, mobiles
ou portables, par exemple des téléphones mobiles 80, 100, ... associés au réseau.
[0110] Des messages 130, 150 sont envoyés aux appareils portables 80, 100, tandis que ceux-ci réémettent des
informations 70, 90 en retour, par exemple l’information relative au rapport RSIB calculée par chacun d’eux.
35 [0111] Chaque appareil mobile de communication offre une structure, telle qu’illustrée sur la figure 10, et est équipé
d’un microprocesseur et de zones mémoires.
[0112] L’ensemble comporte au moins un processeur 122, un ensemble de mémoires RAM 124 (pour le stockage de
données), de mémoires ROM 126 (par exemple pour le stockage d’instructions de programme). Ces divers éléments
sont reliés par un bus 128.
40 [0113] Un élément périphérique, tel qu’un clavier (indiqué par les références 81 et 101 sur la figure 9), permet à un
utilisateur d’entrer des données, par exemple en réponse à un message affiché sur son écran de visualisation.
[0114] D’autres éléments périphériques peuvent être utilisés pour effectuer l’entrée de données comme par exemple
un dispositif de commande vocale ou un écran tactile.
[0115] Les données peuvent être également entrées en utilisant une combinaison de périphériques tels que ceux
45 indiqués ci-dessus à titre d’exemple.
[0116] La référence 125 désigne des moyens de gestion d’entrées 127 et de sorties 129.
[0117] Chaque appareil peut aussi être considéré comme mettant en oeuvre les fonctionnalités décrites ci-dessus en
liaison avec la figure 7.
[0118] Des données relatives à un système d’exploitation sont mémorisées dans une zone mémoire de chaque
50 appareil mobile.
[0119] Dans le cas d’un téléphone mobile peut être ajoutée une carte SIM (GSM) ou USIM (UMTS) et des moyens
de lecture de cette carte.
[0120] Des données de programme pour calculer le rapport RSIB comme expliqué ci-dessus sont chargées dans une
zone mémoire de chaque appareil mobile.
55 [0121] Un dispositif mobile tel que les dispositifs 81, 101 dispose de moyens de mémorisation pour mémoriser les
données relatives aux matrices A et G, ainsi que les divers paramètres utilisés dans les formules (14) ci-dessus.
[0122] Le calcul du RSIB peut être effectué par chaque dispositif mobile lui-même, puis envoyé à la station 60 émettrice
de base qui, à partir des informations RSIB des différents utilisateurs, va pouvoir ajuster divers paramètres d’émission
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(par exemple la puissance allouée à tel ou tel utilisateur, ou le débit alloué à chaque utilisateur).
[0123] Comme on l’a déjà indiqué, l’estimation faite selon l’invention est plus fiable que celle qui était effectuée jusqu’à
maintenant.
[0124] Elle permet donc une gestion améliorée des paramètres de fonctionnement d’une station émettrice de base,
5 puisque celle-ci peut disposer d’une information plus fiable.
[0125] Malgré les diverses hypothèses faites pour obtenir les formules (14) ci-dessus, celles-ci restent plus généra-
lement valables pour fournir une estimation du rapport RSIB meilleure que dans l’art antérieur.
10 Revendications
1. Procédé d’estimation du rapport signal à interférence plus bruit, RSIB, d’une transmission de type OFDM - CDMA,
cette dernière mettant en oeuvre des codes d’étalement Ck, caractérisé en ce que ce rapport est estimé indépen-
damment de la valeur de ces codes selon la formule :
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20
25
30
35
40
dans lesquelles :
55 2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel les codes d’étalement sont à une ou deux dimensions.
3. Procédé de réception de signaux transmis selon une transmission de type OFDM - CDMA, dans lequel il est procédé
à une égalisation, puis à un procédé d’estimation, indépendante des codes d’étalement, du rapport RSIB de la
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4. Procédé selon la revendication 3, dans lequel l’égalisation est de type ZF ou réalise un procédé de type MRC ou
EGC ou MMSEC
5
5. Procédé d’émission de signaux dans lequel :
- des signaux sont transmis par un dispositif transmetteur (60) vers des dispositifs de téléphonie sans fil (80 , 100),
- au moins un desdits dispositifs calcule ou estime le rapport RSIB de la transmission selon l’une des revendi-
10 cations 1 ou 2,
- ce rapport est retransmis au dispositif transmetteur.
6. Dispositif (80, 100) de téléphonie sans fil comportant des moyens (122, 124, 126) de calcul du rapport signal à
interférence plus bruit, RSIB, d’une transmission de type OFDM - CDMA, cette dernière mettant en oeuvre des
15 codes d’étalement Ck, caractérisé en ce que ce rapport est estimé indépendamment de la valeur de ces codes
selon la formule :
20
30
35
40
dans lesquelles :
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Claims
1. Method of estimating the signal to interference-plus-noise ratio, SINR, of an OFDM - CDMA type transmission using
spread codes ck, characterized in that this ratio is estimated independently of the value of these codes according
5 to the following formula:
10
20
25
30
in which:
35
- I0 is the amplitude of the useful signal for a user after equalisation and correlation,
- I1 represents interference generated by data of the user considered in the other sub-bands,
- I2 is the multiple access noise created by other spread codes,
- I3 is the Gaussian noise filtered by the equaliser and the sequence of the user considered,
40 - α is the system load and p – is the average received power,
- P0 is the power of the signal spread with the spread code for which the SINR is to be calculated,
- A and G are the attenuation channel and equalisation matrices respectively,
- D is the number of data symbols per code on ST OFDM symbols, and ST is the spread factor in the time domain,
- q is the sub-band in which the SINR is calculated,
45 - σ2 is the variance of the additive Gaussian noise.
2. Method according to claim 1, in which the spread codes are two-dimensional or single dimensional.
3. Method for reception of signals transmitted using an OFDM - CDMA type transmission, in which an independent
50 equalisation of spread codes is made followed by a method of estimating the SINR ratio of the transmission according
to one of claims 1 or 2.
4. Method according to claim 3, in which the equalisation is of the ZF type or carries out a method of MRC type, or
EGC, or MMSEC.
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5. Method of transmitting signals in which:
- signals are transmitted by a transmitter device (60) towards wireless telephony devices (80, 100),
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- at least one of said devices calculates or estimates the SINR ratio of the transmission according to one of
claims 1 or 2,
- this ratio is retransmitted to the transmitter device.
5 6. Wireless telephony device (80, 100) comprising means (122, 124, 126) of calculating the signal to interference-
plus-noise ratio, SINR, of an OFDM - CDMA type transmission which uses spread codes ck, characterized in that
this ratio is estimated independently of the value of these codes according to the following formula:
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35 in which:
- I0 is the amplitude of the useful signal for a user after equalisation and correlation,
- I1 represents interference generated by data of the user considered in the other sub-bands,
- I2 is the multiple access noise created by other spread codes,
40 - I3 is the Gaussian noise filtered by the equaliser and the sequence of the user considered,
- α is the system load and p – is the average received power,
- P0 is the power of the signal spread with the spread code for which the SINR is to be calculated,
- A and G are the attenuation channel and equalisation matrices respectively,
- D is the number of data symbols per code on ST OFDM symbols, and ST is the spread factor in the time domain,
45 - q is the sub-band in which the SINR is calculated,
- σ2 is the variance of the additive Gaussian noise.
Patentansprüche
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1. Verfahren zur Abschätzung des Verhältnisses aus Signal und Interferenz plus Rauschen, SNIR, einer Übertragung
vom Typ OFDM-CDMA, wobei die letztere Spreizcodes ck umsetzt,
dadurch gekennzeichnet, dass das Verhältnis unabhängig von dem Wert dieser Codes nach der Formel:
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- I0 die Amplitude des Nutzsignals für einen Nutzer nach Entzerrung und Korrelation ist,
- I1 die Interferenzen repräsentiert, welche durch die Daten des betrachteten Nutzers in den anderen Unter-
bändern erzeugt werden,
35 - I2 das Rauschen durch Vielfachzugriff ist, erzeugt durch die anderen Spreizcodes,
- I3 das durch den Entzerrer und die Sequenz des betrachteten Nutzers gefilterte Gauß-Rauschen ist,
- α die Ladung des Systems ist und p – die mittlere empfangene Leistung ist,
- P0 die Leistung des gespreizten Signals ist, mit dem Spreizcode, dessen SNIR berechnet werden soll,
- A und G Dämpfungs-Matrizen des Kanals beziehungsweise der Entzerrung sind,
40 - D die Anzahl von Daten-Symbolen pro Code auf ST OFDM Symbolen ist, und ST der Faktor der Spreizung
im Zeitbereich ist,
- q das Unterband ist, in welchem das SNIR berechnet wird,
- σ2 die Varianz des zusätzlichen Gauß-Rauschens ist.
45 2. Verfahren nach Anspruch 1, wobei die Spreizcodes solche mit einer oder zwei Dimensionen sind.
3. Verfahren zum Empfang von Signalen, welche durch eine Übertragung vom Typ OFDM-CDMA übertragen werden,
wobei eine Entzerrung und dann ein Verfahren zur von den Spreizcodes unabhängigen Abschätzung des Verhält-
nisses SNIR der Übertragung gemäß einem der Ansprüche 1 bis 2 durchgeführt wird.
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4. Verfahren nach Anspruch 3, wobei die Entzerrung vom Typ ZF ist, oder ein Verfahren vom Typ MRC oder EGC
oder MMSEC umsetzt.
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6. Drahtlose Telekommunikationseinrichtung (80, 100), umfassend Mittel (122, 124, 126) zur Berechnung des Ver-
5 hältnisses aus Signal und
Interferenz plus Rauschen SNIR (RSIB) einer Übertragung vom Typ OFDM-CDMA, wobei die letztere Spreizcodes
Ck umsetzt, dadurch gekennzeichnet, dass das Verhältnis unabhängig von dem Wert dieser Codes nach der
Formel:
10
15
20
25
30
35
40 - I0 die Amplitude des Nutzsignals für einen Nutzer nach Entzerrung und Korrelation ist,
- I1 die Interferenzen repräsentiert, welche durch die Daten des betrachteten Nutzers in den anderen Unter-
bändern erzeugt werden,
- I2 das Rauschen durch Vielfachzugriff ist, erzeugt durch die anderen Spreizcodes,
- I3 das durch den Entzerrer und die Sequenz des betrachteten Nutzers gefilterte Gauß-Rauschen ist,
45 - α die Ladung des Systems ist und p – die mittlere empfangene Leistung ist,
- P0 die Leistung des gespreizten Signals ist, mit dem Spreizcode, dessen SNIR berechnet werden soll,
- A und G Dämpfungs-Matrizen des Kanals beziehungsweise der Entzerrung sind,
- D die Anzahl von Daten-Symbolen pro Code auf ST OFDM Symbolen ist, und ST der Faktor der Spreizung
im Zeitbereich ist,
50 - q das Unterband ist, in welchem das SNIR berechnet wird,
- σ2 die Varianz des zusätzlichen Gauß-Rauschens ist.
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peuvent être exclues et l’OEB décline toute responsabilité à cet égard.
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