Fatigue Cours
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Fatigue Cours
1. Introduction
On appelle fatigue une sollicitation mécanique alternée, souvent mais pas nécessairement
périodique, et de faible amplitude. La fatigue est souvent à l'origine de la rupture des pièces,
d'où la nécessité de reproduire ce mode de sollicitation au laboratoire. Lorsque l'on soumet un
matériau à des cycles répétés d'efforts, il subit des modifications de microstructure regroupés
sous le terme général d'endommagement par fatigue. Cet endommagement ne se signale par
aucune modification macroscopiquement décelable et la rupture peut intervenir à des niveaux
de contraintes peu élevés, souvent inférieurs à la résistance à la traction ou même à la limite
d'élasticité. Le processus de fatigue implique l'apparition d'une fissuration qui se développe
progressivement sous l'action de la répétition des sollicitations.
Les essais les plus simples consistent à imposer à des séries d'éprouvettes (cylindriques ou
rectangulaires) des cycles d'efforts périodiques sinusoïdaux soit par charge axiale soit par
flexion rotative.
Ce sont les surfaces de l'échantillon qui subissent la contrainte maximale et vont donc être le
siège de l'amorçage de la rupture, d'où la nécessité d'un état de surface particulièrement
soigné. Pour chaque niveau de contrainte max, on détermine sur une série d'éprouvettes la
distribution du nombre de cycles à rupture. On obtient ainsi le diagramme de WÖHLER qui
représente la relation expérimentale entre max et N durée de vie de l'éprouvette. Auguste
WÖHLER était un ingénieur allemand qui, préoccupé par la rupture prématurée d’essieux de
wagons de chemin de fer, s’est attaché, vers 1870, à déterminer le comportement des
matériaux soumis à la fatigue.
Même si les contraintes appliquées sont inférieures à la limite d’élasticité, une sollicitation
cyclique peut également provoquer l’apparition et la propagation de fissures de fatigue, sans
déformation macroscopique visible. Dans les polycristaux métalliques, ces fissures
s’amorcent à la surface des pièces par glissement des plans cristallins; la fissure se propage
ensuite dans un plan perpendiculaire à la contrainte principale majeure, en avançant d’un
incrément à chaque cycle, jusqu’à la rupture finale brutale. Le tracé du nombre de cycles à la
rupture NR en fonction de la contrainte maximale appliquée lors de chaque cycle (courbe de
Wöhler) permet de définir la limite d’endurance σD, niveau de contrainte en dessous duquel le
matériau étudié ne s’endommage pas par fatigue. Cette limite est très sensible à la nature des
cycles de sollicitation et à l’environnement, en général largement inférieure à la limite
d’élasticité σe, voire proche de 0 pour certains matériaux.
2. Types de sollicitation
2.1. Fatigue en flexion rotative
Les appareils utilisés pour la fatigue en flexion rotative sont les plus connus et les plus
utilisés. Ils nécessitent des échantillons de forme cylindrique. L'éprouvette est soumise à une
alternance entre une contrainte en tension et en compression de valeur égale selon un cycle
sinusoïdal. Pour ce faire, une série de poids est suspendu sous l'appareil permettant
d'appliquer la charge alternée sur l'échantillon en rotation. Ce type de machine ne permet de
soumettre l'éprouvette qu'à des charges alternées de valeur égale. La contrainte peut être
appliquée à deux endroits sur l'échantillon. Premièrement, elle peut être appliquée à
l'extrémité lorsque l'échantillon est encastré d'un côté, en porte-à-faux, ou au centre lorsque
celui-ci est appuyé aux deux extrémités. La contrainte exercée sur l'échantillon en rotation est
de type sinusoïdal. Lorsque l'échantillon est soumis à une charge verticale vers le bas, la
surface située au-dessus du plan médian subira une traction alors que celle située en-dessous
subira une compression.
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Flexion rotative
2.3.Flexion
Ce type d'essai de fatigue inclut les essais de flexion en trois ou quatre points et les essais de
fatigue en flexion répétée. Ces essais sont surtout réalisés sur des barres planes, sur des pièces
soudées, sur des pièces de construction ou sur des feuilles de métal. Les essais de flexion
répétée (flexion plane) sont très utilisés et très appropriés pour les études de surface des
matériaux puisque la surface est soumise à une très grande contrainte étant donné la faible
épaisseur des échantillons. Ces échantillons peuvent être testés en porte-à-faux ou appuyé des
deux côtés. On peut également appliquer un moment de flexion constant ou variable. Les
essais en flexion trois ou quatre points nécessitent souvent l'utilisation d'éprouvettes
rectangulaires. La résistance en fatigue peut donc être grandement influencée par l'état des
coins des échantillons. De plus, ce type d'essai ne peut s'effectuer qu'avec des contraintes de
même signe.
Toute pièce mécanique est soumise, durant son fonctionnement normal, à un certain nombre
de sollicitations de causes variables, se traduisant le plus souvent par des variations cycliques
de contraintes. La fatigue est un processus qui, sous l'action de contraintes ou déformations
cycliques, répétées ou alternées, modifie les propriétés locales d’un matériau et peut entraîner
la formation de fissures et éventuellement la rupture de la structure.
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Généralement au cours de l’essai de fatigue, la contrainte appliquée, approximativement
sinusoïdale, varie en fonction du temps, en raison des seules possibilités de fonctionnement
des machines. La contrainte, prise en compte lors d’un essai de fatigue, est une contrainte
globale (calculée par rapport à la section de la pièce d’après la résistance des matériaux et
relativement au domaine élastique).
Les structures mécaniques utilisées dans l’industrie sont généralement soumises à des
chargements cycliques complexes qui conduisent souvent à la ruine des matériaux et des
structures par fatigue. Les essais de fatigue sont définis par des normes, et ils sont de plusieurs
types :
• Traction – compression;
• Flexion plane;
• Flexion rotative;
• Flexion trois points;
• Torsion.
Les éprouvettes sont soumises à des sollicitations périodiques. La contrainte passe par un
maximum max et par un minimum min .
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Les contraintes sont définies par:
La contrainte moyenne
L’amplitude de contrainte
Rapport de charge R
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L’enregistrement de l’évolution de la contrainte en fonction de la déformation, appliquée au
cours d’un cycle, conduit au tracé d’une boucle appelée boucle d’hystérésis. La forme et la
taille de ces boucles évoluent en fonction du nombre de cycles et éventuellement se stabilisent
Amplitude de déformation :
Déformation moyenne :
Rapport de déformation:
Il faut faire subir à une série d'éprouvettes des cycles de sollicitations sinusoïdales avec une
charge moyenne et une amplitude données. On mesure alors le nombre Nf de cycles requis à
chaque fois pour la rupture. On répète plusieurs fois l'essai à différentes amplitudes de
contraintes a Puis on trace la courbe : a = f(N). On obtient des courbes propre à chaque
matériau et à la l’amplitude moyenne appliquée.
4. Courbe de Wohler
Les essais les plus simples consistent à imposer sur des séries d'éprouvettes (cylindriques ou
rectangulaires) des cycles d'efforts périodiques sinusoïdaux soit par charge axiale soit par
flexion rotative. A chaque niveau de contrainte a, le nombre de cycles à la rupture est
déterminée. La courbe de Wöhler qui représente la relation expérimentale entre a et N durée
de vie de l'éprouvette est ainsi obtenu. Pour la tracer, on réalise généralement des essais
simples, qui consistent à soumettre chaque éprouvette à des cycles d’efforts périodiques,
d’amplitude de chargement constante fluctuant autour d’une valeur moyenne fixée, et de noter
le nombre de cycles à rupture NR. Ainsi, à chaque éprouvette testée, correspond un point du
plan (NR,_ a ). Les courbes de fatigues appelées courbes d'endurances peuvent être
représentées sur un graphique logarithmique ou semi logarithmique. La courbe d'endurance se
sépare en trois zones : zone de fatigue oligocyclique ; zone d'endurance limitée et zone
d'endurance illimitée.
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Courbe de Wohler
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Domaine de fatigue plastique oligocyclique, pour faible nombre de cycles (soit par exemple,
des durées de vie inférieures à 105 cycles pour un matériau donné). Généralement, on observe
1/4 < NR < 104 à 105 cycles. Il correspond à des contraintes élevées σ> σe pour lesquelles se
produit une déformation plastique macroscopique du matériau. Dans cette zone, la rupture
survient après un certain nombre de cycles et est précédée d’une déformation plastique
notable. Par suite de l’amplitude de la contrainte maximale, chaque cycle d’effort entraîne une
déformation plastique d’ensemble accompagnée le plus souvent soit d’un durcissement
notable, soit d’un adoucissement du métal. Coffin-Manson a montré que le nombre de cycles
NR était relié à la déformation plastique élémentaire εP accompagnant chaque cycle par la
relation :
Domaine de fatigue ou d’endurance limitée. C'est le cas le plus fréquent dans les problèmes
de fatigue. La rupture apparaît après un nombre limité de cycles s105 à 107) ans être
accompagnée de déformations plastiques mesurables. Les contraintes appliquées sont
largement inférieures à la limite d’élasticité du matériau. La réponse de l’éprouvette peut être
purement élastique (comportement élastique dès les premiers cycles). Dans ce régime, le
nombre de cycles NR croît quand l’amplitude de la contrainte périodique σa décroît. De
nombreuses formules mathématiques ont été proposées pour relier NR à σa. On peut citer à
titre d’exemple celle donnée par Basquin (1910) :
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Domaine d’endurance illimitée ou zone de sécurité, qui correspond aux contraintes les plus
petites, inférieures à une contrainte seuil, dite limite de fatigue. En deçà de cette valeur limite
de σ, notée σD, il n’y a jamais de rupture par fatigue quel que soit le nombre de cycles
appliqué. Cette zone est presque une zone de sécurité, la rupture se produit pour un nombre
très élevé de cycles, (108, 109 ...) généralement supérieur à la durée de vie envisagée de la
pièce. Dans de nombreux cas, on peut tracer une asymptote à cette partie de courbe. Elle
correspond à la limite d'endurance ou de fatigue σD, De toute façon, la limite d'endurance
sera toujours déterminée avec une certaine erreur. On parle de probabilité d'atteindre σD. On
définit ainsi
Limite de fatigue : C’est la contrainte pour laquelle aucune rupture n’est observée après un
nombre de cycle infini.
Limite d’endurance : c'est la valeur limite vers laquelle tend l’amplitude de contrainte
lorsque le nombre de cycles devient très grand. Dans le cas des aciers, cette limite
d’endurance peut être réellement approchée avec 107cycles.
Durée de vie : C’est le nombre de cycles au bout duquel l’éprouvette rompt.
Certains matériaux (tels que les matériaux ferreux) ont une limite d'endurance, c'est-à-dire une
limite à partir de laquelle ils peuvent subir un nombre infini de cycles. La majorité des métaux
non-ferreux tels que l'aluminium, le magnésium et les alliages de cuivre n'ont pas de limite
d'endurance et leur courbe diminue graduellement avec une augmentation du nombre de
cycles (pas d'asymptote horizontale).
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4.1. Représentations mathématiques de la courbe de Wöhler
Les courbes de Wöhler présentent un coude entre 106 et 107 cycles. Plusieurs auteurs ont
proposé des expressions analytiques pour les représenter dans le domaine d’endurance limité.
Ces équations permettent de calculer le nombre moyen de cycles à rupture en fonction de
l’amplitude de contrainte.
Cette relation ne décrit pas la totalité de la courbe. Elle ne représente que la zone d'endurance
limité.
log N = a - b log σ
Ou bien a = σD + (C/N)1/b
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Cette équation est plus réaliste que celle de Wöhler et Basquin.
a = σD + (C/A+N)1/b
Cette relation s'ajuste mieux aux courbes expérimentales que celle de Stromeyer
Avec;
N nombre de cycles à la rupture.
A, B, C, a et b sont des constantes déterminées à partir des données expérimentales
a :est l'amplitude de la contraintes alternée.
σD : est la limite de fatigue
Strinbeck: σD = (0,285 + 20 %) Rm
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Brand (Cetim) : σD = 0,32 Rm + 121: déterminé sur 500 résultats en flexion rotative à 10 7
cycles et pour 300< Rm < 2000 N/mm2
Irsid:
Les essais de fatigue présentent une dispersion importante, c'est-à-dire qu'il y a rupture, pour
un même niveau de charge, à un nombre de cycles variable selon les éprouvettes, en raison :
- du matériau (inclusions, hétérogénéités de structure...)
- des éprouvettes (état de surface variable, tolérance dimensionnelles...)
- des conditions d'essai (centrage des éprouvettes, fréquence des cycles, effets
d'environnement...)
Ainsi, pour un nombre de cycles fixe, on peut déterminer la probabilité de rupture en fonction
de la contrainte. Dans ces conditions, l'analyse statistique de la fatigue permet d'estimer les
paramètres de la courbe de réponse. Il existe différentes méthodes statistiques pour déterminer
σD par des séries d'essais de fatigue : méthode de reclassement des données , la méthode des
probits, méthode des K éprouvettes ,la méthode de l'escalier. Ces techniques sont nécessaires
pour gagner du temps, un seul essai pouvant durer jusqu'à plusieurs mois, lorsque le matériau
ne casse pas avant 107 voire 108 cycles, en fonction, bien sûr, de la fréquence de sollicitation.
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Les niveaux de charge choisis doivent encadrer la limite d’endurance présumée. La méthode
de reclassement des données nécessite un nombre déjà important d’éprouvette : si on utilise
deux éprouvettes par niveau, avec 7 ou 8 niveaux, cela conduit à une quinzaine d’éprouvettes.
Pour cette raison, cette méthode n’est pas ou peu utilisée, car pour un tel nombre
d’éprouvettes d’autres méthodes donnent des résultats beaucoup plus précis.
σD = 28 MPa
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4.3. Méthode des "Probits
Les essais sont effectués par niveaux pour un nombre de cycles maximal N, choisi à l’avance,
On détermine ensuite la proportion P d’éprouvettes rompues avant le nombre de cycle N,
choisi à chaque niveau de contrainte.
La variation de P est portée en fonction de la contrainte d’essai, Cette variation permet de
déterminer le niveau de contrainte pour lequel on obtient 50 % d’éprouvettes non rompues,
c’est-à-dire la limite d’endurance recherchée.
C’est la méthode qui conduit à la meilleure précision de la limite d’endurance,
Malheureusement, le nombre élevé d’éprouvettes nécessaires (80 éprouvettes) la rend trop
coûteuse et limite son utilisation.
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4.4. Méthode de l’escalier
Les inconvénients de la méthode des "Probits" ont conduit à rechercher d’autres méthodes
d’application plus commodes et plus économiques.
Dixon et Mood (1948) ont proposé la méthode dite de "l’escalier". Elle simplifie beaucoup la
recherche des niveaux de contraintes d’essai. La précision des résultats obtenues dépendra
fortement du nombre d'éprouvettes utilisées (minimum 10 à 15 éprouvettes).
Comme pour la méthode des Probits, on fixe une durée de cycle maximal N. Les essais de
fatigue sont effectués à différents niveaux de contraintes pendant le nombre de cycles N
choisi , chaque niveau de contrainte diffère d'un espacement s.
Soit σi la valeur de la contrainte au ième essai, la valeur σi+1 sera telle que :
Les essais se poursuivent selon cette règle, les uns à la suite des autres, jusqu’à épuisement
des n éprouvettes.
La limite d'endurance est défini par :
σD = σ0 + s ( A/N 1/2)
σ0 : 1er niveaux de contraintes utilisées
s : espacement des niveaux de contraintes.
+1/2 si le calcul est basé sur les contraintes d’essai des éprouvettes non rompues.
-1/2 s’il est basé sur les contraintes d’essai des éprouvettes rompues.
N = Ni, A =i .Ni et B = i2. Ni
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surcharges, les contraintes résiduelles et la fréquence ont une très grande influence sur
l'endurance des pièces. En effet, la résistance en fatigue peut varier selon que la sollicitation
est faite en flexion, en traction, en compression ou en torsion. De plus, une surcharge peut
causer un endommagement par l'amorce d'une fissure qui n'aurait pas eu lieu lors de
l'application d'une charge constante alors qu'une sous-charge a pour effet d'écrouir le matériau
ce qui peut lui permettre d'endurer des contraintes plus élevées qu'à la normale. Les
conditions environnantes telles que la température, la pression atmosphérique et le
pourcentage d'humidité ont une influence marquée sur la résistance en fatigue. Lorsqu'il y a
élévation de la température, il y a une baisse des propriétés mécaniques telles que la limite
d'élasticité et la résistance à la traction. La limite d'endurance diminue également dans les
mêmes proportions. Un autre facteur à considérer lors des sollicitations à haute température
est le phénomène de fatigue-fluage. En effet, à haute température, la déformation sous fluage
peut diminuer la résistance en fatigue, tout comme la déformation causée par la fatigue peut
diminuer la résistance au fluage.
Dans ces conditions, la limite d’endurance corrigée σD ' se calcule par: σD' = ka kb kc kd ke kf σD
Où:
ka : pour l'état de surface
kb : pour l’effet de grosseur
kc : pour la fiabilité, les limites de variation de σD
kd : pour l’effet de température
ke : pour l’effet des concentrations de contrainte
kf : pour des effets divers
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Généralement, l'endommagement par fatigue apparaît en premier lieu à la surface des pièces.
L’état de surface est quantifié par sa rugosité, une surface rugueuse présente des concentrations de
contrainte plus élevées qu’une surface lisse. On polit donc les éprouvettes afin de minimiser au
mieux l’influence de l’état de surface sur les résultats d’essais standards de fatigue.
ka (fini de surface): Un matériau plus résistant, moins ductile a plus de sensibilité à des
défauts laissés en surface par le procédé de mise en forme.
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kd (effet de la température): chute : du module d’Young, de la dureté, de la résistance
à la traction et de la limite d'élasticité).
Kd = 344 / ( 273+T) pour T > 71 °C et Kd = 1 pour T< 71 °C
kf (effets divers): Ces effets doivent être étudiés cas par cas.
Les effets divers comprennent :
- Les contraintes résiduelles;
- Les milieux agressifs (ex. eau, acides, radiations).
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Taille des grains : Les structures à grains fins présentent une meilleure tenue en
fatigue que les structures à gros grains.
Défauts métallurgiques : Lacunes, défauts interstitiels, précipités et inclusions
peuvent être à l'origine de l'endommagement par fatigue.
- Le point B qui représente la limite du matériau pour une contrainte alternée nulle. Ce point
correspond donc à la contrainte de rupture en essai statique
La courbe reliant les points A et B est déterminée soit expérimentalement soit à partir d’une
estimation. L'ensemble des limites d'endurance observées pour diverses valeurs de la
contrainte moyenne se place alors sur la courbe AB. Quand le point de fonctionnement se
situe en dessous de la courbe AB, on est certain de ne pas avoir de rupture.
Diagramme de Haigh.
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Différentes représentations de la courbe AB sont possibles.
Droite de Goodmann :
Droite de Soderberg :
Parabole de Gerber :
La forme du signal: Un signal de type carré est plus pénalisant que celui du type sinusoïdal.
Le rapport de charge R à Max constante si R augmente, la durée de vie augmente.
La répétions périodique d'une surcharge peut retarder la propagation de fissure.
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