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Pompes-Centrifuges T8

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Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université des Sciences et de la Technologie HOUARI BOUMEDIENE


Faculté de Génie Mécanique et Génie des Procédés Industriels
Département de Thermo Energétique

Master 1, Option : Energétique


Mini Projet
Module : SDHP

THEME
Les Pompes Centrifuges

Fait par : AZIZOU Abdel Karim Dirigé par : Mme. Guerroudj


KHANANCHA Imad Eddine
BELLAOUI Imad Eddine

Année universitaire 2020/2021


SOMMAIRE

• Résumé …………………………………………………………………………… [3]


• Introduction générale et Problématique ………………………………………. [3]

CHAPITRE I: GENERALITEES
I.1. Définitions……………………………………………………………………..... [4]
I.1.1. Turbomachines ………………………………………………………...….. [4]
I.1.2. Pompes ……………………………………………………………………. [4]
I.1.3. Force Centrifuge ………………………………………………….……….. [4]
I.1.4. Débit ……………………………………………………………….……… [4]
I.1.5. Le Rendement ……………………………………………………….……. [4]
I.1.6. NPSH (Net Positive Suction Head) …………………………………..…… [5]

CHAPITRE II : GENERALITES SUR LES POMPES CENTRIFUGES


II.1. Introduction …………………………………………………………………… [6]
II.2. Définition des Pompes Centrifuges………….………………………………... [6]
II.3. Principe de fonctionnement……………………………………………………. [6]
II.4. Pièces principales d’une pompe centrifuge……………………………………. [7]
II.4.1. Le Distributeur……………………………………………………………. [7]
II.4.2. La Roue………………………………………………………………..…. [7]
II.4.3. La Volute………………………………………………....………..…….. [7]
II.4.4. Arbre……………………………………………………………..………. [7]
II.5. Types de roues dans les pompes centrifuges……………………………….…. [8]
II.6. Avantages et Inconvénients…………………………………………………… [9]
II.7. Conclusion ……………………………………………………………………. [9]

1
CHAPITRE III : CARACTERRISTIQUE D’UNE POMPE
CENTRIFUGE
III.1. Principales caractéristiques d’une pompe centrifuge…..…………………… [10]
III.1.1. Dimensions principales ………………………………………….…… [10]
III.1.2. Triangles des vitesses et angles caractéristiques ……………………... [10]
III.1.3. Hauteur théorique et débit …………………………………………… [11]
III.1.4. Les courbes rassemblées par le constructeur ……………………….….. [11]
III.2. Modes de défaillance majeurs des pompes centrifuges …..……………..…... [12]
III.2.1. Modes de la défaillance hydraulique…..…………….……………...…... [12]
III.2.2. Modes de la défaillance mécanique…..…………….……………….….. [12]
III.2.3. Autres modes de la défaillance…..……………………………………... [13]
III.3. Cavitation dans les pompes centrifuges…..…………….…………………….. [13]

• Conclusion ……………………………………………………………………… [14]


• Références Bibliographiques…………………………………………………… [15]

2
• Résumé :
L’histoire des pompes hydrauliques a commencé au 1er siècle en chine. Et au XVIIe siècle
les pompes modernes ont été développées. De nos jours, l’utilisation des pompes diésel et
électriques peuvent avoir des débits très élevés et des pressions très élevées plus de 400 bars
suivant les besoins de l’utilisateur.

Le principe de la pompe est apparu lorsque le besoin en eau nécessaire à la survie de


l’homme l’obligea à trouver un système de transport de cette eau, du puits ou de la rivière à
son habitat. L’homme utilisa d’abord l’énergie musculaire pour le transport de cette eau. Plus
la distance et la quantité en eau augmentaient, il avait besoin de beaucoup d’énergie.
Les techniques de pompage ont dépassé les limites initiales de leur domaine d’application.
Les pompes sont passées du simple transport de l’eau et des divers fluides liquides à la
transmission de la puissance mécanique. Leurs caractéristiques principales sont entre autres le
débit et la pression.

L’objective de ce Mini Projet, est de faire connaitre ces pompes qui sont indispensable dans
la vie, et nous nous intéresserons beaucoup plus sur les pompes centrifuge, nous connaitrons
leurs modes de fonctionnement, leurs principaux composants et leurs caractéristiques.

• Introduction générale et Problématique :


On appelle turbomachine un appareil dont le rôle est d’assurer un échange d’énergie
mécanique entre un débit permanent de fluide et rotor tournant à vitesse constante autour d’un
axe. Selon le sens de l’échange d’énergie, la turbomachine est appelée :
 Génératrice : lorsqu’elle communique de l’énergie au fluide (Ex : pompe centrifuge),
donc elle doit être nécessairement accouplée à une autre machine jouant un rôle de
moteur (moteur électrique, moteur diesel, turbomachine réceptrice).
 Motrice : lorsqu’elle en reçoit de l’énergie du fluide (Ex : turbine à vapeur) pour
entrainer une machine génératrice (alternateur ou turbomachine génératrice).
Les turbomachines se subdivisent en : pompes, compresseurs, ventilateurs ou soufflantes,
selon la nature liquide ou gazeuse du fluide véhiculé et sa compressibilité.
Les pompes sont, après les moteurs électriques, les machines le plus banalement utilisées
aussi bien sur le plan industriel que dans le domaine domestique. Cependant l’utilisation doit
avoir une connaissance générale du fonctionnement des pompes afin d’effectuer le bon choix
de la machine.
Pour répondre à toutes les applications industrielles, Il existe deux grandes familles de
systèmes de pompage (Les pompes centrifuges, et les pompes volumétriques), qui diffèrent
selon l’utilisation que l’on souhaite en faire, ce qui sera déterminé par les procédés fluides. Si
l’on souhaite augmenter la pression d’un fluide, il faudra se tourner vers les pompes
volumétriques dont l’écoulement résulte de la variation d’une capacité occupée par le liquide.
Si l’on veut en augmenter le débit, on utilisera les pompes centrifuges. Là, le mouvement du
liquide résulte de l’accroissement d’énergie qui lui est communiqué par la force centrifuge.

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CHAPITRE I : GENERALITES

I.1. Définitions :
I.1.1. Turbomachines :
Les turbomachines sont des machines dans lesquelles un fluide (liquide ou gaz) échange de
l’énergie à l’aide d’un ou plusieurs impulseurs (appelés aussi rotors ou roues). Ces derniers
sont munis d’aubes (pompes et compresseurs), d’ailettes (turbines à gaz ou à vapeur) ou
augets (turbine hydraulique Pelton).
Pour une pompe par exemple, les aubes sont des obstacles profilés, plongés dans un
écoulement de fluide. Elles constituent entre elles des canaux courbés dans lesquels le fluide
s’écoule

I.1.2. Pompes :
Une pompe est une machine hydraulique qui permet d’augmenter la charge H d’un fluide
moyennant une puissance extérieure Pext > 0 fournie au fluide. Cette puissance est en général
fournie par un rotor en rotation, ou tout simplement c’est une machine hydraulique qui aspire
et refoule un liquide (l’eau, l’huile, l’essence, les liquides alimentaires, etc.…) D’un point à
un endroit voulu.

I.1.3. Force Centrifuge :


La force centrifuge, ou de l'effet centrifuge, est un cas particulier de force fictive qui
apparaît en physique dans le contexte de l'étude du mouvement des objets dans des
référentiels non inertiels. L'effet ressenti est dû aux mouvements de rotation de ces
référentiels et se traduit par une tendance à éloigner les corps du centre de rotation. C'est, par
exemple, la sensation d'éjection d'un voyageur dans un véhicule qui effectue un virage.

I.1.4. Débit :
Le débit Qv fourni par une pompe est le volume refoulé pendant l’unité de temps. Il
s’exprime en mètres cubes par seconde (m3/s) ou plus pratiquement en mètres cubes par heure
(m3/h).

I.1.5. Le Rendement :
Le rendement d’une pompe est le rapport de la puissance utile P (puissance hydraulique)
communiquée au liquide pompé à la puissance absorbée Pa par la pompe (en bout d’arbre) ou
par le groupe (aux bornes du moteur). Si Qv est le débit volume du fluide, 𝛒 sa masse
volumique et H la hauteur manométrique de la pompe, la puissance hydraulique PH et le
rendement ƞ sont donnés par les équations (1) et (2).
PH = Qv × 𝛒 × g × H ……… (1)
ƞ = (Qv × 𝛒 × g × H) / Pa …… (2)

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I.1.6. NPSH (Net Positive Suction Head):
En un point d'un circuit hydraulique, la valeur NPSH mesure la différence entre la pression
absolue totale du liquide en ce point et sa pression de vapeur saturante.
Le NPSH est un paramètre important à prendre en compte dans la conception d'un circuit :
lorsque la pression d'un liquide descend sous la valeur de la pression de vapeur, le liquide se
vaporise. Ce phénomène est très dangereux à l'intérieur d'une pompe centrifuge car il crée une
cavitation (implosion de bulles de vapeur) qui endommage le corps de pompe tout en
réduisant le rendement.

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CHAPITRE II : GENERALITES SUR LES POMPES CENTRIFUGES
II.1. Introduction :
Les pompes centrifuges sont les plus utilisées dans le domaine industriel à cause de la large
gamme d’utilisation qu'elles peuvent couvrir, de leur simplicité et de leur faible coût.

II.2. Définition des Pompes centrifuges :


On dit qu’une pompe centrifuge, si l’écoulement du fluide est radial (c’est-à-dire le fluide
entre par l’ouïe traverse la roue et sort vers la périphérie), et est engendré par l’action de force
centrifuge.
Ce sont des machines hydrauliques caractérisées par leur faculté à transmettre de l’énergie à
des fluides (en particulier liquides) grâce à la force centrifuge. L’objectif principal est de
transférer des fluides par une augmentation de la pression. Les pompes centrifuges peuvent
avoir des conceptions différentes, mais leur principe de fonctionnement et leurs
caractéristiques dynamiques des fluides sont toujours les mêmes.

Figure 1 : Pompe centrifuge

II.3. Principe de fonctionnement :


Son principe de fonctionnement est d'utiliser la force centrifuge crée par la rotation de la
roue pour transmettre au liquide pompé l'énergie. Dans la volute de la pompe, le fluide
pénètre axialement dans la pompe par l’œil de la roue (zone à basse pression) qui tourne à
grande vitesse. Lorsque la roue et les pales tournent, elles transmettent la quantité de
mouvement au fluide entrant. Le fluide accélère radialement vers l’extérieur à partir de la
pompe et un vide est créé au niveau de l’œil de la roue qui attire en permanence plus de fluide
dans la pompe. À mesure que la vitesse du fluide augmente, son énergie cinétique augmente.

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Un fluide à haute énergie cinétique est forcé hors de la zone de la roue et pénètre dans la
volute. Dans la volute, le fluide s’écoule dans une section de plus en plus importante, où
l’énergie cinétique est convertie en pression de fluide (selon le principe de Bernoulli).

Les pales de la turbine sont généralement incurvées vers l’arrière, mais il existe également
des conceptions de pales radiales et incurvées vers l’avant. La pression de sortie varie
légèrement en fonction de la conception utilisée. Les pales peuvent être ouvertes ou fermées.
De plus, le diffuseur peut être équipé d’ailettes fixes pour aider à guider le flux vers la sortie.
L’énergie transférée au liquide correspond à la vitesse au bord de la roue. Plus la roue tourne
vite ou plus la roue est grosse, plus la vitesse sera élevée.

II.4. Pièces principales d’une pompe centrifuge:


Les pompes centrifuges sont de construction très simple en version de base. Elles sont
essentiellement constituées d’une pièce en rotation appelée le rotor aussi d’une roue ou
d’hélices qui tournent dans un carter appelée corps de pompe ou volute. En allant de l’entrée à
la sortie par :

II.4.1. Le Distributeur: sorte de tubulure profilée qui sert à conduire l’eau avec une
vitesse et une direction convenables dans l’axe de la pompe (roue).

II.4.2. La Roue: est constituée par moyeu porté par un arbre et muni d’aubes tournant à
l’intérieur de deux coquilles formant ainsi le corps de la pompe, on distingue, des roues
ouvertes et semi-ouvertes.

II.4.3. La Volute (Boitier) : elle est placée à l’extérieur de la roue, de section circulaire
ou trapézoïdale et se termine par cône convergent

II.4.4. Arbre (rotor) : La roue est montée sur un arbre. L’arbre est un composant
mécanique pour transmettre le couple du moteur à la roue.

Figure 2 : Constitution d’une pompe centrifuges

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II.5. Types de roues dans les pompes centrifuges:
La conception de la roue est le facteur le plus important pour déterminer les performances
d’une pompe centrifuge. Une roue correctement conçue optimise le débit tout en minimisant
les turbulences et en maximisant l’efficacité.
La roue d’une pompe centrifuge peut être de trois types de base :
 Roue ouverte : Les roues ouvertes ont les aubes libres des deux côtés.
Les roues ouvertes sont structurellement faibles. Ils sont généralement
utilisés dans des pompes de petit diamètre et peu coûteuses et des
pompes manipulant des matières en suspension.
 Roue semi-ouverte : Les aubes sont libres d’un côté et fermées de
l’autre. Le carénage ajoute une résistance mécanique. Ils offrent
également des rendements plus élevés que les roues ouvertes. Ils peuvent
être utilisés dans des pompes de diamètre moyen et avec des liquides
contenant de petites quantités de solides en suspension. En raison de la
minimisation de la recirculation et d’autres pertes, il est très important
qu’un petit jeu existe entre les aubes de la roue et le carter.
 Roue fermée : Les aubes sont situées entre les deux disques, le tout
dans une seule pièce moulée. Ils sont utilisés dans les grandes pompes à
haut rendement et à faible hauteur d’aspiration nette requise. Les pompes
centrifuges à roue fermée sont les pompes les plus utilisées pour traiter
les liquides clairs. Ils reposent sur des bagues d’usure à jeu réduit sur la
roue et sur le corps de pompe. La roue fermée est une conception plus
compliquée et plus coûteuse non seulement à cause de la roue, mais des
bagues d’usure supplémentaires sont nécessaires.

Les pales de la roue peuvent être : Figure 3 : Types de roue


 Conception de lame incurvée vers l’arrière (conception préférée en raison de la pente
négative de la courbe de performance).
 Conception de la lame radiale.
 Conception de la lame incurvée vers l’avant (en raison de conditions de pente
positives, cette conception peut provoquer une surtension de la pompe).

Les roues peuvent être soit:


 Aspiration simple : Une turbine à aspiration unique permet au liquide de pénétrer au
centre des pales dans une seule direction.
 Double aspiration : Une roue à double aspiration permet au liquide de pénétrer au
centre des pales de la roue des deux côtés simultanément. Cela réduit les forces
exercées sur l’arbre.
La pression de sortie change légèrement selon la conception utilisée. Les lames peuvent
être ouvertes ou fermées. Le diffuseur peut également être équipé d’ailettes fixes pour
aider à guider le flux vers la sortie. L’énergie transférée au liquide correspond à la vitesse
au bord de la roue. Plus la roue tourne vite ou plus la roue est grande, plus la tête de
vitesse sera élevée.

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II.6. Avantages et Inconvénients :
Avantages Inconvénients
 Ces machines sont de construction  Elle n’est pas auto-amorçant.
simple et demande peu d’entretien.  Elle ne fonctionne pas avec des fluides
 Prix modérés et coût de maintenance trop visqueux.
faible.  Elle nécessite des dispositifs
 Matériaux de construction très variés d’équilibrage.
(fluide corrosif possible)
 Pompes compactes et peu encombrantes.
 Bon rendement.
 Le débit est continu.
 En cas de dysfonctionnement du circuit
de refoulement (colmatage), la pompe ne
 subit aucun dommage

II.7. Conclusion :
En général, les pompes centrifuges peuvent être classées en fonction de la manière dont le
fluide s’écoule à travers la pompe. Ce n’est pas une classification basée uniquement sur la
roue, mais elle est basée sur la conception du corps de pompe et de la roue. Les trois types de
flux à travers une pompe centrifuge sont:

 Écoulement radial
 Flux mixte (en partie radial, en partie axial)
 Débit axial (type hélice)

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CHAPITRE III : CARACTERRISTIQUE D’UNE POMPE
CENTRIFUGE

III.1. Principales caractéristiques d’une pompe centrifuge:

III.1.1. Dimensions principales :

𝐃𝟎= Diamètre de l’oreillard (mm)

𝐃𝟏= Diamètre d’entrée de la roue (mm)

𝐃𝟐= Diamètre extérieur de la roue (mm)

𝐛𝟐= Largeur des canaux de la roue à la sortie (mm)

III.1.2. Triangles des vitesses et angles Figure 4 : Dimensions


caractéristiques :

Figure 5 : Triangles des vitesses

 Les Vitesses :
1. Les vitesses à l’entré :
𝐔1: vitesse tangentielle au droit du point d’entrée (m/s)
𝐖𝟏: vitesse relative de l’eau par rapport à l’aubage (m/s)
𝐕𝟏: vitesse absolue de l’eau
Sachant que : 𝐕𝟏 = 𝐔𝟏 + 𝐖𝟏 ………………… (1)
 À la sortie : il en est de même que 𝐕𝟐 = 𝐔𝟐 + 𝐖𝟐 ………… (2)
N.B
A l’entrée de la roue, l’eau pénètre à peu près radialement dans la turbine, en
conséquence sa vitesse absolue 𝐕𝟏 formera avec 𝐔𝟏, un angle très voisin de 90⁰

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2. Les vitesses à la sortie :
A la sortie de l’aubage en (2) les vitesses sont : W2; U2; V2. De la même
manière: V2 = U2 + W2
𝐔𝟏 = ωR1 ; 𝐔𝟐 = 𝜔 𝑅2
𝐑𝟏 et 𝐑𝟐 rayons de la roue d’entrée et de sortie.

𝛚 : vitesse de rotation de la roue (rd/s)


𝐧 : Nombre de tours (tour/min)
𝛚 = 𝟐𝛑𝐧/𝟔𝟎 (rd/s) ………………………… (3)

 Les Angles :
1. Les angles à l’entrée :
𝛂𝟏 : Angle formé entre les vitesses U1 et V1
Pour les pompes centrifuges 𝛂𝟏 = 90⁰
𝛃𝟏 : Angle d’entrée des aubages formé par 𝐖𝟏 et la tangente au point 1 au
diamètre D1

2. Les angles à la sortie :


𝛂𝟐 : Angle entre les vitesses V2 et U2
𝛃𝟐 : Angle de sortie des aubages formé par 𝐖𝟐 et la tangente au point 2 au
diamètre 𝐷2
Enfin, l’angle β2 est appelé angle de sortie de la roue .sa valeur est comprise
entre 15⁰ et 30⁰ (15⁰ < 𝛼 < 30⁰)

III.1.3 Hauteur théorique et débit :


 Hauteur théorique :
L’équation d’Euler entre l’entrée et la sortie de la roue d’une pompe centrifuge
donne la valeur de la hauteur théorique d’élévation sous la forme
𝑽𝟐𝑼𝟐 𝒄𝒐𝒔 𝜶𝟐−𝑽𝟏𝑼𝟏 𝒄𝒐𝒔 𝜶𝟏
𝑯𝒕𝒉 …………………………… (4)
𝒈
𝑽𝟐𝑼𝟐 𝒄𝒐𝒔 𝜶𝟐
Avec 𝛼1 = 90⁰, l’expression se simplifie et devient : 𝑯𝒕𝒉 𝒈
 Débit :
𝑽𝟐𝟐 −𝑽𝟐𝟏
On sait que, l’accroissement de l’énergie cinétique est un accroissement de
𝟐𝒈
𝑷𝟐 −𝑷𝟏
L’énergie de pression l’équation (4) devient alors :
𝟐𝒈
𝑷𝟐 −𝑷𝟏 𝑽𝟐𝟏 +𝑼𝟐𝟐 −𝑾𝟐𝟐
= ………… (6)
𝝆𝒈 𝟐𝒈
D’après la relation (4), le débit est donné par :
𝒈𝑯𝒕𝒉
𝑸 = 𝝅. 𝑫𝟐. 𝒃𝟐 . 𝒕𝒈. 𝜷𝟐 [𝑼𝟐 − ]………….. (7)
𝑼𝟐

III.1.4. Les courbes rassemblées par le constructeur :


Les constructeurs vendent leurs pompes avec un catalogue, dans lequel on trouve les
courbes caractéristiques de la pompe; dans le même graphe on trouve les courbes suivant :

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ηg = F (Qv).
H = F (Qv).
P = F (Qv).
NPSH requis = F (Qv).
H : hauteur manométrique d'une pompe.
ηg : rendement globale de la pompe.
P : puissance absorbée de la pompe.
Qv : débit volumique de la pompe.
NPSHrequis : charge nette absolue à l'aspiration

III.2. Modes de défaillance majeurs des pompes centrifuges :


Les pompes centrifuges étant l’un des types de pompes les plus utilisés au monde, leurs
paramètres de fonctionnement ainsi que leurs vulnérabilités sont bien connus. En général, les
pannes de pompe entraînent des changements de fonctionnement qui réduisent l’efficacité ou
peuvent entraîner une panne de la pompe. La fiabilité des systèmes hydrauliques et également
des pompes centrifuges est de la plus haute importance en génie nucléaire.

Les modes de défaillance des pompes centrifuges peuvent être regroupés en trois catégories:

III.2.1. Modes de défaillance hydraulique :


 Cavitation. La cavitation est, dans de nombreux cas, un événement indésirable.
Dans les pompes centrifuges, la cavitation provoque des dommages aux composants
(érosion du matériau), des vibrations, du bruit et une perte d’efficacité.
 Pulsation de pression. Les pulsations de pression sont des fluctuations de la
pression de base. Pour les pompes à haut débit, les pulsations de pression
d’aspiration et de refoulement peuvent entraîner une instabilité des commandes de la
pompe, des vibrations de la tuyauterie d’aspiration et de refoulement et des niveaux
élevés de bruit de pompe.
 Recirculation de la pompe. Une pompe fonctionnant à une capacité inférieure aux
limites de conception peut souffrir d’une recirculation qui se produit à l’intérieur des
pompes. La recirculation de la pompe peut provoquer une poussée et une cavitation
même lorsque le NPSHa disponible dépasse considérablement le NPSHr du
fournisseur.
 Poussée radiale et axiale. Une poussée radiale élevée qui entraîne des déformations
excessives de l’arbre peut entraîner des problèmes persistants de garniture ou de
garniture mécanique et, éventuellement, une défaillance de l’arbre. La poussée
axiale est imposée le long de l’axe de l’arbre. Une poussée axiale élevée peut
imposer une charge excessive sur le roulement.

III.2.2. Modes de défaillance mécanique :


 Saisie ou rupture de l’arbre
 Défaillance du roulement
 Échec du joint
 Les vibrations

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 Fatigue

III.2.3. Autres modes de défaillance :


 Érosion
 Corrosion

III.3. Cavitation dans les pompes centrifuges :


Les principaux endroits où la cavitation se produit sont dans les pompes, sur les roues ou les
hélices. Dans les pompes centrifuges, la cavitation résulte d’une réduction de la pression
d’aspiration, d’une augmentation de la température d’aspiration ou d’une augmentation du
débit au-dessus de celle pour laquelle la pompe a été conçue.
Il existe deux types de base de cavitation de pompe :
 Cavitation d’aspiration
 Cavitation de décharge

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• Conclusion :

Au terme de notre étude, nous pouvant constate et conclure qu'il est très important de
connaitre la méthode de calcul de tous les équipements des pompes centrifuge avec une étude
détaille des problèmes qu'on peut rencontrer dans la roue, volute, le diffuseur et les différents
éléments de la pompe tels que joints d'étanchéité……. .Etc.

Les pompes centrifuges sont largement utilisées en raison de leur fonctionnement


relativement simple et de leur prix abordable.

• Références Bibliographique :
″thermal engineering‶. Thermal-engineering.org/Fr [En ligne].
https://www.thermal-engineering.org/fr/quest-ce-quune-pompe-centrifuge-definition/

HAMAMMED.MOHAMMEDYAHIA, MADONICHOUKRI « Etude de système de


refoulement TFNA_DZIOUA », Université AboubakrBelkayid,Tlemcen

″Tout savoir sur les pompes centrifuges‶. gardnerdenver.com/Fr [En ligne].


Pompes centrifuges | Comment Fonctionnent-Elles | Knowledge Hub (gardnerdenver.com)

BENHARRAT.M, KHALEF.F« pompe centrifuge », université abdelhamid ibn badis de


mostaganem, faculté de science et de la technologie 2016 /2017

Catalogue ROBUSCHI d’une pompe centrifuge à roue fermé de série R-RN. (13-04-
2015)

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