Revue de Litterature
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: REVUE DE LITTERATURE
INTRODUCTION
1. DEFINITIONS ET GENERALITES
1.1. definitions
De tout temps, on a eu besoin de circuler. Mais, les « routes » ne furent guère que des pistes
plus ou moins sommaires permettant de joindre des villes, villages ou hameaux, sans empiéter sur les
prairies ou terres cultivées. La route ne différait alors pas tellement des surfaces qui la bordaient.
Il est vrai qu’on circulait aisément sur des pistes bien nivelées quand les conditions climatiques étaient
favorables, mais en période de pluie, les sols mouillés devenaient glissants ou se transformaient en
bourbiers. On entreprit alors d’étaler, aux endroits les plus mauvais, des lits de pierres dont le mérite
était d’être moins sensible à l’eau. L’idée du matelas de pierres a duré de nombreux siècles. Elle s’est
développée à l’époque des Romains pour donner naissance à la « chaussée romaine » : le dallage. Plus
tard, la route empierrée « macadam » a fait son apparition et avec elle, les premières
spécifications pour l’exécution d’une bonne route.
Avec le développement des engins lourds au début du XXe siècle, les premiers
problèmes ont surgi:
apparition de nids de poule,
poinçonnement du hérisson et effondrement de la chaussée aux premières
pluies.
La structure de la chaussée était donc mal adaptée. Une mutation s’imposait pour
aboutir à une route moderne. Elle a été initiée par l’emploi des matériaux à granulométrie continue et
de calibre déterminé et puis avec l’émergence des matériaux traités au ciment
La route telle que connue de nos jours est essentiellement constiutee de la chaussee,
l’accotement, le trottoir et le talus. La chaussee elle est la partie de la route representee par
une structure multicouche mise en œuvre sur une plateforme support de sol terrassé. Elle
supporte plusieurs types de sollicitations : répartition de la contrainte des charges verticales
(référence : essieu standard de 130KN), sollicitations tangentielles dues au passage des
véhicules (mouvement entraînant des efforts horizontaux), sollicitations climatiques (eaux
infiltrés, gel).
Les chaussées se présentent comme des structures multicouches, qui sont
mises en œuvre pour répartir les charges induites par le trafic que le sol support seul ne
pourrait pas soutenir. On peut ainsi distinguer suivant leur types les chaussées revêtues et les
chaussees non revetues.
Une route en terre est une voie publique non revêtue, caractérisée par une couche de
roulement en matériaux non liés (couche de base), peu ou pas cohérents, entretenue et
aménagée pour la circulation des personnes en général et des véhicules en particulier. Elles ne
comportent donc aucune protection contrairement aux routes revêtues.
Dans les routes en terre, à l’exception de la couche de base qui est en même temps
couche de roulement, les différentes couches jouent le même rôle que dans les routes
revêtues. Ces routes sont en général constituées par une ou plusieurs couches de matériaux, et
de bas en haut on distingue :
Les routes en terre peuvent etre regroupées en trois grandes catégories en fonction de leur
utilisation ou encore de leur mise en place: la piste naturelle, la route saisonniere, la route
elaboree.
1. La piste naturelle
Il s’agit ici d’une piste qui n’a fait l’objet d’aucun traitement particulier : la circulation
se fait a meme le sol en empruntant le trajet le moins mauvais parmi ceux qui ont été ouverts
par les vehicules precedents ; elle est entierement dependante des conditions naturelles du
site. La piste naturelle existe et rend des services mais les limites sont tres nombreuses:
l’absence de chaussees et d’amenagements font que l’on ne me maitrise ni la possibilite de
circuler ni le temps de parcours.
2. La route saisonniere
3. La route elaboree
L’objectif ici est d’assurer une circulation permanente dans des conditions decentes
rendant ainsi la route accessible quotidiennement aux vehicules ordinaires ; Elle presente ainsi
des caracteristiques de traces, de profil en long et en travers plus elabores. On pourrait aussi
la considérer comme une chaussée structurée, pouvant être revêtue plus tard. Elle est capable
de supportée un trafic relativement important.
La chaussée est une structure multicouche mise en œuvre sur une plateforme support
de sol terrassé. Elle supporte plusieurs types de sollicitations : répartition de la contrainte des
charges verticales (référence : essieu standard de 130KN), sollicitations tangentielles dues au
passage des véhicules (mouvement entraînant des efforts horizontaux), sollicitations
climatiques (eaux infiltrés, gel). Elle est subdivisée en plusieurs couches :
Elle correspond au terrain occupant les parties supérieures des terrassements (30 à 100
cm) ; elle doit être suffisamment rigide pour permettre le passage des engins de terrassement,
soit le sol en place lorsque la route est en déblai, soit le sol rapporté lorsqu'elle est en remblai.
Sa portance influence pour une grande part l'épaisseur des couches de chaussée qui reposent
sur elle. Une bonne portance permet d'éviter les déformations sous chargement lourd ou
répété entraînant une dégradation prématurée de la chaussée. Elle requiert un traitement tout
particulier, puisque la plupart des méthodes de dimensionnement s'appuiera sur la résistance
au
poinçonnement du sol de plateforme. Un bon sol de plateforme devrait avoir un CBR
(Californian Bearing Ratio : indice de portance) supérieur à 5 pour permettre aux engins
chantier de passer et devrait faire l'objet d'un bon compactage.
b) La couche de forme
c) La couche de fondation
La couche de fondation assure une diffusion des contraintes afin de les amener à un
taux
compatible avec la portance de la plateforme. Si la couche de fondation n'est pas trop rigide,
elle ne subit guère des contraintes verticales de compression. Elle est généralement constituée
d'un matériau grossier (gravier ou pierre concassée de 7,5cm) dans lequel l'angle de
frottement élevé permet une meilleure capacité portante. L'épaisseur minimale de cette couche
est généralement de 20 cm. Les matériaux de la couche de fondation doivent être de qualité
satisfaisante (CBR de 30 au minimum) afin d'assurer sa fonction de diffusion des contraintes.
Au cas contraire, elle devra faire l'objet d'un traitement. Dans ce cas, le CBR des fondations
traitées doit être compris entre 70 et 100
d) La couche de base
La couche de base est soumise à des contraintes verticales de compression plus élevées
que dans la couche de fondation ainsi qu'aux efforts de cisaillement d'autant plus importants
que la couche de surface est mince. C'est la raison pour laquelle c'est la couche principale.
Cette couche est généralement réalisée avec un matériau grossier (gravier ou pierre
concassée)
sur une épaisseur minimale de 15 cm, en général. Ce matériau utilisé doit présenter un CBR
supérieur ou égal à 80. Sinon il devra faire l'objet d'un traitement soit avec un liant
hydraulique, soit avec un liant hydrocarboné. Et dans ce cas le CBR visé est supérieur ou égal
à 160.
e) La couche de surface
Résister, sans déformations manifestes ni usures rapides, aux efforts normaux et aux
efforts tangentiels imposés par les pneumatiques.
Présenter un uni de surface durable, de façon à assurer un confort de roulement aux
usagers.
Etre étanche pour protéger le corps de la chaussée contre les infiltrations des eaux de
ruissellement.
Posséder des qualités antidérapantes satisfaisantes grâce à la forme des granulats.
Chaussées souples,
Chaussées semi-rigides,
Chaussées rigides
Les chaussées mixtes
Les chaussées à structure inverse
a) Les chaussées souples
C’est la chaussée dans laquelle toutes les couches qui la constituent sont traites aux liants
hydrocarbonés ou non traites. La couche de fondation et/ou la couche de base peuvent être
constituée de grave non traitée. Dans le cas d’une chaussée neuve à faible trafic, la structure
type est illustrée sur les figures ci-après.
b) Les chaussées semi rigide ou chaussées a assise traites aux liants hydrauliques
Elles comportent une couche de surface bitumineuse reposant sur une assise en
matériaux traites aux liants hydrauliques disposée en une couche de base ou en une couche de
fondation et une couche de base. Cette chaussee est souvent d’une epaisseur comrise entre 15
et 60 cm . Dans le cas d’une chaussée neuve à faible trafic, la structure type est illustrée par
les figures suivantes
Une chaussee rigide est constituee d’un revetement en beton de ciment pervibre ou
fluide. En regle generale, une chaussee en beton comporte a partir du sol les couches
suivantes :
Dans le cas d’une chaussee neuve à faible trafic, la couche de fondation n’est pas necessaire.la
dalle en beton de ciment peut ainsi etre realisee directement sur l’arase de terrassement ou sur
la plate-forme support de chaussée. Dans la chaussee rigide, la couche de surface et la couche
de base sont confondues.
Figure: structure de chaussee chaussee rigide
d) Chaussees mixtes
2. Le reseau routier
Le reseau routier est l’ensemble des des voies de circulations terrestres permettant le
transport des biens et des personnes. Il a connu une evolution filgurante au fil du temps.les
premieres voies de communication etaient de simple sentiers qui se formaient naturellement et
ne demandaient aucun entretien en particulier. Il a ainsi ainsi evolue au fil du temps en
fonction des besoins grandissant de l’homme jusqu’à la naissance au XIXe siecles des
premieres voiries en houille ou en bitume.
De nos jours ce reseau est defini en fonction de bon nombres de criteres ; technique,
administratif, ou encore suivant les normes et criteres geometriques.
Au cameroun on distingue:
Ce sont les routes d’importance qui dans un departement relient les chefs-lieux des
unites administratives entre eux, aux chefs-lieux de departement et aux reseaux des nationales
et regionales.
Elles sont à l’interieur des arrondisssements , des districts,des villages . Elles assurent
les liaisons entre les campagnes et les reseaux de routes departementales, regionales et
nationales dans le but d’acheminer les produits locaux vers la zone urbaine et celles des
produits industrieels vers les campagnes.
Ce sont des routes de type S possédant les mêmes caractéristiques que les autres routes
principales, mais à faible trafic.
Elles se décomposent en :
En resume on a donc :
À remplir
3. le trace routier
a) Vitesse de reference
C’est la vitesse qui peut être pratiquée en tout point de la section considérée. Elle est
defini par la norme de dimenssionement utilisee. Dans le cas des normes francaises, les cinq
valeurs de vitesse de référence retenues par les instructions relatives au réseau
national français sont les suivantes : 40, 60, 80, 100, 120 km/h.
b) Vitesse pratiquee
Elle correspond a la vitesse reellement pratiquee par les usagers. Elle est tres souvent
superieures aux vitesses de reference. Elle est defini comme etant la vitesse maximale
pratiquee par 85% des usagers de la route(v85). Elle est representee par le graphe suivant :
c) Vitesse reglementaire
Chaque pays de par ses lois et son code de la route definie ses vitesses reglementair en
fonction du type de voies, leurs caracteristiques geometriques,leur environnement et les
conditions meteorologiques. Cette vitesse est fixee dans un but securitaire et ne comstitue pas
un objectif d’amenagement de la voie.
Ces elements sont conditiones par des exigences de visibilite qui sont etroitement liees
aux distances qui dependent le plus souvent de la vitesse pratiquee, du temps de reaction,de la
distance necessaire a la manoeuvre
a) Distance d’arret
b) Distance de depassement
La distance de vsibilite de deplacement est celle qui permet, sur une route
bidirectionnelle, de terminer le depassement sans ralentir le vehicule arrivant en sens inverse,
la hauteur conventionelle du vehicule etant de 1.20m.
d) Distance de freinage
En resume on a donc :