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Chapitre I

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Matière: Réseaux informatiques locaux

Semestre: 5
Unité d’enseignement: UEF 3.1.2

Crédits: 04
Coefficient: 02

Support de cours (Plaforme moodle) format PDF;

1
Objectifs: Introduire les étudiants dans le monde des
télécommunications
◼ architectures des réseaux informatiques:
◼ Bases nécessaires pour la mise en place d’un
Réseau Informatique Local;
◼ éléments de télécoms (supports et transmission).
◼ Compréhension des normes, protocoles,
fonctionnement des équipements, interconnexion.
◼ Spécificités de la communication :
◼ Spécificités liées à la sécurité et à la
confidentialité des communications (Sécurisation,
protection, droits d’accès)

2
Contenu de la matière:

Chapitre 1. Notions sur la transmission de données

Chapitre 2. Les réseaux locaux

Chapitre 3. Réseau Ethernet

Chapitre 4. Le protocole TCP/IP

Chapitre 5. Les réseaux locaux sans fils

3
Chapitre I: Notions sur la transmission de données

Partie I: Généralités sur les réseaux informatiques

1. Qu’est-ce qu’un réseau informatique ?


2. Pourquoi mettre en place des réseaux ?
3. Type des réseaux.
4. L’aspect matériel du réseau.

Partie II: Transmissions des données


1. Introduction
2. Notions de base en transmission
2.1. Modes d’exploitation d’un circuit de données
2.2. Bande passante
2.3. Rapidité de modulation et Débit binaire
3. La Transmission en bande de base
4. La Modulation
5. Mode de Transmission

4
Partie I: Généralités sur les réseaux informatiques

Qu’est ce qu’un réseau informatique ?

◼ Un ensemble d’ordinateurs (entités) et


de périphériques (imprimantes, tables
traçantes, etc…) reliés entre eux grâce
à des lignes physiques et échangeant
des informations sous forme de
données numériques.

5
Pourquoi créer un réseau ?

6
Partage de matériels

7
Partage de logiciels (applications, fichiers……)

Espace commun

8
Partager l’accès à Internet

Internet Le réseau permet de partager l’accès


à Internet !

Routeur

Serveur

9
Un réseau informatique peut servir donc plusieurs buts
distincts :

- Le partage de ressources matériels (imprimantes, table traçante etc.)


et logiciels (fichiers, applications, connexion à internet, etc.)
- La communication entre personnes (courrier électronique, discussion en
direct, etc.)
- La communication entre processus (entre des ordinateurs industriels par
exemple)
- La garantie de l'unicité et de l'universalité de l'accès à l'information
(bases de données en réseau)
-Le jeu vidéo multi-joueurs
-Etc.

10
Types de réseaux:
On distingue différents types de réseaux selon leur taille (en
terme de nombre de machines), leur vitesse de transfert des
données ainsi que leur étendue (distance entre deux points
extrêmes).

On fait généralement trois catégories de réseaux :

◼ Les réseaux locaux .LAN (Local Area Network)


◼ Les réseaux métropolitains. MAN (Metropolitan Area Network)
◼ Les réseaux étendus. WAN (Wide Area Network)

11
Le réseau local
◼ Géographiquement limité
◼ Dans une enceinte privée
◼ Utilise une organisation privée
◼ Fonctionne à haute vitesse

12
Le réseau local

◼ LAN signifie Local Area Network (en français Réseau Local).


Il s'agit d'un ensemble d'ordinateurs appartenant à une
même organisation et reliés entre eux dans une petite aire
géographique par un réseau, souvent à l'aide d'une même
technologie (la plus répandue étant Ethernet).

◼ Un réseau local est donc un réseau sous sa forme la plus


simple.

13
Le réseau métropolitain
◼ Les MAN (Metropolitan Area Network) interconnectent
plusieurs LAN géographiquement proches (au maximum
quelques dizaines de km) à des débits importants. Ainsi
un MAN permet à deux nœuds distants de communiquer
comme si ils faisaient partie d'un même réseau local.

◼ Un MAN est formé de commutateurs ou de routeurs


interconnectés par des liens hauts débits (en général en
fibre optique).
14
Le réseau étendu
◼ Au-delà d’un réseau local
◼ Utilise les compétences des opérateurs de télécommunication.

•Un WAN (Wide Area Network ou réseau étendu) interconnecte plusieurs


LANs à travers de grandes distances géographiques.
•Le plus connu des WAN est Internet.
•Les WAN fonctionnent grâce à des routeurs qui permettent de "choisir" le
trajet le plus approprié pour atteindre un nœud du réseau.
15
Les composants d’un réseau
local
PDA

Poste de travail

Les nœuds
Routeur
Serveur
◼ Commutateur

◼ Les cartes réseau


◼ Le Support de Imprimante

transmission
Laptop

16
Le nœud

◼ Il est de plus en plus diversifié.


◼ Il s'agit
◼ d’ordinateurs,

◼ de périphériques,

◼ de routeur,

◼ etc.

17
La carte réseau

◼ Une carte par nœud.

◼ Modifie et amplifie les signaux pour


traverser le câblage du réseau.

18
La carte réseau

◼ La carte joue le rôle de l'agent de


circulation en contrôlant l'accès au câble
commun.
◼ Des connecteurs pour brancher un câble.
◼ Le débit peut-être plus ou moins important.
◼ Il est mesuré en Mb/s ou en Gb/s.

19
Partie II: Transmissions des données

Le support de transmission (le câblage)

◼ Le câble est souvent


appelé Média.
◼ Il est composé de
fils de métal ou de
fibres de verre ou
atmosphère.
◼ Il relie entre eux
tous les nœuds du
réseau.
20
Partie II: Transmissions des données

Les types de câbles


Le câble coaxial disparaît peu à peu

Le câblage en paires torsadées le plus


courant

La fibre optique, plus coûteuse mais


plus rapide et plus fiable.

21
1. Introduction
Structure générale d’une chaîne de transmission

L’émetteur et le récepteur sont désignes communément par les termes ETTD


(EquipementTerminal de Traitement de Données) ou DTE en anglais (Data
Terminal Equipement) terme normalisé désignant un équipement informatique
connecté à un canal de transmission (ça peut être un ordinateur, un terminal
ou autres).
les termes ETCD (Equipement Terminal du Circuit de Données) désigne un
équipement de liaison intermédiaire entre le ETTD et le support physique
(modem, carte réseau, etc …).

22
2. Notions de base en transmission
Un circuit de données, composé habituellement de deux ou
plusieurs ETCD et de la ligne de transmission, possède plusieurs
caractéristiques. Nous citons, à titre d'exemple, quelques unes des
caractéristiques des circuits de données :

➢ Mode d'exploitations

➢Bande passante,

➢Débit mesuré en nombre de bits par seconde

➢Rapidité de modulation mesuré en baud

Type de modulation

➢Mode de transmission (synchrone ou asynchrone)

…etc

23
23
2.1. Modes d’exploitation d’un
circuit de données
La transmission des informations entre deux extrémités d’un circuit de données
peut s’effectuer de plusieurs façons :
❖Mode Simplex : une extrémité émet l’autre ne fait que recevoir

❖Mode semi-duplex : appelé également bidirectionnel (en anglais half-duplex ou


HDx) la transmission se fait dans les deux sens mais pas simultanément (liaison
à l’alternat)

❖Mode duplex : appelé bidirectionnel simultané (Full Duplex) ou la transmission


s’effectue dans les deux sens et simultanément.

24
24
2.2. Bande passante

On appelle bande passante W d’une voie de transmission


l’espace de fréquences tel que tout signal appartenant à cet
intervalle, ne subit qu’un petit affaiblissement. Autrement
dit : la Bande passante d’une voie de transmission est le
domaine de fréquences dans lequel les distorsions de la voie
restent dans des limites acceptables.

Un circuit de données est assimilable à un filtre de type


Passe Bande. Autrement dit, seule une certaine bande de
fréquence est correctement transmise. La réponse
spectrale d’un circuit parfait indique une atténuation totale
de toutes les fréquences extérieures à la bande.

25
25
2.2. Bande passante

Dans la pratique, la réponse n’est pas aussi


franche, et on définit en général la bande
passante (encore appelé largeur de bande du
circuit par :
W = f2 - f1 (W est exprimé en Hertz (Hz))

26
26
2.3. Rapidité de modulation et Débit
binaire
✓ Un symbole est un élément d'un alphabet. Si V est la taille de l'alphabet, le
symbole est alors dit V-aire. Lorsque V=2, le symbole est dit binaire. En groupant,
sous forme d'un bloc, n symboles binaires indépendants, on obtient un alphabet de
V = 2n symboles V-aires. Ainsi un symbole V-aire véhicule l'équivalent
de n = log2(V) bits.
✓Valence d’un signal V: Nombre d’états que peut prendre un signal pour représenter
une information. V = 2n
✓La rapidité de modulation R : se définit comme étant le nombre de changements
d'états par seconde d'un ou de plusieurs paramètres modifiés simultanément. Un
changement de phase du signal porteur, une excursion de fréquence ou une variation
d'amplitude sont par définition des changements d'états.
La "rapidité de modulation s'exprime en "bauds".(l'inverse de la durée la plus courte
d'une portion de signal caractérisant un symbole) 1
R=
T
✓Le débit binaire D se définit comme étant le nombre de bits transmis par
seconde. Il sera égal ou supérieur a la rapidité de modulation selon qu'un
changement d'état représentera un bit ou un groupement de bits.
1
Le "débit binaire s'exprime en "bits par seconde". D=
Tb
Pour un alphabet V-aire, on a la relation fondamentale : T = nTb soit D = n R.
Il y a égalité entre débit de source et rapidité de modulation uniquement dans le
cas d'une source binaire (alphabet binaire). 27
27
2.3. Rapidité de modulation et Débit binaire

Exemple1: (Débit binaire)


Si la durée de transmission d’un bit est Tb=20ms, quel est le débit binaire
?
Réponse:
Le débit binaire est D= 1/20x0.001 = 50 bits/s
Exemple2: (Rapidité de modulation)

T=1ms
M=8 valence
n=log2(M)=3
R = 1/T = 1000bauds
T=1ms
D = n.R = 3000 bits/s
Ne pas confondre Bits par seconde et Bauds
Log2 : Logarithme à base 2, Log2 (x)= Log(x)/Log(2)
28
28
Exemple3: (Rapidité de modulation, Valence, Débit binaire)

29
2.4. Capacité d’une voie de transmission

❖ Dés 1924, H. Nyquist a montré que la rapidité de modulation maximale


admissible (en bauds) sur un canal (ou circuit de données) est égale à 2 fois
sa bande passante.
Rmax = 2W
Exemple1 pour une ligne téléphonique de largeur de bande égale à 3100 Hz la
rapidité de modulation maximale est de 2 x 3100 = 6200 bauds. Autrement
dit, avec une représentation bivalentes le débit maximale est 6200
bits/secondes(en réalité ne dépasse pas 9600bits/s).

❖ C’est C. Shannon qui en 1949 a prouvé que la capacité (en bits/s) d’un
canal de transmission n’était pas seulement limitée par la bande passante mais
aussi par le rapport Signal/Bruit:

D = W log (1 +
max 2 B)
S

Exemple2 Quelle est la capacité d'une ligne pour téléimprimeur de largeur de


bande 300 Hz et de rapport signal/bruit de 3 dB ?
Solution
Dmax = 475,5 bits/s.

30
3. La transmission en bande de base
Les données utilisées en téléinformatique sont numérique, c’est à dire
qu’elles possèdent deux états (haut et bas). Autrement dit, qu’un signal
(ou message) binaire est une suite d’impulsions 1 et 0. On dit que le
signal est en bande de base.
La transmission bande de base consiste à émettre sur la ligne (médium)
des courants qui reflètent les bits du caractère à transmettre. Dans le
cadre de telle transmission, le MODEM (MOdulateur DEModulateur) est
réduit à un codeur dont le rôle est de substituer au signal initial un
autre signal similaire mais dont le spectre est mieux adapté à la ligne.
Il s'agit en fait, pour résumer, de dire que la transformation qui à lieu
est du type NUMERIQUE/NUMERIQUE.
La transmission par technique de modulation, en large de bande (BROADBAND)
est analogique.

Pour illustrer ce propos nous allons étudier quelques


transformations particulières avec la suite de bits
suivante : 1001011101
Cette représentation est faite sous la forme de créneaux unipolaires
avec une tension positive +V pour les niveaux logique '1', et une tension
nulle 0V pour les niveaux logique '0‘ 31
3. La transmission en bande de base

Le code NRZ : Signifie Non Return to Zero (non retour à zéro)


Les niveaux '0' sont codés par une tension -V,
Les niveaux '1' sont codés par une tension +V
Exemple :1001011101

Codage Manchester : Autre dénomination Biphasé:


Le niveau logique '0' provoque le passage de +V à -V au milieu du moment
élémentaire.
Le niveau logique '1' provoque le passage de -V à +V au milieu du moment
élémentaire.
Exemple :1001011101

32
3. La transmission en bande de base

codage Manchester différentiel


Le niveau logique '0' du moment élémentaire t (présent)
recopie le signal du moment élémentaire t-1 (précédent).
Le niveau logique '1' du moment élémentaire t (présent)
inverse le signal du moment élémentaire t-1 (précédent).

33
3. La transmission en bande de base

Le code bipolaire : Autre dénomination: AMI "Alternate Mark Inversion"


Les niveaux '0' sont codés par une tension Nulle (0V),
Les niveaux '1' sont codés alternativement par un niveau +V et -V

Le code Bipolaire à haute densité (HDB n) :


0: Si les (n+1) bits suivants ne sont pas tous à 0, idem que le codage bipolaire simple.
Si les (n+1) bits suivants sont tous à 0, les n bits suivants sont codés à 0
et le n+1 sera codé avec la même valeur que le code du 1 précédent (on viole alors
l'alternance).
1: comme en code bipolaire (inverse du précédent)

34
3. La transmission en bande de base

Le code Bipolaire à haute densité (HDB n) :suite

Après une violation de l'alternance :


• Si le bit suivant est un 1: le bit à un (suivant un bit de
viol) est codé avec la valeur inverse de bit de viol qui le
précède.
• Si le bit suivant est un 0:
Si les (n+1) bits suivants ne sont pas tous à 0, on
continue le codage comme en codage bipolaire simple.
Si les (n+1) bits suivants sont tous à 0,le premier est
codé avec la valeur inverse de celle qu'on vient de
mettre pour l'alternance, les (n-1) bits suivants sont
codés à 0 et le (n+1)ème sera codé avec la même
valeur que le premier (on viole l'alternance).

35
3. La transmission en bande de base - Conclusion

Avantages/Inconvénients
➢ Mise en œuvre très simple et peu coûteuse
➢ Adaptée à la transmission de données
➢ Débits très élevés …
➢ Monopolisation du support (interdit le multiplexage)
➢ … sur de courtes distances seulement
Pourquoi?
▪ Repose sur des signaux numériques (carrés)
▪ Large gamme de fréquences pour obtenir un signal carré (cf.
Fourier)
▪ Signaux sensibles aux atténuations/déformations…
▪ Dégradation rapide du signal en fonction de la distance
▪ Usage limité aux réseaux locaux
❑ Solution alternative: utiliser des signaux analogiques
➢ Moins sensibles aux atténuations/distorsions/bruits
➢ Débits élevés sur de longues distances

36
4.La Modulation

Le principal problème de la transmission en bande de base est la dégradation


très rapide des signaux avec la distance. Si le signal n'est pas régénéré très
souvent, il prend une forme quelconque, et le récepteur sera incapable de le
comprendre. Cette méthode de transmission ne peut-être utilisée que sur de
très courte distance (moins de 5 Km). Au delà, on utilise un signal de type
sinusoïdal (Modulation). Ce type de signal, même affaibli, pourra être décodé
par le récepteur(Démodulation).
Le MODEM prend un signal en bande de base et va le moduler, c'est à dire
le mettre sous une forme analogique particulière. Cette transformation est
du type NUMERIQUE/ANALOGIQUE et permet d’éliminer un certain nombre
de dégradations qui sont occasionnées par la distance parcourue par le signal
dans le câble.
Le signal de modulation est de forme sinusoïdale et les différents types de
modulation sont obtenues en agissant sur les différents paramètres de
l’équation suivante :
V ( t ) =V sin ( 2  f t +  )
Il existe trois grands types de modulation :

• La modulation d'amplitude,
• La modulation de phase,
• La modulation de fréquence. 37
4. La Modulation
La modulation d'amplitude
Cette modulation est obtenue en jouant sur la valeur de V, en donnant une
valeur VI pour un niveau logique '0' et en donnant une valeur Vh pour un niveau
logique '1'.

La modulation de phase :
Cette modulation est obtenue en jouant sur la valeur de Ф, en donnant une
valeur Ф0 pour un niveau logique '0' et en donnant une valeur Ф1 pour un niveau
logique '1'.

38
38
4. La Modulation
La modulation de Fréquence :
Cette modulation est obtenue en jouant sur la valeur de f , en donnant une valeur
f0 pour un niveau logique '0' et en donnant une valeur f1 pour un niveau logique
'1'.

Dans les 3 modulations précédentes, on code 1 bit donc, on cherche deux signaux
différents pour coder les 2 possibilités (0 ou 1). Si on arrive au départ et à
l'arrivée à coder et à décoder plus d'un bit à la fois on peut envisager de coder
plusieurs bits par moment élémentaire en trouvant 2n signaux différents.
Exemple : modulation de phase à 4 moments (codage de 2 bits avec les combinaisons
00, 01, 10, 11).

39
39
La modulation d'amplitude (exemple2)

40
5. Mode de Transmission

la transmission des données numériques entre deux ETTD peut


s’effectuer en parallèle ou en série et ceci en bande de base.
Autrement dit, que la transmission est effectuée sans que le signal
binaire ne subissent une certaine transformation ou modification. Il
existe habituellement deux types de transmission en bande de base
: à savoir la transmission parallèle et la transmission série.
➢Transmission parallèle: l’ensemble des bits d’un caractère (ou une
données) sont transmis simultanément sur un ensemble de
conducteurs électriques. C’est une méthode rapide mais avec
l’inconvénient qu’elle introduit beaucoup d’erreurs. La distance de
transmission admise ne peut excéder une dizaine de mètres.

➢ Transmission série: les données sont transmis sur une seule paire
de fils (un conducteur + et une masse). Les bits sont donc envoyés
l’un après l’autre. Ainsi, son principal inconvénient est la lenteur
mais elle présente l’avantage d’être plus sûre. C’est à dire les
erreurs introduites sont sensiblement plus faibles. La distance de
transmission admise dans ce cas peut être importante.
41
5. Mode de Transmission

Exemple

B0 B0
B0 B0
o
B1 B1
B1 B1
1
B2 B2
B2 B2
1
B3 B3
B3 B3
1
B4
010010010101001101001111
B4
B4 B4
1
B5 B5
B5 B5
0
B6 B6
B6 B6
0
B7 B7
B7 B7
1
Masse commune
Masse commune
0
destin
source Synchronisation destinati
source Synchronisation
ation on

Transmission Parallèle Transmission série


42
5. Mode de Transmission Les Réseaux Informatiques

Les données numériques transmises en série peuvent avoir deux modes


possibles :

❖Transmission synchrone: les bits sont envoyés, entre l’émetteur et le


récepteur, de façon régulière au rythme d’une horloge sans séparation
entre les caractères. L’horloge de l’émetteur et celle du récepteur
sont synchronisées sur la même cadence.

Les paquets de données sont rythmées par une horloge qui assure à la
fois une synchronisation entre chaque bit mais aussi entre chaque mot

43
5. Mode de Transmission
❖Transmission asynchrone : appelée également START/STOP. dans ce cas
les caractères sont envoyés les uns après les autres mais l’intervalle de
temps qui les sépare est quelconque et n’est pas le même. Cependant, les
bits d’un seul caractère sont émis avec une cadence régulière.
Il doit y avoir entente entre le transmetteur et le récepteur quant aux
aspects suivants :
- La vitesse de transmission
- Le nombre de bits constituant un caractère (6 à 8)
- Le nombre de stop-bits
- La présence ou non d’un bit de parité
- La valeur de cette parité (paire ou impaire)
❖ Donc, et afin d’assurer une transmission sûre chaque caractère émis est
précédé par un bit de START et il se termine par un bit de STOP.
La synchronisation du récepteur sur le message envoyé est réalisée à l’aide
d’un ou plusieurs bits de Start (début) et de Stop (fin) qui encadrent chaque
mot. Mais aucune synchronisation entre les mots eux mêmes

44

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