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Ba Elements Simples EC2

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567706533.

doc

Cours de
- Béton Armé -

_______________________________________________

Ce n'est pas un cours, mais une compilation d'éléments permettant de comprendre la philosophie de l'Eurocode et
parfois de justifier partiellement l'origine des expressions en particulier pour le cisaillement, le calcul de l’ouverture des
fissures.
Cela peut vous aider de créer ou adapter votre propre cours.

Si vous détectez des erreurs (et il y en a), merci de bien vouloir me les communiquer à l’adresse : christian.albouy@ac-
toulouse.fr

Bibliographie

 Application de l’eurocode 2. Calcul des bâtiments en béton Jean-Armand Calgaro et Jacques Cortade Presses de
l’école des Ponts et Chaussées

 Tome 7 Conception et calcul des structures de bâtiment L’Eurocode 2 pratique Henri Thonier Presses de l’école des
Ponts et Chaussées

 Poutres en béton : effort tranchant et bielles d’appui Jacques Cortade site : btp.equipement.gouv.fr

 Poutres et dalles en environnement agressif Jacques Cortade site : btp.equipement.gouv.fr

 Calcul des structures en béton Henri Thonier site : btp.equipement.gouv.fr

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SOMMAIRE
1. LES POUTRES 7
1.1. DÉFINITION GÉOMÉTRIQUE RÉGLEMENTAIRE D’UNE POUTRE 7
1.2. SCHÉMATISATION DE LA STRUCTURE : CHOIX DES LIAISONS AUX APPUIS, PORTÉES À CONSIDÉRER,
LARGEUR PARTICIPANTE DE LA TABLE DE COMPRESSION 8
1.2.1. LARGEURS PARTICIPANTES (EFFICACES) DES TABLES DE COMPRESSION (POUR TOUS LES ÉTATS LIMITES) 8
1.2.2. PORTÉES UTILE (DE CALCUL) DES POUTRES ET DALLES DANS LES BÂTIMENTS 9
1.2.3. LES APPUIS 11

2. ANALYSE STRUCTURALE : MÉTHODES DE CALCUL PERMETTANT DE DÉTERMINER LES SOLLICITATIONS


( MOMENT DE FLEXION, EFFORT TRANCHANT ) 14
2.1. ANALYSE ÉLASTIQUE LINÉAIRE 14
2.2. ANALYSE LINÉAIRE AVEC REDISTRIBUTION LIMITÉE DES MOMENTS 14
2.3. ANALYSE PLASTIQUE : (HORS PROGRAMME BTS) 17
2.4. ANALYSE NON-LINÉAIRE (HORS PROGRAMME BTS) 18
2.5. APPUIS DE RIVE 19
2.6. MODÉLISATION 19
2.7. ÉVALUATION DES SOLLICITATIONS. LES DIFFÉRENTES MÉTHODES DE CALCUL 19
2.7.1. POUTRES CONTINUES : RAPPEL DE LA RDM. 19
2.7.2. THÉORÈME DES 3 MOMENTS : RAPPELS 19
2.7.3. ÉQUATIONS DU MOMENT DE FLEXION ET DE L'EFFORT TRANCHANT RELATIVES À UNE TRAVÉE I. 21
2.7.4. DÉTERMINATION DES ACTIONS DE CONTACT. 21

3. CAS DE CHARGEMENT 22

4. ÉVALUATION DES CHARGES TRANSMISES PAR LE HOURDIS AUX POUTRES DE BORDURE ET DES POUTRELLES
AUX POUTRES. 26

5. ÉTUDE DES DALLES33


5.1. DÉFINITION D’UNE DALLE 33
5.2. DÉFINITION D’UNE POUTRE DALLE 33
5.3. DALLES PLEINES COULÉES EN PLACE 34
5.3.1. ARMATURE DE FLEXION 34
5.3.2. ARMATURES DES DALLES AU VOISINAGE DES APPUIS 34
5.3.3. ARMATURES D'ANGLE 34
5.3.4. ARMATURES DES BORDS LIBRES 35
5.3.5. ARMATURES D'EFFORT TRANCHANT 35
5.4. MODÉLISATION 36
x
5.5. DALLE PLEINE UNIQUE SIMPLEMENT APPUYÉE SUR SES 4 CÔTÉS AVEC    0,5 37
y
5.5.1. DALLES ISOSTATIQUES 37
x
5.5.2. ANNEXE : DALLES CONTINUES DONT LE RAPPORT DES PORTÉES    0,5 37
y

6. LES APPUIS DE RIVE EFFORTS AUX ABOUTS DES POUTRES : BIELLE D’ABOUT ET ANCRAGE DES ARMATURES
INFÉRIEURES AU NIVEAU DES APPUIS D'EXTRÉMITÉ: 9.2.1(4) 40
6.1. DÉTERMINATIONS DES ACTIONS D’APRÈS L’EN 1992-1-1 : APPUI SIMPLE D’EXTRÉMITÉ 40
6.1.1. EXPRESSION DE L’EFFORT DE TRACTION À ANCRER 40
6.1.2. MODÉLISATION DE LA BIELLE D’ABOUT 40
6.1.3. ÉQUILIBRE DU TRONÇON DE BIELLE D’ABOUT (UNIQUEMENT LE BÉTON) 41
6.1.4. VÉRIFICATION DE LA BIELLE EN COMPRESSION : 42
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6.1.5. VÉRIFICATION DU LIT INFÉRIEUR SUR APPUI 42


6.1.6. EXEMPLE NUMÉRIQUE – DONNÉES 43
6.2. EFFORTS AUX ABOUTS DES POUTRES ET ANCRAGE DES ARMATURES INFÉRIEURES AU NIVEAU DES
APPUIS D'EXTRÉMITÉ: BIELLE D’ABOUT MÉTHODE THONIER 44
6.2.1. JUSTIFICATION 44
6.3. PROPOSITION À PARTIR DU CALCUL DE L’ANGLE D’INCLINAISON DE LA BIELLE D’ABOUT DÉTERMINÉ
PAR M. THONIER 47
6.3.1. VÉRIFICATION DE LA COMPRESSION DANS LA BIELLE D’ABOUT 49
6.3.2. VÉRIFICATION DE L’APPUI CONSTITUÉ PAR LE POTEAU : 49
6.3.3. ANCRAGE DES ARMATURES LONGITUDINALES 50
6.3.4. EXEMPLE NUMÉRIQUE – DONNÉES 50
6.4. MÉTHODE DE M THONIER 51
6.5. MÉTHODE DE M THONIER MODIFIÉE 56
6.6. BIELLES D’ABOUT ; MÉTHODE BASÉE SUR LA THÉORIE DES BIELLES ET TIRANTS (ARTICLE DE M.
CORTADE) 60
6.6.1. VÉRIFICATION DE L’APPUI CONSTITUÉ PAR LE POTEAU : 61
6.6.2. ANCRAGE DES ARMATURES LONGITUDINALES 61
6.6.3. VÉRIFICATION DU LIT INFÉRIEUR SUR APPUI 62
6.6.4. EXEMPLE NUMÉRIQUE – DONNÉES 62
6.7. COMPARAISON DES DIFFÉRENTES MÉTHODES 62

7. APPUIS INTERMÉDIAIRES DE POUTRE CONTINUE 63


7.1. MODÉLISATION 63
7.2. APPUI INTERMÉDIAIRE (FIG.
6.26) MÉTHODE BASÉE SUR LA THÉORIE DES BIELLES ET TIRANTS
65
7.3. ANCRAGE DES ARMATURES INFÉRIEURES AU NIVEAU DES APPUIS INTERMÉDIAIRES (ASPECT
RÉGLEMENTAIRE) 66
7.4. SYNTHÈSE : 67

8. - TRACTION SIMPLE - LES TIRANTS 68


8.1. - DEFINITION 68
8.2. - JUSTIFICATION A L’E.L.U. 68
8.2.1. - HYPOTHESES : 68
8.2.2. - SOLLICITATION DE CALCUL : N Edu 68
8.2.3. - DIMENSIONNEMENT DES ARMATURES LONGITUDINALES : 68
8.3. JUSTIFICATION A L'E.L.S : 70
8.3.1. - HYPOTHESES : 70
8.3.2. - SOLLICITATION DE CALCUL : N ser 70
8.3.3. MÉTHODE 70
8.3.4. : CALCUL DE L’OUVERTURE DES FISSURES 71
8.4. ARMATURES MINIMALES 74
8.4.1. POUR LA MAÎTRISE DE LA FISSURATION 74
8.4.2. POUR LA CONDITION DE NON-FRAGILITÉ :  s  f yk 75
CONDITION DE NON FRAGILITÉ  BAEL 1999 75
8.4.3. ARMATURES TRANSVERSALES 75

9. - COMPRESSION SIMPLE - LES POTEAUX - 76


9.1. DÉFINITION GÉOMÉTRIQUE 76
9.2. JUSTIFICATION A L'E.L.U : 77
9.2.1. - DIMENSIONNEMENT DES ARMATURES LONGITUDINALES : As 77
9.3. - DIMENSIONNEMENT DU COFFRAGE 77
9.3.1. - DIMENSIONNEMENT DES ARMATURES TRANSVERSALES 78
9.3.1.1. - Diamètre  t et espacement des cours s cl ,t 78
9.3.2. - ARMATURES TRANSVERSALES : 80
9.3.3. - SÉCURITÉ 81

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9.4. ORGANIGRAMME 82
9.5. MÉTHODE SIMPLIFIÉE PROPOSÉE PAR M. H. THONIER 84
9.5.1. CONDITIONS D’EMPLOI 84
9.5.2. FORMULE DU TYPE : N Rd   kh Ac  fcd  f yd  85
9.6. ORGANIGRAMME POTEAU RECTANGULAIRE 86
9.7. ORGANIGRAMME POTEAU CIRCULAIRE 87
9.8. ORGANIGRAMME POTEAU RECTANGULAIRE 88
9.9. ORGANIGRAMME POTEAU CIRCULAIRE 89

10. CALCUL DES SEMELLES FILANTES ET RECTANGULAIRES SOUS CHARGE CENTRÉE 90


10.1. SOL DE FONDATION 90
10.2. DIAGRAMME DES MOMENTS POUR UNE SEMELLE FILANTE.90
10.3. EXPRESSION DU MOMENT RÉGLEMENTAIRE 91
10.4. MODÉLISATION BIELLES-TIRANT ÉQUIVALENTE 92
10.5. CALCUL DES ARMATURES 92
10.6. DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES 93
10.6.1. DIAMÈTRE MINIMAL D’ARMATURES 93
10.6.2. CONDITION DE NON FRAGILITÉ 93
L’ARTICLE 9.8.2 RELATIF AUX SEMELLES DE FONDATION DE POTEAUX ET DE VOILES N’INDIQUE PAS DE
SECTION MINIMALE D’ARMATURES.93
10.6.3. ENROBAGE 93
10.6.4. SEMELLES SOUS POTEAUX CIRCULAIRES 93
10.6.5. ÉTAT LIMITE DE SERVICE VIS-À-VIS DE LA FISSURATION (RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES)
93
10.6.6. ARMATURES MINIMALES DE CHAÎNAGE (RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES) 93
10.6.7. ANCRAGES DES ARMATURES 93
10.6.8. - ARMATURES EN ATTENTE RELATIVES AU FERRAILLAGE DES POTEAUX OU VOILES 93
10.7. REMARQUE : POUR OBTENIR DES SECTIONS D’ARMATURES IDENTIQUES DANS LES 2 DIRECTIONS :
94
10.8. VÉRIFICATION DE NON-POINÇONNEMENT 95
10.9. ANCRAGE DES BARRES 97

11. MURS DE SOUTÈNEMENT (ANALYSE DE LA STABILITÉ) 99


11.1. RAPPELS DE L’EC 7 99
11.2. EXEMPLE DE MÉTHODE ANALYTIQUE SIMPLIFIÉE DE CALCUL DE LA CAPACITÉ PORTANTE ANNEXE
D 100
11.2.1. SYMBOLES UTILISÉS DANS L’ANNEXE D 100
11.2.2. CONDITIONS NON DRAINÉES 100
11.2.3. CONDITIONS DRAINÉES 101
11.3. ANNEXE E DE EC.7.1 (INFORMATIVE) EXEMPLE DE MÉTHODE SEMI-EMPIRIQUE POUR
L'ESTIMATION DE LA CAPACITÉ PORTANTE 102
11.4. VÉRIFICATION DE LA STABILITÉ EXTERNE DES MURS DE SOUTÈNEMENT 103
11.4.1. DONNÉES, HYPOTHÈSES 103
11.4.2. CHOIX DU TYPE DE MUR 103
11.4.3. PRÉDIMENSIONNEMENT 103
11.5. JUSTIFICATION DE LA STABILITÉ EXTERNE 104
11.5.1. GÉNÉRALITÉS 104
11.6. HYPOTHÈSES 107
11.7. VÉRIFICATION QUE L’ON PEUT ENVISAGER À L’U.4.1 108

12. JOINTS DE DILATATION 109

13. ÉLÉMENTS EXPOSÉS (RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES) 109

14. CHAÎNAGES 110

15. VOILES 113


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 .EN
1990
1.6 A1.1
1. Les poutres

1.1. Définition géométrique réglementaire d’une poutre

L  ... 5.3.1 (3) )


3 h L portée 12)
h hauteur totale

poutre - cloison poutre

poutre

0,3 1 bw
5 h
poutre cloison
poutre mince

poutre courante poutre large poutre-dalle


assimilé à une dalle

 ... 5.3.1 (3) (4)


bw
La largeur bw recommandée d’une poutre doit vérifier bw  150 pour pouvoir loger au moins 2 aciers longitudinaux et un cadre.
Définition d’une poutre-dalle : Dalle présentant 2 bords libres. : Remarque : Cette appellation n’est pas utilisée dans l’EC2

L,l
5 L h
portée
hauteur totale

h Une dalle de dimensions l x  l y l x  l y est telle que :


dalle l x  5h
 ... 5.3.1 (4)
Une dalle principalement soumise à des charges uniformément réparties pourra être considérée porteuse dans un
sens dans les cas suivants :
 elle présente deux bords libres (sans appuis) et sensiblement parallèles : on la dénomme poutre-dalle.
 elle correspond à la partie centrale d'une dalle pratiquement rectangulaire appuyée sur quatre côtés et dont le
rapport de la plus grande à la plus faible portée est supérieur à 2.
Lx lx
Si on note   ou   si   0,5 la dalle porte dans un sens celui de Lx  ...5.3.1 (5) )
Ly ly
 Dalle confectionnée à partir de prédalles, le sens de portée correspond au sens de pose.
12)

Dans les bâtiments, on peut ne pas tenir compte, dans la détermination des sollicitations, des déformations dues à l’effort normal et l’effort
tranchant si l’on prévoit qu’elles seront inférieures à 10% des déformations de flexion. Ce qui est le cas pour les dalles et pour les poutres dont
la hauteur est inférieure au cinquième de la portée.

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1.2. Schématisation de la structure  : choix des liaisons aux appuis, portées à
considérer, largeur participante de la table de compression  ...5.3.2 .1
1.2.1. Largeurs participantes (efficaces) des tables de compression (pour tous les états limites)
Ces mêmes valeurs de largeurs participantes sont retenues pour les justifications des sections.
On peut admettre des conditions de contraintes uniformes sur celles-ci.
Pour l’analyse, lorsqu’une grande précision n’est pas indispensable, on peut considérer que la largeur est
constante sur toute la portée.
Cette section en té ne peut être considérée que si le moment est positif, donc sur les tronçons de poutre situés
entre les points de moment nul.
Figure 5.2 Paramètres déterminant la largeur participante

beff
beff1 beff2
hf

bw
b1 b1 b2 b2

b
La largeur participante (efficace) d’une poutre en T symétrique peut être calculée de la façon suivante :
beff  b eff ,i bw  b {5.7} Avec beff ,i  0 ,2bi  0 ,1L0  0 ,2 L0 {5.7a} et beff ,i  bi {5.7b}
L0 est la distance entre points de moment nul définie sur la figure 5.2
Figure 5.2 : portée utile approchées, pour la détermination des largeurs participantes
Pour l’évaluation de la distance entre points de moment nul L0  : (uniquement pour la détermination des largeurs
participantes), il convient, pour la longueur L3 de la console de ne pas dépasser la moitié de la travée adjacente soit :

2 Li 1 3
L3  0 ,5 L2 et il convient par ailleurs de limiter le rapport de deux portées adjacentes tel que : :  
3 Li 2
Li 1
(on donne un rapport différent en 5.5 0 ,5  2 mais pour un sujet différent : la redistribution des moments
Li
poutre continue avec travée de rive se prolongeant en console

L0 = 0,15 (L1+L2)
L0 = 0,85 L1 L0 = 0,7 L2 L0 = 0,15 L2+L3

L1 L2 L3

L0  L pour une travée simplement appuyée de portée L


L0  0,85 L pour une travée de rive de poutre continue
L0  0,70 L pour une travée intermédiaire de poutre continue.

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 5.3.2.2
1.2.2. Portées utile (de calcul) des poutres et dalles dans les bâtiments
Différents cas sont envisagés : La portée utile l eff d’un élément peut être calculée de la
manière suivante ; l eff  l n  a1  a 2 {5.8 }
a) éléments non continus
b) éléments continus l n distance libre entre les nus d’appuis
c) Appuis considérés comme encastrements parfaits
Les valeurs a1 et a2 à chaque extrémité de la portée,
d) Console isolée
peuvent être déterminées à partir des valeurs
e) Extrémité en porte à faux
f) Cas d’appareil d’appuis correspondantes a i de la figure 5.4.
Dans le cas du bâtiment, certaines méthodes de calcul
simplifiées sont basées sur les portées entre nus des
appuis.

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Figure 5.4 : Détermination de la portée de calcul Leff d’après l’expression 2.15, pour différents cas d’appuis.

h h

ai =min (t/2;h/2) ai = min (t/2;h/2)


Ln Ln

Leff Leff
t
t

(a) Eléments isostatiques (b) Eléments continus

ai = min (t/2;h/2) Ln
ai Ln
Leff
Leff
(d) présence d'un
t
appuis considérés comme
appareil d'appui
(c)
des encastrements parfaits
h

ai = min (t/2;h/2)
Ln
Leff

t
(e) console
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1.2.3. Les appuis  5.3.2 (2)


Les dalles et poutres continues peuvent être analysées en considérant que les appuis ne créent pas de gêne
à la rotation. On peut traduire par :
Simplification applicable uniquement aux bâtiments. Les dalles et les poutres peuvent être analysées en
considérant qu’elles reposent sur des appuis simples.
 5.3.2.2 (3)
(3) Lorsqu'une poutre ou une dalle forme un ensemble monolithique avec ses appuis, il convient de prendre
comme moment déterminant de calcul le moment au nu de l'appui. Pour le moment et la réaction de calcul
transmis à l'appui (poteau, voile etc.), il convient de retenir la plus grande des valeurs élastiques ou des valeurs
redistribuées.
Sa valeur ne sera toutefois pas inférieure à celles indiquées

M Ed ;i  max M n2;i ; M n1;i1 ;0,65 M Edenc;di ;0,65 M Edenc;gi 
M n 2 ;i ; M n1;i 1 représentent respectivement les moments au nu gauche et au nu droit de l’appui i
considéré
Voir figure suivante d’une travée intermédiaire d’une poutre continue soumise à une charge uniformément répartie.
Note : Il convient que le moment au nu de l'appui ne soit pas inférieur à 0,65 fois le moment d'encastrement.
M i  0 ,65 max M Ed
enc enc
, gi ; M Ed ,di   enc
M Ed enc
, gi ; M Ed ,di représentent respectivement les moments
d’encastrement parfait à gauche et à droite de l’appui i, les 2 travées qui encadrent l’appui i étant considérées
parfaitement bi-encastrées.
 5.3.2 .2(4)

travées encastrées parfaitement

enc
M Ed ; gi
enc
M Ed ;di

écrêtage du moment sur appui


Quelle que soit la méthode d’analyse employée, lorsqu’une poutre ou une dalle est continue au droit d’un appui
supposé ne pas créer de gêne à la rotation, au droit d’un voile, par exemple), le moment de calcul sur appui,
déterminé pour une portée égale à l’entr’axe des appuis, peut être minoré d’une valeur M Ed  ; cela
correspond à un écrêtage du moment sur appui.
Cela se démontre en remplaçant la réaction d’appui par une charge linéique sur la profondeur d’appui de même
intensité.
ti F t 2
 M Ed ;i  FEd ,sup;i {5.9}  M Ed ;i   Ed ,sup;i  i
8  ti  8
FEd ,sup;i valeur de calcul de la réaction d’appui (on pourrait noter Ri )
ti est la profondeur d’appui i (fig. 5.4b)
Lorsque des appareils d’appui sont utilisés, il convient de prendre pour t la valeur de la largeur de
l’appareil d’appui.

Intérêt de l’écrêtage  :
Lorsqu’une poutre s’appuie sur un mur en maçonnerie, les armatures sont calculées avec le moment sur l’appui du
modèle (et non au nu des appuis car réservé aux poutres liées monolithiquement avec l’appui). Pour calculer les
armatures sur l’appui constitué d’une maçonnerie, il est intéressant d’utiliser le moment écrêté.

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Leff ;i

M i M i 1 
2 pi .Leff ;i
M ti ;max 
M i 1  M i
 M i0 
 M i  M i 1  2

2 16 M i0

M i0

M n 2 ;i

M n1;i
Mi

M i 1
Leff ;i / 2

pi

a1;i Ln ;i a 2 ;i
Leff ;i

Leff ;i  Ln ;i  a1;i  a 2 ;i
Équations du moment de flexion et de l'effort tranchant relatives à une travée i.
Pour toute travée i, ces équations ont même forme. On dit qu'elles sont intrinsèques par rapport aux différentes
travées. L'abscisse x varie de 0 à Leff ;i .
 
M i  x   M i0  x   M i 1 . 1 
x   Mi . x
 pour 
x  0 , Leff ;i 
 Leff ;i  Leff ;i
 M  M i 1 
Vi  x   Vi 0  x    i
L

 pour 
x  0 , Leff ;i 
 eff ; i 

Déterminons les moments au nu des appuis hypothèse d’un chargement uniformément réparti pi
pi L2 eff ;i  x  
M i0  x  
pi x

Leff ;i  x  M i0  M i0  x   4 M i0   1  x



2 8  Leff ;i  Leff ;i 
a1;i a 2 ;i
posons  1;i   2 ;i 
Leff ;i Leff ;i
M n1;i  4 M i01;i  1  1;i   M i 1  1  1;i   M i1;i M n 2 ;i  4 M i0 2 ;i  1   2 ;i   M i 1 2 ;i  M i  1   2 ;i 
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Ces 2 équations permettent d’atteindre les moments au nu des appuis.
Supposons que la portée effective corresponde à la distance entre les axes des appuis : avec t i  a 2 ;i  a1;i 1 et
a 2 ;i  a1;i 1
1) M ai  M i   M Ed ;i d’après l’EC2
M n 2 ;i  M n1;i 1
 FEd ,sup;i  t2 M n 2 ;i  M n1;i 1 t2
en RDM M ai    pi  i 2) M ai   M Ed ;i  pi i
2  ti 8 2 8
2
t t ti t i2
avec M n 2 ;i  M i   Vi  i  pi i M n1;i 1  M i  Vi   pi en utilisant l’effort tranchant
2 8 2 8
t i2 t t2  t2  t2
3) M i   M n 2 ;i  M n1;i 1  / 2  pi  FEd ;i i  2 M Ed ;i  pi i  2   M Ed ;i  pi i   pi i
8 4 8  8 8
3) et 2) M i  M ai    M Ed ;i  M ai  M i   M Ed ;i

t i2
ou  M Ed ;i  pi
8
M n 2 ;i M n 2 ;i
M n1;i 1 M n1;i 1  FEd ,sup; i  t2
M ai M ai   pi  i
 ti 8
1 1
M Ed ;i  .FEd ,sup;i .t i M Ed ;i  .FEd ,sup; i .t i
8 8

Mi Mi

pi

FEd ,sup;i
ti
arctan 2 / 3
a 2 ;i a1;i 1
a 2 ;i a1;i 1 ti
ti

Ri Ri
notée notée
FEd ,sup;i FEd ,sup; i
Dans l’axe de l’appui le moment de flexion est noté M ai . Il est négatif.
Pour des appuis monolithiques, on peut considérer une diffusion de l’effort normal de compression, ce qui se traduit par une
augmentation de la hauteur efficace de la section droite (+ t i 3 ) ; cela se traduit par une augmentation de la hauteur utile et
donc du bras de levier.
Généralement le calcul de la section des armatures au nu de l’appui est plus défavorable que le calcul dans l’axe de l’appui.

Dans le cadre d’une détermination manuelle (épreuve U 4.1 du BTS bât.), on peut se contenter de demander la
détermination des moments de flexion sur appuis théoriques : M i . Pour une détermination des armatures sur l’appui
considéré, l’auteur du sujet peut donner la valeur au nu de l’appui.

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2. Analyse structurale : méthodes de calcul permettant de déterminer les
sollicitations ( moment de flexion, effort tranchant )

2.1. Analyse élastique linéaire  5.4


Le calcul des éléments (poutres dalles,..) aux E.L.S. ou aux E.L.U. peut être effectué avec les méthodes classiques du calcul des
structures (matériau élastique linéaire).
 On peut utiliser par exemple le théorème de Clapeyron (formule ou théorème des 3 moments).
 Pour les portiques on utilise la méthode des forces (dite aussi des coupures) ou des déplacements.
 Utilisation de formulaires usuels de R.D.M.
On adopte les hypothèses suivantes :
Sections non fissurées : I en tenant compte que du béton ; exemple d’une section rectangulaire ; b h3 / 12
 I w
Relations contraintes-déformations linéaires

Valeur moyenne ou équivalente du module d’élasticité. (par exemple E )
 cm / 2
Pour les effets des déformations d’origine thermique, des tassements et du retrait à l’E.L.U. voir
Les dalles et poutres continues peuvent généralement être analysées en considérant qu'elles reposent sur des appuis simples.  5.4 (3)
Remarques concernant l’Analyse vis-à-vis de l’état limite de service
Les analyses effectuées vis-à-vis des états limites de service fondées sur la théorie de l’élasticité linéaire, c’est à dire
le RDM classique sont conformes à la loi de comportement des matériaux (béton et acier)
Toutes les méthodes d’analyse doivent vérifier les conditions d’équilibre.
 ... 5.5
2.2. Analyse linéaire avec redistribution limitée des moments

Si l'on procède à une redistribution des moments, son influence doit couvrir tous les éléments du
projet : la flexion, l'effort tranchant, l'ancrage et les arrêts des armatures ainsi que la fissuration.
5.5(1)P
Pour la vérification des éléments structuraux à l’ELU, l’analyse linéaire élastique peut être
utilisée. Les moments de flexion sont déterminés par les méthodes classiques de la R.D.M., puis
redistribués, c’est-à-dire que les moments dans les sections les plus sollicitées sont alors
multipliées par un coefficient réducteur  , les moments dans les autres sections étant augmentés
en conséquence pour maintenir l’équilibre. (clauses 5.5(2) et (3))
En ELS la redistribution n’est pas autorisée (elle n’est pas mentionnée dans 5.5). Le calcul (et la
vérification) des contraintes de compression du béton sur les appuis sera effectué à partir des
moments déterminés en élasticité linéaire sans redistribution.
Clause 5.5 (4) Pour les poutres ou les dalles continues dont le rapport entre portées
li
(adjacentes) contiguës est compris entre 0,5 et 2 ( 0 ,5   2 ) et sollicités principalement à
l i 1
des efforts de flexion, la vérification explicite de la capacité de rotation des zones critiques
n’est pas exigée sous réserve que :
xu
a) pour des bétons f ck  50 MPa :   k1  k 2
d
f ck  50 MPa :
xu
  k3  k 4
d
b) pour des aciers à haute ductilité classe B ou C (voir annexe C),   k5  0 , 7
pour des aciers à haute ductilité classe A (voir annexe C),
  k6  0 , 8
avec :
 : rapport du moment après redistribution au moment avant redistribution
Note : le coefficient réducteur  peut être choisi différemment en fonction du cas de charge
considéré. 5.5(4) AN
x u : hauteur de l'axe neutre à l'état-limite ultime après redistribution
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xu
Le terme se rapporte à la section dans laquelle on réduit le moment.
d
d : hauteur utile.

k1  0 ,44 0 , 0014 k 5  0 ,70


k2  k4  1, 25( 0 , 6  )
k3  0 , 54  cu 2 k6  0 , 80

Pour des bétons courants f ck  50 Mpa :  cu 2  3 ,5 10 3 voir tableau 3.1


xu
  0 , 44  1, 25
d
Pour des aciers à haute ductilité classe B ou C :   k5  0 , 7
x Mu
La valeur de u correspondant à   0,7 est 0,208 ,.soit  u   0 ,152
d bw d 2 f cd
 pour des valeurs de  u  0,152 , il faut prendre   0,7 .
xu x xu
Cherchons les valeurs de pour lesquelles   0 , 44  1, 25 u  1    u  0,448 
d d d
Mu
u   0 ,294 c’est à dire des sections fortement sollicitées. Pour celles-ci on ne peut
bw d 2 f cd
pas redistribuer le moment. C’est pour ces sections fortement sollicitées que la redistribution
serait intéressante mais non applicable d’où l’intérêt limité de cette redistribution.
Pour chaque appui i, le moment maximum M i ,u sur celui-ci est associé à un cas de chargement.
Le problème, c’est que x u est inconnu, il se déduit de M i , u (moment après redistribution à
xu
priori inconnu) :
d
 
  u  1,25 1  1  2 u avec  u 
M i , u
bw d 2 f cd
x
Comme  est une fonction croissante de u , il faut procéder par itérations successives.
d
x
Pour prédéterminer une valeur par excès de u , il faut considérer une valeur de moment
d
supérieure à sa valeur après distribution : en prenant comme moment, le moment avant
redistribution M i ,u .
 peut être choisi différent pour chaque cas de chargement étudié.
Il est plus économique d’appliquer la redistribution uniquement pour les cas de chargement
donnant le moment max. sur les appuis, cela permet de diminuer la section d’armatures sur les
appuis sans changer la longueur des chapeaux, par contre le choix de  ne doit pas conduire à
une augmentation des armatures en travée.
Généralement les appuis voisins de rive sont les plus sollicités.
Prenons l’exemple de la travée 1. Recherchons une expression approchée de  .
Au milieu de la travée le moment obtenu avec le moment sur l’appui après redistribution :
M 1
M t 1   M 10 .
2
Il faut que : M t1  M t1 max soit :


M 1
 M 10  M t1 max ;  2
M t 1 max  M 10   2
M 0
1  M t1max 
M t1  ;
2 M1   M1 

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Expression exacte pour un chargement uniformément réparti :  est racine d’une équation du
M 1  M 1 
2

second degré : M t1  M 1    M t1 max


0
0
2 16 M 1

Rappel  :
Lorsqu'une poutre ou une dalle forme un ensemble monolithique avec ses appuis, il convient de prendre comme moment
déterminant de calcul le moment au nu de l'appui. Pour le moment et la réaction de calcul transmis à l'appui (poteau, voile etc.),
il convient de retenir la plus grande des valeurs élastiques ou des valeurs redistribuées.
Note : Il convient que le moment au nu de l'appui ne soit pas inférieur à 0,65 fois le moment obtenu avec un encastrement
parfait.
Charge uniformément répartie pu  : travée de rive 01 de longueur L1n au nu des appuis, le moment d’encastrement parfait sur

l’appui 1 : M1  p L / 8  ; pour une travée intermédiaire i M i  M i 1  pui L2in / 12


2
u1 1n
(4) Quelle que soit la méthode d'analyse employée, lorsqu'une poutre ou une dalle est continue au droit d'un appui supposé ne
pas créer de gêne à la rotation (au droit d'un voile ou d’une maçonnerie, par exemple), le moment de calcul sur appuis,
déterminé pour une portée égale à l'entr'axe des appuis, peut être minoré d'une valeur M Ed telle que :
1
M Ed  .FEd ,sup .t FEd ,sup  : représente la réaction de calcul de l'appui
8
t  : représente la profondeur de l'appui
Note : Lorsque des appareils d'appuis sont utilisés, il convient de prendre pour t la valeur de la largeur de l'appareil d'appui.
D'une manière générale, aucune redistribution n'est admise dans les portiques à nœuds déplaçables.
L'application de la théorie de l'élasticité linéaire n'exige en principe pas de mesures spéciales pour assurer la ductilité,
pourvu que l'on évite les très importants pourcentages d'acier dans les sections critiques. Cependant, lorsque les moments
obtenus dans le cadre de l'élasticité linéaire sont redistribués, il est nécessaire de vérifier que les sections critiques ont une
capacité de rotation suffisante pour supporter cette redistribution.

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 ... 5.6.1 5.6.2
2.3. Analyse plastique : (hors programme BTS)

Les méthodes basées sur l’analyse plastique ne doivent être utilisées que pour les
vérifications à l’ELU.
Toutefois il est admis d'appliquer le principe de superposition aux sollicitations évaluées
par les diverses méthodes de calculs indiquées dans les présentes règles. '
L’analyse plastique est basée soit sur :
La méthode statique : (borne inférieure)
La méthode cinématique : (borne supérieure)
La ductilité des sections critiques doit être suffisante pour que le mécanisme envisagé se
produise.
La capacité de rotation des sections droites plastifiées n’est pas à vérifier si les trois
conditions sont satisfaites :
Domaine de validité :
Le rapport des moments sur appuis intermédiaires aux moments en travée est compris

M i 1 M i
entre 0,5 et 2 : 0 ,5  ; 2
M ti M ti
 Les armatures doivent être de haute ductilité : classe B ou classe C.
 L’aire de la section des armatures tendues est limitée de telle sorte que:
xu
 0,25 pour les bétons des classes  C50/60 (  u  0 , 25  u  0 ,18 )
d
xu
 0,15 pour les bétons de classe  C55/67
d
Capacité de rotation clause 5.6.3
 La méthode simplifiée utilisée pour les poutres et les dalles continues portant dans une
direction est basée sur la capacité de rotation d’un tronçon de poutre de longueur égale à
1,2 h ( h hauteur de la poutre).
On admet que ces zones subissent une déformation plastique (formation de rotules plastiques). La
vérification de la rotation plastique à l’ELU est considérée comme satisfaite si l’on montre que,
sous l’action considérée, la rotation calculée  s est inférieure ou égale à la rotation plastique
admissible :  pl ,d .
M Ed
 s   pl ,d  k   pl ,d    3 k   / 3 
VEd d
 s la rotation calculée de la rotule plastique (figure 5.5)
k coefficient de correction dépendant de l’élancement vis à vis de l’effort tranchant.
 d est la distance entre le point de moment nul et le point de moment maximal après
M Ed
redistribution :  d  est une expression approché.
VEd
Pour le moment maximum sur un appui, il y a 2 distances (2 travées encadrent cet appui). Si on
prend la plus petite distance, on se place en sécurité.
Exemple d’une travée de rive, chargement uniformément réparti : la rotule plastique est définie
par son abscisse kL1 .
La distance entre le point de moment nul de la travée 1 et le moment maximal sur l’appui 1 est.
 1  2k  L1 . Il faudrait déterminer la distance entre le point de moment nul de la travée2 et l’appui
1.
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La distance entre le point de moment nul et le moment maximal en travée 1 est  L1 .

0 1
kL1 (1-k)L1

travée 1 L1 travée 2 L2
kL1 kL1 (1-2k)L1

Mt1,pl

M1,pl
Pour  pl ,d    3 voir figure 5.6N. Cette abaque a été établie pour une distance entre le point de
moment nul et le point de moment maximal après redistribution égale à 3d.
xu
 Dans la région des rotules plastiques ne doit pas excéder les valeurs suivantes :
d
xu
 0,45 pour les bétons des classes  C50/60
d
xu
 0,35 pour les bétons de classe  C55/67
d
 Pour un chargement monotone croissant, la contrainte dans l’armature augmente
f yd
progressivement jusqu’à atteindre  s 0  , seuil à partir duquel la rotule plastique
Es
commence à se former. Pour évaluer la variation de rotation sur la longueur de la rotule
prise forfaitairement à 1, 2h , on fera l’hypothèse d’une courbure constante (la courbure est
maximale au centre de la rotule et minimale à la distance de 0,6 h.
1 c  s s
0 ,6 h
1
s  
0 ,6 h
r
dx
r

d

d  xu
f yd
Pour simplifier, on considère la valeur minimale de la courbure   s 0  ,  u est aussi considéré
Es
constant et déterminé pour la valeur du moment plastique d’ou un calcul de la valeur de  s par
défaut.
0 ,6 h
1 1  1 f yd h f yd
s  
0 ,6 h
r
dx  s0 
r d  xu d  1   u  E s
 ;  s  1, 2
d  1   u  Es

2.4. analyse non-linéaire (hors programme BTS)


Dans ce sous-chapitre, l'expression "analyse non-linéaire" s'applique à des analyses qui prennent en compte le comportement non linéaire
des sections droites en béton armé ou précontraint. Les analyses qui tiennent compte d'un comportement non linéaire résultant de la
déformation d'un élément (déplacement de la ligne moyenne) sont appelées "analyses du second ordre" (ainsi une "analyse non linéaire du
second ordre" prendra en compte les deux effets).

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2.5. Appuis de rive  ... 9.2.1.2


Pour un appui de rive formant une construction monolithique avec ses appuis, il convient de dimensionner la
section des armatures sur appuis pour un moment de flexion résultant de l’encastrement partiel. Ce moment est
négatif, les armatures sont en chapeau.
Sur un appui de rive, le moment théorique est nul. Cependant il convient de considérer un moment forfaitaire
(en valeur absolue) de 0 ,15 M t 1 ,max .
La section minimale des armatures longitudinales s’applique.  ... 9.2.1.1
2.6. Modélisation
Pour les éléments porteurs horizontaux b.a. suivants :
 poutres continues ;
 dalles pleines continues (   0,5 ) ainsi que les dalles confectionnées à partir de prédalles qui portent
dans un sens :
Dans le cadre d’une détermination manuelle (épreuve U 4.1), on peut se contenter d’utiliser une analyse
élastique linéaire : le Théorème des 3 moments est tout indiqué pour déterminer les moments de flexion
sur appuis. Détermination des sollicitations.

On peut monter aux étudiants en projet, manuellement ou avec un logiciel, l’intérêt des clauses 5.3.2.2 (3) et (4). Il faut cependant exclure leur
utilisation pour un sujet d’examen tout comme les autres méthodes (analyse élastique linéaire avec redistribution des moments ou une analyse de
type plastique en utilisant le théorème statique). Ces méthodes permettent d’optimiser le poids d’acier (gain d’acier par rapport à la méthode
élastique linéaire), elles ne sont donc intéressantes que pour les Bureaux d’Études.

2.7. Évaluation des sollicitations. Les différentes méthodes de calcul

2.7.1. Poutres continues : rappel de La RDM.


Le matériau constitutif de la poutre doit vérifier le domaine de validité énoncé en RDM : être homogène,
isotrope et élastique. De plus les poutres continues étant des systèmes hyperstatiques, les méthodes issues de
la RDM sont appelées méthodes de calcul en continuité théorique. Il existe plusieurs méthodes mais la plus
adaptée est à mon avis la méthode ou théorème des 3 moments.

2.7.2. Théorème des 3 moments : rappels

pi+1
pi

i-1 i i+1
Li Li+1
travée i travée i +1

bi .M i 1   c i  a i 1  .M i  bi 1 .M i 1   di
0
  gi
0
avec:

Li
x dx
 0
rotation à gauche de l'appui i, dans la travée isostatique associée i, 
0
  M i0  x     
 Li  EI i  x 
gi gi
0

Li 1
 x  dx
 0
rotation à droite de l'appui i, dans la travée isostatique associée i+1,  
0
 M i01  x   1  
 Li 1  EI i 1  x 
di di
0

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 
Ces rotations sont déterminées dans le système S 00 , dénommé système isostatique associé ;
dans ce système, les appuis de rive de chacune des travées ne sont pas sollicités par des couples, les
valeurs des rotations ne dépendent que des actions appliquées sur les travées.

Dans le cas ou un couple serait appliqué à un appui j ( j¹ o, j¹ n ), ce couple doit être considéré comme
appliqué en j et appartenant soit à la travée j ou bien à la travée j+1 mais pas aux deux simultanément. Ce
couple intervient alors dans le calcul des rotations isostatiques.

M i 1 , M i , M i 1 sont les moments de flexion de continuité respectivement sur les appuis i-1, i, i+1,

*0 bi et c i les coefficients de souplesse de la travée i. Li 2


 x dx
ai    1  
a i 1 et bi 1 les coefficients de souplesse de la travée 0 
Li  EI i  x 
i+1.
Li
 x  x  dx
bi    1  
L
0  i 
Li  EI i  x 

Li 2
 x dx
ci    
L
0  i 
EI i  x 

Cette relation relie les 3 moments de flexion consécutifs des 2 travées adjacentes i et i+1. C'est une
relation de récurrence, l'indice i variant de 1 à n-1.

M 0 , M n sont connus, c'est à dire statiquement déterminés, s'il existe des consoles ou des couples
appliqués sur les appuis de rive, sinon nuls.

On dispose de n-1 équations à n-1 inconnues M 1 ,...., M i ,....M n 1

La résolution de ce système donne les moments sur les appuis.

Avec inertie (moment quadratique)


Li L L  L
constante dans chaque travée i :
Ii
M i 1  2  i  i 1  M i  i 1 M i 1  6 E  di0   gi0  
EI i  cte  Ii I i 1  I i 1

Li Li
ci  ai  bi 
3EI i 6 EI i
Avec inertie (moment quadratique) Li M i 1  2  Li  Li 1  M i  Li 1 M i 1  6 EI 
 di   gi 
0 0

constante le long de la poutre : EI  cte 

Avec inertie (moment quadratique) 1


constante le long de la poutre : EI  cte Li M i 1  2  Li  Li 1  M i  Li 1 M i 1    pi 1 L3i 1  pi L3i 
4
Chargement uniforme sur chaque travée

Poutre continue constituée de portées L2


identiques L . M i 1  4 M i  M i 1    p i 1  pi 
4
Avec inertie (moment quadratique)
constante le long de la poutre : EI  cte
Chargement uniforme pi sur chaque
travée i.

2.7.3. Équations du moment de flexion et de l'effort tranchant relatives à une travée i.


Pour toute travée i, ces équations ont même forme. On dit qu'elles sont intrinsèques par rapport aux
différentes travées. L'abscisse x varie de 0 à Li.

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 x x
M i  x   M i0  x   M i 1  1    M i pour x   0 , Li 
 Li  Li
 M  M i 1 
Vi  x   Vi 0  x    i  pour x   0 , Li 
 Li 

2.7.4. Détermination des actions de contact.


A i
Vi+1 ( 0 ) y
Vi ( Li ) y  Vi  Li   Ri  Vi 1  0  0
Ri  Vi  l i   Vi 1  0
Ri y

 M  M i 1   M  Mi   M i  M i 1 
Vi  Li   Vi 0  Li    i  Ri  Vi 0  Li   Vi 01  0   i 1    
 Li   Li 1   Li 

 M  Mi 
Vi 1  0  Vi01  0    i 1   M  Mi
Ri  Ri0   i 1
  M i  M i 1 
   
 Li 1   Li 1   Li 

Cette relation permet de déterminer les actions de contact pour les charges appliquées en travée, il faut ajouter
celles dues aux transmissions directes (forces appliquées directement sur les appuis).

Une autre solution consiste à raisonner sur la poutre complète et à se positionner sur chacun des appuis en
appliquant la définition des moments de flexion.

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3. CAS DE CHARGEMENT
5.1.3
D’après l’article 5.1.3, les cas de chargement à ELU à envisager pour l’étude des poutres continues sont :
Les cas 3, 4, 5 sont des cas de chargement simplifiés permettant d’obtenir les moments et efforts tranchants max.
aux appuis.

1,50 q 1,50 q

1 1,35 g

0 i-2 i+1

1,50 q 1,50 q
2 1,35 g

0 i-2 i-1 Li i i+1

1,50 q
3 1,35 g

0 i-2 i-1 i
Li i+1

1,50 q

4 1,35 g

0 i-2 i-1 Li i i+1

1,50 q

5 1,35 g

0 i-2 i-1 i i+1


Li
Pour 2 travées les 3 premiers cas de chargement
Pour 3 travées les 4 premiers cas de chargement
Pour 4 travées les 5 premiers cas de chargement
………………………………………………………
Pour n travées n  1 cas de chargement

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Pour l’étude d’une poutre de n travées, on peut envisager n  1 cas de chargement élémentaires et utiliser le
Principe de superposition.

CE n

1 g

0 i-2 i+1
i-1 Li i

2 q

0 i-2 i+1
i-1 Li i

3 q

0 i-2 i-1 i i+1


Li

4 q

0 i-2 i-1 Li i i+1

5 q

0 i-2 i+1
i-1 Li i

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Dans le cas de poutres continues dont la travée de rive se prolonge en console, il faudrait envisager le cas de
chargement avec g au lieu de 1,35 g  : soit les cas ci-dessous.

Le cas 1 donne le moment max. sur ‘appui 1 (statiquement déterminé pour un chargement max. de la console)

Les cas ci-dessous donnent les moments max. et mini. en travées

1,50 q 1,50 q 1,50 q


1,35 g
1
1 2 i-1 i i+1

1,50 q 1,50 q 1,50 q


g
1'
1 2 i-1 i i+1

1,50 q 1,50 q 1,50 q

1,35 g
2
1 2 i-1 i i+1

1,50 q 1,50 q 1,50 q


g
2'
1 2 i-1 i i+1
Les moments max. sur l’appui : i (simplification = les 2 travées qui encadrent l’appui i étudié sont chargées par
1,5q)

1,50 q
1,35 g

1 2 i-1 i i+1

1,50 q
g

1
1 2
2 i-1 i+1

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En toute rigueur, les cas de chargement donnant les moments max. aux appuis devraient être déduits des lignes
d’influence:

Max, sur l’appui i

1,50 q 1,50 q
1,35 g

1 2 i-1 i i+1

1,50 q 1,50 q
g

1 2 i-1 i i+1

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4. Évaluation des charges transmises par le hourdis aux poutres de bordure et des
poutrelles aux poutres.

Position du BAEL
Pour l’évaluation des charges transmises par les hourdis aux poutres de bordure (secondaires ou principales) on néglige l’effet
de continuité du hourdis.
Les dalles sont considérées comme articulées sur leur pourtour.
 B.6.2,1

B.6.2,11 cas des planchers à charge d'exploitation modérée


Dans la transmission des charges des poutrelles aux poutres, on peut admettre la discontinuité des différents éléments,
exception faite toutefois :
 des travées de rive des poutrelles et des poutres où, sur le premier appui intermédiaire, il est tenu compte de la solidarité,
soit en prenant en compte les moments de continuité adoptés, soit forfaitairement en majorant les réactions correspondant
aux travées indépendantes de 15 % s'il s'agit de poutrelles à deux travées et de 10 % s'il s'agit de poutrelles à plus de
deux travées ;

 des travées de rive prolongées par une console où l'on tient compte de l'effet de console.

B.8.1,1 évaluation des charges verticales sur les poteaux


Les charges verticales agissant sur les poteaux peuvent être évaluées en faisant, s'il y a lieu, application de la loi de dégression
des charges variables dans les bâtiments à étages, telle qu'elle est énoncée par les normes en vigueur et en admettant la
discontinuité des différents éléments de planchers (hourdis, poutrelles et poutres). Toutefois, dans les bâtiments comportant
des travées solidaires supportées par deux files de poteaux de rive et une ou plusieurs files de poteaux centraux, à défaut de
calculs plus précis, les charges évaluées en admettant la discontinuité des travées doivent être majorées :
de 15 % pour les poteaux centraux dans le cas de bâtiments à deux travées ;
de 10 % pour les poteaux intermédiaires voisins des poteaux de rive dans le cas des bâtiments comportant au moins trois
travées,
les charges évaluées sur les poteaux de rive dans l'hypothèse de la discontinuité n'étant pas réduites.
Dans le cas d'éléments de rive prolongés par des parties en porte à faux, il est tenu compte de l'effet de console dans
l'évaluation des charges transmises aux poteaux, en admettant la discontinuité des travées au droit des poteaux voisins des
poteaux de rive.

COMMENTAIRE

La règle ci-dessus a été admise par souci de simplification ; pour les poteaux intermédiaires, elle ne conduit pas à des charges
très notablement différentes de celles que donneraient des calculs plus complexes ; elle conduit à surestimer les charges des
poteaux de rive, ce qui compense dans une certaine mesure, quant à la sécurité, la non-prise en compte des sollicitations de
flexion de ces poteaux. L'attention est attirée sur le fait que négliger les moments de flexion dans les poteaux de rive n'est
légitime que si le rapport de la raideur des planchers à la raideur des poteaux est, soit suffisamment grand (cas le plus
fréquent), soit suffisamment petit (cas exceptionnel) (cf.B.8.2,10).

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567706533.doc
Comment déterminer forfaitairement l’action d’une dalle continue portant dans une direction sur une
poutre ou d’une poutre secondaire continue sur une poutre principale ?
A ma connaissance le seul article traitant de ce problème dans l’Eurocode 2 est :  ... 5. 1.3(1) )
5.1.3 Cas de charge et combinaisons
12)
(1)P Les combinaisons d'actions considérées (voir l'EN 1990 Section 6) doivent tenir compte des cas de charge pertinents,
permettant l'établissement des conditions de dimensionnement déterminantes dans toutes les sections de la structure ou une
partie de celle-ci.
Note : Lorsqu'une simplification dans le nombre des dispositions de charges à utiliser dans un pays donné est requise, on se
reportera à son Annexe Nationale. Pour les bâtiments, on recommande de retenir les dispositions de charges simplifiées ci-
après :
(a) une travée sur deux supporte les charges variables et les charges permanentes de calcul (  Q Qk +  G Gk+ Pm), les
autres travées supportant seulement la charge permanente de calcul,  G Gk + Pm
(b) deux travées adjacentes quelconques supportent les charges variables et les charges permanentes de (  Q Qk +  G Gk+
Pm), toutes les autres travées supportant seulement la charge permanente de calcul,  G Gk + Pm.
Clause 5.1.3 (1)P Note
(1) Pour l'application en France de la norme européenne EN 1992-1-1:2004, les simplifications dans les dispositions de
charges à utiliser sont fondées sur le principe suivant : les cas de charge à utiliser sont ceux que l'on utiliserait si les
éléments portés reposaient isostatiquement sur les éléments porteurs ; les actions ainsi obtenues sur les éléments
porteurs sont forfaitairement majorées ou minorées en fonction de l'hyperstaticité ainsi négligée. Une façon d’estimer ces
majorations et minoration est fournie par l’étude des cas a) et b) .
Proposition personnelle
 Pour l’évaluation des charges transmises par les dalles sur les appuis ou poutres de bordure, on
considère d’une part qu’elles sont articulées sur leurs contours (isostatiques) et d’autre part l’utilisation de la
méthode des lignes de rupture (à l ’ELU) pour définir les surfaces d’influence. On néglige l’effet de continuité
des dalles (ou hourdis).
On peut ensuite déterminer :
- la charge uniformément répartie équivalente / moment de flexion pour la détermination des armatures
dans celle-ci .
- la charge uniformément répartie équivalente / à l’effort tranchant pour la descente de charges
Les portées à considérer sont celles définies à l’article 5.3.2.2 et non plus aux nus des appuis. (pour l’étude des
dalles et le tracé des lignes de rupture)
 Pour l’évaluation des charges transmises par des poutrelles continues sur des poutres principales ou
des porteurs verticaux.
On constate que ce sont les 2 appuis voisins de rive qui sont fortement majorés/modèle isostatique associé en
raison de la continuité de la poutre.
On pourrait considérer les travées isostatiques en plaçant des articulations sur les appuis intermédiaires et pour
tenir compte de la continuité majorer forfaitairement les actions uniquement aux appuis voisins de rive (en toute
rigueur cela supposerait de minorer les actions de contact de rive mais pour simplifier, on peut considérer les
actions de contact déterminées dans le modèle isostatique). Charger au max. uniquement les 2 travées qui
encadrent l’appui étudié.
 Utilisation de l’aide mémoire de RDM type: Jean Goulet Dunod, cela suppose la détermination des
moments en élasticité linéaire sans redistribution des moments.
Si on effectue une redistribution des moments, les moments sur appuis voisins de rive diminuant, cela se traduit
par une nouvelle redistribution des actions aux appuis.
Pour la première travée, si le moment diminue, l’effort tranchant sur l’appui voisin de rive diminue aussi et donc
l’action de contact. On peut le vérifier en analysant les formules intrinsèques relatives à l’effort tranchant.
 M  M i 1  M1
V i  x   V i0  x    i  pour x   0 , Li  V1  l1   V10  L1   pour x  L1
 Li  L1
2
pL pL
V1  l1   0 ,575 pL1  1,15 1  M 1  0 ,6 1 soit une réaction d’appui R1  1,15 pL1
2 8

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M H.Thonier propose pour les poutres :
Pour les transmissions des charges par des éléments autres que les hourdis, il faut distinguer le cas des planchers à charge
d'exploitation modérée et les autres.
Les planchers sont réputés à charge d'exploitation modérée si toutes les conditions suivantes sont satisfaites :
1) constructions courantes : q  5 KN / m 2 et q  2g
2) Les moments quadratiques des sections droites sont les mêmes dans les différentes travées en continuité.
3) Les portées consécutives vérifient : 0 ,8  Li / Li 1  1,25
4) La fissuration ne compromet pas la tenue du béton armé ni celle des revêtements

cette condition 4 aurait pu être remplacée par les classes d’exposition XC0 et XC1

Dans la transmission des charges des poutrelles aux poutres des planchers à charge d'exploitation modérée, on peut admettre la
discontinuité des différents éléments, exception faite toutefois :
- des travées de rive des poutrelles et des poutres où, sur le premier appui intermédiaire, il est tenu compte de la solidarité, soit
en prenant en compte les moments de continuité adoptés, soit forfaitairement en majorant les réactions correspondant aux
travées indépendantes de 15 % s'il s'agit de poutrelles à deux travées et 10% s'il s'agit de poutrelles à plus de deux travées,
- des travées de rive prolongées par une console où l'on tient compte de l'effet de console.

Dans la transmission des charges des poutrelles aux poutres des autres planchers, on doit tenir compte des la continuité des
poutrelles en envisageant que les charges variables sont appliquées sur les travées de part et d'autre de la poutre principale mais
sans pousser plus loin l'étude des chargements par travées alternées.

- Charges verticales transmises aux poteaux supportant des planchers :


Les charges verticales agissant sur les poteaux peuvent être évaluées en faisant, s'il y a lieu application des lois de dégression et
en admettant la discontinuité des différents éléments des planchers (hourdis, poutrelles et poutres). Toutefois les charges ainsi
obtenues sont à majorer :
- de 15% pour les poteaux centraux dans le cas de poutres à deux travées,
- de 10% pour les poteaux intermédiaires voisins des poteaux de rive dans le cas de poutres à plus de deux travées, les charges
évaluées pour les poteaux de rive, dans l'hypothèse de la discontinuité, n'étant pas réduites.
Dans le cas d'éléments de rive prolongés par des parties en porte à faux, il est tenu compte de l'effet de console dans
l'évaluation des charges transmises aux poteaux, en admettant la discontinuité des travées au droit des poteaux voisins des
poteaux de rive.
2
pL1
Majorer de 15% correspond à un moment M 1  0 ,6 pour une poutre continue de 2 travées.
8
 Pour les autres cas : tenir compte de la continuité au sens de la RDM mais en ne chargeant que les 2 travées
situées de part et d’autre de l’appui étudié.
 Pour les poteaux : majorer de 15% ou 10% les réactions isostatiques d’un appui voisin de rive d’une poutre
respectivement de 2 travées et de plus de 2 travées.
Il faut penser les méthodes de - Caquot minorée ou non - « forfaitaire » sont des méthodes élastiques avec redistributions.

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Utilisation de l’aide mémoire de RDM type: jean Goulet Dunod

Détermination des actions de contact (réaction d’appui max. pour une charge répartie g sur l’ensemble
des travées et pour une charge variable q (type d’exploitation) occupant les positions les plus
défavorables par travées entières.
Les portées consécutives doivent être sensiblement de mêmes portées et vérifient par exemple :
0 ,8  Li / Li 1  1,25

On considère des poutres continues à 3, 4, 5, n travées identiques.

Poutre de 2 travées Majoration de 25% de la réaction d’appui sur l’appui central

q q
g g

0 1 2 0 1 1,25( g  q )
2
   
q
g  25%

0 1 ( g  q ) 2
 
en rive 0 ,375 g  0 ,4375q ou pour simplifier
0 ,5 g  q  

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Poutre de 3 travées Majoration de 10% de la réaction d’appui voisin de rive pour g


Majoration de 20% de la réaction d’appui voisin de rive pour q
q
q
g
g

( 1,1g  1,2q )
0 1 2 3
0 1 2 3 
    

q  20% q  20% q
g  10% g  10% g

( g  q )
0 1 2 3
  
en rive 0 ,40 g  0 ,45q ou pour simplifier 0 ,5 g  q  

Poutre de 4 travées
q
g

0 1 2 3 4
   
q
g

2
0 1 ( 1,15 g  1,23q ) 3 4
   

q  23% q  23% q
g  15% g  15% g

0 1 ( g  q ) 2 3 ( g  q ) 4
   
en rive 0 ,40 g  0 ,45q ou pour simplifier 0 ,5 g  q  
sous l’appui central R2 ;max  0 ,93 g  1,15q ou pour simplifier  g  q  

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Poutre de 5 travées
q
g

0 1 2 3 4 5
    

q
g

2 3
0 1 ( 1,132 g  1,218q ) ( 1,132 g  1,218q ) 4 5
    

q  21,8% q  21,8% q
g  13,2% g  13 ,2% g

0 1 ( g  q ) 2 3 4 ( g  q ) 5
    

en rive 0 ,40 g  0 ,45q ou pour simplifier 0 ,5 g  q  


sous es 2 appuis centraux R2 ;max  R3 ;max  0 ,98 g  1,17q ou pour simplifier  g  q  

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Poutre de n travées

q
g

0 1 i i 1 n 1 n
    
q
g

i i 1
0 1 ( 1,133 g  1,217q ) ( 1,133 g  1,217q ) n 1 n
    

q  21,7% q  21,7% q
g  13,3% g
 13 ,3% g

0 1 ( g  q ) i i 1 n 1 ( g  q ) n
    
en rive 0 ,40 g  0 ,45q ou pour simplifier 0 ,5 g  q  
Ri ;max  g  1,183q ou pour simplifier  g  q  

Simplification pour un nombre de travées tel que : n4

q
g

i i 1
0 1 1,15 g  1,23q   1,15 g  1,23q   n 1 n
    
q  23% q  23% q
g  15% g
 15% g

0 1 ( g  q ) i i 1 n 1 ( g  q ) n
    

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5. Étude des dalles

5.1. Définition d’une dalle


 5.3.1.(4)
x

Soit  avec x   y x ,  y sont les portées utiles (autres notations Lx ; Ly )
y
Un élément peut être assimilé à une dalle si la plus petite dimension dans son plan (sa portée) est supérieure ou

égale à cinq fois son épaisseur totale.
En notant L la plus petite dimension dans son plan. L x  5h  5.3.1.(5)
 x

 Une dalle principalement soumise à des charges uniformément réparties pourra être considérée porteuse dans un
sens dans les cas suivants :
a) elle présente deux bords libres (sans appuis) et sensiblement parallèles : on la dénomme poutre-dalle.
Remarque : l’appellation de poutre-dalle n’est pas utilisée dans l’EC 2
b) elle correspond à la partie centrale d'une dalle pratiquement rectangulaire portant sur quatre côtés et dont
le rapport de la plus grande à la plus faible portée est supérieur à 2.
Lx
Si on note  si   0,5 la dalle porte dans un sens celui de Lx
Ly
 Dans le cas de planchers à nervures croisées et à caissons.
On peut analyser ce plancher sans le décomposer en éléments discrets si :  5.3.1.(6)
La distance entre les nervures n’excède pas 1500 mm.
La hauteur de la nervure sous la table de compression (retombée) n’excède pas 4 fois sa largeur.
L'épaisseur de la table de compression est supérieure ou égale à 1/10 de la distance libre entre nervures, sans être
Inférieure à 50 mm.
La distance libre entre nervures transversales n’excède pas 10 fois l'épaisseur totale de la dalle.
L'épaisseur minimale de la table de compression peut être ramenée de 50 à 40 mm lorsque des entrevous
permanents sont disposés entre les nervures.
Cette disposition n'est applicable qu'aux entrevous à base de matériaux résistants tels que le béton ou ta terre cuite.
5.2. Définition d’une poutre dalle
Remarque  : l’appellation de poutre-dalle n’est pas utilisée.

poutre
0,3 1 bw
5 h
poutre mince

poutre courante poutre large poutre dalle


poutre cloison

bw

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5.3. Dalles pleines coulées en place  ..9.3


Cet article concerne les dalles pleines portant dans les deux sens et les dalles pleines portant dans un seul sens et pour
lesquelles (Voir l'article 5.3.1). Leff  5h et ( poutre-dalle b  5h )

5.3.1. Armature de flexion


 Les règles {relatives à l’épure d’arrêt des barres longitudinales tendues, l’ancrage des armatures inférieures sur les appuis }
données en 9.2.1.3 (1) et 4(1) à (3) et 5 (1) à (2) s’appliquent.
En particulier, pour les dispositions constructives concernant les armatures principales, l'article 9.3 est applicable, avec pour
décalage de la courbe des moments: a l  d (dans l'article 9.2.13 armatures d’effort tranchant non nécessaires).
 II convient de prévoir des armatures secondaires transversales dans les dalles portant dans un seul sens. (dalles
uni-directionnelles)
En règle générale, la section d'armatures transversales secondaires (de répartition) doit être au moins égale à 20% de la
section d'armatures principales.
 ..9.3.1.1(2)
A
Soit x le sens porteur, les armatures dans la direction y doivent vérifier Asy  sx (exprimées / m de largeur)
5
Au voisinage des appuis, des armatures transversales aux barres principales supérieures ne sont pas nécessaires lorsqu’il
n’existe aucun moment de flexion transversal.
 Le § 9.2.1.1 (1) et (3) donnent les pourcentages d'acier minimal et maximal dans la direction principale.
 
Pour une largeur d’un mètre
2 f
Asmm  max 0 ,26 ctm bt d ; 0 ,0013bt d 
 f yk 
As1  As 2  0 ,04 Ac
Avec As1 armatures tendues, As 2 armatures comprimées
 La distance maximale entre les barres est la suivante : s max, slabs , h étant l'épaisseur totale de la dalle.
- pour les armatures principales,
min  2h; 250mm  , dans le cas où il y a des charges concentrées,  ..9.3.1.1
min  3h; 400mm  , dans le cas contraire ;
- pour les armatures secondaires,
min  3h; 400mm  , dans le cas où il y a des charges concentrées,

min  3 , 5h; 450mm  , dans le cas contraire ;

 ..9.3.1.2
5.3.2. Armatures des dalles au voisinage des appuis
Dans les dalles, la moitié de l'armature calculée en travée doit se poursuivre sur les appuis et y être ancrée
conformément à 8.4.4. (minimum 10 )
 ..9.2.1.5
S'il existe sur un des côtés d'une dalle un encastrement partiel, non pris en compte dans l’analyse, les armatures
supérieures doivent pouvoir équilibrer au moins 25% du moment maximal de la travée adjacente. Dans le cas de
l'appui de rive, la proportion du moment maximal à équilibrer par les armatures supérieures peut être réduite à 15%
du moment maximal dans la travée isostatique associée ; ces armatures doivent être prévues sur une longueur au
moins égale à 0,2 fois la portée adjacente la plus grande (de même en rive) avec un minimum égal à l bd , comptée
depuis le nu de l'appui.

 ..9.3.1.3
5.3.3. Armatures d'angle
Si les dispositions d'appui sont telles que le soulèvement de l'angle d'une dalle est empêché, il convient de prévoir des
armatures appropriées.

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5.3.4. Armatures des bords libres


Figure 9.8 : armatures de bord d’une dalle
Le long d'un bord libre (sans appui), une dalle doit bord libre
normalement comporter des armatures longitudinales étrier en U
et transversales généralement disposées de la
manière indiquée fig. 9.8.

Les armatures propres de la dalle peuvent jouer le h


rôle d'armatures de bord.

 ..9.3.1.4 armatures
> 2h longitudinales

 ..9.3.2
5.3.5. Armatures d'effort tranchant
Vérification pour que les armatures d’âme ne soient pas nécessaires
Si 
V Ed  V  N  Rd ,c  max v min bw d ; C Rd ,c .k 100  l f ck  bw d
13
 en flexion simple
 .. 6.2.2
Les armatures d’âme ne sont pas nécessaires
0 ,18  200 
C Rd ,c  f ck en MPa k  min 1  ;2
c  d  mm  
0 ,034 1/ 2
v min  f ck pour les dalles bénéficiant d’un effet de redistribution transversale sous le cas de charge considéré.
c
0 ,053 3 / 2 1/ 2
v min  .k . f ck pour les poutres et les dalles autres que ci-dessus (portant dans un sens uniquement ou
c
incapables de reprendre un moment transversal ?)
Asl
Le pourcentage  l d’acier longitudinal de flexion l   0,02
bw . d
Asl  : aire de l’armature prolongée d’une longueur supérieure à d  l bd au-delà de la section considérée.
l bd étant la longueur d’ancrage)
bw est la plus petite largeur de la section droite dans la zone tendue, en mm. bw  1000mm

D’après 6.2 (4) Le ferraillage minimal peut être omis pour des éléments tels que dalles pleines nervurées
ou alvéolées lorsqu’une redistribution transversale des charges est possible.  ..

Une dalle comportant des armatures d'effort tranchant doit avoir une épaisseur au moins égale à 200mm .  ..9.3.2
Pour la disposition des armatures d'effort tranchant, 9.2.2 est applicable à l'exception des modifications apportées par les
présentes règles.
1
Dans les dalles, si V Ed  V Rd ,max (Voir l'article 6.2), l'armature d'effort tranchant peut être entièrement constituée de
3
barres relevées ou de cadres, étriers, épingles.
L'espacement longitudinal maximal entre les cours de cadres ou étriers est donné par s max  0 ,75d 1  cot   . Avec 
l’inclinaison des armatures d’effort tranchant.
L'espacement longitudinal maximal des barres relevées est s max  d
Il convient de limiter à 1,5d l’espacement transversal max. des armatures d’effort tranchant.

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5.4. Modélisation
Pour les éléments porteurs horizontaux b.a. suivants :
 poutres continues ;
 dalles pleines continues (   0,5 ) ainsi que les dalles confectionnées à partir de prédalles qui portent
dans un sens.
Dans le cadre d’une détermination manuelle (épreuve U 4.1), on peut se contenter d’utiliser une analyse
élastique linéaire : le Théorème des 3 moments est tout indiqué pour déterminer les moments de flexion
sur appuis. Détermination des sollicitations.

On peut monter aux étudiants en projet, manuellement ou avec un logiciel, l’intérêt des clauses 5.3.2.2 (3) et (4). Il faut cependant exclure leur
utilisation pour un sujet d’examen tout comme les autres méthodes (analyse élastique linéaire avec redistribution des moments ou une analyse de
type plastique en utilisant le théorème statique ou cinématique). Ces méthodes permettent d’optimiser le poids d’acier (gain d’acier par rapport à la
méthode élastique linéaire), elles ne sont donc intéressantes que pour les Bureaux d’Études.
 Les dalles pleines isostatiques telles que (   0,5 ) portent dans 2 sens. Le règlement et le document
d’application nationale étant muets, je pense qu’on peut utiliser par exemple la méthode basée sur l’annexe E3 du
BAEL (  0 ).
 Pour les dalles continues telles que (   0,5 ), le règlement ne donne pas de méthode forfaitaire pour
l’évaluation des moments sur appuis et dans les travées. Dans l’attente d’une publication, on pourrait utiliser la
méthode proposée dans le BAEL (A.8.2,32).

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x
5.5. Dalle pleine unique simplement appuyée sur ses 4 côtés avec    0,5
y
EC2 muet

5.5.1. Dalles isostatiques y V ay0


Les méthodes de détermination des sollicitations évoquées dans ce
chapitre sont généralement basées sur la théorie des plaques en
considérant un matériau élastique linéaire.
Les sollicitations sont évaluées pour des bandes de dalle de
1,000 m de large : les moments sont déterminés au centre de la 
dalle, les efforts tranchants sur les appuis. M x0
 V ax0
On obtient donc : y M 0y
0 0 V ax
-  M x et M y  en kN.m/m.
0 0
-  Vax et Vay  en kN/m.
V ax0
Note : - L’exposant 0 indique que l'on considère les sollicitations
dans une dalle simplement appuyée sur son contour
(isostatique).

x
  0,5 avec x   y x ,  y sont les portées V ay0
y x
utiles

Cas d'une charge uniformément répartie p sur la surface du panneau.   0 béton fissuré

Les valeurs des moments fléchissants sont déterminées au centre de  x x y
la dalle en fonction de la valeur de la charge répartie p et des y
portées  x et  y . 0,50 0,0965 0,2584
0,55 0,0892 0,2889
0,60 0,0820 0,3289
M x0   x . p .2x M 0y   y .M x0 0,65 0,0750 0,3781
0,70 0,0683 0,4388
p . x p . x 0,75 0,0620 0,5124
Vax0  Vay0 
2  3 0,80 0,0561 0,5964
0,85 0,0506 0,6871
0,90 0,0456 0,7845
0,95 0,0410 0,8887
1,00 0,0368 1,0000

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x
5.5.2. ANNEXE : dalles continues dont le rapport des portées    0,5
y
Les dalles rectangulaires encastrées (totalement ou partiellement) peuvent être calculées à la flexion sur la base
Les dalles rectangulaires encastrées (totalement ou partiellement) peuvent être calculées à la flexion sur la base
des efforts qui s’y développeraient si elles étaient articulées sur leur contour.
Les valeurs maximales des moments en travée et sur appuis, dans les 2 directions sont évaluées, à des fractions,
0 0
fixées forfaitairement, de la valeur maximale des moments de flexion M x et M y déterminés dans le panneau associé
supposé articulé sur son contour ayant mêmes portées et charges appliquées.
 En travée, les moments de flexion maximaux calculés dans l’hypothèse de l’articulation peuvent être réduits de
15% à 25% selon les conditions d’encastrement.
 Les moments d’encastrement sur les grands cotés sont évalués respectivement au moins à 40% et 50% des
moments fléchissants maximaux évalués dans l’hypothèse de l’articulation.
 Les moments d’encastrement sur les petits cotés sont égaux à ceux évalués pour les grands cotés dans
l’hypothèse que ces grands cotés sont encastrés (totalement ou partiellement) dans les mêmes conditions que
les petits cotés.
 De part et d’autre de chaque appui intermédiaire, que ce soit dans la direction x ou y, on retient la plus grande
des valeurs absolues des moments évalués à gauche et à droite de l’appui considéré.
0
 Pour la dalle notée i , lorsqu’il s’agit de la portée principale, si on désigne par M ix le moment maximal
calculé dans l’hypothèse de l’articulation, par M i 1 x et M ix les valeurs absolues prises en compte pour les
moments sur appuis (de gauche et de droite) et par M tix le moment maximal considéré en travée, on doit
vérifier l’inégalité :
M i 1 x  M ix
M tix   1,25 M ix0
2
Méthode pratique proposée :
On choisit les moments sur les appuis et on en déduit les moments en travée.

Dans le sens principal x
En rive pour un appui en béton (voile ou poutre) k a ,rive , x  0,15 , (l’EC2 indique 15% du moment max. de la
travée de rive, comme ce moment est inconnu on lui substitue le moment isostatique) Cela suppose que
l’appui soit capable de reprendre ce moment. En toute rigueur, il faudrait calculer l’élément d’appui compte
tenu de ce moment : torsion de la poutre. Autre solution sécuritaire que l’on peut considérer : ka ,rive ,x  0 sur
tous les appuis de rive réputés articulés.
Attention : si en rive la dalle se prolonge en console, le moment sur l’appui de rive est statiquement
déterminé ; si l’appui de rive est un mur en maçonnerie, ka ,rive ,x  0 .
Sur tous les appuis intermédiaires les valeurs du moment de flexion seront déterminées en multipliant par 0,5
la valeur la plus grande des moments isostatiques des 2 dalles encadrant l’appui étudié.

M i 1 x  ki 1x M ix0  0 , 5  max M i01 x ; M ix0  
M ix  kix M i0,x  0 , 5  max M ix0 ; M i01x 
On en déduit les différents coefficients k ix .
Puis on détermine les coefficients des moments en travée :
  k  k ix  
k tix  min  max  0 ,75 ; 1,25  i 1 x  ; 1
  2  

Dans le sens porteur y
Les moments sur appuis doivent être égaux à ceux des grands cotés.

Sur les appuis M iy  max M i 1 x ; M ix 
de M iy  k iy M iy on en déduit k iy
0

  k i 1 y  k iy  
En travée k tiy  min  max  0 ,75 ; 1,25   ; 1 , généralement k tiy  0,75
  2  
 
 : Pour simplifier, on pourrait considérer les coefficients et moments forfaitaires suivants:
 ki  0 , 5 sur tous les appuis intermédiaires
 En travée, avec en rive une poutre ou un voile ka ,rive  0 ,15 ,
- pour une dalle de rive M t 1 x  0 ,925 M1 x et pour une dalle intermédiaire M tix  0 ,75 M ix
0 0

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- pour une dalle de rive M t1 y  0 ,925 M 1 y et pour une dalle intermédiaire M tiy  0 ,75 M iy
0 0

 En travée, avec en rive un mur en maçonnerie, ka ,rive ,x  0 ,


- pour une dalle de rive M t 1 x  M1 x et pour une dalle intermédiaire M tix  0 ,75 M ix
0 0

- pour une dalle de rive M t 1 y  M1 y et pour une dalle intermédiaire M tiy  0 ,75 M iy
0 0

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Autre solution
Méthode pratique proposée :
On choisit les moments sur les appuis et on en déduit les moments en travée.

Dans le sens principal x
En rive pour tous les appuis réputés articulés : en béton (voile ou poutre) et mur en maçonnerie, on choisira :
ka ,rive ,x  0 .
Attention : si en rive la dalle se prolonge en console, le moment sur l’appui de rive est statiquement
déterminé.
Sur tous les appuis intermédiaires, les valeurs du moment de flexion seront déterminées en multipliant par
0,5 la valeur la plus grande des moments isostatiques des 2 dalles encadrant l’appui étudié.

M i 1 x  ki 1x M ix0  0 , 5  max M i01 x ; M ix0  
M ix  kix M i0,x  0 , 5  max M ix0 ; M i01x 
On en déduit les différents coefficients sur les appuis de la dalle i : ki 1 x et k ix .
Puis on détermine les coefficients des moments en travée :
  k  k ix  
k tix  min  max  0 ,75 ; 1,25  i 1 x  ; 1
  2  

Dans le sens porteur y
Les moments sur appuis doivent être égaux à ceux des grands cotés.

Sur les appuis : M iy  max M i 1 x ; M ix  de M iy  k iy M iy on en déduit k iy
0

  k i 1 y  k iy  
En travée : k tiy  min  max  0 ,75 ; 1,25   ; 1 , généralement k tiy  0,75
  2  
 
 : Pour simplifier, on pourrait considérer les coefficients et moments forfaitaires suivants :
 ki  0 , 5 sur tous les appuis intermédiaires
 En travée, avec en rive un appui réputé articulé : ka ,rive ,x  0 ,
- pour une dalle de rive M t 1 x  M1 x et pour une dalle intermédiaire M tix  0 ,75 M ix
0 0

- pour une dalle de rive M t 1 y  M1 y et pour une dalle intermédiaire M tiy  0 ,75 M iy
0 0

Remarque : cette méthode conduit à un moment isostatique dans la travée de rive bien qu’un de ses
appuis soit continus.

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6. Les appuis de rive


Efforts aux abouts des poutres : bielle d’about et ancrage des armatures
inférieures au niveau des appuis d'extrémité: 9.2.1(4)

6.1. Déterminations des actions d’après l’EN 1992-1-1  : appui simple d’extrémité

6.1.1. Expression de l’effort de traction à ancrer


L’article 9.2.1(3) L’effort de traction à ancrer peut être déterminé conformément à 6.2.3 (7) (éléments avec armatures d’effort
tranchant), en incluant l’effet de l’effort normal s’il existe ou en appliquant la règle de décalage :
VEd al VEd cot  z
FE   (9.3) Pour des armatures d’effort tranchant a l  cot 
z 2 2

Justification en utilisant 6.2.3(7)


Les bielles de béton, en zone courante de la poutre, sont inclinées de  .
M  x  al 
L’effort dans l’armature se détermine à partir du moment situé à x  a l  : Ftd x  
z
L’effort de traction supplémentaire dans les armatures longitudinales
M  x  al   M  x  VEd al VEd cot 
 Ftd  x    
z z 2
Sur l’appui de rive, le moment de flexion étant nul, seul existe cet effort
VEd cot  VEd al
FEd   Ftd  0    {9.3},
2 z
Cette force conditionne la section droite du 1er lit d’armatures longitudinales et son ancrage.

6.1.2. Modélisation de la bielle d’about


Si on admet que les charges sont transmises par une bielle inclinée à  ' par rapport à l'axe de la poutre.
Cela conduit au schéma mécanique suivant:
V Ed : valeur de l'effort tranchant au nu de l'appui. Autre notation utilisée : VEd ,nu .
Reprenons la modélisation en treillis, isolons uniquement la bielle d'about. Cette bielle est inclinée à ' sur l’axe de la
poutre.
On suppose qu’un seul lit arrive sur l’appui : diamètre des barres :  l
Soit h la largeur de l’appui : h  a  c nom  2s 0
a représente la profondeur d’appui utile.
L’épaisseur de la bielle dans la direction parallèle à l’axe moyen de la poutre: a  2 s 0 cot  '
D’après la fig. 6.27de l’EC2, l’épaisseur de la section droite de la bielle  : a b   a  2 s0 cot '  sin'

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(z+s0)cot q
z cot q
= z cot q'
2

l bd
s Rd ,2 ab = [
a + 2 s 0 cot q' ]sin q'
z
q' q
s0 bw
fl
s0

c nom 2s0 [
a + 2 s0 cot q' ]
a

h
bp R = VEd

figure 57 : bielle d’about conforme à l’EN 1992-1-1

6.1.3. Équilibre du tronçon de bielle d’about (uniquement le béton)


V Ed effort tranchant au nu de l’appui ( VEd ,nu )
FEd représente l’action de l’armature inférieure sur le tronçon de bielle, transmis par adhérence.
Fb l’effort de compression dans la bielle
Si nous avions isolé le tronçon de bielle de béton ainsi que le tronçon d’armature, FEd représenterait l’effort normal dans
l’armature.
Ce tronçon est soumis à 3 forces, elles sont concourantes, traduisons géométriquement que la résultante est nulle.

FEd cot 
cot  '  
V Ed 2
Cette force FEd conditionne l’inclinaison de la bielle d’about.

ab = [
a + 2 s 0 cot q' ]sin q'
V Ed
Fb =
s Rd ,2 sin q'

q'

FEd = V Ed cot q'


s Rd ,1

R = VEd

figure 58 : isolement de la bielle de béton d’about

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V Ed
Fb =
sin q'
R = VEd
q'

FEd = V Ed cot q'


Figure  59: traduction de l’équilibre de la bielle d’about
L’équilibre donne :
cot 
L’armature doit être capable de reprendre un effort normal égal à : FEd  VEd cot  '  ; cot  ' 
2
On peut en déduire l’effort normal de compression dans la bielle d’about
La bielle est soumise à un effort égal à :
V Ed
Fb  2
Fb  V Ed  FEd
2

sin'

6.1.4. Vérification de la bielle en compression :


V Ed
Pour une bielle inclinée à  ' , l’effort normal dans celle-ci est : Fb 
sin'
Nous devons vérifier que la contrainte de compression est inférieure à :
 f 
 Rd ,max  k2 ' . f cd  0 , 85 1  ck  f cd , {6.61}
 250 

La largeur de la bielle de béton est égale à :, a b  a  2 s 0 cot ' sin' 
Aire de la section droite de la bielle :  a  2 s0 cot '  sin'.bw .
b p largeur du poteau bw largeur de la poutre 
soit bb  Min bw ; b p 
La vérification de la bielle s'écrit
Fb Fb
Soit  Rd ,bielle ou  Rd ,2  la contrainte dans la bielle = 
ab bb  a  2s0 cot  '  sin ' bb Rd ,max
V Ed VEd
en remplaçant Fb    Rd ,max
sin' bb  a  2 s0 cot  '  sin 2   ' 
Vérification de l’appui constitué par le poteau :
Pour V Ed , il faudrait considérer l’effort tranchant réduit + les charges appliquées directement sur l’appui.
b p largeur du poteau bw largeur de la poutre 
soit bb  Min bw ; b p 
VEd
La compression sur la surface d’appui doit aussi vérifier :  Rd ,1    Rd ,max
abb

6.1.5. Vérification du lit inférieur sur appui


Vérification de la section des aciers  :
VEd cot  VEd cot 
FEd  As ,appui 
2 2 f yd
Vérification de l’ancrage

Il existe 2 interprétations :

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 La longueur d'ancrage (3) La longueur d'ancrage est l bd conformément à 8.4.4, mesurée à partir de la ligne de
contact entre la poutre et l'appui (nu de l’appui). La pression transversale peut être prise en compte pour un appui
direct. Voir la Figure 9.3.
Figure 9.3. Ancrage des armatures inférieures au niveau des appuis d'extrémité
lbd

lbd

a) appui direct b) appui indirect


a) appui direct : poutre reposant sur un mur ou un poteau
b) appui indirect : poutre encastrée dans une autre poutre
 Si on se réfère à la figure 6.27 de l’eurocode, la longueur d’ancrage est comptée à partir de l’intersection de la barre
avec la bielle. (Dans le cadre d’un dimensionnement à l’aide d’un modèle bielles tirants)
Exemple numérique

6.1.6. Exemple numérique – Données


bw = 0,25 m (âme)
bp = 0,3 m (poteau)
d = 0,61 m (hauteur utile)
z = 0,549 m (bras de levier = 0,9 d)
VEd = 0,32 MN
h = 0,6 m
cot  = 1,5 au choix entre 1 et 2,5
cnom = 0,025 m
Øt = 0,006 m
Øl = 0,02 m
nb barres = 3 3 HA 20 en une seul lit

Résultats
s0 = 0,041 m = cnom + Øw + Ø/2
a = 0,493 m = h – cnom – 2 s0
bb = 0,25 = Min[bw ; bp]
FEd cot 
cot  '  
cot  ' = 0, 75 V Ed 2
' = 53,13 °
ab = 0,394 m a b   a  2 s 0 cot '  sin'
Fb V
 Rd ,2  Fb  Ed
 Ed 2 = 3,25 MPa ab bb sin'

FEd = 0,24 MN FEd  VEd cot  ' 


As,inf = 5,52 cm2 < 9,42
Lbd,rqd = 0,475 m = 40,5 Ø x 5,52 / 9,42
Lbd
Ancrage droit Origine le nu de l’appui
disponible = 0,559 m = h - cnom
OK scellement droit vérifié

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6.2. Efforts aux abouts des poutres et ancrage des armatures inférieures au
niveau des appuis d'extrémité: bielle d’about méthode Thonier
Hypothèse : le décalage donné par le règlement ne permet pas d’être en sécurité.
M. H Thonier , dans son ouvrage ( tome 7 conception et calcul des structures de bâtiments) propose de considérer
al  z cot  soit le double de la valeur indiquée par l’EC2 soit FEd  VEd cot 

M Ed
FEd 
z

z h
'   '

z  cot   cot  

6.2.1. Justification
 On considère que l’effort tranchant est constant sur l  z cot   6.2.3.(5)
 Soit n  1 le nombre d’espacements constants s1 sur l  z cot  , le treillis multiple est constitué de n treillis
élémentaires
 Soit s 0 la distance entre le nu de l’appui et le 1er cours
 z cot   s0  a / 2 
n = partie entière   1
 s1 
Hypothèse : chaque treillis élémentaire est sollicité par un même effort tranchant V Ed / n

V Ed
Pour le treillis n° i , la bielle est inclinée d’un angle  i , l’effort dans la membrure tendue est égal : cot  i
n

z

1  2  3  4  5  6  7

a
2 s0 s1 s1 s1 s1 s1 s1

V Ed z cot 
a

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n
VEd
L’effort total dans les armatures tendues arrivant sur l’appui : FEd   cot  i
1 n
n
VEd n
FEd 
n
 cot   cot    cot 
1
i
1
i 1  cot  2  ...  cot  i  ...  cot  n 
n
1  a  a  a  a 
 cot  i    s0     s0  s1   ...    s0   i  1 s1   ...    s0   n  1 s1  
1 z  2  2  2  2 
n
1  a   1  a   n1  
1 i z  2 0  1
cot    n  ns    s  ...   i  1 s1   n  1 s 
1     n  ns   i  s1 
0
  z  2   1  
n
1  a  n( n  1 )   a VEd ( n 1 ) 
 cot  i    n  ns0   s1  FEd 
 2  s0   2 s1 
z
1 z  2  2    
Le treillis unique équivalent au treillis multiple possède une bielle d’about inclinée d’un angle  '
1  a  ( n 1) 
FEd  VEd cot  ' cot '     s0   s1 
z  2  2 
FEd 2 cot  '  a  2 s0   ( n  1 )s1 
rapport  
FEd   cot  z cot 
EC 2

 z cot   s0  a / 2 
en supposant que n     1  z cot    n  1 s1  s0  a / 2
 s1 
 
 
FEd 2 cot  ' ( n  1 )s1  2 s0  a  1 
   1
FEd  
EC 2
cot   n  1 s1  s0  a / 2  1   n  1 s1 
 
 s0  a / 2 
FEd
Ce rapport est toujours supérieur à 1. 1 2,
FEd  
EC 2

Or pour être en sécurité il faudrait que : FEd  VEd cot  . Cela correspondrait à une bielle d’about inclinée du même
angle  que les bielles intermédiaires.
On se rapproche de la valeur de l’EC2 pour des valeurs de n élevée.
n 1 2 3 4 5 6 
cot ' 1  a  1  a s 1  a 21s a 31sa 14 s a 5s 
 s   s0  1    s0  1  s0  1  s0  1   s0  1 
1  a  ( n  1 )  z  2 0  z  2 2 z  2 z2 2 z2 2 z2 2 2 
  s0   s1 
z  2  2 
FEd 2 1 1 1 1 1 1
1 1 1 1 1
FEd 
EC 2 s1 2 s1 3s1 4 s1 5s1
1 1 1 1 1
s0  a / 2 s0  a / 2 s0  a / 2 s0  a / 2 s0  a / 2
 
 
 
1 FEd 2 cot  '  1 
En prenant s0  s1 2 FEd  VEd cot  '  ; cot  '   a  ns1   ;  EC 2   1  
2z FEd cot  2  n  1
 1 
 a 
1
 s1 
La valeur de n la plus petite sera obtenue pour l’espacement le plus grand s1  0 ,75d et l’inclinaison cot   1
  z cot   s0  a / 2    0 ,9d  s0  a / 2 
n  min     1    1 2
 s1    0 ,75d 

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z
' 

EC 2
a
z cot 
2  z cot '
2
V Ed
a

1 a  1 a 
 z cot     s0    z cot     s0  
2 2  2 2 

' z
 

a n 1
a z cot '   s0  s1
2 2 2
z cot ' 
z cot '   z cot  
( n 1) 
s1 
V Ed  2 
a 1 a 
z cot '   z cot     s0  
2 2 
s0 représente la distance entre le nu de l’appui et le premier cours d’armatures d’âme.
a peut représenter la profondeur d’appui utile

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6.3. Proposition à partir du calcul de l’angle d’inclinaison de la bielle d’about


déterminé par M. Thonier
Sur la figure ci-dessous le point F qui définit l’inclinaison de la bielle peut être déterminé à partir de la démonstration
de M Thonier paragraphe précédent
s1 premier espacement des cours d’armatures transversales.
s1
s 0 distance entre le nu de l’appui et le premier cours ; par exemple s0 
2
L’angle d’inclinaison est noté '
 a  ( n 1 ) 
L’effort de glissement = FEd  VEd cot  ' z cot  '    s0   s1 
 2  2 
 z cot   s0  a / 2 
en supposant que n     1  z cot    n  1 s1  s0  a / 2
 s1 
 ( n 1 )  1 a 
z cot  '   z cot   s1  z cot  '   z cot     s0  
 2  2 2 
1 a
soit en négligeant le terme s0 / 2 z cot  '   z cot   
2 2

L’angle inclinaison de la bielle d’about est déterminé ainsi que la position du point F

L’étude de cette bielle d’about se fait suivant la théorie des


a2 bielles et tirants décrite au chapitre 6.5.4 de l’Eurocode, suivant
le schéma ci-contre fig 27 du règlement.

appui d’extrémité
Fcd2 Rd,2
Pour le détail de la mise en œuvre de cette méthode on se
s0 reportera à l’Eurocode (6.5.4(4)b).
u s Ftd
s0
Rd,1

Fcd1
2s0 a1

lbd

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Si on fait l’hypothèse d’une répartition des contraintes uniforme sur l’appui, le support de la réaction d’appui VEd passe par le
milieu de DI et intercepte l’armature longitudinale en H. Le point H = point de concours de l’axe de la bielle d’about, de
l’armature et de la réaction d’appui (les 3 forces sont concourantes donc la bielle est statiquement équilibrée) Le point H n’est
pas exactement au milieu de AJ, mais au milieu de IB

Dans le schéma ci-dessous la notation s0 est issue de la figure 6.27 de l’EC2 (à ne pas confondre avec la distance du nu de
s
l’appui et le premier cours par exemple s0  1
2
1 a 1 a
 z cot  
2 
z cot   
2 2 2 

z cot 

E F
C

' bw z

B 
s0 H KA  K
J
s0 M
cnom D I
2s0 a s0 cot  '
 Ed 1
h
bp
VEd
l bd

'
E F
V Ed
bw
sin  '
 Ed 2 ab
'
s0 J
B 
s0 M H A
D I V Ed cot '
2s0 a s0 cot 
 Ed 1
bp
VEd

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V Ed effort tranchant sur l’appui (effort tranchant théorique déduit de la RDM, valculé au nu de l’appui VEd ,nu )
a profondeur ou zone d’appui sur le poteau h  a  c nom  2s0  ; a  h   c nom  2s0 
z bras de levier
h dimension du poteau dans le sens de la poutre
b p largeur du poteau
bw largeur de la poutre
bb largeur de la bielle = min( b p ; bw )
 l diamètre des armatures longitudinales
 t diamètre des cadres
l
s 0 distance de l’axe des barres longitudinales au parement inférieur de la poutre : s0  c nom   t 
2
à ne pas confondre avec la distance entre le premier cours d’armatures d’âme et le nu de l’appui (même notation)
Le bord de la bielle côté travée fait l’angle  avec l’axe moyen de la poutre.
1  a 
Soit  ' l’angle moyen de la bielle d’about cot  '   z cot   
2z  2
a b ou a 2 dimension minimum de la bielle d’about perpendiculaire à son axe, de valeur approchée par défaut :
ab  AM sin  '
Déterminons AM = AJ - JM
AJ= a  2 s0  s0 cot 
Coordonnées des points B, E et M, intersection de la droite EB et de l’acier avec pour origine des coordonnées le point J :
 a 
E  2 s0  ; z  
et B 2 s0 ; s 0 
 2 
Équation de la droite EB : y   x   d’où   y B   x B  s0  1  2  
2  z  s0 
Pente de EB : 
a
  1  a   2 z  2 s0  a / 2 
Pour yM  0 : x M  JM    s0  2   = s0  2   = s0  
    2  z  s0    z  s0 
 2 z  2 s0  a / 2 
AM  a  2 s0  s0 cot   s0  
 z  s0 

6.3.1. Vérification de la compression dans la bielle d’about


V Ed
La compression dans la bielle est
sin '
VEd VEd
La contrainte dans la bielle est  Ed 2  
sin  ' ab bb  sin  '  2  AM  bb
Celle-ci doit être inférieure à la contrainte maximum dans un nœud soumis à compression et à traction soit :
 f 
 Rd ,max  k2 ' f cd  0 , 85 1  ck  f cd , {6.61}
 250   6.5.4

6.3.2. Vérification de l’appui constitué par le poteau :


De même  Ed 1 contrainte d’appui sur le poteau doit être <  Rd ,max
VEd VEd
La compression sur la surface d’appui doit aussi vérifier  Ed 1     Rd ,max
a bb  h   cnom  2 s0   bb

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6.3.3. Ancrage des armatures longitudinales
L’équilibre de la bielle d’about exige que l’effort dans l’armature longitudinale sur l’appui = FEd  VEd cot  ' .
V cot  VEd al
On ancrera donc les barres inférieures pour cette valeur et non pas pour FEd  Ed  qui est indiquée dans le
2 z
règlement.
Il serait logique de considérer la longueur d’ancrage à partir du point de la barre où elle entre dans la bielle, c'est-à-dire à
s0 cot  avant le nu de l’appui (point A voir figure). La longueur du tronçon droit est a  s0  2  cot  
Si cette longueur est insuffisante, il faut placer un crochet.

6.3.4. Exemple numérique – Données


bw = 0,25 m (âme)
bp = 0,3 m (poteau)
d = 0,61 m (hauteur utile)
z = 0,549 m (bras de levier = 0,9 d)
VEd = 0,32 MN
h = 0,6 m
cot  = 1,5 au choix entre 1 et 2,5
cnom = 0,025 m
Øt = 0,006 m
Øl = 0,02 m
nb barres = 3 3 HA 20 en une seul lit

Résultats
s0 = 0,041 m = cnom + Øw + Ø/2
a = 0,493 m = h – cnom – 2 s0
bb = 0,25 = Min[bw ; bp]
cot  ' = 0,975
' = 45,74 °
AM = 0,410 m
 Ed 2 = 5,07 MPa

FEd = 0,312 MN FEd  VEd cot  ' 


As,inf = 7,17 cm2 < 9,42
Lbd,rqd = 0,61 m = 40 Ø x 7,17 / 9,42
Lbd
AJ = 0,637 m AJ =h - cnom + s0. cot 
OK scellement droit vérifié
VEd cot 
Remarque 1. L’effort à ancrer vaut : FEd = 0,312 MN au lieu de FEd  = 0,24 MN avec la solution 1. L’EC2,
2
formule non sécuritaire.

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6.4. Méthode de M Thonier

1.1. Déterminations des actions : appui simple d’extrémité


L’ancrage de la bielle d’about est effectué conformément à la figure 6.27 de l’Eurocode 2.
L’étude de cette bielle d’about se fait suivant
a 2
la théorie des bielles et tirants décrite au
chapitre 6.5.4 de l’Eurocode 2, suivant le
schéma ci-contre fig 6. 27 de l’Eurocode 2.
Fcd2 Rd,2
s0 appui d’extrémité
u s Ftd
s0 Pour le détail de la mise en œuvre de cette
Rd,1 méthode on se reportera à l’Eurocode
(6.5.4(4)b).
Fcd1
2s0 a1

lbd

figure 6.27
La démonstration ci-dessous est faite avec un seul lit d’acier.
Soient les notations suivantes :
z bras de levier
bw largeur de l’âme
bp largeur du poteau
bb largeur de la bielle bb  min  bw ; b p 
ap longueur du poteau
V Ed effort tranchant de calcul : effort tranchant au nu de l’appui VEd ,nu issu de la RDM, avant
l’application de la clause 6.2.1(8)
c nom enrobage nominal des aciers inférieurs
l diamètre des aciers longitudinaux
t diamètre des aciers transversaux
s0  cnom  t  l 2 distance de l’axe de l’armature avec le parement
a1  a p  c nom  2s0 profondeur d’appui utile

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(z+s0)cot q

0,5(z+s 0)cot q 0,5(z+s 0)cot q


V Ed cot q A
B N E

c nom qA z
q bw
Q M P fl
s0 A D
s0 K L F
G V Ed cot q A
2s0 a1 s0 cot q
s Ed 1
ap
bp
VEd
l bd

figure

B qA N
V Ed
s Ed 2 sin q A
l sin q A

qA
Q
M fl
q
s0 A K L D P
s0 F
G V Ed cot q A
2s0 a1 s0 cot q

s Ed 1
ap
bp VEd
l/2 l/2

figure

La Fig. 6.27 de l’EC2-1-1 indique une limite gauche de la bielle inclinée à la verticale L du point
Q et une limite droite en F. Il est plus précis de dire que la bielle a une longueur QP ou ce qui va
dans la sécurité une longueur AF.
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Coordonnées des points Q, B et K (intersection de la droite BQ et de la ligne moyenne de
l’armature) avec pour origine des coordonnées le point A :
B  a p  cnom ; z  et Q  2 s0 ; s0 
zs
Pente de BQ :   a  c  2s
0

p nom 0

Équation de la droite BQ : y   x   d’où    y B    x B  s 0 1  2 


Pour y K  0 :
  1  a  c  2 s0   2 z  a p  cnom 
x K  AK    s0  2    s0  2  p nom   s0  
    z  s0   z  s0 
Longueur d’appui KF des bielles inclinées sur l’acier : KF=AD +DF -AK
D : intersection de l’acier et de la verticale du nu de l’appui.
KF  a p  s0 cot   cnom  x K
 2 z  a p  cnom 
KF  a p  s0 cot   c nom  s0  
 z  s0 
KF
M milieu de KF d’où MD  MF  DF   s0 cot 
2
BE   z  s0  cot 
BE  z  s0 
N milieu de BE : BN   cot 
2 2
D’où la longueur horizontale de la bielle inclinée de A = projection sur l’horizontale de MN

 s 

z cot  A  MD  BN  0 , 5  z cot   a p  cnom  0 2z  a p  cnom 
z  s0

 
 a p  c nom  2 s0 
cot  A  0 ,5cot   ]
 z  s0 
Contrainte moyenne dans la bielle. La bielle d’inclinaison  A s’appuie sur l’acier sur une
longueur   :
a p z  s0 z cot   s02 cot   cnom z  2 s0 z
  KF 
z  s0
D’après la figure 6.27 la contrainte s’exerce en partie basse de la bielle sur une section droite
d’épaisseur  sin  A
La contrainte en partie basse de la bielle vaut :
VEd 1 1 VEd VEd  1  cot 2  A 
 Edb   
sin  A  sin  A bb bb  sin 2  A bb 
D’après la figure 6.27 la contrainte s’exerce en partie haute de la bielle sur une section droite
d’épaisseur  z  s0  cot  sin  A
La contrainte en partie haute de la bielle vaut :
V 1 1 VEd VEd  1  cot 2  A 
 Edh  Ed  
sin  A  z  s0  cot  sin  A bw bw  z  s0  cot  sin 2  A bw  z  s0  cot 
 Ed 2  max   Edb ; Edh 

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Effort de traction dans le tirant inférieur : FEd  V Ed cot  A indépendant de l’angle  (inclinaison
des cours d’armatures d’âme) et non FEd  V Ed a l / z comme indiqué dans l’expression (9.3) de
l’EC2-1-1 avec
al  z  cot   cot   / 2 qui conduirait à : FEd  0 , 5VEd  cot   cot  

Formules simplifiées. FEd  V Ed cot  A


 ap 
cot  A  0 ,5cot   ;
 z 
 VEd VEd   1 1 
 Ed 2  max    VEd  1  cot  A  max 
2
; ; 
 bb a p sin  A bw z cot  sin  A   bb a p bw z cot  
2 2

1.2. Vérification de la bielle en compression :


 f 
 Rd ,max  k2 ' f cd  0 ,85 1  ck  f cd , {6.61}
 250 
La vérification s'écrit :  Ed 2   Rd ,max

1.3. Vérification de l’appui constitué par le poteau :

La valeur de V Ed à considérer = l’effort tranchant au nu de l’appui + les charges appliquées


directement sur l’appui.
b p largeur du poteau bw largeur de la poutre soit bb  Min bw ; b p 
La compression sur la surface d’appui doit aussi vérifier :
VEd
 Rd ,1    Rd ,max
abb

1.4. Vérification de la section et de l’ancrage du lit inférieur sur appui


V cot  A
FEd  VEd cot  A As ,appui  Ed
f yd
(3) La longueur d'ancrage est l bd conformément à 8.4.4, est mesurée à partir de l’intersection de
la bielle avec la barre conformément à la figure 6.27.

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1.5. Exemple numérique


onnées
bw = 0,250 m (âme)
bp = 0,300 m (poteau)
d = 0,610 m (hauteur utile)
z = 0,549 m (bras de levier = 0,9 d)
VEd = 0,320 MN
ap = 0,600 m
cot  = 1,5 au choix entre 1 et 2,5
cnom = 0,025 m
Øt = 0,006 m
Øl = 0,020 m
nb barres = 3 3 HA 20 en une seul lit
Résultats
As = 9,42 cm2
s0 = 0,041 m = cnom + Øt + Ø/2
a1 = 0,493 m = ap – cnom – 2 s0
bb = 0,250 = Min[bw ; bp]
 a p  c nom  2 s0 
cot  A  0 ,5cot   
cot  A = 1,235  z  s0 
A = 0,68 rd
A = 39 °
a p z  s0 z cot   s02 cot   cnom z  2 s0 z
  KF 
KF=  = 0,594 m z  s0
VEd
 Ed 2 
 Edb 5,44 MPa bb  sin 2  A

 Edh 

VEd 1  cot 2  A 
 Edh 3,65 MPa
bw  z  s0  cot 
 Ed2 = 5,44
 Ed 2  max   Edb ; Edh 
FEd = 0,3953 MN = FEd  VEd cot  A
2
As,inf = 9,1 cm < 9,42
Lbd,rqd = 0,772 m = 40 Ø x 9,1 / 9,42
Lbd
AF = 0,637 m
AF  a  cnom  s0 cot 
p
scellement droit non vérifié
ancrage courbe
Remarque 1. L’effort à ancrer vaut : FEd = 0,3953 MN au lieu de FEd = 0,5VEd cot = 0,24 MN avec la formule non sécuritaire
de L’EC2.
Remarque 2. La formule simplifiée donne :

 ap 
cot  A  0 ,5cot    = 0,5 [1,5 + 0,6/0,549] = 1,296;
 z 
FEd  V Ed cot  A = 0,415 MN
 VEd VEd   1 1 
 Ed 2  max  ;   V  1  cot 2
  max  ; 
 bb a p sin  A bw z cot  sin  A   bb a p bw z cot  
2 2 Ed A

 Ed 2 = max (5,72 ;4,17) = 5,72MPa

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6.5. Méthode de M Thonier modifiée


L’ancrage de la bielle d’about est effectué conformément à la figure 6.27 de l’EC2-1-1.
L’étude de cette bielle d’about se fait suivant la théorie des
a2 bielles et tirants décrite au chapitre 6.5.4 de l’Eurocode, suivant
le schéma ci-contre fig 27 du règlement.

appui d’extrémité
Fcd2 Rd,2
Pour le détail de la mise en œuvre de cette méthode on se
s0 reportera à l’Eurocode (6.5.4(4)b).
u s Ftd
s0
Rd,1

Fcd1
2s0 a1

lbd

La démonstration ci-dessous est faite avec un seul lit d’acier.


Soient :
z bras de levier
bw largeur de l’âme
bp largeur du poteau
bb 
largeur de la bielle bb  min bw ; b p 
ap longueur du poteau
V Ed effort tranchant de calcul : effort tranchant au nu de l’appui VEd ,nu issu de la RDM, avant l’application de la
clause 6.2.1(8)
c nom enrobage nominal des aciers inférieurs
l diamètre des aciers longitudinaux
t diamètre des aciers transversaux
s0  cnom  t  l 2
a1  a p  c nom  2s0
La Fig. 6.27 de l’EN 19922-1-1 indique une limite gauche de la bielle inclinée à la verticale du point B et une limite droite en
A. Il est plus précis de dire que la bielle a une longueur BN ou ce qui va dans le sens de la sécurité une longueur AM.
La bielle unique d’appui a une largeur EC en tête, une largeur AM en pied et une inclinaison moyenne  A .
L’équilibre statique du nœud exige que l’axe de la bielle passe par H, intersection de l’armature et de l’action d’appui.
La ligne moyenne HF de la bielle d’about est définie par : F milieu de EC et H.
En considérant par hypothèse une répartition uniforme  Ed 2  cte , H est milieu de BE’’
La section droite de la bielle est définie par bb et AM  sin  A

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pu

 z  s0  cot 
 z  s0  cot   z  s0  cot 
2 2

E F C
y
cnom A z
B l K
 bw
s0 J B' H E' A N x
s0
M
D E" VEd cot  A
2s0 a1 s0 cot 

 Ed1
ap
bp
VEd
lbd

E A F
VEd
 Ed 2 sin A
ab
B A A 
s0 N l
J B' H E'
s0 M A
D E" VEd cot  A
2s0 a1 s0 cot 

 Ed1
ap
bp VEd
" "
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Coordonnées des points B, E et M, intersection de la droite EB et de l’acier avec pour origine des coordonnées J :

E a p  c nom ; z  
et B 2 s0 ; s 0 
z  s0
Pente de EB :  
a p  c nom  2s0
Équation de la droite EB : y  x   d’où    y B    x B  s 0 1  2 
Pour y M  0 :
  1  a p  cnom  2 s0   2 z  a p  cnom 
x M  JM    s0  2    s0  2    s0  
    z  s0   z  s0 
Longueur d’appui AM des bielles inclinées sur l’acier :
AM  a p  s0 cot   c nom  JM
 2 z  a p  c nom 
AM  a p  s0 cot   c nom  s0  
 z  s0 
DE'' 1
H milieu de BE’’ d’où HE' 
2

 a p  cnom  2 s0
2

EC   z  s0  cot  EC  z  s0 
E' K  EF   cot 
2 2
D’où la longueur horizontale de la bielle inclinée de  A :

z cot  A  HK  HE'  E' K  0, 5  z  s0  cot   a p  cnom  2s0 


 s0 cot   a p  cnom  2 s0 
cot  A  0 , 5 cot   
 z 
]
Contrainte moyenne dans la bielle
La bielle d’inclinaison  A s’appuie sur l’acier sur une longueur :
a p z  s0 z cot   s02 cot   cnom z  2s0 z
  AM 
z  s0
VEd
La contrainte vaut :  Ed 2 
bb  sin 2  A
avec : bb = largeur de la bielle min( b p ; bw ) et a p = longueur du poteau
Effort de traction dans le tirant inférieur : FEd  V Ed cot  A indépendant de l’angle  des cours d’armatures d’âme et non
FEd  V Ed a l / z comme indiqué dans l’expression (9.3) de l’EC2-1-1 avec al  z ot  / 2 qui conduirait à :
FEd  0 , 5VEd cot  .
Formules simplifiées.
 ap  VEd
cot  A  0 ,5cot   ;  Ed 2  ; FEd  V Ed cot  A
 z  bb  sin 2  A

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Exemple numérique – Données


bw = 0,25 m (âme)
bp = 0,3 m (poteau)
d = 0,61 m (hauteur utile)
z = 0,549 m (bras de levier = 0,9 d)
VEd = 0,32 MN
ap = 0,6 m
cot  = 1,5 au choix entre 1 et 2,5
cnom = 0,025 m
Øt = 0,006 m
Øl = 0,020 m
As = 942 mm2
nb barres = 3 3 HA 20 en une seul lit

Résultats
s0 = 0,041 m = cnom + Øt + Øl/2
a = 0,493 m = ap – cnom – 2 s0
bb = 0,25 = Min[bw ; bp]
 s0 cot   a p  cnom  2 s0 
cot  A  0 , 5  cot   
cot  A = 1,255  z 
A = 0,673 rd
A = 38,6 °
a p z  s0 z cot   s02 cot   cnom z  2s0 z
  AM 
AM =  = 0,594 m z  s0
VEd
 Ed 2 
 Ed2 = 5,55 MPa bb  sin 2  A
FEd = 0,402 MN FEd  V Ed cot  A
As,inf = 924 mm2 < 942
Lbd,rqd = 0,795 m = 40,5 Ø x 924 / 942 bonnes conditions d’adhérence
Lbd
AJ = 0,637 m
AJ  a p  cnom  s0 cot 
scellement droit non vérifié
ancrage courbe
Remarque 1. L’effort à ancrer vaut : FEd = 0,402 MN au lieu de FEd = 0,5VEd cot = 0,24 MN avec la formule non sécuritaire
de L’EC2.

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6.6. Bielles d’about ; Méthode basée sur la théorie des bielles et tirants (article de M. Cortade)

L’étude de cette bielle d’about se fait suivant la théorie des


a2 bielles et tirants décrite au chapitre 6.5.4 de l’Eurocode, suivant
le schéma ci-contre fig 27 du règlement.

appui d’extrémité
Fcd2 Rd,2
Pour le détail de la mise en œuvre de cette méthode on se
s0 reportera à l’Eurocode (6.5.4(4)b).
u s Ftd
s0
Rd,1

Fcd1
2s0 a1

lbd
z cot 
l bd z z
cot  cot 
2 2

z
'  bw
s0
s0
2s0
c nom l
a

R  V Ed h

bp
2 s0 cot  '  a
Partons du schéma de fonctionnement suivant qui satisfait les principes de l’Eurocode :
V Ed effort tranchant sur l’appui
z bras de levier
h dimension du poteau dans le sens de la poutre
b p dimension du poteau dans l’autre sens
bb dimension de la bielle : le plus petit de b p et bw
a profondeur ou zone d’appui sur le poteau h  a  c nom  2s 0 . a  h   c nom  2s 0 
 l diamètre des armatures longitudinales
 t diamètre des cadres
l
s 0 distance de l’axe des barres longitudinales au parement inférieur de la poutre : s0  c nom   t 
2
Le bord de la bielle côté poutre fait l’angle  calculé ci-avant avec la fibre moyenne de la poutre.
Sur les armatures longitudinales, la bielle s’appuie sur une longueur de a  s 0 cot 
Soit  ' l’angle moyen de la bielle d’about

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1 s cot  1 
cot '    h   2 s0  c nom    0  cot  
 2z z 2 
1  s 1 
cot '    h   2 s0  c nom     0   cot  
 2z  z 2 
a b dimension minimum de la bielle d’about perpendiculaire à son axe de valeur approchée par défaut :
a b   2 s0 cot '  a  sin'
b p largeur du poteau bw largeur de la poutre 
soit bb  Min bw ; b p 
V Ed
La compression dans la bielle est
sin '
VEd VEd
La contrainte dans la bielle est  Ed 2   Ed 2 
ab bb sin  ' bb  2 s0 cot  '  a  sin 2  '
Celle-ci doit être inférieure à la contrainte maximum dans un nœud soumis à compression et à traction soit :
 f 
 Rd ,max  k2 ' f cd  0 ,85 1  ck  f cd , {6.61}
 250   6.5.4
De même  Rd ,a contrainte d’appui sur le poteau doit être <  Rd ,max

6.6.1. Vérification de l’appui constitué par le poteau :

VEd VEd
la compression sur la surface d’appui doit aussi vérifier  Ed1     Rd ,max
abb  h   cnom  2 s0   bb
 VEd VEd 
Max  ;    Rd ,max
 bb  2 s0 cot  '  a  sin 2
 ' 
 h   c nom  2 s0   b
 
b

1  s 1  
avec cot '    h   2 s0  c nom     0   cot   s0  c nom   t  l
 2z  z 2  2
Si cette inégalité n’est pas satisfaite, ce qui est parfois difficile avec cot   2,5 , on peut diminuer cot  (jusqu’à 1). Ceci
augmentera la quantité d’aciers d’effort tranchant mais peut permettre de faire passer la bielle et diminue l’ancrage des aciers
longitudinaux. Si ce n’est pas suffisant, on modifiera les dimensions du poteau ou de la poutre.

6.6.2. Ancrage des armatures longitudinales


FEd
L’équilibre de la bielle d’about exige que  cot  ' .
VEd
VEd cot  VEd al
On ancrera donc les barres inférieures pour cette valeur et non pas pour FEd   qui est indiquée dans le
2 z
règlement..
La longueur d’ancrage est à compter à partir du point de la barre où elle entre dans la bielle, c'est-à-dire à s0 cot  avant le nu
de l’appui (voir figure). La longueur du tronçon droit est a  s 0  2  cot  
La longueur d'ancrage est l bd conformément à 8.4.4, est mesurée à partir de la ligne de contact entre la poutre et i'appui (nu de
l’appui). La pression transversale peut être prise en compte pour un appui direct. Voir la Figure 9.3.

Si cette longueur est insuffisante, il faut placer un crochet.

6.6.3. Vérification du lit inférieur sur appui  9.2.1.4 (1)


VEd cot  '
FEd  VEd cot  ' As ,appui 
f yd

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6.6.4. Exemple numérique – Données
bw = 0,25 m (âme)
bp = 0,3 m (poteau)
d = 0,61 m (hauteur utile)
z = 0,549 m (bras de levier = 0,9 d)
VEd = 0,32 MN
h = 0,6 m
cot  = 1,5 au choix entre 1 et 2,5
cnom = 0,025 m
Øt = 0,006 m
Øl = 0,020 m
As = 942 mm2
nb barres = 3 3 HA 20 en une seul lit

Résultats
s0 = 0,041 m = cnom + Øt + Øl/2
a = 0,493 m = h – cnom – 2 s0
bb = 0,25 = Min[bw ; bp]
1  s 1 
cot '    h   2 s0  c nom     0   cot  
cot  ' = 1,311  2z  z 2 
' = 0,652 rd
' = 37,4 °
ab = 0,364 m a b   2 s0 cot '  a  sin'
VEd
 Ed 2 
 Ed2 = 5,8 MPa ab bb sin  '
FEd = 0,42 MN FEd  VEd cot  '
As,inf = 965 mm2 > 942
Lbd,rqd = 0,818 m = 40,5 Ø bonnes conditions d’adhérence
Lbd
= 0,637 m h  cnom  s0 cot 
scellement droit non vérifié
ancrage courbe

6.7. Comparaison des différentes méthodes

cot  '  ' en °  Ed2 en MPa FEd en MN


Méthode de l ‘EC2 0,75 53,13 3,25 0,24
Méthode utilisant une 0,957 45,74 5,07 0,312
démonstration de l’inclinaison de la
bielle d’about M Thonier
Méthode de M Thonier 1,235 39 4,54 0,3953
Méthode de M Thonier modifiée. 1,255 38,6 5,55 0,402
Méthode de M Cortade 1,311 37,4 5,8 0,42

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7. APPUIS INTERMÉDIAIRES DE POUTRE CONTINUE


 9.2.1.4
7.1. Modélisation

3 4
qi' - qi' +
1 2
i

Figure 56

Considérons la poutre suivante constituée de 2 travées isostatiques.


En l’absence de chapeaux, les 2 travées qui encadrent cet appui i sont articulées sur celui-ci.
L’indice 0 indique que l’effort tranchant est relatif à une travée isostatique
Ils sont déterminés aux nus des appuis.
cot  i 
FEd 1  V Ed ,i  cot  i  cot  i'  
0 '

2
cot  i 
FEd 2  V Ed ,i  cot  i 
0 '
cot  i' 
2

Les efforts normaux dans les bielles sont :


0
V Ed ,i 
Fb 3  2
Fb 3  V Ed ,i   FEd 1
2

sin '
i
0
V Ed ,i 
Fb 4  2
Fb 4  V Ed ,i   FEd 2
2

sin '
i

Considérons la poutre continue, les chapeaux réalisent effectivement cette continuité.

chapeaux 5

3 4
q '
i-
qi' +
1 2

Figure 57

Le moment sur appui est généralement négatif, soit M Edi sa valeur absolue :
Les moments sur appuis dans une poutre continue modifient la répartition des efforts tranchants.
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Le moment de flexion sur l’appui i a pour effet de diminuer les efforts dans les barres 1 et 2.
Le moment de flexion sur appui qui est équivalent aux 2 forces de même intensité distante de
z=0,9d formant un couple. Le moment négatif agit favorablement, il contribue à diminuer l’effort
de traction initial dans l’armature longitudinale inférieure généré par l’effort tranchant.

Ftdi

z = 0,9d
3
qi' -
1
Ftdi=Fcdi i Fcdi = MEdi
MEdi = Fcdi . z 0,9d
VEdi-

Figure 58

M Edi cot  i 
FEd 1  V Ed ,i  cot  i'   cot  i'  
0 ,9d 2
M Edi cot  i 
FEd 2  V Ed ,i  cot  i'   cot  i' 
0 ,9d 2
Les expressions des efforts dans les bielles 3 et 4 ne sont pas modifiées.
V Ed ,i 
Fb 3  2
Fb 3  V Ed ,i   FEd 1
2

sin '
i

V Ed ,i 
Fb 4  2
Fb 4  V Ed ,i   FEd 2
2

sin '
i

Relation dans une travée i entre les sollicitations :


M i  M i 1
Vi  x   Vi 0  x   0  x  Li
Li
Vu Vui(Li)
Diagramme de l’effort tranchant au voisinage de
Vuir(Li)
l’appui i

Vui+1r(0)

Vui+1(0)

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7.2. appui intermédiaire (fig. 6.26) Méthode basée sur la théorie des bielles et tirants

Fcd,1 a a2 Ce cas est traité au 6.5.4(4)a de l’Eurocode.


1
 c0 Fcd,2
Lorsque aucun tirant n’est ancré dans le nœud, les contraintes
calculées doivent être inférieures à :
 Rd,2  f 
 Rd,1 Fcd,0  Rd ,max  k1 '. f cd   1  ck  . f cd (équation 6.60).
 250 

 Rd,a Fcd ,al  V Ed 1 et Fcd ,ar  V Ed 2 , les indices 1 et 2 désignant


Fcd,al F cd,ar respectivement les poutres à gauche et à droite de l’appui noté a.
Fcd,a = Fcd,ar + Fcd,al Nous allons modéliser ces bielles pour une poutre continue comme ci-
dessous.
bp dimension du poteau dans l’autre sens
aa
bb dimension de la bielle : le plus petit de b p et bw
fig 6.26

R V  VEd 2 
En fonction de la géométrie de ce schéma les contraintes sont :  Rda   Ed 1
bb a p bb a p
On peut admettre, d’après la clause 6.5.4 (8) que:  Rd 1   Rd 2   Rda
L’équilibre du nœud supposé non pesant  contrainte normale hydrostatique (identique sur toutes les faces).
Sur la facette verticale du nœud, l’absence de contrainte doit être compensée par une force dans le tirant horizontal
dont l’intensité est = bw .2 a1 cot  A1  a 2 cot  A 2  Rda
Dans le cas où les deux angles  1 et  2 sont égaux et tels que cot   2,5 on trouve le schéma ci-dessous

Dans ce cas si V Ed 1 et V Ed 2 sont différents les contraintes  Rd 1 et  Rd 2 sont aussi différentes.


L’équilibre du nœud exige l’existence d’un tirant horizontal (la barre qui traverse le nœud est soumise à un effort
normal).
Remarque concernant  Rd ,max
 f ck 
D’après la clause 6.5.4 (8)  Rd ,max  k 2 '. f cd  0 ,85 1   . f cd (équation 6.61).
 250 

 Rda 
R V  VEd 2 
 Ed 1
Contrainte sur le poteau
bb a p bb a p

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7.3. Ancrage des armatures inférieures au niveau des appuis intermédiaires


(aspect réglementaire)  9.2.1.5
Ancrage des armatures inférieures au niveau des appuis intermédiaires 9.2.1(5)
L'aire de la section des armatures indiquée en 9.2.1.4 (1) s'applique.

II convient que la longueur d'ancrage ne soit pas inférieure à 10 dans le cas des barres droites,
au diamètre du mandrin dans le cas des crochets et des coudes avec des diamètres de barre au
moins égaux à 16 mm, ou à deux fois le diamètre du mandrin dans les autres cas (voir la Figure
9.4 (a)). Ces valeurs minimales sont normalement valables mais une analyse plus fine peut être
effectuée, conformément à 6.6.

(3) II convient de spécifier, dans des documents du contrat, les armatures exigées pour résister
à des moments positifs éventuels (par exemple : tassement de l'appui, explosion, etc.). II convient
que ces armatures soient continues, ce qui peut être réalisé au moyen de recouvrements (voir la
Figure 9.4 (b) ou (c)).

lbd l bd
f dm f f

L ³ 10f l ³ dm L ³ 10f

a) b) c)

Figure59 fig. 9.4 : Ancrage au niveau des appuis intermédiaires

9.2.1.2(2) Aux appuis intermédiaires des poutres continues, le pourcentage total d’armatures
tendues Ast d’une section en T (attention, sur appui le moment étant négatif, la section résistante
d’une poutre avec retombée est rectangulaire) peut se répartir à peu près également entre les
parties interne et externe de la membrure. (Voir fig. 9.1)

Figure 9.1 :
 9.2.1.2 (2) parties interne et externe de la membrure d’une poutre en T
agencement des armatures tendues dans une poutre en T
beff

Aux appuis intermédiaires des poutres continues, As


le pourcentage total d’armatures tendues Ast As ,dt
d’une section en T (attention, sur appui le moment
étant négatif, la section résistante est
rectangulaire) peut se répartir à peu près hf
également entre les parties interne et externe de
la membrure. (Voir fig. 9.1)

bw

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7.4. Synthèse :
A partir du comparatif des différentes méthodes : VEd = 0,32 MPa

cot  '  ' en °  en MPa FEd en MN


Ed2 FEd/ VEd
Méthode de l ‘EC2 0,75 53,13 3,25 0,24 0,75
Méthode utilisant une 0,957 45,74 5,07 0,312 0,975
démonstration de l’inclinaison
de la bielle d’about M Thonier
Méthode de M Thonier 1,235 39 4,54 0,3953 1,236
Méthode de M Thonier modifiée. 1,255 38,6 5,55 0,402 1,256
Méthode de M Cortade 1,311 37,4 5,8 0,42 1,32

En prenant comme hypothèse : cot   0


VALEURS DE FEd Poutres Dalles
Décalage horizontal de la courbe al  zcot 2 9.2.1.3 al  d 6.2.2(5)
enveloppe des moments
Appui d’extrémité Expression non sécuritaire Valeur forfaitaire
0 , 5 cot  VEd (9.2.1.4) approchée conseillée VEd
1, 25 VEd (9.2.1.4)
0 ,9
Appui intermédiaire
Si valeur de FEd  0 , il faut ancrer M Ed M Ed VEd M Ed
0 , 5 cot  VEd  1, 25 VEd  
la barre de 10 dans l’appui. 0 , 9d 0 , 9d 0 ,9 0 , 9d
M Ed  : valeur algébrique du moment
sur l’appui intermédiaire
La valeur conseillée doit être utilisée quelle que soit la valeur de l’inclinaison  des bielles choisie, elle :

 constitue une borne supérieure de 9.2.1.3 avec cot   2 , 5 .


 est très proche de celle déterminée en utilisant la méthode des bielles, par exemple celle de M Thonier

Au niveau BTS, l’option choisie est :cot   1 . En utilisant la modélisation du Treillis de Ritter-Morsch, avec même
inclinaison à 45° des bielles courantes et celle d’about on obtient : FEd  VEd .

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8. - TRACTION SIMPLE - LES TIRANTS

8.1. - DEFINITION
Rappel de RDM : lorsque dans une pièce en BA, les sollicitations se réduisent uniquement à un effort normal de
traction, la pièce en BA est appelée tirant. Si le tirant est vertical, on le nomme suspente.
Pour les tirants horizontaux, si le poids propre est de quelque importance (non négligeable), il introduit un moment de flexion qui
combiné avec l’effort normal de traction donne la flexion composée avec effort normal de traction.

8.2. - JUSTIFICATION A L’E.L.U.

8.2.1. - HYPOTHESES :
 Hypothèses communes à l’E.L.U. et l’E.L.S.
- Bernoulli ;  A..4.3,3.
- Adhérence parfaite Acier-Béton ;
- Le béton tendu est supposé fissuré et négligé.

 Hypothèse spécifique à l’ELU


- A l'E.L.U l'allongement unitaire s des aciers est limité à :
Pour le diagramme bilinéaire avec branche supérieure inclinée : 45 ‰. ( 45 10 3 )
 ud  0 , 9 uk  0 , 9  50 103  45 103

La contrainte qui lui correspond :  s   ud   434 , 8  34 , 78


 45  2 ,17   466 MPa constitue la
2 , 83
contrainte max.
Pour le diagramme élasto-plastique parfait : pas de limitation de la déformation
f yd 434 ,8
Pour une déformation supérieure à :  5
 2 ,17 10  3  ;
Es 2 10
f yk 500
f yd    434 , 8 MPa
S 1,15

 Le centre de gravité des aciers tendus est confondu avec celui de la section droite (béton + armatures)
et par conséquent avec le point d'application de Nu.

8.2.2. - SOLLICITATION DE CALCUL : N Edu


Combinaison de base la plus courante
1,35G max  G min  1,5Q

8.2.3. - DIMENSIONNEMENT DES ARMATURES LONGITUDINALES :


L'effort de traction n'est équilibré que par les armatures longitudinales.

y N s2
As 2 N Edu x
x G G
As1

N s1
Section droite Coupure 

La connaissance du diagramme des déformations entraîne la connaissance du diagramme des contraintes.


Par hypothèse, nous allons fixer la déformation de la section droite à  su  45 10 3 .

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y y

 s   ud  45.10  3 
G  G 

 s   ud  45.10  3 
Coupure   Coupure 

diagramme des déformations diagramme des contraintes

N Sdu = effort normal en E.L.U


efforts normaux dans la section
Asu = aire totale d'acier tendu
La contrainte à l'E.L.U, pour un allongement unitaire = 45 ‰,
y
f yk
 
3
est notée  s 45 10 : elle est supérieure ou égale à
S

N 2   s  ud  45.10 3
 .As2
Si les armatures sont disposées symétriquement par rapport
au plan Gxz :
G
N N Rdu étant appliqué en G et N Rdu  N s1  N s 2 avec


N 1   s  ud  45.10  3 .As1  N s1  N s 2
Asu  As1  As 2 avec As1  As 2

Coupure 

Condition de résistance : N Ed ,u  N Rd ,u l’effort normal


N Ed ,u
appliqué doit être inférieur à l’effort normal résistant avec Asu  N Ed ,u
f yk Asu 
 s  45 103 
f yk d'où ou
N Rd ,u  Asu
S
ou 
N Rd ,u  Asu s 45 103  S

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8.3. JUSTIFICATION A L'E.L.S :


 .7.3.1
D’après la note 2 pour tous les ouvrages dans les classes d’exposition X 0 , XC1
D’après la note 3 ( pour les bâtiments de catégorie d’usage A à D, c’est-à-dire tous les bâtiments exceptés les
bâtiments de stockage et industriels, dans les classes d’exposition XC 2 , XC 3 et XC 4 )
Sauf demande spécifique des Documents Particuliers du Marché, la maîtrise de la fissuration est supposée assurée
par les dispositions constructives minimales données ailleurs que dans la clause 7.3, le calcul de w max n’est pas
requis.

8.3.1. - HYPOTHESES :
 Hypothèses communes à l’ELU et l’ELS
- Bernoulli ;
- Adhérence parfaite Acier-Béton ;
- Le béton tendu est supposé fissuré et négligé.

 Hypothèses spécifiques à l’ELS


 - L'acier possède un comportement linéaire élastique.
 - La contrainte normale  s dans les aciers est limitée à  s en fonction des conditions de
fissuration.  s est fixée par le projeteur ou déterminée.
f yk
La condition  s  0 ,8 f yk  sous combinaison caractéristique de
 .7.2.5
1,25
charges pour toutes les classes d’exposition n’est pas déterminante
 Le centre de gravité des aciers tendus est confondu avec celui de la section droite (béton + armatures)
et par conséquence avec le point d'application de N ser .

8.3.2. - SOLLICITATION DE CALCUL : N ser


Combinaison caractéristique des charges G Q
Combinaison quasi-permanente des charges
G   2Q

8.3.3. Méthode
 Les ouvertures de fissures peuvent être calculées conformément à 7.3.4.

 Une option simplifiée consiste à limiter le diamètre ou l'espacement des barres comme indiqué en 7.3.3.

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8.3.4. : calcul de l’ouverture des fissures


 .7.3.4
N ser
s 
As

wk  wk lim ite s r ,max   sm   cm   w k ,lim


w k  : ouverture de la fissure de calcul
s r ,max  : espacement maximal des fissures

 sm est la déformation moyenne de l'armature de béton armé sous la combinaison de charges considérée,
incluant l'effet des déformations imposées et en tenant compte de la participation du béton tendu. Seul est pris en
compte l'allongement relatif au-delà de l'état correspondant à l'absence de déformation du béton au même niveau
 cm est la déformation moyenne du béton entre les fissures
(2)   sm   cm  peut être calculé au moyen de l'expression :

 s  kt
f ct ,eff
 p ,eff

1   e  p ,eff  
  sm   cm     0 ,6  s {7.9}
 Es  Es
 
 
  s est la contrainte dans les armatures de béton armé tendues, en supposant la section fissurée.
Es
 e  E s  :module d’élasticité longitudinal E s  200000 MPa
E cm
As

 p ,eff 
Ac ,eff
Ac ,eff  bw .hc ,eff hc ,eff  min 2 ,5 h  d  ;  h  x  / 3; h / 2

Ac ,eff est l'aire de la section effective de béton autour des armatures tendues, c'est-à-dire l'aire de la section de
béton autour des armatures de traction, de hauteur hc ,eff , où hc ,eff est la plus petite des trois valeurs ci-après :
2 ,5 h  d  , ,  h  x  / 3 ou h / 2
 .figure 7.1 c
 k t est un facteur dépendant de la durée de la charge

k t  0,6 dans le cas d'un chargement de courte durée

k t  0,4 dans le cas d'un chargement de longue durée

On peut remplacer l’expression {7.9} précédente par une expression équivalente


f ct ,eff  E cm Ac ,eff 
  sm   cm    s  kt 1 

  0 ,6 s
Es E cm  E s As  Es
L’expression {7.9} peut s’écrire :
 
    s  
 f ct ,eff
 1  E s As
f ct ,eff E A
  sm   cm    s  kt

 
 E
 kt  1  cm c ,eff 
 Es E s As  E cm Ac ,eff  E cm  E s As 
 E cm 
s

 E cm Ac ,eff 

As
s r ,max  k 3 c  k1k 2 k 4 /  p ,eff {7.11}  p ,eff  k 4  0 ,425
Ac ,eff
si l’ espacement des armatures adhérentes  5 c   / 2  s r ,max  k 3 c  0 ,425k1k 2 /  p ,eff {7.11}

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2

k 3  3 ,4 si c  25mm sinon k  3 ,4 25  3


3  mm 
c 
si l’ espacement des armatures adhérentes  5 c   / 2  alors

s r ,max  max k 3c  0 ,425k1k 2 /  p ,eff ;1,3( h  x ) 
avec c enrobage ; k1  0 ,8  ; k 2  1 en traction pure
 diamètre des barres. Lorsque plusieurs diamètres de barres sont utilisés dans une même section, il convient de
retenir un diamètre équivalent  eq . Dans le cas d’une section comportant n1 barres de diamètre 1 et n2 barres
n112  n2 22
de diamètre  2 , il convient d’adopter : eq 
n11  n2 2
si l’ espacement des armatures adhérentes  5 c   / 2 
s r ,max  k 3 c  0 ,425k1k 2 /  p ,eff
 
 s  kt
f ct ,eff


1   e  p ,eff   

s r ,max   sm   cm   k 3 c  0 ,425k1k 2 /  p ,eff  
.max  
p ,eff  ;0 ,6  s   w

   k ,lim
Es Es 

   
 
 Ac ,eff     s f ct ,eff  E cm Ac ,eff   
sr ,max   sm   cm    k3 c  0 ,425.0 ,8.  . max    k t
1   ;0 ,6 s   w k ,lim
 As    E s E cm  E s As  E s 

Il faut envisager 2 cas :

   f ct ,eff  E cm Ac ,eff      f  E cm Ac ,eff 


Cas 1 si max   s  k t 1    ;0 ,6 s    s  k t ct ,eff  1  
  E s E cm  E s As   E s   E s E cm  E s As 

 Ac ,eff    s f ct ,eff  E cm Ac ,eff 


 k 3c  0 ,425.0 ,8.  .  kt  1     w k ,lim
 As   E s E cm  E s As  
 1   s f ct ,eff f ct ,eff 1 
 k 3 c  0 ,34.  .  kt  kt   w k ,lim
  p ,eff   E s E cm E s  p ,eff 
  f    f  f  1 f ct ,eff  1 
2

 k 3 c . s  k t . ct ,eff   w k ,lim  0 ,34. s  k t . ct ,eff   k 3 c .k t ct ,eff  .  0 ,34. .k t   0
  E s   p ,eff   
  Es E cm    Es E cm  Es  p ,eff  
1 As N ser N u
inéquation du second degré en  p ,eff  s  
 p ,eff Ac ,eff As As

k t  0,6 dans le cas d'un chargement de courte durée

k t  0,4 dans le cas d'un chargement de longue durée

Il faut mettre l’expression sous la forme : Ac .eff  f  As , 

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   f ct ,eff  E cm Ac ,eff    
Cas 2 : si max   s  k t  1    ;0 ,6 s   0 ,6 s
  E s E cm  E s As   E s  Es
en considérant la borne inf. de   sm   cm 

s r ,max   sm   cm   k 3 c  0 ,425k1k 2 /  p ,eff .0 ,6  s
Es
 w k ,lim

 k c  0 ,425k k  /   .0 ,6 E
3 1 2 p ,eff
s
 w k ,lim
s

1 E 1  1
 w k ,lim  s  k3c  avec k1  0 ,8 k2  1
 p ,eff   s 0 ,6   0 ,425k1k 2 
1  E  1
 w k ,lim 1,666 s  k 3c 
 p ,eff  s   0 ,34 
1  3,333 105  1 As N ser N u
 w k ,lim   k3c   p ,eff  s  
 p ,eff  s   0 ,34  Ac ,eff As As

Si les dimensions du tirant ne sont pas connues, l’expression: Ac .eff  f  As ,  fourni Ac .eff
Si le coffrage est donné, on détermine la section d’acier nécessaire ainsi que le diamètre des armatures pour la maîtrise de la
fissuration

8.4. Armatures minimales  ..7.3.2

8.4.1. Pour la maîtrise de la fissuration


f ct ,eff f ctm
Traction pure : As ,min  k c k Act kc  1 , Act  bw h ; As ,min  k b h
s s w
 k est un coefficient qui tient compte de l'effet des contraintes non-uniformes auto-équilibrées conduisant à une réduction
des efforts dus aux déformations gênées :
k
k  1,00 pour les âmes telles que h  300 mm ou les
1,00
membrures d'une largeur bw inférieure à 300 mm
k  0,65 pour les âmes telles que h  800 mm les membrures
0,65
d'une largeur bw supérieure à 800 mm
les valeurs intermédiaires peuvent être obtenues par interpolation

h (mm)
ou
300 800 bw (mm)

 La valeur de  s , est choisie parmi les valeurs données soit par le Tableau 7.2N en fonction du diamètre de barres utilisée soit
par le Tableau 7.3N en fonction de l'espacement. Il est loisible d'effectuer une interpolation linéaire de ces valeurs.

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8.4.2. Pour la condition de non-fragilité :  s  f yk


Et à titre de simplification, on peut admettre :
f ctm f
En traction pure : k c  1 , Act  bw h ,  s  f yk  ; 0 ,65  k  1 As ,min  k bw h  k ctm Ac
f yk f yk

Les armatures, correspondant aux tirants, doivent être entièrement ancrées, avec une longueur d’ancrage l bd conformément
à 8.4.
 9.9 (2)

condition de non fragilité  BAEL 1999

Les armatures longitudinales doivent présenter une section minimale. Cette section doit être suffisante pour
équilibrer l'effort que supporterait le béton seul avant fissuration, la contrainte normale de traction dans les armatures
longitudinales devant rester inférieure à la limite élastique f yk de l'acier utilisé.

Soit l’effort normal susceptible de provoquer la fissuration du béton : f ctm . Ac avec Ac aire de la section droite de
béton (cet effort normal peut être engendré par des actions accidentelles exceptionnelles ou à des redistributions
d’efforts)
Soit l’effort maximal qui peut être repris par les armatures longitudinales lorsqu'elles travaillent à la limite élastique :
As . f yk

d'où As . f yk  f ctm .Ac Condition de non-fragilité dans les tirants

Cette condition exprime que l’effort susceptible de fissurer le béton, s’il existe, doit être repris par les armatures sans
dommages (contrainte inférieure à la limite élastique). Si ce n’était pas le cas, l’effort f ctm . Ac se reporterait sur les armatures
mais celles-ci seront soumises à une contrainte supérieure à la limite élastique d’où une probable rupture. Cette rupture est
brutale, elle ne prévient pas comme dans le cas des matériaux dits fragiles.
Lorsque cette condition est observée, les fissures qui apparaissent sur le tirant ont une ouverture faible et sont uniformément
réparties (ce phénomène est appelé fissuration systématique)

8.4.3. Armatures transversales

  l max 
Armatures transversales t  max 6 mm ;
 3  

Avec espacement smax  a ( a = petite dimension de la section droite)


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9. - COMPRESSION SIMPLE - LES POTEAUX -  ...9.5  5.3.1

9.1. Définition géométrique 


Un élément peut être considéré comme un poteau, si sa hauteur L n’est pas inférieure à 3 fois la dimension
du grand coté). L  3h

L  ...2.5.2.1 (2))
... 5.3.1 (7)
3
h )12)
12)

voile poteau

h plus grande
dimension transversale

Les dimensions transversales de la section droite du poteau  ... 5.3.1 (7) )


12)

Un élément est considéré comme un poteau si sa


longueur horizontale est au plus égale à quatre fois son
épaisseur. Dans le cas contraire, il est considéré comme b
un voile.

Cet article concerne les poteaux dont la plus grande


dimension h n'est pas supérieure à 4 fois la plus petite
h
dimension b .
 ...9.5 h  4b
h  4b b étant la plus petite dimension du poteau

h étant la plus grande dimension du poteau

On peut admettre comme règle de bonne construction que la dimension minimale de la section droite d’un poteau doit
vérifier  : h  140mm pour les poteaux de section pleine coulés en place verticalement et pour les poteaux
préfabriqués coulés horizontalement.

 ....9.5. 2(1) )
Diamètre des armatures longitudinales :  l   min (EC2 -DAN  min  8mm ) 12)

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9.2. JUSTIFICATION A L'E.L.U :

9.2.1. - DIMENSIONNEMENT DES ARMATURES LONGITUDINALES : As

Données : N Ed , Ac , max , fck , f yk


N Ed ,u correspond à la valeur de l’effort normal max. dans le poteau
Inconnue : As
pour la combinaison d’action ELU ( à la base de celui-ci, compte tenu de
son poids propre pondéré)
Dans le cas général  C  1, 5 et  S  1,15

Le règlement impose des pourcentages minimaux et maximaux d'armatures longitudinales :


 ..9.5.2(2)
La section minimale d’armatures longitudinale, As ,min , se déduit de la condition suivante :

Ac = aire de la section brute transversale de béton


 0 ,10 N Ed 0 ,2 
Pour EC-DAN As ,min  max  ; Ac  {9.12N} f yd limite élastique de calcul de l’armature
 f yd 100 

N Ed effort normal de calcul ou force de


compression axiale de calcul

La section maximale des armatures


en dehors des zones de recouvrement  ..9.5.2(3) dans les zones de recouvrement
4 8
As ,max  A As ,max  A
100 c 100 c

Le diamètre des barres longitudinales    min  8 mm


 ..9.5.2(1)
9.3. - DIMENSIONNEMENT DU COFFRAGE

Position du problème
Données : N Ed , f ck , f yk Inconnues:
le coffrage du poteau (dimensions de la
N Ed correspond à la valeur de l’effort normal max. dans le poteau pour la 
combinaison fondamentale ELU ( à sa base, compte tenu de son poids section droite) b , h  b
propre pondéré à priori inconnu)  As
Dans le cas général  C  1, 5 et  S  1,15

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9.3.1. - DIMENSIONNEMENT DES ARMATURES TRANSVERSALES

9.3.1.1. - Diamètre  t et espacement des cours s cl ,t  ..9.5.3

 l 
l t
 t  max  
max
6;
 ..9.5.3(1)
4 
 

l max diamètre des armatures longitudinales les plus grosses


Le diamètre des fils de treillis soudé doit être au moins   5 s cl ,t
Espacement des cours

 En dehors des zones de recouvrement


Les armatures transversales doivent maintenir :  ..9.5.3(3)
- toutes les barres prises en compte dans les calculs de résistance
20l ,min
scl ,t  scl ,t max  Min 400mm
b
l min = diamètre de la plus petite armature longitudinale
résistante
b = plus petite dimension transversale

Il convient d’ancrer convenablement les armatures transversales.

Il convient de réduire l’espacement d’un facteur 0,6 (multiplier s cl ,max par 0,6 ):  ..9.5.3(2)
dans les sections situées à une distance au plus égale à la plus grande dimension de la section

transversale du poteau ( h ) ; ces sections peuvent se trouver au-dessus et au dessous d’une  ..9.5.3(4)
poutre ou d’une dalle.
dans les jonctions par recouvrement d’armatures longitudinales lorsque le diamètre maximal des

barres longitudinales est supérieur à 14mm (  l  14 ). Un minimum de 3 barres (cours
d’armatures) transversales régulièrement disposées dans la longueur de recouvrement est
nécessaire.
Lorsque la direction des barres longitudinales change (aux changements de dimensions du poteau par
exemple), il convient de calculer l’espacement des armatures transversales en tenant compte des  ..9.5.3(5)
efforts transversaux associés. Ces effets peuvent être ignorés si le changement de direction est
inférieur ou égal à 1 pour 12.

Il convient que chaque barre longitudinale (ou paquet de barres longitudinales) placé dans un angle
soit maintenue par des armatures transversales.

Il convient dans une zone comprimée, de ne pas


disposer de barre non tenue à plus de 150 mm
 150 mm d’une barre tenue.
 ..9.5.3(6)

b*
Zone de
recouvrement
espacement = 0,6 s

s = espacement courant

Au niveau d’un plancher, cette solution est satisfaisante car, si les poutres sont constituées de soffites préfabriqués, alors le
repos de 20mm sur les poteaux BA est respecté et les armatures du poteau ne gênent en aucune façon leur mise en place
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Lorsque des barres changent de direction (par exemple lors des changements des sections des poteaux, il convient de calculer
l’espacement des armatures transversales, en prenant en compte les forces latérales qui en résultent.
La longueur de recouvrement des armatures comprimées :  1   2   3   5  1
La longueur de recouvrement de calcul : l 0   4 6 .l b ,rqd  l 0 ,min
 8.7.3
  sd
l b ,rqd  {8.3}  
l0 ,min  max 0,3 6 lb ,rqd ;15 ;200 mm {8.11}
4 f bd
avec f bd  2 ,25.1 . 2 . f ctd (  2  1 p o u r   32 mm ) et ( 1  1 car bonnes conditions d'adhérence
comme la proportion 1 de barres avec recouvrement est supérieure à 50%  6  1,5
(si armatures transversales soudées  4  0 ,7 sinon  4  1 )
  sd
Pour un recouvrement classique (armatures transversales non soudées) : l 0  1,5
4 f bd
Pour un f ck  25 MPa  sd  435 MPa l 0   60
Pour un f ck  30 MPa  sd  435 MPa l 0   55
Ces valeurs sont très supérieures aux valeurs utilisées avec le BAEL (à comparer avec 0 ,6l s soit plus du double)
Remarque. Attentes de poteaux. (M. H. Thonier)
Les longueurs d’attentes de poteaux peuvent être déterminées en prenant en compte la contrainte sd effective de l’acier dans la
zone de recouvrement.
Par exemple, pour le cas où il n’existe pas de moment du 1er ordre dans la zone d’attentes, on peut négliger les effets du 2e
ordre. La section est soumise à une compression centrée NEd.
Soit NRd1 le moment résistant dans la zone la plus sollicitée du poteau (à mi-hauteur pour un poteau bi-articulé).
NRd1 As fyd
Posons :  = = et =
A c .fcd  A s .fyd Ac fcd
Il vient : NRd1 = .Ac. fcd (1 + .) alors qu’en zone d’attentes, où il n’y a pas de risque de flambement, la charge résistante
s’écrit : NRd2 = Ac. fcd (1 + .)
Soit As0 la section d’acier nécessaire dans la zone d’attente, on doit avoir :
NEd = Ac.fcd + As0.fyd = Ac.fcd (1 +.0) = Ac.fcd (1 +.0) ≤ NRd1 = .Ac.fcd (1 + .)
De cette expression : Ac.fcd (1 +.0) ≤ .Ac.fcd (1 + .)
Acier nécessaire 0 .(1  .)  1
On détermine le rapport = ≤
Acier mis en place  .
0
La contrainte de l’acier vaut : sd = fyd .

 ( 1   )  1
Conclusion Pour les poteaux, le recouvrement sera pris égal à :  7 l 0 7 

As f yd
     et  coefficient de flambement
Ac f cd
  sd
Application pour un béton fck = 25 MPa, des aciers de diamètre Ø < 40 mm et de fyk = 500 MPa Lb,rqd = . (8.3) fbd
4 fbd
= 2,25 2.fctd (8.2) avec 2 = 1 [§ 8.4.2 (2)]
La longueur d’attente est donnée par L0 = 1.2.3.4.5.6.Lb,rqd (8.10) avec
1 = 2 = 3 =4 =5 = 1 (Tab. 8.2) pour les barres comprimées
6 = 1,5 (Tab. 8.3) car toutes les barres sont en recouvrement dans la même section
On doit vérifier : L0 ≥ Max[0,3 6.Lb,rqd ; 15 Ø ; 200 mm] (8.11)
fctk ,0,05 1,8
fctd = = = 1,2 MPa fbd = 2,25 x 1,2 = 2,7 MPa
1,5 1,5
f yk 434,8
Lb,rqd pour sd = = 434,8 MPa : Lb,rqd = = 40,2  arrondi à 40 
1,15 4  2,7
0
La longueur des attentes devient : L0 = Max[60 Ø.  ; 15 Ø ; 200 mm]

Exemple.
Données :  = 0,75 ;  = 0,03 ; fck = 25 MPa ; fyk = 500 MPa ; Ø < 40

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434,8 0 .(1  .)  1
= = 26 = = 0,429
16,7  .
comme 6.Lb,rqd  ≥ [0,3 6.Lb,rqd ]
L0 = Max[60 Ø  0,429  ; 15 Ø ; 200] = Max[25,8 Ø ; 200] contre 0,6  45 Ø = 27 Ø pour le BAEL.
Remarque personnelle
cherchons une borne supérieure avec un béton fck  25 MPa
 ( 1   )  1 1 1
7    (1  )    ( 1   max )
   max  max
500 1,5
 max  0,86  max   26  max  0,04  7    0 ,13  
1,15 25
Il peut arriver que  7 soit négatif : par exemple lorsque le poteau est armé au voisinage du pourcentage minimum
1
qui est de l’ordre de 0,2% pour un fck = 25 MPa ,   26 7    (1  )  0

pour   0,86 le coef  7  0    0 , 63% dans ce cas il faut considérer la longueur min.

Acier nécessaire 0  ( 1   )  1
Au lieu de calculer le coef = = 7  , il est plus simple de
Acier mis en place  
déterminer la section d’acier juste nécessaire As ,néc

Pour les poteaux toujours sollicités en compression centrée, la longueur des attentes sera déterminée
comme indiqué ci-dessous:
En pied de poteau, la section d’acier juste nécessaire As ,néc pour équilibrer l’effort normal agissant N Ed
 N  Ac f cd 
s’obtient en écrivant : N Ed  Ac f cd  As ,néc f yd  ; As ,néc  max  Ed ; 0 ,
 f yd 
Soit As , prov la section droite prévue et mise en place, la longueur des attentes l0 est déterminée par:
As ,néc
l0  1, 5lb ,rqd  l0 ,min  max  15 ; 200 mm 
As , prov
En toute rigueur
EC2, § 6.1 (4) : « Dans le cas de sections droites avec un ferraillage symétrique, soumises à un effort de compression, il
convient d'adopter une excentricité minimale e0 = h/30, ou 20 mm si cette valeur est supérieure, h étant la hauteur de la
section. »

Ce qui conduit à faire une vérification de la section en flexion composée avec


N = NEd et M = NEd . e0 et e0 = Max[h / 30 ; 0,02]
Dans la section en pied de poteau, il faudrait calculer une autre valeur As ,néc pour reprendre le moment forfaitaire.
Est-ce déterminant / l0 ,min  max  15 ; 200 mm   ?

9.3.2. - ARMATURES TRANSVERSALES :


- Elles sont disposées en cours successifs plans et normaux à l'axe longitudinal du poteau.

- Chaque cours forme une ceinture sur le contour du poteau et entoure toutes les armatures longitudinales pour éviter
leur déplacement éventuel vers la ou les parois les plus voisines.

- Le tracé de l'armature transversale ne comporte ni angle rentrant, ni recouvrement parallèle à la paroi.

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567706533.doc

Cadre simple Cadre + épingles Double cadre Cadre + épingle

Poteaux à feuillure Poteau cylindrique


nombre de barres longitudinales  4

Les barres longitudinales doivent être réparties sur la périphérie de la section.  ..9.5.2(4)
Les poteaux de section polygonale doivent comporter au moins une barre dans chaque angle.
Le nombre minimal de barres pour les poteaux circulaires est de 4 (EC2) et 6 d’après les recommandations
professionnelles

Les épingles sont plus économiques que les étriers.

9.3.3. - Sécurité

Il est rappelé que les barres en attente rectilignes ont donné lieu sur les chantiers à des accidents corporels et qu’il
convient de prendre des dispositions pour assurer la sécurité du personnel.

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567706533.doc Données
Poteau bât de classe structurale
9.4. Organigramme (durée d’utilisation du projet de 50 ans)
Classe d’exposition
Pour les poteaux et voiles isolés, option sécurité feu
on peut adopter pour simplifier effort normal (ELU) (chargement centré)
effort normal (ELS quasi permanente)

Liaisons aux extrémités longueur libre du poteau


La longueur de flambement  : aire de la section droite de béton
rectangulaire , ou circulaire diamètre  
béton : classe de résistance  :
age du béton
Élancement 
acier classe  : limite élastique de calcul
l
 o
i
10 ,78
Expression simplifiée  lim 
n
non N Ed
oui n
   lim
effort normal relatif
Ac f cd

 l 
ei  max  0 , 20 mm   l  1 l02
 400  ei  max  0 , 20 mm  e2 
 400  r c

Méthode simplifiée basée sur l’estimation de la courbure

M Ed  N Ed .e tot
M Ed  N Ed .e tot
e tot  e i  e 2
e tot  e i

Flexion composée ; Armatures symétriques : Utilisation d’un diagramme d’interaction


N Ed M Ed x  As1  As1  f k As1
n   p  1
Ac f cd bw h 2 f cd h bw hf bd As 2
M Ed Poteaux circulaires de
Poteau circulaire diamètre   : 
 3 f cd

Section min. et max. des armatures longitudinales


 0 ,10 N Ed 0 ,2  Ac = aire de la section brute transversale de béton
Pour EC-DAN As ,min  max  ; Ac  {9.12N} f yd limite élastique de calcul de l’armature
 f yd 100 
Le diamètre des barres longitudinales    min  8 mm

La section maximale des armatures longitudinales


4 8
en dehors des zones de recouvrement As ,max  A dans les zones de recouvrement As ,max  A
100 c 100 c

Armatures transversales :  trans  max  6 mm ; l 4 st ,max  min 400 mm ;20. l ; b


Classe d’exposition XC1  enrobage nominal c nom

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longueur libre l du poteau entre liaisons d’extrémité = longueur entre nu des éléments ba d’extrémité,
valeur par excès = distance entre plan moyen des dalles
I
Rayon de giration i 
Ac
l0
ei  excentricité additionnelle compte tenu des imperfections géométriques
400
1 l2
e2 e 2  0 excentricité du second ordre tenant compte des effets du fluage. ( l 0 en m )
r c
c    10 si distribution sinusoïdale des courbures, c=8 si courbure constante soit moment total constant
2

1
est la courbure,
r
l0 est la longueur efficace (ou longueur de flambement )

1 1
Courbure : section droite constante et symétrique (ferraillage compris):  K r K  (5.34)
r r0

Kr Kr 
n u n  1
est un coefficient de correction dépendant de l'effort normal,
 nu  nbal 
K est un coefficient tenant compte du fluage, voir 5.8.8.3 (4)
1  yd f yd
  yd 
r0 0 ,45d Es
d est la hauteur utile ; si toutes les armatures ne sont pas concentrées sur les faces opposées, mais qu’une
partie est distribuée parallèlement au plan de flexion, d est défini par d  h / 2  is avec is le rayon de giration de la
section totale d’armatures
N Ed As f yd
n nu  1   
Ac f cd Ac f cd
N Ed effort normal relatif est l'effort normal agissant de calcul
nbal est la valeur de n correspondant au moment résistant maximal l’EC2 propose forfaitairement nbal  0,4
As est l'aire totale de la section des armatures : la section d’armature n’intervient que dans K r et de façon peu sensible,
de plus si n  0,4 , K r  1 quel que soit As (la courbure est alors indépendante de la section d’acier).
II convient de tenir compte de l'effet du fluage au moyen du coefficient K  1   ef  1
M 0 Edqp
 ef , est le coefficient de fluage effectif,  ef     , t 0   ef  0 si (voir conditions 5.8.4 (4)
M 0 Ed
M 0 Edqp moment de flexion du premier ordre pour la combinaison quasi permanente
M 0 Ed moment de flexion du premier ordre pour la combinaison ELU
f ck 
   , t 0  valeur finale du coef de fluage 3.1.4   0 ,35  
200 150
M 0 Edqp g  2q
Pour un poteau en compression centrée  ef     ,t0      ,t0 
M 0 Ed 1, 35 g  1, 5q

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9.5. Méthode simplifiée proposée par M. H. THONIER

9.5.1. Conditions d’emploi

N Ed b b  150 mm D
x
B

h b  h  4b x
y y
x
l
z
y A z
section circulaire
z d'  Min 0 ,3b ;100 mm 
diamètre  D 
section rectangulaire  b ; h

poteau bi-articulé sous charges centrées N


- Ed

élancement   120
-
- 20  f ck  50 MPa
épaisseur dans le sens du flambement : D ou b  150 mm (modification de la notation h dans les
-
Recommandations professionnelles)
distance d' de l’axe des aciers à la paroi la plus proche d'  c  ; d'  Min 0 ,3b ;100 mm 
- nom   t   l / 2

armatures symétriques, par moitié sur chaque face pour une section rectangulaire et au moins 6 barres
-
pour une section circulaire
chargement à au moins 28 jours
-
As As pourcentage d’armatures limité à
-     3%
bh D 2 4
400 MPa  f yk  600 MPa
-
- l  : hauteur libre de l’élément comprimé entre liaisons d’extrémité
Les extrémités devraient être interprétées comme les interfaces des éléments poutres ou dalles avec l’élément poteau. La hauteur libre
correspond à la distance entre l’arase supérieure de la dalle et le nu inférieur de la poutre ou de la dalle supportée.
Pour déterminer l’élancement max., il faut envisager les 2 directions orthogonales : max  max  y ;  z  
 y  l y i y ; z  lz iz
détermination simplifiée de la hauteur libre l
l  : hauteur libre de l’élément comprimé Pour les éléments comprimés armés, la position des liaisons
entre liaisons d’extrémité d’extrémité n’étant pas clairement définie par une figure sur

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l’eurocode 2, différentes interprétations sont envisageables. On
pourrait par exemple considérer la plus sécuritaire.
distance entre plan moyen des dalles
-
distance entre plan moyen de la dalle et arase
ly lz -
supérieure de la semelle de fondation

ly lz
l

z y z y

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9.5.2. Formule du type : N Rd   kh Ac  fcd  f yd 


0 = longueur de flambement
f ck f f yk f yk
f cd   ck ; f yd  
 C 1, 5 S 1,15
As = section totale des aciers situés à la distance d' des parois, disposés en deux lits pour une section
rectangulaire ou en six barres réparties pour une section circulaire.
d'
   « enrobage » relatif
b
Ac aire de la section droite du béton
Dimensions de la h = largeur du poteau rectangulaire
section droite b = épaisseur du poteau rectangulaire dans le
sens du flambement, b dimension du poteau D = diamètre de la section circulaire
parallèle au plan contenant la ligne moyenne
déformée du poteau (aussi appelée plan de
flambement)
élancement 0 12 40
 dans le sens du flambement 
b D
% d’acier total A A A As
 s  s  s 
Ac bh Ac  D 2 
 
 4 
Section rectangulaire Section circulaire
 D 2 

N Rd  k h k s  bh . f cd  As . f yd  N Rd  kh k s  
 4
. f cd  As . f yd 

0 ,86 0 ,84
 
  60   60
2 2
   si    si
1   1  
 62   52 
1 ,3 1 ,24
 32   27 
   si 60    120    si 60    120
     
 
k h  0 ,75  0 ,5b  m  1  6   pour  b  0 ,500m  
 max k h  0 ,7  0 ,5 D  m  1  8   pour  D  0 ,600m
sinon k h  1 sinon k h  1
f yk f yk
k s  1,6  0 ,6 pour f yk  500 MPa et   40 k s  1,6  0 ,65 pour f yk  500 MPa et   30
500 500
sinon k s  1 sinon k s  1
Remarque. Pour  b  0 ,500m , si l’on ne connaît pas Remarque. pour  D  0 ,600m  si l’on ne connaît pas les
les valeurs de  et  , on peut prendre, pour les valeurs de  et  , on peut prendre, à titre
sections rectangulaires à titre conservatoire : conservatoire :
k h  0,77 (article sur btp.equipement.gouv.fr ) valeur k h  0,70 (article sur btp.equipement.gouv.fr )
déterminée avec bmin  0 ,150 m ,  max  0,3 , valeur déterminée avec Dmin  0 ,150 m ,
  0,04  max  0,3 ,   0,04
Sur tome 7 de M Thonier 1  6    0 ,95 soit
  0 ,05 / 6  0 ,00833  m

k h  0 ,95 0 ,75  0 ,5b 
Les règles professionnelles proposent k h  0,93 Choix : pour  D  0 ,600m  1  8    0 ,93
Choix : Pour  b  0 ,500m , 1  6    0 ,95

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567706533.doc
Données
9.6. Organigramme poteau rectangulaire Poteau bât de classe structurale
Classe d’exposition
Calcul des armatures des poteaux option classe de résistance au feu R…
rectangulaires bi-articulés. effort normal (ELU) (chargement centré)
longueur libre du poteau
 : aire de la section droite rectangulaire de béton ,  :
La longueur de flambement
(longueur efficace) enrobage relatif

distance de l’axe des aciers à la paroi la plus proche


Élancement  béton : classe de résistance  :
  12
  o =  0 age du béton
i b acier classe  : limite élastique de calcul

  120
Il faut redimensionner pour que
non
  120
oui

  60 oui non

0 ,86 1 ,3
  32 
 
  
2 
1     
 62 

N Ed  N Rd N Rd   kh Ac  fcd  f yd 
pour  b  0 ,500m
 
N Rd   Ac 0 ,75  0 ,5b  m  1  6   f cd  f yd  
inéquation du 2 ème
degré en 
pour  b  0 ,500m N Rd   
Ac f cd  f yd 

Section min. et max. des armatures longitudinales


 0 ,10 N Ed 0 ,2  Ac = aire de la section brute transversale de béton
As ,min  max  ; Ac  {9.12N} f yd limite élastique de calcul de l’armature
 f yd 100 
Le diamètre des barres longitudinales  l   min  8 mm

La section maximale des armatures longitudinales


4 8
en dehors des zones de recouvrement As ,max  A dans les zones de recouvrement As ,max  A
100 c 100 c

Armatures transversales : t  max 6 mm;l ,max 4  scl ,t  min  400 mm; 20l ,min ;b 
Classe d’exposition X ...  enrobage nominal c nom

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Données
567706533.doc Poteau bât de classe structurale
(durée d’utilisation du projet de 50 ans)
9.7. Organigramme poteau circulaire Classe d’exposition
option sécurité feu
Pour les poteaux bi-articulé effort normal (ELU) (chargement centré)
longueur libre du poteau
La longueur de flambement  : aire de la section droite de béton
(longueur efficace)
% d’acier total pour une section circulaire

Élancement 
enrobage relatif  ;
l 4l
 o  o
i D distance de l’axe des aciers à la paroi la plus
proche  ;
béton : classe de résistance  :
age du béton

  120
acier classe  : limite élastique de calcul
Il faut redimensionner pour que
non
  120

oui

  60 oui non

0 ,84 1 ,24
  27 
 
  
2 
1     
 52 

N Ed  N Rd N Rd   kh Ac  fcd  f yd 
pour  D  0 ,600m 
 
N Rd   Ac 0 ,7  0 ,5 D  m  1  8   f cd  f yd  
inéquation du 2ème degré en 
pour  D  0 ,600m  N Rd   
Ac f cd  f yd 

Section min. et max. des armatures longitudinales


 0 ,10 N Ed 0 ,2  Ac = aire de la section brute transversale de béton
Pour EC-DAN As ,min  max  ; Ac  {9.12N} f yd limite élastique de calcul de l’armature
 f yd 100 
Le diamètre des barres longitudinales  l   min  8 mm

La section maximale des armatures longitudinales


4 8
en dehors des zones de recouvrement As ,max  A dans les zones de recouvrement As ,max  A
100 c 100 c

Armatures transversales : t  max 6 mm;l ,max 4  scl ,t  min  400 mm; 20l ,min ;b 
Classe d’exposition X .....  enrobage nominal c nom

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567706533.doc
Données
9.8. Organigramme poteau rectangulaire Poteau bât de classe structurale
(durée d’utilisation du projet de 50 ans)
Pour les poteaux bi-articulé, dimensionnement Classe d’exposition
du coffrage de la section droite. option sécurité feu
effort normal (ELU) (chargement centré)
La longueur de flambement longueur libre du poteau
(longueur efficace)
béton : classe de résistance  :

m
Choix d’une valeur de   0% ; N Ed   0,75  0,5b bhfcd   age du béton

On remplace  par son expression fonction de b


acier classe  : limite élastique de calcul

0 ,86 0 ,86
 2
 2
  3  0  pour   60
1   1  
 62  961  b 
1 ,3 1 ,3
 32   b 
    18  pour 60    120
    0 
On peut se fixer h  b ou une autre relation
On choisit une valeur de b1 multiple de 50 mm avec b1  0 ,150 m
et choix de h  b1
On peut aussi se fixer une valeur   1% par exemple la section
Minimale  0 ,10 N Ed 0 ,2 
As ,min  max  ; Ac 
 f yd 100 

0 12
Élancement  
b1

  60 oui non

0 ,86 1 ,3
  32 
  
2   
1     
 62 

N Ed  N Rd
N Rd   kh Ac  fcd  f yd 
 
N Rd   Ac 0 ,75  0 ,5b  m  1  6   f cd  f yd  

Ac  : aire de la section droite de béton rectangulaire b , h


d'
  enrobage relatif ; d'  c nom   t   l / 2 distance d' de l’axe des aciers à la paroi la plus proche
b
d'  Min 0 ,3b ;100 mm   

Détermination des armatures As

Albouy Christian Lycée Le Garros Auch Page 89/115 31/12/2021


Données
Poteau bât de classe structurale
567706533.doc
(durée d’utilisation du projet de 50 ans)
Classe d’exposition
9.9. Organigramme poteau circulaire
option sécurité feu
effort normal (ELU) (chargement centré)
Pour les poteaux bi-articulé, dimensionnement
longueur libre du poteau
du coffrage de la section droite.
béton : classe de résistance  :
La longueur de flambement
(longueur efficace) age du béton
acier classe  : limite élastique de calcul
On se fixe une valeur   0%


N Rd   Ac 0 ,7  0 ,5 D  m  f cd 
On remplace  par son expression fonction de D

0 ,84 0 ,84
 2
 2
     pour   60
1   1  0 
 52   13D 
1 ,24
 6 ,75 D 
    pour 60    120
 0 
Choix de D1 valeur multiple de 50 mm D1  0 ,200m
On peut aussi se fixer une valeur   1% par exemple la  0 ,10 N Ed 0 ,2 
section Minimale As ,min  max  ; Ac 
 f yd 100 

40
Élancement  
D1

  60 oui non

0 ,84 1 , 24
  27 
 
2   
1     
 52 

N Ed  N Rd 
N Rd   kh Ac fcd  f yd 
 
N Rd   Ac 0 ,7  0 ,5 D  m  1  8   f cd  f yd  

Ac  : aire de la section droite de béton


d'
  enrobage relatif ; d'  c nom   t   l / 2 distance d' de l’axe des aciers à la paroi la plus proche
D
d'  Min 0 ,3D ;100 mm   

Détermination des armatures As

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10. Calcul des semelles filantes et rectangulaires sous charge centrée

10.1. Sol de fondation

Soit Vd la charge verticale (ELU) au niveau de la base de la fondation (assise)



La charge ultime extérieure tient compte du poids de la semelle, du sol situé au-dessus, du dallage éventuel et de
la charge variable sur le dallage.
Soit A' aire de la surface effective de la fondation (en compression centrée, aire totale de la surface

horizontale de la fondation en contact avec le sol ; si chargement excentré, utilisation de la méthode de Meyerhof )
La portance de calcul du sol de fondation est notée : R  ; (soit la contrainte de calcul q  Rd  ; la
 d d
A'
notation q d n’existe pas dans l’EC 1997)
Critère de résistance : V  R
 d d

10.2. Diagramme des moments pour une semelle filante.

Diagramme des moments pour une semelle


filante.

N Ed Le moment au nu du voile :
N Ed
 b'  b 2
b 8b'

Le moment max. dans la section médiane


N Ed
N Ed
b de la semelle :  b'  b
8

h d

N Ed
b'
b'

N Ed
 N Ed N Ed  b 2 N Ed  b'  b b
 b'  b 2
8b'
 b  b'  8  8b'
  N Ed
 b'  b
8

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10.3. Expression du moment réglementaire

L’eurocode propose de calculer le moment dans une section située à 0 ,35b de l’axe du poteau, en prenant en compte que
N Ed
les charges du sol sur la semelle. Son expression :  b' 0 ,7b 2
8b'
La méthode des bielles articles 5.6.4 et 6.5 de l’EC2-1-1 n’est pas satisfaisante du point de vue économique, elle conduit à des
résultats supérieurs (jusqu'à 25% )

Semelle filante tronçon de longueur 1 mètre Semelle isolée

N Ed
b
N Ed
b

h d c'
h d
N Ed
N Ed
b' b' c'
b'
b'
section de calcul
section de calcul
M

M
x
0 ,15b
0 ,35b 0 ,15b
0 ,35b

2
N  b' 
N Ed  b' 
2
M Ed  Ed   0 ,35b
M Ed    0 ,35b 2b'  2 
2b'  2 

Remarque : Le moment maximal est obtenu dans l’axe du voile où il a pour valeur :
N Ed  b' b  N Ed  b'  b 
M max     (valeur pessimiste)
2  4 4 8
Considérons le moment calculé en ne prenant en compte que l’action du sol sur une distance x depuis l’extrémité de la
N Ed x 2
semelle : M  x   . Déterminons la valeur de x pour laquelle on obtient le moment max.
b' 2
N  b'  b  N Ed x 2 b'  b
M max  Ed  . équation du second degré en x : x1  1  
8 b' 2 2  b' 
 b b b'  b  b'
Si b petit devant b'  : 1    1  x1  1    0 ,25b
 b'  2b' 2 2b'  2

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567706533.doc

10.4. modélisation bielles-tirant équivalente

 b
0 ,35b 1  0 ,35 
 b' 
2
 b'  1 N Ed
 2  0 ,35b b'
  2 bielles de béton comprimées
N Ed
b
2

O O'
h
zi d
A A'

N Ed N Ed
2 2
b'
4 b'

10.5. calcul des armatures

Le calcul des aciers est effectué par la méthode des moments [EC2, § 9,8,2,2 (3)] avec un porte-à-faux majoré de
0,15 fois la largeur du poteau (Fig.9 .13 de l’EC2-1-1).
La charge de calcul N Ed doit déjà être majorée des coefficients de sécurité en combinaison caractéristique de
l’ELU.
N  b' 0 ,7b 
2 2
N Ed  b' 
Semelles filantes : M Ed   0 ,35b   Ed

2b'  2 8b'

Semelles isolées rectangulaires choix d  Min d x ; d y  Si béton de propreté c nom  30 mm
d  h   3 2   30
N  b' 0 ,7b M Edx
2 2
N  b' 
M Edx  Ed   0 ,35b  Ed Moment réduit :  ux  Acier // Ox  et b’
2b'  2  8b' c' d 2 f cd
Moment : M Edy
N  c' 
2
N  c' 0 ,7c 
2  uy  Acier // Oy  et c’
M Edy  Ed   0 ,35c   Ed b' d 2 f cd
2c'  2  8c'
M Edx
Asx 
Acier // Ox  et b’: f yk
z ux .
 u  1,25.( 1  1  2 u ) s
Bras
levier :
de
z u  d .1 0 ,4. u  M Edy

z u  0 ,5d . 1  1  2  u  Acier // Oy  et c’:
Asy 
z uy .
f yk
s

On peut déterminer Asx et Asy en considérant respectivement d x et d y .


On peut déterminer Asx et Asy en considérant respectivement un bras de levier interne forfaitaire z ux  0 ,9d x ,
z uy  0 ,9d y
Semelles sous poteaux circulaires. Pour le calcul des armatures de la semelle, on assimile le poteau circulaire à
un poteau carré de même section droite (même aire).

Albouy Christian Lycée Le Garros Auch Page 93/115 31/12/2021


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10.6. Dispositions constructives

10.6.1. Diamètre minimal d’armatures 


Diamètre minimal d’armatures : min  8 mm clause 9.8.2.1(1) Note AN

10.6.2. Condition de non fragilité


L’article 9.8.2 relatif aux semelles de fondation de poteaux et de voiles n’indique pas de section
minimale d’armatures.

10.6.3. enrobage
 4.4.1.3(4)
(3) pour
L'enrobage c nom , selon EC2 § 4,4,1,3 (4), est de 40 mm (EC2 de base) ou 30 mm (Annexe nationale Française ANF)
un béton de semelle coulé sur un béton de propreté, ou bien respectivement de 75 et 65 mm pour un coulage directement au
contact du sol.

10.6.4. Semelles sous poteaux circulaires


Pour le calcul des armatures de la semelle, on assimile le poteau circulaire à un poteau carré
de même aire.

10.6.5. État limite de service vis-à-vis de la fissuration (recommandations


professionnelles)
Il convient de majorer le ferraillage calculé aux ELU de 10% en XA1, de 30% en XA2 et 50% en XA3.

10.6.6. Armatures minimales de chaînage (recommandations professionnelles)


Variante Les semelles sous voiles et maçonneries doivent
As comporter un chaînage dont la section doit être au
moins égale à 1,5 cm2 en acier HA de nuance B500.
As
Il est loisible dans le cas d’une semelle en gros béton,
de reporter les armatures de chaînage à la base du
voile.
Semelle avec chaînage Semelle sans chaînage
Béton dosage ³ 300 kg/m³ Béton dosage ³ 250 kg/m³ As  150 mm 2  RP

10.6.7. Ancrages des armatures  RP


Cas des semelles filantes:
si l bd 
 b' 0 ,70b , il n’est pas nécessaire de prévoir des crochets aux extrémités (filantes).
4
Cas des semelles isolées :

si l bd 
 b' 0 ,70b et
lbd 
 c'  0 , 70c  , il n’est pas nécessaire de prévoir des crochets aux
4 4
extrémités.

10.6.8. - Armatures en attente relatives au ferraillage des poteaux ou voiles


 RP

20

35 Cas ou la semelle est soumise uniquement à une


Cas ou la semelle est susceptible d’équilibrer un compression centrée
moment de flexion ou à un effort normal de traction

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  RP RP
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10.7. Remarque : Pour obtenir des sections d’armatures identiques dans les 2
directions :

M Edx M Edy M Edx M Edy f yk


Il faut que Ax   Ay    f yd 
z x f yd z y f yd zx zy s
Pour simplifier, supposons le bras de levier constant z  0 ,9d  cte avec d  Min d x ; d y 
Ax  A y  M Edx  M Edy
N  b' 0 ,7b N  c' 0 ,7c 
2 2

M Edx  Ed M Edy  Ed
8b' 8c'
8 M Edx

 b' 0 ,7b   c' 0 ,7c   cte
2 2

N Ed b' c'
c'  b' 0 ,7b  b'  c' 0 ,7c 
2 2

V
A'  b'.c' connu A'  c' b' 
q
2 2
A'
 b' 0 ,7b 2  b'  A'  0 ,7c   A'  b' 0 ,7b
2  A'
 b' 
2 
 0 ,7c 
b'  b'   b' 
 A'  b' 0 ,7b  2
  A' 0 ,7cb'   0
2

 A'  b' 0 ,7b   A' 0 ,7cb'   A'  b' 0 ,7b   A' 0 ,7cb'   0 
 A'  b' 0 ,7b    A' 0 ,7cb'   0
 A' 0 ,7b A' 
b' 
 A'  0 ,7c 

Albouy Christian Lycée Le Garros Auch Page 95/115 31/12/2021


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10.8. Vérification de non-poinçonnement  ..6.4.2 6.4. 3 6.4.4


Poinçonnement semelle rectangulaire
poteau (b.c) cisaillement limite de poinçonnement (EC2, §6.4.2, 6.4.3 et 6.4.4) le long
de contours de contrôle situés à une distance a
du nu du poteau (voile)
au plus égale à 2d .
  arctan1 2  d h A priori, le contour de contrôle le plus défavorable n’est pas connu. Il faut
effectuer la vérification pour a variant de 0 à 2d
( h  d  60mm si semelle coulée sur béton de propreté
contraintes engendrant le
sinon h  d  100mm )
poinçonnement Pour le contour de contrôle le plus grand : a  2d
 ..6.4.2
périmètre du contour de contrôle : u  2b  2c  2a
-
aire à l'intérieur du contour de contrôle :
-
 ..6.4.4(2)
- A   b  2a  c   c  2a  b  bc  a 2
valeur nette de l’effort de poinçonnement agissant :
-
 A 
V Ed ,red  N Ed  1  
 b' c' 
- N Ed effort normal arase supérieure de la semelle
cisaillement agissant : V Ed ,red
c' - v Ed   v Rd
c ud
cisaillement résistant
 ..6.2.2.(1)
-
a
0  a  2d

v Rd  max C Rd ,c k ( 100 l f ck )1 / 3 ; v min  2ad avec
b 3 1
vmin  0 , 035k 2 f ck 2
Asx Asy
x   ;  y   pourcentage moyen
c' d x b' d y
l   lx . ly

b' 0 ,18  200 


C Rd ,c  k  Min  2 ;1  
C  d  mm  
dx  dy
d  mm   = hauteur utile moyenne (mm)
2
Cette vérification doit être effectuée pour tous les contours de contrôle tels que : 0  a  2d
a  b'  b   c'  c  
Posons   1 il faut limiter 2d min 
au  ; 
2d  2   2  
A   b  2a  c   c  2a  b  bc  a 2  bc  2( b  c )a  a 2  bc  4( b  c )d  4d 2  2
u  2 b  c   2a  2 b  c   4d

 A  1 a  3 1

v Ed  v Rd N Ed 1    max  C Rd ,c k( 100  l f ck )1/ 3
; 0 , 035k 2
f ck
2

 b' c'  ud 2d  
 bc  4( b  c )d   4 d 2  2  1  3 1

N Ed 1     max C
 Rd ,c k( 100  f )1/ 3
; 0 , 035k 2
f 2
ck 
  2  b  c   4 d   d
l ck
 b' c'  
Il faudrait rechercher pour quelle valeur de  le premier membre est maximum et en déduire une expression de d
pour que la vérification soit implicite. Sinon utiliser un tableur et effectuer le calcul pour différentes valeurs de
i
i  , i variant de 1 à 10.
10
Il serait utile d’élaborer une relation simple entre les dimensions de la semelle pour que le non-poinçonnement soit
implicitement vérifié. Lorsque la hauteur est inconnue, dans l’attente d’une relation, on pourrait utiliser la condition de rigidité de
b'  b c'  c
la semelle de l’ancienne réglementation. d d
4 4
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(h  d  60mm si semelle coulée sur béton de propreté sinon h  d  100mm )
 ..6.4.2 6.4. 3 6.4.4
poteau diamètre D Poinçonnement poteau circulaire

D  ..6.4.2 Pour un poteau circulaire de diamètre D fondé sur une semelle de


cotés b' c' .
( h  d  60mm si semelle coulée sur béton de propreté sinon
  arctan1 2 d h h  d  100mm )
Cette vérification doit être effectuée pour tous les contours de contrôle
contraintes engendrant le tels que : 0  a  2d  ..6.4.4(2)
poinçonnement a
Posons   1
2d
 b'  D   c'  D  
il faut limiter 2d à au min   ; 
 2   2  
2 2
 D  D
A    a      2d  
 2   2
u    2a  D     4d  D 
v Ed  v Rd
 A  V Ed ,red
V Ed ,red  N Ed  1   v Ed   v Rd ..6.2.2.(1)
 b'.c'  ud
b'  3 1  2d
1 / 3 0 ,035 2
a v Rd  max C Rd ,c k ( 100  l f ck ) ; k f ck 2 
 c  a
0  a  2d
D Asx Asy
x    y   pourcentage moyen
c' d x b' d y
l   lx . ly

0 ,18  200 
C Rd ,c  k  Min  2 ;1  
c  d  mm  
b' dx  dy
d  mm   = hauteur utile moyenne (mm)
2
ou semelle rectangulaire de cotés  : b' et c'  A  1 a  3 1

N Ed 1    max C Rd ,c k( 100  l f ck )1 / 3 ; 0 , 035k 2 f ck 2 
  b' .c' 
  ud 2d  
Si le poteau est circulaire, avec les caractéristiques d’une semelle
rectangulaire, nous constatons que :
V Ed ,red
V Ed ,red  u v Ed   donc le risque de
ud
poinçonnement est plus grand avec un poteau circulaire qu’avec un
poteau rectangulaire
Cette vérification doit être effectuée pour tous les contours de contrôle tels que : 0  a  2d
a  b'  D   c'  D  
Posons   1 il faut limiter 2d au min   ; 
2d  2   2  
  D 
2

   2d    
2  1  3 1

N Ed 1     max C Rd ,c k( 100  l f ck )1 / 3 ; 0 , 035k 2 f ck 2 
 b' c'    4d   D   d  
   
 
Il serait utile d’élaborer une relation simple entre les dimensions de la semelle pour que le non-poinçonnement soit
implicitement vérifié. Lorsque la hauteur est inconnue, dans l’attente d’une relation, on pourrait utiliser la condition de rigidité de
b'  D c'  D
la semelle de l’ancienne réglementation. d d
4 4

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10.9. Ancrage des barres  4.4.1.3.(4)

(1) L’effort de traction dans les armatures est déterminé à partir des conditions d'équilibre, en tenant compte de
l'effet des fissures inclinées, voir Figure 9.13. Il convient que l’effort de traction Fs trouvé à l’abscisse x soit ancré
dans le béton avant cette même distance x prise à partir du bord de la semelle.

N
e
ze
b

Fc

h lb zi d
Fs Fs ,max

A x B
R

b'

Figure 9.13 : Modèle pour l’effort de traction vis-à-vis des fissures inclinées
(2) L’effort de traction à ancrer est donné par :
Fs = R × ze/zi (9.13)
où :
R est la résultante de la pression du sol sur la distance x
ze est le bras de levier des forces externes, c.-à-d. la distance entre R et l’effort vertical N
N est l’effort vertical correspondant à la pression totale du sol entre les sections A et B
zi est le bras de levier des forces internes, c.-à-d. la distance entre les armatures et l’effort horizontal Fc
Fc est l’effort de compression correspondant à l’effort de traction maximal Fs,max

(3) Les bras de levier ze et zi peuvent être déterminés vis-à-vis des zones comprimées nécessaires pour équilibrer,
respectivement, N et Fc . Comme simplification, ze peut être déterminé en supposant que e = 0,15b, voir Figure
9.13, et zi peut être pris égal à 0,9d.
(4) La longueur d'ancrage disponible pour les barres droites est notée lb sur la Figure 9.13. Si cette longueur n'est
pas suffisante pour ancrer Fs , les barres peuvent être soit repliées vers le haut pour augmenter la longueur
disponible, soit équipées de dispositifs d'ancrage d’extrémité.
(5) Pour les barres droites sans dispositif d'ancrage d’extrémité, la valeur minimale de x est déterminante. Comme
simplification, on peut adopter xmin = h/2. Pour d'autres types d'ancrage, des valeurs plus élevées de x peuvent être
plus déterminantes.

 b'  b  x x
En supposant une répartition uniforme de l’action du sol : z e      0 ,15b  0 ,5b' 0 ,35b  2
 2  2
x
R  N Ed avec N Ed effort normal en pied de poteau,
b'
Le PFS : Fs  Fc , R  N , nous sommes en présence de 2 couples opposés, l’équation des moments Fs z i  Rze  0
ze x  x 1 x
Fs  R  N Ed .0 ,5b' 0 ,35b   .  N Ed . b' 0 ,70b  x 
zi b'  2  zi 2b' z i
 b' 0 ,70b  b' 0 ,70b N  b' 0 ,70b
2 2
1
Fs ,max  N Ed . pour x  soit Fs ,max  Ed avec
2b' z i 4 2 8b' z i
z i  0 ,9d

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La courbe représentative de Fs
 b' 0 ,70b Diagramme
Fu  x  4
La courbe représentative de Fs à
0 ,15b 0 ,35b
l’ELU
2 Fu

Fu

 b' 0 ,70b
2
b'
 b' 0 ,70b
Fu  x  4
Diagramme simplifié de Fs à
l’ELU
2 Fu

Fu

l bd
Si
 b' 0 ,70b  c  l bd
nom
4
Fu pas de crochets aux extrémités
sinon Les aciers sont terminés par
des crochets à 135° aux deux
extrémités.
Pour simplifier
 b' 0 ,70b  l
bd
4

La longueur d’ancrage peut être corrigée dans le rapport As ,rqd / As , prov


As ,rqd section d’acier nécessaire ou requise par le calcul

As , prov section d’acier réelle, prévue, mise en place

Il est préférable de choisir des barres de faible diamètre pour éviter les crochets aux extrémités
Diamètre minimal d’armatures : min  8 mm clause 9.8.2.1(1) Note AN

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11. Murs de soutènement (analyse de la stabilité)

11.1. Rappels de l’EC 7

Approche
STR /GEO Approche n° 1 Il faut vérifier les 2 combinaisons, considérer la plus défavorable

SITUATIONS Pour toutes les actions


DURABLES ET
TRANSITOIRES
 A1   M1   R1  A1 1,35G k ,sup  1,00G k ,inf  1,50Qk ,1  1,50 0 ,i Qk ,i
i 1

STR résistance des


structures de bât.  A2    M 2    R1 Pour toutes les actions
soumises à des
 A2  1,00G k ,sup  1,00G k ,inf  1,30Qk ,1  1,30 0 ,i Qk ,i
actions
i 1
géotechniques
GEO Défaillance ou Approche n° 2 Préconisée par Calgaro
déformation Pour toutes les actions
excessive du sol  A1   M1   R2   A1 1,35G k ,sup  1,00G k ,inf  1,50Qk ,1  1,50 0 ,i Qk ,i
i 1

Approche n° 3
 A1 pour les actions provenant de la structure
 A1  
   A2 
 ou    M 2    R3  pour les actions géotechniques
 A  
 2 

Facteurs partiels pour les paramètres du sol M  M1  M 2


Angle de frottement interne  ' 1 tan' tan'

 ' 1,25
Résistance en compression simple  qu 1 1,4
cohésion effective  c' 1 1,25
Cohésion non drainée  cu 1 1,4
Poids volumique  1 1
Facteurs partiels de résistance R pour les fondations superficielles et ouvrages de soutènement
Résistance Symbole Ensemble
 R1  R2   R3 
Portance  R; v 1 1,4 1
Glissement  R;h 1 1,1 1

Résistance des terres  R ;e 1 1,4 1


(pour soutènement)

Facteurs partiels de résistance R pour les fondations sur pieux (voir A.3.3.2)

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11.2. Exemple de méthode analytique simplifiée de calcul de la capacité portante


annexe D

Domaine de validité : base de la semelle horizontale

11.2.1. Symboles utilisés dans l’annexe D


(1) Les symboles suivants sont utilisés dans l’annexe D:
A'  B' L' valeur de calcul de la surface effective de la fondation ;
B largeur de la fondation ;
B 
B' largeur effective de la fondation ; B'  2   e   B2 e
2 
D profondeur d’encastrement ;
c' cohésion effective
cu cohésion non drainée
e excentricité de la résultante des forces verticales ;
H charge horizontale ;
i facteurs de représentant l’inclinaison de la charge due à H, avec les indices c, q et  ;
L longueur de la fondation ;
L' longueur effective de la fondation ;
N facteurs de capacité portante, avec les indices c, q et  ;
q pression due au poids des terres ou pression de surcharge au niveau de la base de la
fondation
en contraintes totales ;
q' pression effective due au poids des terres au niveau de la base de la fondation ;
q  q'  u
avec u la pression interstitielle à la base de la fondation
s facteurs de forme de la base de la fondation, avec les indices c, q et  ;
V charge verticale ;
' valeur de calcul du poids volumique effectif du sol sous le niveau de la fondation ;
' angle de frottement interne (contraintes effectives)

11.2.2. Conditions non drainées


(1) La valeur de la capacité portante peut être déduite de la formule :
R
    2  cu sc ic  q (D.1)
A'

avec les facteurs adimensionnels pour :


la forme de la fondation :
 B' 
sc  1  0 ,2  pour une forme rectangulaire ;
 L
sc  1,2 pour une forme carrée ou circulaire ;
sc  1 pour une semelle filante ;
1 H
l’inclinaison de la charge, provoquée par une charge horizontale H  : i c  (1 1 )
2 A' c u
avec H  A' c u

si on néglige H devant A' c u ic  1


si H  0 , la semelle est soumise uniquement à une charge verticale : ic  1

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11.2.3. Conditions drainées


(1) La valeur de la capacité portante R peut être calculée au moyen de la formule :
R
 c' N c sc ic  q' N q sq iq  0 ,5 ' B' N  s i (D.2)
A'
avec les valeurs de calcul suivantes des facteurs adimensionnels pour :

- la capacité portante : 
 ' 
N q  e  tan' tan 2  45  
 2

N c  N q  1 cot ' 

N   2 N q  1 tan ' , 
- la forme de la fondation :
 B' 
sq  1    sin ' , pour une forme rectangulaire ;
 L
sq  1  sin ' , pour une forme carrée ou circulaire ;
sq  1 , pour une semelle filante;

 B' 
s  1  0 ,3  pour une forme rectangulaire ;
 L
s  0,7 pour une forme carrée ou circulaire ;
s  1 pour une semelle filante

sc 
 s N  1
q q

 N  1
q
pour une forme rectangulaire, carrée ou circulaire ;

- l’inclinaison de la charge due à la charge horizontale H :

ic  i q 
1  i q
;
N c tan '
m
 H 
i q  1  
 V  A' c' cot '  
m 1
 H 
i  1 
 V  A' c' cot '  
avec :
 B' 
 2  L 
m lorsque H agit dans la direction de B' ;
 B' 
 1 
 L 
pour une forme carrée ou circulaire : m3 2
pour une semelle filante : m2
si H  0 , la semelle est soumise uniquement à une charge verticale : ic  iq  i  1

11.3. Annexe E de EC.7.1 (informative) Exemple de méthode semi-empirique pour


l'estimation de la capacité portante

(1) Afin d'estimer la valeur de la capacité portante d'une fondation reposant sur un sol, des essais en
place tels que l'essai pressiométrique peuvent être utilisés.
(2) Lorsque l'on utilise l'essai pressiométrique, la valeur R de la capacité portante d'une fondation
soumise à une charge verticale est liée à la pression limite du sol par la fonction linéaire suivante :

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R
  'v ,0  kp*le (E.1)
A'
où :
R
contrainte effective de rupture
A'
k est le facteur de capacité portante ;
 'v ,0 est la contrainte effective verticale initiale au niveau de la base de la fondation ;
*
p le est la valeur de calcul de la pression limite nette équivalente (déduite de l’essai pressiométrique)
et les autres symboles sont définis dans l'article précédant.

(3) Les valeurs numériques du facteur de capacité portante k varient entre 0,8 et 3 en fonction du
type de sol, de la profondeur d'encastrement et de la forme de la fondation.
* *
(4) La pression limite nette équivalente ( ple ) est déduite de la pression limite nette pl , qui est
 
définie pour un essai pressiométrique comme la différence pl  p0 entre la pression limite pl et
la pression horizontale des terres au repos p0 au niveau de l'essai ; p0 peut être déterminé à
partir du coefficient de pression des terres au repos K 0 estimé et à partir des valeurs de la
contrainte verticale effective q' et de la pression interstitielle u , par la formule p0  K 0 q'  u .

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11.4. Vérification de la stabilité externe des murs de soutènement

11.4.1. Données, hypothèses


 profil en long du projet,

 à partir de sondages et des essais, on détermine la contrainte de calcul du sol de fondation qd (sol
situé sous la semelle), remarque : qd est une notation personnelle (EC7 ne mentionne pas cette
grandeur)

 caractéristiques du remblai derrière le mur, valeur probable du coefficient de poussée k a et de  ,

 valeur de la charge d'exploitation q.

11.4.2. choix du type de mur


Nous examinerons uniquement les murs en BA en T "renversé" classiques avec éventuellement une
bêche arrière.

b1 e0
 positif = fruit arrière sinon
fruit avant

 fruit arrière

remblai ou terres en amont

voile nappe phréatique amont éventuelle h

remblai ou terres en aval

h0 patin ou e1
e2
semelle avant semelle arrière ou talon
sol de fondation bêche éventuelle
B

 fascicule treillis soudés p.274-276


11.4.3. Prédimensionnement
Le prédimensionnement de l'épaisseur du voile, des dimensions de la semelle sera effectué à partir des
documents établis par le SETRA.

L'enfouissement des semelles h0 est défini compte tenu de la garde au gel.

A partir du profil en long, on détermine la hauteur des différents tronçons de mur, on définit la
position des joints ainsi que leur forme, le dispositif de drainage et l'évacuation de l'eau.

Parfois la stabilité au glissement impose de disposer une "bêche" sous la semelle arrière.

Albouy Christian Lycée Le Garros Auch Page 104/115 31/12/2021


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11.5. Justification de la stabilité externe

11.5.1. Généralités
On isole un tronçon de 1 ml de mur (sens longitudinal). Si le calcul doit est effectué manuellement,
on prendra pour le voile une épaisseur constante égale à e moyen mais uniquement pour la partie calcul
de la stabilité externe; pour la stabilité interne, il faut considérer les sections droites réelles.

On considère le sol sous la semelle comme une poutre de section droite rectangulaire telle que la
largeur = 1 ml, la hauteur = B = OH. Le sol est considéré comme un matériau homogène isotrope et
élastique, la semelle est considérée comme infiniment rigide; les déplacements sont définis par une
fonction affine de y.

On pourra déterminer le torseur des actions exercé par la semelle soit en O soit au centre de
gravité G (centre de surface) de la section de sol en contact avec la semelle.

Inventaire des actions

On considère généralement, lors de l'isolement


du mur le remblai situé au dessus de la semelle
Gv arrière. De plus, la poussée s'exerce sur le plan
fictif vertical passant par l'extrémité arrière de la
Gs2
semelle.
Gs1

Gsemel

PQ  k a qh
h
Gv
Gs2 PG
Gs1 PG 
ka h2
2
Gsemel ka h ka q

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Isolons le sol sous la semelle

MG grandeur algébrique

x  x
MG z
 RV
RV MO z
RH RH
y
y O H O G H
G

MO doit être négatif, sinon renversement

RV , RH grandeurs positives, MO grandeur algébrique


e La formule fondamentale ci-dessous permet, à partir de
la connaissance des éléments de réduction en un point,
de les déterminer rapidement en un autre point.
  
x M O  M G  OG    RV x  R H y 
 

RV B
OG   y
RH 2
y C M O  M G  RV .
B
2
O G H

C centre de pression
e excentricité, valeur algébrique
Déterminons la position du centre de pression C
x
RV x
e RV e
y C G y C G
O H O H

MG MG
M M e 
e G  G N Rv
N Rv
B
B C n’ appartient pas au noyau central si e 
C appartient au noyau central si e  6
6

Albouy Christian Lycée Le Garros Auch Page 106/115 31/12/2021


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Diagramme des contraintes normales
x
x B'

e e
y O C G H
y O C G H

Attention ! les formules de la flexion composée


c'est de la flexion composée ne s'appliquent pas
B
B

e
x
y O C G H Modèle de Meyerhof
Proposé par l’EC7

B 
2  e 
2 
B
Il est préférable de dimensionner la semelle pour obtenir une répartition trapézoïdale des
contraintes avec si possible une répartition sensiblement rectangulaire sous les charges
permanentes.

Nous ferons l'hypothèse que la charge q, lorsqu'elle est prise en compte dans la combinaison, est
répartie de telle manière qu'elle induise simultanément ou non une charge verticale sur la semelle
arrière et une poussée.

La charge d'exploitation peut donc être partiellement répartie et induisant uniquement une poussée.

Pour déterminer les actions des remblais arrière et avant ainsi que la poussée du sol, il faut connaître les
valeurs de  ' , ,c , par sécurité on prendra c = 0. Ne pas confondre le remblai et le sol de fondation.
La mécanique des sols nous apprend que deux caractéristiques mécaniques présentent des écarts très
sensibles par rapport à leur valeur moyenne. 'min  '  'max et  min     max .

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Approche 2
Principales Combinaisons à l'ELU posons G0  Gv  Gsemel
1) G0  G s1     Pg   ,' min  1) Vmin  H min

2) 1,35 G0  Gs1     Gs 2      1,5Q  Pg   ,'min  2) Vmax  H min


on peut considérer 2 combinaisons en prenant    min et    max

3) G0  G s1     1,35 Pg   ,' min   1,5 Pq 3) Vmin  H max


on peut considérer 2 combinaisons en prenant    min et    max

4) 1,35 G0  G s1   max   G s 2   max    1,5Q  1,35Pg   max ,' min   1,5 Pq 4) Vmax  H max

11.6. hypothèses
Dans un souci de simplification, nous adopterons les hypothèses de calcul suivantes: le poids propre du
mur sera évalué à partir des PEO et un poids volumique de 25 kN/m3
La butée à l'avant de la semelle sera négligée.
Le mur ne sera pas soumis à des poussées d'eau, ce qui implique que des précautions convenables soient
prises pour assurer un drainage efficace à l'arrière du mur.
Le poids propre du sol et la poussée concomitante seront déterminés dans la même combinaison, avec les
mêmes valeurs de poids volumiques du sol.
La poussée sera max. pour la valeur 'min (on ne considérera pas le cas 'max ).

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11.7. Vérification que l’on peut envisager à l’U.4.1

vérifier les critères de résistance :


Rk
à la portance Vd  Rd ,v   R ; v  1,4 pour le cas de chargement Vmin  H max
 R ;v
et pour le cas de chargement Vmax  H max

Vd tan  '
au glissement H d  Rd ,h   R ; h  1,1 pour le cas de chargement
 R ;h
Vmin  H max
Rd ,v  qd A' portance de calcul
A' aire de la surface effective sous la semelle définie par la coïncidence entre la position
du centre de pression et le centre de surface de cette aire effective. (Modèle de Meyerhof)
B 
A'  2  e  en m2 (avec B la largeur de la semelle en mètre et e l’excentricité en
2 
mètre.) qd en kN/m2 ; Rd ,v en kN
Vd  : résultante de calcul des forces verticales agissantes
H d  : résultante de calcul des forces horizontales agissantes
Rk  : capacité portante caractéristique déduite de la capacité portante ;
R  : capacité portante
Rd ,h résistance de calcul au glissement
qd contrainte de calcul (notation inexistante dans l’EN 1997)
B la largeur de la semelle
e l’excentricité de la résultante des forces verticales

A' aire de la surface effective sous la semelle définie par la coïncidence entre
la
position du centre de pression et le centre de surface de cette aire
effective. (Modèle de Meyerhof) : A'  B' L

Le SETRA a publié un document relatif au calcul des semelles superficielles pour les ponts.
On pourrait l’utiliser pour le dimensionnement des semelles (isolées et filantes de bâtiments et de soutènement).
Il confirme l’approche 2 ainsi que le coefficient partiel de sécurité à la portance γR = 1,4 (tableau A5 de l'Annexe A de la
norme NF EN 1997-1). L’annexe nationale Française a confirmé cette valeur.
Pour la période transitoire, comme actuellement le fascicule 62 ainsi que le DTU 13.11 propose un coefficient γq pris égal à 2,
les auteurs introduisent un coefficient de modèle dont la valeur est prise égale à : 2/1,4= 1,428 pour retrouver le coef de
sécurité actuel de 2.
Or γR = 1,4 est déjà un coefficient de modèle.
Il est indiqué dans cette notice :
Ce coefficient de modèle 1,428 est introduit ici dans l'attente de la parution de la norme complémentaire correspondante (NF
P 94-261 : Fondations superficielles), et notamment des règles de calcul de la résistance caractéristique du sol qui y seront
définies et des dispositions complémentaires éventuelles.
Rk  : résistance caractéristique du sol déduite de la capacité portante.
R R
Rk  
 1, 428

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12. Joints de dilatation  ..2.3.3(3) Note DAN

Pour les bâtiments, on peut ne pas tenir compte dans les calculs des variations linéaires en plan dans les bâtiments dont les
superstructures (parties hors sol) sont découpées en blocs, séparés par des joints dits de dilatation, la distance entre ces joints
n'excédant pas :
– 25 m dans les départements voisins de la Méditerranée (régions sèches à forte opposition de température),
– 30 m à 35 m dans les régions de l'Est, les Alpes et le Massif Central,
– 40 m dans la région parisienne et les régions du Nord,
– 50 m dans les régions de l'Ouest de la France (régions humides et tempérées)
Les distances précédentes peuvent être augmentées, sur justifications spéciales, par des dispositions constructives appropriées
permettant aux variations linéaires de se produire sans gêne.

NOTE : On peut également ne pas tenir compte des autres effets de la température ainsi que du retrait sous réserve de la justification de
dispositions constructives appropriées, adaptées à l’ouvrage. Cependant dans le cas des ouvrages particulièrement sensibles (dallages,
radiers, dalles de parking enserrées dans des parois…), des dispositions appropriées doivent être respectées. Ces dispositions , adaptées à
l’ouvrage à concevoir, portent sur tout ou partie des points suivants :
- la qualité du béton,
- la conception des ouvrages (type de plancher, sens de portée, préfabrication…),
- le phasage de mise en œuvre du béton (zones alternées, damiers…),
- les procédés de cure,
- les joints de reprise de bétonnage et/ou les joints de clavetage ainsi que leur position,
- les joints de préfissuration ainsi que leur position,
- les dispositions constructives de ferraillage (position, altitude, espacement, pourcentage, armatures de peau…)

13. éléments exposés (recommandations professionnelles)

Il y a lieu de respecter un pourcentage d'armatures longitudinales dans les éléments exposés sur
plus d'une de leurs faces aux actions climatiques (balcon, loggia, acrotères, partie saillante des
bandeaux).
Si on appelle L une longueur égale à 6 m dans les régions humides et tempérées et 4 m dans les
régions sèches et à forte opposition de température, les pourcentages à respecter sont les
suivants :
 pour tout élément de longueur inférieure ou égale à L : 0,17% pour des aciers de limite
d'élasticité égale à 500 MPa et pour un béton C25/30 ou plus ;
 pour tout élément de longueur supérieure ou égale à 2L : 0,42% pour des aciers de limite
d'élasticité égale à 500 MPa et pour un béton C25/30 ou plus ;
 pour tout élément de longueur intermédiaire, le pourcentage peut être obtenu par interpolation
linéaire sur la longueur.
Les aciers longitudinaux doivent :
 respecter un espacement maximal de 25 cm et de 2,5 l’épaisseur de la paroi,
 avoir une plus forte concentration au voisinage de l'extrémité libre de l'élément,
 comporter des aciers de section de même ordre de grandeur en fond des joints diapasons
lorsqu'ils existent.

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14. Chaînages  ..9.10

   

9.10.1 Généralités

(1)P Les structures qui ne sont pas conçues pour résister aux actions accidentelles doivent posséder un système de chaînages
approprié, destiné à empêcher l'effondrement progressif en fournissant des cheminements alternatifs pour les charges après
apparition de dommages locaux. Les règles simples suivantes sont considérées satisfaire à cette exigence.
(2) Il convient de prévoir les chaînages suivants :
- chaînages périphériques
- chaînages intérieurs
- chaînages horizontaux de poteau ou de voile
- si exigé, chaînages verticaux, en particulier dans des bâtiments construits en panneaux préfabriqués.

(3) Lorsqu'un bâtiment est divisé par des joints de dilatation en sections structurellement indépendantes, il convient que
chaque section possède un système de chaînages indépendant.
(4) Dans le calcul des chaînages, on peut supposer que les armatures travaillent à leur résistance caractéristique et
sont capables de supporter les efforts de traction définis dans les paragraphes suivants.
(5) Les armatures mises en place, à d'autres fins, dans les poteaux, voiles, poutres et planchers, peuvent être intégrées pour
tout ou partie dans ces chaînages.
   

9.10.2 Répartition des chaînages


   

9.10.2.1 Généralités

(1) Les chaînages sont supposés être des armatures minimales et pas des armatures supplémentaires, venant s'ajouter
à celles exigées par l'analyse structurale.
   

9.10.2.2 Chaînages périphériques

(1) Il convient de prévoir, à chaque plancher y compris celui en toiture, un chaînage périphérique effectivement continu à
moins de 1,2 m de la rive. Le chaînage peut inclure les armatures utilisées en tant que partie du chaînage intérieur.
Pour une portée perpendiculaire à la rive de l i

Ftie , per  max 15


kN 
L’effort à reprendre : l i ; 70 kN 
 
f yk
Pour des aciers : B500 contrainte :
S
1200  mm   max 34 , 5l  m  ;161 mm 2 
2

Soit une section d’acier As


Chaînage périphérique  i 

 Il convient que les structures comportant des rives internes (par exemple : atriums, cours, etc.) comportent des chaînages
périphériques conçus comme ceux des rives externes, entièrement ancrés.

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9.10.2.3 Chaînages intérieurs

(1) Il convient de prévoir ces chaînages à chaque plancher y compris celui en toiture dans deux directions approximativement
perpendiculaires. Il convient qu'ils soient effectivement continus sur toute leur longueur et qu'ils soient ancrés aux chaînages
périphériques à chaque extrémité, sauf s'ils se prolongent en tant que chaînages horizontaux dans les poteaux ou les voiles.
Les chaînages intérieurs peuvent, entièrement ou partiellement, être répartis régulièrement dans les dalles ou être groupés au
droit des poutres et des voiles, dans ceux-ci ou en d'autres emplacements appropriés. Dans les voiles, il convient qu'ils soient à
moins de 0,5 m du dessus ou de la sous-face des dalles de plancher,  voir Figure 9.15  .

(3) Dans chaque direction, il convient que les chaînages


intérieurs soient capables de résister à :
une valeur de calcul de l’effort de traction f tie ,int (en kN
par mètre de largeur).
L’effort à reprendre : f tie ,int  15 kN / m
500 f yk
Pour des aciers : B500 contrainte :
S
Soit une section d’acier

As
 mm   34 ,5mm 2 / m
2

(4) Dans les planchers, pour lesquels il n'est pas possible


de répartir les chaînages dans les travées, les chaînages
transversaux peuvent être groupés le long des lignes de
poutre (ou dans les voiles à moins de 0,5 m des
planchers). Dans ce cas, l’effort minimal sur une ligne
500 interne de poutre est :

Ftie
 kN 
 max 15

 l1  m   l 2  m   
;70kN 
 2 
 m m
l1 ,l2 , sont les portées (en m) des dalles de
plancher de chaque côté de la poutre (voir Figure 9.15).

C’est le cas des planchers préfabriqués dalles alvéolées ,



Chaînage intérieur

(5) Il convient de relier les chaînages intérieurs aux chaînages périphériques de façon à ce que le transfert des efforts soit
assuré.

A
l1

B l2
C

Figure 9.15 Chaînages pour des actions accidentelles


A : chaînage périphérique
B : chaînage intérieur
C : chaînage horizontal de poteau ou de voile

Albouy Christian Lycée Le Garros Auch Page 112/115 31/12/2021


567706533.doc
9.10.2.4 Chaînages horizontaux des poteaux et/ou des voiles

(1) A chaque plancher y compris celui en toiture, il convient de lier horizontalement les poteaux et les voiles de rive à la
structure.
(2) Il convient que les chaînages soient capables de résister à un effort de traction f tie , fac par mètre de façade. Pour les
poteaux, il n’est pas nécessaire que l’effort soit supérieur à Ftie ,col
pour les poteaux intérieurs 
Pour les murs : dans la direction perpendiculaire à la façade, l’effort à reprendre:  
l’effort à reprendre:   f tie , fac  15 kN / m Ftie ,col  150 kN
f yk
f yk Pour des aciers : B500 contrainte :
Pour des aciers : S500 contrainte : S
S  mm   345 mm 2
2

 mm 2 As
Soit une section d’acier As  34 ,5 mm / m
2
pour les poteaux d’angle, l’effort est à reprendre dans les 2
directions perpendiculaires

(3) Il convient de lier les poteaux d'angle dans les deux directions. Dans ce cas, le chaînage périphérique peut être employé
comme chaînage horizontal.

9.10.2.5 Chaînages verticaux

(1) Dans les bâtiments en panneaux préfabriqués de 5 étages ou plus, il convient de prévoir des chaînages verticaux
dans les poteaux et/ou les voiles afin de limiter les dommages dus à l'effondrement d'un plancher dans le cas de la
perte accidentelle d'un poteau ou d'un voile le supportant. Il convient que ces chaînages fassent partie d'un système
de pontage permettant un cheminement des efforts contournant la zone endommagée.

(2) Normalement, il convient de prévoir des chaînages verticaux continus du niveau le plus bas au niveau le plus élevé,
capables de supporter la charge agissant, dans la situation accidentelle de calcul, sur le plancher au-dessus du poteau/voile
perdu accidentellement. D'autres solutions, basées par exemple sur l'action de diaphragme des éléments de voile restants et/ou
sur l'action de membrane dans les planchers, peuvent être employées si l'équilibre et une capacité de déformation suffisante
peuvent être vérifiés.

(3) Lorsqu'un poteau ou un voile est soutenu à son niveau le plus bas par un élément autre qu'une fondation (poutre
ou plancher-dalle, par exemple), il convient de considérer la perte accidentelle de cet élément dans le calcul et de
prévoir un cheminement alternatif convenable pour les charges.
   

9.10.3 Continuité et ancrage des chaînages

(1)P Les chaînages dans deux directions horizontales doivent être effectivement continus et ancrés en périphérie de la
structure.
(2) Des chaînages peuvent être prévus dans le béton de la dalle rapportée coulée en place ou dans celui des joints des
éléments préfabriqués. Lorsque les chaînages ne sont pas continus dans un plan, il convient de considérer les effets de flexion
résultant des excentricités.

(3) Il convient normalement de ne pas faire de recouvrement dans les chaînages placés dans les assemblages étroits entre
éléments préfabriqués. Dans ces cas, il convient d'employer des ancrages mécaniques.
  
Résumé mm 2
As
   max 34 , 5l  m  ;161 mm 2 
 1 

   m
 mm   max 34 , 5 l1  l 2
2 
 m 
;161 mm 2 
A
As
 2  l1
 

B l2
C

As
 mm   345 mm 2
2

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15. VOILES
 ..9.6
9.6 Voiles
  
9.6.1 Généralités

(1) La présente clause se rapporte aux voiles en béton armé dont la longueur est au moins égale à 4 fois l'épaisseur et dont
les armatures sont prises en compte dans le calcul de la résistance. La quantité et les dispositions constructives
appropriées des armatures peuvent être déduites de modèles bielles et tirants (voir  6.5  ). Pour les voiles soumis
principalement à une flexion due à des charges non-coplanaires, les règles pour les dalles s'appliquent (  voir 9.3  ).
9.6.2 Armatures verticales

(1) Il convient que l'aire de la section des armatures verticales soit comprise entre A s,vmin et A s,vmax.
NOTE 1 : La valeur de A s,vmin à utiliser dans un pays donné peut être fournie par son Annexe Nationale. La valeur
recommandée est A s,vmin = 0,002A c.
NOTE 2 : La valeur de A s,vmax à utiliser dans un pays donné peut être fournie par son Annexe Nationale. La valeur
recommandée est A s,vmax= 0,04A c hors des zones de recouvrement à moins que l'on puisse prouver que l'intégrité du béton
n'est pas affectée et que la pleine résistance est obtenue aux ELU. Cette limite peut être doublée au droit des recouvrements.

Clause 9.6.2 (1) Notes 1 et 2


La valeur de As,vmin à utiliser est celle recommandée, sauf pour les bâtiments où la valeur à utiliser pour tout voile
armé, ou toute bande d’un voile armé, (voir 5.11 (2)P Note du présent document) est la suivante :
As,vmin = 0 si NEd ≤ NRd,12
As,vmin = 0,001 Ac (1 + 2 (NEd - NRd,12) / (NRd,6 - NRd,12) ) si NEd > NRd,12
avec
NEd la valeur de calcul de l’effort normal agissant sur ce voile ou sur une bande de ce voile NRd,6 la valeur de calcul de l’effort
normal résistant de ce voile ou de cette bande de voile, calculé selon la Section 6
NRd,12 la valeur de calcul de l’effort normal résistant de ce voile ou de cette bande de voile, calculé selon la Section 12 .
La valeur de As,vmax à utiliser est celle recommandée.
NOTE 1 Pour les bâtiments et pour des voiles d’au plus 25 cm d’épaisseur,
- les extrémités libres, débouchant en façade ou pignon, du niveau supérieur sous plancher terrasse de tout voile doivent comporter un
chaînage vertical continu d’au moins 1,2 cm2 .
- les angles des ouvertures pratiquées dans tout voile (telles que des fenêtres ou portes,…) doivent être bordées par des aciers verticaux d’au
moins0,68 cm2 sur au moins 0,40 m et convenablement ancrés.
NOTE 2 Pour les bâtiments et pour tout voile d’au plus 25 cm d’épaisseur, le ferraillage vertical des voiles constituant tout ou partie d’une
façade ou d’un pignon doit en outre constituer une armature de peau continue d’au moins 0,48 cm 2 par mètre linéaire, avec un espacement
maximal de 0,50 m.
Cette section est portée à 0,8 cm2 par mètre linéaire à la reprise basse de tout voile du niveau supérieur sous plancher terrasse.
NOTE 3 Pour les bâtiments, les sections d’aciers définies dans les notes 1 et 2 ci dessus doivent être au moins majorées au prorata de
l’épaisseur dans le cas de voiles d’épaisseur supérieures à 25 cm. De plus une étude particulière, telle qu’envisagée dans la clause 2.3.3 (3)
Note du présent document doit définir les éventuelles autres dispositions constructives nécessaires. NOTE 4 Pour les éléments massifs, une
étude particulière, telle qu’envisagée dans la clause 2.3.3 (3) Note du présent document, doit définir les dispositions constructives
nécessaires, qui pour le ferraillage pourront généralement se limiter à des armatures de peau.
NOTE 5 Les valeurs de sections minimales d’armatures indiquées correspondent à des aciers de limite d’élasticité égale à 500 MPa. Pour
l’utilisation d’acier de limite d’élasticité différente, on déduira les sections minimales à mettre en œuvre en procédant par règle de trois.

(2) Lorsque le calcul conduit à prévoir l'aire minimale d'armatures, A s,vmin, il convient de disposer la moitié de cette aire sur
chaque face.

(3) Il convient de limiter la distance entre deux barres verticales adjacentes à 3 fois l'épaisseur du voile ou à 400 mm si cette
valeur est inférieure.

Albouy Christian Lycée Le Garros Auch Page 114/115 31/12/2021


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9.6.3 Armatures horizontales

(1) Il convient de prévoir des armatures horizontales parallèles aux parements du voile (et aux bords libres) sur chaque face. Il
convient que l'aire de la section de ces armatures ne soit pas inférieure à A s,hmin.
NOTE : La valeur de A s,hmin à utiliser dans un pays donné peut être fournie par son Annexe Nationale. La valeur
recommandée est 25 % des armatures verticales ou 0,001A c, si cette valeur est supérieure.
Clause 9.6.3 (1) Note
La valeur de As,hmin à utiliser est celle recommandée, sauf pour les bâtiments où la valeur à utiliser pour tout voile armé, ou
toute bande d’un voile armé, (voir 5.11 (2)P Note du présent document) est la suivante :
As,hmin = 0 si NEd ≤ NRd,12
As,hmin = la valeur recommandée si NEd > NRd,12
avec
NEd la valeur de calcul de l’effort normal agissant sur ce voile ou sur une bande de ce voile
NRd,12 la valeur de calcul de l’effort normal résistant de ce voile ou de cette bande de voile, calculé
selon la Section 12
NOTE 1 Pour les bâtiments et pour tout voile d’au plus 25 cm d’épaisseur, les ouvertures pratiquées dans tout voile (telles que des fenêtres
ou portes,…) doivent être bordées par des aciers horizontaux d’au moins 0,8 cm 2 et convenablement ancrés. NOTE 2 Pour les bâtiments et
pour tout voile d’au plus 25 cm d’épaisseur, le ferraillage horizontal des voiles constituant tout ou partie d’une façade ou d’un pignon doit en
outre constituer une armature de peau d’au moins 0,96 cm 2 par mètre linéaire, avec un espacement maximal de 0,33 m. Des aciers
horizontaux complémentaires de section au moins égale à 1,88 cm 2
doivent exister dans le 0,50 m en partie haute du niveau supérieur des voiles précédents, sous le plancher terrasse ou, à défaut, dans le
plancher lui-même.
NOTE 3 Pour les bâtiments, les sections d’aciers définies dans les notes 1 et 2 ci dessus doivent être au moins majorées au prorata de
l’épaisseur dans le cas de voiles d’épaisseur supérieures à 25 cm. De plus une étude particulière, telle qu’envisagée dans la clause 2.3.3 (3)
NOTE doit définir les éventuelles autres dispositions constructives nécessaires.
NOTE 4 Pour les éléments massifs, une étude particulière, telle qu’envisagée dans la clause 2.3.3 (3) NOTE, doit définir les dispositions
constructives nécessaires, qui pour le ferraillage pourront généralement se limiter à des armatures de peau.
NOTE 5 Les valeurs de sections minimales d’armatures indiquées correspondent à des aciers de limite d’élasticité égale à 500 MPa. Pour
l’utilisation d’acier de limite d’élasticité différente, on déduira les sections minimales à mettre en œuvre en procédant par règle de trois.

(2) Il convient de limiter à 400 mm l'espacement entre deux barres horizontales adjacentes.

9.6.4 Armatures transversales

NOTE : Il n'est pas nécessaire de prévoir des armatures transversales lorsque des treillis soudés et des barres de
diamètre16 mm sont employés avec un enrobage de béton supérieur à 2.

9.7 Poutres-cloisons  ..9.7


(1) Il convient normalement de ferrailler les poutres-cloisons (pour la définition voir  5.3.1  (3)) avec des treillis d'armatures
perpendiculaires situés près de chaque face, avec un minimum de A s,dbmin.
NOTE : La valeur de A s,dbmin à utiliser dans un pays donné peut être fournie par son Annexe Nationale. La valeur
recommandée est 0,1 % avec un minimum de 150 mm2/m sur chaque face et dans chaque direction.

Clause 9.7 (1) Note


La valeur de As,dbmin à utiliser est celle recommandée.
Toutefois, dans les cas de justification des efforts internes, contraintes et ferraillages par des schémas appropriés de bielles et
tirants, et voûtes, la valeur de As,dbmin à utiliser est As,dbmin = 0 .

(2) Il convient de limiter la distance entre deux barres adjacentes de la maille à deux fois l'épaisseur de la poutre-cloison ou à
300 mm si cette valeur est inférieure.

(2) Il convient, pour l'équilibre dans le nœud (  voir 6.5.4  ), d'ancrer les armatures correspondant aux tirants considérés dans
le modèle de calcul soit en pliant les barres, soit en employant des retours en U, soit encore au moyen de dispositifs
d'ancrage, à moins qu'une longueur suffisante soit disponible entre le nœud et l'extrémité de la poutre, laissant une
longueur d'ancrage de bd.

Albouy Christian Lycée Le Garros Auch Page 115/115 31/12/2021

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