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Caractéristiques Des Diélectriques Liquides

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Caractéristiques

des diélectriques liquides

par Paul Joseph VUARCHEX


Ingénieur à Jeumont-Schneider, Lyon

Classification et données numériques des diélectriques liquides...... K 714 - 2


Tableau 1 – Différentes catégories de diélectriques liquides.............. — 3
Tableau 2 – Caractéristiques des diélectriques liquides ....................... — 4
Tableau 3 – Projet CEI de classification des diélectriques liquides
pour l’électrotechnique............................................................ — 4
Tableau 4 – Spécifications des diélectriques liquides pour
l’électrotechnique. Partie 1 .................................................... — 5
Tableau 5 – Spécifications des diélectriques liquides pour
l’électrotechnique. Partie 2 .................................................... — 6
Tableau 6 – Principaux sigles de liquides isolants
ou de catégories......................................................................... — 7
Tableau 7 – Valeurs expérimentales de certaines caractéristiques
de diélectriques liquides.......................................................... — 8
Tableau 8 – Classification des diélectriques liquides selon leur
comportement au feu ............................................................... — 9
Tableau 9 – Caractéristiques de combustion des diélectriques
liquides.......................................................................................... — 9
Pour en savoir plus........................................................................................... Doc. K 714

es matériels électriques ne peuvent fonctionner sans pertes d’énergie, ce qui


L se traduit par une élévation de la température de leurs parties constituantes ;
il en découle la nécessité d’un refroidissement pour obtenir l’équilibre thermique
(résultant de l’énergie mise en jeu et de l’évacuation des pertes), compatible avec
une durée de vie normale des équipements ; les liquides le permettent, mais
doivent en outre assurer l’isolation électrique des conducteurs sous tension, ce
qui place leurs propriétés électriques au premier plan.
Ces diélectriques liquides pour l’électrotechnique appartiennent à un ensemble
de fluides industriels (huiles lubrifiantes, solvants, liquides caloporteurs, etc.)
dont ils ne forment qu’un faible pourcentage (environ 2 %) d’un marché mondial
1 - 1988

estimé à vingt-cinq millions de tonnes. Malgré ce marché, en particulier à chaque


niveau national, la compétition entre producteurs des industries pétrolière, pétro-
chimique et chimique est serrée, car ces produits représentent un intérêt tech-
nique qui dépasse leur simple propriété de liquides chargés d’évacuer les pertes
électriques, par l’étendue des spécifications diélectriques et l’importance de leur
comportement en service. Ils sont désignés, dans la pratique courante, sous les
K 714

termes d’huile isolante ou de liquide isolant. Utilisés en électrotechnique depuis


plus de quatre-vingts ans, dans les matériels dits immergés (transformateurs,
réactances, condensateurs, câbles d’énergie), ils sont également employés dans

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des matériels plus particuliers : disjoncteurs, régleurs en charge, compresseurs,


moteurs électriques à usages spéciaux, générateurs électrostatiques, bobines
d’électroaimants, d’accélérateurs de particules. Ils ont permis de doubler la puis-
sance massique dans certains usages classiques (condensateurs de puissance
par exemple), et de réaliser des applications spéciales reposant sur des caracté-
ristiques que bien souvent les bureaux d’études ne soupçonnent pas : par exem-
ple, pour des fonctionnements de matériels électriques par grand froid (– 60 oC),
ou à très basse température dans les cryomachines, ou encore pour l’emploi
de supraconducteurs récents et, à l’opposé, pour des équipements qui permettent
une récupération de l’enthalpie de vaporisation des pertes d’énergie, couvrant
une gamme de températures possibles de 400 K.
Ces liquides sont généralement des composés organiques qui étaient, à
l’origine, des produits naturels : huiles végétales (essence de térébenthine, huile
de ricin, huile de colza, etc.) ou dérivés du pétrole (huile minérale isolante).
Actuellement, nous disposons d’hydrocarbures de synthèse, mieux définis, plus
stables ou à propriétés spécifiques, comme la résistance au feu ; ils ont été
réalisés au fur et à mesure que les caractéristiques diélectriques se sont précisées,
formant peu à peu une base de connaissances encore en développement.
Certains liquides sont du domaine de la chimie minérale tels que les gaz rares
liquéfiés (argon, hélium) ou à la limite des chimies organique et minérale, tels
que les silicones liquides [1] [2] [3].

Le lecteur se reportera utilement à l’article Huiles et liquides isolants [D 230] du traité Génie
électrique.

1. Classification Pour conclure, n’oublions pas que les diélectriques liquides sont
rarement utilisés seuls, mais en association avec des diélectriques
et données numériques solides qu’ils imprègnent ou qu’ils mouillent, selon que le solide est
poreux ou non comme, respectivement, les papiers et les cartons
des diélectriques liquides isolants ou les vernis isolants ; l’esquisse d’un tableau de
compatibilité excède le but de ce texte, devant la multiplicité des
produits et la tâche exhaustive qui en résulterait pour un laboratoire.
Le tableau 1 présente les différentes catégories d’huiles et de Généralement, les feuilles de spécifications des fabricants
liquides isolants, leurs principaux types, leurs applications et leurs fournissent des renseignements d’utilisation concernant la compati-
caractéristiques particulières. (0) bilité avec les matériaux solides.
Ces caractéristiques sont résumées dans le tableau 2 concernant Par ailleurs, il faut savoir que l’utilisation des diélectriques liquides
les propriétés électriques, les propriétés physiques ou caractéris- dans les matériels électriques est réglementée (par exemple, projet
tiques d’étude, enfin les propriétés chimiques ou caractéristiques de de norme française C 17-300), eu égard aux risques d’incendie, à la
service. (0) protection de l’environnement et de la santé de l’homme (toxicité).
Le risque de feu repose sur la classification des diélectriques liquides,
Le tableau 3 est une ébauche de classification, selon un code qui en cours de développement (projet de norme française C 27-300).
se réfère, tant à l’Organisation internationale de normalisation (ISO), Pour la protection de l’environnement, les liquides doivent être
qu’à la Commission électrotechnique internationale (CEI). Cette biodégradables et non bioaccumulables. Quant à la toxicité, les
dernière et le Comité électrotechnique français (CEF, normes NF) fabricants délivrent des fiches de données de sécurité et l’on peut
sont à l’origine de spécifications qui font l’objet des tableaux 4 et 5. s’adresser à l’Institut national de recherche et de sécurité pour la
L’usage de remplacer un nom compliqué de produit par un sigle prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles
simplificateur est à l’origine du tableau 6. Des valeurs mesurées de (INRS) [4].
certaines caractéristiques de diélectriques liquides sont fournies
dans le tableau 7. Enfin, les tableaux 8 et 9 donnent respectivement (0)
le projet d’une classification, en cours de normalisation, concernant (0)
le comportement au feu des diélectriques liquides et leurs caracté-
ristiques de sécurité. (0)

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__________________________________________________________________________________________ CARACTÉRISTIQUES DES DIÉLECTRIQUES LIQUIDES

Tableau 1 – Différentes catégories de diélectriques liquides

No Catégorie Type Applications Caractéristiques particulières

— Permittivité relative :
Condensateurs 4,7 à 100 Hz et 25 oC
I Huiles végétales Huile de ricin — Viscosité élevée :
pour générateurs de choc
600 mm2/s à 20 oC
— Bas point d’écoulement sans additif
Naphténiques Tous types : — Teneur en hydrocarbures
transformateurs, aromatiques > 12 %
II Huiles minérales condensateurs, câbles, etc. Indice de viscosité de 115 à 120
Paraffiniques
(60 pour une huile naphténique)
Transformateurs de distribution
À masse moléculaire élevée (remplacement des PCB) Point de feu > 300 oC

III Hydrocarbures de synthèse Polybutènes Câbles d’énergie Pertes diélectriques très faibles :
linéaires insaturés tan δ < 0,000 5 à 50 Hz et 90 oC
Alkylbenzènes Traversées — Rigidité diélectrique au choc
IV Hydrocarbures aromatiques Alkylnaphtalènes Condensateurs de foudre élevée
de synthèse — Absorption gazeuse sous décharges
Alkylbiphényles Condensateurs tout film partielles
— Résistant au feu
V Hydrocarbures linéaires Perchloréthylène Transformateurs de distribution — Appareils scellés et à points chauds
chlorés limités par la température d’ébullition

Trichlorobenzènes Liquides d’attente en retro- — Solvant des PCB


filling (post-remplissage) — Ininflammabilité

VI Hydrocarbures aromatiques Polychlorobiphényles Transformateurs Ininflammabilité


chlorés (PCB) (1)

Polychlorophénylalcanes Transformateurs — Biodégradabilité


— Ininflammabilité

VII Hydrocarbures linéaires Trichlorotrifluoroéthane Transformateurs pour équipe- — Agent de refroidissement


chlorofluorés ment électronique et rayons X — Stabilité thermique

VIII Hydrocarbures aromatiques Alkyldiaryléthylène Liquide expérimental Accroissement de la tension d’apparition


éthyléniques pour condensateurs des décharges partielles
Néocaprate de benzyle Condensateur au papier Permittivité relative > 5 à 20 oC, à 50 Hz
Dioctylphtalate Remplacement des PCB Permettent, en mélange, d’accroître le
IX Esters organiques (2) Esters phosphates Organes de coupure immergés point de feu des diélectriques liquides

Esters du pentaérythrol Transformateurs de traction et Point de feu > 300 oC


de distribution
X Éther-oxydes Ditolyléther Condensateurs tout film Faible viscosité : 300 mm2/s à – 30 oC
Polydiméthylsiloxanes — Point de feu > 300 oC
(PDMS) Transformateurs de traction
— Indice de viscosité élevé : 170
XI Silicones liquides
Absorption gazeuse sous décharges
Polyméthylphénylsiloxanes Liquide expérimental partielles
Enroulements supra- Suppression ou réduction des pertes
XII Gaz liquéfiés Argon conducteurs et cryogéniques Joule
(1) Ces produits sont actuellement bannis pour absence de biodégradabilité, pour bioaccumulation et risques pour la santé.
(2) Les huiles végétales sont des esters naturels.
Nota : les mélanges de liquides ne sont pas cités, les propriétés qui en résultent étant un compromis entre celles de leurs constituants ou bénéficiant de l’une des propriétés particulières
d’un constituant.

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Tableau 2 – Caractéristiques des diélectriques liquides Tableau 3 – Projet CEI de classification


des diélectriques liquides pour l’électrotechnique (1)
Caractéristiques électriques Symboles Unités
Référence
Permittivité relative .............................. εr (5) sans unité publication Classe Liquide isolant
Conductivité en courant continu......... σc S/m CEI
Résistivité en courant continu............. ρc Ω·m 296 I II III Huile minérale
Facteur de pertes diélectriques ........... tan δ (5) sans unité 296 A IA IIA IIIA Huile minérale inhibée

Rigidité diélectrique 465 I II III


Huile minérale pour câbles
à fréquence industrielle ....................... Uc V/m 465 A I II-type 1 III-type 2
Rigidité diélectrique au choc de foudre 588-3 C-1 C-2 Askarels pour condensateurs (2)
– +
respectivement négatif et positif ........ E c ,E c V/m 588-3 T-1 T-2 T-3 T-4 Askarels pour transformateurs (2)
Caractéristiques d’étude Symboles Unités 867 Alkylbenzènes
867 I II III Alkyldiphényléthanes
Masse volumique ................................. ρθ kg/m3 867 Alkylnaphtalènes
Coefficient de dilatation volumique.... αV 10 – 4 K –1 (3) T-1 Silicones liquides
Capacité thermique massique (6) ....... cp J/(kg · K) 837 T-1
Conductivité thermique .......................
Viscosité cinématique ..........................
λ
ν
W/(m · K)
mm2/s
837
837
C-1
C-2
 Esters organiques de synthèse

oC (1) Code ISO d’identification des liquides isolants : L-N (ISO 8681).
Point d’écoulement .............................. PP (1) Code CEI d’utilisation des liquides isolants : C pour les condensateurs,
T pour les transformateurs, Y pour les câbles.
Caractéristiques de service Symboles Unités De ce projet, il résulte qu’un liquide isolant sera désigné par un code
commençant par la désignation ISO : L-N suivie du code CEI
Indice de couleur (2)............................. IC sans unité d’applications C, T ou Y et du numéro de la publication CEI caractérisant
Teneur en eau (s’exprime en 10 –6 ) .... τ mg/kg le produit, suivi de la classe.
Ainsi, une huile isolante non inhibée pour transformateur de la classe II
Indice de neutralisation ....................... IN mg KOH/g sera désignée par le code : L-NT-296-II ; une huile minérale pour câbles
de la classe II par le code : L-NY- 465 II et un hydrocarbure aromatique
Indice d’acidité totale ........................... TAN (3) mg KOH/g de synthèse pour condensateur par : L-NC-867.
Indice total des produits d’oxydation . TOP (4) % (2) Terme générique employé pour des fluides isolants résistant au feu et
composés de polychlorobiphényles (PCB) avec ou sans addition de
Stabilité à l’oxydation : polychlorobenzène.
Indice de neutralisation ....................... IN mg KOH/g (3) Publication à paraître en 1988, actuellement document 10 B (bureau
Dépôts (boues d’oxydation) ................ D % en masse central) 37 : Liquides silicones pour usages diélectriques. Partie III :
Spécifications.
Stabilité aux décharges partielles :
Gassing sous hydrogène ..................... GA mm3/min
Gassing sous azote .............................. GB cm3
(1) De l’anglais Pour Point.
(2) D’après NF T 60-104. Il s’exprime par comparaison avec une échelle de
couleurs dans laquelle les graduations augmentent par 1/2 (0, 1/2, 1,
etc.) de 0 à 8. Pour plus de précisions, le lecteur se reportera à l’article
Huiles et liquides isolants [D 230] du traité Génie électrique.
(3) De l’anglais total acidity number.
(4) De l’anglais total oxidation products.
(5) Généralement à 90 oC et 50 Hz.
(6) À pression constante.

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__________________________________________________________________________________________ CARACTÉRISTIQUES DES DIÉLECTRIQUES LIQUIDES
Tableau 4 – Spécifications des diélectriques liquides pour l’électrotechnique. Partie 1 (1)
Huiles minérales neuves Alkylbenzènes neufs
Huiles minérales neuves Polybutènes neufs
pour câbles à canaux pour condensateurs
pour transformateurs (3) pour condensateurs et câbles (6)
d’huile (5) et câbles (7)
Caractéristiques (2)
Classes Classes Classes Classe II Classe III
Classe I Classe II Classe III Classe I Classe I Classe II Classe III
I et IA II et IIA III et IIIA (type I) (type II)
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Aspect......................................................................................... limpide et exempt de matières en suspension ou de dépôts


Masse volumique à 20 oC .......................................... (kg/m3 )  895  900 800 à 860 840 à 890 880 à 920 850 à 880 850 à 880 850 à 885
Viscosité cinématique................................. (mm 2 /s ou cSt )
o  150
 – 40 oC.......................................................................... ................. .................
 – 30 C.......................................................................... .................  1 800
à  + 20 oC..........................................................................  800
 + 40 oC..........................................................................  16,5  11,0  3,5  13 6,5 à 13 .................  350  350  350 6 5 à 10 10 à 50
 + 100 oC.......................................................................... ................. ................. ................. ................. ................. .................  350 30 à 150 151 à 1 500
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Point d’éclair en coupe fermée Pensky-Martens ........(oC)  140  130  95  140  125  100  100  130  150  110  130  150
Point d’éclair en coupe ouverte Cleveland ...................(oC)  150  135  110  110  150  180
Point de feu (COC ) (8) ......................................................(oC)  – 30 0  20  – 45  – 45  – 30
Point d’écoulement............................................................(oC)  – 30  – 45  – 60  – 30  – 30  – 40
Indice de neutralisation......................................(mg KOH/g)  0,03  0,03  0,03  0,03
Teneur en eau ............................................................ (mg/kg)  30  30  60  75
Soufre corrosif .......................................................................... sans soufre corrosif non corrosif non corrosif
Additifs antioxydants................................................................ non décelables non décelables
Autres additifs ........................................................................... améliorants du point d’écoulement
de type approuvé
Teneur en chlore........................................................ (mg/ kg)  30
Résistivité volumique à 90 oC en courant continu.. (Ω · m)
Tension de claquage :
— à la livraison...........................................................(kV)  30  40  40  40
— après traitement....................................................(kV)  50 (4)
Facteur de pertes diélectriques
(à 90 oC et entre 40 Hz et 60 Hz)..............................................  0,005  0,002  0,000 2  0,001
Gassing (stabilité sous contrainte électrique et ionisation)
• GA ................................................................... (mm3/min) –2  – 10  – 20
• GB ............................................................................ (cm3)  – 2,5

(1) Cases blanches : absence de spécifications.


(2) Dans un petit nombre de cas, l’indice de couleur, la tension interfaciale et l’indice d’oxygène sont spécifiés (le lecteur se reportera à l’article Huiles et liquides isolants [D 230] du traité Génie électrique).
Par exemple :
— pour les huiles minérales neuves pour transformateur, la tension interfaciale à 25 oC doit être supérieure à 40 mN/m ;
— pour les LIHT, l’indice d’oxygène doit être  50 %.
La stabilité à l’oxydation (pour les huiles minérales isolantes et les esters organiques) et la stabilité à l’hydrolyse (pour les esters organiques uniquement) sont spécifiées dans les publications CEI 422 et 837 respectivement.
(3) D’après NF C 27-101.
(4) La norme NF C 27-101 stipule  70.
(5) D’après projet CEI, publication 10 A, bureau central 70 (1987).
(6) D’après projet CEI, publication 10 A, bureau central 71 (1987).
K 714 − 5

(7) D’après CEI 867.


(8) Cleveland Open Cup.
CARACTÉRISTIQUES DES DIÉLECTRIQUES LIQUIDES
K 714 − 6
Tableau 5 – Spécifications des diélectriques liquides pour l’électrotechnique. Partie 2 (1)
Liquides isolants halogènes
Hydrocarbures aromatiques Silicones liquides
pour transformateurs (LIHT) Esters organiques de synthèse neufs (5)
de synthèse (3) neuves (6)
autres que PCB (4)
Caractéristiques (2)
Alkylnaphtalènes Alkyldiphényléthanes
Type T 1 Type C 1
neufs pour neufs pour Type T 1 Type T 1
(pour transformateurs) (pour condensateurs)
condensateurs condensateurs

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
Aspect........................................................................................ limpide et exempt de matières en suspension ou de dépôts
Masse volumique à 20 oC ..........................................(kg/m3) 950 à 1 000 1 410 à 1 430  990  1 000 955 à 970
Viscosité cinématique..................................(mm 2 /s ou cSt)
o
 – 40 oC.......................................................................
 – 30 C....................................................................... .............................. ...................................... ....................................................  3 000  4 000
à  + 20 oC....................................................................... .............................. ......................................  13 .........................................  90
 + 40 oC....................................................................... 8 7  6 32 ± 10 % 55 ± 10 % 40
 + 100 oC ....................................................................... .............................. ...................................... ....................................................
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 7 8

__________________________________________________________________________________________
Point d’éclair en coupe fermée Pensky-Martens ....... (oC)  140  140 ....................................................  240  190
Point d’éclair en coupe ouverte Cleveland .................. (oC)  240  210
aucun jusqu’à la température
Point de feu (COC ) (7) ..................................................... (oC)  300  225  330
d’ébullition
Point d’écoulement........................................................... (oC)  – 40  – 40  – 45  – 40  – 50
Indice de neutralisation..................................... (mg/KOH/g)  0,03  0,01  0,05  0,01  0,02
Teneur en eau ............................................................(mg/kg)  100  50  100  150  50
Soufre corrosif ......................................................................... non corrosif
Additifs antioxydants...............................................................  1 000
Autres additifs ..........................................................................
Teneur en chlore........................................................(mg/kg)  100  30  0,1
Résistivité volumique à 90 oC en courant continu..(Ω · m)  2 × 106  10 7
Tension de claquage :
— à la livraison .........................................................(kV)  30  50  45  50  40
— après traitement ..................................................(kV)
Facteur de pertes diélectriques
(à 90 oC et entre 40 Hz et 60 Hz).............................................  0,001  0,03  0,01  0,03  0,001
Gassing (stabilité sous contrainte électrique et ionisation)
• GA ................................................................... (mm3/min)  – 100
• GB ............................................................................(cm3 )
(1) Cases blanches : absence de spécifications.
(2) Dans un petit nombre de cas, l’indice de couleur, la tension interfaciale et l’indice d’oxygène sont spécifiés (le lecteur se reportera à l’article Huiles et liquides isolants [D 230] du traité Génie électrique).
Par exemple :
— pour les huiles minérales neuves pour transformateur, la tension interfaciale à 25 oC doit être supérieure à 40 mN/m ;
— pour les LIHT, l’indice d’oxygène doit être  50 %.
La stabilité à l’oxydation (pour les huiles minérales isolantes et les esters organiques) et la stabilité à l’hydrolyse (pour les esters organiques uniquement) sont spécifiées dans les publications CEI 422 et 837 respectivement.
(3) D’après CEI 867.
(4) D’après NF C 27-120.
(5) D’après CEI 837.
(6) D’après projet CEI, publication 10 B, bureau central 37-1987.
(7) Cleveland Open Cup.
__________________________________________________________________________________________ CARACTÉRISTIQUES DES DIÉLECTRIQUES LIQUIDES

(0)

Tableau 6 – Principaux sigles de liquides isolants ou de catégories


Sigle Nom Catégorie Produit du commerce (Fabricant)
AB Alkylbenzène Hydrocarbure de synthèse Dobane 80 (Shell Chimie)
ABE Alkylbiphényléthane Hydrocarbure de synthèse Nisseki condenser oil S (Nippon Petrochemicals)
ABM Alkylbiphénylméthane Hydrocarbure de synthèse 75 % dans Jarylec C 101 (Prodelec)
ABP Alkylbiphényle Hydrocarbure de synthèse
AN Alkylnaphtalène Hydrocarbure de synthèse Kis Oil ; Kis 400 (Kureha Chemicals)
BNC Néocaprate de benzyle Ester organique (Prodelec)
BT Benzyltoluène Hydrocarbure de synthèse voir ABM
CBDPO Chlorobutyldiphényloxyde Hydrocarbure halogéné
CPE Phénylisopropylphényléthane Hydrocarbure de synthèse Kis 1000 (Kureha Chemicals)
(cumylphényléthane)
DAA Diarylalcane Hydrocarbure de synthèse
DBT Dibenzyltoluène Hydrocarbure de synthèse 25 % dans Jarylec C 101 (Prodelec)
DDB Dodécylbenzène Hydrocarbure de synthèse Polyectrène (Prodelec) ; Univolt SC44 (Esso Chimie)
DEB Diéthylbiphényle Hydrocarbure de synthèse (Shin-Nitetu Chemicals)
DEHP Diéthylhexylphtalate Ester organique
DINP Di-isononylphtalate Ester organique OC 4200 (Bayer)
DIPN Di-isopropylnaphtalène Hydrocarbure de synthèse voir AN
DOP Dioctylphtalate Ester organique Mixoflex 1000 (Prodelec)
DOS Dioctylsébaçate Ester organique (Heyden)
DPP Diphénylpropane Ester organique
DTE Ditolyléther Liquides divers Baylectrol OC 4900 (Bayer)
DXE Dixylyléthane Hydrocarbure de synthèse (Gulf Speciality Chemicals)
EDE Phényléthylphényléthane Hydrocarbure de synthèse (Kureha Chemicals)
EDM Ethyldiphénylméthane Hydrocarbure de synthèse (Monsanto)
IPB Isopropylbiphényle Hydrocarbure de synthèse (Nippon Petrochemicals)
LA Argon liquide Liquides divers (Air Liquide)
LIHT Liquide isolant halogéné Hydrocarbure halogéné (Prodelec, ISC Chemicals)
LN Azote liquide Liquides divers (Air Liquide)
LXE Xénon liquide Liquides divers (Air Liquide)
MBT Monobenzyltoluène Hydrocarbure de synthèse voir ABM
MED Monoéthylbiphényle Hydrocarbure de synthèse (Shin-Nitetu)
MIPB Mono-isopropylbiphényle Hydrocarbure de synthèse Tanacol CG ; Wemcol ( Westinghouse) ; Suresol
PCB Polychlorobiphényle Hydrocarbure halogéné Aroclor (Monsanto)
Pyralène (Prodelec)
PDMS Polydiméthylsiloxane Huile silicone Baysilone M50 EL (Bayer)
TR 50 (Wacker) ; Rhodorsil 604 V 50 (Rhône Poulenc) ;
Dow Corning 561
PEPE Phényléthylène Phényléthane Liquides divers (Nippon Petrochemicals)
PIB Polyisobutène Hydrocarbure de synthèse Napvis (BP Chimie)
Oppanol (BASF )
PMPS Polyméthylphénylsiloxane Huile silicone (Toshiba)
PTE Phényltolyléthane Hydrocarbure de synthèse
PXE Phénylxylyléthane Hydrocarbure de synthèse voir ABE
TAP Triarylphosphate Ester organique
TCB Trichlorobenzène Hydrocarbure halogéné Trielec B (Prodelec) ; 40 % dans Ugilec T
TCBT Tétrachlorobenzyltoluène Hydrocarbure halogéné 60 % dans Ugilec T (Prodelec)
TCP Tricrésylphosphate Ester organique (Daihachi Chemicals)
TEP Triéthylphénylphosphate Hydrocarbure halogéné (Nissin)
TPE Tolylphényléthane Hydrocarbure de synthèse
TPP Tri-isopropylphénylphosphate Hydrocarbure halogéné (Ajinomoto)
TXP Trixylénylphosphate Hydrocarbure halogéné

(0)
(0)
(0)

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CARACTÉRISTIQUES DES DIÉLECTRIQUES LIQUIDES __________________________________________________________________________________________

Tableau 7 – Valeurs expérimentales de certaines caractéristiques de diélectriques liquides


Capacité Viscosité
Masse Coefficient thermique Conduc- Permit-
cinématique Point Point Point
volumique de dilatation massique tivité tivité
No Nom (1) Catégorie volumique à pression thermique à t (oC) d’écoule- d’éclair de feu relative Tan 
à 20 oC
V  ment PP PM (6) COC (7) à 90 oC à 90 oC
 20 constante 
cp (mm2/s) et 50 Hz et 50 Hz
r
(kg/m3) (10 – 4 K –1) (J/(kg · K) (W/(m · K) – 30 + 20 + 40 (o C) (o C) (oC)
1 Huile de ricin I 960 6,6 600 230 – 10 290 330 5 > 0,1
II
2 BP transfo no 2 (2) Paraffinique 827 7 1 923 0,14 600 21 11 – 45 181 200 2,2 0,001 5
avec APE (13)
II
3 Univolt 52 (3) Paraffinique 858 7 1 600 0,12 340 15,4 7,8 – 48 156 175 2,2 0,002
avec APE

4 Diala D (4) II 871 7,5 1 860 0,125 1 460 24,3 11 – 48 148 168 2,2 0,002
Naphténique

5 Nytro 10 G (5) II 890 7,5 1 873 0,11 600 18 7,5 – 54 142 2,2 0,001
Naphténique
6 RTEmp (17) II (8) 870 7,3 1 920 0,13 320 146 – 23 284 312 2,2 0,001 5
7 Napvis III DE 07 (15) III 844 6,5 2 000 0,16 500 140 – 33 145 170
8 Oppanol B 1 (14) III 820 6,3 2 000 0,19 24 127 2,1 0,000 6
9 Polyectrène D12 (9) IV 870 8 1 820 0,12 700 12 6,2 < – 55  130 2,3 < 0,001
10 Dobane 80 (16) IV 862 7 17 5 3 < – 70 123
11 Diisopropyl naphtalène IV 955 6 – 50 152
12 Monoisopropyl biphényle IV 990 260 8 4,8 – 55 155 175 2,8 0,000 6
13 Phényl-1 xylyl-1 éthane IV 988 7,1 150 5,8 4,9 – 50 150 160 2,65 0,000 14
14 Jarylec C 101 (9) IV 1 000 7,6 1 600 0,13 88 6 3,8 < – 50 144 154 2,67 0,004
15 Perchloréthylène V 1 620 10,2 886 0,125 0,54 0,48 – 23 (12) (11) 2,2 0,003
16 Triélec B (9) VI 1 460 7,3 836 0,15 1,4 2 + 10 110 (11) 5,2 < 0,1
17 Trichlorobiphényles VI 1 380 6,8 1 211 0,11 60 15 – 20 310 (11) 6 < 0,02
18 Pyralène T 1 (9) VI 1 560 7,4 1 072 0,10 20 8  – 33 136 (11) 5 < 0,03
19 Ugilec T (9) VI 1 420 7,5 1 082 0,11 11 4 – 41 140 (11) 5,1 < 0,03
20 Trichloro trifluoroéthane VII 1 750 891 0,16 0,7 0,42 0,35 – 35 (12) (11) 2,4 0,006
21 Formel NF (10) VII 1 620 10,7 0,7 0,5 0,47 – 33 (12) (11) 0,001
Phényléthylène
22 phényléthane VIII 980 20 6 4,1 – 60 2,47

23 Néocaprate de benzyle IX 962 8,2 1 839 0,12 250 6 3,9  – 60 155 165 3,8 < 0,02
24 Dioctylphtalate IX 984 7,4 1 700 0,11 > 104 80 36 – 30 > 200 250 5,3 < 0,03
25 Ester du pentaérythrol IX 970 6,9 2 100 0,15 6 000 76 30 – 50 257 310 3,3 0,001
26 Ditolyléther X 1 035 8,2 1 580 0,13 300 5,8 3,2 – 54 146 154 3,5 0,003
27 Polydiméthylsiloxane XI 960 10 1 525 0,15 200 58 40 – 50 305 360 2,7 0,000 5
(1) Généralement nom commercial. La colonne suivante renvoie au tableau 1 pour la nature chimique.
(2) Société française des pétroles BP.
(3) ESSO SAF.
(4) Société Shell française.
(5) Ninäs Petroleum AB.
(6) Pensky-Martens.
(7) Cleveland Open Cup.
(8) Huile minérale paraffinique à masse moléculaire élevée.
(9) Atochem. Prodelec.
(10) ISC Chemicals Ltd.
(11) Pas de point de feu.
(12) Pas de point d’éclair.
(13) APE : Améliorant du Point d’Écoulement.
(14) BASF.
(15) BP-Chimie.
(16) Shell-Chimie.
(17) RTE (USA).

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__________________________________________________________________________________________ CARACTÉRISTIQUES DES DIÉLECTRIQUES LIQUIDES

Tableau 8 – Classification des diélectriques liquides selon leur comportement au feu


Classe
Caractéristiques (1) Norme
O K L
Point de feu .......................................................... (oC) NF T 60-118  300 > 300 (2)

Indice limite d’oxygène........................................ (%) C 27-250  21 > 21 > 40


 40
(1) La chaleur totale dégagée, la vitesse maximale de chaleur dégagée, la densité de flux thermique maximale, l’opacité des fumées et leur corrosivité, etc., sont
des caractéristiques qui seront données ultérieurement, lorsque les méthodes seront standardisées.
(2) Pas de point de feu jusqu’à l’ébullition.
Le comportement au feu des diélectriques liquides est conventionnellement défini par leur inflammabilité, quantifiée par la valeur du point de feu et codée par les
lettres O, K et L caractérisant des liquides inflammables, peu inflammables ou difficilement inflammables (pour ne pas dire ininflammables).
Cette codification est prolongée par la valeur que peut prendre l’indice limite d’oxygène :
• 1 pour tous les liquides pour lesquels il est inférieur à 21 % ;
• 2 pour ceux dont cet indice est compris entre 21 % et 40 % ;
• 3 pour des valeurs supérieures à 40 %.
Ainsi peut-on avoir O1, O2 ou K1, K2 et vraisemblablement toujours L3.
Enfin, cette classification sera prolongée par d’autres caractéristiques (temps d’inflammation, vitesse maximale de chaleur dégagée, énergie dégagée, opacité et
corrosivité des fumées, etc.) à l’étude et qui seront repérées par d’autres indices.

Tableau 9 – Caractéristiques de combustion des diélectriques liquides


Indice limite Température Densité de flux Énergie massique
Type de liquide d’oxygène d’auto-inflammation thermique maximale totale dégagée (1)
(%) (oC) (kW/m2 ) (kJ/g)

Huile minérale ................................... 17 230 à 410 2 150 30,4


Alkyldiarylalcane ............................... 16 450 1 450 23,5
Askarel ............................................... 80 > 650 105 2,37
Polychlorodiphénylméthane ............ 59 > 650 150 1,3
Ester de synthèse .............................. 21 450 2 200 29,9
Silicone liquide.................................. 22 à 29 545 82 14,6
Éther-oxyde ....................................... 15 545 1 630 21,1
(1) Suivant la méthode de A. TEWARSON [5].

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P
O
U
Caractéristiques R
des diélectriques liquides
E
par Paul Joseph VUARCHEX
Ingénieur à Jeumont-Schneider, Lyon
N

Références bibliographiques S
[1] CLARK. – Insulating materials for design and
engineering practice (Matériaux isolants
pour les bureaux d’études et pratique indus-
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Huiles minérales isolantes neuves pour transformateurs
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Spécifications pour isolants liquides neufs à base
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Diélectriques liquides neufs à base d’hydrocarbures NF T 60-152 7-79
l’indice de viscosité à partir de la viscosité cinématique.
Détermination des points d’éclair et de feu. Mesure de la
L
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(autres que les huiles minérales pour transformateurs et
appareillages de coupure) (norme en projet).
Fluides pour applications électrotechniques. Liquides
viscosité à basse température au moyen du viscosimètre
Brookfield - Méthode à bain liquide. U
International Organization for Standardization ISO
isolants halogènes pour transformateurs (LIHT), autres
que PCB. Généralités. Méthodes d’essai. Spécifications.
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dissipation diélectrique et de la résistivité (en courant Commission électronique internationale CEI
continu) des liquides isolants. 296 1982 Spécification des huiles minérales isolantes neuves pour
transformateurs et appareillage de connexion.
NF C 27-220 7-74 Méthode pour évaluer la stabilité à l’oxydation des huiles
isolantes. 422 1973 Guide pour la maintenance et la surveillance des huiles
isolantes en service.
NF C 27-221 7-74 Méthode de la détermination de la rigidité électrique des
huiles isolantes. 465 1974 Diélectriques liquides neufs à base d’hydrocarbures
(autres que les huiles minérales pour transformateurs et
NF C 27-222 7-74 Maintenance et surveillance des huiles isolantes en appareillage de coupure) (1).
service.
465 A 1977 Premier complément à la publication 465 (2).
NF C 27-223 2-75 Méthode d’essai pour la stabilité à l’oxydation des huiles
minérales isolantes inhibées. 588-3 1977 Askarels pour transformateurs et condensateurs.
Partie III : Spécifications pour askarels neufs.
1 - 1988

NF C 27-229 1-85 Dosage de l’eau dans les huiles isolantes, dans les
papiers et cartons imprégnés d’huile. 837 1987 Spécifications des esters organiques synthétiques neufs
pour usage électrique (3).
C 27-250 11-84 Diélectriques liquides. Détermination de l’indice
d’oxygène. 867 1986 Spécifications pour isolants liquides neufs à base
d’hydrocarbures aromatiques de synthèse.
C 27-300 7-85 Classification des diélectriques liquides d’après leur
comportement au feu (projet de norme). D’autres normes concernant ce sujet sont citées dans l’article Huiles et
liquides isolants [D 230] du traité Génie électrique.
Doc. K 714

NF C 27-475 6-75 Méthodes d’échantillonnage des diélectriques liquides.


(1) En cours de révision : document 10 A, bureau central 71. Spécifications
NF T 60-100 1-85 Produits pétroliers. Mesure de la viscosité cinématique et pour huiles minérales isolantes neuves pour câbles à canaux d’huile
calcul de la viscosité dynamique. (juillet 1987).
NF T 60-104 5-70 Produits Pétroliers. Méthode de détermination de la (2) En cours de révision : document 10 A, bureau central 71. Révision de la
couleur des produits pétroliers par comparaison avec une publication 465 A, spécifications pour polybutènes neufs.
échelle de couleur. (3) En cours d’édition.

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