RAPPORT DES INFORMATIONS FINANCIERES DES SFD POUR Le 1er Trimestre 2021
RAPPORT DES INFORMATIONS FINANCIERES DES SFD POUR Le 1er Trimestre 2021
RAPPORT DES INFORMATIONS FINANCIERES DES SFD POUR Le 1er Trimestre 2021
REMARQUES PRELEMINAIRES
Ce projet qui s’inscrit dans le cadre de son programme de “ Transparence “ a pour objectif de fournir
aux SFD, aux autorités de contrôle et de supervision, ainsi qu’aux partenaires techniques et financiers,
des informations infra-annuelles les plus actuelles possibles.
Cette publication trimestrielle vient renforcer le dispositif existant en matière de rapports financiers et
non-financiers. En effet, l’APSFD-CI publie déjà, chaque année, un rapport de benchmarking des
performances financières des SFD.
Les informations qui seront accessibles au grand public, par le canal du site internet www.apsfd-ci.org,
sont présentées sous un format consolidé, sans possibilité d’obtenir des informations détaillées sur les
SFD ayant effectués leur reporting.
Toutefois, les informations détaillées de tous les SFD ayant effectués leur reporting seront transmises
exclusivement aux SFD ayant transmis des données.
Afin de garantir la célérité dans le traitement des données fournies et réduire le temps d’attente entre la
transmission des données brutes et la diffusion des informations consolidées et actualisées, nous
encourageons les SFD à nous transmettre les données exhaustives avant le terme du délai fixé qui est
de 30 jours ouvrables à partir de la fin du trimestre.
Nous voudrions remercier les trente-quatre (34) SFD qui nous ont transmis leurs données du 1er
trimestre 2021. Cela confirme leur engagement à œuvrer au professionnalisme et à la transparence du
secteur de la Microfinance en Côte d’Ivoire. Nous invitons les autres SFD à leurs emboiter le pas en
s’engageant activement dans ce programme.
1. ADVANS-CI ;
2. AMIFA-CI ;
3. CEDAICI ;
4. CELPAID ;
5. CREDIT ACCESS S.A. ;
6. FIDRA ;
7. FIN’ ELLE ;
8. PAMF-CI ;
9. COFINA ;
10. BAOBAB-CI ;
11. ADEC ;
12. BRIDGE MICROFINANCE.
1. OMIS FINANCES ;
2. IFECC ;
3. MUCREFBO ;
4. RCMEC-CI ;
5. CREP ECO ;
6. MECT ;
7. CEFA GABIADJI ;
8. MA2E ;
9. MCF-PME ;
10. REMU-CI ;
11. CMECEL ;
12. CREP MICROCREDIT ;
13. FCEC ;
14. CASUDCO ;
15. CREDIT-FEF ;
16. CEPE-CI ;
17. GES-CI ;
18. UNACOOPEC-CI ;
19. CADES ;
20. RAOUDA FINANCE ;
21. FCR ;
22. YVEO FINANCES.
Au niveau national :
Ces données montrent que les deux groupes de pairs affichent des taux supérieurs à la norme
de 5% avec un taux de 13,77% pour les S.A et 18,78% pour les mutuelles/coopératives.
Au niveau national :
Pour cet indicateur les deux groupes de pairs respectent la norme avec un léger avantage pour
les mutuelles/coopératives. Soit 43,91% pour les S.A et 45,89% pour les
mutuelles/coopératives
Au niveau national :
Les S.A ont une bonne maitrise des pertes sur créance avec un taux de 0.53% largement
inférieur à la norme de 2%. Les mutuelles/coopératives éprouvent quelques difficultés avec un
taux de 6,93% supérieur à la norme.
Au niveau national :
Au niveau national :
Le personnel du secteur de la microfinance en Côte d’Ivoire joue un rôle primordial dans son
développement et sa professionnalisation. Cela se justifie à travers les performances
largement supérieures à la norme réalisées par les deux groupes de pairs. Soit 12.521 pour les
S.A et 415 pour les mutuelles/coopératives.
Au niveau national :
Les deux groupes de pairs ont des difficultés pour la maitrise des charges d’exploitation
rapportées au portefeuille de crédits avec des taux de 97,56% pour les S.A et 85,84% pour les
mutuelles/coopératives.
Au niveau national :
Pour ce trimestre la Rentabilité des Fonds Propres n’est pas reluisante pour les deux groupes
de pairs. Ils affichent des taux de -3,43% pour S.A et 8,08% pour mutuelles/coopératives,
largement en dessous de la norme.
Au niveau national :
Le taux du rendement sur actifs pour cette période est très critique pour le secteur car les deux
groupes de pairs affichent des taux négatifs de -2,00% pour les S.A et -2,71%
mutuelles/coopératives.
Au niveau national :
Les SFD couvrent difficilement leurs charges d’exploitation par leurs produits d’exploitation
avec 86,25% pour les S.A et 109,88% pour les mutuelles/coopératives.
Au niveau national :
Au niveau national :
Les SFD dans leur ensemble sont capable d’honorer toute leurs obligations à court terme pour la
liquidité car ils réalisent des taux largement supérieurs à la norme de 30,86% pour les S.A et 31,69%
pour les mutuelles/coopératives.
12-Ratio de capitalisation.
Le ratio de capitalisation ou de solvabilité permet d'établir une estimation de la capacité à
long terme du SFD à rembourser ses dettes, à faire face aux risques éventuels.
Norme BCEAO : supérieur à 15%.
Au niveau national :
Pour le ratio de capitalisation les S.A affichent un taux certes pas conforme à la norme mais positif de
3,68% contrairement au mutuelles/coopératives qui enregistre une performance assez inquiétante de -
29,31% pour ce trimestre.
SFD
SA MUTUELLE / TOTAL
INDICATEURS COOPERATIVE
Encours moyens des crédits par 3 721 466 1 473 204 5 194 670
emprunteur
Montant moyen de l’épargne par 404 602 495 504 900 106
épargnant
Montant de crédit distribué en 157 423 383 9 460 480 166 883 863
milliers de FCFA
Encours d’épargne en FCFA 220 201 441 155 133 703 699 287 353 905 140 442
Encours de crédit en FCFA 264 360 816 493 104 102 058 203 368 462 874 696
NB : Il faut noter qu’une institution au niveau des SA a une clientèle basée sur le mobile
money c’est ce qui montre ce nombre important de client.
Au niveau national :
Ces données montrent que les deux groupes de pairs ne sont pas exposés à des risques avec
les différents taux de 93,40% des S.A et de 93,74% pour les mutuelles/coopératives
2-Couverture des emplois à moyen et long terme par des ressources stables.
En vue d’éviter une transformation excessive des ressources à vue et/ou à court terme en
emplois à moyen et long terme, les systèmes financiers décentralisés (SFD) doivent financer
l’ensemble de leurs actifs immobilisés ainsi que de leurs autres emplois à moyen et long terme
par des ressources stables.
La norme à respecter est fixée à 100% minimum.
Au niveau national :
3-Limitation des prêts aux dirigeants et au personnel, ainsi qu’aux personnes liées.
Dans le souci de prévenir le risque de concentration des prêts et des engagements par
signature en faveur des dirigeants et du personnel des systèmes financiers décentralisés
(SFD), la proportion de ressources pouvant leur être dédiée a été fixée, en conformité avec les
dispositions de l’article 35 de la loi portant réglementation des SFD, par le ratio de «
limitation des prêts et engagements par signature aux dirigeants et au personnel » à 10% des
fonds propres. Ce ratio a également pour objectif de contrôler l’utilisation des crédits accordés
aux dirigeants.
La norme à respecter est de 10% maximum.
Au niveau national :
Avec une performance de 2,64% qui respecte la norme, les S.A contrôlent mieux les crédits accordés
aux dirigeants par rapport aux mutuelles/coopératives avec un taux de 24,46%.
La norme a été respectée par les S.A avec une performance de 2,18%. Les mutuelles/coopératives
réalisent une performance supérieure à la norme de 28,67%.
Au niveau national :
Les taux de 0,07% pour les S.A et 0,053% pour les mutuelles/coopératives ont permis aux deux
groupes de pairs se sont conformés à la norme pour cet indicateur.
Au niveau national :
La norme est a été respectée par les S.A pour une performance de 17,69% pour la norme de
capitalisation. Les mutuelles/coopératives avec un taux de 2,74% ne respectent pas la norme.
8-Norme de liquidité.
La norme de liquidité mesure la capacité de l’institution à faire face à son passif exigible,
c’est-à-dire à honorer ses engagements à court terme (trois (3) mois au maximum) avec ses
ressources à court terme (trois (3) mois au maximum), à savoir ses valeurs réalisables et
disponibles. Pour le calcul du coefficient de liquidité, il est retenu la notion de durée
résiduelle ou durée restant à courir.
La norme à respecter est fixée à 100% minimum.
Au niveau national :
Les deux groupes de pairs affichent différent taux avec 102,54% pour les S.A, qui respectent la norme.
Certes les mutuelles/coopératives avec un taux de 89,48% ne respectent pas la norme mais présentent
une performance encourageante.
Au niveau national :
Pour le financement des immobilisations et des participations les S.A enregistrent la meilleure
performance avec un taux de 38,37% par rapport aux mutuelles/coopératives qui affichent un taux
supérieur de 173,37%.
Au niveau national :
Pour cet indicateur les deux groupes de pairs réalisent des taux conformes à la norme.
Ainsi, les SA enregistrent 2.93% et les Mut./COOP. 8.69%.
Pour le premier trimestre 2021 une amélioration des performances globale se fait remarquée au niveau
des S.A, tandis que les mutuelles/coopératives éprouvent des difficultés à se conformer aux normes
éditées par la BCEAO.
Pour finir, nous voudrions remercier l’ensemble des trente-quatre (34) SFD qui ont bien voulu nous
transmettre les données trimestrielles pour l’élaboration de ce rapport.