Norme Européenne: NF EN 1340
Norme Européenne: NF EN 1340
Norme Européenne: NF EN 1340
par décision du Directeur Général d'AFNOR le 5 janvier 2004 pour prendre effet
le 5 février 2004.
Avec la norme NF P 98-340/CN de mars 2004, remplace la norme homologuée
NF P 98-302, de juin 1982.
Sert de base à l’attribution de la marque NF-BORDURES ET CANIVEAUX EN
BÉTON.
Analyse Le présent document spécifie les matériaux, les propriétés, les prescriptions et les
méthodes d’essai relatifs aux éléments de bordure ou de caniveaux préfabriqués, en
béton non armé et à leurs pièces complémentaires, particulièrement destinés aux
zones de circulation extérieures revêtues et aux produits de toiture. Les éléments
assurent l'une ou plusieurs des fonctions suivantes : séparation, délimitation physi-
que ou visuelle, drainage ou butée de zones dallées ou d'autres revêtements.
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, avenue Francis de Pressensé — 93571 Saint-Denis La Plaine Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.fr
M BENHARROUS SN ROC
M BLANPAIN CGPC
M BONAVENTURE ST — VILLE DE MARSEILLE
M BONIFAI GÉNÉRALE DES EAUX — DEI
M BOUINEAU SN ROC
M BRASQUET ST — VILLE DE CRETEIL
M BUECHER SP DES CANALISATEURS DE FRANCE
MME CAVAILLES SETRA — CSTR
M CLAUZON
M CLOS EDF — GDF SERVICES DEGS
M CLUZAUD INGENIEUR CONSEIL
MME COQUILLAT CEBTP
M COURBOULAY CG DU GÉNIE RURAL DES EAUX ET FORÊTS
M DE HAESE TECHNICAL
M DELANNOY CIMENTS CALCIA
M DELASSUS CERTEC/DEVRES
M DESAINT VILLE DE ROUEN — VOIRIE
M DESCHAMPS SETRA — CSTR
M DEVILLARD UNA MÉTIERS DE LA PIERRE — CAPEB
M DUROT STE DES EAUX DU NORD
M DUTRUEL CERIB
M EVAIN CETE DE ROUEN
MLLE FOUILLET CETE DE ROUEN
M GEHIN GRANITERIE PETITJEAN SA
M GELLE FNCCR
M GILOPPE CETE DE ROUEN
M GOMIS ROCAMAT (SNROC)
M GROSJEAN UNM — FNB
M GUIMONT SETRA — DREX
M HENRY CERIB
M LAINE FIB
M LAURENT TECHNICAL
M LAURENT CENTRE TECHNIQUE DES TUILES ET BRIQUES
M LEBLANC BONNA SABLA FIB
MME LEROY ST VILLE DE PARIS
M LEVANNIER BUREAU VERITAS
M ORHAN ASSOCIATION PROFESSIONNELLE DES POSEURS
DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS — ASPO
M PALLIX ROCAMAT — SNROC
M PANNETIER OFFICE DES ASPHALTES
M PETITJEAN GRANITERIE PETITJEAN SA
M QUIBEL CETE DE ROUEN
M RAMPIGNON COULY — DIRECTION DE LA VOIRIE
M RICARD ST — VILLE DE PARIS — DION VOIRIE
M RICHARD COMMUNAUTE URBAINE DE LYON
M ROBERT ASSOCIATION GRANIT DE FRANCE —
UNICEM DE BRETAGNE
M ROBERT LA GÉNÉRALE DU GRANIT
M RONCIERE LA GÉNÉRALE DU GRANIT
M SCHMITT SA ROBERT MONVOISIN
M SILVY FRANCE TELECOM — BRX
M SMERECKI AFNOR
M STAROPOLI DETNA — CELLULE NORMALISATION
M THONIER FNTP
M VALLES CERIB
M VAXELAIRE GRANITERIE PETITJEAN SA
M VERHEE USIRF
MLLE VINCENSINI AFNOR CERTIFICATION
M VRIGNAUD
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—3— NF EN 1340:2004
Avant-propos national
Modalités d'application
Le fabricant, l'importateur ou le fournisseur qui, pour la vente de ses produits, se réfère à la présente norme ou à
un texte qui fait référence à certains de ses articles, doit être en mesure de fournir à son client les éléments pro-
pres à justifier que les prescriptions fixées dans cette norme sont respectées.
L'attribution de la marque NF aux produits conformes à la présente norme offre la garantie que ces éléments sont
contrôlés par AFNOR CERTIFICATION ou un organisme qu’elle a habilité (certification par tierce partie).
La correspondance entre les normes mentionnées à l'article «Références normatives» et les normes françaises
de même domaine d'application mais non identiques est la suivante :
ISO 4662 : NF T 46-036
Les autres normes mentionnées à l'article «Références normatives» qui n'ont pas de correspondance dans la
collection des normes françaises sont les suivantes : (elles peuvent être obtenues auprès d'AFNOR)
ISO 48
ISO 7619
ISO 7873
ISO 7966
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ICS : 93.080.20
Version française
Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la norme
européenne.
Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues
auprès du Secrétariat Central ou auprès des membres du CEN.
La présente norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version faite
dans une autre langue par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale, et
notifiée au Secrétariat Central, a le même statut que les versions officielles.
Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,
Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Malte,
Norvège, Pays-Bas, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie, Suède et Suisse.
CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION
© CEN 2003 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN 1340:2003 F
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Sommaire
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Avant-propos ...................................................................................................................................................... 6
7 Marquage ......................................................................................................................................... 23
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Sommaire (suite)
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Sommaire (suite)
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Sommaire (fin)
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Avant-propos
Le présent document (EN 1340:2003) a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 178 «Unités de pavage et
bordures de trottoir», dont le secrétariat est tenu par BSI.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en octobre 2003, et toutes les normes nationales en contradiction devront être reti-
rées au plus tard en janvier 2005.
Le présent document a été élaboré dans le cadre des mandats M/119 et M/122 donnés au CEN par la Commission
Européenne et l'Association Européenne de Libre Échange et vient à l'appui des exigences essentielles de la (de)
Directive(s) UE.
Pour la relation avec la Directive sur les Produits de Construction, voir l'annexe ZA, informative, qui fait partie inté-
grante du présent document.
Aucune norme européenne existante n’est remplacée.
Les Annexes B, C, D, E, F, G, H, I et J sont normatives tandis que les Annexes A, K et ZA sont informatives.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne,
Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Portugal,
République Tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie, Suède et Suisse.
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1 Domaine d'application
La présente Norme européenne spécifie les matériaux, les propriétés, les prescriptions et les méthodes d’essai
relatifs aux éléments de bordure ou de caniveaux préfabriqués, en béton non armé et à leurs pièces complémen-
taires, particulièrement destinés aux zones de circulation extérieures revêtues et aux produits de toiture.
Les éléments assurent l'une ou plusieurs des fonctions suivantes :
Séparation, délimitation physique ou visuelle, drainage ou butée de zones dallées ou d'autres revêtements.
En cas d'utilisation régulière de pneus cloutés, des prescriptions supplémentaires sont parfois nécessaires.
La présente Norme définit le marquage du produit et l'évaluation de sa conformité à la présente Norme
européenne.
À l’exception des prescriptions relatives aux tolérances, la présente norme ne comprend pas de prescriptions
applicables aux sections transversales, formes et dimensions.
La présente Norme ne traite pas de la perception visuelle ou tactile des bordures de trottoir.
2 Références normatives
Cette Norme européenne comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Ces
références normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées ci-
après. Pour les références datées, les amendements ou révisions ultérieurs de l'une quelconque de ces publica-
tions ne s'appliquent à cette Norme européenne que s'ils y ont été incorporés par amendement ou révision. Pour
les références non datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait référence s'applique (y compris
les amendements).
EN 10083-2, Aciers pour trempe et revenu — Partie 2 : Conditions techniques de livraison des aciers de qualité
non alliés.
EN ISO 4288, Spécification géométrique des produits (GPS) — État de surface : Méthode du profil — Règles et
procédures pour l'évaluation de l'état de surface (ISO 4288:1996).
EN ISO 6506-1, Matériaux métalliques — Essai de dureté Brinell — Partie 1 : Méthode d'essai (ISO 6506-1:1999).
EN ISO 6506-2, Matériaux métalliques — Essai de dureté Brinell — Partie 2 : Vérification et étalonnage des
machines d'essai (ISO 6506-2:1999).
EN ISO 6506-3, Matériaux métalliques — Essai de dureté Brinell — Partie 3 : Étalonnage des blocs de référence
(ISO 6506-3:1999).
ISO 48, Caoutchouc vulcanisé ou thermoplastique — Détermination de la dureté (dureté comprise entre 10 DIDC
et 100 DIDC).
ISO 7619, Caoutchouc — Détermination de la dureté par pénétration au moyen d'un duromètre de poche.
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3 Termes et définitions
Pour les besoins de la présente Norme européenne, les termes et définitions suivants s'appliquent.
3.1
élément pour bordure de trottoir en béton
élément préfabriqué destiné à séparer des surfaces ayant des niveaux identiques ou différents afin d'assurer :
— une délimitation physique ou visuelle ou une butée ;
— des caniveaux, individuellement ou en combinaison avec d'autres éléments ;
— une séparation entre des surfaces soumises à des natures de circulation différentes.
3.2
pièce complémentaire
élément, parfois une partie de bordure, de caniveau, etc., servant de pièce de transition pour des changements
de direction, de forme ou de hauteur ou petite pièce destinée à compléter un alignement
3.3
longueur hors tout
longueur d’un élément, à l’exclusion de toute forme d’emboîtement ou de tout écarteur
3.4
hauteur
distance entre la sous-face et le haut de l’élément
3.5
sous-face
surface inférieure en contact avec le sol après la pose
3.6
face vue
surface prévue par le fabricant pour être visible après la pose et en service
3.7
couche de parement
couche de béton appliquée sur la face, ou la partie d’une face, réalisée en matériaux et/ou ayant des caractéris-
tiques différentes de celles du corps principal ou du fond
NOTE À ne pas confondre avec barbotine, fine couche de mortier de ciment ou de coulis appliquée sur la surface de
l’élément.
3.8
dépouille
angle prévu entre la face latérale et le plan vertical sur toute la hauteur d’une bordure comme indiqué à la Figure 1
3.9
chanfrein
arête biseautée, comme indiqué à la Figure 1
3.10
arête
partie d’un élément où se rencontrent deux faces ; elle peut être biseautée à angle arrondi, chanfreinée, arrondie
ou abrasée
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Légende
1 Chanfrein
2 Hauteur
a Dépouille
3.11
dimension de fabrication
toute dimension d’un élément spécifiée pour sa fabrication et à laquelle il convient que la dimension réelle corres-
ponde dans les tolérances admissibles spécifiées
3.12
traitement secondaire
traitement effectué sur l’élément entier ou sur n’importe laquelle de ses surfaces, après le cycle principal de fabri-
cation, avant ou après durcissement
3.13
dimension réelle
dimension d’un élément résultant de son mesurage
3.14
face latérale rainurée
face latérale d’un élément en béton avec un profil en creux
3.15
résistance au dérapage
propriété de la face de circulation de l’élément pour bordure de trottoir en béton relative au maintien de l’adhérence
d’un pneu de véhicule
3.16
résistance à la glissance
propriété de la face de circulation de l’élément pour bordure de trottoir en béton relative au maintien de l’adhérence
du pied d’un piéton
3.17
ligne de référence
ligne de bordure ou de caniveau suivant laquelle il est prévu de poser l’élément
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3.18
face de circulation
face d’une bordure destinée par le fabricant à se trouver au-dessus de la surface d’une route et assurant le gui-
dage de la circulation
3.19
barbotine
fine couche de mortier de ciment ou de coulis appliquée sur la surface des éléments
4.1 Généralités
Seuls les matériaux dont l’aptitude à l’emploi a été établie en termes de caractéristiques et de performances
doivent être utilisés pour la fabrication des éléments pour bordures de trottoir en béton. Les prescriptions relatives
à l’aptitude à l’emploi des matériaux utilisés doivent être indiquées dans la documentation du contrôle de la pro-
duction en usine.
Si les caractéristiques et la performance des matériaux ont été démontrées conformément aux prescriptions
correspondantes, il n’est pas nécessaire de procéder à des essais supplémentaires.
Un plan de référence pour le contrôle des matériaux est indiqué à l’Annexe A.
4.2 Amiante
L’amiante, ou des matériaux contenant de l’amiante ne doivent pas être utilisés.
5.1 Généralités
Les prescriptions de performance des éléments pour bordures de trottoir en béton sont définies par classes aux-
quelles sont associées des désignations de marquage.
Les éléments peuvent être fabriqués avec un seul et même béton ou avec des bétons différents pour le parement
et le corps de l’élément.
Lorsque les éléments sont composés d’une couche de parement, celle-ci doit être mesurée conformément à
l’Annexe C et présenter une épaisseur minimale de 4 mm sur l'ensemble de la surface déclarée par le fabricant
comme étant la face vue. Les particules isolées de granulats dépassant dans la couche superficielle ne doivent
pas être prises en compte. La couche de parement doit faire partie intégrante de l’élément.
Une arête biseautée de plus de 2 mm doit être décrite comme chanfreinée. Ses dimensions doivent être déclarées
par le fabricant.
Les éléments peuvent être fabriqués avec des profils fonctionnels ou décoratifs qui ne doivent pas être compris
dans les dimensions de fabrication d’un élément.
La surface d’un élément peut être texturée ou avoir subi un traitement secondaire ou chimique ; ces finitions ou
traitements doivent être décrits et déclarés par le fabricant.
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Légende
Y ≤ X – 3 mm et Zy ≤ Zx – 3 mm
X minimum : ≥ 1/5 b et ≥ 20 mm
X maximum : ≤ 1/3 b et ≤ 70 mm
Zy maximum : Y/2
Tolérance sur X et Zx – 1, + 2 mm
Tolérance sur Y et Zy – 2, + 1 mm
L Longueur
b Largeur
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Légende
L Longueur
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Légende
H Hauteur d’un élément pour bordure de trottoir
h Hauteur de profil en creux ou de décrochement
W Largeur
L Longueur
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Légende
1 Élément
2 Chaussée
3 Longueur
4 Rayon
5 Caniveau
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(mm) (mm)
300 ± 1,5
400 ± 2,0
500 ± 2,5
800 ± 4,0
Absorption d’eau
Classe Marquage
% en masse
2 B ≤ 6 en moyenne
Lorsqu’il existe des conditions spécifiques, comme le contact fréquent des surfaces avec des sels de dévergla-
çage en cas de gel, les prescriptions définies dans le Tableau 2.2 peuvent avoir à être remplies.
3 D ≤1,0 en moyenne
avec aucun résultat individuel > 1,5
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1 S 3,5 2,8
2 T 5,0 4,0
3 U 6,0 4,8
5.3.4.2 Performance
Les prescriptions relatives à la résistance à l’abrasion sont données dans le Tableau 4.
Aucun des résultats individuels ne doit être supérieur à la valeur requise.
Prescription
Classe Marquage
Mesurage effectué selon la méthode Mesurage effectué selon la méthode
d’essai décrite dans l’Annexe G d’essai décrite dans l’Annexe H
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5.3.5.1 Conditions
Les éléments en béton possèdent une résistance satisfaisante à la glissance ou au dérapage, sous réserve que
l’intégralité de leur surface supérieure n’ait pas été meulée et/ ou polie pour obtenir une surface très lisse.
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5.4.2 Texture
Dans le cas d’éléments fabriqués avec une texture de surface particulière, la texture doit être décrite par le fabricant.
La conformité des éléments examinés conformément à l’Annexe J doit être établie par comparaison avec des
échantillons fournis par le fabricant et approuvés par l’acheteur.
NOTE Des variations dans l’uniformité de la texture des éléments peuvent être causées par des variations inévitables
de propriétés des matières premières ainsi que par des variations de durcissement et ne sont pas considérées comme
importantes.
5.4.3 Couleur
La coloration peut être prévue, au choix du fabricant, dans la couche de parement ou dans l’épaisseur de l’élément.
La conformité des éléments examinés conformément à l’Annexe J doit être établie par comparaison avec des
échantillons fournis par le fabricant et approuvés par l’acheteur.
NOTE Des variations dans l’uniformité de la teinte des éléments peuvent être causées par des variations inévitables de
nuance et de propriétés des matières premières ainsi que par des variations de durcissement et ne sont pas considérées
comme importantes.
6.1 Généralités
Pour les besoins des essais, le fabricant peut regrouper les produits par familles dans le cas où l’on estime que
la valeur d’une caractéristique choisie est commune à tous les produits au sein de cette famille. De telles familles
sont :
1) famille de résistances : éléments fabriqués à l’aide du même type de matériaux et de méthodes de fabrication,
sans tenir compte des dimensions et des couleurs ;
2) famille de surfaces : éléments dont les compositions utilisées pour les faces vues comportent le même granulat
principal (par exemple, gravier de rivière naturel, granit concassé, porphyre, basalte ou calcaire) et le même
traitement de surface du produit fini, sans tenir compte des dimensions et des couleurs.
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1) passage d’un gravillon de rivière naturel à des granulats de roche concassée ou changement du type ou de la classe
du ciment ;
2) remplacement partiel du ciment par des additions.
Pour la résistance à l’abrasion et aux agressions climatiques, les essais de type doivent être renouvelés périodi-
quement suivant la périodicité indiquée dans le Tableau 5 même si aucun changement n’est intervenu.
Caractéristique Périodicité
Résistance aux agressions climatiques Une fois par an par famille de surfaces 1)
(classe 3 uniquement)
1) Si, pour une famille de surface, le résultat d’un essai de type (perte de masse) est inférieur de 50 %
à la valeur requise, il est permis de réduire la fréquence à un essai tous les deux ans.
Si, pour une famille de surface, des essais d’absorption d’eau sont réalisés à la même périodicité que
pour les produits de classe 2 (voir 6.3.8.2), afin de démontrer la cohérence avec les éléments soumis
aux essais de gel/ dégel, il est permis de réduire la fréquence à un essai tous les deux ans.
Si les deux conditions sont satisfaites, il est permis de diviser la périodicité des essais par quatre.
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Méthode Nombre
Caractéristique Prescriptions Critères de conformité
d’essai d’éléments
Résistance à la glissance 5.3.4 Annexe I 5 La moyenne des cinq éléments doit être
ou au dérapage (uniquement déclarée
si soumis à l’essai)
Les essais de type doivent être effectués suivant les méthodes d’essai de référence mentionnées dans la pré-
sente Norme.
Normalement, les essais de type sont réalisés à l’aide du matériel d’essai du fabricant.
Les résultats d’essais doivent être enregistrés.
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6.3.2 Matériel
Tous les équipements de pesage, de mesurage et d’essai doivent être étalonnés et vérifiés régulièrement confor-
mément aux procédures, aux périodicités et aux critères documentés.
Un plan de contrôle du matériel est indiqué en A.1.
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B Variables
Lorsque l’écart type d’une ligne de production est connu et contrôlé régulièrement, la conformité de la production
à 5.2 doit être évaluée pour chaque ligne de production par jour ou pendant un maximum de cinq jours de
production consécutifs (voir échantillonnage selon A.4.1.3). Chacune des prescriptions de 5.2 doit être considérée
séparément.
La conformité est évaluée avec un fractile d’ordre 10 %.
L’acceptabilité des échantillons considérés doit être vérifiée à l’aide d’une carte de contrôle conforme soit à
l’ISO 7966, soit à l’ISO 7873 et prenant en compte 5.2, sous réserve que la probabilité d’acceptation soit équiva-
lente à celle résultant des essais par attributs.
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B Variables
Lorsque l’écart type d’une ligne de production est connu et contrôlé régulièrement, la conformité de la production
à 5.3.3 doit être évaluée pour chaque ligne de production par jour de production ou pendant un maximum
de cinq jours de production consécutifs (voir échantillonnage suivant A. 4.1.4).
La conformité est évaluée avec un fractile d’ordre 5 %.
L’acceptabilité des échantillons considérés doit être vérifiée à l’aide d’une carte de contrôle conforme soit à
l’ISO 7966, soit à l’ISO 7873 et prenant en compte 5.3.3, sous réserve que la probabilité d’acceptation soit équi-
valente à celle résultant des essais par attributs (voir Annexe K).
Si l’échantillon et la production correspondante ne sont pas acceptés, 6.3.7 s’applique.
7 Marquage
Les renseignements suivants relatifs aux éléments doivent être fournis :
1 2
* * Identification du fabricant ou de l’usine
* Identification de la date de fabrication et,
* ou * en cas de livraison antérieure à la date à laquelle les éléments sont déclarés aptes à l’emploi,
identification de cette date
* * Identification de la ou des classe(s) le cas échéant (voir ci-dessous)
* * Numéro de la présente norme européenne
* Identification du produit
1 Sur le bordereau de livraison ou sur la facture ou sur la déclaration du fabricant.
2 Sur 0,5 % des éléments avec un minimum d’un marquage par colisage ou sur l’emballage lui-même s’il n’est pas réutilisé.
Les classes et leur identification :
Prescription Marquage
Résistance aux agressions climatiques A, B ou D
Résistance à l’abrasion F, H ou I
Résistance mécanique du béton S, T ou U
Lorsque l’Annexe ZA.3 traite des mêmes informations que le présent article 7, les prescriptions de cet article sont
satisfaites pour les produits marqués CE.
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Annexe A
(informative)
Plans de contrôle
Tous les équipements Bon fonctionnement À chaque fois que possible, Au (re)montage, après une
d’essai et de mesurage et précision étalonnage par rapport à du réparation majeure ou une fois
matériel ayant été étalonné par an
de façon traçable par rapport
aux étalons nationaux et utilisé
exclusivement à cet effet
sauf indication contraire
dans la méthode d’essai
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1 Tous matériaux S’assurer que la livraison Contrôle du bon de livraison Chaque livraison
est conforme à la commande et/ou de l’étiquette sur
et qu’elle provient de la bonne l’emballage indiquant la
origine conformité à la commande
1 Ciment et autres Conformité aux prescriptions Méthode d’essai appropriée Chaque livraison
matériaux cimentaires du fabricant des éléments
8 Eau non prélevée d’un Conformité aux prescriptions Essai suivant la norme — Première livraison
réseau de distribution du fabricant des éléments d’une nouvelle origine
publique — Eau provenant d’un cours
d’eau ouvert : trois fois par
an ou plus (en fonction des
conditions locales)
— Autres origines : une fois
par an
— En cas de doute
1) Matériaux non audités par le fabricant du produit préfabriqué ou par un tiers acceptable par celui-ci.
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4 Production Conformité aux modes opératoires Contrôle des actions par rapport Journalier
documentés de l’usine aux procédures de l’usine
4 Résistance à la flexion 2) Voir 5.3.3 — Tableau 3 Annexe F Huit éléments par famille de résistance par ligne
de production et pour quatre jours de production
quelle que soit leur dimension
5 Épaisseur de la couche Voir 5.1 Annexe C Huit éléments par famille de résistance par ligne
de parement 2) de production et pour quatre jours de production
quelle que soit leur dimension
6 Résistance aux Voir 5.3.2 Annexe E Une fois par famille de surface pour cinq jours
agressions climatiques de fabrication
(classe 2 uniquement) 2)
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Lorsque le contrôle réduit ou le contrôle réduit supplémentaire est en vigueur, il convient de réinstituer le contrôle normal si l'un des cas
suivants se présente :
— un échantillon n'est pas accepté ;
— la production devient irrégulière ou prend du retard ;
— d'autres conditions justifient la nécessité d'instituer un contrôle normal.
Il convient de maintenir le contrôle renforcé tant que cinq échantillons successifs ne sont pas acceptés. Il est alors permis de repasser au
contrôle normal.
Si la production reste sur le contrôle renforcé pendant dix échantillons successifs, il convient de considérer la ligne de production comme
n’étant plus maîtrisée et il convient de l’arrêter.
Il convient de revoir le système de fabrication et d’apporter tous les changements nécessaires.
Après avoir corrigé le système de production, il convient de redémarrer celle-ci en contrôle renforcé.
1) Si l'échantillon est composé d’un nombre pair d’éléments, il convient d’effectuer la réduction en divisant le nombre d'éléments par
deux. Dans les autres cas, il convient de diviser le taux d'échantillonnage par deux.
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Annexe B
(normative)
Conditions de réception d’une livraison
Init numérotation des tableaux d’annexe [B]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [B]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [B]!!!
B.1 Généralités
Le mode opératoire de l'échantillonnage et les critères de conformité pour la livraison d’un envoi se répartissent
en deux cas :
— cas I : Le produit n'a pas été soumis à une évaluation de conformité par une tierce partie (voir 6.1.1) ;
— cas II : Le produit a été soumis à une évaluation de conformité par un tiers.
Si le cas II s'applique, des essais de réception ne sont pas nécessaires sauf en cas de litige (voir 6.1.2).
Le contrôle des caractéristiques visuelles doit être réalisé avant les essais concernant les autres caractéristiques.
Il doit être effectué par l'acheteur et le fabricant conjointement dans un lieu convenu entre eux, normalement le
chantier ou l'usine.
Les essais, sauf pour les caractéristiques visuelles, doivent être réalisés dans un laboratoire agréé par l'acheteur
et le fabricant. Ils doivent avoir tous les deux une possibilité raisonnable d'assister à l'échantillonnage et aux
essais. Il est permis d'effectuer ces derniers à l'aide du matériel d'essai du fabricant qui doit être étalonné de façon
fiable.
En cas de litige, seule(s) la (les) caractéristiques contestée(s) doit (doivent) être soumise(s) à l’essai.
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Méthode
Caractéristique Exigence Cas I Cas II 3)
d'essai
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Annexe C
(normative)
Mesurage des dimensions d'un élément
Il est permis d'employer d'autres méthodes d'essai (par exemple, calibres passe et passe-pas) sous réserve
d'obtenir au moins la même précision qu'avec la méthode d'essai ci-après.
C.1 Préparation
Éliminer toutes les bavures sur l'élément à mesurer.
C.2.2.2 Largeur
Mesurer la largeur aux deux extrémités d'un élément sur sa partie supérieure (uniquement si la largeur sur sa par-
tie supérieure est prévue pour être égale à la largeur sur sa partie inférieure) et à 10 mm du bas. Enregistrer les
mesures au millimètre près et la différence calculée.
Vérifier que chaque résultat de mesure est conforme à 5.2.3.3.
C.2.2.3 Hauteur
Mesurer la hauteur à l'arrière de l'élément à 10 mm de ses deux extrémités. Enregistrer les mesures au millimètre
près et la différence calculée.
Vérifier que chaque mesure est conforme à 5.2.3.3.
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C.3 Dépouille
C.3.1 Appareillage
Matériel capable d'effectuer des mesurages avec une précision de 0,5 mm.
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Annexe D
(normative)
Détermination de la résistance au gel/dégel avec sel de déverglaçage
Init numérotation des tableaux d’annexe [D]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [D]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [D]!!!
D.1 Principe
L'éprouvette est préconditionnée puis soumise à 28 cycles de gel/dégel pendant que sa surface est recouverte
d'une solution à 3 % de NaCl. Le matériau écaillé est récupéré puis pesé et le résultat exprimé en kilogrammes
par mètre carré.
D.2 Éprouvette
L'éprouvette doit comporter une face supérieure, constituant la surface d'essai, d'une superficie supérieure
à 7 500 mm2 mais sans dépasser 25 000 mm2 et avoir une épaisseur maximale de 103 mm. Si l’éprouvette doit
être prélevée dans un élément pour remplir ces conditions, le prélèvement ne peut avoir lieu qu'après que l'élé-
ment a atteint au moins 20 jours d'âge.
D.3 Matériaux
D.3.1 Eau potable.
D.3.2 Produit réfrigérant se composant de 97 % en masse d'eau potable et de 3 % en masse de NaCl.
D.3.3 Colle servant à coller la plaque de caoutchouc sur l'éprouvette en béton. Elle doit résister à l'environne-
ment en question.
NOTE Une colle de contact s'est avérée bien adaptée.
D.3.4 Caoutchouc siliconé ou autre produit d'étanchéité permettant de réaliser un joint entre l'éprouvette et
la plaque de caoutchouc et de combler si nécessaire les chanfreins à la périphérie de l'éprouvette.
D.4 Appareillage
D.4.1 Scie diamantée pour couper l'éprouvette en béton.
D.4.2 Salle climatisée avec une température de (20 ± 2) °C et une hygrométrie relative de (65 ± 10) %. Dans
la salle climatisée, l'évaporation à partir d'une surface d'eau libre doit être égale à (200 ± 100) g/m2
en (240 ± 5) min. L'évaporation doit être mesurée à partir d'un bol ayant une profondeur d'environ 40 mm et une
section de (22 500 ± 2 500) mm2. Le bol doit être rempli jusqu'à (10 ± 1) mm du bord.
D.4.3 Plaque de caoutchouc de (3,0 ± 0,5) mm d'épaisseur résistant à la solution saline utilisée et suffisam-
ment élastique jusqu'à une température de – 20 °C.
D.4.4 Isolation thermique, polystyrène de (20 ± 1) mm d'épaisseur avec une conductivité thermique
comprise entre 0,035 W/m K et 0,04 W/(m K) ou un autre isolant équivalent.
D.4.5 Film de polyéthylène de 0,1 mm à 0,2 mm d'épaisseur.
D.4.6 Enceinte réfrigérante équipée d'un dispositif de réfrigération et de chauffage programmable et dispo-
sant d'une capacité et d'une circulation d'air telles que la courbe temps-température présentée sur la Figure D.3
puisse être suivie.
D.4.7 Thermocouples ou dispositifs équivalents de mesurage de la température dans un milieu gelé sur la
surface d'essai avec une précision de ± 0,5 °C.
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D.4.8 Récipient pour la récupération du matériau écaillé. Il doit convenir à une utilisation jusqu'à 120 °C et
résister aux attaques par le chlorure de sodium.
D.4.9 Filtre en papier pour la récupération du matériau écaillé.
D.4.10 Pinceau à peinture de 20 mm à 30 mm de large dont les poils sont coupés à une longueur
d'environ 20 mm pour balayer le matériau qui s'est écaillé.
D.4.11 Pulvérisateur contenant de l'eau potable pour recueillir par lavage le matériau écaillé et pour enlever le
sel du matériau écaillé.
D.4.12 Séchoir assurant une température de (105 ± 5) °C.
D.4.13 Balance ayant une précision de ± 0,05 g.
D.4.14 Pied à coulisse ayant une précision de ± 0,1 mm.
Légende
1 Recouvrement
2 Plaque de caoutchouc
3 Cordon de produit d’étanchéité
4 Surface d’essai
5 Éprouvette
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La surface A soumise à l'essai doit être déterminée à partir de la moyenne de 3 mesurages de sa longueur et de
sa largeur au millimètre près. Après séchage en salle climatisée, l'eau potable à une température de (20 ± 2) °C
doit être versée sur la surface d'essai sur une épaisseur de (5 ± 2) mm. Ceci doit être maintenu à (20 ± 2) °C pen-
dant (72 ± 2) h et peut servir à évaluer l'efficacité du joint entre l'éprouvette et la plaque de caoutchouc.
Avant les cycles de gel/dégel, toutes les surfaces de l'éprouvette, à l'exception de la surface d'essai, doivent être
isolées thermiquement. Il est permis de réaliser cette opération pendant le séchage. L'isolation doit être conforme
à la description en D.4.4.
15 min à 30 min avant de placer les éprouvettes dans l'enceinte réfrigérante, l'eau doit être remplacée sur la sur-
face d'essai par une solution à 3 % de NaCl et d'eau potable formant une couche de (5 ± 2) mm mesurée par rap-
port à la surface supérieure de l'éprouvette. Son évaporation doit être empêchée par l'application d'un film
horizontal de polyéthylène comme le montre la Figure D.2. Celui-ci doit rester aussi plat que possible pendant
toute la durée de l'essai et il ne doit pas toucher le produit réfrigérant.
Légende
1 Surface d'essai 5 Plaque de caoutchouc
2 Film de polyéthylène 6 Isolation thermique
3 Produit réfrigérant (Solution saline) 7 Dispositif de mesurage de la température
4 Éprouvette 8 Cordon de produit d'étanchéité
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Légende
Température, °C
Durée, h
T > 0 °C : 7 h à 9 h
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Les points de rupture définissant la zone ombrée sont indiqués dans le Tableau D.1.
0 24 0 16
5 –2 3 –4
12 – 14 12 – 20
16 – 16 16 – 20
18 0 20 0
22 24 24 16
Pour obtenir un cycle de température correct pour toutes les éprouvettes, il faut une bonne circulation d'air dans
l'enceinte réfrigérante. Si un petit nombre d'éprouvettes seulement est à contrôler, combler les places vides dans
l’enceinte par des objets factices sauf s'il a été démontré que le cycle de température obtenu est correct sans eux.
Après 7 et 14 cycles, pendant la période de dégel, ajouter, si nécessaire, de la solution à 3 % de NaCl et d'eau
potable afin de conserver une couche de (5 ± 2) mm à la surface des échantillons.
Au bout de 28 cycles, effectuer les opérations suivantes pour chaque éprouvette :
a) verser le matériau qui s'est écaillé sur la surface d'essai dans le récipient en la rinçant à l'aide du pulvérisateur
et en la passant au pinceau jusqu'au moment où il n'y a plus de matériau à enlever ;
b) verser soigneusement le liquide et le matériau écaillé du récipient au travers d'un filtre en papier. Laver le
matériau recueilli dans le filtre en papier en y faisant passer au moins un litre d'eau potable afin d'éliminer tout
le NaCl restant. Sécher le filtre en papier et le matériau recueilli pendant au moins 24 h à (105 ± 5) °C. Déter-
miner à ± 0,2 g près la masse sèche du matériau écaillé, en tenant compte du filtre en papier.
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Annexe E
(normative)
Détermination de l'absorption d'eau totale
Init numérotation des tableaux d’annexe [E]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [E]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [E]!!!
E.1 Principe
Après avoir conditionné l'éprouvette à (20 ± 5) °C, celle-ci est imbibée jusqu'à une masse constante puis séchée
en étuve jusqu'à une masse constante. La perte de masse est exprimée en pourcentage de la masse de l'éprou-
vette sèche.
E.2 Éprouvette
Découper deux éprouvettes, une à chaque extrémité de l'élément. Il est permis de les scier ou de les prélever par
carottage et leur masse doit être supérieure à 2,5 kg, mais inférieure à 5,0 kg. Si l'élément est constitué de deux
bétons, les éprouvettes doivent comporter ces bétons dans des proportions correspondant à celles de l'élément.
E.3 Matériaux
Eau potable.
E.4 Appareillage
E.4.1 Étuve de séchage ventilée dont le rapport entre la capacité en litres et la surface des conduits de ven-
tilation en millimètres carrés est inférieur à 2 000 et dans laquelle la température peut être régulée à (105 ± 5) °C.
Son volume doit être au moins égal à 2,5 fois celui des éprouvettes à sécher en même temps.
E.4.2 Récipient à base plate d'une capacité au moins égale à 2,5 fois le volume des échantillons à imprégner
et d'une profondeur au moins 50 mm plus grande que la hauteur des éprouvettes dans leur position
d'imprégnation.
E.4.3 Balance graduée en grammes et précise à 0,1 % près de la lecture.
E.4.4 Pinceau dur.
E.4.5 Chiffon absorbant.
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où :
M1 est la masse initiale de l'éprouvette en grammes :
M2 est la masse finale de l'éprouvette en grammes.
Calculer la valeur moyenne comme résultat d'essai de l'élément.
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Annexe F
(normative)
Mesurage de la résistance à la flexion
Init numérotation des tableaux d’annexe [F]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [F]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [F]!!!
F.1 Appareillage
La machine d'essai de flexion doit avoir une précision de ± 3 % sur toute l'étendue des charges d'essais prévisi-
bles et être capable d'assurer les vitesses de montée en charge spécifiées.
Elle doit pouvoir provoquer une flexion en trois points sur l'échantillon sans torsion (voir Figure F.1).
La longueur des supports doit être au moins égale à la largeur de l'échantillon à soumettre à l'essai et la charge
doit être appliquée par l'intermédiaire d'une rotule sur une pièce d’appui semi-circulaire en acier d'un diamètre
de (40 ± 1) mm et d'une épaisseur minimale de 20 mm.
Les appuis inférieurs doivent être rigides et ronds ou arrondis à un rayon de (20 ± 1) mm.
Légende
1 Ligne du centre de gravité
2 Bande de chargement
3 Baguette en bois dur ou bande de mortier
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F.2 Préparation
Utiliser des éléments entiers et supprimer les bavures éventuelles. Immerger l'élément dans de l'eau à (20 ± 5) °C
pendant (24 ± 3) h. Le sortir, l'essuyer et le soumettre aussitôt à l'essai.
D'autres méthodes de préparation peuvent être utilisées pour les essais systématiques à condition qu'il existe une
corrélation entre les résultats obtenus avec ces deux méthodes.
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Annexe G
(normative)
Mesurage de la résistance à l'abrasion
Init numérotation des tableaux d’annexe [G]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [G]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [G]!!!
G.2 Abrasif
L'abrasif spécifié pour l'essai est du corindon (alumine fondue blanche) ayant une granulométrie de F80 confor-
mément à l’ISO 8486-1:1996. Il ne doit pas être utilisé plus de trois fois.
G.3 Appareillage
La machine d'usure (voir Figure G.1) se compose essentiellement d’un disque large d'abrasion, d’une trémie
réservoir équipée d'un ou deux robinets permettant de réguler le débit de l'abrasif, d’une trémie guidant l'écoule-
ment, d’un chariot porte-éprouvette et d’un contrepoids.
En cas d’utilisation des deux robinets, l'un doit servir à réguler le débit et il doit pouvoir être réglé en permanence
tandis que l'autre sert à ouvrir ou à fermer l'écoulement.
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Légende
1 Chariot porte-éprouvette 8 Contrepoids
2 Vis de fixation 9 Fente
3 Éprouvette 10 Empreinte
4 Robinet de réglage 11 Écoulement de l'abrasif
5 Trémie réservoir 12 Récupération de l'abrasif
6 Trémie guidant l'écoulement 13 Cale
7 Disque large d'abrasion
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Le disque large d'abrasion est réalisé dans un acier conforme à l’EN 10083-2. Sa dureté Brinnel doit être comprise
entre 203 HB et 245 HB (telle qu’elle est définie dans les EN ISO 6506-1, EN ISO 6506-2 et EN ISO 6506-3).
Son diamètre doit être de (200 ± 1) mm et sa largeur de (70 ± 1) mm. Il doit être entraîné en rotation à 75 tours
par (60 ± 3) s.
Un chariot porte-éprouvette mobile est monté sur roulements et entraîné sur le disque par un contrepoids.
La trémie réservoir contenant l'abrasif alimente une trémie guidant l'écoulement.
La trémie guidant l'écoulement peut être cylindrique et elle doit être munie d'une sortie à fente. La longueur de la
fente doit être de (45 ± 1) mm et sa largeur de (4 ± 1) mm. Le corps de cette trémie doit avoir une dimension supé-
rieure d'au moins 10 mm à celle de la fente dans toutes les directions. Dans le cas d'une trémie rectangulaire dont
au moins l'un des côtés descend en pente jusqu'à la fente dans le sens de la longueur, ces limitations dimension-
nelles ne sont pas nécessaires (voir Figure G.2, exemple 2).
Dimensions en millimètres
Légende
A Côté vertical
B Côté incliné
Voir Figure G.1
La hauteur de chute entre la fente et l'axe du disque large d'abrasion doit être de (100 ± 5) mm et l'écoulement
d'abrasif doit se situer à (1 à 5) mm en arrière du bord d'attaque du disque (voir Figure G.3).
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Dimensions en millimètres
Légende
a) Vue de côté
b) Vue en plan
Voir Figure G.1
Le débit d'abrasif en sortie de la trémie guidant l'écoulement doit être d’au moins 2,5 l/min sur le disque large
d'abrasion. Le débit d'abrasif doit être constant et le niveau minimal d'abrasif dans la trémie guidant l'écoulement
doit être de 25 mm (voir Figure G.3).
Les instruments suivants sont utiles pour mesurer les résultats :
— une loupe (équipée, de préférence, d'un éclairage) ;
— un réglet en acier ; et
— un pied à coulisse numérique.
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G.4 Étalonnage
L'appareillage doit être étalonné après avoir meulé 400 empreintes ou tous les deux mois suivant la plus courte
des deux échéances, et, chaque fois qu'il y a un nouvel opérateur, un nouveau lot d'abrasif ou un nouveau disque
d'abrasion.
Le débit d'abrasif doit être vérifié en versant du produit d'une hauteur d'environ 100 mm dans un récipient rigide
pesé au préalable, muni d'un bord lisse de (90 ± 10) mm de haut et ayant une capacité à ras bord connue qui doit
être d'environ 1 l. Pendant le remplissage du récipient, la verseuse doit être relevée afin de maintenir une hauteur
de chute d'environ 100 mm. Une fois le récipient rempli, niveler le haut et le peser afin de déterminer la masse
d'abrasif pour un volume connu, c'est-à-dire la masse volumique. L'abrasif doit passer dans la machine d'usure
pendant (60 ± 1) s en le recueillant au-dessous du disque d'abrasion dans un récipient de masse connue et d'une
capacité d'au moins 3 l. Le récipient rempli doit être pesé et, d'après la masse volumique déterminée plus haut,
on peut vérifier que le débit d'abrasif est supérieur ou égal à 2,5 l/min.
L'appareillage doit être étalonné par rapport à un échantillon de référence de «Marbre du Boulonnais» en suivant
le mode opératoire de G.6 et en réglant le contrepoids de façon que, après 75 tours du disque en (60 ± 3) s, la
longueur de l'empreinte produite soit de (20,0 ± 0,5) mm. Augmenter ou diminuer le contrepoids pour augmenter
ou diminuer respectivement la longueur de l'empreinte. Vérifier l'absence de frottements anormaux sur l'ensemble
chariot porte-éprouvette et contrepoids.
L'empreinte doit être mesurée à 0,1 mm près en suivant le mode opératoire de G.7 et la moyenne des trois résul-
tats est calculée pour obtenir la valeur d'étalonnage.
Il est permis d'utiliser un autre matériau pour l'échantillon de référence si une bonne corrélation est établie avec
un échantillon de référence en «Marbre du Boulonnais».
La référence du Marbre de Boulonnais est :
«Lunel demi-clair» ; épaisseur ≥ 50 mm, coupé perpendiculairement au lit, meulé avec une meule diamantée
taille 100/120 ; rugosité : Ra = (1,6 ± 0,4) µm lorsqu’elle est mesurée à l’aide d’un instrument de mesure à pal-
peur conformément à l’EN ISO 4288.
À chaque étalonnage de l'appareillage, la perpendicularité des supports de l'échantillon doit être vérifiée.
L'empreinte sur l'échantillon de référence doit être rectangulaire, la différence entre les longueurs mesurées aux
deux extrémités ne dépassant pas 0,5 mm. Si nécessaire, vérifier que :
— l'échantillon a été maintenu à angle droit par rapport au disque ;
— le chariot porte-éprouvette et la fente de la trémie guidant l'écoulement sont parallèles à l'axe du disque ;
— l'abrasif s'écoule uniformément au travers de la fente ;
— les frottements dans l'ensemble chariot et contrepoids ne sont pas anormaux.
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Dimensions en millimètres
Légende
Voir Figure G.1
Certaines teintures superficielles risquent d'être éliminées au-dessus de l'empreinte par l'action de l'abrasif. Il ne
faut pas en tenir compte lors du traçage de la droite l1 qui doit être tracée le long de la surface soumise à l'abrasion
sur l'échantillon.
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Annexe H
(normative)
Mesurage de l'abrasion par l'essai Böhme
Init numérotation des tableaux d’annexe [H]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [H]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [H]!!!
H.1 Principe
Des plaques carrées ou des cubes sont placés sur la machine d'abrasion à disque Böhme ; un abrasif normalisé
est répandu sur la piste d'essai sur laquelle tourne le disque et les éprouvettes sont soumises à une charge d'abra-
sion de (294 ± 3) N pendant un nombre de cycles donné (voir H.5).
L'usure par abrasion est déterminée comme la perte de volume de l'éprouvette.
H.2 Abrasif
L'abrasif normalisé doit être du corindon artificiel 3) conçu pour provoquer une usure de 1,10 mm à 1,30 mm sur
des éprouvettes de granit normalisées et de 4,20 mm à 5,10 mm sur des éprouvettes de calcaire normalisées. Le
respect de ces exigences, l'homogénéité du matériau ainsi que l'uniformité de la masse volumique apparente et
de la granulométrie de l'abrasif doivent être vérifiés.
H.3 Appareillage
H.3.1 Dispositif de mesure de l'épaisseur. Pour déterminer la diminution d'épaisseur, il faut utiliser un
comparateur dont le palpeur doit avoir une portée sphérique et une face de contact annulaire de 8 mm de diamètre
extérieur et de 5 mm de diamètre intérieur ainsi qu'une table de mesurage.
H.3.2 Machine d'abrasion à disque. La machine Böhme représentée sur la Figure H.1 se compose essen-
tiellement d’un disque rotatif avec une piste d'essai définie recevant l'abrasif, d’un porte-éprouvette et d’un dispo-
sitif de chargement.
H.3.3 Disque rotatif. Le disque rotatif, plan et horizontal, doit avoir un diamètre d'environ 750 mm. Une fois
mis en charge, sa vitesse doit être égale à (30 ± 1) tours par minute.
Le disque doit être équipé d'un compte-tours et d'un dispositif qui arrête automatiquement le disque au bout
de 22 tours.
H.3.4 Piste d'essai. La piste d'essai doit être annulaire avec un diamètre intérieur de 120 mm et un diamètre
extérieur de 320 mm (soit une largeur de 200 mm) et elle doit être remplaçable.
Elle est en fonte perlitique, sa teneur en phosphore ne dépassant pas 0,35 % et sa teneur en carbone étant
supérieure à 3 %. La piste doit avoir une dureté Brinell de 190 HB à 220 HB 2,5/187,5 (définie dans les
EN ISO 6506-1, EN ISO 6506-2 et EN ISO 6506-3), déterminée comme étant la moyenne des mesurages effec-
tués en dix points au moins le long de la piste.
La surface de la piste est sujette à usure en service ; la diminution d'épaisseur qui en résulte ne doit pas
dépasser 0,3 mm et aucun sillon ne doit dépasser 0,2 mm de profondeur. Si ces valeurs sont dépassées, la piste
doit être remplacée ou subir une nouvelle rectification. Après trois rectifications supplémentaires, sa dureté doit
être à nouveau déterminée.
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H.3.5 Porte-éprouvette. Il doit se composer d'un cadre en U d'une hauteur d'environ 40 mm, présentant un
dégagement de (5 ± 1) mm par rapport à la piste d'essai. Le cadre doit être positionné de telle sorte que l'entr'axe
entre l'éprouvette et le disque soit égal à 220 mm et que la cornière du porte-éprouvette qui soutient l'éprouvette
soit située à une distance de (4 ± 1) mm au-dessus du disque. Le montage du porte-éprouvette doit assurer
l'absence de vibration pendant l'essai.
H.3.6 Dispositif de chargement. Le dispositif de chargement doit se composer d’un levier comportant deux
bras de longueurs inégales, d'un poids de chargement et d'un contrepoids, le levier pivotant avec aussi peu de
frottement que possible et mis en position pratiquement horizontale pendant l'essai. Le système doit être conçu
de façon à assurer un transfert de charge vertical par l'intermédiaire du piston vers le centre de l'éprouvette. Le
poids propre du levier est équilibré par le contrepoids et par le plateau recevant le poids de chargement. La force
agissant sur l'éprouvette est la résultante du poids de chargement multiplié par le rapport des bras de levier,
la masse du poids étant choisie de façon à produire une force d'essai égale à (294 ± 3) N (correspondant à
environ 0,06 N/mm2), ce qui doit être vérifié par le calcul.
Légende
1 Contrepoids
2 Piste d'essai
3 Poids de chargement
4 Porte-éprouvette
5 Éprouvette
6 Disque rotatif
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Dans le cas exceptionnel d'essai sur des éprouvettes humides ou saturées d'eau (voir H.5), les éprouvettes doi-
vent être immergées pendant au moins sept jours et essuyées avec un chiffon humide ou une éponge avant cha-
que pesée de façon que toutes les éprouvettes apparaissent d'égale humidité.
Au moins trois échantillons ou pièces d'un même type doivent chacun faire l'objet du prélèvement d'une
éprouvette.
Avant essai, déterminer la masse volumique de l'éprouvette ρR par des mesurages à 0,1 mm près et par pesage
à 0,1 g près.
Dans le cas d'éprouvettes à couches multiples, déterminer la masse volumique d'éprouvettes prélevées séparé-
ment dans la couche d'usure, ces éprouvettes étant, si nécessaire, également meulées avant l'essai.
où :
∆V est la perte de volume après 16 cycles en millimètres cubes ;
∆m est la perte de masse après 16 cycles en grammes ;
qR est la masse volumique de l'éprouvette ou, en cas d'éprouvettes à couches multiples, la masse volumique
de la couche d'usure en grammes par millimètre cube.
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Annexe I
(normative)
Méthode pour la détermination de la valeur de la résistance
à la glissance avant polissage (USRV)
Init numérotation des tableaux d’annexe [I]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [I]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [I]!!!
I.1 Principe
Le mesurage de USRV est réalisé sur éprouvette à l'aide du pendule de frottement pour évaluer les caractéristi-
ques d'adhérence de l'éprouvette.
Le pendule de frottement comprend un patin poussé par un ressort en caoutchouc normalisé fixé au bout du
balancier. Pendant le mouvement du balancier, on mesure la force de frottement entre le patin et la surface d'essai
par la diminution de l'ampleur du balancement sur un cadran gradué.
I.2 Appareillage
I.2.1 Pendule de frottement
I.2.1.1 Le pendule de frottement doit être fabriqué comme le montre la Figure H.1. Autant que possible, tous
les paliers et pièces travaillantes doivent être enfermés et tous les matériaux utilisés doivent être traités pour éviter
la corrosion due à l'humidité.
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Légende
1 Cadran C (longueur de glissement 126 mm) 6 Vis de mise à niveau
2 Cadran F (longueur de glissement 76 mm) 7 Porte-éprouvette
3 Aiguille 8 Niveau à bulle
4 Balancier 9 Vis de réglage vertical
5 Patin en caoutchouc
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Légende
a) Vue de côté
b) Vue en plan
1 Gabarit
2 Patin
3 Bord de référence
4 Longueur de glissement mesurée
5 Longueur de glissement réelle
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5) un dispositif permettant de maintenir et de libérer le balancier de façon qu'il puisse tomber librement depuis
l'horizontale ;
6) une aiguille d'une longueur nominale de 300 mm, équilibrée par rapport à l'axe de suspension et indiquant sur
le cadran circulaire la position du balancier pendant toute sa course vers l'avant. La masse de l'aiguille ne doit
pas dépasser 85 g ;
7) le frottement doit être réglable dans le mécanisme de l'aiguille de façon que, le balancier étant libre de se
balancer à partir de l'horizontale, le bord extérieur de l'aiguille puisse atteindre une position de repos dans la
course du balancier vers l'avant située à (10 ± 1) mm au-dessous de l'horizontale. Elle correspond à la
lecture 0 ;
8) un cadran circulaire C, gradué de 0 à 150 de cinq en cinq et étalonné pour une longueur de glissement
de 126 mm sur une surface plane.
I.2.1.3 La masse du balancier, patin compris, doit être égale à (1,50 ± 0,03) kg. Le centre de gravité doit se
situer sur l'axe du balancier à une distance de (410 ± 5) mm par rapport à l'axe de suspension.
I.2.1.4 Le patin large doit se composer d'une semelle en caoutchouc de (76,2 ± 0,5) mm de large,
(25,4 ± 1,0) mm de long (dans le sens du balancement) et (6,4 ± 0,5) mm d'épaisseur ; la masse combinée du
patin et du socle doit être égale à (32 ± 5) g.
I.2.1.5 Le patin doit être maintenu sur un socle rigide dont l'axe de pivotement central doit être monté au bout
du balancier de telle manière que, lorsque le balancier se trouve au point le plus bas de son balancement et que
son bord de fuite est en contact avec la surface d'essai, le plan du patin forme un angle de (26 ± 3)° par rapport
à l'horizontale. Dans cette configuration, le patin peut tourner autour de son axe sans obstacle afin de suivre les
irrégularités de la surface d'essai pendant la course du balancier.
I.2.1.6 Le patin doit être soumis à l'action d'un ressort l'appliquant sur la surface d'essai. Après étalonnage, la
force statique sur le patin telle qu'elle est réglée suivant le mode opératoire de l'étalonnage de l'équipement, doit
être égale à (22,2 ± 0,5) N dans sa position médiane. La force statique sur le patin ne doit pas varier de plus
de 0,2 N par millimètre de débattement du patin.
I.2.1.7 L'élasticité et la dureté du patin doivent être conformes au Tableau I.1 et elles doivent faire l'objet d'un
certificat de conformité indiquant le nom du fabricant et la date de fabrication. Un patin doit être mis au rebut si la
valeur IRHD mesurée suivant l'ISO 7619 ne respecte pas les prescriptions du tableau ou, au plus tard, trois ans
après sa fabrication.
Température °C
Propriété 0 10 20 30 40
Élasticité (%) 1) 43 à 49 58 à 65 66 à 73 71 à 77 74 à 79
Dureté (IRHD) 2) 53 à 65
I.2.1.8 Les bords du patin doivent être à angle droit et coupés nets, et le caoutchouc exempt de salissures dues,
par exemple, à de l'abrasif ou de l'huile. Le patin doit être stocké dans le noir à une température comprise
entre 5 °C et 20 °C.
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I.2.1.9 Avant d'utiliser un patin neuf, il doit être conditionné afin d'obtenir une largeur minimale de 1 mm sur le
bord d'attaque comme le montre la Figure I.3.
Ce résultat doit être obtenu en réglant l'appareil d'essai et en effectuant cinq balancements sur une surface sèche
dont la valeur d'adhérence est supérieure à 40 sur le cadran C suivis de 20 balancements supplémentaires sur la
même surface après l'avoir humectée.
Légende
1 Patin en caoutchouc
2 Semelle en aluminium
3 Bord d'attaque
4 Largeur usée
I.2.1.10 Le patin doit être mis au rebut si la largeur du bord d'attaque comme le montre la Figure I.3
dépasse 3 mm ou si elle porte des rayures ou des bavures excessives. Il peut être inversé afin de présenter un
bord neuf qu'il faudra conditionner.
I.2.2 Eau potable à (20 ± 5) °C dans un récipient pour arroser copieusement les surfaces de l'éprouvette et
du patin.
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I.3 Étalonnage
L'appareillage doit être réétalonné au moins une fois par an.
I.4 Échantillonnage
Préparer un échantillon représentatif de cinq éléments d’une même famille de surface.
La face à soumettre à l’essai est celle qui est destinée à la circulation et placée à l’horizontale en service.
Chaque élément de l'échantillon doit offrir une surface d'essai de 136 × 86 mm représentative de l'élément entier.
Cette surface doit être soumise à un essai en utilisant le patin large (76 mm) sur une longueur nominale de frot-
tement de 126 mm ; les lectures sont alors faites sur le cadran C.
Dans le cas de grands éléments, y découper des échantillons représentatifs pour l'essai.
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Annexe J
(normative)
Vérification des caractéristiques visuelles
Init numérotation des tableaux d’annexe [J]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [J]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [J]!!!
J.1 Préparation
Disposer les échantillons au niveau du sol après avoir examiné chaque élément pour s'assurer de l'absence de
délaminage.
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Annexe K
(informative)
Exemple d'application de la méthode permettant de vérifier
la conformité de la résistance à la flexion par les variables (6.3.8.3B)
Init numérotation des tableaux d’annexe [K]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [K]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [K]!!!
K.1 Généralités
Lors du contrôle de production en usine par le fabricant la conformité peut être déterminée, soit par attributs, soit
par variables (voir 6.3.8.3 B).
Etabli pour le mesurage de la résistance à la flexion, le logigramme joint (voir Figure K.1) indique les «chemins»
possibles, soit par attributs, soit par variables, mais il commence toujours par attributs car le chemin par variables
nécessite de disposer de suffisamment de résultats pour calculer l’écart-type.
La probabilité d’acceptation doit être équivalente à celle obtenue avec les résultats d’essais exploités
par «Attributs» (6.3.8.3 A).
K.4 Écart-type s
En fonction de la précision nécessaire, il est possible d’utiliser différentes méthodes de détermination de l’écart-
type.
Le nombre minimum de résultats permettant de déterminer l’écart-type dépend de la stabilité du processus : géné-
ralement, 30 résultats sont utilisés, mais si la stabilité est avérée, 15 résultats peuvent être suffisants. Il convient
de rassembler ces résultats (30 ou 15) à partir d’essais réalisés pendant une période de production représentative,
par exemple 8 résultats pour 16 jours de production ou 4 résultats par jour (voir A.1.4).
Il convient de vérifier l’écart-type à intervalles réguliers.
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K.6 Résultats
Si le résultat obtenu à l’aide de la formule indiquée en K.2 est positif et si aucun résultat individuel T est inférieur,
respectivement, à 2,8 MPa, 4,0 MPa ou 4,8 MPa, en fonction de la classe de résistance, la production
correspondante est conforme aux prescriptions de la présente norme. Si les résultats ne satisfont pas à ces
prescriptions, 6.3.7 s’applique.
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Annexe ZA
(informative)
Articles de la présente Norme européenne
concernant les dispositions de la Directive
Produits de Construction (89/106/CEE)
Produit de construction : Éléments pour bordures de trottoir préfabriqués en béton relevant du domaine d’appli-
cation de la présente norme.
Usage(s) prévu(s) : Revêtements de sol en intérieur et en extérieur et/ ou produits de toiture.
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Articles énonçant
Niveaux
Caractéristiques des exigences
et/ou classes Notes/Unités Utilisation
essentielles de la présente
mandatés
norme européenne
*) Lorsqu’un état membre souhaite établir une relation entre la durabilité et la résistance aux agressions climatiques, 5.3.2
s’applique.
L’exigence relative à une caractéristique donnée ne s’applique pas dans les Etats membres où il n’existe pas de
réglementation portant sur cette caractéristique pour l’usage prévu du produit. Dans ce cas, les fabricants qui
commercialisent leurs produits dans ces États membres ne sont pas tenus de déterminer ou de déclarer les per-
formances de leurs produits, relatives à cette caractéristique, et les informations qui accompagnent le
marquage CE (voir article ZA.3) peuvent alors comporter l’option «Performance non déterminée» (PND).
L’option PND ne peut pas être utilisée pour la caractéristique essentielle relative à la résistance à la rupture.
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Système
Niveau(x)
Produit Usage(s) prévu(s) d’attestation
ou classe(s)
de conformité
Éléments pour bordures Pour les applications en extérieur Teneur en amiante : sans 4
de trottoir préfabriqués et la finition des routes, destinés
aux zones de circulation des piétons
et des véhicules
Éléments pour bordures Pour les produits de toiture Performance au feu extérieur 4
de trottoir préfabriqués réputée satisfaisante **)
Teneur en amiante : sans
Système 4 : Voir Directive 89/106/CEE (Directive «Produits de construction»), Annexe III.2(ii), Troisième possibilité.
*) Matériaux de la Classe A.1 qu’il n’est pas nécessaire de soumettre à l’essai pour déterminer leur réaction au feu,
conformément à la Décision 1996/603/CE, amendée.
**) Voir la Décision de la Commission 2000/553/CE, amendée.
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EN 1340
Eléments pour bordures de trottoir préfabriqués en béton
Réaction au feu A1 X X
X = ne s’applique pas.
EN 1340
Eléments pour bordures de trottoir préfabriqués en béton
Réaction au feu A1 X X
X = ne s’applique pas.
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SAGAWEB
NF P 98-340/CN
Mars 2004
Correspondance À la date de publication du présent document, il existe des travaux européens traitant
du même sujet.
Analyse Le présent document définit et classe les profils nationaux des bordures et caniveaux
en fonction de leur utilisation. Il fixe leurs caractéristiques géométriques, les essais
pour les déterminer, ainsi que les critères généraux d'acceptation d'autres profils.
Modifications Par rapport au document remplacé, seule la partie traitant des profils a été reprise,
certains modèles ayant été abandonnés.
Corrections Par rapport au 1er tirage, rajout de la mention sur la marque NF et révision de
l’ensemble des figures.
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, avenue Francis de Pressensé — 93571 Saint-Denis La Plaine Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.fr
M BENHARROUS SN ROC
M BLANPAIN CGPC
M BONAVENTURE ST — VILLE DE MARSEILLE
M BONIFAI GÉNÉRALE DES EAUX — DEI
M BOUINEAU SN ROC
M BRASQUET ST — VILLE DE CRETEIL
M BUECHER SP DES CANALISATEURS DE FRANCE
MME CAVAILLES SETRA — CSTR
M CLAUZON
M CLOS EDF — GDF SERVICES DEGS
M CLUZAUD INGENIEUR CONSEIL
MME COQUILLAT CEBTP
M COURBOULAY CG DU GÉNIE RURAL DES EAUX ET FORÊTS
M DE HAESE TECHNICAL
M DELANNOY CIMENTS CALCIA
M DELASSUS CERTEC/DEVRES
M DESAINT VILLE DE ROUEN — VOIRIE
M DESCHAMPS SETRA — CSTR
M DEVILLARD UNA MÉTIERS DE LA PIERRE — CAPEB
M DUROT STE DES EAUX DU NORD
M DUTRUEL CERIB
M EVAIN CETE DE ROUEN
MLLE FOUILLET CETE DE ROUEN
M GEHIN GRANITERIE PETITJEAN SA
M GELLE FNCCR
M GILOPPE CETE DE ROUEN
M GOMIS ROCAMAT (SNROC)
M GROSJEAN UNM — FNB
M GUIMONT SETRA — DREX
M HENRY CERIB
M LAINE FIB
M LAURENT TECHNICAL
M LAURENT CENTRE TECHNIQUE DES TUILES ET BRIQUES
M LEBLANC BONNA SABLA FIB
MME LEROY ST VILLE DE PARIS
M LEVANNIER BUREAU VERITAS
M ORHAN ASSOCIATION PROFESSIONNELLE DES POSEURS DU BATIMENT
ET DES TRAVAUX PUBLICS — ASPO
M PALLIX ROCAMAT — SNROC
M PANNETIER OFFICE DES ASPHALTES
M PETITJEAN GRANITERIE PETITJEAN SA
M QUIBEL CETE DE ROUEN
M RAMPIGNON COULY — DIRECTION DE LA VOIRIE
M RICARD ST — VILLE DE PARIS — DION VOIRIE
M RICHARD COMMUNAUTE URBAINE DE LYON
M ROBERT ASSOCIATION GRANIT DE FERANCE UNICEM DE BRETAGNE
M ROBERT LA GÉNÉRALE DU GRANIT
M RONCIERE LA GÉNÉRALE DU GRANIT
M SCHMITT SA ROBERT MONVOISIN
M SILVY FRANCE TELECOM — BRX
M SMERECKI AFNOR
M STAROPOLI DETNA — CELLULE NORMALISATION
M THONIER FNTP
M VALLES CERIB
M VAXELAIRE GRANITERIE PETITJEAN SA
M VERHEE USIRF
MLLE VINCENSINI AFNOR CERTIFICATION
M VRIGNAUD
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—3— NF P 98-340/CN
Sommaire
Page
Avant-propos ....................................................................................................................................................... 4
Introduction ......................................................................................................................................................... 4
3 Définitions .......................................................................................................................................... 4
4 Classification ..................................................................................................................................... 5
5 Désignation ........................................................................................................................................ 5
NF P 98-340/CN —4—
Avant-propos
Le présent document complète la norme NF EN 1340 (NF P 98-340) «Éléments pour bordures de trottoir en béton
— Prescriptions et méthodes d’essai», afin de classer et de préciser les profils des bordures et caniveaux en fonc-
tion de leur utilisation, exigences qui ne sont pas traitées par la norme NF EN 1340 (NF P 98-340).
Ce complément a pour origine les spécifications de la norme NF P 98-302 de juin 1982.
La norme NF EN 1340 (NF P 98-340) et la présente norme, prises ensemble, remplacent et annulent la norme
NF P 98-302 de juin 1982 et permettent de réaliser des ouvrages conformes au fascicule 31 «Bordures et cani-
veaux en pierre naturelle ou en béton et dispositifs de retenue en béton» du CCTG applicable aux marchés publics
de travaux.
Introduction
Le présent document a pour objet de définir les éléments préfabriqués en béton dénommés «bordures» ou
«caniveaux», de fixer leurs caractéristiques géométriques et les essais propres à les déterminer, ainsi que les
modes de désignation.
1 Domaine d'application
Le présent document s'applique aux bordures et caniveaux préfabriqués en béton de forme prismatique, couverts
par le domaine d'application de la NF EN 1340 et conformes pour leurs autres caractéristiques aux prescriptions
de cette norme européenne.
La section transversale de ces éléments est fonction de leur utilisation.
2 Références normatives
Ce document comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Ces références
normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées ci-après. Pour les
références datées, les amendements ou révisions ultérieurs de l'une quelconque de ces publications ne s'appli-
quent à ce document que s'ils y ont été incorporés par amendement ou révision. Pour les références non datées,
la dernière édition de la publication à laquelle il est fait référence s'applique (y compris les amendements).
NF EN 1340, Éléments pour bordures en béton — Prescriptions et méthodes d'essai (indice de classement :
P 98-340).
3 Définitions
Les définitions données à l'article 3 de la NF EN 1340 s’appliquent.
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—5— NF P 98-340/CN
4 Classification
Les bordures et caniveaux sont classés par type en fonction de leur utilisation conformément au Tableau 1.
5 Désignation
En complément de la désignation prévue dans la NF EN 1340, les éléments conformes au présent document sont
désignés, dans l'ordre, par les mentions suivantes :
— leur dénomination : «bordure» ou «caniveau» ;
— leur modèle (lettre caractérisant le type, suivie d'un indice numérique), complété le cas échéant de la mention
Sans Chanfrein ;
— la mention éventuelle d'un aspect particulier des faces vues ;
— la référence au présent document.
La désignation est complétée par l'indication «Marque NF» pour les produits certifiés par la marque NF.
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NF P 98-340/CN —6—
6 Caractéristiques géométriques
7 Méthodes d'essai
Vérifier les dimensions transversales comme indiqué en C.2 de la NF EN 1340. Pour en faciliter l'application, il est
admis l'utilisation de gabarits tels que décrits dans l'Annexe B du présent document.
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—7— NF P 98-340/CN
Annexe A
(normative)
Dimensions des sections transversales
Dans les figures A.1 à A.7 ci-après, les bordures et caniveaux sont représentés dans leur orientation de pose, R
constituant la ligne de référence. Les faces vues sont figurées par un trait double.
Dimensions en centimètres
a) Modèle A 1 b) Modèle A 2
Dimensions en centimètres
NF P 98-340/CN —8—
Dimensions en millimètres
a) Modèle T 1 b) Modèle T 2
c) Modèle T 3 d) Modèle T 4
Figure A.3 — Bordures de type T
Pour les bordures de type T, la tolérance de 0 cm à 0,3 cm admise au décrochement du fil d'eau doit rester dans
la limite des gabarits dimensionnels normalisés pour ces modèles (voir Annexe B).
Par convention, il est admis que le point coté sur la figure A.3 au niveau de la ligne de référence soit situé dans
le prolongement des deux faces vues. Le centre du cercle de raccordement est le point d'intersection des paral-
lèles tracées à 2 cm des faces vues, comme détaillé sur la figure A.4.
Dimensions en centimètres
Figure A.4 — Détail de l'arrondi des faces vues des bordures de type T
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—9— NF P 98-340/CN
Dimensions en centimètres
a) Modèle l 1 b) Modèle l 2
c) Modèle l 3 d) Modèle l 4
Dimensions en centimètres
a) Modèle CS 1 b) Modèle CS 2
c) Modèle CS 3 d) Modèle CS 4
NF P 98-340/CN — 10 —
Dimensions en centimètres
a) Modèle CC 1 b) Modèle CC 2
— 11 — NF P 98-340/CN
Annexe B
(normative)
Tolérances dimensionnelles sur les sections transversales
Les tolérances dimensionnelles admissibles pour chacun des modèles dans les différents types de bordures et
caniveaux sont données dans les figures B.1 à B.6 ci-après.
Les tolérances non représentées sont à déduire par extrapolation des dessins selon l'échelle propre à chaque
type.
Dimensions en millimètres
a) Modèle A 1 b) Modèle A 2
NF P 98-340/CN — 12 —
Dimensions en millimètres
— 13 — NF P 98-340/CN
Dimensions en millimètres
a) Modèle T 1 b) Modèle T 2
c) Modèle T 3 d) Modèle T 4
NF P 98-340/CN — 14 —
Dimensions en millimètres
a) Modèle l 1 b) Modèle l 2
c) Modèle l 3 d) Modèle l 4
— 15 — NF P 98-340/CN
Dimensions en millimètres
a) Modèle CS 1 b) Modèle CS 2
c) Modèle CS 3 d) Modèle CS 4
NOTE Pour les caniveaux réalisés sans chanfrein, les valeurs nominales et tolérances applicables à la face supérieure
sont identiques à celles de la face inférieure.
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NF P 98-340/CN — 16 —
Dimensions en millimètres
b) Modèle CC 2