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    Exercice Mini 2 Acquisition de Protéines Antigel Chez Les Téléostéensvf

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    Acquisition de protéines antigel chez les « poissons » vivant dans les mers boréales

    La présence d’eaux froides aux pôles est un obstacle majeur à la survie de nombreuses espèces de « poissons » dans
    la mesure où leurs fluides corporels peuvent geler.

    Certaines espèces de téléostéens (« poisseux osseux ») des mers boréales possèdent des protéines antigel de type 2,
    ou II-AFP (pour type II Anti-Freeze Protein). Ces protéines de la famille des lectines possèdent une extrémité qui
    empêche la formation de cristaux de glace à l’intérieur des tissus
    De façon singulière, on trouve les II-AFP chez des espèces de téléostéens éloignées dans la classification
    phylogénétique (hareng et éperlan) alors qu’elles sont absentes chez d’autres espèces plus proches vivant dans des
    latitudes moins élevées.

    Comment a été acquise la protéine antigel II AFP chez des espèces éloignées vivant dans les mers froides ?

    La carpe et le hareng sont proches parents. Le hareng et l’éperlan sont plus éloignés dans la classification évolutive

    Des chercheurs ont imaginé plusieurs hypothèses pour expliquer la présence de la protéine antigel II AFP chez des
    espèces éloignées vivant dans ls mers boréales :

    • un transfert vertical d’un gène de protéine antigel ancestral et sa disparition dans les lignées de « poissons » des
    zones chaudes ;
    • un transfert horizontal d’un gène apparu chez un « poisson » des zones froides à certaines espèces de poissons
    vivant dans le même milieu.

    Deux scénarios évolutifs

    Les espèces C et D sont


    plus apparentées que A
    et C

    Etoile verte : Apparition d’un gène. Croix rouge : disparition du gène

    Consigne : A partir des informations fournies par les documents, relever les arguments à la faveur d’un
    transfert horizontal de gènes d’un poisson des zones froides à certaines espèces de poissons vivant dans
    le même milieu et les arguments qui infirment l’hypothèse d’un transfert vertical
    Afin d’éprouver les deux scénarios, on a comparé les séquences de deux molécules chez 4 téléostéens :
    - Comparaison d’un gène « 16S » transmis verticalement, non impliqué dans la synthèse de la protéine antigel
    - Comparaison de la protéine antigel

    • Si le transfert est vertical, les différences entre les II-AFP retrouvées dans les espèces doivent être d’autant plus
    nombreuses que le dernier ancêtre commun à ces espèces est lointain.
    • Si le transfert est horizontal, les différences entre les II-AFP n’ont pas de relation avec la parenté entre les
    espèces.

    Document 1 : Comparaison des séquences de la protéine antigel II AFP chez 4 espèces de téléostéens. Anagène 2

    Plus le nombre de similitudes entre les séquences est grand, plus les branches sont courtes et plus les molécules sont
    proches

    Document 2 : Phylogénie entre 4 téléostéens obtenue à partir de la comparaison d’un gène 16S (non antigel)
    transmis verticalement. Cet arbre phylogénétique nous informe sur les parentés entre les 4 téléostéens
    Plus le nombre de similitude entre les séquences est grand, plus les branche sont courtes et plus les espèces sont proches

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