Devoir de I G A T2
Devoir de I G A T2
Devoir de I G A T2
Par l’étudiant
KOLIE Daniel Professeur
L1 Dr Yao Serge –Armand
E-mail : denisekolie0@gmail.com
Résumé synthétique du livre de PURY Albert « le canon de l’Ancien
Testament ».
La bible était d’abord une bibliothèque (un ensemble de rouleau) qui était au début au pluriel
appelé ‘’ta biblia’’ qui signifie « les livres » avant d’employer le singulier et réunis en codex.
C’est cet ensemble de livres qui avait été présenté à la communauté de foi qui était Israël, et a
été reçu et reconnu normatif dont il pouvait servir comme l’instrument de base pour le
fondement de la foi en Dieu.
Le mot « canon » vient du grec kanôn qui veut dire « roseau, canne, latte » et au sens
métaphorique « barème, règle, norme » (Gal 6.16 ; 2cor 10.13, 15). Au IVe siècle après J.C,
Athanas dans sa lettre de pâques l’an 367, a imposé le terme « canon » pour désigner la liste
des livres inspirés reconnus par l’église. Au milieu du peuple, certaines autorités rassemblent
des écrits et les confèrent la valeur canonique qui est reconnu par les Juifs et les communautés
chrétiennes. Pour donc comprendre l’Ancien Testament, il faut étudier chacun des livres dans
son contexte historique et littéraire, mais aussi la manière donc la bibliothèque elle-même est
constituée.
1- Contenu et structure : Le canon de la bible hébraïque est structuré en trois parties :
La Torah- les Nebiim et les Ketubim ; la Bible grec se structure en quatre parties :
Le pentateuque – les livres historiques – les hagiographes et les prophètes. La différence
principale est que l’ensemble des Nebiim a été séparé en deux canons : les livres historiques
et les prophètes.
2- Origine et formation : les trois parties du canon vétérotestamentaire ont été
constituées l’un après l’autre sans tenir compte de l’ancienneté de livres qui composent ces
parties. C’est entre 400 et 330 avant J.C que la Torah a été déclarée close, et vers l’an 200
avant J.C pour l’édition des Nebiim sous leur forme actuelle ; et quant aux Ketubim la fin du
1er siècle après J.C. Cette clôture du canon avait pour but de mettre fin aux compositions
littéraires du judaïsme et valorisé les écritures sûres et reconnues (les livres canoniques). Mais
à l’époque de yabneh, seul quelques livres ketubim dont : le Cantique des Cantiques,
Qohèleth, Esther et les Proverbes ont fait l’objet de contestation qui était indiqué comme une
troisième partie qui n’était pas établie. Mais cette troisième partie n’était pas admise par les
Sadducéens et les samaritains qui reconnaissaient que la Torah. Les Esséniens et le judaïsme
hellénistique, reconnaissaient avoir une bibliothèque de livres inspirés. Même si le judaïsme
favorisera la Torah, et le christianisme les prophètes, les deux communautés reconnaîtront
l’unité du canon dans toute son extension. L’unité du canon fut affirmée par la tradition
Pré-mishnaïque et l’attribue à certains auteurs comme Moise, Josué, Samuel ou Jérémie.
2-2. Le canon tripartie : A l’époque de yabneh, nous découvrons les origines du canon
tripartie de la Bible hébraïque au IIe siècle avant J.C qui sont les livres de la loi, des prophètes
et des autres livres de nos pères.
2-3. Les Ketubim : au IIe siècle avant J.C, deux passages cités dans (2M2.13-15 et 4Q398)
présentent les livres de David « les Psaumes » comme faisant partie de cette troisième
collection. Dans la collection massorétique des ketubiim, nous avons douze livres et selon les
critiques, aucun de ces livres n’ait existé après 160 avant J.C sauf le livre de Daniel qui a été
rédigé entre 167 et 163 avant J.C qui a été accepté sous la base de témoins dont :
La profanation du temple par Antiochus IV épiphane en 164 et aussi le rétablissement du culte
en 163. Si nous tenons compte de la collection canonique des nebiim qui se termine par le
livre des douze petits prophètes, on peut imaginer que les éditeurs des ketubim aient cherché
eux aussi à aligner une collection de douze livres. Dans ce cas, les ketubim auraient été
conçus, contrairement à la Torah, comme un canon d’école et non d’Etat. Ainsi donc, la
collection des ketubim a été conçue délibérément comme un recueil de texte des genres
littéraires présent dans la littérature juive. Il faut conclure que les auditeurs pharisiens des
ketubim ont placé le canon de quatre livres sous la houlette de Salomon qui doivent préservé
ces quatre livres qui font entendre la voix d’un courant du judaïsme d’époque perse et
hellénistique.
2-4. La Torah : la canonisation de la Torah et de Nebiim dépend de la validité de l’hypothèse
de l’historiographie deutéronomiste. Cette thèse développée par M. Noth en 1943 qui rapporte
l’histoire du peuple d’Israël au travers des livres de Deutéronome et 1 et 2 rois dont le but
était de rendre compte des raisons de la disparition des royaumes.
Dès les premières décennies qui suivirent la naissance de l’empire achéménide, le processus
de compilation, de rédaction et l’allongement des projets initiaux se mit en route. Pendant
cette période, la croissance du pentateuque et la canonisation ont permis aux auteurs
d’atteindre le produit fini. La canonisation de la Torah comporte certaines bases :
1- L’exigence d’immuabilité : « on n’ajoute rien et on ne retranche rien à la parole »
(Deut 4.1-2) ;
2- Il faut la lecture publique de la Torah (2 rois 22.8-10 ; Neh 8.1-8) ;
3- Voir dans la composition de la Torah, un développement interne au judaïsme ;
4- La traduction de la Torah en grec est le seul paramètre sûr qui demeure ;
L’achèvement de la Torah doit être mis en rapport avec sa canonisation.
2-5. Les Nebiim : ce vaste canonique des recueils d’oracles prophétique a été achevé comme
construction littéraire en 220 avant J.C, qui commence par le récit de l’histoire d’Israël et se
rattache directement au pentateuque et aligne les prophéties liées à cette histoire. L’édition
des Nebiim ouvre cinq perspectives fondamentales :
1- Le temps des prophètes est arrivé à sa fin ;
2- La restitution du peuple de Dieu dans son pays reste le but de l’histoire qui sera
l’œuvre eschatologique de Yhwh.
3- Les Nebiim ne voient plus Israël demeurer sous le jugement de Yhwh.
4- L’inclusion des livres de Josué à 2 rois étend le regard sur tout Israël, et revendique le
dépassement de l’horizon judéen.
5- Les éditeurs du nouvel ensemble canonique font des Nebiim les interprètes légitimes
de la Torah.
Le canon de la Bible hébraïque converge vers la reconnaissance universelle de Yhwh comme
souverain de l’univers et Dieu de son peuple appelé à célébrer dans son temple à Jérusalem.
Conclusion.
Ce canon qu’on a étudié compose des livres des Ketubim et les Nebiim qui a de perspectives
différentes :
pour ce groupe (judaïsme rabbinique, les sadducéens, esséniens et pharisiens), voient
dans la perspective de la loi, d’un document fondateur ;
pour les derniers éditeurs des Nebiim, c’est dans la perspective d’épopée nationale et
une restauration politique ou messianique ;
pour certains milieux juifs cultivés de l’époque hellénistique, voient dans la
perspective de littérature. Tan disque la littérature n’entre pas dans le cadre de réforme que
nous appelons « canon ».
Le canon grec et le canon juif ont traversé toute l’histoire de l’occident et de l’orient
méditerranéen et il se poursuit toujours. Les livres canoniques restent et demeurent
l’incontournable document qu’il faut pour le peuple de Dieu pour sa connaissance
approfondie sur Dieu.
Ernst Axel Knauf « Les milieux traducteurs de la Bible Hébraïque »
Pour comprendre les textes Bibliques, il faut fréquenter lieux de rédaction et de transmission
des écritures comme pour Israël ancien dans les écoles, le palais, le temple et dans les
bibliothèques privées. Ce sont ces lieux de fréquentations que nous allons étudier tout au long
du parcours de notre étude.
1. L’école : L’histoire dite des formes avait tenté orienter les textes de l’Ancien
Testament à des milieux culturels en fonction des genres, mais cette tentative n’a pas réussie
de ce qu’un texte, un genre deviennent « littéraire » en se désorientant de leur contexte
historique. A côté de la tradition écrite existe une tradition orale des textes adroitement mis en
forme ; et s’il faut donner une petite explication sur l’une ou l’autre tradition, le texte peut être
mal compris dans son contexte actuel et cela complique. Dans le domaine des sociétés sans
écriture, toute explication d’un terme pouvait être interprété autrement par l’interprète. Tels
que dans l’Ancien Testament, « paradis » représente un nom d’emprunt perse qui désignait le
parc seigneurial, le jardin zoologique et le jardin des délices, avant qu’il ne soit un concept
pour un « état primitif de félicité ». Cela nous renvoi au point de milieu culturel arrière-plan
social de la littérature du proche orient : A l’école, à côté de l’apprentissage de la lecture et de
l’écriture, la manière de se comporter dans sa vie professionnelle était enseigné. Donc, les
sages des écoles étaient bien conscients que la doctrine ne coïncide nullement avec
l’expérience. Aucune civilisation ne peut survivre longtemps sans « canon éducatif », et de
tradition normative. Le « canon éducatif » précède le canon biblique dont l’école du temple
aurait été le lien institutionnel qui unit tous les livres de l’Ancien Testament.
Selon l’épopée de Gilgamesh, la formation de la littérature proche orientale ancienne se
compte en siècle et en millénaires. Gilgamesh nous a conduits de l’école au palais car elle
servait les besoins du palais de l’Etat.
2. Le palais : Le contexte historique est à supposer dans l’Ancien Testament pour la
littérature extraordinaire. Le lieu d’origine du chant pourrait être la cour d’Eshbaal représenté
comme la cour de Saül. Des chants produits et transmis dans tels cercles étaient rassemblés
dans le « livre du juste » (Josué 10.12-13) et dans le « livre des guerres de Yhwh » (Nb 21.14-
15). Il fallut tenir des listes annuelles de ce qui relève des annales. Il est difficile de savoir si
des extraits des « annales des rois d’Israël » ou des judéens ont été conservés en
1 et 2 rois. Le canevas chronologique de jéroboam 1er à Roboam remonte à de telles annales.
Il faut toutefois compter avec le fait que les collections de droit coutumier existaient aussi
auprès des cours. La cour contribua aussi à la transmission de la prophétie.
3. Le temple : La fonction de prêtre permettait de travailler la connaissance nécessaire
au temple. L’histoire des dieux ne donnait pas seulement la connaissance des dieux et leurs
relations entre eux. Le jour du nouvel an, réciter un mythe n’était pas important, mais cela fut
fait à Babylone sur les dieux de Baal et Anat contre le dieu de la mort. D’une certaine manière
donc, l’Ancien Testament et le Nouveau Testament sont la légende cultuelle de l’année
ecclésiastique : l’annonce de la naissance de Jésus à la mort, sa résurrection et l’ascension. A
côté des mythes le milieu sacerdotal produisit et transmis des rituels comme élément du
savoir-faire. A l’instar de la zoologie de (Lev 11.6), le temple contribua aussi à la
transmission des textes prophétiques.
4. Les premières bibliothèques privées : Ce que peuvent offrirent les textes littéraires
de l’Ancien Testament, comme arrière-plan institutionnel plausible, les trois autres éléments
étudiés n’offrent pas, comme dans le cadre des véritables chefs-d’œuvre linguistiques dans les
livres prophétique. En 587 avant J .C, l’opposition posa le fondement du nouveau départ pour
l’accès à la Torah et les livres prophétiques canoniques. Pour que la religion judéenne
continue en exil, il fallait la possession de livres hors du temple et du palais et aussi que la
rédaction exilique du livre d’Esaïe soit un patrimoine de livres. La prophétie
vétérotestamentaire n’est pas en rapport avec la prophétie répandue dans tout le Proche-Orient
ancien (les prophètes non appelés). Ainsi donc, la naissance d’une littérature qui n’est plus
liée aux institutions de l’Etat était le fruit d’une évolution socio-économique (les riches
avaient leur richesse/argent, mais apprenaient à lire et à écrire.)
Conclusion.
La littérature est pour les intellectuelles une source d’instruction, de connaissance dont il est
possible de fournir tout son effort d’une manière ou d’une autre pour l’être en possession et
l’étudier ; quant à la Bible, elle est un bien commun de toutes communautés de langues
différentes, de toute personne crée à l’image de Dieu sur terre.
Par la lecture, on découvre ce qui est vraie.s
Alan Millard « La Bible et l’archéologie : amies ou ennemies ? »
La démonstration de la véracité de la Bible par les études des civilisations anciennes qui est
aujourd’hui contredite par d’autres connaissances disant : la Bible a tort selon les preuves
archéologiques. A partir de ces deux affirmations, deux propositions se laissent posées par les
croyants qui tiennent à l’inspiration de la Bible à savoir :
La question des preuves : peut-on prouver les faits de la Bible et dans quel but ?
Comment démontrer que la Bible a tort ? et c’est cette question qu’on va développer
Conclusion
Des interprétations différentes ont été évoquées sur quelques sujets dont on a compris que les
données ne parlent pas avec précision. Bien que nous possédions que peu d’inscriptions
hébraïques, les inscriptions Assyriennes et babyloniennes nous donnent des témoignages
valables. Nous concluons que l’archéologie et la Bible ne sont pas des ennemies, mais plutôt
des amies.
j.joosten « La critique textuelle »
La critique textuelle est une méthode qui nous permet de faire l’inventaire de tous les textes
que nous avons reçu. Quelques changements furent crées à partir de la transmission
manuscrite. Chaque manuscrit ancien diffère sur certains points de tous les autres ; les
manuscrits se regroupent en familles dont le plus souvent, il y a divergence et de façon
importante.
I- La recherche du texte original.
Les plus anciens du texte vétérotestamentaires remontent au début du IIe siècle avant J.C.
Pour les manuscrits complets, il faut attendre le IVe siècle après J.C pour la traduction
grecque, le XIe pour les manuscrits hébreux. La plupart des livres de l’Ancien Testament ont
été composés bien avant le IIe siècle avant J.C. il existe donc un grand intervalle entre la
rédaction des livres et leur attestation la plus ancienne.
A- Les témoins du texte de l’Ancien Testament.
1- Le texte massorétique : la forme textuelle la mieux connue de la Bible hébraïque est
celle qui est devenue traditionnelle dans le judaïsme depuis le Ie siècle de l’ère chrétienne
environ. On l’appelle couramment Texte Massorétique qui est représenté par plusieurs
manuscrits dont le plus ancien a été retrouvé dans la Genizah du Caire. C’est aussi au Ve
siècle de notre ère que les premiers efforts pour noter la vocalisation du texte Biblique ce sont
déployer (les points voyelles). Aussi, d’autres éléments les plus importants peuvent être
évoqués comme les accents massorétiques qui indiquent la syllabe accentuée au sein du mot
et s’appuient sur la traduction de lecture ; (le ketiv) qui donne le texte écrit avec les voyelles
du mot lu, tandis que les consonnes du mot lu (le qéré) figure dans la marge. Dans les marges,
(la petite massort) se trouve à gauche et à droite dans les manuscrits ; (la grande massort) est
placée en haut et en bas.
2- Le pentateuque Samaritain : les Samaritains possèdent une version de la Torah
représentée par une traduction manuscrite qui remonte jusqu’au XIIe siècle après J.C.
3- Les retrouvés près de la mer morte : en 1902, on fit la découverte d’une feuille de
Papyrus portant le texte hébreu du décalogue et le début du schéma Israël (le papyrus nash). A
partir de 1947, un grand nombre de manuscrits hébreu furent retrouvés dans les grottes situées
près du site de Qumran fragmentaires.
4- La septante : l’ancienne version grecque de la Bible hébraïque qui devient très vite la
« la Bible » des juifs alexandrins, était lue dans le culte et étudiée dans les écoles dont cela
signifiait sa raison d’être originale. Elle se caractérise comme une traduction littérale.
5- La peshitta : elle a été faite sur un texte hébreu, même si on constate l’influence de la
Septante dans certains livres. Elle contient un nombre modeste de variante qu’on peut
attribuer à sa volage.
6- Les Targums : ce sont des traductions araméennes de l’Ancien Testament faites par
des juifs qui ont été conçus dès l’origine pour être employer en conjonction avec le texte
hébraïque qui ont été mis par écrit entre le IIe siècle après J.C qui a pris son origine dans
l’école juive.
7- La vulgate : c’est une traduction reproduite par Jérôme vers la fin du IVe siècle, qui
transmet rarement des variantes de façon indépendante. On la consulte pour connaitre
l’interprétation de la Bible de son époque.
8- Autres témoins : a part des témoins cités ci-dessus, il existe un grand nombre de
témoins dont leur apport à la reconstruction du texte hébreu est mineur.
Il est assez rare que les spécialistes proposent de reconstituer le texte hébreu original à l’aide
des révisions quand elles ne sont pas soutenues par d’autres témoins.
Conclusion
L’observation des leçons variantes peut attirer l’attention sur un point important dans le texte.
Quel que soit le texte original, la simple existence de leçons divergentes peut indiquer que le
passage en question pose problème. Alors pour l’exégète, ces passages forment souvent le
point d’entrer qui permet d’aborder le message profond et original.
Adrian Schenker « Histoire du texte de l’Ancien Testament »
Au bas des pages de la Bible (B H S), nous trouvons l'indication de nombreuses variations
au sein du texte dont la pluralité textuelle se retrouve déjà dans les manuscrits hébreux de la
Bible conservés par la bibliothèque de Qumran (IIe siècle avant- et Ier siècle après J.-C.). Il
s'agit donc de rendre compte à la fois d'une certaine diversité du texte l'indication de
nombreuses variations au sein du texte. Voilà la tâche que l'histoire du texte se propose de
résoudre. Il faut également découvrir la meilleure forme textuelle: c'est là la tâche de la
critique textuelle.
L'histoire du texte biblique en synthèse
1. La naissance de l'histoire du texte part au moment de sa rédaction et son édition au niveau
de plusieurs lecteurs. Cette première phase est celle de la composition littéraire des textes
bibliques, aboutissant à leur publication ou à leur édition à différentes époques, en
commençant dès avant le VIe siècle.
2. Au niveau de cette phase, l’Ancien Testament signal la formation et la publication d'une
collection de livres sacrés dès l’époque monarchique, appartenant aux communautés juive et
samaritaine (début du canon biblique). Les écrits canoniques ont un texte relativement
stabilisé (IV°-IIIe siècles avant J.-C.). Tous ces écrits ne sont plus la propriété privée de leurs
auteurs, mais appartiennent au domaine public.
3. Des instances officielles introduisent des modifications littéraires dans certains écrits
canoniques, vraisemblablement avant tout pour des motifs théologiques, donnant lieu de la
sorte à de nouvelles éditions de ces écrits. Puisque les éditions anciennes continuent d'exister
en même temps (manuscrits de la mer Morte, LXX), cette phase connaît une relative pluralité
littéraire des textes bibliques. En effet, dans cette phase, la stabilité textuelle des livres
canoniques n'est pas encore devenue absolue (IIIe siècle avant 1er siècle après J.-C.). Une des
formes textuelles alors en circulation qui est appelée pré massorétique.
4. Cette méthode de pluralité des formes textuelles affecte la Bible hébraïque elle-même avant
le début de notre ère, mais passe à la phase du texte protomassorétique, caractérisée par la
stabilité désormais absolue du texte consonantique, et très probablement aussi par une certaine
fermeté des traditions orales concernant la prononciation, l'accentuation et la division du texte
biblique (dès la fin du Ier siècle après J.-C.).
5. L'histoire de l’étude du texte de l’Ancien Testament est un travail qui correspond à
l'analyse littéraire des textes bibliques de la mer Morte, du Pentateuque Samaritain, de la LXX
considérée comme le reflet d'un original hébreu, et d'autres témoins textuels. Cette phase du
Texte Massorétique est caractérisée par la notation de l'accentuation (ponctuation), de la
vocalisation et de la division du texte biblique, et par le développement progressif d'une
« Critique textuelle» systématique sous forme de notes massorétiques, au service d'une
stabilité maximale du texte biblique considéré comme le seul texte correct (à partir du Ve
siècle, et en ce qui concerne plus précisément le texte tibérien, à partir du VIIIe siècle).
Conclusion
Plusieurs traductions tels que (les Targums, la peshitta, la vulgate….) correspondent le plus
souvent à une base hébraïque identique au texte protomassorétique qui sont donc
généralement des témoins du Texte Massorétique. Plusieurs versions ont comme base la
LXX, dont elles peuvent être parfois des témoins plus anciens que les manuscrits grecs eux-
mêmes, lesquels reflètent alors un état textuel plus éloigné de la LXX primitive. Les versions
anciennes sont parfois attestées uniquement dans des citations qui en sont faites par des
auteurs de l'antiquité chrétienne.