Parametres Hydriques Des Sols Dans Un Amenagement en Banquettes Anti-Erosives (El Gouazine, Tunisie)
Parametres Hydriques Des Sols Dans Un Amenagement en Banquettes Anti-Erosives (El Gouazine, Tunisie)
Parametres Hydriques Des Sols Dans Un Amenagement en Banquettes Anti-Erosives (El Gouazine, Tunisie)
2
Resumé
Le travail abordé dans ce mémoire de DEA concerne la caractérisation
hydrodynamique d'un site aménagé en banquettes anti-érosives. Cette
caractérisation est une première étape pour la modélisation sur des bases physiques
du fonctionnement de cet aménagement. On veut à terme, simuler les volumes d'eau
et les quantités de sédiments qui sont accumulés derrière chaque banquette.
Le site d'étude se trouve dans le petit bassin versant du lac collinaire d'El
Gouazine en Tunisie centrale. Il s'agit d'un aménagement sur un sol sable argileux
sur lequel est pratiqué une rotation céréales - jachères. Le climat est de type
méditerranéen semi aride.
3
Table des matières
Remerciements 2
Resumé 3
Table des matières 4
Liste des figures 5
Liste des tableaux 5
Introduction 6
Partie 1 : Présentation du site d'étude: Le bassin versant d'El Gouazine 9
1.1 Le bassin versant: Localisation et caractérisations éco-géographiques 9
1.2 Les sites de banquettes Il
1.3 Site de banquettes El Gouazine 1 (EGl) 14
Partie 2 : Méthodologie 17
2.1 Présentation du modèle projeté pour simuler l'écoulement et l'érosion 17
2.1.1 Production du ruissellement. 17
2.1.2 Propagation du ruissellement 18
2.1.3 Production et transfert des matières solides 19
2.1.4 Conclusion 20
2.2 Mesures de l'infiltration 20
2.2.1 Méthode Beerkan 20
2.2.2 Méthode Müntz 22
2.2.2.1 Le modèle de Philip 22
2.2.2.2 Le modèle de Green et Ampt 23
2.3 Caractérisation des états de surface du sol 24
2.3.1 Les types d'états de surface 24
2.3.2 La couverture du soL 24
2.3.3 Méthode d'évaluation des états de surface et la couverture du soL 25
Partie 3 : Résultats et discussion 26
3.1 Choix du site et distribution des mesures 26
3.2 Essais d'infiltration 27
3.2.1 Essais Beerkan 27
3.2.2 Essais Muntz 32
3.3 Caractéristiques physiographiques du site et comparaison avec les paramètres
hydrodynamiques 38
3.3.1 Les états de surface 38
3.3.1.1 Surfaces fermées 40
3.3.1.2 Surfaces ouvertes 40
3.3.1.2 Surfaces couvertes 41
3.3.2 Relation K s- états de surface 43
3.3.3 Etude de la texture des sols 43
3.3.4 Relation K s - granulométrie 45
Conclusion et perspective 47
Annexe 1 : Exemple du traitement complet par BEST 2 de l'essai (BI5) 51
Annexe 2 : L'humidité initiale, l'humidité à saturation et la densité apparente, dans les essais
Beerkan 63
Annexe 3 : Les coordonnées des sites des essais d'infiltration 64
Annexe 4 : La granulométrie du sol dans les sites des essais d'infiltration 65
Annexe 5 : Les états de surface, observations et mesures 66
4
Liste des figures
Figure 1 : Localisation du bassin versant d'El Gouazine (in Mansouri, 2001) 9
Figure 2: Carte géologique du RV. d'El Gouazine (in Mansouri 2001) 10
Figure 3 : Carte pédologique du B.V. d'El Gouazine (in Mansouri 2001) 10
Figure 4 : Carte d'occupation des sols du RV.d'EL Gouazine (in Mansouri 2001) Il
Figure 5 : Schéma de section de la banquette 12
Figure 6 : Banquettes du site EG1 après une pluie (ph. Nasri 2002) 12
Figure 7 : Evolution de la sédimentation du barrage 13
Figure 8 : carte de situation des travaux en banquette- Sites d'étude 14
Figure 9 : Modèle numérique de terrain du bassin inter-banquette EG1 15
Figure 10 : Site EL GOUAZINE J, détail de la banquette de terre 15
Figure Il : Variations d'humidité en surface de l'inter-banquette 16
Figure 12 : la propagation du front d'humectation selon Green et Ampt.. 23
Figure 13 : Localisation des essais de l'infiltration sur une carte topographique du terrain 26
Figure 14 : Essai Beerkan 27
Figure 15 : La lame infiltrée en fonction de temps (essai Beerkan 13) 28
Figure 16 : Répartition des Ks observés 30
Figure 17 : Délimitation de zones à différentes perméabilités 31
Figure 18 : Variogramme sur Ks 31
Figure 19 : Essai Müntz 32
Figure 20 : Ajustement de lois d'infiltration à l'expérimentation en Ml 33
Figure 21 : Ajustement de lois d'infiltration à l'expérimentation en M2 34
Figure 22 : Ajustement de lois d'infiltration à l'expérimentation en M3 34
Figure 23 : Ajustement des lois d'infiltration à l'expérimentation en M4 35
Figure 24 : Ajustement des lois d'infiltration à l'expérimentation en M5 36
Figure 25 : Les profils d'humidité dans le site Ml 37
Figure 26 : Les profils d'humidité dans le site M2 37
Figure 27 : Les profils d'humidité dans le site M3 37
Figure 28 : La répartition des sites des mesures des états de surface 38
Figure 29 : Répartition des surfaces ouvertes et fermées 38
Figure 30 : Couverture du sol par la végétation sur le site EG1 39
Figure 31 : Pourcentage total de cailloux sur le site EG1 39
Figure 32 : Photos d'états de surfaces B62 et B63 40
Figure 33 : Les composantes des surfaces fermées 41
Figure 34 : Les composantes des surfaces couvertes 42
Figure 35 : Diagrammes GEPPA des textures (1963) 43
Figure 36 : Zonation texturale de la zone d'étude: éléments fins 44
Figure 37 : Zonation texturale de la zone d'étude: éléments grossiers 44
Figure 38 : Ks en fonction de la granulométrie 45
Figure 39 : Ks en fonction du % argile ou sable grossier 45
5
Introduction
L'érosion du sol est un phénomène ancien. Il modèle les paysages depuis les
temps géologiques les plus anciens. Les précipitations et le ruissellement sont les
premières causes de ce phénomène naturel sous la plupart des climats tempérés ou
tropicaux. Dans les climats extrêmes, désertiques ou polaires, le vent et le gel sont
aussi d'importants facteurs de l'érosion (Roose, 1999).
6
sommets avec des aménagements forestiers quand cela est nécessaire et des
aménagements en banquettes placées suivant les courbes de niveaux sur les terres
agricoles.
C'est à l'un de ces petits bassins montagneux que nous nous sommes intéressés
et plus particulièrement à celui de El Gouazine, petit affluent de l'oued El Ajela
(bassin versant du Nebhana) dans le Gouvernorat de Kairouan au pied du Jbel Serj.
Le bassin versant d'une superficie de 16,64 km 2 a été aménagé au cours des années
1990 : (i) à son exutoire se trouve un petit barrage de 250 000 1113 ; (ii) de nombreux
reboisements sont présents et 46% de sa superficie ont été aménagés en
banquettes anti-érosives.
Cette zone d'étude est caractérisée par des précipitations limitées et irrégulières
(400 mm de pluviosité interannuelle), elles sont de régime méditerranéen. Violentes
et de courte durée, elles provoquent une forte érosion du sol. L'aménagement en
banquettes de courbes de niveau a pour objectif la réduction de l'effet érosif des
pluies et l'amélioration du captage de l'eau par le sol. Ce dernier dépend des
propriétés physiques du sol qui contrôlent le transfert de l'eau.
Sur ce bassin deux sites de banquettes ont été choisis pour une étude du
fonctionnement hydrologique de l'aménagement. Il est prévu de calibrer et valider sur
ces sites un modèle à base physique du ruissellement et de l'érosion. Le premier site
correspond à des terres de céréaliculture sable argileux, le second sur un lithosol
peu profond et caillouteux correspond plutôt à des terres de parcours mais qui sont
mises en culture certaines années.
Le modèle qui sera mis en œuvre est celui décrit par Sharda et Sharma (2002).
Dans le cadre de notre travail de DEA nous avons pris comme objectif de
caractériser les paramètres conditionnant l'infiltration dans un espace inter-banquette
et leur variation spatiale. Ce travail de DEA a donc comporté trois phases :
1. Une phase de recherche bibliographique et d'apprentissage des techniques
d'infiltrométrie au laboratoire L1SAH de Montpellier (Laboratoire d'étude des
Interaction entre le Sol, l'Agrosystème et l'Hydrosystème - UMR ENSAM
INRA IRD) du 10/02/2003 au 06/04/2003.
2. Un travail de terrain en Tunisie où les expérimentations d'infiltrométrie ont
été réalisées avec le concours du L1SAH en Tunisie et de l'INRGREF
(Institut National de la recherche en Génie Rural et Eaux et Forêts). du
07/04/2003 au 26/04/2003.
3. Une phase de dépouillement, interprétation des données et rédaction du
rapport du 27/04/2003 à fin Septembre 2003
Ce mémoire est constitué de trois parties :
• Dans une première partie le bassin versant d'El Gouazine est présenté à
partir des données et des documents cartographiques obtenus en première
phase de ce travail. Le site de banquettes sur lequel nous avons réalisé les
expérimentations est présenté ainsi que les travaux antérieurs qui ont été
réalisés.
7
une première phase consiste à déterminer les paramètres hydrophysiques
des sols et leur variabilité spatiale. Ensuite nous expliquons les méthodes
d'infiltrométrie utilisée: Méthode « Beerkan» (Haverkamp et al, 1999) et
Méthode Müntz (in Boivin et al, 1987). Nous terminons cette partie par la
méthode de caractérisation des états de surface du sol. En effet nous
pensions relier les caractéristiques hydrophysiques aux « états de surface ».
• La troisième partie comprend les résultats de notre expérimentation. Une
cartographie de la conductivité hydraulique à saturation obtenue par la
méthode Beerkan et une comparaison de résultats donnés par celle du
Müntz sont présentés et discutés. La cartographie de la conductivité
hydraulique à saturation est comparée aux états de surface, aux textures
des sols. Un modèle numérique de terrain de la zone étudiée est proposé
en vue d'établir le modèle de propqgation du ruissellement.
En conclusion, nous terminons par une discussion sur notre travail et sur ce qui
pourrait être envisagé pour arriver à l'application du modèle d'érosion.
8
Partie 1 : Présentation du site d'étude: Le bassin versant
d'El Gouazine
["IlIIl..........;j ,
Figure 1 : Localisation du bassin versant d'El Gouazine (in Mansouri, 2001)
(à partir de la carte au 1/50 OOOème)
Ce bassin versant est orienté sud-nord et a une forme allongée, sa longueur est
de 10 km et sa largeur varie de 1,5 km à 3 km. Son exutoire occupe les coordonnées
géographiques suivantes: 35°54'30" de Latitude Nord et 9°42'13" de Longitude Est.
L'altitude du bassin est comprise entre 575 m au sud et 375 m au nord, à son
exutoire. La pente moyenne longitudinale de ce bassin, très allongé, est de 1.8 %.
Sa pente transversale, nettement plus élevée que la pente longitudinale, dépasse
5 %. Les formations géologiques sont caractérisées par la présence d'un substratum
marno-calcaire dans la partie sud-est du bassin versant et d'un substratum argilo-
gréseux dans la partie nord-ouest (Nasri, 2002).
Le climat est méditerranéen semi aride. Les pluies annuelles sont très irrégulières
et très variables dans le temps et dans l'espace. Les averses correspondent à des
orages violents de courte durée ne dépassant en général pas l'heure. Ils sont aussi
caractérisés par de fortes intensités dépassant souvent 100 mm/h en 5 minutes. La
pluie moyenne observée sur le site (1994 - 2002) est 390 mm pour 375 mm à la
station de référence d'Oueslatia. Les températures sont chaudes et sèches
(dépassant les 45 OC) en été et fraîches voire froides l'hiver. On compte une dizaine
de journées de gelée. Les vents sont forts de régime Nord Ouest en Hiver -
Printemps. Ils sont de Sud Est l'été (Shergui ou Sirocco). L'évapotranspiration
potentielle est forte, on mesure une évapotranspiration sur bac de 1900mm annuel
(ACTA-IRD,2002)
9
D'un point de vue géologique, le bassin versant appartient au synclinal
d'Oueslatia. Il présente une forte hétérogénéité géomorphologique avec des massifs
montagneux et des encroûtements calcaires. Dans la vallée les terrasses alluviales
sont des dépôts quaternaires grossiers reposant sur des marnes à minces
intercalations calcaires datant du Lutétien Bartonien. Des bancs de calcaires
lumachelliques affleurent sur les versants. Les sommets, en rive gauche, sont
constitués de grès attribués à l'Oligocène (figure 2).
Les sols résultants de cette géologie sont de trois types. Les interfluves
présentent des sols calcimagnésiques à encroûtement calcaire plus ou moins
induré; tandis que les vallées présentent des sols peu évolués. Dans les parties
aval, les sols alluviaux profonds sable argileux alternent avec des sols
calcimagnésiques. (Zante et Mansouri, 1999 in Mansouri, 2001), (figure 3).
T T + " _1 <e:p:'J 41fll3 4&!lDO ~ *fXXl
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+ + + -i
B
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N
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1 "'JX("O ~ 4!IKIXJ
La plus grande partie de sa surface est occupée par des terres agricoles, elles
représentent 55 % du bassin versant et sont presque entièrement traitées par des
banquettes en courbe de niveau. Le reste du bassin est sem; forestier avec des
reboisements en pin d'Alep (figure 4).
10
La végétation naturelle est
représentée par de l'alfa (Stipa
tenascissima) , du pin d'Alep (Pin us N
ha/epensis) et des caroubiers isolés
(Ceratonia si/iqua). Sont également
présentes différentes espèces de type
méditerranéen: Rosmarinus officina/is,
A+
Erica mu/tif/ara, Geniste cinens,
Phyl/are a augustifo/ia, Cistus se/vifolius,
G/obu/area a/ypum, Cistus /ibanotis,
Artemesia herba a/ba, Bal/ota hissuta ...
Dans les parties cultivées on trouve
+
essentiellement des cultures céréalières,
des plantations d'oliviers et d'amandiers,
et des terres de parcours. Zante et
Mansouri (in Mansouri 2001) donnent la ut daJedet lem
répartition suivantes: 40% de terres + Faêt;:n!i!
Fa« Œgndedaire
cultivées ou en jachère, 16.7% de forêts Ma
denses ou claires, 10.7% de parcelles ~RrmlIS
d'alfa, 9.3% de terres de parcours, 8% >._ ".' aJtlres, .Ild1ère
de garrigues et 4,7% de vergers. PfbJri:t.JUe
A l'exutoire a été construit un barrage + œ aM et ŒreaIes
l.ac~rBe
en terre compactée en 1990. Une digue
de 232 m de long et de 10,63 m de haut
est équipée d'un déversoir latéral en rive
gauche en béton et de forme 1Km
trapézoïdale. Sa cote par rapport au !!!!~!!!! +
fond du barrage (zéro de l'échelle de
+
crue) est à 8,28m. Il en résulte un lac Figure 4: Carte d'occupation des
d'une dizaine d'hectares à la cote de sols du B.V.d'EL Gouazine (in
déversement et d'une capacité de 237 Mansouri 2001)
000 m3 en date de la première mise en
eau (Mansouri 2001).
Il
O.4m
_ .... ,
..--.
Figure 6 : Banquettes du site EG1 après une pluie (ph. Nasri 2002)
Les quantités de pluie qui tombent sur le versant sont interceptées par ces
banquettes. L'eau s'accumule derrière chaque banquette et peut déborder
latéralement vers l'aval soit dans une ravine soit vers une autre banquette lorsque
celle ci est installée en quinconce.
A l'échelle du bassin versant, Nasri (2002) démontre une importante réduction
des coefficients de ruissellement. Les pluies supérieures à 20 mm qui avaient des
coefficients de ruissellement de 4 à 30 % avant l'aménagement n'ont plus que des
coefficients de ruissellement variant de 1 à 9%. Au niveau annuel, l'écoulement a
tellement baissé qu'il n'assure plus un remplissage optimal du barrage en année
sèche.
12
Du point de vue de l'érosion, les suivis par bathymétrie de l'envasement du
barrage montrent une réduction spectaculaire des transports solides (figure 7).
1200 1---1- 30
-
-{-------'"I
400 150
200 180
juin-93 oct-94 févr-96 juil-97 nov-98
13
4i9COO 4S)(X)() 481000 482000 llB.3COO 484C00 485000
1 1 1 1 1 1 1
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/ ...§ ' 1 A = chenal de
..... la banquette
-----i----
~
" -.Si" -----J
On distingue un espace inter banquette qui est un micro bassin versant fermé en
aval par un canal collecteur et une banquette qui ne peut déverser que par ses
extrémités ou lors de très fortes pluies en se rompant comme lors des pluies du
23/09/1998 et du 19/01/1999 (Figure 10).
11.10
11.00
10.90
10.80
10.70
10.60
Echelle des 10.50
altitudes en 10.40
fi 10.30
10.20
10.10
10.00
9.90
9.80
9.70
9.60
9.50
9.40
9.30
9.20
15
Ce site (EG 1) a été aménagé en 1997 : un pluviographe automatique enregistre
les hauteurs de pluie et leurs intensités. Il s'agit d'un pluviographe Œdipe
commercialisé par la société IESM SERPE dont la bague réceptrice a une surface de
400 cm 2 . Chaque basculement d'auget se fait pour une quantité de pluie recueillie de
0.5 mm et est enregistré sur une base de temps précise au 1/10 de seconde par un
contact électrique au mercure.
Trois sites de mesures de l'humidité du sol par TOR (Time Domain Reflectometry)
sont installés un en amont de la banquette et deux en aval aux profondeurs
suivantes: 30 cm, 45 cm et 80 cm. Un site de mesure des pressions de l'eau dans le
sol est également équipé. Ces sites permettent le suivi de l'humidité et des pressions
dans le sol et d'avoir notamment le profil initial de l'humidité qui constitue une des
principales données d'entrée des modèles d'infiltration dans la zone non saturée. La
figure 11 montre les variations au cours de la période 1998-2000 des pluies et de
l'humidité des sols.
90 30
80
70 .. .··• 25
60·
t -Pluie
Amont..
Aval 1
20
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«)
N
m
0
N
N
16
Partie 2 : Méthodolo@
q =-keB)( dh
dz
-1) :.(2)
Cette équation, qui lie le flux d'eau à la charge hydraulique dans le milieu poreux,
est basée sur l'hypothèse d'un écoulement 1D.
Avec: q le flux d'eau, de dimension (L.T\ k la conductivité hydraulique, de
dimension (L.T\ B la teneur volumique en eau du sol (L 3 .L-3 ), Z et h sont,
respectivement la position selon un axe vertical orienté positivement vers le bas et la
pression de l'eau au point considéré, exprimées en unité de longueur (L). t le temps
(T).
17
iJB
La combinaison des deux équations, en substituant C(B) = iJ h la capacité
capillaire (1/L), conduit à l'équation (3) de Richards (1931) qui décrit l'écoulement de
l'eau dans le sol:
C(h) oh =
ot oz
~[K(B)(Oh
oz
-1)]
......................................................(3)
L'intégration de cette équation sur Z et t, après la connaissance des conditions
initiales et aux limites, permet de déterminer le profil spatio-temporel de la teneur en
eau B(z,t) .
Cette dernière équation est valable dans le cas de l'infiltration verticale
unidimensionnelle. La détermination des paramètres de cette équation, in situ,
nécessite la connaissance détaillée des caractéristiques du sol, ce qui est difficile à
réaliser à grande échelle sur le terrain. Il faut d'une part procéder à des essais
d'infiltration avec suivi des humidités du sol et des tensions de l'eau dans le sol. Il
faut d'autre part connaître les surfaces sur lesquels les paramètres estimés
localement s'appliquent.
oy + y 0 V + V oy =0
ot OX OX (4)
o V + V 0 V + g oy + g( S _ S) =0
ot OX OX 1 (5)
Où:
g : accélération de la pesanteur (LT2) ;
S : pente du fond du canal en x (LL- 1) ;
SI: pente de la ligne de charge en x à l'instant t (LL-1) ;
t : temps (T) ;
V : vitesse moyenne en x à l'instant t (LT1) ;
x : abscisse (L) ;
Y : profondeur d'eau en x à l'instant t, comptée à partir du fond (L)
Les équations de Saint-Venant dépendent des conditions aux limites amont et
18
aval du cours de l'eau, des conditions initiales à t=0 et de ses caractéristiques
géométriques, la longueur, la pente et la rugosité. En fonction de ces grandeurs,
certains termes des équations de Saint-Venant peuvent être négligés, conduisant à
une forme plus simplifiée de l'équation de propagation d'onde (Moussa, 2003).
Lors du ruissellement sur une surface, les termes d'accélération dans l'équation
de conservation de quantité de mouvement du système de Saint-Venant peuvent
être négligés. On obtient le modèle de l'onde diffusante qui est une équation
parabolique aux dérivées partielles de second ordre.
oQ
ot
+c(!l_q)_D(éf
OX ox
Q - OqJ
OX2
= 0
..........................................(6)
Avec:
C : célérité de l'onde fonction du débit Q (Lr ) ;
D : diffusivité de l'onde fonction du débit Q (L r ) ; 2
oQs o(Csy) _ D D - D
-+Ps - 1+ R - L
ox of (7)
Q : est la décharge des sédiments (M.L-'.r').
Ps : est la densité massive des particules de sédiments (M.L-·).
Cs : est la concentration de sédiments dans le flux (L·.L-·).
y : est la profondeur de flux (L).
2
DI: est le taux de livraison des sédiments de secteurs entre-ravines (M.L- .r').
2
DR: est le taux d'érosion en ravines (M.L- ·r').
DL: est le taux d'afflux latéral des sédiments par unité de longueur par unité de
2
largeur de régime de flux (M.L- . r \
x: est la distance dans la direction du flux (L)
t: est le temps (T).
En conditions instables, en substituant Qs = Ps·Cs·Q et Q= V.y
19
En prenantQ/V=4, on peut écrire l'équation comme:
oQ s 0 As _ D D
- - + - - - \+ R
oX 0 t (8)
Où:
Q: est la décharge par unité de largeur (L'.L-'.r').
V: est la vitesse de flux (L.r').
As: est la masse de sédiments dans le mouvement par unité de surface (M.L-')
La décharge et la vitesse de flux sont obtenues à partir de la solution des
équations de Saint Venant en conjonction avec une approximation de l'onde
cinématique et l'expression de la friction de la pente selon la loi de résistance de
Manning (Sharda et Samra, 2002)
2.1.4 Conclusion
Dans notre travail, on s'est principalement intéressé aux données d'entrée
nécessaires aux premières équations de ce modèle concernant la production d'eau.
En effet, pour simuler la dynamique de l'infiltration de l'eau dans le sol, il est
indispensable de connaître les caractéristiques hydriques du sol. Celles-ci sont
représentées par la courbe de rétention et la courbe de conductivité hydrique. La
première décrit la variation de l'humidité du sol avec la pression de l'eau dans le sol,
alors que la seconde tient compte de la variation de la conductivité du sol avec son
humidité.
Ces relations peuvent être déterminées par le suivi de la dynamique de
redistribution de l'humidité et des pressions dans le profil de sol préalablement
humidifié par apport d'eau à la surface. Cependant, cette méthode présente
plusieurs inconvénients: elle est assez lourde à mettre en œuvre, puisqu'il faut
instrumenter le site de mesure d'appareils adéquats pour mesurer l'humidité et la
pression du sol à différentes profondeurs; elle est longue et coûteuse, puisqu'il faut
acquérir les données pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines. De plus, et
vu sa lourdeur, il est difficile d'instrumenter plusieurs sites afin d'appréhender la
variabilité des caractéristiques à l'échelle de l'aménagement.
Ceci a favorisé la mise au point de méthodes alternatives, plus simples à mettre
en œuvre, plus rapides et moins coûteuses. Parmi ces dernières, nous avons choisi
d'appliquer la méthode « Beerkan » qui est plus simple. Nous avons réalisé aussi
quelques essais "Müntz" pour comparer les résultats d'application des deux
méthodes. Nous avons donc cherché à déterminer les paramètres et les relations
nécessaires à la première équation du modèle de Sharda et Samra (2002), à savoir
celles nécessaires pour la résolution de l'infiltration de Richards.
20
Elle suppose que la courbe de rétention d'un sol est bien décrite par une
fonction proposée par Van Genuchten (1980) (in De Condappa, 2002) de la forme
suivante:
B~ [1 (::H+
.................................................................................. (9)
K~ K,(:J .....................................................................(11)
21
Les informations nécessaires à cette méthode sont donc:
1. La courbe granulométrique du sol;
2. L'humidité initiale (Bi) et à saturation (B s ) du sol;
3. La densité apparente du sol;
4. Le rayon du cylindre;
5. La lame infiltrée en fonction du temps.
Un programme sur le logiciel MATHCAD (http://www.mathcad.com). BEST 2,
développé au LTHE de Grenoble et disponible au L1SAH a été utilisé pour
dépouiller ces expérimentations et pour déterminer les paramètres
hydrodynamiques du sol. L'annexe 1 illustre pour un des sites la méthode
numérique utilisée.
Où S est la sorptivité (L.T 1/2), qui exprime la capacité plus ou moins grande
que possède le sol à absorber l'eau par capillarité, et B est un paramètre ayant les
dimensions d'une vitesse, qui est de l'ordre de Ks 13 à 2Ks 13, Ks étant la
conductivité du sol à saturation. La relation entre Ks et B n'est pas établie
théoriquement. L'importance de la sorpitivité est grande au début de l'infiltration,
mais elle diminue au fur et à mesure que le sol s'humecte et que l'importance de la
22
gravité devient prépondérante. Les paramètres S et B sont calculés par la
régression linéaire de l / Ji sur Ji (Boivin et al, 1987).
9i
o surface du sol
hf - Lf - ho
q = -ks L
f (13)
l = (B s - Bj)L r (14)
Où: 1est la lame infiltrée et 8i est l'humidité initiale. Par ailleurs, comme
dl
q = dt on peut écrire
dl = -k [M/.!J.B- I]
dt s l
.................................................................(15)
23
t = ~- Llli.t10 In(1- 1 )
ks ks Llli.t10 (16)
Bien que cette équation donne le temps en fonction de la lame infiltrée et non
l'inverse comme la loi d'infiltration de Philip présentée plus haut, il est possible
d'effectuer un ajustement non linéaire sur les données expérimentales l(t) afin
d'accéder à la valeur de k s • Nous avons effectué cet ajustement avec le logiciel
Excel (www.microsoft.com/office/excel) en utilisant la fonction Solver qui permet
une résolution par optimisation du système d'équation obtenu.
Les états de surface sont regroupés en deux types selon leur rôle sur
l'infiltration: les surfaces ouvertes et les surfaces fermées.
24
2.3.3 Méthode d'évaluation des états de surface et la couverture du sol
Lors des essais de simulation de pluie, l'évaluation des différents types d'état
de surface et de couverture du sol se fait sur la placette d'1 m2 par identification au
contact d'une tige déplacée verticalement selon un maillage carré.
Pour un travail au champ ou en terrain non cultivé nous avons jugé qu'il était
plus représentatif de décrire les états de surfaces sur de courts transects. Il est
possible d'analyser une centaine de points en les répartissant tous les 10 cm sur
une ligne de 10 m. En cas de travail du sol ou d'hétérogénéité liée à la pente, nous
effectuons les mesures sur deux lignes perpendiculaires.
Dans notre analyse nous sommes restés au premier niveau et avons défini les
surfaces ouvertes ou fermées et les surfaces nues ou couvertes.
25
Partie 3 : Résultats et discussion
Dans cette partie nous exposons l'expérimentation que nous avons eue à mener
sur le terrain et les résultats obtenus. Nous présentons d'abord le protocole de
mesure proprement dit. Les résultats des deux méthodes d'infiltrométrie sont ensuite
décrits et discutés. Les mesures qui nous ont permis de caractériser le milieu sont
exposées, nous en avons retenu deux:
• Les mesures objectives des états de surface
• Les analyses de texture des sols
Enfin, nous chercherons à mettre en parallèle les mesures hydrodynamiques
et les caractéristiques du milieu.
1 ::iù
Iii
1&51
111)1) IlE
1 15.5
15
14.5
10$1)
14
135
10f)(1 1~.s
E 12
Vl
eu l' S
u 11
t: 1(140
;j lOS
Vl
Cl
1
! 140 11'3') 1.,,;;(0
26
Au total 47 essais «8eerkan» ont été effectués. Par ailleurs, on a réalisé 5
essais de l'infiltration «Müntz ». La multiplication des points de mesures a pour
objectif de saisir l'hétérogénéité du milieu. Des échantillons de sol ont été prélevés
pour mesurer la densité apparente, la granulométrie, l'humidité initiale et l'humidité à
saturation dans chaque essai, (annexes 2,4).
Dose d'eau
27
constant, ce qui indique l'établissement d'un régime pratiquement permanent. La
figure 15 montre la stabilisation de la courbe de la lame infiltrée en fonction de
temps dans un essai.
28
Tableau 1 : les paramètres hydrodynamiques du sol des sites Beerkan
Bil1tane N° Sorptivité Ks mm/s Hg mm n 11 Brooks&Corey
BC1 0,35 0,0052 -39,6805 2,1448 13,7734
8C2 0,4 0,03 -16,7756 2,3428 8,4435
BC3 0,27 0,007 -24,6894 2,1407 14,0182
Se5 0,8 0,026 -44,2092 2,1744 12,2989
SC6 0,51 0,013 -43,0322 2,1347 14,4061
BC7 0,4 0,0058 -36,3032 2,3074 8,9405
811 0,28 0,0079 -41,6971 2,2517 9,9618
812 0,22 0,0063 -33,9062 2,2897 9,2269
813 0,2 0,004 -51,2589 2,2788 9,4208
814 0,22 0,0048 -46,1574 2,2163 10,848
815 0,23 0,0031 -85,51 2,247 10,0678
821 0,26 0,0086 -31,8218 2,2381 10,2742
821S 0,49 0,014 -50,5347 2,2966 9,1128
822 0,25 0,0055 -97,3456 2,2488 10,0272
822S 0,55 0,017 -49,0855 2,2692 9,6013
823 0,24 0,0064 -40,6516 2,435 7,4879
825 0,21 0,0051 -34,809 2,2067 11,1355
831 0,4 0,01 -60,2085 2,2707 9,5733
831S 0,37 0,011 -59,6412 2,5734 6,5646
832 0,49 0,011 -97,3456 2,2488 10,0272
833 0,23 0,0053 -40,1574 2,2226 10,6715
841 0,4 0,013 -40,4366 2,1857 11,851
842 0,44 0,013 -52,7406 2,2129 10,9469
843 0,37 0,0087 -46,8883 2,1786 12,1275
844 0,38 0,011 -37,7535 2,2156 10,8671
845 0,1 0,017 -20,7893 2,1809 12,0357
851 0,28 0,0057 -38,4236 2,1809 12,0357
852 0,18 0,0071 -6,9375 2,2253 10,5987
853 0,15 0,003 -45,5581 2,1849 11,8803
854 0,18 0,0033 -25,3901 2,1659 12,6725
861 0,53 0,01 -38,6268 2,1253 15,0844
862 0,47 0,011 -56,2429 2,1802 12,0619
863 0,2 0,011 -12,9734 2,2035 11,2341
864 0,2 0,0048 -24,87 2,1915 11,6378
871 0,54 0,01 -95,3347 2,1883 11,7538
872 0,35 0,0076 -43,6952 2,2103 11,0238
873 0,54 0,013 -68,8497 2,3351 8,5446
874 0,39 0,0078 -45,4154 2,1889 11,7338
875 0,28 0,0064 -16,3714 2,1091 16,4924
881 0,28 0,0093 -24,8725 2,1958 11,4898
882 0,4 0,0073 -69,2722 2,2247 10,6154
883 0,3 0,0059 -48,1546 2,2057 11,1641
891 0,24 0,0054 -20,8965 2,1215 15,3845
892 0,35 0,0062 -52,926 2,2154 10,8737
- .
Tableau 2 : Données statistiques des paramètres mesurés
Sorptivité Ks mmis Hg mm n 1 TI Brooks&Corev
Médiane 0,325 0,008 -42,365 2,212 10,985
Movenne 0,339 0,009 -44,505 2,226 11,136
EcartvDe 0,139 0,005 21,123 0,083 2,005
Valeur max 0,8 0,03 -6,938 2,573 16,492
Valeur min 0,1 0,003 -97,346 2,109 6,565
29
On s'intéresse en priorité au paramètre K s qui est le plus important pour
déterminer la part de la pluie qui s'infiltre et celle qui ruisselle, lorsqu'on dispose des
intensités pluviométriques.
Un premier examen des données montre que si l'on répartit les valeurs selon 7
classes de vitesse de filtration (in Chamayou et Legros 1989) (tableau. 3 et figure16)
les valeurs de K s se groupent à 90% dans les classes à perméabilité assez lente à
moyenne. La dispersion des mesures est donc faible.
Tableau 3: Les classes de Ks (in Chamayou et Legros 1989)
Vitesse de l'infiltration Classes mm/s Effectif Effectif %
très lente < 3 10-4 0 0,00
lente 3 10-4 - 1.5 10-3 0 0,00
assez lente 1.5 10-3 - 6 10-3 14 32,56
moyenne 6 10-3 - 1.7 10-2 25 58,14
assez rapide 1.7 10-2 - 3.5 10-2 4 9,30
rapide 3.5 10-2 - 7 10-2 0 0,00
très rapide > 7 10-2 0 0,00
~ ~~ --
~ 10 - / - - - - - - 9,3%
5····----
o .-'- - - - - , - - - ' - - ' _ - - - - - L _ " ' - - _............ ---I
< 3 E-04 3 E-04 à 1,5 E-03 6 E-03 à 1,7 E-02 3,5 E-02 > 7 E-02
1,5 E-03 à 6 E-03 1,7 E-02 à 3,5 E- à 7 E-02
02
classes mm.s-1
• le premier aux valeurs les plus faibles, est plutôt situé dans la partie amont
et descend en limite des sites 812 et 831,
• le second correspond à la classe de vitesse moyenne. Il s'étend sur le
reste de l'inter-banquette, les valeurs en 851 et 883, peuvent être en fait
incluses dans cette classe car elles ont des valeurs très proches de sa
limite inférieure,
• le canal amont de la banquette est quant à lui une unité mixte comprenant
des valeurs appartenant aux trois classes en raison de sa forte
hétérogénéité avec une dominance des valeurs moyennes (figure 17).
30
1120
1080 E
'"\1>
..
o >\, Assez 1!rIie
Moyenne
Assez rapide
•
•
+
0.0015 10 0.006
0.006 10 0.017
0.017 to 0.036
~
cS .)
1000
•
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0.(051,
•
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O<lJt,;-----.,
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1040 00007 \.
.......
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•
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.
'1 (')7'"
1020
1000
•
ù'II)51
980
Dlstanc.s m
Nous avons essayé d'interpréter les données en calculant un variogramme sur les
valeurs observées de Ks (Figure 18). La forme du variogramme obtenu ne montre
pas une variation continue suivant des directions du bassin. En effet on a peu de
variabilité de la conductivité hydraulique à saturation pour un nombre assez réduit
d'observations (44).
Varlogramme sur Ks
'_ ~,,"., C·
rfJÇ.tJ')ll 1. (1 1tJ.l·~anc,.' 9lll)
.. "'"
1
Il
1
/
1
/ ~
1 \
i\
1 \ !
~ ! / \/'--\. 1
1
1 • / l ,
" /i \./\
•
\'
./
0/
31
parties, une zone amont plus imperméable, une zone moyennement perméable en
position médiane et une zone où les trois types d'infiltrabilité se côtoient, c'est la
zone de fossé amont à la banquette où s'accumulent les sédiments et où l'humidité
favorise la macroporosité par l'installation de végétation et de mésofaune. Dans le
canal, s'accumulent des éléments fins qui devraient limiter la perméabilité, mais
l'installation de végétation et la quantité plus importante d'animaux terricoles
(fourmis, vers de terre ... ) favorise l'apparition des surfaces ouvertes.
Une charge constante de 3 cm d'eau dans les cylindres est obtenue par le
réglage d'un système de réservoirs de Mariotte. Un tube alimente le réservoir en air
par le sommet, l'eau s'écoule par un deuxième tuyau dont l'orifice est environ 5 mm
au dessus de l'orifice du premier tuyau d'entrée de l'air (Figure 19).
32
montrent les ajustements des lois de Philips et de Green et Ampt aux données
d'infiltration sur les expériences aux sites M1, M2, et M3.
A la fin de chaque expérimentation après avoir retiré les anneaux, on a
procédé à des prélèvements à la tarière pour des mesures de l'humidité. Un profil
initial caractérisant l'état « sec» a été réalisé près du site.
Tableau 4: Détermination du Ks (mm/s) par méthode Müntz
Ksdans Ks après 2 heures de Ks après 16 heures Ks après 17 heures
Essais Mûntz "expérience initiale ressuyage. de ressuyage. de ressuyage.
mm/s mm/s mm/s mm/s
M1 0.040 0.015
M4 0.0003
M5 0.015
33
BASSIN VERSANT D'a. GOUAZJNE, Site EG1 Müntz 2
120
Expérience après ressuyage (2h)
i 100 -
Expèrience initiale ..
E
!. 80 _~._ Expérience après ressuyage (16h) ~.~-- _.>-"-=:.=:-_-1
ll ..- ~-.-------I
CIl
60 + - - - - -• .,! •
-CIl
:e
È 40
CIl
E 20 --------_._-------1
~
0
0 2000 4000 6000 8000 10000 12000
Temps (s)
-------------11
• lame cumulée mm - 1 Philip - 1calculé selon Modèle Green Ampt
120
~
E 80
• • Expérience après ressuyage (2h) r •
~
60 -.- -.r.=-.--'--'=:......1-------l
li:
•• 1
.:
Cl>
40 --.-+
• ••
~...==--------_ .. _ - - - - - - - - j
~
E
20 ~~ ... ~
•
..... •
OF----,-----.,.--------,----------,-----I
o 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000
Temps (s)
34
• Il est possible que l'argile présente dans le sol ait gonflé entre les 2
essais d'infiltrations, ce qui a réduit les tailles des pores et par
conséquent la conductivité à saturation
• Lors des premiers essais la stabilisation de la vitesse d'infiltration n'était
pas réellement obtenue et il aurait fallu poursuivre l'expérimentation au-
delà des temps déjà longs d'expérimentation (plus de deux heures sur
le Muntz 3).
Les essais M4 (dans le canal) et M5 (dans une zone caillouteuse) présentent
des résultats assez particuliers.
Pour M4, une fonction 1 = sJt s'ajuste parfaitement aux lames infiltrées
mesurées (figure 23). Cette forme de croissance de la lame infiltrée est typique d'une
infiltration horizontale où les effets de la gravité seraient absents. Nous avons mis ce
résultat sur la nature argileuse du site. Pour avoir des effets gravitaires sensibles, il
aurait fallu prolonger l'essai beaucoup plus longtemps que ce qui a été fait.
E
.§.
~ 60
•
~ .-,,'-'!."-----------
S 40 -1-----=- - -
al
E
j 20 - . '
• --------------- -
o+-----------,------------~
o 5000 10000 15000
Tepms (s)
• lame cumulée mm - 1 Philip - 1 calculé selon Modèle Green Ampt
35
BASSIN VERSANT D'EL GOUAZINE, Site EG1 Muntz 5
60 . . . - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ,
-E
l i) sa - 1 - - - - - - - •
§. 40 - 1 - - - - - - - - - - - - - - - ; ; ;•..-
Q)
~ 30-
li:
c
.-
Q)
20
•
E
j 10 -----~----='-------------___j
OF----.-------.---~-~---___._-___l
a soo 1000 1S00 2000 2S00 3000 3S00 4000
Temps (S)
• lame cumulée mm - 1 Philip - 1 calculé selon Modèle Green Am t
36
Bassin versant EL GOUAZINE site banquette 1 MONTZ Mi
Profil d'humidité ( H%)
HO/o
o
-10 6 20
5 ~~g 1
-40 l
~ -50
-0 -60 ~
.2o -70
-80 ~ , - - - - - - ,
~ -90 -+- Profil initial
no -100
-11 0 ~
-120
-+-_Profil final
0-----
-10 " 20
-20 ~
5
~
-30
-40
~ -50
c -60
J: -70
e -80 ____ Profil final
no -90
-100 -+- Profil initial
-110 -
H"Io
o 1 ,.-----
-10 0 • 10 15 25
~o -20 "l'
-30
".
•
~ -40" •
~ -50] •
~ ~!g j -90
1 -.- Profil final
•
"" ••
37
3.3 Caractéristiques physiographiques du site et comparaison avec
les paramètres hydrodynamiques
1120
1100 j
~
1080
1()30
1040
1020
1000
980
i 1 i j ) 1 1 1 1
1020 1040 1060 1080 1100 1120 1140 1160 1180
l
BASSIN VERSANT D'EL GOUAZlNE, Site EG1
Etat de la surface
120,0
100,0 -_..-
80,0
60,0 r--
r-- -
-
= 0 Surface fermée 1
• Surface ouverte
40,0 1- -
1- :
20,0
0,0
1-
-•
-
r
1-.----..----1
38
Un premier examen montre que la grande majorité des sites (7 sur les 8) sont
constitués de surfaces fermées qui occupent plus de 80% de la surface du sol. Le
site 862 par contre représente une zone à argile à forte dynamique structurale et
n'a que 20% de surfaces fermées en état sec.
D'autre part, grâce à la très bonne pluviométrie de cette année, la végétation
s'est bien développée et couvre en moyenne plus de 55% de la surface avec un
minimum de 45% pour le site MUNTZ 2 (figure 30).
80,0 , - - - - - - - - - - - - - - - - ,
60,0 ..--------------- .
40,0·
20,0 -
0,0·
40,------------------,
30 - t - - - - - - - -
39
3.3.1.1 Surfaces fermées
L'examen de la répartition des différents types de surfaces fermées montre
qu'il existe bien un gradient selon la pente: le pourcentage occupé par les
pellicules de battance augmente de l'aval vers l'amont alors que corrélativement, la
part des croûtes de sédimentation diminue (831, M1, M2, M3) (figure 33). "
apparaît également que le site MUNTZ 5 a les mêmes répartitions que M3, tous
deux situés en amont. Les sites 862 et 863 sont situés dans la zone la plus
caillouteuse de l'interbanquette, leurs surfaces fermées sont essentiellement
constituées par de la pellicule de battance et des cailloux pris dans la masse du
sol. " faut toutefois rappeler que le site 862 ne possède que 20% de surfaces
fermées (figures 32,33).
Végétation verticale
Végétation horizontale
Structure grenue
Cailloux posé
Cailloux dans la
masse
Pellicule de battance
40
BASSIN VERSANT D'B.. GOUA2INE, Site EG1, BASSIN VERSANT DR GOUA21NE, Site EG1
Surfaces fennées: 96% en MUNTZ 1 surfaces fennées: 91% en B 31
1- croûte de sédirrentation
48
• croûte de sédirœntation
---lU
BASSIN VERSANT D'B.. GOUA21NE, Site EG1, BASSIN VERSANT DR GOUA21NE, Site EG1
surfaces fennées: 96% en MUNTZ 2 surfaces fennées: 19% en B 62
11 o peiiicule de battance
8 4 10 pell,cule de baltance
• croûte de sédirœntation
• croûte de sédirœntation
BASSIN VERSANT D'B.. GOUA2INE, Site EG1, BASSIN VERSANT D'B.. GOUAZlNE, Site 001
surfaces fennées: 94% en MUNTZ 3 surfaces fennées: 73% en B 63
BASSIN VERSANT D'B.. GOUA21NE, Site EG1, BASSIN VERSANT D'B.. GOUAZlNE, Site EG1
surfaces fennées: 91% en MUNTZ 5 surfacesfennées: 94% en B 91
9 1 0 pellicule de baltance
6 rD pellicUle ae baltance
• croûte de sédirœntation • croûte de sédirœntation
-----
Figure 33: Les composantes des surfaces fermées
41
celle des pellicules de battance: le pourcentage de cailloux augmente en passant
de 831 à MUNTZ 1, 2, et 3.
891 se rapproche des sites MUNTZ 2 et 3 avec sensiblement les mêmes
pourcentages de couverture par de la végétation à port horizontal mais montre
l'apparition de végétation à port vertical.
863 et MUNTZ 5 sont situés dans le même type de paysage avec une
répartition égale entre les deux types de végétation et la couverture caillouteuse
soit environ 20% pour chaque. (Photo 2 de la figure 32).
BASSIN VERSANT D'EL GOUA2lNE, Site EG1
surfaces couvertes MUNTZ 1: 63%
BASSIN VERSANT D'EL GOUA2lNE, Site EG1
surfaces couvertes en B 31: 57%
l
D Végét. horizontale 1
D Végél. hOrizontale]
1_ Cailloux posés 43
55
• Cailloux posés
• Végét. wrticale
8 58
I • Cailloux posés
• Végét. wrticale
0501 nu D Sol nu
a 6 9 1
---'
BASSIN VERSANT D'EL GOUA2lNE, Site 001 BASSIN VERSANT D'B.. GOUA2lNE, Site EG1
49"'"
surfaces couvertes MUNTZ 3: surfaces couvertes en B 63: 56%
20
o Végét. horizontale o Végél. horizontale 1
44
• Cailloux posés
• Cailloux posés
51 1_ Végét. wrticale 20 • Végél. wrticale
~olnu
a la 17
o Sol nu
44
BASSIN VERSANT D'EL GOUA2lNE, Site EG1
surfaces couvertes MUNTZ 5: 56%
24
o Végél. horizontale
BASSIN VERSANT D'B.. GOUA2lNE, Site EG1
surfaces couvertes en B 91 : 46%
41
l
0 Végét. horizontale'
• Cailloux posés • Cailloux posés
• Végél. wrticale 54 1• Végél. wrticale
0501 nu
4 1
/0 Sol nu
17
J
Figure 34 : Les composantes des surfaces couvertes
42
3.3.2 Relation Ks - états de surface
En raison du faible nombre de mesures des types d'états de surface il est d'une
part difficile d'établir une relation Ks - états de surface et d'autre part il n'est pas
raisonnable d'en produire une carte de répartition spatiale. On peut voir cependant
que la zone aux Ks les plus faibles correspond plutôt à celle où les taux de pellicule
de battance sont les plus forts (60 à 80%) (Carte de la figure 17 zonation des Ks et
figure 33).
~ Argilo-limoneus es
45_
-- .
A
1"\
'--- Fines
l r"'"
Argilo-sableuses
37 5_
60
AA Moyennes
Limoneuses j 5_
32,5
27,5_
As
. ..AS
\
~ ~ossières
Sablo-argileuses
.
45
37~~
32,5
- AS
\
A
r-- t - -.....
ALS '\1\r---A
~
Sableuses
22,5 -
17,5_ .. .. ... . ..
. ...e.·. S'a .
27,5
12,5
- :,..
~
Sol
AS
\ '"
22,5 LAS La
~ .
17,5 l' 7,5_
-- - ~ ~ .........
Sa
12,5 Sol \ L50
\ L
7,5
o
o
55
~
- 1\
25
SI
35 45 50
L5
\
75
""
LL
T~
100'1'0
% LIMON
(2-50 flm)
0
0
SS
1 1
25
43
enfin le canal hétérogène avec des parties argileuses Uusqu'à 60% en A+L) et
sableuses.
1120
Bassin versant d'El GOUAZINE, site de mestre EG1
1100
Fraction Irgîle • limons fins '%
... 12 10 20
• 2010 25
1080 ...
19
11 25 10 31
+ 31 1060
21 21
1060
• •
17
104 ...
1020
...
16
1000
980
1120
Bassin versant d'El GOUAZINE, sile de mesure EG1
1100
---- + !lS.0 es
E
'--' 1060
<U
<.,)
c
2
</) 1040
C5
,.~~
49
'"
1000
53
t:.
980
Distance (m)
i i ,
1020 1040 1060 1000 1100 1120 11<10 1160 1180
44
3.3.4 Relation K s • granulométrie
Nous avons recherché l'existence de relation entre Ks et les différentes fractions
granulométriques (figure 38). En raison de la faible amplitude des valeurs de Ks et
d'une granulométrie relativement homogène sur l'ensemble du site il n'apparaît pas
possible d'établir directement ces relations.
• • •
. -
• .A%
1
oLf%
• •
LG%
• Sf %
• SG%
5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65
granulométrie ok
y = 0, 1778x'A.8844 Y=3E_06x2.2388
0,035 - R2 0 2952 = R2 =0,8964
0,03' • -
0,025 + - - - - - - - - - - - -
0,02 +-------'~--- r;A%
Ks%0015 • L. SG%
0,01 ~
0,005
o
o 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65
granulométrie %
45
On remarque une corrélation négative entre le Ks et les pourcentages d'argile et
une corrélation positive entre le Ks et les pourcentages en sable grossier en prenant
les échantillons les plus extrêmes.
Après cet exposé détaillé des résultats, on peut conclure que:
• Les valeurs de k s les plus faibles correspondent plutôt à la zone où les taux de
pellicule de battance sont les plus forts (60 à 80%) (figure 17 et figure 33).
• Les valeurs de k s les plus fortes correspondent aux sites les plus sableux
situés dans le canal (SC2, SCS) mais il est difficile de faire ressotir une
relation directe entre la texture du sol et la répartition des valeur de k s . Pour
cela nous avons du prendre qu'une partie de l'échantillon, celle des valeurs
extrêmes.
46
Conclusion et perspective
47
• Evaluer Q décharge des sédiments (M.L- 1 .T 1 ) en fonction du débit
liquide. Il serait intéressant de mener une expérimentation sous pluie
simulée pour caler un modèle et de le vérifier sous pluie naturelle.
• Préparer et compléter le fichier de données permettant la validation du
modèle. Pour le moment on dispose des dates de remplissage en eau
du canal amont. Une validation serait plus aisée si on disposait de
l'hydrogramme complet de ruissellement pour quelques événements.
Pour valider le module d'érosion, on dispose des séries de topographies
donnant le transport solide cumulé suite à plusieurs événements. Des
données de transport solide au cours d'un événement pluvieux sont
possibles à obtenir en installant un préleveur dans le canal. Il permettrait
de construire un turbidigramme (débit solide en fonction du temps) pour
quelques événements.
Bien que l'objectif de modélisation du ruissellement et de l'érosion n'ait pas été
atteint, ce stage m'a permis de mener une expérimentation intéressante et d'acquérir
de nombreuses méthodes d'analyse des processus d'infiltration. Abordant un
domaine très nouveau, après des études en agronomie et plus spécialement en
agronomie forestière, ce stage m'a ouvert de nombreuses perspectives sur la
recherche en conservation des eaux et des sols, thématique jugée prioritaire dans le
développement de mon pays, la Syrie. En effet l'université Tichreen dont je dépends
m'avait conseillé à m'inscrire au DEA de sciences de l'eau de l'université de
Montpellier II dans l'optique de pouvoir travailler sur l'aménagement des bassins
versants.
48
Références
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Réseau pilote de surveillance hydrologique, 175p.
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solide dans des petits bassins versants méditerranéens, Hydrology of the Mediterra-
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Montpellier, April 2003) IAHS Pub1. nO. 278. p. 373-379.
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aspects agronomiques. CEREG-URA 95 CNRS, Eds.: Ministères de l'environnement
et de l'agriculture, 60p.
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minéralogiques de la science du sol. Presses universitaires de France 593p.
CONDAPPA D., 2000. //lustration de la méthode de « Beerkan» en vue de la
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Influence sur l'infiltration. Ed. de l'ORSTOM. Col. Didactiques. 229p
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S. Nasri. Contrat européen INCO DC ERBIC 18CT 960091 STD4. IRD / INRGREF
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49
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cycle de l'eau. ORSTOM de Montpellier. B.P.5045. 126p.
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Hydrologiques, 47(4) August P.549-561.
Sites Internet:
http://europa.eu.intlcomm/environment.
bttp://www.goldensoftware.comlproducts/surfer/surfer.shtml.
http://www.mathcad.com .
www.microsoft.com/office/excel.
50
Annexe 1 : Exemple du traitement complet par BEST 2 de
l'essai (B15)
BEST - ver 0.2 Beerkan Estimation of Soil Transfer parameters
edited for Beerkan experiments
at TchernobYL2002
Laboratoire d'étude des Transferts en Hydrologie et Environnement
UMR 5564 CNRS, INPG, IRD, UJF
Grenoble.
Contact:
Rafael ANGULO-JARAMILLO
angulo@hmg.inpg.fr
........** '.***********••***** ********* *******.***********" ••"***********••**'Ilf'*.*****.***************
CONSTANTES DE CALCUL
TOL;: 10- 6 CTOL ;: 10- 6
EXPRIMENT CONSTANTS:
Ps ;: 2.65 g/cm3 '}';: 0.75 ~;: 0.6
Il Réf"érenc e : Il
Parameters
33
,0 := "COMMENTS"
"cp"
"S (rnrn/ s 112) " Parameters ,0 := "Y1"
34
"Ks (rnrn/ s)"
Parameters ,0 := "XD"
" alfa.-I ( = ) " 35
"alfa.-t (sec)" Parameters ,0 := "Xl"
" alfa.-h ( = ) "
36
Parameters37 ,0 := "X2"
" alfa.-K"
Num. de la col de résultats:
1I1arn.b da.-teta l l
COL:= 1
" 1arnb da-K"
Parameters ip ,COL := 0
"=(=)"
"=(=)"
"hg ( = ) "
DONNEES EXPERIMENTALES.
Granulométrie mesurée:
Diamètre mm
Fréquence cumulée (%)
51
Granulometrie composition and calculated values of cation exehange capacity (CECI,dry soil density (rdl. porosity (m), hydrau-
Ile conducdvfty (Kt) of geoIogie sedimentsat Pilot Site, Chemobyl Analyses are condueted N.A.PartsevsklJ. data ehecked out
and compiled by A.V.Matoshko (IGS. K"JeVI.
0.001 15.46391753
0.011 18.55670103
D:= 0.035 FF:= 21.64948454
0.125 53.60824742 FF
FF := -
1.1 100 D := D 1000 100
Pd
1 - - = 0.434
Porosité Ps
infiltratio~s( infùtration) -1 0
---......::;.---:..-----:..----:'- = 137.5167
Durèe de l'essai: 60 (minutes)
52
OPTIMISATION DE F(D) ; CALCUL DES PARAMETRES DE FORME et de cp
0.1546
11 0.1856
D= 35 FF = 0.2165
125 0.5361
3
1.1 x 10 Diamètre IJm 1 Fréquence cumulée
Ngranulo := ligne s(D)
Ngranulo = 5
Changement de variable pour avoir un point d'inflexion sur F(D), Di=1/D
j := o.. Ngranulo - 1
. 1
Dl.:= - - -
D.. 10- 4
J
xDi.:= Di.
J J
yF := FF
j j
Vecteur de donnes
2
--1
[1+(~rr
2
--2
0
vg:= C3 )
P := ajustgen(xDi,yF ,vg,F)
p (18.7184)
=
2.4519
Paramètres de la courbe granulométrique
4
2 10
N := Pl M := 1 - N Dig := Po Dg:=-
M = 0.1843 N = 2.452 Dig = 18.7184 Dig
Dg = 534.2325 IJm
M·N = 0.4519
Vecteurs pour récupérer les données pour un tableur
Pararneters 6 ,COL:= M
Pararneters 9 ,COL := Dg
Pararneters 7 ,COL := N
53
Parameters 8 , COL:= M·N
FC j := F(D j )
(~g tf
nisa = 2.1822 Fréquence calculée
r-----------;;-
nç8l' = 2.247 NgranuIo-1 (FF - Fc ) :2
j j
m·n = 0.247
misa·nisa = 0.1822
RMSE:=
l
j=O
Ngranulo
mc8l'nç8l' = 0.247
RMSE = 5.705 x 10-:2
'1 = 10.0678
NL:= 100
'1isa = 14.1831
jj:= L NL
'1C8l' = 12.3816
]
log(O.1)+-.log (5000)
-
cp = 2.4337
Dc .. := 10 100 0.1
cpisa = 2.3398 JJ
CpC 8l' = 2.0368 Fc] := F(Dc jj )
Valeurs retenues pour la suite M = 0.1843
m:= m
N = 2.4519
Parameters 10 ,COL := m M·N = 0.4519
n:= n Dg = 534.2325 IJm
O'-------'-------L...------'----------'
1 10
RMSE = 0.0571
Tracé de courbes adimensionnelles h(q) et K(q) et comparaison avec les données de granulométrie
NL:= 100
54
li := 1.. NL
ii
log(O.1)+-.log (5000)
- rn
hadimJJ.. '.-- 10 100 0.1 81 a dimii := [1 + (h a dimii )nJ-
-~a
1.10 3
+
hadirojj 100
hadirojj + Kadimij
10
Dg K~, .. 0.5
JJ
Dj
+++
AJUSTEMENT DE L'EQUATION 1
INRLTRATION 3D avec Kini différent de O. q~:= 2(~ +~+d
Rappel des données et constantes d'entrée:
. {O> y k+1 - Yk
t:= infi1lfatlOn qY : = - - - -
k
Temps (sec) ~+1- ~
. (1> q2~:= q~
1 := infi1lfatlon
Infiltration cumulée (mm) y - y
Ninf := lignes(t) 2Y'= k+1 k
Ninf = 12 q k' J~+l - fÇ
es = 0.19 Dérivée par rapport à racine de t.
eO = 0.11 FONCTIONS D'OPTIMISATION: on utilise
l'éq. D'infiltration analytique 3D de Smettem et
de := es - eo al. 1992. On ne considére que la somme des
de = 0.08 écarts au carré.
r = 74.5 a:= _1'_
l' = 0.75 r'de
~ = 0.6
hsUlf = 0
bl· (:~r
Il = 10.0678
cp = 2.4337
DONNEES d'Infiltration et calcul des flux
i := O.. Ninf - 1
X.:= t.
l l
b2· (
a = 0.12584
:~ r ~~ + 2 [ 1- ( :~ rJ
y.:= 1. b1 = 4.0766 x 10- 3
l 1
b2 = 0.4688
Flux
Lame d'eau:
k := O.. Ninf - 2
j:=0 .. Ninf-1
55
SSQI(S,Ks) := I[ IY j - (S.~ + a.s 2.Xj + b2-KS'XJ I:SSQq(S,KS) := I[ I( qY jq) - [~'S.( qXjqf 0.5 + a.S 2 + b2.Ks-
j jq -
Flux: Nq = Il
Nq:= Ninf-1
jq:=0.(Nq-1) SSQ1ogq(S,Ks) := I[ 110g(lqYjql) -lo{~'S.(qXjqf os + a·
N
En plus des deux fonctions précédentes, Je considère le flux permanent sur les Nfin derniers
intervalles de mesure (éq. aux temps longs sur les 5 derniers points de mesure). Cela n'est pas
toujours le cas lorsque l'essai ne c'est pas poursuivi suffisamment longtemps, et que les derniers
points ne sont pas trop alignés.
Flux asymptotique:
Nfin:= 7
jf:= (Ninf - Nfin - 1) .. (Ninf - 2)
l qY jf ]2
SSQf(S,Ks) := [ jf
Nfin
- (a'S + Ks)
2
S2. m( ~ ) ll2
2
~
SSQl(S ,Ks) := "V
jl
LJ r ry1-
J
(aS + KJ X 1 +
J
(
2-Ks·(1 - b1)· 1 - ~
)
PROCEDURE D'OPTIMISATION
1). Recherche des meilleurs limites pour contrôler le domaine d'optimisation:
S:= 0
SSQqS(S) := SSQq(S,O)
Calcul de S uniquement par le flux, avec Ks=O (c.à d. que l'infiltration n'est expliquée que par la
sorptivité) .
Soit
SSQqS(S) = 0
So := Minerr(S)
So = 0.26022
Ks:= TOl
SSQfK(Ks) := SSQf(O ,Ks)
La valeur de Ks est calculée en supposant que s=o (c.à d. qu'aux temps longs l'infiltration n'est
expliquée que par une valeur maxi de Ks). Cette valeur est utilisée ensuite pour définir la valeur maxi
de Ks.
Soit
SSQfK(Ks) =0
Kso := Minerr(Ks)
-3
Kso = 9.78677 x 10
Cette valeur est en réalité celle de aS 2 +Ks
2). Optimisation de S et de Ks
S:= 0
Ks:= 0
Guess values: comparer ces valeurs à celles calculées en 1). ci-dessus.
Soit
0< S < So
0< Ks < Kso
56
SSQI(S ,Ks) =0
SSQq(S ,Ks) =0
SSQl(S ,Ks) =0
2
a'S + Ks s: Kso
(:s) := Minen{S, Ks)
S ) 0.2304 J
Ks - 3.1875 x 10- 3
Ks := si(Ks < 0,0 ,Ks)
2 -3
a'S + Ks = 9.8654 x 10
4 r - - - - - -1- , - - - - -1, - - - - - , -
1
- - - - , - -1 - - - - - - ,
+ +
+ -
2 t- +
+
+ + + +
Yj-(S ..JXj+a.S:J .X j+b2.Ks.X j)
+++ 0 1- + + -
1 1 1 1
20 40 60 80 100
JXi
0.005 r - - - - . .1. , - - - - ,1- - - - - - ,1 - - - - - -1, - - - - - ,
+ +
+ + +
qYjq-[~.S.(qXjJ-O.5+a.s:J+b2.KSJ 0 t- + +
+
-
+++ + + +
1 1 1 1
-0.005 0
20 40 60 80 100
JqXjq
SSQl(S,Ks) = 1.8919
NU 2
'l'·S
SSQI(S ,Ks) = 1.7245
o := -
r·Ae
Ninf
o = 6.6779 x (mm/s)10- 3
SSQq(S,Ks) = 1.9076 x 10- 3
3600
... Nq Ks· - = 1.1475
10 (cm/h)
SSQf(S,Ks) = 2.9727 x 10- 5
3600·24
... Nfin Ks· = 0.2754
Résultats d'optimisation: 1000 (m/j)
= Ol3036 (mm.s"-.S) Ks·
86400·365
= 100.5207
Parameters 15 , COL := S 1000 (m/an)
Parameters 16 ,COL := Ks t:= O,L X Ninf-
1
-3
= 3.187 x 10 (mm/s)
57
ef infiltration = "Essai2 B15-br-"
100 ,.......---,-----,---,-----,---,-----,--..,.--.....,.--..,.-----,
Yj
000 50
2
S.{t+(a.S +b2.Ks). t
00 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
JXi.{t
100
Yj
r oo
2
S.{t+a.S .( t)+b2·Ks·( t) ]
qYi
000
2
a.S +Ks o
0.01 --------0-
qYjf
xxx
10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
{t .M,M.~qXjf
58
2r-----,---,.-----r------.-----,
1.5
2
S+2· (e..S +b2.Ks)·ft
q2Yi
000
oroonorig(~q2X ,q2Y)+pente(~ q2X ,q2y)·ft
0.5
20 80 100
lm = (73'10- 3
3
1 J103
10 .9.81 le- 10- 3 lm = 0.065 mm
tgeomod:=
r'be
-
( S
)2 tstab = 545.2499 (sec)
be·le
'Y' teap:= - -
3 Ks
tgeomod = 1.19 x 10 (sec) 3
teap = 2.8727 x 10 (sec)
,LJ
Paramètres Haverkamp et al. (1999).
tstab := [ S 2J2
'Y' S
Ks+- al:= Si(KS =O,"N.C u
ep·Ks
r·be
59
al = 6.8409 mm Parameters 20 ,COL := o:.e
rJ
Parameters 17 ,COL := al
SO" :; K+ _K(:: rf
SO = 0.3557 (mm/s"1/2)
:; K, [1 _K(:: r(5443
S = 0.2304
~:=
3
3
S{KS = O,"N.C." ,(73'10- 1 _ J.l0 ]
3
10 9.81 o:h.lO 3
~ = 0.087 (mm)
Parameters 25 ,COL := 9n
Dynamical pore structure indicator :
3
3
Çm:= S{KS= O,"N.C." ,(73.10- 1 _ J'10 ]
3
10 .9.81 Th.l0 3
AK = 3.1745 x 10- 3
Çm = 0.0867
(mm)
Parameters 26 ,COL := Çm
Paramètre de nonnalisalion de la courbe de (mm)
rétention d'eau 2-Ks·1lsurl' S2
hgcorrigé := - ---
cp-AK cp·AK-Ae
60
2Xs· hsurl' o:l Rappel: Toutes les différentes sorptivités, on
hgcorrigé := - - - retrouve bien SO calcule ci-dessus
cp ·,6,K ,6,8
(expressions de l'annexe du DEA de Deva)
ERREUR dans la formule précédente !I!l C'est la valeur S optimisée à partir de l'essai
corrigé = -85.5112 d'infiltration
hg·c p = -85.5112 - expérimentale:
Si h surf=O la correction peut être faite en Sexp e := ~~2-:-X:-s-',6,:-:8~·hs:--url'---c--',6,-:-:K-=-·-:",6,""':'"8--:h-g
-·
p
multipliant hg par cp Sexpe = 0.2299 _ de qini à qs:
hg := hgcorrigé
Sre duit := ) - cp ·,6,K-,6,8 .hg
Parameters 27 ,COL := hg
Sreduit = 0.2299 (mm.sl\-O.S) - de 0 à qs:
1
0:.
-
VG:= -
hg
Sbase := )-c p Xs'8 s 'hg
Sbase = 0.355 (mm.sl\-O.5)
0:. VG = -0.0117 (mml\-1)
o
o
YA3i
000
o
10
I1ga o
I1tp o
YAl i
+++ 5
YA3c YAl i o
o
61
HYSTERESIS h in mmWC
Résultats de BEST : Caractéristiques
hydrodynamiques avec hystérésis Kin mm/s
Tracé des caractéristiques h(q) et K(q) hgpw = -85.5112
NL:= 100 -3
j1 := 1,5 .. -hstpw Ks = 3.1875 x 10
li :=
hO' :=
1,5 .. 100000
li
BEST's results
JJ ,COL := si(Ks = 0," Ks < 0, problème" ," O.K." )
rr
Parameters
33
C~wl
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concernant l'optimisation de cet essai.
aljj= (a, - a",W) [ 1 + + a",w
0 1
(I~wlrr
0 "Référence: " "Essai 2 B15-br-"
1 "r disk (mm)" 74.5
amwli=a,[, + 2 "hsurf (mm)" 0
KK'{:: r
3 "rod (glcm3)" 1.5
4 "teta 0" 0.11
jj = 5 "teta S" 0.19
6 Il Mil 0.1843
7 "N" 2.4519
8 "M.N" 0.4519
9 "Dg (IJm)" 534.2325
1.105 . \ 10 "m" 0.1099
". \ 11 II
n lll
2.247
1 .10 4
\,
". ,"-
....
12 llm.nll
"sta"
0.247
62
Annexe 2 : L'humidité initiale, l'humidité à saturation et la
densité afNJarente, dans les essais Beerkan
Beerkan
8i% Of% Densité
N°
8C1 10,88 29,66 1,51
8C2 6,21 21,00 1,50
8C3 16,15 30,74 1,54
8C4 10,56 22,93 1,52
8C5 14,04 33,28 1,32
8C6 16,32 30,95 1,26
8C7 14,56 27,70 1,50
811 11,09 15,57 1,56
812 11,93 15,66 1,55
813 11,31 19,60 1,46
814 12,19 49,76 1,44
815 11,96 19,22 1,51
821 11,31 19,19 1,45
8215 5,87 38,50 1,50
822 11,93 16,66 1,58
8225 5,50 32,84 1,50
823 10,69 16,78 1,56
824 13,69 18,40 1,55
825 11,96 19,22 1,44
831 10,22 16,26 1,56
8315 9,29 20,38 1,51
832 9,37 20,78 1,48
833 11,64 19,35 1,40
834 11,65 19,05 1,46
841 10,01 23,99 1,40
842 10,50 12,66 1,52
843 8,74 26,02 1,40
844 8,06 22,10 1,45
845 9,26 10,21 1,43
851 10,66 23,71 1,43
852 9,29 19,71 1,44
853 8,68 15,66 1,41
854 7,45 22,79 1,49
861 21,03 43,26 1,24
862 20,81 33,29 1,36
863 10,47 20,78 1,24
864 8,00 21,26 1,43
871 12,69 23,34 1,33
872 8,05 22,30 1,41
873 7,71 23,59 1,30
874 10,90 26,37 1,37
875 8,42 30,46 1,41
881 7,26 20,12 1,35
882 7,66 20,36 1,30
883 9,24 22,89 1,26
891 8,35 24,26 1,45
892 6,23 21,40 1,57
63
Annexe 3 : Les coordonnées des sites des essais
d'infiltration.
Beerkan
X Y Z
N°
BC1 1009,25 1001,59 9,85
BC2 1022,48 999,96 9,76
BC3 1043,00 1000,23 9,63
BC4 1047,13 1001,85 9,72
BC5 1101,43 994,89 10,17
BC6 1100,62 984,37 10,25
BC7 1096,00 976,11 10,01
B11 1011,05 1008,68 10,64
B12 1015,93 1022,47 11,50
B13 1022,87 1039,06 11,87
B14 1029,25 1059,25 12,62
B15 1035,23 1078,78 13,63
B21 1023,45 1008,45 10,69
B215 1027,45 1007,45 10,69
B22 1031,48 1023,92 11,71
B225 1035,48 1022,92 11,71
B23 1039,92 1042,19 12,78
B24 1048,78 1059,75 13,55
B25 1058,39 1078,70 14,66
B31 1041,77 1015,36 11 :10
B315 1037,99 1014,16 11,08
B32 1050,82 1033,40 12,61
B33 1062,22 1049,65 13,72
B34 1073,93 1065,30 14,91
B41 1063,96 1009,64 10,57
B42 1067,38 1025,66 11,81
B43 1071,30 1034,65 12,48
B44 1075,06 1043,85 13,34
B45 1081,69 1058,25 14,56
B51 1079,15 1012,43 10,84
B52 1085,94 1026,69 12,15
B53 1091,49 1035,89 13,08
B54 1095,41 1044,55 13,80
B61 1094,40 1002,38 10,78
B62 1101,70 1011,30 11,91
B63 1115,50 1026,36 14,43
B64 1123,62 1034,82 15,20
B71 1109,55 996,43 10,64
B72 1120,73 1004,70 12,31
B73 1130,68 1010,17 13,18
B74 1138,55 1015,82 13,91
B75 1146,65 1021,18 14,72
B81 1124,32 991,74 12,14
B83 1159,50 1001,26 14,49
B91 1108,79 975,32 11,44
B92 1137,90 986,01 12,91
64
Annexe 4 : La granulométrie du sol dans les sites des
essais d'infiltration.
% limon
% argile % limon % sable % sable
Essai fin
grossier fin grossier Total%
N°
<2 J1 20-50 J1 50-200 J1 200-2000 J1
2-20 Il
8C1 25,00 7,00 2,00 23,00 43,00 100,00
8C2 10,00 3,00 2,00 31,00 54,00 100,00
8C3 27,08 5,21 2,08 21,88 43,75 100,00
8C4 43,88 16,33 2,04 18,37 19,39 100,00
8C5 22,68 3,09 1,03 14,43 58,76 100,00
8C6 25,25 9,09 2,02 31,31 32,32 100,00
8C7 13,27 3,06 2,04 36,73 44,90 100,00
811 16,16 2,02 1,01 27,27 53,54 100,00
812 13,13 3,03 2,02 32,32 49,49 100,00
813 13,13 4,04 3,03 34,34 45,45 100,00
814 16,33 5,10 3,06 30,61 44,90 100,00
815 15,46 3,09 3,09 31,96 46,39 100,00
821 12,37 2,06 17,53 21,65 46,39 100,00
8215 12,87 1,98 1,98 30,69 52,48 100,00
822 13,86 4,95 1,98 35,64 43,56 100,00
8225 14,85 3,96 0,99 21,78 58,42 100,00
823 10,20 4,08 3,06 44,90 37,76 100,00
824 15,15 6,06 3,03 35,35 40,40 100,00
825 16,33 6,12 3,06 28,57 45,92 100,00
831 13,86 2,97 1,98 28,71 52,48 100,00
8315 7,14 1,02 2,04 38,78 51,02 100,00
832 16,16 3,03 2,02 30,30 48,48 100,00
833 17,17 5,05 3,03 36,36 38,38 100,00
834 15,46 6,19 4,12 31,96 42,27 100,00
841 18,00 8,00 4,00 31,00 39,00 100,00
842 16,49 8,25 1,03 35,05 39,18 100,00
843 20,20 5,05 3,03 28,28 43,43 100,00
844 15,31 6,12 4,08 28,57 45,92 100,00
845 18,37 12,24 3,06 25,51 40,82 100,00
851 18,81 7,92 3,96 30,69 38,61 100,00
852 16,00 5,00 4,00 33,00 42,00 100,00
853 17,82 6,93 3,96 29,70 41,58 100,00
854 19,59 11,34 6,19 28,87 34,02 100,00
861 16,33 27,55 3,06 19,39 33,67 . 100,00
862 15,62 11,91 3,53 27,68 41,27 100,00
863 15,15 8,08 4,04 32,32 40,40 100,00
864 17,17 8,08 5,05 30,30 39,39 100,00
871 19,39 4,08 3,06 30,61 42,86 100,00
872 15,00 7,00 3,00 26,00 49,00 100,00
873 9,00 5,00 3,00 35,00 48,00 100,00
874 18,56 5,15 3,09 27,84 45,36 100,00
875 29,29 13,13 4,04 22,22 31,31 100,00
881 16,33 7,14 3,06 27,55 45,92 100,00
882 12,24 8,16 4,08 28,57 46,94 100,00
883 17,53 3,09 3,09 29,90 46,39 100,00
891 27,27 11,11 2,02 22,22 37,37 100,00
892 18,37 3,06 2,04 23,47 53,06 100,00
M1 14,14 2,02 2,02 26,26 55,56 100,00
M4 13,40 3,09 2,06 25,77 55,67 100,00
65
Annexe 5 : Les états de surface, observations et mesures
VERSANT 0' EL GOUAZINE
a-tuln 2AI04t2OO3
~ip
SURFACE DES PARCELLES
Légende:
F:Surfllce tVrmée PB: pellicule de battance Fi: fissures profondes V6Q...nunp.: végétation rampante et litiére
O:Surfllce ouverte crS: croûte de sédimentation Gal: galeries ClIP: cailloux posé
C :801 couvert CrE, St: croûte d'érosion, semelle de tassement Pores: porosité ouverte V6Q...6rig6e: végétation érigée
CaM: cailloux dans la masse M<1: mottes <1cm
11>1: mottes >1cm
....ures tous les 10 cm sur une ligne de 10 m Il 6-8: mottes 5 à 8 cm
Date Parcelle type de REPARTITION DES SURFACES % REPARTITION DES SURFACES FERMEES % REPARTITION DES SURFACES OUVERTES %
n' couvert F 0 C Sol Nu PB CrS CrE St CaM Fi Gal pores M<1 1<M<5 M 5-8
croûte
croûte de d'érosion, mottes < 1 mottes> 1 mottes 5-8
Pellic- fiss galeries St. Grenue
Surface Surface pellicule de sédimentatio semelle de cailloux dans cm cm cm
fermée ouverte Sol couvert Sol nu battance n tassement la masse
24/04/2003 Muntz 1 parcours 96,00 4,00 63,00 37,00 60,42 38,54 0,00 1,04 0,00 0,00 100,00 0,00 0,00 0,00
24/04/2003 Muntz 2 parcours 96,00 4,00 45,00 55,00 77,08 14,58 0,00 8,33 0,00 0,00 100,00 0,00 0,00 0,00
24/04/2003 Muntz 3 parcours 94,00 6,00 49,00 51,00 90,43 3,19 0,00 6,38 0,00 0,00 100,00 0,00 0,00 0,00
24/04/2003 Muntz 5 parcours 91,00 9,00 56,00 44,00 91,21 1,10 0,00 7,69 0,00 0,00 100,00 0,00 0,00 0,00
24/04/2003 B31 parcours 91,00 9,00 57,00 43,00 52,75 45,05 0,00 2,20 0,00 0,00 100,00 0,00 0,00 0,00
24/04/2003 B62 parcours 19,00 81,00 75,00 25,00 57,89 0,00 0,00 42,11 59,26 0,00 40,74 0,00 0,00 0,00
24/04/2003 B63 oarcours 7300 2700 56,00 44,00 8082 000 000 19 18 000 000 100,00 0,00 0,00 000
24/04/2003 B91 parcours 94,00 6,00 46,00 54,00 85,11 11,70 0,00 3,19 0,00 0,00 100,00 0,00 0,00 0,00
66