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Marché Dérivé

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Marché Des Produits Dérivés

Encadré par : Réalisé par :


AMALLAL SOUMIA
DERRAZ IBTISSAM
Mr : OUAKIL HICHAM ZAAKOUNI HAFSA
DAOUDI FATIHA
ACHEAIBE FATIMA-EZZAHRA
AIT EL KAID SOUAKYNA

2020/2021
Sommaire :

Introduction ......................................................................................... 3

1. Historique........................................................................................................................................4
2. Définition.........................................................................................................................................5

3. Objectif ........................................................................................................................................... 5

1. Marché organisé ............................................................................................................................. 6


2. Marché de gré à gré ....................................................................................................................... 7

1. Les contrats à terme (Forwards, Futures) ................................................................................. 10


2. Les swaps.......................................................................................................................................13
3. Les options .................................................................................................................................... 15
4. Les dérivés de crédit.....................................................................................................................18

Conclusion .......................................................................................... 23
Webographie ...................................................................................... 24

2020/2021
Introduction :

Une des tendances qui marque actuellement dans les marchés financiers est l'usage
grandissant des produits dérivés. Dans le secteur des placements, tout le monde – des
petits épargnants aux grandes banques en passant par les gestionnaires de portefeuille
des principales institutions - recourt de plus en plus aux produits dérivés.
Les transactions sur les produits dérivés sont en forte croissance depuis le début des
années 1980 et représentent désormais l'essentiel de l'activité des marchés financiers.
Ces produits constituent une famille d’innovations majeures d’instruments de gestion
des risques financiers. La demande des investisseurs et, surtout, la créativité des
établissements financiers ont entraîné la multiplication du nombre et du type de
produits dérivés et d’instruments à effet de levier.
Les raisons les plus souvent avancées de cette prolifération des innovations financières
incluent les changements de réglementation, notamment de nature fiscale, et les
progrès technologiques.
Généralement il existe 3 familles de produits dérivés : les contrats à terme de type
Forward et Futures, les Swaps et les Options et les crédit dérives.
Dans notre projet nous allons présenter dans un premier temps la notion du marché des
produits dérivés puis les type du marché et produit dérivés et par la suite les risques
liés aux produit dérives et nous allons présenter pour chacun de ces parties des
exemples réels pour bien comprendre notre thématique.

3|P a g e
I. Notion du marché des produits dérivés :

1. Historique :

C’est au début des années 1970 que les contrats à terme se sont généralisés
sur des marchés dérivés organisés. Leur essor résulte de la libéralisation
croissante des marchés de capitaux qui a suivi l’introduction de taux de change
flexibles en 1974.
Les premiers contrats à terme portaient sur les devises. Ils ont été introduits en
mai 1972 sur l’un des compartiments (International Monetary Market)
du Chicago Mercantile Exchange. Un an plus tard, les premières options sur
actions apparaissaient sur le Chicago Board Options Exchange.
En 1973 et 1979, les deux chocs pétroliers sont venus renforcer le besoin de
couverture des investisseurs contre l’inflation et la volatilité. Vers 1980, le
pétrole a servi de sous-jacent à divers instruments de couvertures (futures,
options).
Le succès des dérivés auprès des investisseurs a été si important qu’il a incité
la plupart des places financières à emboiter le pas aux États-Unis. Paris a, par
exemple, créé son marché à terme d'instruments financiers (MATIF), l’ancêtre
du marché à terme international de France, dès 1986. Puis le marché des
options négociables de Paris (MONEP) en 1987.
Depuis, la gamme des instruments dérivés n’a pas cessé de s’élargir en Europe
comme dans le reste du monde, soutenu par le développement des technologies
de l’information et celui des modèles d’évaluation financiers.
Enfin, les télécommunications et l'avènement de l'informatique ont contribué
au développement et à l'évolution du marché des produits dérivés. De
nouvelles techniques ont accéléré massivement les calculs, qui sont aussi
devenus plus précis, et ont facilité la transmission de l'information aux
intéressés. Ces progrès ont rendu la constitution et l’implantation des produits
dérivés à la fois commodes et abordables.

4|P a g e
2. Définition :
Le marché des dérivés : est un marché qui regroupe tous les types d'options, les
forwards, les futures, les swaps et les dérivés de crédits. C'est avant tout un
marché de couverture. Il est utilisé par de nombreux acteurs pour se couvrir du
risque de change, de variations de prix. Il est également utilisé par certains à
des fins spéculatives. Les produits dérivés sont adossés à tous types de produit
(matières premières, actions, indices, devises…etc.)

➢ Définition des produits dérivés :

Un produit dérivé est un contrat entre deux parties qui vont s’accorder sur le
prix d’un actif. C’est donc un instrument financier sous-jacent d’un actif
permet de fixer le prix de ce dernier pour une période donnée. La valeur d’un
produit dérive dépendra donc de la valeur de son actif sous-jacent au cours du
temps.
Un sous-jacent peut être une action, une obligation, une monnaie, un taux
d’intérêt, une matière agricole (le blé...), un métal ....

3. Objectif des produits dérivés :

✓ La couverture : pour l’investisseur, il s’agit de se protéger contre les


fluctuations du prix du sous-jacent afin de limiter les pertes encourues en cas
de fluctuation négative du prix.
✓ La spéculation : l’évolution du prix du sous-jacent peut-être amplifiée à la
hausse ou à la baisse grâce à l’effet de levier. En effet, la mise de fonds
initiale, par exemple l’achat d’options, mobilise un montant moins élevé que
si le sous-jacent était acheté en direct. Les perspectives de gain (ou de perte)
sont donc importantes.
✓ L’arbitrage : il s’agit d’acheter un produit dérivé sur un marché et de le
revendre simultanément sur un autre afin de tirer profit des variations des
écarts de valorisation ou de change. On pourra notamment tirer partie des
écarts de change si le sous-jacent est coté sur plusieurs places financières.

5|Pa g e
II. Type du marché des produits dérivés :

Un produit dérivé est un instrument financier dont la valeur varie en fonction


de l’évaluation d’un actif appelé sous-jacent. Ont été créés pour que les
entreprises puissent se couvrir contre plusieurs risques : marche, liquidité,
contrepartie, risque politique.
Leur rôle a été mis en cause lors de la crise financière 2008. Il existe donc
deux types de marchés : les marchés organisés et les marchés de gré à gré (over
the counter ; OTC) sont les deux modalités d’organisation des marchés dérivés.

1. Marché organisé :
Un marché organisé (ou réglementé) est un lieu d'échange sur lequel les
transactions se déroulent conformément avec des règles dont le respect est
contrôlé par un régulateur. Les produits qui s'y échangent sont généralement
standardisés et fongibles.
La participation à un marché organisé n'est pas ouverte à tous, mais est
réservée à des membres (sociétés de bourse, courtiers, etc.), et le marché
organisé est soumis au contrôle d’une tutelle, l’Autorité des marchés financiers
(AMF) dans le cas de la France.
C’est sur ce marché s’effectuent des transactions respectant des règles établies
par une bourse. Le volume du contrat, les caractéristiques et les spécificités de
l’actif lui servant de support, le lieu et la date de livraison sont définis avec
précision. Ils sont garantis par une chambre de compensation qui protège les
opérateurs contre le risque de défaut de leur contrepartie. Pour assurer cette
garantie, la chambre de compensation recourt aux dépôts de garantie et aux
appels de marge. Le contrat à terme (futures) et l’option sur contrat à terme
(option on futures) sont les deux produits négociés sur un marché organisé.
La réglementation concerne notamment dans ce marché :
• les conditions d’accès au marché et d’admission à la cotation,
• l’organisation des transactions,
• les conditions de suspensions des négociations, ainsi que
• les modalités d’enregistrement et de publicité des négociations.

Les avantages du marché organisé sont :


• La liquidité : un marché organisé permet de maximiser les chances
pour un ordre d’être exécuté.

6|Pa g e
• L’égalité : le caractère public de la négociation, via la diffusion du
carnet d’ordre, garantit l’égalité de traitement de l’ensemble des
participants.
• La sécurité : le recours à une chambre de compensation garantit que les
acheteurs seront livrés et les vendeurs payés dans les délais prévus par les
règles de fonctionnement du marché.

Mais par Inconvénients :


Les Produits dérivé dans le marché organisé sont standardisés (pas de "sur-
mesure").

SCHEMA 1 : Structure et participants du marché négocié en bourse

RISQUE

CHAMBE DE
CLIENT 1 CLIENT
COMPENSATION 2

Base multilatérale
Exemple :

Sur le CAC 40 par exemple, on parle de contrat. La valeur du contrat est


définie par la place de marché. Il y a également un montant minium de
transaction qui est prédéterminé. Un marché organisé offre donc une
souplesse moindre par rapport à un marché de gré à gré.

2. Marché de gré à gré :

Au contraire du marché organisé de la Bourse, le marché de gré à gré abrite


des opérations non réglementées ; ces opérations au sein du marché de gré à
gré sont donc les plus dangereuses pour le système financier international, vu
qu’elles ne font l'objet d'aucun contrôle, d'aucun dépôt de garantie ou
d'appel de marge et ne possèdent pas de chambre de compensation. Sur un
marché de gré à gré, les obligations réciproques des parties au contrat ainsi que
leurs échéances sont déterminées au cas par cas, selon les besoins des
investisseurs. Ces transactions sont uniques et personnalisables, et donc moins
standardisées que sur le marché organisé.

7|Pa g e
On recense trois grands types de marchés fonctionnant de gré à gré : le marché
obligataire, le marché des changes et une partie du marché des dérivés.
Les dérivés de gré à gré sont des instruments taillés sur mesure pour répondre
aux besoins des contreparties (couverture contre la baisse du sous-jacent, etc.).
La transaction des dérivés OTC est assise sur une négociation directe entre les
parties, par exemple entre une banque et un fabricant. Les contrats sont
négociés en privé. Leurs termes ne sont accessibles qu’aux parties
contractantes.
Compte-tenu du poids et du risque des positions prises sur ces marchés de
dérivés, le G20 de Pittsburgh a abouti à la volonté de mieux les encadrer après
la crise des “subprimes” de 2008. En Europe, cette démarche a débouché sur la
mise en place de l’infrastructure du marché européen (connu sous l’acronyme
EMIR). En vigueur depuis 2012, EMIR fixe les règles encadrant les contrats
dérivés de gré à gré ainsi que les contreparties centrales afin de réduire les
risques systémiques et d’améliorer la transparence du marché OTC.
Avantages et inconvénients d'u marché de gré à gré :
Utilisé par les investisseurs institutionnels, le marché de gré à gré a pour
principal avantage sa flexibilité. Il permet de répondre à des besoins spécifiques
auxquels les marchés réglementés ne répondent pas. Le prix est déterminé en
tenant compte de la spécificité des actifs, mais aussi du rapport de force existant
entre l'acheteur et le vendeur, d’où un manque de transparence.
Cette souplesse à ses contreparties négatives. Avec l’OTC, pas de regroupement
des ordres sur une place de marché, et pas de système de règlement-
livraison assurant le dénouement des transactions. Le marché présente plusieurs
risques, dont celui de défaut de la contrepartie (si l'une des parties ne peut/veut
pas honorer sa part du contrat.) Ou encore de défaut de règlement livraison, si
l’un des contractants ne fournit pas les titres (ou bien ne les règlent pas).
Enfin ce marché est peu liquide, car il faut trouver d’autres parties pour se
dégager d’un contrat.

SCHEMA 2 : Structure et participants du marché négocié hors bourse


(OTC)

RISQUE

CLIENT CONTREPARTIE

Base bilatérale

8|Pa g e
Exemple :

L'un des marchés le plus connu de gré à gré est le marché des devises. Sur ce marché, une
entreprise ou un investisseur qui va avoir besoin de dollars va appeler un agent de change
lui demander son spread, éventuellement le négocier en fonction du montant et échanger
directement avec lui la somme de devise qu'il souhaite convertir. Ces échanges peuvent
avoir lieu via une plateforme de forex . A la différence d'un marché organisé une
transaction de gré à gré n'est pas cotée de manière unique comme un cours d'indice ou
d'action, les prix pour une transaction sur un marché de gré à gré vont donc varier d'un
émetteur à un autre.

Ce schéma ci-dessus représente d’une façon générale la distribution des


produits dérivé sur les marches :

9|Pa g e
III. Types des produits dérivés :

Les produits dérivés se subdivisent en deux classes, soit les produits fermes qui
concernent les contrats à terme, les forwards, les Futures et les swaps, et les
produits optionnels qui couvrent les options.

1. Les contrats à terme :


Un contrat à terme : est un contrat permettant de s'assurer ou de s'engager sur un
prix pour une quantité déterminée d'un produit donné (le sous-jacent) à une date
future.
Il existe deux grandes catégories de contrats à terme : les contrats à terme de gré
à gré (Forwards) Les contrats à terme boursiers (Futures).
1.1 Les forwards :

Historiquement, les premiers produits dérivés ont été des transactions à terme
de gré à gré (appelées en anglais : Forward) sur des marchandises, c'est-à-dire
l'engagement ferme de réaliser dans l'avenir une transaction, achat ou vente à
une date, un prix et pour une quantité donnée.
→ Définition : Un contrat forward est un engagement d’achat ou de vente
d’une quantité donnée d’un actif financier, à une date d’échéance future et à
un prix prédéterminé.

✓ Acheter (prendre une position longue) un contrat à terme vous engage à


acheter l'actif sous-jacent à une date ultérieure afin de se prémunir contre
la hausse de ce dernier.
✓ Vendre (prendre une position courte) un contrat à terme vous engage à
vendre l'actif sous-jacent à une date postérieure pour se protéger de la
baisse de l’actif sous-jacent.

→ Les avantages :
✓ La souplesse : les caractéristiques du contrat ne dépendant que de la
volonté des deux parties contractantes.

→ Inconvénients :
✓ Difficulté de trouver la contrepartie.
✓ Risque de défaut ou risque de contrepartie.

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Exemple :

Supposons un fabriquant de la confiture a besoin du sucre, mais le prix du sucre


augmente ou diminue en permanence. Le fabriquant craint cependant que ce prix va
augmenter au cours des six prochains mois, donc il va signer un contrat à terme de
type forward avec un vendeur de sucre, ce que lui permet de réserver une quantité
de sucre à un prix déterminé mais qu’il va paiera à une date ultérieure.
Alors si le cours de sucre augmente dans le marché, le fabriquant ne subira pas cette
hausse mais si le prix baisse le fabriquant achètera le sucre plus cher qu’il ne vaut
sur le marché et vice versa.

1.2 Les futures :

Le développement des transactions de gré à gré a amené, dans le souci d'assurer


la sécurité des règlements/livraisons, la création des marchés à terme organisés.
On y négocie des engagements de livraison standardisés à des échéances
également standardisées. Bien que les contrats à terme de type Futures ayant
pour actif support des matières premières existent depuis 1860, les contrats à
terme d’instruments financiers ne sont apparus que beaucoup plus récemment,
en 1979 pour les premiers d’entre eux, les contrats à terme de devises.
→ Définition : Un contrat Future : est un contrat à terme négociable sur un
marché organisé entre deux parties pour acheter ou vendre un actif donné, à
une date future pour un prix convenu.
Le contrat à terme de type Futures est semblable au contrat Forward, mais
dans les contrats futures le risque de crédit peut être complètement éliminé
grâce à deux mécanismes spécifiques: le dépôt de garantie et l’appel de
marge d’une part, l’existence d’une chambre de compensation et la
standardisation des contrats d’autre part.
Le progrès décisif vient de ce que la chambre de compensation du marché à
terme se substitue à tous les intervenants : elle est l'acheteur de tous les
vendeurs et le vendeur de tous les acheteurs, donc les opérateurs ne passent
aucun contrat directement entre eux. Tous les contrats sont alors conclus
avec la chambre de compensation.
Celle-ci leur demande individuellement, dans le but de protéger le marché et
pour s’assurer que chaque partie respecte ses engagements, un dépôt de
garantie correspondant à l'équivalent d'un ou deux jours de fluctuation
maximale des prix puis, généralement une fois par jour ouvré, procède à un
appel de marge. De même montant mais en sens inverse pour les deux
intervenants, celui-ci correspondant à la dépréciation, pour l'un, et à
l'appréciation, pour l'autre, sur la journée, des contrats qu'ils ont échangés.

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Le non-paiement dans les délais d'un appel de marge entraîne, la liquidation
automatique, le lendemain à l'ouverture, de la position de l'intervenant fautif.
→ Objectifs :
✓ Couverture d’un portefeuille.
✓ Détermination de prix de vente et d’achat à venir.
✓ Réalisation de gain de cours (spéculation).

Exemple :

Supposons vous achetez une future sur le blé pour profiter d’une hausse
de cours. Le future définit le prix d’achat du sous-jacent à 1000 DH à
échéance un mois. Un mois plus tard, le future, sous l’effet de la hausse
du prix du blé, a progressé de 100 DH. Vous achetez donc la quantité de
blé prédéfinie au prix de 1000 DH alors que même que celui-ci vaut 1100
DH et réalisez ainsi un gain de 100 DH.

Les principales différences entre le contrat de Forward et de futures sont


résumées dans le tableau suivant :

Contrats de forwards Contrats de futures


Contrat adapté aux clients, Contrat standard en termes de
1 en termes de montant et de montant et de date de livraison.
date de livraison.
Contrat privé entre deux Contrat standard entre chaque
2 parties. contrepartie et la chambre de
compensation.
3 Impossibilité d’inverser le Possibilité de négocier librement
contrat. le contrat sur le marché.
Le profil ou perte sur une Les contrats sont valorisés au prix
4 position n’est réalisé qu’à la du marché chaque jour.
date de livraison Les gains et les pertes sont
réalisés chaque jour.
La marge est fixée une seule La marge doit être maintenue pour
5 fois, le jour de la première refléter les mouvements de prix.
transaction.
Le risque est substantiel. Le risque est presque nul.
6

12 | P a g e
2. Les swaps :

Le terme Anglo-saxon Swap, signifie échange ou troc. A l’origine ce terme est


utilisé pour désigner un échange de services ou de produits entre deux parties.
Les premières opérations de swaps sont apparues vers la fin des années 1970,
après une décennie riche en événements sur le plan économique et financier, qui
ont à la fois suscité les besoins de couverture auxquels les swaps répondaient, et
fourni les conditions de leurs réalisations.
Or, c’est à partir de l’année 1981 que le swap de vient adulte. Suite au premier
swap réalisé dans le domaine des finances par les courtiers américains de
Salomon Brother en 1981 entre IBM et la Banque Mondiale.
IBM avait lancé un vaste programme d’emprunts dans les devises fortes et à
faibles taux d’intérêt, essentiellement en Deutsche Mark et Francs Suisses. Ces
émissions avaient été converties en Dollar, mais le capital et les intérêts
devaient cependant être payés en devises. Au fil des années, le Deutsche Mark
et le Franc Suisse s’affaiblirent. Une transformation de la dette procurerait donc
en théorie un important gain de change. La Banque Mondiale de son côté
souhaitait se refinancer de préférence sur des devises à faible taux d’intérêt et
envisageait des émissions en Deutsche Mark et Yen. Un courtier servit
d’intermédiaire entre deux contreparties. Il proposa à la Banque Mondiale
d’émettre en Dollar puis ‘’Swapper’’ cette émission en Deutsche Mark et en
Franc Suisse.
Les avantages étaient les suivants :
✓ Du côté de la Banque Mondiale, une émission en Dollar se déroulerait
dans les meilleures conditions.
✓ Du côté IBM, sa dette se transformait en Dollar, et encaissait une plus-
value de change.

→ Définition : Un swap est un contrat établit entre deux entités pour lequel
chaque entité conclue de s’échanger des flux financiers pendant une certaine
période de temps et selon des modalités prédéterminées.
Les deux contrats les plus courants sont : le swap de taux d’intérêt et le swap
de change.

13 | P a g e
2.1 Les swaps de taux d’intérêt :

Un swap de taux d’intérêt est une opération dans laquelle deux contreparties
contractent simultanément un prêt et un emprunt dans une même devise, pour
un même nominal mais sur des références de taux différentes.
Donc le swap de taux d’intérêt consiste donc à échanger à date fixe un flux
d’intérêt basé sur un taux fixe contre un flux d’intérêt basé sur un taux
variable.

Exemple :

Supposons deux entreprises A et B décident d’échanger leurs dettes :


L’entreprise A est persuadée que les taux vont augmenter dans l’année,
donc elle va décider d’échanger sa dette à taux variables contre la dette à
taux fixe de là l’entreprise B.
L’entreprise B, de son côté spécule une baisse des taux et préfère donc
abandonner sa dette à taux fixe contre une dette à taux variables.

La banque populaire propose certaines modalités :

1. Fixer le montant nominal qui représente du capital


servant de base au calcul des intérêts
2. La durée du contrat va du trimestre à l’année
3. La valeur du taux fixes, la base de calcul et les
échéances de versement

2.2 Les swaps de devises :

Un swap de devise est une opération dans laquelle deux contreparties


contractent simultanément un prêt et un emprunt dans deux devises différentes,
pour une même contrevaleur de nominale. Donc l’échange du capital est un
point important du swap de devises contrairement au swap de taux d’intérêt

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Exemple :

Les banques centrales de la Chine et du Maroc ont signé, , un accord de


swap de devises d’une valeur de 10 milliards de yuans (1,53 milliard de
dollars) pour une durée de trois ans.
Cet accord, signé à l’occasion de la visite d’État du roi du Maroc,
Mohammed VI, en Chine, facilitera le commerce et les investissements
bilatéraux, selon un communiqué publié sur le site Internet de la Banque
populaire de Chine.

2.3 Les swaps de change :

Un swap de change : c’est une transaction par laquelle deux parties s’entendent
pour s’échanger deux devises différentes

Exemple : l’évolution de swap de change au Maroc entre 2006 et 2020

3. Les options :

Une option : est un contrat qui donne à son titulaire le droit (et non
l’obligation) d’acheter « option d’achat ou call » ou de vendre « option de
vente ou put » un actif sous-jacent (actions, devises, matières premières, etc.)
à un prix déterminé qu’on appelle prix de levier ou prix d’exercice et pendant
une période convenue à l’avance.

On distingue deux types d’options :

1. Une option d’achat « call » : 2. une option de vente « put » :

Qui donne le droit à son détenteur Qui donne le droit à son détenteur de
d’acheter un actif à un prix fixe vendre un actif à un prix donné
pendant une période de temps limitée. pendant une de temps limités. Les
Les investisseurs qui achètent des calls investisseurs qui exercent des options
pensent qu’à terme la valeur de de vente espèrent que la valeur de
l’action, et donc de l’option, sera plus l’action chutera avant la date de
élevée. l’expiration de l’option.

15 | P a g e
On peut également différencier les options américaines des options
européennes. La première catégorie permet d’exercer son droit « d’acheter ou
de vendre » attenant à l’option n’importe quand jusqu’à l’échéance, la seconde
catégorie uniquement à l’échéance.

3.1 Les déterminants de la valeur d’une option :

✓ Le prix d’exercice ;
✓ La volatilité du sous-jacent ;
✓ La durée de vie de l’option ;
✓ Le taux d’intérêt sans risque ;
✓ Le dividende ou le coupon.

3.2 Le marché des options au Maroc :

Au Maroc, les options de changes ont vu le jour à partir du premier juin 2004,
les intermédiaires agrées sont désormais autorisés à proposer aux opérateurs
économiques résidents. Dans le cadre de la couverture contre le risque de
change, le système des options de change.

Le cas de BMCE-BANK :

Leader de l’innovation dans les produits financiers, BMCE capital est une
véritable locomotive de la finance de marchés au Maroc. Dans ce contexte, la
banque d’affaires a lancé les options sur actions, de nouveaux produits destinés
à sophistiquer les stratégies d’investissement dans les valeurs les plus liquides
de la bourse de Casablanca.
Les options sur actions sont une famille de produits destinés à extraire une
performance supérieure à celle du sous-jacent, offrant ainsi un effet de levier
sur l’investissement sur la place casablancaise.
BMCE capital propose des call plain vanilla ainsi que les call spread, le
Discount et le Sprint qui sont des combinaisons d’achat /vente de call plain
vanilla.

→ Les caractéristiques de call plain vanilla :

• L’achat d’options implique un risque limité. Cela signifie que la perte


maximale est limitée au prix payé pour l’option « la prime » et donc
connue dès le début.
• Un call donne le droit et non l’obligation d’acheter une action à un prix et
à une date fixée d’avance.

16 | P a g e
• L’acheteur du call bénéfice de ce droit moyennant le paiement d’une
prime
• Le call proposé ne peut être exercé qu’à maturité (option européenne),
mais peut être revendu à tout moment de la période allant jusqu’à
maturité, au minimum à sa valeur intrinsèque actualisés.
• La valeur intrinsèque à l’instant est le profit que rapporterait l’option si
elle était exercée à cet instant.

→ Les caractéristiques des options sur actions :

Sous-jacents : IAM, CGI, ADDOHA, ONA, CIH


Prix d’exercice ou Strike : fixé dès le départ du contrat
Maturité de l’option : jusqu’à 6 mois
Prime : payée à J+3 après conclusion de l’opération.

→ Les avantages :

➢ Augmenter la liquidité du marché boursier


➢ Proposer une nouvelle alternative de placement
➢ Optimiser la couverture de portefeuille
➢ Dynamiser les placements en profitant de l’effet de levier
➢ Capter des performances sans mobiliser autant de cash que sur le marché
comptant

→ Les stratégies proposées :

Instrument Utilisation Commentaire


Effet de levier Prime pleine
Option call Couverture de portefeuille Gain illimité à la hausse
Perte limitée à la prime
Effet de levier Prime réduite
Option call spread Couverture de portefeuille Gain illimité
Stratégie défensive Coussin de sécurité à la baisse
Option discount Stratégie offensive (rabais)
Superforme l’action
Gain limité à la hausse
Peu sensible à la volatilité
Surperformer l’action Performance *2
Option discount Même risque qu’une action à la
baisse
Gain limité

17 | P a g e
La dénouement se fait toujours en « cash settlement », c’est à dire le client
reçoit directement la différence en MAD si elle est positive entre le prix du
marché et le prix d’exercice.

4. Les dérivés de crédit :


4.1 Historique :

Les besoins des marchés financiers ont toujours poussé les banques à innover et
à ce tourner vers des produits de plus en plus complexes. Les nombreuses
faillites des années 90 ont fait naître une inquiétude grandissante des
investisseurs vis-à-vis du risque de contrepartie, risque jusqu’alors
structurellement mal couvert par les produits traditionnels.

Les produits dérivés de crédit sont officiellement apparus sur les marchés
financiers dans les années 93-94. En effet, en Mars 1993, Global Finance publie
un article annonçant que trois banques de Wall Street (J. P. Morgan, Merrill
Lynch, and Bankers Trust) – semblent déjà émettre sur le marché des produits
dont les caractéristiques se rapprochent étroitement de celles des dérivés de
crédit.

A cette époque, les produits dérivés de crédit traités sur le marché de gré à gré,
sont perçus comme des produits peu transparents et peu liquides. A ces
caractéristiques s’ajoutent la complexité du risque que ces produits couvrent : le
risque de crédit. Enfin un certain nombre d’acteurs soutiennent que les normes
de fonds propres relatives aux positions sur dérivés de crédit font de ces
derniers des instruments de couverture trop coûteux.

4.2 Définition :

Un dérivé de crédit est un produit financier à terme visant à transférer le risque


de crédit d'un actif d'une contrepartie "acheteuse de protection" vers une
contrepartie "vendeuse de protection" en échange d'une rétribution financière.
La protection pourra être exercée lors de l'occurrence d'un événement de crédit
sur l'actif sous-jacent du dérivé de crédit.
(Un dérivé de crédit est un contrat de gré à gré qui permet de transférer le
risque et le rendement d'un actif à une contrepartie sans pour autant céder
la propriété de l'actif. Le sous-jacent peut être une créance portant sur une
entité de référence spécifique (dette, obligation,) ou un panier de créances.)

18 | P a g e
Autrement dit les dérivés de crédit sont des produits financiers permettant la
valorisation et la négociation du risque de crédit d’un actif sous-jacent
indépendamment des autres risques du marché ».

L’actif sous-jacent peut être de nature diverse : il peut s’agir d’une obligation,
d’une action, d’un taux de change ou d’un taux d’intérêt et même d’un autre
produit dérivé.

4.3 Caractéristiques :

Leur principale caractéristique est d’extraire le risque de crédit d’un actif sans
en transférer la propriété. Ce sont des instruments dites hors-bilan, de gré a gré
transférant le risque de crédit d’un actif de référence détenu par l’acheteur vers
le vendeur de la protection.il s’agit donc d’un produit financier synthétique,
dont la valeur est conditionnée par l’occurrence d’un événement de crédit non
par la réalisation effective d’une perte.

Quel que soit le dérivé de crédit, il se caractérise par au moins six paramètres :

• Le contrat initial : le prêt ou l’actif sous-jacent que l’établissement


cherche à couvrir qui se caractérise essentiellement par un montant, une
maturité, un taux ;
• Le contrat de couverture : le dérivé qui va permettre à l’établissement de
se couvrir contre le risque de crédit et qui se caractérise par un montant
couvert, une maturité, une prime appelée spread ;
• L’acheteur de la protection ou le vendeur du risque : deux termes pour
définir l’établissement qui peut présenter à son actif le prêt initial et qui
peut utiliser le dérivé de crédit comme un instrument de couverture du
risque de crédit ;
• L’entité de référence ou le débiteur sur lequel l’établissement estime être
en risque de crédit ;
• Le vendeur de la protection ou l’acheteur du risque : l’établissement
qui s’engage à verser un certain montant en cas de « crédit event » ou
d’évènement de crédit sur l’entité de référence. Dans le cas du vendeur de
protection, le dérivé de crédit est utilisé comme un instrument
d’investissement puisqu’il achète un risque de contrepartie sans qu’il ait à
financer et à établir une relation commerciale avec cette dernière ;
• Le « crédit event » ou l’évènement de crédit qui correspond à la
réalisation du risque de crédit ; il peut prendre différentes formes comme la
défaillance de l’entité de référence, son défaut de paiement, la
restructuration de sa dette.

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4.4 Types des dérivés de crédit :

Il existe différentes typologies des produits dérivés de crédit. Les formes


principales : Les Crédits Spread Option (CSO) ou Options de crédit, Les
Crédits Default Swap (CDS) ou Swaps de crédit, Les Crédits Linked Notes
(CLN) ou Billet liés aux crédits.

➢ Les crédits Spread Option CSO :


Les CSO sont des contrats par lesquels une contrepartie (acheteuse de
protection) s’engage à l’égard d’une autre contrepartie (vendeuse de protection)
à verser une prime régulière contre l’engagement pris par ce dernier d’acquérir
(credit spread call) ou de vendre (credit spread put), à un niveau déterminé
(strike), un actif sous-jacent Les CSO permettent en d’autres termes de se
couvrir contre la volatilité des spreads. Il permet de se couvrir contre la
dégradation d'un actif sous-jacent. Dans ce cas, le fait générateur de l'option
n'est pas le défaut de paiement mais plutôt la variation de l'écart (le spread) du
sous-jacent.
Il nous semble utile de l'illustrer à travers l'exemple ci-dessous :

Une entreprise désire s'endetter à terme, elle jouit aujourd'hui d'une confiance
des investisseurs qui lui permettrait d'emprunter à un cout relativement bas
soit 60 points de base. L'inquiétude est au niveau de la confiance qu'on lui
accordera à terme, de sorte que le prix à payer pourra être plus 75 points de
base. Elle peut alors se prémunir contre la dépréciation éventuelle de sa
signature, en souscrivant crédit spread put option, par laquelle elle aura droit
de si sa signature se dégrade de demander à sa contrepartie de lui verser la
différence entre les 60 et 75 points de base.)

➢ Les crédits Default Swap CDS :


Le crédit default swap est un produit dérivé qui permet de s'assurer contre le
risque de non-paiement d'une dette émise par un Etat ou une entreprise. Il s'agit
d'un contrat qui s'apparente à une assurance. L'acheteur du crédit défault swap
(CDS) verse une commission annuelle au vendeur en contrepartie de laquelle le
vendeur s'engage à compenser les pertes de l'actif de référence en cas de
survenance d'un événement. Le vendeur s'oblige donc à dédommager l'acheteur
en cas de défaut de paiement sur la dette que détient l'acheteur.

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Exemple :

Supposons qu’un investisseur achète de la protection sur une entreprise et contracte


pour cela un CDS lui coûtant 200 points de base par an. Le notionnel de la protection
achetée est de 10 Millions EUR. L’acheteur de protection procède à des règlements
trimestriels équivalents à 10.000.000 EUR * 0,02 * 1/4 = 50.000 EUR.
Après quelques temps, l’entité de référence est affectée par un événement de crédit.
En partant du principe que l’obligation la moins chère à livrer présente un taux de
recouvrement de 30 EUR pour 100 EUR de valeur faciale, les paiements sont les
suivants :
• Le vendeur de protection compense l’acheteur sur la perte encourue et lui verse
7.000.000 EUR.
• L’acheteur de protection paie la prime courue sur la période s’étalant entre le
précédent paiement et la date de l’événement de crédit. Si, par exemple, l’événement
de crédit est survenu deux mois après le dernier paiement de protection, l’acheteur
paie approximativement 10.000.000 EUR * 0,02 * 2/12 = 33.333,33 EUR en faveur
du vendeur.

➢ Les crédits Linked Notes CLN :


Ce sont des titres indexés sur des créances. La contrepartie émettrice de ces
titres reçoit le paiement des titres dès leur émission et évite ainsi le risque de
contrepartie. De l’autre côté, le vendeur de protection reçoit un coupon de façon
régulière ainsi que la valeur faciale du titre à sa maturité si aucun événement de
crédit n’est intervenu durant la période de vie du titre. Par contre, si le titre fait
défaut, le montant net versé au vendeur de protection à maturité du titre sera
réduit en proportion. Le CLN pourrait être décrit comme un dérivé de crédit
titrisé. En pratique, le CLN se présente sous la forme d'une obligation ou d'un
titre négociable. Dans la pratique, les banques occidentales procèdent à
l'émission d'equity linked notes indexés sur le risque de défaut des états en voie
de développement. Tel a été le cas de l'Eurobond de 400 Millions d'euros émis
par l'état marocain en juillet 2003 et échus en 2008.

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IV. Les risques économiques et financières
couverts les produits dérivés :

❖ Risque de taux :
C’est un risque d’évolution défavorable du taux d’intérêt lorsqu’un agent
économique est engagé dans une opération financière à taux variable : celui
d’une hausse pour un emprunteur, celui d’une baisse pour un créancier.
❖ Risque de change :
C’est risque de modification de la contre-valeur en monnaie nationale d’un flux
de devises à payer ou à recevoir. Une dépréciation de la monnaie nationale
pénalisera l’agent économique qui doit honorer une dette libellée en monnaie
étrangère tandis qu’une dépréciation de la monnaie étrangère pénalisera un
agent devant recevoir une créance libellée dans cette même monnaie.
❖ Autres risques de prix :
 Sur actions ou sur indice boursier : risque d’une modification de la valeur
d’un portefeuille à la suite d’une baisse du cours des actions ou de tout titre
indexé sur un indice boursier ou d’une hausse des cours lorsqu’un agent
économique cherche à se porter acquéreur de ces titres.
 Sur matières premières : risque lié, comme son nom l’indique, à la variation
du prix des matières premières. Ce risque est important et impose des
techniques de couverture spécifiques.

❖ Risque de crédit :
C’est un risque pour un créancier que l’un ou plusieurs de ses débiteurs soient
dans l’incapacité de rembourser tout ou partie de la dette qu’ils ont contractée.
❖ Risque climatique :
C’est un risque de variation de l’activité économique d’une entreprise et donc
d’une variation de son chiffre d’affaires à la suite d’une variation des
températures.

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Conclusion :

En conclusion, les marchés dérivés et les instruments qui y sont négociés ont connu de
1970 à nos jours un extraordinaire développement qui en fait l’une des plus
importantes innovations financières de tous les temps.

Grâce à leurs caractéristiques qui permettent aux investisseurs de se couvrir mais


également d’arbitrer et de spéculer, les options et les contrats à terme ont vu leur
volume augmenter d’une manière vertigineuse.

Ces produits inspirent cependant de nombreuses craintes et l’explosion des volumes


traités a été accompagnée d’une activité grandissante des autorités de contrôle.

Cependant, le développement des marchés dérivés devrait à terme se poursuivre dans


un contexte peut-être plus strict au niveau de la réglementation.
Sans oublie que les produits dérivés ont été la cause principale de la crise du subprime
en 2007/2008.

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Webographie :

https://epargne.ooreka.fr

www.andlil.com
www.capital.fr

https://epargne.ooreka.fr/astuce/voir/680509/marche-organise

https://www.cairn.info/les-100-mots-des-marches-derives--9782130565826-page-3.htm#pa8

https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/marches-financiers/fonctionnement-du-
marche/marches-financiers/deux-types-d-organisation-des-marches/
https://www.centralcharts.com/fr/gm/1-apprendre/3-bourse/1-fonctionnement/955-marche-organise

MARCHE DE PODUIT DERIVE ( www.france-attac.org.)

https://www.capital.fr/entreprises-marches/marche-gre-a-gre-1374828
https://atlasinfo.fr/la-chine-et-le-maroc-signent-un-accord-de-swap-de-devises_a71823.html

https://www.amf-france.org/fr/espace-epargnants/comprendre-les-produits-financiers/produits-
complexes/options

https://www.tradingsat.com/lexique-boursier/definition-option-582.html

https://www.cafedelabourse.com/dossiers/article/introduction-aux-options
https://www.abcbourse.com/apprendre/3_le_monep1.html#:~:text=On%20distingue%20deux%20type
s%20d,p%C3%A9riode%20fix%C3%A9e%20%C3%A0%20l'avance.

https://www.cafedelabourse.com/dossiers/article/introduction-aux-options
https://fr.scribd.com/document/76535124/Le-Secteur-Des-Options-Au-Maroc

Documents divers « les produits dérivés et leurs marchés »

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