PFE Bilel Traki
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PFE Bilel Traki
Dédicaces
A tous mes amis de l’UAS surtout ceux de la classe 3éme GC, je les
Remercie pour les merveilleux moments qu’on a vécus ensemble.
.
TRAKI BILEL
TRAKI BILEL
ETUDE DE REHABILITATION DE LA RR51 DE PK 24+500 AU PK 50+800
Remerciements
Au terme de ce stage, je tiens à exprimer mes profonds respects à
Afin de consolider mes acquis théoriques par une expérience pratique, aussi
bien, pour enrichir mes connaissances dans le domaine génie civil et surtout
occasion pour exprimer mes vifs remerciements à tous ceux qui m'a aidé
ETM Entreprise Traki Mohammed, ainsi que tous les personnels pour leurs
efforts et leur aide. Tout cela , m'a permis d’assimiler et d’envisager les
ambiance admirable.
je remercie aussi tous les membres des ingénieurs pour leurs aides dans le
Mme EYA REZGUI Ainsi que, mes encadreurs interne Monsieur Ali
LAAGILI,
TRAKI BILEL
ETUDE DE REHABILITATION DE LA RR51 DE PK 24+500 AU PK 50+800
TRAKI BILEL
ETUDE DE REHABILITATION DE LA RR51 DE PK 24+500 AU PK 50+800
INTRODUCTION GENERALE
Dans le cadre des études de réhabilitation 570.9 Km des routes classées de l’état dans 23
gouvernorats, la Direction des Etudes du Ministère de l’Equipement de l’Habitat et de
l’Aménagement du territoire, a confié au groupement « BETAPI - E.CO.CONSEILS » l'étude
de réhabilitation de 101,6 km de routes classées de l’état réparties dans les gouvernorats de
Bizerte, Béja, Jendouba, El Kef et Siliana. Le présent rapport concerne la section de route de
la RR51 du PK24+500 au PK50+800 dans le gouvernorat de Bizerte.
Ce projet est issu de stage de fin d'études que j’ai réalisé dans le cadre de l'obtention de
licence appliqué en génie civil de spécialité travaux public dont les enseignements sont
dispensés par Université Arabe des Sciences (UAS) de Tunis.
Vu le développement exponentiel des activités, le trafic sur la RR51 a subi une augmentation
remarquables en quantité ainsi que l'état actuel de la route est insuffisant pour satisfaire cette
évolution.
Pour tous les raisons développés ci-dessous, s’inscrit cette étude qui débutera par une
présentation générale du projet cadre, ensuite on entame la situation actuelle de la route
existante, le chapitre suivant portera sur éventuellement l’étude de trafic suivi par une étude
géotechnique ces études sert au chapitre suivant pour dimensionner la chaussée, accompli par
deux chapitres indispensables qui sont l’étude hydrologique et hydraulique, le chapitre après
La route régionale N°51, se trouve dans le gouvernorat de Bizerte, elle a pour longueur totale
67.165 Km, elle relie la route nationale N°11 au niveau de son PK 9+052 à environ 9Km de
Bizerte à la route nationale N°7 au niveau de son PK 119 à environ 8 km de Sejenen. Le
présent rapport concerne la section de cette route se trouvant entre le PK 24+500 et la MC66,
en effet la section entre PK0+000 et le PK24+500 a fait a objet au cours des dernières années,
de travaux de réhabilitation. La longueur de la section est 26.3 Km. Le plan de situation ci
après présente le tronçon de route en étude.
La route à étudier présente plusieurs anomalies à son état actuel dû au phénomène d’usure et
de mal drainage, pour la suite, nous mettons l’accent sur les différents problèmes trouvés
toute en repérant les défauts de drainage existants et les modifications du tracé ainsi que les
caractéristiques géométriques.
elle se trouvent : entre PK37 et PK40, entre PK44 et PK4, et entre PK46.8 et PK47 ce qui
mettre en cause le phénomène de stagnation des eaux.
Le croisement le plus important avec la MC51 est au niveau de la fin du projet avec la MC66
il est aménagée en carrefour Giratoire. A part ce carrefour, trois routes revêtues et une
dizaine de pistes non revêtue croient la MC51, ces croisements sont principalement :
la figure 5 présente un nid de poule qui est une dégradation de type B qui est le résultat d'une
aggravation du trafic .Elle se manifeste sous forme de cavités arrondies engendrée par la
désagrégation de revêtement sur toute l’épaisseur de la route.
On a remarqué aussi que les talus ne sont pas protégés de même manière les usagers ce qui
affecte directement la stabilité de toute la structure formant la chaussée comme l’illustre la
figure suivante :
2.2.6. Conclusion :
La chaussée existante ne sera pas capable de supporter une croissance de trafic spécialement
ce des poids lourds par son état actuel ce qui ne répond pas aux exigences de développement
urbains de la zone étudié d’où la nécessité de l’intervention efficace par moyen de la
réhabilitation afin de rendre la route plus fonctionnelle et rentable.
Pour répondre efficacement aux besoins des usagers et suivre le développement socio-
économique de la zone, une étude de trafic parait indispensable pour viser :
La notion uvp « unité de véhicule particulier » est utilisée pour homogénéiser les différents
constituants du trafic. Par suite pour chaque élément du trafic est associée une valeur bien
définie de uvp pour rendre facile l’étude de trafic [10]. Nous avons utilisé les valeurs
d’équivalences suivantes :
- VL=1uvp.
- PL=2uvp.
Part Part
8.20%
29.40%
voiture particuliéres
camionette CU<1.5T
camionette CU>3.5T
43.90%
La structure du trafic total est relativement dominée par les véhicules légers comme l’indique
la figure :
6.10%
camionions sans remorques
CU>3.5T
Ensemble articulé
9.80%
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
VL PL
Ti+ j 1 /k
τ =( ) −1
Tj
1987-1992 -1,3%
Du 2002-2007 5,5%
VL 1992-2007 6,9%
1987-2007 4,8%
En examinant les résultats ci-dessus indiqués, on remarque que le trafic VL a connu une
évolution irrégulière : baisse entre 1987 et 1997 suivie de trois hausses successives (très forte
entre 1992 et 1997, faible entre 1997 et 2002, modérée entre 2002 et 2007), tout en
enregistrant un accroissement moyen relativement faible (de l’ordre de 4,8% par an) sur
l’ensemble de la période 1987-2007. La courbe schématisant cette évolution est donnée dans
la figure suivante :
TRAFIC VL
2500
2000
1500
1000
500
0
1987
1992
1997
2002
2007
1987-1992 0,2%
Du 2002-2007 5,7%
1987-2007 4,6%
Le trafic total a donc suivi la même tendance d’évolution du trafic VL, étant donné sa
prépondérance dans le trafic total (environ 82%). Le schéma de cette évolution se présente
comme suit.
TRAFIC VL
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
1987
1992
1997
2002
2007
Rappelons que les horizons retenus pour l’estimation du trafic prévisionnel sont les suivants :
- l’année 2020 en supposant qu’elle coïncide avec la mise en service après son
renforcement.
- les années 2030,2035 qui correspondent à 10 ,15 ans après la mise en service du
projet.
L’estimation du trafic prévisionnel à ces différents horizons se base sur un certain nombre
d’hypothèses relatives :
- à l’évolution passée et future de la population et du PIB ;
- aux élasticités du trafic des personnes et des marchandises au PIB.
Le trafic prévisionnel obtenu sur la base de ces hypothèses prend en considération, en grande
partie de l’évolution future du contexte socio-économique et urbanistique de la zone
d’influence directe.
Ainsi, on estime que les trafics VL et PL continueront à augmenter d’une manière assez
élevée au cours des prochaines années, soit :
3
PIB
PIB PL
2 PIB VL
0
2008-2011 2012-2016 2017-2021 2022-2026 2027-2031
Années
Cette dégressivité du trafic s’explique par une tendance baissière à moyen et long termes due
à plusieurs facteurs, dont notamment la prise en compte de la stratégie nationale future en
matière de transport des voyageurs et des marchandises.
En effet, cette stratégie a été préconisée par deux études élaborées par le Ministère des
Transports, à savoir les études du plan directeur national des transports (PDNT) et de
transport de marchandises en Tunisie achevées respectivement en 2005 et 2006 Ces deux
études préconisent, en effet, dans les années à venir une utilisation moins accrue :
- des voitures particulières au profit des transports collectifs (notamment des autocars et des
véhicules de louages à 8 places)
- des véhicules de transport de marchandises de faible tonnage au profit des véhicules de
grande capacité.
Les conséquences directes de cette stratégie seraient de réduire :
En supposant que l’évolution du trafic dans le temps suive une branche parabolique, on peut
écrire la relation suivante :
T j+ k =T j (1+i)k
Tj : trafic da l’année j
k : différence d’années
2014
Il ressort que le trafic total atteindrait 13 335 véhicules (TMJA) à l’horizon 2035 sur la
section étudiée et le trafic PL verrait sa part dans le trafic total passer de 18,5% en 2007 à
environ 16,0% en 2035.
18000
16000
14000
12000
10000 VL
PL
8000 TOTAL MJA
TOTAL uvp
6000
4000
2000
0
2014 2020 2030 2035
Vers la fin de la durée de vie du projet, le trafic total atteindrait, 15370 uvp.
D’où le choix du profil en travers (chaussée à 2 voies) dont on va discuter dans ce qui suit.
A l’horizon (2035), le débit horaire en uvp par voie sera de 640 uvp/h/voie < seuil
de gène ce qui correspond, d’après le tableau suivant, au niveau de service A qui se
caractérise par une vitesse libre et une circulation fluide.
Où :
MJA : Moyenne journalière annuelle en poids lourd à l’année de mise en service.
i : taux d’accroissement annuel de trafic poids lourds.
k : durée de vie de la chaussée en année.
Horizon 2020-2035
Neq(106) 1.8
On se basant sur le classification du trafic réglé par le catalogue tunisien, on se trouve face à
un trafic important de classe T2 :
3.5. Conclusion
Etant donné que le trafic moyen journalier serait de 13335uvp/jour à l’horizon de l’année
2035(15ans après la mise en service), une route 2 voies sera suffisante pour répondre au trafic
estimé puisque le seuil de saturation d’une route bidirectionnelle 2voies est de 15000 uvp/jour
Pour le profil en travers type deux cas sont envisageables : [4]
Le but de cette étude géotechnique est d’identifier le sol support et de déterminer son
comportement à long terme vis-à-vis des chargements répétitifs pour ce raison deux
études principales ont été effectuées, à savoir :
Une étude géologique se basant sur une cartographie de la zone du projet avec des
missions de reconnaissance de terrain,
Une campagne de reconnaissance géotechnique basée sur :
des fouilles à ciel ouvert réparties le long des tracés de la route avec des
prélèvements remaniés pour analyse au laboratoire,
des prélèvements d’échantillons dans les gîtes et carrières avec identification et
analyses au laboratoire.
De point de vue topographie, cette route est caractérisée par un relief légèrement
vallonné.
La route traverse des séries constituées essentiellement par des formations argilo-
gréseuses.
TRAKI BILEL Page 23
ETUDE DE REHABILITATION DE LA RR51 DE PK 24+500 AU PK 50+800
C’est un indicateur de la portance des sols. Il consiste à comparer l’enfoncement d’un poinçon
dans le sol teste et dans un matériau type. Le niveau de saturation en eau est très important
pour la détermination de l’indice de portance pondéré ou CBR caractéristique. Le climat est
un paramètre très important dans le comportement des sols meubles. Il a un rôle déterminant
pour le classement des sols. La méthode utilisée consiste à déterminer le CBR au laboratoire
sur un échantillon compacté, la teneur en eau est l’optimum Proctor. On prendra l’indice CBR
avant imbibition et après quatre jours d’imbibition. Le CBR caractéristique est calculé en
pondérant :
Pour cette étude on admet que BIZERTE appartient au zone climatique subhumide ce qui
correspond au zone A :
α=0.5
β=0.5
En se basant sur les valeurs obtenues des indices de plasticités et les limites de liquidité, on
peut classifier le sol suivant la classification LCPC ce qui donne :
1 26 75 54 At
2 28 IND 0 IND
3 30 IND 0 IND
4 32 IND 0 IND
5 34 59 34 At
6 37 55 30 At
7 40 57 32 At
8 45 41 22 Ap
9 47 43 23 Ap
10 49 68 43 At
Nous retiendrons les résultats de la classification suivant le catalogue tunisien qui sera,
naturellement, utilisé lors du dimensionnement de la structure de la chaussée. Ce qui donne :
Suivant cette méthode, dans notre cas nous disposons de deux classes de sol (S 2 et S3). Pour
couvrir la totalité de l’itinéraire, nous retenons la classe la plus défavorable, soit la classe
« S2 ».
4.4. Conclusion
En ayant deux facteurs de taille qui interviennent d’une façon directe dans notre projet tel que
la détermination de la classe du trafic et la détermination de la classe du sol support nous
pouvons avoir des données suffisantes pour dimensionner la structure de notre chaussée.
5.2. Définition
La chaussée se présente comme une structure multicouche reposant sur du sol terrassé
appelé « plate-forme ».
On peut schématiser une chaussée par la superposition d’un certain nombre de couches
de natures et d’épaisseurs différentes constituants son corps.
1. Classe du trafic :
D’après l’étude du trafic (voir chapitre 3), il s’agit d’un trafic de classe T2.
D’après l’étude géotechnique (voir chapitre 4), il s’agit d’un sol support de classe S2.
e1 (cm) 4 5 4 4 3 3 3 3 4 5
Matériau Bc Bc Bc bc bc Bc Bc bc Bc Bc
e2 (cm) 11 10 8 11 14 12 12 12 11 10
Matériau Grave Grave Grave grave grave Grave Grave grave Grave grave
e3 (cm) 15 15 10 13 13 10 10 15 15 10
Matériau Tv Tv Tv tv Tv Tv Tv tv Tv Tv
BB : béton bitumineux ; mu c : revêtement superficiel multicouche ; bc : revêtement superficiel
bicouche ; m o : macadam ordinaire ; TV : tout venant, s : sable
La classe de la chaussée existante est déterminée à partir des coupes de chaussée réalisées en
calculant l’indice de structure SN par la formule suivante :
La prise en compte des coupes de chaussées et des paramètres de portance du sol support
permettent de dresser le tableau suivant :
PK fouille PK26 PK28 PK30 PK32 PK34 PK37 PK40 PK45 PK47 PK49
SN 0.98 0.98 0.74 0.94 1.07 0.87 0.87 0.99 0.98 0.86
CBR 8.7 10.6 12.2 14.1 9.2 8.4 8.7 11.3 9.8 8.7
∆ SN 1.2 1.25 1.27 1.4 1.15 1.2 1.22 1.3 1.24 1.15
´
SN 2.1 2.23 2.01 2.34 2.22 2.07 2.09 2.29 2.22 2.01
Classe de
chaussée C2 C2 C2 C3 C2 C2 C2 C2 C2 C2
Les résultats ainsi obtenus permettent de retenir une de classe de chaussée C2.
Variante de renforcement :
5.5 Conclusion
. A fin d’optimiser la mise en place et faciliter la liaison des différente couche de la chaussée
je proposée de permuter les épaisseur de la couche de base et fondation(du renforcement) a fin
que la couche de base coïncidé avec celle de la nouvelle chaussée tout en veillant a garder la
même épaisseur pour assurée la rigidité de la structure .
6.2.2 Climatologie:
Le climat de la région de Bizerte est du type méditerrané assez homogène avec une influence
continentale sur les hauteurs malgré la proximité de la mer. Les températures maximum sont
aux mois de Juillet et Aout et les minimales en Janvier, les gelés sont rares et la pluie tombe
en abondance avec en générale plus de 600mum∕an .
6.2.3 Température :
Les températures présentent des écarts inter annules, elles descendent en dessous de zéro
souvent de Décembre à Février, tandis que les mois de Juillet à Septembre sont les plus
chauds. Le tableau suivant résume les moyennes des températures moyennes minimas et
maximas enregistrés dans la station météorologique de Béja .
Tableau 6 : Moyenne mensuelle et annuelle des températures en °C.[6]
Mois J F M A M J J A S O N D
T min 7.2 7.5 8.9 10.9 14.1 18 20.3 21.1 19.7 15.9 11.8 8.5
T max 14.9 16 17.9 20.3 24.2 28.6 31.6 31.9 29.2 24.6 20.3 16.1
T moy 11.1 11.7 13.3 15 .7 19.2 23.6 26 26.5 24.5 20.6 16 12.1
température moyenne
30
25
20
15
10
0
J F M A M J J A S O N D
Ces observations s’étalent entre l’année 1901 et 1960 et permettent de conclu que la température
moyenne annuelle est de 18°C.
6.2.4. Evaporation :
La période d’observation pour Bizerte s’étale de 1946 à 1950 permet d’enregistrer un taux
totale d’évaporation moyen durant les douze mois au environ 1416.3mm
évaporation
200
180
160
140
120
100
80
60
40
20
0
J F M A M J J A S O N D
6.2.5. Pluviométrie :
Sur la période de 1965-1990, la météorologie National donc les moyennes annuelles est
mensuelle suivantes exprimées en mm d’eau.
Pluviométrie mensuelle
120
100
80
60
40
20
0
J F M A M J J A S O N D
Les lignes de crêtes qui représentent les limites entre les bassins versants.
Les lignes d’écoulements qui sont les chemins des eaux vers l’exutoire du
bassin versant (l’emplacement de l’ouvrage hydraulique prévu).
La zone d’étude a été subdivisée en 14 bassins versants qui sont représentés sur la figure
suivante :
La surface en km²
Périmètre en km
Fil d’eau : Le chemin le plus long que l’eau empreinte
Altitude : Point le plus haut et Point le plus bas au sein du bassin versant étudié
Pente : déterminé en fonction des éléments récupérés précédemment (fil d’eau,
altitude).Comme indiqué le tableau suivant :
Les données indiquées dans le tableau précédent seront utilisés afin de déterminer le débit de
chaque bassin versant et ceux dans le but de déterminer l’importance de ce dernier et les
caractéristiques des ouvrages hydrauliques adéquats.
Le choix de la période de retour des débits de projet, servant pour le dimensionnement des
ouvrages hydrauliques nécessaires pour la mise hors d'eau de la route, est fixé en tenant
compte du niveau d'aménagement préconisé pour la route étudiée, mais aussi de l’importance
des écoulements et des considérations économiques. La période de retour des débits de projet
(débits maximaux instantanés adoptés pour la conception des ouvrages hydrauliques) est :
Si S<25km² (𝑇) = 1/3.6×𝑘𝑟 ×(𝑡𝑐)×𝑆 En m3/s
Si 25<S<250km² (𝑇) = 1/3.6 𝑘𝑟 ×𝑘𝑎 ×(𝑡𝑐)×𝑆 En m3/s
Où
I(tc) (mm/heure) : intensité moyenne maximale sur le bassin, déterminée par les courbes
d’intensité -durée - fréquence pour un temps de pluie égal au temps de
concentration du bassin versant.
Si S<25km²
Si 25<S<250km²
1.1 ∛ SL
t c=
i
La pente moyenne d’un bassin versant est assimilée à celle de son cours
d’eau principal. La pente moyenne est une caractéristique importante qui
nous renseigne sur la topographie du bassin. Elle est considérée comme une
variable indépendante. Elle donne une bonne indication sur le temps de
parcours du ruissellement direct et influence directement le débit de pointe
lors d'une averse. La pente moyenne est déterminée par la formule suivante
i=¿
∆ H (H ¿ ¿ max−H min )
ik = = ¿
Lk Lk
Bassin
( )
K (t )
6 S 1− 3
Q ( T ) =10 8
10
en m / s
10
Avec:
En portant sur un graphique bi logarithmique les points (Q, S), l'expérience montre que les
points représentatifs des crues de violences semblables s'alignent sur des droites
correspondantes à des valeurs K constants ; toutes les courbes convergentes vers un point
limite de coordonnées :
Le coefficient K qui semble avoir une signification géographique est outil permettant de
comparer la violence des crues: K = 6 correspondant aux crues record du monde alors que
K= 0 caractérise les régimes calmes et réguliers.
L'observation des crues en Tunisie a permis d'établir les valeurs suivantes du coefficient K
pour différentes périodes de retour.
T (ans) 10 20 50 100
Tableau 19 : Coefficient AT
T en ans 10 20 50 100
AT 6 8 11.5 13
1 Rationnelle 15.92
Régionale 23,63
2 Rationnelle 47,51
Régionale 87,53
3 Rationnelle 26.44
Franko-Rodier 28,13
2,602
Régionale 23,56
4 Rationnelle 20.39
Franko-Rodier 40,91
4,858
Régionale 37,63
5 Rationnelle 8.67
Franko-Rodier 26,35
2,334
Régionale 21,71
6 Rationnelle 33.06
Régionale 34,99
7 Rationnelle 1.13
1,5
Franko-Rodier 20,21
Régionale 15,58
8 Rationnelle 20.55
Franko-Rodier 27,91
2,569
Régionale 23,33
9 Rationnelle 22.58
10 Rationnelle 61.73
Franko-Rodier 92,20
18,818
Régionale 103,90
11 Rationnelle 0.63
Franko-Rodier 18,54
1,299
Régionale 13,99
12 Rationnelle 6.88
Régionale 22,19
13 Rationnelle 6.10
Franko-Rodier 42,19
5,114
Régionale 39,10
14 Rationnelle 6.10
Franko-Rodier 18,82
1,332
Régionale 14,25
S = ( l c h + l acc + l tal ) * l i
Les débits d’eaux pluviales retenues pour tous les bassins versants sont résumés dans le
tableau suivant :
Longueur Q
de fossé Pente(%) l ch l acc l tal S(km 2) Q fossé((m3 exutoire (
(km) /s) 3
m /s)
Dans ce qui suit, nous donnons un aperçu général des différentes méthodes et formules
hydrauliques que nous avons appliquées pour le dimensionnement des différents types
d’ouvrages de drainage et de traversée de la route projetée.
Les ouvrages les plus utilisés dans le cadre d'un projet routier sont :
les buses : ces ouvrages sont, soit en béton armé ordinaire, soit en béton armé
précontrainte, soit en tôle ondulée galvanisée de section circulaire.
les dalots : le dalot est un ouvrage en béton armé avec une section carré ou
rectangulaire (se sont les plus utilisées pour les projetsroutiers).
les ponts : ce sont des grands ouvrages permettant le franchissement des grands
oueds avec un débit très important.
Dans notre projet on a choisi d'utiliser les dalots comme ouvrages hydrauliques.
Avec :
Q : débit en m3 /s
K : coefficient de rugosité dépende de la nature des matériaux. Dans ce cas on utilise
des dalots en béton donc K =70
Sm
Rh = : rayon hydraulique en m
Pr
I : pente
Sm : section mouillée en m2
Remarque :
Pente de l'ouvrage :
S
i c = g . 4/ 3
K 2 Rh . L
L: Largeur de dalot en m
SM : section mouillée en m 2
sm
Rh = :Rayon hydraulique en m .
pm
Sm = L * h = 2 * 1.2 = 2.4 m2
Pm = 2h + L = (2*1.2)+2 = 4.4
Sm
Rh = = 2.4/4.4 = 0.5454
Pm
9.8 2.4
ic = * 4 = 0.0053 = 0.53%
702 0.5454 3 ∗2
2 1
Q = K * Sm * Rh 3 * i 2
2
Q = 70 * 2.4 * 0.5454 3 * 0.0050.5 = 7.93 (m3 /s ¿
7.93 > 6.1 d'ou Q dalot > Q bassin donc un dalot de dimension 2*1.5 est suffisant
pour évacuer le débit du bassin versant 9
2 1
V = K * Rh 3 * i 2
2
V = 70 * 0.5454 3 * 0.0050.5 = 3.3 ( m3/s )
Voici le tableau des valeurs du débit correspondant à chaque dimension des dalots avec un
taux de remplissage de 0,8 H.
Tableau 23: valeur des débits correspondant à chaque dimension des dalots
Le choix des ouvrages hydrauliques pour les différents écoulements traversés par
la route est présenté dans le tableau suivant :
Q = K.Rh2/3 .Sm.I1/2
Avec:
Q : débits en m3/s
Sm: Section mouillée en (m2)
I : pente du fossé en (m/m)
Rh: Rayon hydraulique en m ; Rh= Sm/Pm ; avec Pm : périmètre mouillée en m
K : coefficient de rugosité (égal a 30 pour les fossés non revêtus et 70 pour les fossés revêtus)
Type Caractéristiques
H L S P
I-1 0.5 1 0.25 1.414
I-2 0.75 1.87 0.7 2.52
Débit
Pente Q (m3/s)
Type Imax
Vitesse
V (m/s)
i = 0.5 % i=1% i = 1.5 % i=2% i=2.5% i=2.75%
I-1 2.75 0.17 0.24 0.29 0.34 0.37 0.39
0.67 0.90 1.16 1.34 1.49 1.56
I-2 2.40 0.49 0.70 0.85 0.99 1.08 -
0.88 1.24 1.52 1.75 1.92 -
Dans notre étude, nous avons utilisé le logiciel de conception routière « piste 5 » Ce
logiciel étant le plus utilisé dans les bureaux d’études. Puis, nous avons traité les dessins de la
conception sur le logiciel de dessin « AUTO CAD ».
Tracé en plan
Le tracé en plan est la projection sur un plan horizontal de l’axe de la chaussée. Comme
première approximation le tracé d’une route est composé d’une ligne droite raccordée par des
courbes de cercle. On doit assurer de bonnes conditions de visibilité sur les alignements droits
ainsi que sur les courbes, dont on cite :
La visibilité sur les alignements droits,
Le profil en long
Le profil en long est une coupe longitudinale du terrain suivant le plan vertical présente par
l’axe de tracé en plan elle est caractérisée par leurs rayons. Pour les segments de droite on
parle de pente ou de rampe suivant que la route descend ou monte dans le sens de circulation.
Déclivité maximale 8 7 6 5 4
Rayon en angle saillant Minimal absolu 500 1500 3000 6000 12000
(m) Minimal normal 1500 3000 6000 12000 12000
Rayon en angle rentrant Minimal absolu 700 1500 2200 3000 4200
(m) Minimal normal 1500 2200 3000 4200 6000
- Un devers de 3% est adopté pour les zones rurales ou la couche de roulement est en
enduit bicouche .
- Un devers de 2,5% est adopté pour les zones urbaines ou la couche de roulement en
Béton bitumineux.
La première phase dans la conception d’une route est le choix de l’axe en plan, en tenant
compte des contraintes physiques, techniques et foncières existante sur logiciel
‘AUTOCADE’.
Figure 30 : Tracé en plan et l’emplacement des profils en travers de notre projet (.Pis)
Le tableau suivant résume les proportions des éléments du tracé en plan .
RAYONS
24%
650<R<900
Rayons au dévers minimal
rayon supérieur 900
12%
64%
CALCUL :
Trianguler
Courbes de niveau
Interpoler
Ensuite :
Profil en long
La Figure suivante représente les proportions des éléments utilisés. Les droites représentent
66 % de la longueur totale de l’axe avec des pentes maximales de 6 % en pente. L’axe
comporte 67 paraboles dont les rayons varient de3000 m à 11000 m.
Parabol
es
34%
Droites
66%
angles ren-
trantes
40%
angle sail-
lantes
60%
La route actuelle présente une largeur de 5 à 5.5 mètres. Nous proposons un élargissement et
renforcement de la chaussé existante:
Figure 11 : Perspective
- L’axe en plan
- Le profil en long
- Cubature de terrassement
8.3.1.
8.3.1.
8.3.1.
8.3.1.
8.3.1.
8.3.1.
8.3.1.
.1.
La signalisation routière a pour objet :
La largeur des lignes est définie par rapport à une largeur unité « u » qui peut varier selon le
type de la route :
u = 5 cm pour les routes locales.
Choix de ligne :
La largeur des lignes est définie par rapport à une largeur unité « u » qui peut varier selon le
type de la route :
u = 7.5 cm pour les autoroutes ou routes à quatre voies.
Ligne continue :
Une ligne continue signifie qu’il est interdit à tout conducteur de la franchir en route, il est
interdit de circuler à gauche d’une ligne continue, lorsque celle-ci sépare les deux sens de
circulation.
La longueur de cette ligne et de 3m avec séparation vide de entre chaque ligne, on peut la
franchir.
Lorsque les traits de la ligne discontinue sont plut courts et plus rapprochés les uns des autres,
ils annoncent l’approche d’une ligne continue.
Ligne de séparation :
Ligne centrale pour séparer les vois, sa longueur et de 3m avec séparation vide de 10m entre
chaque ligne, on peut la franchir.
Flèche de rabattement :
Les lignes discontinues d’avertissement peuvent être complétées par des flèches de
rabattement. Tout dépassement doit être terminé avant d’être arrivé à la dernière des flèches,
habituellement au nombre de trois. Il ne faut pas entamer un dépassement à hauteur de la
première flèche.
-Panneau directionnels et panneau d’indication utile aux usagers ; ils sont conçu pour la
sécurité.
9.3.3. Dimensions :
Les dimensions des panneaux de signalisation doivent être telles que le signal soit facilement
visible de loin et facilement compréhensible quand s’en approche. Elles tiennent compte de la
vitesse usuelle des véhicules.
Les signaux de petites dimensions sont employés lorsque le conditionne ne permettent pas
l’emploi de signaux de dimensions normales ou lorsque la circulation ne peut se faire
qu’allure lente. Ils peuvent aussi être employés pour répéter un signal antérieur. Les signaux
de grandes dimensions seront employés sur les routes de grande largeur à circulation rapide.
Les signaux de grandes dimensions seront employés sur les routes à circulation très rapide,
notamment sur les autoroutes.
Nous utilisons dans notre projet les panneaux de la gamme normale. Ces panneaux
sont des tubes en acier galvanisés de 8 cm de diamètre et de 4mm d’épaisseur.
Les bornes servent à la fois de repérer pour les besoins des services d’entretiens et
d’indication pour les usagers. Leurs mises en place doivent respecter certaines règles
d’implantation en fonction des objectifs de sécurité visés et des obstacles à isoler.
Il est nécessaire de recevoir une bonne signalisation en respectant les règles suivantes :
- Terrassements généraux.
- Travaux de drainage.
- Ouvrages hydrauliques.
Les trottoirs, les bordures et les caniveaux qui existent tout au long de zone Blakat seront
reconstruits.
Lors de drainage longitudinal, l’exécution de fossé triangulaire en terre de dimension (h=0.5
et L=1m) est faite sur une longueur de 16000ml.
L’exécution des dalots est estimée en ml. Chaque dalot nécessite l’exécution d’une fouille,
des ouvrages en tête et une protection en gabions.
Les prix unitaires moyens, pratiqués par les Entreprises des travaux publics pour des projets
similaires, sont extraits des marchés de travaux récents passés avec la Direction Générale des
Ponts et des Chaussées.
La plupart des prix appliqués pour l’estimation du coût de réalisation des travaux de la route
RR51 sont extraits des marchés de travaux de l’année de 2018.
Le détail de l’estimation du coût du projet de réhabilitation de la route RR51 est annexé au
présent rapport dans l’annexe.
100 630 321.250
Dégagement des emprises
200 1 465 345.600
Terrassements généraux
300 7 644 498.000
Chaussée et accotements
400 2 250 792.600
Travaux de drainage
500 521 350.000
Signalisation et équipements de
sécurité
12 642 307.450
coût total du projet =
Pour une idée plus détaillée pour l’estimation des coûts des sous postes (Voir annexes : Détail
estimatif).
La figure51 représente la répartition de coûts des travaux de réhabilitation de la route RR51.
Le coût des travaux de réhabilitation de la route RR51 est réparti essentiellement sur les
travaux de chaussées et dépendance, les travaux de terrassement et l’exécution des ouvrages
hydrauliques.
Le pourcentage restant du coût total est réparti sur l’installation de chantier, l’étude
d’exécution ainsi que les travaux de drainage longitudinal, le dégagement des emprises et la
signalisation et équipement de sécurité.
La tâche la plus importante dans le projet est l’exécution des travaux de chaussées et
dépendance et nécessite des matériaux de coûts élevés généralement, représente la plus grande
proportion avec 00% du coût total de la réhabilitation de la route.
Les travaux de terrassement présentent 00%. L’exécution des ouvrages hydrauliques présente
aussi un pourcentage important avec 00%.
60%
CONCLUSION GENERALE
Dans la première partie, on a fait la diagnostic de la route pour mieux comprendre ses défauts
et ses contraintes et ceci pour la conception du tracé en plan et du profil en long de la section
routière du tronçon étudié. En effet, on a refait le tracé en plan et le profil en long, en se
basant aux extrémités, du tracé existant, tout en respectant les normes de l’ARP et en faisant
le minimum de changement au niveau du tracé en plan, pour des raisons économiques et des
difficultés de relief .
La troisième partie s’intéresse à l’étude hydrologique et hydraulique du tronçon étudié qui est
une étude indispensable pour le bon fonctionnement et la durabilité d’une route. En addition,
une estimation des prix
Pour conclure, ce travail englobe les principaux phases de l’étude d’un projet routier, qui
pourrait être compléter et poursuivi par une étude de rentabilité économique du projet.
Bibliographie
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