Cours de Maco
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CHARPENTE DU COURS
Préambule
Parmi les dix chapitres proposés, on va faire ensemble huit chapitres et les deux autres seront
exposés par les étudiants qui seront répartis en groupe :
CHAP III : LES MATERIAUX DE CONSTRUCTION EN PIERRES ARTIFICIELLES
CHAP VI : LES MATERIAUX CERAMIQUES
Chaque étudiant sera appelé à faire un résumé de ces deux chapitres exposés par ses
collègues afin de concevoir son propre syllabus.
• La densité
• Volume
• Perméabilité
• La porosité
• Poids spécifique
Les pierres qui ne répondent pas aux essais physiques peuvent présenter des défauts suivants :
1. Fils ou poils : Le fil est une matière sous forme de terre entrée dans la pierre et qui fait que
la pierre absorbe de l’eau et la fissure peut conduire à l’éclatement de la pierre.
2. Arêtes irrégulières : la pierre est dite graveleuse et éclate à l’humidité ou sous le choc d’un
outil
3. Fissures : une pierre fissurée est à rejeter sur un chantier de construction
4. Clous : Ce sont des parties très dures, disséminées (éparpillées) dans la pierre et qui
conduisent au refus de la pierre sur un chantier de construction parce qu’elle est très difficile
à tailler ou risque d’éclater au contact d’un outil
La pierre est dite hygroscopique lorsqu’elle absorbe de l’eau par capillarité et qu’elle se
désagrège sous l’influence de la gelée. Une pierre difficile à travailler, dure et cassante est dite
pierre fière
2.3.3. Essais mécaniques
Ces essais se font sous des éprouvettes présentant des degrés d’imbibition (teneur en eau) bien
déterminés.
• Saturation naturelle : Lorsque après deux pesés effectués sur la pierre 24h) on a la même
valeur, on dit que la roche a atteint son degré de saturation naturelle ;
• Ecrasement : L’essai de l’écrasement est important parce qu’il donne une indication que
l’on peut attendre d’une pierre. Le taux de travail admis est généralement égal à 1/10 de la
résistance à l’écrasement.
Une pierre dure se rompt suivant une série de plans parallèles à la direction de l’effort exercé
sur l’éprouvette.
Une pierre tendre se rompt suivant des plans obliques qui déterminent à un moment donné
dans la masse 2 troncs de prisme opposés dans la petite face.
• Poinçonnement : C’est un phénomène de compression localisé et qui se réalise à l’aide des
poinçons. La résistance au poinçonnement pour une pierre est différente de la résistance à
la compression. Celle du poinçonnement est beaucoup plus grande que la résistance à la
rupture par compression.
• Adhérence : Le pouvoir adhérent d’une pierre s’exprime par l’effort qu’il faut exercer pour
séparer la face de la pierre de la force de ciment apportée en unités de surface.
• Essai à l’usure : L’essai se pratique sur les pierres susceptibles d’être utilisées en
revêtement du sol : dallage, pavage, carrelage, revêtement routier, etc.
On soumet les éprouvettes à des épreuves d’usure par flottement, par choc ou par écrasement.
2.4. Utilisation de la pierre naturelle
La pierre est plus que tout autre le matériau dans le temps. Elle offre cette particularité grâce à
ses qualités, possibilités variées d’emploi qui permettent de l’adapter aux différentes formes
d’architecture, de lui faire suivre l’évolution des techniques, les conditions économiques des
époques si variables dans le temps. Elle constitue des éléments porteurs comme les murs, les
piliers, les arcs, les voûtes. Avec l’emploi du BA, la pierre a subi quelque peu une éclipse
passagère qui a fait que son emploi s’est développé beaucoup plus au matériau d’habillage que
comme un matériau porteur. Le Burundi possède pas mal de gisement. On peut dire que seule
la pierre est un matériau de construction qui ne nécessite aucune utilisation de combustibles
pour sa préparation.
2.5. Pierre comme matériau dans la construction des murs et dans les fondations
Pour les fondations et les murs des parties souterraines des bâtiments, on utilise des pierres
brutes, concassées, sillées dans les roches éruptives, sédimentaires ou métamorphiques mais de
haute densité. Le coefficient de ramollissement de la pierre utilisée dans ce cas, il doit être ≥0.7.
Pour les fondations et les murs souterrains, les pierres doivent être homogènes, sans trace
d’altération d’argile et sans fissure, ni stratification. Ce sont les moellons de rivière qui sont
recommandés pour ce travail. Les calcaires employés dans la fabrication des pierres murailles
sont caractérisées par le poids volumétrique autour de 900-2200Kgf/m3, une résistance à la
rupture par compression à 500Kgf/cm2 et un coefficient de ramollissement assez élevé ≥0.6.
2.6. Pierre comme élément d’architecture
Les plaques et les pierres de parement, les éléments d’escalier, etc sont confectionnés à l’aide
des blocs en pierres naturelles, concassées ou sciées et travaillées ensuite grâce aux différents
mécanismes. Les pierres employées pour la fabrication des blocs doivent avoir une résistance à
la rupture par compression élevée et un coefficient de rupture très élevé.
Notons qu’on utilise les sables pour la confection des mortiers et bétons. Le sable donne à ces
mélanges la résistance nécessaire, facilite la prise du liant en contribuant à la pénétration du
CO2 et diminue aussi le phénomène de retrait.
On appelle béton, toute pierre artificielle obtenue grâce au durcissement d’un mélange de liant,
d’eau et d’agrégats (granulat), sable, liant (ciment), plâtres, chaux, …
Les natures du béton sont formées par les grains de sable et de gravier. La masse plastique est
formée par le ciment et l’eau et c’est cette masse qui enrobe les grains de sable et du gravier et
joue le rôle de lubrifiant.
La nature du béton est formée par les grains de sables et de gravier. La masse plastique formée
par le ciment et l’eau et c’est cette masse qui enrobe les grains de sable et du gravier, remplit
les vides compris entre les grains de sable et du gravier et joue le rôle de lubrifiants des agrégats
en communiquant aux bétons sa fluidité. En durcissant, la patte de ciment fixe les grains du
granulat et forme le béton ou les mortiers. D’après sa composition, le mortier est un béton à
grains fins. Le béton et le mortier sont des matériaux très important dans le domaine de
construction. Ils sont classés suivant le poids volumique, la nature du liant ou les propriétés
physico-mécaniques.
✓ Béton de ciment
✓ Béton de silicate
✓ Béton de plâtre
✓ Béton aux liants hydrauliques
✓ Mortiers de ciment
✓ Mortiers de chaux
✓ Mortiers de plâtre
✓ Mortiers mixtes
• Suivant la destination :
✓ Bétons ordinaires ou courants utilisés pour les éléments de construction en béton et en béton
armée comme les poteaux, poutres, dalle…
✓ Béton hydrauliques utilisés dans la construction des barrages, revêtements de la
canalisation, etc.
✓ Bétons de destination spéciale : béton anti-acide, béton pour la protection biologique avec
une masse volumique très élevé en général.
Destination Densité : 2,2 Sable fin Sable gros 0/5 Gravillon Eau (L)
dosage du 0/2(L) (L) 5/20
liant kg/m3 densité=1,6 Densité=1,6 (L)
(ciment Densité= 1,7
portland)
Béton de propriété 150 - 570 800 85
Béton courant (clôture, regard, ...) 250 - 600 725 125
Béton de fondation 300 - 515 770 145
Béton armé (poteaux, poutres) 350 - 500 800 170
Chape sur le sol béton 300 400 840 - 145
Chape lissée (revêtement 400 400 800 - 195
définitif)
Assemblage de briques 400 860 240 200
Mortier par rejointement 350 1100 - - 180
ère
1 couche gobetis de 3 à 5mm 450 1100 - - 240
2ème couche-corps de 12mm 30 1100 - - 225
ème
3 couche-finition de 8mm 30 1200 - - 175
La résistance d’un béton est d’autant plus élevée que le dosage en ciment est important mais
l’augmentation du dosage en ciment augmente les risques de retrait et de fissuration du béton.
A la résistance équivalente, le dosage en ciment peut être diminué si la dimension des granulats
est élevée.
Les granulats ne doivent pas comporter une proportion trop grande de grains, trop plats ou trop
longs. La classe granulométrique est déterminée par 2 dimensions :
✓ d0 : Diamètre du plus petit grain
✓ du : Diamètre du plus gros grain
Par définition, un granulat est de classe d 0/du. Par exemple, on note : 4/8 ; 8/16 ; 16/25……La
granularité d’un grain est caractérisé par sa courbe granulométrique déterminée par analyse au
moyen de tamisages successifs. La forme de la courbe granulométrique renseigne sur la
composition d’un granulat qui peut être riche en gros ou fins éléments.
La proportion relative du sable et du gravier doit être telle que le béton présente une
homogénéité satisfaisante sans aucun risque de ségrégation. Pour cela, on emploi le coefficient
G/S généralement, qui comme étant égal à 2 mais qui varie entre 1.5-2.4. Avec un G/S élevé,
on a une résistance mécanique du béton très élevé mais il y a risque de ségrégation et la mise
en œuvre du béton est difficile. Avec un G/S diminué, on a des bétons très plastiques où la mise
en œuvre est facile mais la résistance mécanique est faible.
Pour le béton normal utilisé dans la confection du BA, on utilise généralement un G/S compris
entre 1.8 et 2. Une fois que le rapport G/S ainsi que le dosage en ciment, on peut définir les
quantités de gravier et de sable en tenant compte que du fait du poids total du béton doit être
égal au poids du mètre cube du béton mis en œuvre.
L’eau de gâchage
L’eau doit être propre et ne doit pas contenir plus de 5g/l des matières en suspension. Elle ne
doit pas contenir non plus de 35g/l de matières et sels solubles. L’eau salée n’est pas utilisée
comme eau de gâchage. Toute eau de qualité douteuse doit être soumise à une analyse avant
son emploi. Le dosage en eau est fixé pour les granulats supposés secs et pour 1 m 3 de béton en
œuvre. Si les granulats employés contiennent une certaine quantité d’eau, cette quantité doit
être évaluée et déduite de la quantité totale prévue.
C’est toujours l’essai qui détermine la quantité d’eau à user en pratique. C’est la plasticité du
béton qui détermine le dosage en eau. Pour le béton avec un dosage en ciment de 300 à
400kg/m3 de béton, on peut adopter un dosage en eau totale sur des granulats secs tels que
0.4≤E/C≤0.6.
En pratique on prend le rapport E/C = 0.5. Si le béton n’est pas suffisamment plastique, on peut
augmenter la quantité d’eau, sinon on la réduit.
Pour des bétons fermes et très fermes, le rapport E/C˂0.5 et pour des bétons mous et très
plastiques, le rapport E/C˃0.5.
4.2. Les mortiers
Le liant est soit le ciment, la chaux. On utilise principalement le sable quartzeux (siliceux) et
de préférence celui de rivière. La quantité du liant à introduire dans un mélange de sable est en
principe égal à celle des vides dans le sable et s’exprime en poids.
D= ɤ x v et v volume des vides et D quantité du liant
A la valeur de D trouvée, on fait une majoration de 10%. On parle d’un mortier gras ou maigre
selon que le dosage est plus ou moins élevé par rapport au dosage normal.
Pour les mortiers de chaux, le dosage est volumétrique c’est-à-dire 1 volume de chaux pour 2
volumes de sable.
Pour la chaux hydraulique, toute fois, le dosage est déterminé en poids.
Pour les mortiers mixtes, la chaux utilisée doit être la chaux éteinte.
Le sable utilisé dans les mortiers ne doit être ni trop fin, ni trop gros. Le sable convenable est
celui de classe 0.5/2mm. On peut dire que la meilleure compacité est obtenue avec un sable
contenant 2/3 de gros grains et 1/3 de grains fins (C’est la composition de sable qui exige le
moins de liants possibles).
• La haute résistance
• La plasticité
• La conductibilité thermique élevée
• La conductibilité électrique et surtout un assemblage facilité par soudage ou boulonnage
La barre lisse doit avoir une limité d’élasticité ≤ à 3000 bars pour être utilisée en BA. Les
barres à haute adhérence sont du profil géométrique spécial. Elles présentent une nuance mi-
dure ou dure obtenue par une comparution appropriée ou par un écrouissage à froid et torsion
ou étirage.
Les treillis soudés sont généralement constitués des fils tréfilés en nuance nudée. Les profilés
sont utilisés pour la fabrication des ouvertures, les charpentes métalliques, les ponts…. Les
treillis sont généralement utilisés des pièces mixtes fléchies dont la membrure tendue et l’âme
sont en acier tandis que la membrure comprimée est un béton.
Les diamètres les plus couramment utilisés pour les barres sont :
Ø5, Ø6, Ø7, Ø8, Ø10, Ø12, Ø16, Ø20, Ø25, Ø32, Ø40.
Les Ø10 présentent l’avantage important de pouvoir être distingués à l’œil nu sur un chantier.
Par ailleurs, la section correspondant à chaque diamètre est à peu près égale à la section totale
de 2 barres de Ø immédiatement < . En plus de cela, on tolère également 5 autres Ø : Ø14,
Ø18, Ø22, Ø28, et Ø30.
Sur un même chantier, il faut éviter d’employer Ø14 et Ø12 à la fois Ø18 et Ø16 à la fois
Ø22 et Ø20 à la fois parce que l’on risque de les confondre et de ne pas satisfaire la résistance
souhaitée.
L’acier est caractérisé par :
• Sa limite d’élasticité et son diagramme de traction jusqu’à un allongement unitaire de 10
pour 1000
• Pour la limite d’élasticité de l’acier, on parle de la limite d’élasticité apparente dans le cas
des aciers doux et la limite d’élasticité conventionnelle jusqu’à 0,2% d’allongement
permanant pour les aciers écrouis (à haute adhérence)
Le diagramme type de traction des aciers est supposé défini de droite de Hooke entre
l’origine et le point dont l’ordonnée égale à la limite d’élasticité supposée confondue avec
la limite de proportionnalité et par après par une droite parallèle à l’axe des abscisses.
• Matériaux organiques : Bitume, goudron, pétrole, charbon, tourbe, le bois (La présence
du carbone)
• Matériaux inorganiques : Chaux, calcaire, graviers, sable (éléments inertes).
L’isolation thermique de l’équipement industriel, de la tuyauterie se fait avec les matériaux de
poids volumique ˂ 0.4tf/m3
7.2. Matériaux phoniques
De la physique, on sait que le son est un mouvement oscillatoire des particules d’un milieu
élastique se propageant en forme d’ondes. Le son susceptible par l’homme est limité aux
fréquences de 1500 Hz - 20 000 Hz.
L’intensité du son est la quantité d’énergie transportée par l’onde sonore par unité de temps à
travers une section normale à la direction de propagation du son. Cette intensité est mesurée
en décibels (dB). La vitesse de propagation du son dans l’air à une température de plus ou
moins 150C est environ 340m/s.
Dans les bâtiments, les bruits sont très différents d’après leur nature. Ils peuvent être audibles
ou inaudibles aériens ou d’impact. L’action durable d’un bruit audible sur l’ouïe surtout
quand il s’agit d’un bruit de haute résistance et nuisible à la santé humaine. Aussi, l’action
d’un ultra son non audible est nuisible à la santé humaine.
8.2. Goudrons
Ce sont des liquides visqueux noirs composés d’hydrocarbures et leurs dérivés avec une
certaine teneur en soufre, en azote et en oxygène. Les goudrons sont obtenus au niveau des
houilles, du charbon, de la tourbe et des restes du bois.
On distingue :
• Les goudrons de haute température (9000-9500)
• Les goudrons de basse température (450 0-6000)
• Les goudrons de gaz formés lors de la gazéification des combustibles dans la fabrication du
gaz d’éclairage. Les propriétés du goudron sont semblables à celles du bitume. Il s’agit de
la température de ramollissement, la viscosité et la plasticité.
8.3. Mastiques
Elles sont formées de liants organiques et d’agrégats. Ces agrégats sont utilisés pour augmenter
la résistance thermique, diminuer la fragilité des mastiques et pour réduire la consommation
des liants.
Comme agrégat, on utilise la dolomie broyée, le calcaire broyé, le talc, le ciment, l’Asbest,….
Suivant l’utilisation des mastiques, on peut distinguer 3 types :
• Mastiques collants
• Mastiques de toiture
• Mastiques hydrofuges asthmatiques
Les mastiques collants servent au collage des matériaux sous forme de rouleaux lors de
construction de revêtement de toiture et servent également à l’isolation hydrofuge.
CHAPITRE IX : LE BOIS
Le bois est un tissu végétal (xylène). Il joue un double rôle chez les plantes vasculaires :
• Conducteur de la sève brute et tissu de soutien qui donne la résistance à la tige. C’est un
matériau apprécié pour ces propriétés mécaniques pour son pouvoir calorifique et une
matière première pour l’Industrie chaque fois que l’on tire principalement du tronc des
arbres et des branches.
• Le bois a de nombreux usages dans le bâtiment et industrie et en tant que combustible. Le
bois signifie aussi le lieu planté d’arbres.
• Fibres: ce sont des faisceaux des cellules résistantes disposées dans le sens axial, qui
assurent la rigidité et la résistance mécanique. Il est constitué de cellulose (40 à 50%)
d’hémicellulose (15 à 25%) et de lignine (20 à 70%).
• Le tissu vasculaire: il est constitué de faisceaux qui sont des cellules creuses qui servent à
conduire la sève brute depuis les racines jusqu’aux feuilles. Ces vaisseaux sont souvent
associés à des cellules parenchymateuses (parenchymes) qui contribuent au transfert des
nutriments.
• Rayon ligneux: ce sont des cellules de réserve (parenchymes à paroi épaisse et lignifiée qui
accompagnent le tissu vasculaire).
Ces cellules participent en outre à la fonction de soutien. Leur orientation est transversale et
rayonnante en partant de l’axe longitudinal de chaque arbre.
9.1.2. Composition chimique
Elle est élémentaire et résulte de l’analyse brute du bois abattu dans les CNTP. On a pu constater
en comparant les résultats obtenus avec un grand nombre d’essences forestières, une certaine
constance dans ces résultats et on peut admettre les chiffres souvent représentant un poids d’une
composition même :
1°) 40% d’eau (il s’agit d’arbre récemment abattu) : non écorcé en faisant intervenir non
seulement le poids du tronc mais également celui des branches.
2°) 1% des cendres : on fait brûler complètement la sciure dans une flamme très chaude et ou
recueillit le résidu solide formé uniquement par la partie non combustible.
3°) 59% de produits élémentaires : il s’agit de l’02, hydrogène, azote, etc.
Exemple : Hêtre : - 40% d’eau
- 0,65% de cendres
- 59,35% de produits élémentaires
Le bois de cœur est plus durable d’aubier qui est plus riche en matières fermentescibles. Parmi
les espèces les plus durables, on a : cèdre, le mélèze, le séquoia, le chêne, châtaigner,
eucalyptus, etc. Parmi les moins durables, on a : sapin, l’épicéa, le peuplier, etc.
• Rétractibilité
• Propriétés isolantes
En général, lorsqu’on constate que sur les bois vermoulus l’attaque est terminée ; la taille, la
géométrie et la nature des vermoulures permettent de définir que l’insecte a attaqué le bois. On
lutte contre les insectes par l’application d’insecticides, le trempage, la pulvérisation, … (il
s’agit d’une lutte préventive).
• Soit le bois s’emploie mécaniquement viable et dans ce cas un traitement peut être appliqué,
il peut s’agir d’injection ou pulvérisation après sablage.
• Soit les bois sont très attaqués et il faudra le remplacer et bruler les bois infectés.
Les peintures servent à la création d’une couche colorée, opaque, décorative et qui doit aussi
avoir un rôle de protection.
Les vernis servent à la création d’une couche transparente et sont généralement utilisés pour
la finition de la surface (sur le bois, briques, tuiles, …)
Les matériaux auxiliaires servent à préparer la surface pour la peinture ou à donner aux
peintures ou au vernis la consistance nécessaire. Ce sont des diluants d’émission, des huiles,
des solvants, des matériaux de lavage qui jouent souvent le rôle des matériaux auxiliaires.
A. Les pigments
Les pigments et les charges ont pour but de donner aux comparutions des peintures l’opacité,
les meilleures quantités mécaniques et une longue durée d’exploitation.
Les pigments sont des substances colorées minérales d’organiques finiment dispersées non
solubles ou peu solubles dans l’eau et dans les solvants organiques. En qualité de pigment, on
utilise des poudres métalliques.
On peut dire que les propriétés communes à tous les pigments sont :
• Le pouvoir couvrant
• Le pouvoir colorant
• La finesse
• La stabilité à la lumière, aux feux, aux actions chimiques
• La capacité anti-corrosive, ……
Les pigments minéraux naturels sont la craie naturelle broyée et de couleur branche, l’argile
avec une teneur en Fe2O3 très élevée (15% : oxyde de fer), minium de fer (Fe 2O3+FeO) de
couleur brun-rouge employé dans les peintures à la collé et à la chaux, graphite gris, le peroxyde
de mn (mn2O5) de couleur noir également utilisé pour les peintures à chaux et à la colle.
Les pigments minéraux artificiels sont obtenus par traitement de chaque matière minérale. On
a principalement :
• Dioxyde de titane (TiO2) : c’est un pigment de couleur blanche extrait à partir des minerais
de titane et on l’utilise dans la production des peintures à la colle ;
• Les blancs des zincs : on les utilise pour la fabrication des peintures à huile ;
• Oxyde de chrome (Cr 2O3) : obtenu en chauffant un mélange broyé de bichromate de
potassium avec un désoxydant (ex : charbon de bois). Ce pigment est de couleur verte
résistant à l’action des acides, de la lumière et à l’action des hautes tensions. L’Cr2O 3 est
employé pratiquement dans toutes les sortes de peintures ;
• La poudre dorée : c’est une poudre de bronze qui est employée pour la fabrication des
peintures décoratives des métaux. Les poudres métalliques sont en général utilisées avec les
vernis.
Pigments organiques sont des substances synthétiques d’origine organique. Ils ont un pouvoir
colorant très élevé. Ils sont insolubles ou peu solubles dans l’eau et dans d’autres solvants.
B. Les charges
Ce sont des substances minérales insolubles, le plus souvent de couleur blanche. Elles sont
ajoutées dans les peintures et les vernis pour réduire la quantité du pigment et communiquer
aux peintures et aux vernis des propriétés spéciales comme par exemple : La résistance
mécanique élevée, la stabilité à la lumière, etc.
On utilise le kaolin, le talc broyé, sable ou quartzite broyé, asbest broyé.
C. Le liant
Suivant les liants, les peintures sont subdivisées en :
• Peinture à huile
• Peinture à la chaux
• Peinture à la colle
• Peinture aux polymères
- Colle végétale,
- Colle synthétique
• On a aussi la chaux aérienne qui peut être utilisée seule ou associée aux polymères pour
jouer le rôle de liant.
La colle animale est obtenue à partir des peaux, des pattes animales etc. Ces produits sont cuits
et on obtient un produit collant qui est la colle animale.
Il existe 3 espèces de colles animales :
• colle en écaille
• Colle broyée
• Colle en bloque
Les colles animales utilisées dans la fabrication des armatures doivent satisfaire aux exigences
suivantes :
➢ Placées dans l’eau à l’état solide pendant 24 heures, ces colles doivent gonfler, ne pas avoir
des dépôts des moisissures et ne doivent pas avoir d’odeur de pourriture. Pour obtenir un
film de peinture normale, la consommation de colle solide ne doit pas dépasser 38g de colle
pour 1kg de pigments.
La colle végétale est une poussière de farine provenant des déchets des minoteries. On peut
ajouter aussi l’amidon. Celles sont employées comme liants pour les peintures de fond.
La colle artificielle est une solution de résine artificielle dans l’eau. Elle est souvent obtenue à
partir des mélanges de carboxy-méthyl cellulose. Dans les peintures et les vernis, on trouve en
plus des liants, des diluants et des solvants. Les diluants servent à diluer les peintures sèches
minimales ou les peintures épaisses alors que les solvants sont des liquides servant à porter les
compositions de la peinture à la consistance de travail.
On a aussi d’autres produits qu’on peut ajouter : comme les siccatifs qui servent à accélérer le
durcissement de la peinture ou du vernis. Les siccatifs sont généralement des huiles, plomb,
magnésium, ...
Les peintures à huile utilisées en constructions sont le blanc de Zn, vert de plomb et de Zn,
minimum de fer surtout utilisé pour les peintures extérieures.
10.3. Vernis
Ce sont des liants obtenus à partir des huiles, qui une fois durcies, forment des films durs et
élastiques. Les vernis sont secs au maximum après 24h et à la température ambiante.
Les vernis d’émaillage est un type spécial constitué d’une suspension de pigments minéraux
d’organiques dans l’huile.
10.4. Les papiers peints
Ce sont de papiers sous forme de rouleaux qui forment sur un côté un dessin en couleur
imprimées.
Les papiers peints sont employés dans les bâtiments pour la finition décorative des murs, pour
l’isolation phonique des locaux et pour la protection intérieure des bâtiments. On distingue :
• Les papiers peints absorbant le son
• Les papiers peints lavables
• Les papiers peints ordinares