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عبد الصمد المسافر

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Université Sidi Mohmed Ben Abdellah

Ecole supérieur de technologie


Projet de fin d'étude:

Filière : génie mécanique et productique

Réaliser par:
 ABDERRAHIM ABIMOUSSA
 ABDESSAMAD ELMOUSSAFIR
Encadré par :

MR.DIOURI
Année Universitaire 2021/2022

[1]
DEDiCACE

Nous avons le plaisir d’offrir ce modeste


travail à tous ceux qui de près ou de loin
ont aidé à sa réalisation:
A notre famille
Pour l’inspiration de notre vivacité, et la
motivation de notre effort.
A nos chers parents
Pour leur générosité et leur présence
permanentes.
A nos professeurs
Pour leur aide et soutien pendant toute
notre période de formation.

[2]
Remerciement

Le présent travail est le fruit


de notre formation durant 2 années dans l’école
supérieure de technologie de Fès, Filière Génie
Mécanique et productique(GMP), option
Construction et Fabrication mécanique
A cette occasion, notre gratitude et notre profond
respect s’adressent en premier au corps professoral
de notre école pour leur enseignement, leur
collaboration et leur sens de relations humaines, dont
nous avons bénéficié tout au long de notre formation.
Nous avons l’honneur de présenter nos
remerciements les plus sincères à notre responsable
et notre encadrant enseignant MR. DIOURI, qui
nous a orientés avec des conseils judicieux, des
critiques constructives et des suggestions efficaces et
bienveillances. Nous tenons également à exprimer nos
vifs remerciements à notre famille, à nos collègues et
à tous ceux qui ont aidé de près ou de loin à la
réalisation de ce travail.

[3]
Sommaire
I_ Introduction:......................................................................................................5
Chapitre1: Etude de l'existant...............................................................................6
1:Définition d'une machine à moudre le blé.....................................................7
1.2:Le décorticage...........................................................................................8
1.3: La mouture...............................................................................................9
2:Description des techniques de décorticage et de mouture...........................9
2.1: Méthode traditionnelle............................................................................9
2.2: Méthode artisanale................................................................................10
Décorticage: le principe utilise est l'abrasion par meules ou disques
abrasifs .le décorticage se fait par voie sèche et la séparation est assure
par un système de tamisage incorporé ou non à, la décortiqueuse............10
2.3: Méthode industrielle.............................................................................10
3:étude de quelques techniques de décorticage et de mouture....................10
3.1: décortiqueur de type engelberg............................................................10
3.2: Décortiqueur à abrasion par disques verticaux.....................................11
3.3: Techniques de mouture.........................................................................11
4. Différents types de broyage.........................................................................18
Chapitre 2: Analyse fonctionnel..........................................................................19
 Analyse de besoin:.................................................19
Introduction..................................................................................................19
 Analyse de faisabilité.........................................20
2.2: Diagramme pieuvre...............................................................................20
2.2:la gamme des fonctions..........................................................................21

[4]
3. Diagramme SADT:........................................................................................21
3.1: Diagramme FAST.......................................................................................22
Chapitre3: Etude du problème............................................................................22
3. 1 Définition du problème:............................................................................23
3.2 Données relatives aux décortiqueuses et moulins manuels:....................24
3.2.1: Décortiqueuses manuelles..................................................................24
3.2.2: Moulins Manuels................................................................................24
3.3: Restrictions:...............................................................................................24
3.4: Objectifs....................................................................................................25
3.5: Critères d'évaluation.................................................................................25
Chapitre 4: Génération des solutions..................................................................27
4.1: Solution n°1...............................................................................................27
4.2: Solution n°2...............................................................................................28
4.3.Solution nᵒ3................................................................................................29
CHAPITRE 5: ÉTUDE DE PRATICABILITÉ .......................................................................31
Chapitre 6:Conception........................................................................................31
Introduction:....................................................................................................31
6-1:Calcules des forces et des éléments de la machine à moudre le blé et
l'orge.............................................................................................................32
6.2.Dimensions de l'embrayage par friction.................................................40
6.4.Conception du bâti:.................................................................................42

[5]
I_ Introduction:
Dans les pays en voie de développement, les céréales ont toujours occupé une
place prédominante dans l’alimentation des populations les plus pauvres. En
Afrique de l’Ouest, le mil, le sorgho, le riz, et le maïs fournissent aux
populations l’essentiel de leur ration calorique (jusqu’à 80% des besoins
quotidiens). C’est donc, en moyenne, 170 kg de céréales par an et par
personne qui sont consommés.
Cependant, du grain récolté au plat cuisiné, les céréales doivent subir toute
une série de préparations. C’est en effet sous forme de semoule ou de farine
que les céréales entrent dans la composition des plats, particuliers à chaque
région. Leur transformation est donc, elle aussi, primordiale et joue un rôle
économique majeur dans les pays en voie de développement.
Le présent document traite du procédé de mouture, et en particulier du choix
des moulins pour les pays en voie de développement. Il s’adresse donc tout
particulièrement aux acteurs locaux et ONG qui recherchent des informations
sur les équipements adaptés à ces pays.

[6]
Chapitre1: Etude de l'existant.
Dans l'objectif de proposer un nouveau modèle de machine, une analyse de
l'existant s'avère dès lors nécessaire et porte sur les aspects qualitatifs et
quantitatifs des systèmes mis en œuvre dans la transformation des céréales
locales en général et du mil en particulier. Ceci permettrait alors se s'inscrire
dans la mouvance de proposer une nouvelle machine, qui doit s'insérer dans
UN univers de machines existantes en vue d'une meilleure gestion.

1:Définition d'une machine à moudre le blé.

[7]
Un moulin est une machine à moudre, à l'origine avec une ou
plusieurs meules, principalement les grains de céréales récoltées afin de les
transformer en poudre plus ou moins grossière ou farine.

1.1: Les principales céréales.


Dans les pays en voie de développement, la principal utilisation des moulins et
des broyeurs concerne les céréales .Ce document portera donc
principalement sur quatre céréales qui occupent une place importante dans
des nombreux pays en développement : maïs, riz, sorgho et mil .Dans les pays
situés au du Sahara, Le climat chaud et sec n'autorise pas la culture du blé.
Dans ces pays, le mil et le sorgho représentent plus de la moitié de la
consommation alimentaire. Le fonio est, lui aussi, peu cultivé (voir figure 1). Le
blé et le fonio ne seront donc pas traités en détail dans ce dossier.

Figure 1 : Production de céréales en Afrique de l’Ouest de 1994 à 2001 (en millions de


tonnes) Département de Nutrition et Sciences Alimentaires, Fac. Agronomie, Université
d’Abomey-Calavi 01 BP 526 Cotonou, Bénin.

1.2:Le décorticage.
L’opération de décorticage consiste à débarrasser le grain de son enveloppe,
le péricarpe, et d’une partie du germe. Le péricarpe est en effet riche en fibres
[8]
cellulosiques indigestes et peut, contenir des tanins amers (cas du mil et du
sorgho) qui entravent l’assimilation des substances nutritives et sont à
l’origine de saveurs peu appréciées.

L’étape de décorticage est déterminante pour le choix d’une technique de


mouture. En effet le décorticage s’accompagne souvent d’une humidification
des grains, ce qui rend délicat l’utilisation des broyeurs à marteaux, sauf si une
étape intermédiaire de séchage est ajoutée.

1.3: La mouture.
Contrairement au décorticage qui demande une technologie spécifique pour
chaque céréale, les procédés de mouture sont communs à tous les grains.
Seuls les réglages des machines diffèrent.

A coté des technologies traditionnelles (mortier et pilon, mouture à la


molette) encore utilisées dans les zones rurales africaines, sont apparus de
petits moulins dans les villes, puis dans les villages.

Ce paragraphe traite des aspects généraux de la technique de mouture, et


présente les différentes solutions techniques non-industrielles adaptées au
milieu rural et urbain des pays en voie de développement.

2:Description des techniques de décorticage et de


mouture.
Le mil et généralement consommé sous forme de farine ou de semoule .IL
subit une première transformation dont les principales étapes sont : Le
décorticage qui consiste à débarrasser le grain de ses enveloppes et la
mouture qui consiste à réduire les grains décortiquées en farine ou en
semoule.

Traditionnellement ces deux opérations sont effectuées en utilisant un pilon


et un mortier en bois. Par la suite elles ont été mécanisées d’où l’apparition
des méthodes artisanales et celles industrielles.
[9]
2.1: Méthode traditionnelle.

Décorticage : les grains de mil sont lavés à grande eau pour les débarrasser
des impuretés .Ils sont décortiqués au mortier et au pilon .l’humidité préalable
du grain facile le décorticage au pilon .la séparation du son et des grains
décortiquées est effectuée par vannage et/ou tamisage manuel. Les grains
décortiqués sont ensuite lavés pour parfaire la séparation, mais aussi pour
éliminer les petites pierres et le sable par l’immersion et le transvasement
sélectif.

Mouture: Elle représente la seconde phase du pilage et se fait toujours au


mortier et au pilon, généralement quelques heurs après le lavage du mil
décortiqué. Elle comprend plusieurs passages de "mortier pilon" suivis de
tamisage. Le nombre de passages est fonction de l'effort transmis au pilon par
l'opérateur et de la finesse désirée du produit final.

2.2: Méthode artisanale.

Décorticage: le principe utilise est l'abrasion par meules ou disques


abrasifs .le décorticage se fait par voie sèche et la séparation est
assure par un système de tamisage incorporé ou non à, la
décortiqueuse.
Mouture: Elle est effectuée généralement avec des broyeurs à marteaux ou à
meules.

2.3: Méthode industrielle.


Le décorticage est base sur le même principe que

Celui de la technique artisanale .la mouture est faite par des appareils à
cylindres pour la fabrication de semoule ou par des broyeurs à marteaux ou à
meules pour la fabrication de farine.

3:étude de quelques techniques de décorticage et de


mouture.

[10]
3.1: décortiqueur de type engelberg.
ll se compose d'un arbre cannelé en fonte tournant à l'intérieur d'un carter
muni d'une grille à la base. Le décorticage est effectué par une lame d'acier
mobile. IL présente les avantages et les inconvénients suivants:

 Les advantages:

 rusticité,
 simplicité d'utilisation ET de fabrication,
 adaptation aux petites quantités grâ ce à sa souplesse d'utilisation,

 Les inconvenients:

 Forte consommation énergétique (UN décortiqueur de 120 à 140


Kg/h.
 nécessite une puissance installée de 12 CV).
 fournit un grain très brisé.
 taux de décorticage (50 à 60 %),

3.2: Décortiqueur à abrasion par disques verticaux.


Le décortiqueur est compose de meules abrasives disposes verticalement le
long d'un arbre horizontal. Il est très adapté au traitement des céréales dont
les grains sont ronds.

Cette technique donne des résultats encourageants et reste l'une des plus
performances.

3.3: Techniques de mouture.


Deux principes de fonctionnement sont utilises pour le broyage:

 Le broyage par écrasement: moulins à meules.

 Le broyage par percussion: moulins à marteaux.

[11]
3.3.1: Moulins à meules.
Il existe plusieurs types d'entrainement possible, chacun correspondant à un
type de Moulin différent: les moulins manuels, à traction animale, à moteur
et même à eau.

3.3.1.1: principe de fonctionnement.


Le principe de fonctionnement des moulins à meules est le broyage du grain
par écrasement entre deux surfaces abrasives: les meules. Ils sont constitues
d’une meule fixe et d’une meule mobile tournant sur la première, dans un
plan horizontal ou vertical.

Les deux meules sont de matière et de dimensions identiques.


Les moulins à meules horizontales et ceux à meules verticales donnent des
résultats différents.
Dans le cas des moulins à meules horizontales, le grain est progressivement
amené à la périphérie, guidé par les cannelures de la meule, sous l’effet de la
seule force centrifuge.

Dans le cas des moulins à meules verticales, le grain subit en plus l’effet de
son poids, qui l’entraîne vers le bas, donc vers la périphérie de la meule. Il en
résulte un temps de passage plus court, ce qui donne une farine moins
régulière qu’avec des meules horizontales.

(voir fig. 6 et7)


Cependant, la fabrication des moulins à meules horizontales est plus complexe
car elle nécessite un renvoi d’angle dans la transmission pour l’installation
d’un moteur thermique.
Ceci entraîne un coût d’achat et une charge d’entretien plus importante. C’est
pourquoi les moulins à meules verticales sont beaucoup plus répandus, la
construction des moulins à meules horizontales ne se justifiant que pour des

[12]
Meules lourdes (de diamètre supérieur à 50cm).

3.3.1.2: Les meules.


 Matériaux Utilisés:

- les meules métalliques: ont des plaques en fonte ou en fonte aciérée.


Elles sont très solides, peu coûteuses et permettent de broyer une grande
variété de produits secs ou légèrement humides (céréales, arachides, noix de
karité,…). IL existe toutefois un risque d’échauffement de la farine, et il faut la
repasser deux fois si l’on veut une farine fine.
- Les meules en Pierre: on distingue les meules en pierre naturelle,
généralement en silice, parfois en granit ou basalte. ET les meules en
particules d’abrasif (corindon agglomérées par un ciment d’oxychlorure de

[13]
magnésium. L’usure de ces meules n'entame pas leur pouvoir abrasif, puisque
de nouvelles arêtes apparaissent toujours en surface.

[14]
3.3.2: Les moulins ou broyeurs à marteaux.
La vitesse de rotation des broyeurs à marteaux varie entre 2.500 et 6.000
tours par minute.
Les principaux avantages du broyeur sont son efficacité et sa simplicité de
fabrication, permettant une construction locale aisée: nombreux sont les
artisans à le fabriquer localement. De plus, son entretien est simple et peu
coûteux.
Son principal inconvénient est son manque de polyvalence: il ne peut traiter
les oléagineux et les céréales trop humides qui colmatent les grilles. Par
contre toutes les céréales sèches peuvent être broyées sans difficultés.

3.3.2.1: Principe de fonctionnement.


Le principe de fonctionnement est le broyage par pulvérisation: le grain est

[15]
pulvérisé en projetant à grande vitesse contre les parois de la chambre de
broyage, à l’intérieur de laquelle tourne un rotor sur lequel sont fixés les

marteaux. Les produits (farine, semoule) sortent par une grille (ou tamis)
située à la base de la chambre de broyage.

1_Intérieur du Moulin ou 7_Axe ou arbre du Moulin

Chambre de broyage 8_Grille d'évacuation du broyeur

2_Coque ou carcasse du broyeur 9_Trappe ouvrante réglant la descente du grain

3_plaques de choc ou plaques d'usure 10_Volet Inclinable réglant la descente du grain


4_Contre_marteaux 11_Trémie alimentant le broyant en grain

5_Marteaux

6_Rotor

[16]
Figure 13: principe de fonctionnement d’un broyeur à marteaux. Ref [18].

3.3.2.2: Les composants.


La chambre de broyage:
L’intérieur de celle-ci ne doit pas être totalement lisse, pour que le grain
rencontre suffisamment d’obstacles pour être pulvérisé.
Les marteaux:
Leur rôle est de frapper les grains et de leur communiquer une vitesse
suffisamment importante pour qu’ils se pulvérisent contre les parois de la
chambre de broyage. L’efficacité des marteaux est augmentée par la
multiplication des angles d’attaque. En général, les marteaux sont réversibles,
c’est-à-dire que l’on peut les retourner, de manière à changer la partie
travaillante, ce qui permet d’augmenter leur durée de vie (voir figure 21).

Figure 14: marteaux réversibles quatre fois. Ref [18]

L’avantage du rotor à marteaux fixes est sa facilité de construction. Par contre


si un corps étranger passe par accident dans la chambre de broyage, il créera

[17]
bien plus de dégâts que si les marteaux étaient mobiles, où ceux-ci «
s’effaceront » au passage. Les marteaux réversibles peuvent écraser en
moyenne 450 kg de céréales avant d’être changes (d’après réf. [4]).
La grille:
Son rôle est de ne laisser passer que les particules suffisamment fines, et ceci
en fonction de la granulométrie recherchée.
La carcasse:
La carcasse est constituée de la chambre de broyage, de la trémie et des
pieds. Elle peut être réalisée en fonte ou en tôle soudée.

3.3.2.3: Les performances.


Vitesse de rotation et puissance:
La vitesse de rotation des marteaux doit être d’au moins 1500 tr/min, un
moteur est donc obligatoire. En-dessous de cette vitesse, le broyage n’est plus
possible car les grains ne sont pas projetés contre les parois avec une vitesse
suffisante pour être pulvérisés.
En général, la vitesse de rotation est de 3000 tr/min. Certains fabricants
(Electra notamment) utilisent une vitesse de rotation allant jusqu’à 6000
tr/min, la farine obtenue pouvant être très fine, mais la dépense d’énergie est
accrue. La puissance, quant à elle, peut varier de 5 à 15 ch., la plage 9-11 ch.
étant la plus courante.
Débit:
Ce débit est influencé par différents facteurs :
• La grille : le diamètre et le nombre de perforations ;
• Le taux d’humidité : une augmentation de 1% du taux d’humidité entraîne
une diminution de 10% du débit. De plus, des graines trop humides colmatent
la grille et bloquent le fonctionnement du moulin;
• La puissance du moteur et la vitesse de rotation des marteaux. Pour la

[18]
farine, la vitesse de rotation des marteaux recommandée est de 3500 à 4000
tr/min, elle descend à 1800tr/min pour la semoule.
• La nature du produit à broyer. Globalement, le rendement horaire est, le
plus souvent compris entre 150 et 400 kg/h.

4. Différents types de broyage.


On note trois types de broyage:

 Le broyage à sec (moins de 2%d'eau dans le produit);

 Le broyage semi_ humide (2 à 25%d'eau dans le produit final);

 Le broyage en phase humide (25 à 100% d'eau dans le produit).

Le broyage à voie humide est effectué plus couramment au niveau familial .les
grains décortiqués, lavés dans le but de parfaire la séparation du son et de
l'amande conservent une certaine humidité avant la mouture. Il faut noter
que cette humidité favorise par ailleurs une phase de fermentation du produit
final, qui confère à la farine un goût recherché par la plupart des
consommateurs .Cependant cette façon de procéder réduit les possibilités
d'une longue conservation.

[19]
Chapitre 2: Analyse fonctionnel.

 Analyse de besoin:
Introduction.

L’analyse fonctionnelle est une démarche qui consiste à rechercher


et caractériser les fonctions offertes par un produit pour satisfaire les besoins
de son utilisateur avec ses milieux extérieurs et intérieurs à l’aide des outils
tels que Diagramme bête à cornes, diagramme pieuvre, diagramme FAST ….

Ces outils consistent à trouver les solutions à des problèmes qui


peuvent se poser le travail durant le travail de notre projet ainsi d’exprimer les
différentes facettes du besoin par des fonctions traduisant les services
attendus. Cette démarche consiste à rechercher, ordonner, hiérarchiser,
valoriser les fonctions. Elle est au bas du cahier des charges fonctionnel.

2:Bête à cornes.
Objectif ; La bête à cornes est un outil de formulation du projet. Son
objectif est de cadrer le contexte dans lequel le projet voit le jour. Cet outil
s’interroge sur le pourquoi du projet .il doit permettre de périmètre du projet.

[20]
Le blé ET l'orge
Utilisateur

Machine à moudre

Moudre le blé et l'orge

 Analyse de faisabilité.

2.1: Diagramme pieuvre.


Objectif : Déterminer les fonctions principales et complémentaires d’un
banc automatique.

[21]
Utilisateur Le blé et l'orge
Machine à
moudre le blé et
l'orge
Fc1 FC4 Milieu ambiant
Sécurité

FC2
Environnement FC3
Énergie

2.2:la gamme des fonctions.


FP1:Utiliser et consommer le blé et l'orge.
FC1:Assurer la sécurité des employées.
FC2:Protéger l'environnement.
FC3:S'adapter à la source s'énergie.
FC4:Adapter au milieu ambiant.

3. Diagramme SADT: énergie réglage Main-d'œuvre

Le blé non moulu Le blé moulu


Moudre le blé et l'orge

[22]
Machine à moudre
Le blé et l'orge

3.1: Diagramme FAST.

[23]
Chapitre3: Etude du problème.
3. 1 Définition du problème:
La transformation des céréales locales effectuée de manière traditionnelle à
l'aide d'un pilon et d'un mortier à récemment fait l'objet d'une mécanisation
surtout pour les opérations de décorticage et de mouture .Les méthodes
artisanales et industrielles ne manquent pas, mais les pénibles tâches de
décorticage et de mouture manuelles continuent d'occuper les femmes. Elles
leur réservent plus de trois heures par jour. En effet, rares sont les machines
qui répondent aux conditions soci_économiques des milieux aussi bien rural
qu'urbain.

Il est outre constaté que les services d'un Moulin sont actuellement les plus
demandés et que le décorticage, le vannage et / ou tamisage manuels
continuent d'être pratiqués. Les femmes, généralement, effectuent le
décorticage manuel avant de faire moudre mécaniquement le mil. Les moulins
se sont répondus à Travers le pays d'une manière plus rapide que les
décortiqueuses qui sont restées au désintéressement de la plupart des
prestataires de service. Des enquêtes menées dans le bassin arachidier ont
montré que 76,3%des populations ont fait appel au moins au service d'un

[24]
Moulin ou l'utilisent régulièrement alors que 0,6%seulement de la m ême
population ont utilise ou utilisent encore les services d'une décortiqueuse.

La préoccupation actuelle de nombreux groupements d'artisans et


d'industriels demeure la proposition de nouvelles machines mieux adaptées
aux réalités socio-économiques des populations.

La construction de machines compatibles aux revenus et aux exigences des


consommateurs déviant dès lors un centre d'intér êt sur les plans scientifique,
technique et économique.

Toutes ces considérations nous amènent à réfléchir à la conception d'une


machine qui regrouperait les deux opérations de décorticage et de mouture
du blé qui actuellement sont effectuées par deux machines séparées.

Ceci constituerait probablement un moyen de renverser la tendance actuelle


et d'alléger les contraintes quotidiennes des femmes surtout rurales.

3.2 Données relatives aux décortiqueuses et moulins


manuels:
3.2.1: Décortiqueuses manuelles.
On note un certain nombre de données:

 Les disques utilises sont en carborundum ou en corindon,

 Les quantités traitées sont en moyenne de 4 à 5 Kg,

 Le décorticage est discontinu.

3.2.2: Moulins Manuels.


Les caractéristiques sont les suivantes:

 Débit de l'ordre de 10Kg/h,

[25]
 Meules de 9 à 10cm de diamètre,

 Deux ou trois passages pour obtenir une farine fine.

3.3: Restrictions:
Les restrictions se présentent ainsi:

 La machine peut être destinée au milieu rural (où l'on constate une
rareté de pièces de rechange) d'où la nécessité d'une simplicité
d'entretien.

 Le prix de la machine doit être compatible aux revenus des populations


surtout rurales,

 L'apparence de la machine doit permettre de l'insérer aux autres


machines agro-alimentaires,

 L'entraînement doit être facile,

 La machine ne doit pas demander un niveau technique assez élevé pour


son fonctionnement,

 Le produit final doit répondre aux attentes des consommateurs,

 Le coût d'acquisition de la machine doit être à la portée des


groupements féminins.

3.4: Objectifs.
La machine devra permettre de résoudre UN certain nombre de problèmes
actuels. Nous fixons alors les objectifs poursuivis dans ce projet:

 Avoir la possibilité d'effectuer le décorticage et la mouture du mil en


utilisant une seule machine,

[26]
 Proposer une machine qui répond aux réalités socio-économiques du
pays,

 Favoriser la consommation des céréales locales en général et du mil en


particulier en réduisant leur temps de transformation au niveau
familial.

3.5: Critères d'évaluation.


Les objectifs vises permettent de définir les critères d'évaluation des solutions
générales .Ils sont ainsi présents et pondérés:

o Simplicité de fabrication ………………… 45%.

o Maniabilité………………………………………. 25%.

o Encombrement………………………………… 15%.

o Durée de vie …………………………………….. 15%.

La définition du problème a permet d'identifier un certain nombre de défauts


dans la situation actuelle. Les données et les restrictions recensées aident
alors à fixer les objectifs et à générer par la suite les solutions.

[27]
Chapitre 4: Génération des
solutions
L'étude de l'existant qui a consisté globalement, à une analyse des techniques
de décorticage et de mouture a Boutin à une synthèse logique de ces
systèmes .Ceci a permis la génération de solution qui permettent d'atteindre
les objectifs poursuivis dans ce projet d'ingénierie.

[28]
4.1: Solution n°1.

1_ manivelle
2_volant
3_ trémie (mouture)
4-vis d'Archimède
5_meule fixe
6_meule mobile
7_ clavette
8_ ressort de rappel
9_levier
10_vis de réglage
11_disque d'embrayage
12_engrenage
13_ entretoises
14_ meules abrasives
15_trémie (décorticage)

[29]
L'entraînement est effectué grâce la manivelle (1) solidaire du volant (2) La vis
d'Archimède (4) est alors entraînée et permet de procéder à une admission
force du mil contenu dans la trémie (3) dans la chambre de broyage composée
de deux meules: une fixe (5) solidaire du carter et une autre mobile (6)
entraînée par l'arbre. Le support de la meule mobile glisse sur l'arbre guidé
par une clavette (7), ET ceci permet de régler l'écartement ou le
rapprochement des meules grâce au levier (9) actionné par une vis de réglage
(10). Ce dernier permet d'adopter une position débrayée et de découpler le
décortiqueur pendant la mouture. La position embrayée rend possible le
décorticage du mil admis dans la chambre par la trémie (15). L'opération est
assurée par l'ensemble des meules (14) disposées régulièrement le long de
l'arbre. L'engrenage (12) permet d'augmenter la vitesse pour effectuer le
décorticage.

4.2: Solution n°2.

1-manivelle 12-Cliquet
2-volant 13-engrenage
3-trémie (moulure) 14-Trémie (décorticage)
4-vis d'Archimède 15-meules abrasives
5-meule fixe 16-entretoises
6-meule mobile 17-vis de réglage
7-ressort de rappel
8-levier
9-élément entraînant

[30]
10-élément entraîné
11-ressort
Les mêmes principes sont conservés pour le décorticage et la mouture. La
Différence porte sur le système d'embrayage qui est assuré ici par un système
de cliquet. Lorsque l'élément (9) tourne dans le sens trigonométrique,
l'élément (10) est entraîné avec lui par le cliquet (12) dont le contact avec
l'élément (10) est maintenu par le ressort (11). L'arbre décortiqueur est ainsi
entraîné. Si le sens de rotation change les deux éléments se désengrènent :
seule la partie mouture
Fonctionne, le décortiqueur étant au repos.

4.3.Solution nᵒ3.

1- balancier 10-Disques d'embrayage


2-Trémie (moulure) 11-ressort de rappel
3-vis d'Archimède 12-crochet
4-meule fixe 13-Levier de commande
5-meule mobile 14-meules abrasives
6-clavette 15-Trémie (décorticage)
7-ressort de rappel 16-entretoises
8-levier de réglage 17-pignon
9-vis de réglage 18-roue

[31]
L'élément moteur est constitué ici par un ensemble manivelle (18) balancier
(1). Cette solution permet de régler l'écartement ou le rapprochement des
meules (4) et (5), tout en adoptant la position débrayée ou embrayée. Cela est
rendu possible grâce à l'utilisation de deux ressorts (7) et (11) pour
l'embrayage et le réglage de l'écart de deux meules.
Les mêmes principes de décorticage et de mouture sont adoptés. La manivelle
solidaire de la roue (18) est accouplée à un pignon pour multiplier la vitesse
d'entrée.

Solution nᵒ4:

[32]
Principe de fonctionnement
L'entrainement est effectué grâce à un moteur électrique, l'arbre est
alors entrainer par le moteur et permet d'entrainer avec lui la
meule mobile qui sera en contact avec la meule fixe et permet de
moudre le blé pour le rendre la farine

[33]
CHAPITRE 5: ÉTUDE DE PRATICABILITÉ.
L'ensemble des solutions générées sont nécessairement
soumises à une étude de praticabilité qui est axée ici d'une part sur
les aspects physiques et mécaniques des solutions et d'autre part
sur les aspects économiques.
Les différentes solutions sont confrontées les unes aux autres. JI
s'agira alors de Retenir celle qui répond le plus aux critères
prédéfinis. En s'appuyant ainsi sur la simplicité de fabrication des
solutions, critère d'évaluation défini précédemment, la solution n"]
l'emporte sur la deuxième dont le système de cliquet pourrait
comporter quelques difficultés de fabrication par rapport à la
première. On note cependant que les sources d'usure sont plus
accentuées dans le premier cas. Étant donné que les vitesses de
fonctionnement dans le cas d'un entraînement manuel sont assez
basses, cette restriction pourrait être reléguée au second plan. La
solution n03 devient celle qui offre beaucoup plus de possibilités.
Alors Comparée aux autres la solution nᵒ4 est parmi les meilleures
solutions pour répondre aux exigences des consommateurs, En
effet la mouture et le décorticage peuvent être effectués
simultanément d'une part et d'autre part la vitesse de
fonctionnement est davantage multipliée grâce à son mécanisme
moteur éléctrique accouplé à un engrenage.
Tous ces facteurs nous amènent à considérer cette solution qui fera
l'objet de calculs et de conception dans la partie suivante.

[34]
Chapitre 6:Conception.
Introduction:

Pour faire un produit il est obligé de passer par ces étapes: on doit
d'abord calculer les forces et les éléments de la machine proposée
et savoir le rôle de Chaque composant, puis on est besoin d’un
prototype sur CATIA qui permet de dessiner les pièces une par une,
puis de les assembler afin d’obtenir le montage souhaité, pour
passer à la réalisation.
6-1:Calcules des forces et des éléments de la machine à moudre le blé
et l'orge.
Celle partie porte essentiellement sur les points suivants:

 la conception de l'engrenage cylindrique droit


 les dimensions des disques d'embrayage
 le choix des roulements
 les dimensions du bâti

6.1.2: Conception de l'engrenage cylindrique droit.


Données:

 We (vitesse d'entrée) = 50 tr / mm
 Ws (vitesse de sortie) = 150 tr / mm
 Ps = 50 w (puissance fournie par un moteur électrique).
 Rapport de transmission i

[35]
Couple transmis au pignon M1.

Soit K1 (facteur d'application de la charge) =1,5.

Choix du diamètre de l'arbre du pignon dar et du matériau:


d a r = 20 mm
Genre de pignon: pignon rapporté
Matériau du pignon: Acier au carbone AC60
Choix du diamètre primitif di=50mm

vitesse périphérique V1.

Choix du nombre de dents du pignon: Z1 = 20

[36]
Pour des francs durcis, on a:

6.1.3 : Calcul des couples de torsion résistants.

6.1.3.1:Mouture.

[37]
Le couple résistant de torsion est donné par l'expression:

Application numérique:

De = 100 mm
Di = 25 mm
N = 150 Newtons (effort maximal exercé par le ressort)

ᵹ=21, 10 N.m

Le couple moteur (M1 = 4,775 N.m) est supérieur à la résistance à la torsion.


Si on développe une puissance de P= 50 W correspondante à celle que fournit
Par le moteur, on pourrait fonctionner à vitesse constante de :

W=P/C=50/2.3=25rad/s

W=238.7tr/min

[38]
6.1.3.2Décorticage:

Y=densité de blé:

(Le blé est en arrangement lâche dans la chambre, on considère ainsi la


densité
Minimum du blé y min)
D = diamètre de la meule.
(On intègre sur toute la surface ici pour prendre une marge de sécurité).

τ =σ tanᵹ
En prenant σ constante sur toute la surface on a:

σmoy=1/D (yDxD/2)=YD/2
Couple élémentaire:

dC=Fr.=τr^2 dr dѲ

=yD/2tanyr^2 dr dѲ
Couple exercé sur une meule :

[39]
Si on prend n meules, le couple total est donné par:

Application numérique:

Ymin=7759N/m^3 n=4 D=178mm

6.2.Dimensions de l'embrayage par friction


Cad :Couple d'adhérence N:effort normal

R:rayon des disques d'embrayage f:coefficient de frottement

P:Pression

Couple élémentaire:

dC=dF.r=f.r^2. dr. dѲ
En intégrant sur une surface d'un disque on obtient:

Cad=2/3 f.N.R
Le couple à transmettre M1 à l'arbre décortiqueur par l'embrayage ne doit pas
Dépasser la valeur de Cad pour éviter le glissement entre les deux disques: on
doit respecter alors la condition suivante: M1 < Cad.

 Critères de choix des paramètres (f; R et N) :

 f = choisir le matériau qui donne un coefficient de frottement


maximum
 N = à ne pas prendre important pour faciliter le débrayage

[40]
 R= à prendre le plus grand possible en tenant compte de
l'encombrement.

Les critères étant définis, on peut ainsi porter le choix sur un contact acier -
trempé/ acier - trempé avec un service à sec.
Remarque:
Le Contact à sec entraine une usure des métaux plus rapide. Mais cela permet
de maximiser le coefficient de frottement f. par ailleurs dans le présent cas
ou
L'arbre récepteur est à l'arrêt au moment de l'embrayage, cette usure est
moins Accentuée.

Application numérique.
Le couple transmis au pignon M1 = 4,775 N.m
R= 75 mm;
N= 700 Newtons; (acceptable si on prévoit une commande manuelle pour le
Débrayage)
f= 0,3
Cad=2/3x700X0.3X0.075
=10.5N.m M1<Cad

[41]
6.3. choix des roulements.

Fb (force normale nominale) =135 N (voir Fig. 6-3 )


Ft' (force tangentielle nominale)
Fť =Fb. cos23Y= 135 cos23, 3°= 124 N
Fr' (force radiale nominale)
F, =Fb'sin23, 3°=135sin23, 3°=53,4 N
N= 700 Newtons

Couple résistant à la mouture:

Il peut se mettre sous la forme F. r où :

[42]
Couple résistant au décorticage (1 meule):

Il est sous 1a forme F. r' où :

6.4.Conception du bâti:

6.4.1: Dimension - chambre de décorticage.


Quantité à traiter : 4 kg
Volume occupé par les entretoises V1 = 251 327 mm3
Volume occupée par les meules V2 = 637 045 mm3
Volume nécessaire pour/es 4 kg V3 = 5057 600 mm3

[43]
6.4.2. Forme générale du bâti.
En fonction des surfaces fonctionnelles et de J'aspect géométrique des
éléments de la machine, on peut adopter une forme du bâti suivante :

[44]
[45]

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