Cours Gil SDL
Cours Gil SDL
Cours Gil SDL
Technique de Mohammedia
Département Mécanique
Filière GIL
La logistique
industrielle
Définition et historique
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PLACE DE LA LOGISTIQUE DANS LE
MANAGEMENT
Rappelons que le métier de base de la logistique est d’assurer la qualité, fiabilité,
réactivité et le moindre coût du processus de circulation physique.
Ce processus, qui est très largement visible et tangible, traverse les frontières
organisationnelles traditionnelles, aussi bien les frontières entre fonctions que celles
entre entreprises.
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la plus moins grande intégration de la chaîne logistique, la plus ou moins grande étendue de sa maîtrise
contestée dépend de:
▪ la situation de l’acteur qui la considère (sa place dans l’entreprise, son rapport à la chaîne
logistique...)
▪ Le milieu dans lequel il évolue en interne (la pratique de la logistique dans l’entreprise, son
“histoire”, sa place dans l’organigramme...)
▪ Le milieu dans lequel il évolue en externe (les pratiques logistiques du secteur d’activité, des
principaux concurrents, des partenaires de la circulation...)
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La logistique doit s’interfacer avec l’ensemble des autres fonctions de l’entreprise (le commercial, le
marketing, la production, l’informatique et la finance), ainsi qu’avec de nombreux partenaires extérieurs
(clients, fournisseurs, prestataires logistiques). C’est donc une fonction transversale qui mobilise
“horizontalement” de multiples compétences
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La logistique procède d’une dialectique permanente entre l’opérationnel (la bonne gestion de la
circulation) et le stratégique (la conception des dispositifs logistiques adéquats aux objectifs de la firme,
voire la formulation de stratégies fondées sur la logistique). C’est donc une fonction qui traverse
“verticalement” la hiérarchie
Stratégique
Haute direction
Ou aller ?
Tactique
Direction fonctionnelle
Comment y aller ?
Opérations
Direction opérationnelle
Y aller !
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LA DEMARCHE LOGISTIQUE
La démarche logistique que chaque entreprise quelque soit sa taille, son secteur opte pour aboutir à une
vision globale dans le cadre d’une stratégie définie par la direction générale
1. Recenser
2. Analyser
3. Optimiser
4. Remettre en cause
Une telle démarche nécessite l’accord de tous et dont le logisticien se situe au carrefour de toutes les
informations qui remontent de l’entreprise puis il les organise pour les rendre compréhensibles
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1. Recenser
Le premier travail du logisticien s’inscrit dans la stratégie développée par la direction générale de
l’entreprise est qui consiste à dresser l’état des lieux
Le logisticien apparaît ainsi comme « un auditeur » interne. Il doit prendre en compte, ce faisant,
l’ensemble du champ de l’entreprise c’est-à-dire l’amont, l’interne et l’aval ainsi que son
environnement concurrentiel.
Il ne s’agit pas pour le logisticien de produire de l’information pour de l’information mais bien
plutôt de choisir les indicateurs pertinents et les mettre en perspective.
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▪ Les spécificités liées aux produits
Il s’agit de détecter les besoins, connaître la demande pour adapter le produit à celle-ci et
s’assurer que celui-ci réponde à une demande solvable
Une fois les informations sont réunis il valide les études et informations, provenant des
directions fonctionnelles, à partir de données dont il dispose en répondant à plusieurs
questions qui concernent plusieurs directions de l’entreprise
par exemple : sur les produits dont le client à besoin sur la demande immédiate et la
demande future, sur le niveau de solvabilité du marché, etc..
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▪ Les spécificités liées aux marchés
Il s’agit d’analyser son marché pour déterminer les paramètres de la concurrence et évaluer
les habitudes des consommateurs
Là encore la démarche du logisticien recoupe celle des autres fonctions de l’entreprise mais son
objectif est avant tout de valider les informations fournies, à ce niveau plusieurs indicateurs sont pris
en compte et qui précisent les premières
Par exemple:
➢ L’évaluation des habitudes des consommateurs souligne les adaptations qu’il faut porter au
produit.
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▪ Les éléments d’une politique produit
Il s’agit d’établir une synthèse entre l’offre produit et le marché considéré pour définir des
critères de qualité et de prix et pour envisager une politique de gamme
Une fois la stratégie adoptée par la direction générale de l’entreprise le logisticien lui appartient d’en
définir la tactique de manière à établir une synthèse entre l’offre produit et le marché considéré pour
définir des critères de qualité et de prix et pour envisager une politique de gamme.
Dès lors, le logisticien intervient non plus comme un auditeur mais comme formateur. Il est, en effet,
à même de connaître et de contrôler certains éléments du coût rendu du produit et de quantifier les
coûts annexes mais à ce niveau le logisticien n’intervient à proprement parler comme prescripteur
qu’une fois les stratégies déterminées
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▪ L’environnement réglementaire et normatif
Il s’agit de connaître les règlements et les normes en vigueur, afin de vérifier la conformité du
produit ou l’adapter éventuellement puis effectuer les tests et essais avant homologation et/ou
mise sur le marché.
Cette troisième série d’informations est sans doute la plus difficile à obtenir au sein de
l’entreprise .Mais les services études et la direction de la production sont les plus à même de
réaliser cette recherche.
Là encor le logisticien valide les apports de services autres que le sien, en s’appuyant pour ce
faire sur l’ensemble des données dont il dispose. Et ceci est d’autant plus net qu’apparaissent
alors des problèmes directement liés à l’organisation des approvisionnements et de la
production dès lors qu’est mis en cause la nécessité d’une adaptation technique du produit .
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▪ Les critères de la politique de qualité et de service
Il s’agit de définir les couples qualité /prix pour vendre le produit et le service adapté,
dégager des avantages concurrentiels en termes de couts et de services, car aujourd’hui, on
vend plus le service que le produit
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▪ Les caractéristiques du mode de commercialisation
Il s’agit de définir quand, comment, et où être présent. C'est-à-dire : opter pour une présence
légère (grossiste, agent, société de gestion à l’exportation), ou une implantation de
commercialisation, voire de fabrication et concevoir un service après-vente.
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2. Analyser
A partir du référentiel, le logisticien est désormais en mesure d’organiser les flux des matières et les
flux d’informations et établir un schéma d’approvisionnement et de production, en mettant en place
un schéma de circulation des flux amont et des flux aval et en quantifiant les coûts de possession liés
aux produits
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▪ Définir un schéma d’approvisionnement
Il s’agit de choisir l’origine des matières premières et des composants, les transporter vers
l’usine de transformation ou d’assemblage et les stocker pour jouer sur l’effet prix et/ou sur
l’effet volume. C'est-à-dire que le logisticien analyse :
➢ L’origine des matières premières et des composants et il doit tenir compte de l’ensemble des
réglementations douanières relatives à l’origine des composants puisque l’ouvraison ne
modifie pas l’origine
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▪ Définir un schéma de production
Il s’agit de choisir entre faire et faire faire (sous-traitance), recourir à des unités de production
décentralisées, gérer les flux physiques, ordonnancer la fabrication et les en cours de stocks
La question qui est soulevé en premier lieu est celle classique du faire ou du faire faire. La réponse
englobe trois données :
L’élément majeur de cette stratégie industrielle réside dans la sous-traitance de capacité dont
l’entreprise peut se référer dans le cas où elle a une demande nécessitant plus de sa capacité
de production et de la sous-traitance de spécialité dans le cas d’une demande spécial d’un client et
qui ne peut se concevoir que dans le cadre d’un partenariat
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Deuxiement: l’entreprise peut se recourir à des unités de production décentralisées c'est-à-dire en se
délocalisant à travers par exemple la création d’une usine dans un autre endroit.
Puis le logisticien doit mettre en place une gestion des flux physiques qui comporte trois
aspects principaux :
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▪ Maitriser la circulation des flux amont
Il s’agit de négocier les transports sur achats, organiser les flux en tenant compte des contraintes
induites par les choix d’approvisionnement et de fabrication, et gérer les procédures douanières
et prévoir ainsi l’interface entre l’amont et l’aval. Il s’agit de:
➢ Faire des choix et négocier les transports sur achats et qui n’a de sens que si le bilan
économique en est favorable ou si les contraintes du produit implique une maitrise
technique parfaite de la chaine de transport (non-rupture de la chaine du froid, respect de la
réglementation du transport des produits dangereux, maintien de l’intégrité du produit, etc.),
➢ Organiser les flux en tenant compte des contraintes induites par les choix d’approvisionnement
et de fabrication par exemple : organiser le transport.
➢ Et enfin gérer les procédures douanières et prévoir ainsi l’interface entre l’amont et l’aval c'est-
à-dire déterminer les besoins de la production pour savoir combien l’entreprise doit acheter de
matières premières
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▪ Maitriser la circulation des flux aval
On retrouve un véritable problème de maitrise de la circulation des flux en aval de l’entreprise, ou plus
précisément en aval des entrepôts de stockage avant livraison.
La maitrise de la circulation des flux aval ne signifie pas que l’entreprise effectue elle-même toutes les
opérations de douane, transport, entreposage et distribution terminale, mais bien qu’elle s’adresse pour
ce faire à des professionnels: transporteurs, organisateurs commissionnaires de transport ou
prestataires logistiques selon ses propres procédures et bien sur selon celles de ses partenaires vendeurs
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▪ Quantifier les coûts liés au produit
Il s’agit d’analyser le coût de l’immobilisation des produits, des actifs immobiliers et immatériels,
des assurances et du financement des ventes
➢ Le coût de l’immobilisation des produits: par exemple :coût de stockage, coût d’entreposage
➢ Le coût des actifs immobiliers et immatériels : par exemple les coûts des machines, des camions, du
local
➢ Le coût des assurances
➢ Le coût du financement des ventes : par exemple quantifier les facilités de paiement aux clients
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▪ Quantifier les coûts liés au marché
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A ce niveau on distingue trois séries d’indicateurs:
➢ Les coûts d’approche (les coûts de transport et les coûts documentaires faisant en sorte
que le produit soit toujours disponible)
➢ Les coûts induits par la mise à disposition de l’acheteur du produit et du service adapté à ce
produit et aux habitudes du marché.
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3. Optimiser
▪ Cette optimisation se fera donc à partir des référentiels construits pendant les deux phases
précédentes de recensement et d’analyse
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▪ Organiser le stockage
A ce stade il faut définir la localisation des installations de stockage selon leurs fonctions :
➢ Sur le site de production : pour stocker les matières et composants et assurer les encours
des lignes de production et l’entreposage des produits finis
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▪ Organiser la livraison
Il s’agit ici d’optimiser les transports aussi bien vers le site de production que vers l’acheteur
et le distributeur en prenant en compte les solutions retenues en matière de stockage.
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▪ Gérer les flux matières
➢ Il s’agit ici de gérer les flux matières (organiser ou gérer les flux physiques)
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▪ Contrôler et gérer les dysfonctionnements
C'est-à-dire que le logisticien va assurer le contrôle des coûts et la gestion des dysfonctionnements
réalisés à partir des référentiels de performance, notamment les tableaux de bord qui permettent un
contrôle de la performance à l’égard de ce qui a est réalisé précédemment et de ce qui a été décidé
comme objectifs pour la période à venir.
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4. Remettre en cause
Arrive forcément le moment où l’optimisation ne peut être poursuivie sans remise en cause
du schéma logistique, cette remise en cause concerne autant l’offre produit que le circuit
logistique proprement dit
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Il y a différents types de diagnostic
➢ Certains portent sur une fonction précise du processus logistique. Par exemple
l'organisation des entrepôts ou la productivité au regard des concurrents ou des
autres entrepôts de la firme.
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POURQUOI REVOIR SON RESEAU ?
En logistique, toute optimisation n’est que provisoire. Elle est soumise en permanence
à des variations qui modifient l’ensemble des données et la rendent caduque. C’est
pourquoi les entreprises cherchent à mettre en place des organisations agiles,
susceptibles d’être remises en cause au profit de schémas plus adaptés au nouveau
contexte.
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▪ Redéfinir l’offre
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▪ Repenser le schéma logistique
Il s’agit de mettre en place une nouvelle politique d’achat, une nouvelle organisation
de la production, de nouveaux canaux de distribution et modifier le plan transport
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QU’Est-ce QU’UN SCHEMA DIRECTEUR LOGISTIQUE ?
C'est une remise à plat du système prenant en compte l'amont et l'aval. généralement
mené dans une optique de:
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POURQUOI CHANGER SON SCHÉMA DIRECTEUR LOGISTIQUE ?
1. Pour répondre à la stratégie de l’entreprise
✓ Adapter son réseau pour être présent sur les marchés émergents
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POURQUOI CHANGER SON SCHÉMA DIRECTEUR LOGISTIQUE ?
Une augmentation de 10$ du baril entraine une augmentation d’environ 10 centimes d’€
par litre de gas oil et une augmentation de 0,035€ par kilomètre des tarifs transport
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Quels sont les compromis à rechercher ?
✓ Make or Buy
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POURQUOI CHANGER SON SCHÉMA DIRECTEUR LOGISTIQUE ?
3. Pour améliorer les objectifs de taux de service et minimiser les coûts logistiques
(stockage, transport, droits de douane)
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POURQUOI CHANGER SON SCHÉMA DIRECTEUR LOGISTIQUE ?
4. Pour améliorer son bilan carbone , diminuer les énergies consommées , optimiser les
droits d’émission, s’intégrer dans un schéma eco-industriel
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COMMENT CONSTRUIRE UN SCHÉMA DIRECTEUR LOGISTIQUE ?
Un projet de conception et choix en 3 étapes
Etude de scénarios
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Dans le cadre d'un Schéma directeur, on reprend les éléments clés de la chaîne logistique dans sa globalité pour
se réinterroger sur la ou les façons de procéder
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DEMARCHE SDL
PHASE 1: ANALYSE DE L’EXISTANT
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DEMARCHE SDL
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Ex: répartition géographique des ventes
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Ex: histogramme de la demandepar tranche de poids
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DEMARCHE SDL
PHASE 2: ETUDE DE SCÉNARII
1. Coûts logistiques
2. Taux de service
3. Niveau de qualité produit
4. Risques : social, réglementaires,...
5. Impact écologique
6. Pragmatisme du scénario
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DEMARCHE SDL
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PRESENTATION DE CAS
▪ Une entreprise a assuré sa croissance dans le temps par des rachats successifs
d'entreprises concurrentes.
▪ En 2009, elle est rachetée par un groupe anglo-saxon qui nomme à sa tête un nouveau
directeur général.
▪ Il arrive parfois que deux entités du groupe se trouvent en concurrence pour un même
appel d'offres
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Etude de différentes configurations possibles avec l'outil Site-LOGIX (optimisation de
configuration Logistique)
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À NE PAS CONFONDRE
▪ La logistique est une fonction dont la finalité est la satisfaction des besoins exprimés ou
latents, aux meilleures conditions économiques pour l’entreprise et pour un niveau de
service déterminé.
▪ La chaîne logistique peut être considérée comme le réseau d'entreprises qui participent,
en amont et en aval, aux différents processus et activités qui créent de la valeur sous
forme de produits et de services apportés au consommateur final
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Place de la logistique dans le management?
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➢ Maitrise des flux :
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➢ Mettre en évidence les dysfonctionnements de l’entreprise:
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➢ Etudier toutes modifications du plan logistique pour prévoir et maitriser
leurs conséquences et former les hommes
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➢ Prendre en compte les données fournies par la logistique et le marketing
pour élaborer la stratégie de l’entreprise
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LA QUALITE LOGISTIQUE
Toujours mieux, encore mieux... même si cela est difficile.
Dans les activités logistiques. on ne peut se satisfaire et la perfection doit être recherchée de façon
permanente. La qualité totale doit être le credo de la direction Logistique car:
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DEFINITION DE
LA QUALITE
La qualité est l’ensemble des
propriétés et des
caractéristiques d’un produit
(bien ou service) qui lui
confèrent l’aptitude à satisfaire
les besoins de ses
consommateurs.
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LA QUALITE TOTALE
Est une démarche de progrès permanent par laquelle l'entreprise met tout en œuvre pour satisfaire ses
clients, en Qualité, Coût et Délais, par la maîtrise des processus et l'implication des hommes.
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GESTION DE LA QUALITE TOTALE
La qualité totale vise à améliorer la qualité de l’ensemble des processus d’une entreprise
Traquer grâce à des outils appropriés toute forme de non qualité et d’en éliminer les causes
fondamentales.
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La qualité totale revient à améliorer de façon continue la qualité des produits de l’entreprise
en ramenant à zéro la non-qualité : zéro (défaut, panne, stock, délai, papier …). Elle a pour
double objectif d’assurer la fabrication de produits rentables et adaptés aux besoins réels
des consommateurs.
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LES 4 REGLES DE LA QUALITE TOTALE POUR LA LOGISTIQUE
Conformité aux
exigences
Mesure de la non-
conformité Zéro défaut
Prevention
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REGLE N 1: LA CONFORMITE
Chacun dans l’entreprise est tenu de définir ses produits et ses services avec son client en
fonction des besoin de celui-ci et afin de le satisfaire en qualité, cout et délai
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REGLE N 2: LA MESURE
Le fournisseur doit mettre en place un système de mesure afin de s’assurer que le produit ou
le service réalisé est conforme aux exigences négociés avec son client
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REGLE N 3: La PREVENTION
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REGLE N 4: LE ZERO DEFAUT
Le fournisseur doit assurer une prestation conforme à son engagement. Il doit refuser
toute erreur et prendre les mesures nécessaires afin de livrer un produit ou un service
conforme
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Le vrai leadership consiste à guider les autres vers le succès
système de
management de Il n’y a qu’un seul patron : le client. Il peut licencier
tout le monde dans l’entreprise en allant
Vous ne devez pas vous reposer sur les outils – les outils
sont justes des outils – ils fonctionnent ou ne fonctionnent
pas. Vous devez vous reposer sur les individus
Un système de
management de la La relation client / fournisseur
responsabilités visant à
mettre en œuvre,
contrôler et mettre à jour L’amélioration continue est un voyage sans
la politique et les Les décisions doivent être fondées sur des faits
considérés d’une manière objective.
fin.
objectifs de l’entreprise
en termes de qualité.
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L’ORIENTATION CLIENT DANS LE CYCLE DE LA QUALITÉ
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LE CYCLE DE PROGRES CONTINU: PDCA
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LES OUTILS DE LA QUALITE
Les différents outils utilisés pour la gestion de la qualité se déclinent en trois grandes
catégories :
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1. Les outils de collecte des données
Logique est/n’est pas : cerner un problème. Pour un sujet donné, lister ce qu’est le sujet et ce
qu’il n’est pas en classant les réponses dans un tableau à 2 colonnes. Cette classification
permet d’obtenir plus de précision sur la nature du problème
Feuilles de relevé : collecter de manière organisée les données issues d'observations sur un
poste de travail
Cartes de contrôle : assurer le suivi, collecter, observer dans le but d’améliorer en continu
un procédé et éclairer l'utilisateur sur les actions nécessaires
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2. Les outils d'analyse
Définir les objectifs de façon précise, les quantifier, les situer dans le temps, voir s'ils sont
réalistes et acceptables (d'un point de vue moral, légal...)
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Une matrice QFD (Quality Function Deployment, Déploiement des Fonctions Qualités)
Est un outil d’aide à la décision dans la conception de
produits ou de services.
Cette matrice permet de
Graphiques : Traiter les données. Rendre l'information commune, visible et claire. Présenter
les résultats
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Les diagrammes
Diagramme de Pareto : Application de la loi des 20/80 ou loi ABC, mise en évidence des
priorités
Diagramme fléché ou PERT : ordonnancer et planifier un projet. Définir dans le temps les dates
de début et de fin de chaque tâche
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Diagramme d’affinités : Regrouper des idées, des opinions ou des sujets selon leurs affinités
naturelles afin de pouvoir bâtir les plans d'action pertinents subséquents.
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3. Les outils d'aide à la décision
Matrice de compatibilité : classer des opinions entre elles selon des critères préalablement
définis
Matrice de comparaison : classer des opinions entre elles en dégageant celle qui a la plus
forte valeur
Vote pondéré : classer des opinions à l’intérieur d’un groupe en dégageant celle qui répond le
mieux à une question donnée
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Matrice de compatibilité
La matrice de compatibilité permet de sélectionner parmi plusieurs solutions, celles qui sont les
mieux appropriées à un contexte et sur la base de quelques critères prédéfinis
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La valorisation simple:
Consiste à répondre par oui ou par non à tous les critères. On affecte alors le signe "+" si la
réponse est oui et "-" si c’est non
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La valorisation détaillée:
Elle consiste à utiliser une échèle de valeur plus étendue afin d’affiner l’analyse. Pour chaque critère,
on peut par exemple utiliser des valeurs comprises entre 0 et 3. (0 = Pas du tout compatible, 1 = peu
compatible, 2 = assez compatible, 3 = tout à fait compatible)
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Matrice de comparaison
▪ La matrice de comparaisons et de sélection des priorités est un tableau croisée dont les entêtes
de ligne et de colonne sont des opinions, classées dans un ordre identique et qui seront
comparées afin d’en ressortir un ordre de priorité
▪ Cet outil est utilisé pour trier des opinions pour lesquelles on n'a pas pu obtenir de consensus
immédiat. Le résultat de cette comparaison est ensuite soumis à une approbation de groupe
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Démarche de comparaison
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Le vote pondéré
Il s’agit d’analyser le résultat du vote fait par un groupe de personnes dans le but de classer un
certain nombre de critères, d’opinions par ordre d’importance. Cette analyse se fait dans un
tableau croisé dans lequel on place les opinions en entête de ligne, et les votants en entête de
colonne. Les valeurs du tableau représentent alors la note accordée par chaque votant
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Le sujet :
Une réunion de travail est prévue entre le Directeur des approvisionnements et les responsables
d’entrepôts. Il sera question de déterminer 4 solutions majeures à déployer au cours du prochain semestre
afin d’améliorer la productivité des équipes de travail dans les entrepôts
La question : Parmi les solutions ci-dessous, quelles sont celles qui vous paraissent les plus pertinentes
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Pourquoi mesurer la performance ?
▪ Identifier les opérations qui ont du succès et celles qui doivent être améliorées
▪ Influencer le comportement des gestionnaires
▪ Aide à la prise de décision pour des meilleurs pratiques financières et non financières
▪ Evaluer et communiquer les résultats
▪ Motiver
Que doit-on mesurer ?
1- Client
La réussite de l'entreprise passe nécessairement par la satisfaction du client...
2- Actionnaires
L'entreprise a besoin de capitaux...
3- Partenaires
Elle ne travaille plus toute seule, mais en coopération avec d'autres acteurs du monde
économique
4- Personnel
Si la réactivité et la qualité de services rendus sont les deux clés de l'entreprise moderne, ce
sont les hommes qui les détiennent...
5- Public
Dans tous les cas, il faut prendre garde à conserver une éthique responsable en toutes situations
6- Processus internes et système qualité
Ne perdons pas de vue ce que nous sommes, ce que nous faisons et comment nous le faisons...
7- Système d'information
C'est la clé de voûte de l'entreprise intégrée. La pertinence et la qualité des informations
échangées depuis le client jusqu'au dernier fournisseur conditionnent la viabilité de la supply-chain.
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LES SEQUENCES DU MANAGEMENT
la mise en œuvre du management dans une entreprise se déroule selon un processus qui se déroule en
quatre séquences:
➢ La finalisation:
il s'agit pour l'entrepreneur et les dirigeants de définir les finalités de l'entreprise, de
fixer les objectifs à atteindre, de préciser les stratégies à suivre, et ainsi de choisir les
orientations de l'entreprise
➢ L'organisation:
elle consiste à définir les mécanismes d'organisation et de coordination, les procédures
et l'organigramme qui structureront le fonctionnement de l'entreprise
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LES SEQUENCES DU MANAGEMENT
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CONCEPT DE LA PERFORMANCE
▪ D'une manière générale, la performance est un résultat chiffré obtenu dans le cadre d'une
compétition
▪ Le concept de performance peut être défini pour une entreprise, comme étant le niveau de
réalisation des résultats par rapport aux efforts engagées et aux ressources consommées.
▪ Pour évaluer la performance d'une entreprise, il est nécessaire d'effectuer des mesures à
tous les niveaux : financier, économique, social, organisationnel et sociétal
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CONCEPT DE LA PERFORMANCE
▪ On peut également évaluer les résultats obtenus au regard des moyens mis en œuvre pour les
atteindre:
▪ L'évaluation de la performance permet de comparer les résultats obtenus avec les objectifs
initiaux et de mettre en évidence des écarts significatifs.
▪ Elle est à l'origine du déclenchement d'actions correctives qui permettent d'assurer, à court
terme, la régulation du fonctionnement de l'entreprise.
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La mesure de la performance
managers
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QU’Est-ce QU’UN INDICATEUR?
Les indicateurs de performance, souvent appelés dans leur forme américanisée « KPI
Key Performance Indicators », sont des outils indispensables au pilotage d’une
entreprise.
Un indicateur est :
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QU’Est-ce QU’UN INDICATEUR?
Chaque indicateur est analysé dans le temps :
▪ On le compare dans son état à des périodes différentes pour voir dans quel sens évolue une
situation (croissance / décroissance, gains / pertes …) ;
▪ La comparaison peut aussi être faite par rapport aux standards du marché (ratios, normes,
mouvements observés chez les concurrents …).
▪ Indicateurs d’alerte
Cet indicateur de type tout ou rien, signale un état anormal du système sous contrôle
nécessitant une action, immédiate ou non.
▪ Indicateurs d’équilibration
Cet indicateur étroitement lié aux objectifs est la boussole du décideur. Il informe sur
l’état du système sous contrôle en relation avec les objectifs suivis.
▪ Indicateurs d’anticipation
Un bon tableau de bord est un instrument de prospective, il permet d’anticiper et
d’envisager avec une meilleure assise la situation actuelle.
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Les différents types d’indicateurs
▪ Des articles ayant subi une baisse de consommation ou un faible taux de rotation
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Sélection des indicateurs pertinents
Lorsqu’on se lance dans une démarche de choix des indicateurs logistiques pertinents, il est
fondamental pour un travail sur les tableaux de bord de se poser les questions suivantes :
destinataires…)
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Sélection des indicateurs pertinents
▪ Délimiter le périmètre de travail (espace, lieu, limites dans lesquelles va s’exercer le contrôle);
▪ Une fois le périmètre délimité, il faut décomposer sa structure. Énumérer les fonctions principales,
▪ Définir pour chaque indicateur un objectif, le pilote, la source des données, la forme, la périodicité
de diffusion
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Grille de détermination des indicateurs pertinents
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TABLEAU DE BORD
Le tableau de bord est un document récapitulatif de l’ensemble des critères retenus par
l’entreprise pour évaluer ses performances.
Qu'il soit stratégique ou opérationnel c’est un outil qui visualise les informations essentielles
au pilotage de l'entreprise. Il est établi par les contrôleurs de gestion et destiné aux
responsables qui peuvent analyser les écarts entre les objectifs et les résultats pour décider des
actions correctrices
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TABLEAU DE BORD
▪ Il est un déclencheur d’enquête. Lorsqu’un dysfonctionnement est mis en évidence par rapport aux
objectifs fixés, le tableau de bord aide le gestionnaire à identifier les actions correctives adéquates.
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Limites du tableau de bord classique
➢ On tient peu compte de l’influence des autres fonctions de l’entreprise dans les
dysfonctionnements enregistrés
Ceci qui est un handicap, vu le contexte actuel où des mutations émergent de façon
continue
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Limites du tableau de bord classique
Dans la fonction logistique d’une entreprise, assurer une bonne gestion des opérations de
transports et d’entreposage exige de mettre en place un système :
▪ Réactif : avoir une vision permanente de l’état des stocks, des ordres, des capacités de transport
au niveau de chaque site
▪ Interactif : avoir une vision globale et détaillée des situations en temps réel en prenant en
compte tous les acteurs y compris les autres fonctions de l’entreprise et les partenaires
extérieurs dans un mode collaboratif
▪ Proactif : avoir une visibilité et une projection de la situation au niveau de l'ensemble des sites,
dans un mode planning. Entreprendre des actions d'optimisation technique et financière de la
prestation logistique et des niveaux de stocks.
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Indicateurs Logistiques
Gestion de la Supply Chain
Cet indicateur vous permettra de vous comparer à vos concurrents et partenaires et de vous
fixer des objectifs d’amélioration au regard des données issues du marché
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Indicateurs Logistiques
Suivi des fournisseurs
Sur la base d’une classification selon la loi de Pareto, vous devrez identifier vos
fournisseurs stratégiques de type A.
La classe A représente par exemple 80% de la valeur d’achat auprès des fournisseurs. A
noter que lors d’une analyse Pareto sur les fournisseurs, il est important de tenir compte de
plusieurs critères.
Vous pouvez par exemple réaliser une analyse croisée sur la base :
▪ De la valeur d’achat
▪ De l’aspect stratégique de vos fournisseurs : un fournisseur peut représenter très peu en
termes de volumes d’achat mais être le seul à pouvoir vous fournir un des produits
nécessaires à la réalisation de vos produits finis.
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Indicateurs Logistiques
Stock
Niveau du stock total par rapport aux objectifs sur la valeur totale du stock.
▪ Taux de couverture de stock par rapport aux objectifs = valeur moyenne du stock /
consommation journalière moyenne.
▪ Taux de freinte par rapport aux objectifs = valeur totale de la freinte / coût des
ventes.
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Indicateurs Logistiques
Service
Disponibilité produit = nombre de références en rupture de stock sur une période de temps
donné.
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Indicateurs Entrepôts
Coût
Coût par commande = coût total / nombre de commandes expédiées durant la même
période.
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Indicateurs Entrepôts
Activité
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Indicateurs Entrepôts
Qualité
Articles mal adressés = nombre de références mal adressées / nombre total de références.
Articles avec écart d’inventaire = nombre de références avec un écart d’inventaire / nombre
total de références.
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Indicateurs Entrepôts
RH - Productivité
Nombre de lignes ou palettes hétérogènes / homogènes reçu par homme par heure
Nombre de lignes de commande ou palettes rangées par homme par heure.
Nombre de lignes préparées par homme par heure.
Nombre de lignes ou palettes expédiées par homme par heure.
Nombre de palettes en cross-docking par homme par heure.
Nombre d’articles contrôlés par homme par jour.
118
Indicateurs Stocks
Valeur
119
120
121
Travail à faire
➢ Indicateurs transport
➢ Indicateurs Retours
➢ Indicateurs approvisionnements
➢ Indicateurs Fournisseurs
➢ Indicateurs Production
➢ Indicateurs Maintenance et Système d’Information
122