Cours RPF BC m2 Ezasa Benzina I
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Plan du cours
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Ressources phytogénétiques et faunistiques –
Conservation de la biodiversité
1. Historique
- 1980 Thomas Lovejoy: Biological diversity
- 1985 Walter G. Rosen: Biodiversity
Depuis 1986, le terme et le concept sont très utilisés parmi les biologistes, les écologues, les
écologistes, les gouvernants et les citoyens. Prise de conscience de l'extinction d'espèces au
cours des dernières décennies du XXe siècle.
- Le 5 juin 1992, le sommet planétaire de Rio de Janeiro a marqué l'entrée en force sur la scène
internationale de préoccupations et de convoitises vis-à-vis de la diversité du monde vivant. La
diversité biologique a été définie comme :
- ‘’La variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les
écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques
dont ils font partie ; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que
celle des écosystèmes’’ (Article. 2 de la Convention sur la diversité biologique, 1992).
- ‘’L’ensemble de toutes les espèces vivantes d’un territoire donné : animaux, plantes et
microorganismes prenant en considération leur variabilité génétique et la multiplicité des
communautés et des écosystèmes dans lesquelles elles cohabitent’’
- La biodiversité reflète le nombre, la variété et la diversité des organismes vivants aussi bien
sur terre, dans le sol que dans l'eau. Elle comprend tous les organismes, depuis les bactéries
microscopiques jusqu'aux animaux et aux plantes plus complexes.
Le terme désigne à la fois la diversité au sein :
Des espèces [diversité génétique],
Entre les espèces [diversité d'espèces]
Entre les écosystèmes [diversité d'écosystèmes].
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- Dimension spatiale : la biodiversité résulte de très nombreux critères comme le climat, le sol,
l'altitude et l'activité humaine. La biodiversité n'est pas distribuée de façon régulière sur terre et
la majeure partie des espèces se situe dans la zone intertropicale (Probst et Cibien, 2006).
Définitions
Ressources biologiques : les ressources génétiques, les organismes ou éléments de ceux-ci, les
populations, ou tout autre élément biotique des écosystèmes ayant une utilisation ou une valeur
effective ou potentielle pour 1'humanité.
Utilisation durable : l'utilisation des éléments constitutifs de la diversité biologique d'une
manière et à un rythme qui n'entraînent pas leur appauvrissement à long terme, et sauvegardent
ainsi leur potentiel pour satisfaire les besoins et les aspirations des générations présentes et
futures.
2. Niveaux et types de la biodiversité
La biodiversité est habituellement subdivisée en trois niveaux :
Diversité génétique (diversité α) : elle se définit par la variabilité des gènes au sein d’une
même espèce ou d’une population. Elle est caractérisée par la différence de deux individus
d’une même espèce ou sous-espèce (diversité intraspécifique).
Diversité spécifique (diversité β) : la variabilité entre les espèces [diversité d'espèces] ou
d’une communauté.
Diversité écosystémique (diversité γ) : qui correspond à la diversité des écosystèmes
présents sur terre, des interactions des populations naturelles (biocénoses) et de leurs
environnements physiques (biotopes).
- Le gène est l'unité fondamentale de la sélection naturelle, donc de l'évolution. On estime que
la seule biodiversité ‘’utile’’ est la diversité génétique. Cependant, en pratique, quand on étudie
la biodiversité sur le terrain, l'espèce est l'unité la plus accessible.
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La diversité biogéographique : rend compte des variations géographiques des flores et des
faunes sous les effets du fonctionnement des écosystèmes et ceux de l'histoire géologique
et biologique de la planète (régions biogéographiques, écozones).
(Ecozones, empires, régions biogéographiques, district, écocomplexes = écosystèmes).
La diversité écologique qui désigne la variété des structures écologiques qui composent les
différents écosystèmes (terrestres, aquatiques, forestière,…).
- Facteurs diminuant :
1. La dérive génétique (extinction d’espèces) : modification de la fréquence d'un allèle, ou
d'un génotype, au sein d'une population, indépendamment des mutations, de la sélection
naturelle et des migrations. Les effets de la dérive génétique sont d'autant plus importants
que la population est petite, car les écarts observés par rapport aux fréquences alléliques y
seront d'autant plus perceptibles.
2. L’endogamie : observable dans les sociétés où l'on choisit son partenaire à l'intérieur du
groupe (non seulement social – homogamie- mais aussi géographique, professionnel,
religieux).
3. Les améliorations génétiques, les clonages et les monocultures (Goulots d’étranglement
des populations ‘’Bottleneck’’ : réduction sévère de la population d'une espèce).
4. L’introduction de nouvelles espèces : une espèce est déplacée de son environnement naturel
pour être réintroduite dans un autre environnement (un nouvel écosystème), volontairement
ou involontairement.
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4. Méthodes d’évaluation de la biodiversité
a. Pourquoi évaluer la biodiversité ?
- L’évaluation est présentée de façon récurrente comme une condition d’une politique de
conservation efficace, même au-delà du cercle des économistes. Doit-on prendre cette
affirmation au sérieux ? Le MEA (2005) identifie les trois principales raisons qui motivent
les évaluations des écosystèmes :
– Evaluer la contribution globale des écosystèmes au bien-être humain ;
– Comprendre comment et pourquoi les acteurs économiques utilisent les écosystèmes comme
ils le font ;
– Evaluer l’impact relatif d’actions alternatives et ainsi guider la prise de décision. Estimer les
valeurs d'usages directs et indirects (valeurs pour les non-usages ou valeur d'existence) : Valeur
pour quand ? Pour aujourd'hui ? Pour demain ? ----> Valeurs d'option et de quasioption
(IUCN, 1980) = Durabilité
- Fixer des secteurs prioritaires (politiques publiques) pour la conservation de la diversité
biologique, sur des bases socio-économiques, éthiques, religieuses, culturelles,
esthétiques, de recherche scientifique,… (gestion intégrée) : Valeur pour qui ? Pour
un individu ou un groupe d'individus ? Lesquels ? - Pour les générations futures ? Valeur
de legs (Valeur accordée au fait de laisser un environnement préservé aux générations
futures) - Pour l'ensemble des êtres vivants ? Valeur d'existence
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Evaluation (groupe fonctionnel et groupe d’espèces) : On appelle “groupe fonctionnel”
un ensemble de populations d'espèces différentes, phylogénétiquement apparentées ou
non, qui, dans un écosystème, accomplissent une même fonction. Le nombre efficace
d'espèces tient compte du rôle fonctionnel d'une espèce dans la biodiversité : de
l'abondance relative d'une espèce et de son rôle dans l'écosystème. Selon sa place
fonctionnelle dans l’ensemble, on peut envisager, pour chaque espèce, un niveau seuil
en deçà duquel la santé de l’écosystème peut être perturbée.
- Evaluation de la variation dans le temps : changements saisonniers (court terme) et
changements pluriannuels (long terme) et dans l’espace : Echelles géographiques
différentes (habitat ou parcelle, écosystème, régionale, nationale, mondiale)
- Elaboration de bases de données et de modèles biologiques prévisionnels.
(ii) Evaluation économique (monétaire) : consiste à donner des estimations budgétaires pour
la valeur instrumentale (utilitaire ou d’usage) : perçue comme un moyen pour arriver à une
fin.
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Chapitre 2. Connaissances et tendances sur la biodiversité
Nul ne sait en réalité quel est le nombre d’espèces vivantes à la surface de la terre, mais il
pourrait se situer selon les estimations entre 7 et 100 millions. Ce nombre d’espèces probables
est une extrapolation assez hypothétique, mais qui donne des ordres de grandeur quant à la
richesse du monde vivant (Tableau 1, Figure 1).
Tableau 1. Estimation du nombre des espèces actuellement recensées et du nombre des
espèces probables
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Figure 1. Estimation du nombre d'espèces des principaux groupes taxonomiques (d’après
l’évaluation des écosystèmes pour le millénaire, 2005).
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Figure 2. Carte bioclimatique de l'Algérie (Nedjraoui et Bédrani, 2008).
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Tableau 2. Nombre d'espèces terrestres par groupe taxonomique en Algérie.
L'évolution comparée entre 2000 et 2014 pour 3 grandes catégories de groupes taxonomiques
à savoir, les vertébrés, les invertébrés et les végétaux a été établie. Il en ressort que la
progression la plus nette est celle des invertébrés qui passent de 3792 en 2000, à 6444 en 2014
(Figure 3). Il est clair que le nombre d'espèces invertébrées ne cessera de croitre car des parties
entières de la côte algérienne et des régions continentales terrestres restent inexplorés.
Au niveau des végétaux, la progression est d'inégale valeur. Elle est très faible chez les
spermaphytes avec 13 espèces de spermaphytes sur 3152, soit moins de 1% du total (Figure 4).
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Figure 3. Evolution du nombre d'espèces invertébrées inventoriées en Algérie (2000-2014)
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Dans la partie sud, les massifs du Sahara central se composent de 3 éléments floristiques
d'origines biogéographiques différentes : saharo-arabique, méditerranéenne confinée aux
altitudes supérieures à 1500 m et tropicale localisées dans les oueds et les vallées environnantes.
La biodiversité forestière est en régression dans la plupart des régions forestières d’Algérie.
En effet, outre la vulnérabilité naturelle qui caractérise la forêt méditerranéenne et les
formations sub-forestières, la forêt algérienne continue à endurer des pressions diverses et
reproduites réduisant considérablement ses potentialités végétales, hydriques et édaphiques.
2.3. Les écosystèmes steppiques
En Algérie, les écosystèmes steppiques se caractérisent par une diversité biologique
appréciable, fruit d’une adaptation millénaire aux conditions agro-climatiques particulièrement
difficiles de ces régions arides.
En terme floristique, les formations steppiques sont dominées par 6 grands types de formations
végétales :
Les steppes à alfa (Stipa tenacissima). Les steppes à armoise blanche (Artemisia
herba alba).
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2.4. Les écosystèmes sahariens
Ce sont les écosystèmes les plus fortement fragilisées par les conditions bioclimatiques rudes
et la montée en puissance de l’activité anthropique. Sur le plan floristique, l’écosystème
saharien renferme 2 800 taxons avec un fort taux d’endémisme.
Dans le domaine faunistique, les oiseaux et les mammifères présentent des richesses
appréciables. On trouve plus de 150 espèces d’oiseaux et une quarantaine de mammifères à
l’intérieur des limites géographiques des parcs nationaux du Tassili N’Ajjer (Wilaya d’Illizi) et
de l’Ahaggar (Wilaya de Tamanrasset). La présence du Guépard a été confirmée en Algérie.
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- Rôles scientifiques
- Rôles écologiques
- Rôles culturels et religieux
La notion de valeur économique reflète la contribution d’une ressource donnée au bien-être de
l’ensemble de la société (Pearson, 2005) et englobe :
- Les valeurs d’usage qui découlent de l’utilisation directe ou indirecte, immédiate ou future,
des biens et services des écosystèmes, qui se traduisent par un revenu mesurable et
raisonnablement transparent et qui est généralement exprimé en terme financier ;
- Les valeurs de non usage qui font référence à des usages non liés à la consommation, mais
liés à la notion de services marchands, comme les activités culturelles et de loisirs qui ne
nécessitent pas de prélèvement de produits.
Valeurs d’usage directes et indirectes
Valeur d’usage de la biodiversité a trois volets : valeurs d’usage direct ; valeur d’usage
indirect et valeur d’option (tableau 3).
Valeurs d’usage direct de la biodiversité :
Eau et alimentation
Fabrications de produits alimentaires, pharmaceutiques et cosmétiques (Agro-
alimentaire, industrie et médecine)
Produits des biotechnologies et de nouveaux marchés créés
Récréation et écotourisme
Outils de recherche scientifiques
Consommation sans transformation : cueillette, pêche, chasse.
Valeur productive : on utilise des substances pour l’utilisation d’autres éléments sous
différents formes (on transforme cette substance pour nos besoins) :
- L’exploitation forestière pour le bois.
- Les médicaments à base de plantes.
Valeur récréative : comme les loisirs (promenade, écotourisme)
Valeur écologique : le rôle des organismes dans le bon fonctionnement de l’écosystème.
Valeur d’option : Exploiter différemment dans le futur les ressources génétiques.
Valeur d’existence : Assurer la biodiversité.
Tableau 3. Les valeurs de la biodiversité (d’après Bourgeois, 2005).
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La biodiversité en tant que ressource alimentaire
Notre alimentation est issue de la biodiversité. De l’époque où l’homme vivait de chasse, de
cueillette et encore l’exploitation des ressources vivantes marines. Mais c’est dans le domaine
de la domestication des plantes et des animaux que le génie humain a donné toute sa dimension.
L’agriculture et l’aquaculture sont aussi à l’origine des plus grands bouleversements de la
biodiversité. On a diffusé de par le monde un ensemble d’espèces qui constitue, à des degrés
divers, la base de notre alimentation. Cette mondialisation, qui a débuté dès les débuts de
l’agriculture, a profité à tous les continents et a concerné beaucoup d’autres espèces.
Ces espèces introduites ont donné naissance à nombre de races ou de variétés adaptées aux
contextes locaux. L’homme en a créé des centaines, voire des milliers, et elles aussi sont en
danger. Car l’agriculture moderne qui a été mise en place après la seconde guerre mondiale (la
révolution verte) n’utilise que quelques variétés sélectionnées à haut rendement, marginalisant
ainsi les races locales. On redécouvre leur intérêt patrimonial alors que beaucoup d’entre elles
ont disparu (Léveque et Mounolou, 2008).
Protection de la biodiversité
Protéger la biodiversité est une tâche très complexe car la majorité de nos actions ont un effet
sur les écosystèmes qui peut fragiliser la biodiversité. Par exemple, les activités humaines
génèrent des pollutions qui affectent les espèces vivantes. La déforestation détruit l’habitat des
animaux, des insectes et des plantes. Notre agriculture favorise certaines productions au
détriment des autres ce qui amène à la destruction de certains écosystèmes et de certaines
espèces. Pour protéger la biodiversité, il faudrait donc changer notre modèle économique de
façon à limiter au maximum notre impact sur le milieu naturel :
Inventaires de protection (réserves naturelles, parcs,..) : Connaissance, valorisation et
conservation (principe de précaution : conservation in situ et ex situ ; observatoires de
la biodiversité)
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Études d’impact et plans de gestion (gestion intégrée)
Aménagement du territoire et plans d’actions
Durabilité (exploitation mesurée et durable des ressources naturelles)
Associations et organisations (gouvernementales et non gouvernementales)
Education à l'environnement
Contexte institutionnel et instruments politiques et de marché
Lois internationales de protection (Listes rouges), lois sur la protection de la
biodiversité, de la nature et du paysage (Convention de Berne, Convention de Rio de
Janeiro, Convention de Washington, Convention de Barcelone, CITES, UICN, …)
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- Arrachage de l'alfa.
- Salinisation des sols et mauvais drainage des sols en milieu oasien
- Les inondations (Ghardaïa, Béchar… etc.) et le mauvais drainage des oasis ;
- Le braconnage et la chasse illégale
-Pollution
- Intensification agricole
- Introduction et invasion des espèces (espèces exotiques)
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- Manque de ressources, de moyens financiers et insuffisance en matière de formation des agents
affectés aux différentes missions ;
- Le droit de l’environnement et plus particulièrement celui ayant trait à la biodiversité évoque
une notion de globalité qui fait défaut actuellement en Algérie.
Les savoir-faire traditionnels ont été pendant longtemps considérés comme ayant peu d'intérêt.
Artisanat (poterie, vannerie,…)
Alimentation
Médecines traditionnelles
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Plantes médicinales et aromatiques
Marchés
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Constructions
Les Biotechnologies sont de plus en plus sollicitées pour résoudre les problèmes de
l'environnement qui vont de la transformation des déchets à l'obtention de variétés résistantes
aux maladies et attaques variées.
Les biotechnologies sont considérées comme des sources majeures d’innovations dans
beaucoup d’autres secteurs : la lutte contre la pollution, la production d’énergie ou la fabrication
de textiles. La microbiologie industrielle utilise les capacités enzymatiques et métaboliques des
micro-organismes pour la fermentation de matières premières agricoles et la fabrication
d’aliments (Léveque et Mounolou, 2008).
Certaines biotechnologies contribuent déjà à la conservation de ressources génétiques animales
et végétales ; ce sont notamment :
les nouvelles techniques de collecte et de conservation des gènes (sous forme de semences ou
de culture tissulaire) ;
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les techniques de détection et d'élimination des maladies dans les collections des banques
génétiques ;
les techniques d'identification des gènes utiles ;
les techniques améliorées de conservation à long terme ;
les techniques de distribution du plasma germinatif aux utilisateurs, dont la sécurité et
l'efficacité ont été renforcées.
Références
Bourgeois H. 2005. La biodiversité à l’épreuve de l’évaluation économique. Réflexion sur la
biodiversité comme objectif de développement à l’agenda de l’AFD. Mémoire de DESS,
115 pp.
IUCN, 1980. Stratégie mondiale de la conservation : la conservation des ressources vivantes au
service du développement durable. ISBN: 2-88032-102-6.
Léveque C, Mounolou J.C. 2008. Biodiversité, Dynamique Biologique Et Conservation, 274
pp. 2e édition, Dunod, Paris.
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Synthesis, Washington (DC), Island Press.
Morsli. A, Driole M.F, Cacciaguerra T, Arletti R, Chiche B, Hamidi F, Bengueddach A,
Quignard F, Di Renzo F. 2007. Microporosity of the amorphous aluminosilicate precursors
of zeolites: The case of the gels of synthesis of mordenite. Microporous and mesoporous
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Nedjraoui D, Bédrani S. 2008. La désertification dans les steppes algériennes : causes, impacts
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Pearson G. 2005. Rôle de l’évaluation des biens publics dans la formulation d’une politique
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Sinclair-Desgagné Bernard. 2005. Analyse économique et Préservation de la biodiversité, in
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Quezel P, Santa S. 1962. Nouvelle flore de l'Algérie et des régions désertiques méridionales.
Éditions du Centre National de la Recherche Scientifique. Paris, Index p. 559-565 et p. 1091-
1165.
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