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Service de Stockage SAN

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ISTA-TAZA TRI2

Module : Administration Réseau Sous Windows


Chapitre 6 : Services stockage SAN

Module : Administration réseau sous Windows-Stockage SAN Mr.A.LAMKADAM


ISTA-TAZA TRI2
Introduction:
Le stockage est l'un des éléments clés qu’on doit prendre en compte lors de la planification et du déploiement d'un système
d'exploitation Windows server 2012. La plupart des organisations requièrent une grande quantité d'espace de stockage, car les
utilisateurs utilisent régulièrement des applications qui créent des fichiers nécessitant d'être stockés dans un emplacement central.

1. Réseau de stockage SAN:


1.1. Définition :
Un réseau de stockage ou SAN (Storage Area Network) est un réseau spécifiquement dédié à l’interconnexion de ressources de
stockage en mode bloc avec des serveurs. Il permet à un serveur d’accéder à des ressources de stockage distantes comme s’il
s’agissait d’un disque dur local. Lorsqu’un hôte désire accéder à des données sur une baie de stockage SAN, il lui suffit d’envoyer la
commande SCSI appropriée et les informations lui seront retournées via le réseau.

1.2. Intérêt :
L’intérêt majeur des SAN est qu’ils ont permis de mutualiser une ressource coûteuse, le stockage, entre de multiples serveurs, tout
en simplifiant l’administration du stockage via des politiques définies et appliquées de façon centralisée (gestion des ressources,
gestion des droits d’accès, qualité de service, sauvegarde…).

1.3. Composants :
L’appellation SAN est née avec l’émergence du protocole Fibre Channel dans le monde du stockage. Historiquement, on appelle
SAN, un réseau fibre Channel composés de trois éléments : des cartes hôtes ou HBA (Host Bus Adapters), des commutateurs et un
réseau filaire en cuivre ou optique pour relier l’ensemble de ces éléments. Chaque périphérique du SAN doit être interconnecté avec
les autres éléments et les connexions doivent offrir une bande passante suffisante pour fait face aux pics de trafic.
Historiquement, les SAN Fibre Channel ont longtemps eu une réputation de complexité, du fait des caractéristiques propres à Fibre
Channel. L’émergence du protocole iSCSI, qui permet d’encapsuler des commandes SCSI au-dessus d’un réseau TCP/IP Ethernet
standard a permis de démocratiser l’usage des SAN. Un réseau SAN iSCSI se gère en effet comme n’importe quel réseau
Ethernet/IP.

1.4. Protocole :
Aujourd’hui la plupart des SAN de grandes entreprises s’appuient encore sur le protocole Fibre Channel, alors qu’en général, le
protocole iSCSI est plus populaire auprès des petites et moyennes entreprises.

1.5. Avantages :
L'un des premiers intérêts du SAN est de ne plus avoir à se préoccuper de faire évoluer la quantité de disques autrefois dévolus à un
serveur particulier ou de désallouer de l'espace non utilisé d'un serveur surdimensionné en espace disque.
L'espace disque n'est plus limité par les caractéristiques des serveurs, et est évolutif à volonté par l'ajout de disques ou de baies de
stockage sur le SAN. L'espace de stockage physique mutualisé pour les serveurs permet d'optimiser la gestion des disques, et de
rendre plus aisées les sauvegardes de données.

Les ressources de stockage ainsi mutualisées (SAN ou NAS) donnent la possibilité de mettre en œuvre des fonctions de réplication
(copie de données synchrone ou asynchrone entre deux baies) et de snapshot (duplication d'un volume pour l'utiliser sur un autre
serveur ou pour le sauvegarder par exemple). Ces fonctions permettent de sécuriser les données (implantation physique dans des
locaux distants) et d'optimiser la disponibilité des applications. Ces fonctions sont réalisées de façon transparente pour les serveurs,
et la réplication et la copie de données n'affectent pas les ressources du serveur, puisqu'elles sont réalisées au niveau des contrôleurs
SAN ; l'impact sur les temps de réponse est en général négligeable.

Réplication distante : certaines solutions SAN disposent de possibilité de transfert de données à distance, typiquement sur un site
distant dans le cadre d'un plan de continuité d'activité (PCA).

1.6. Caractéristiques du SAN :


- La Qualité de service (QoS)
Le commutateur garantit un débit fixe de 16 Gbit/s (précédemment 1 Gbit/s, 2, 4 et 8) par lien en fibre optique, et assure le fait que
la requête envoyée par un serveur a bien été reçue et prise en compte par les systèmes de stockage.

- Disponibilité :
Le SAN peut assurer la redondance du stockage, c'est-à-dire l’accessibilité au système de stockage en cas de panne de l’un de ses
éléments, en doublant au minimum chacun des éléments du système (haute disponibilité).

- Hétérogénéité :

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Le SAN peut fonctionner dans un environnement complètement hétérogène : les serveurs Unix, Windows, Netware… peuvent tous
rejoindre le SAN.

- Performances variables :
La performance de l'accès aux disques par un hôte varie en fonction des sollicitations de la part des autres hôtes sur les ressources
partagées, elles peuvent donc varier dans le temps.

1.7. Types de SAN :

Les SAN sont construits dans le but de fournir de l'espace disque rapide et fiable. La technologie la plus répandue pour y parvenir
est l'utilisation du protocole Fibre Channel, qui permet d'atteindre des débits élevés (32 Gigabits/s). Cette technologie induit la mise
en œuvre de switchs ou de directors (gros switches de plus de 64 ports, garantissant une disponibilité maximale et une évolutivité
par ajout de cartes contenant des ports de connexion). Le réseau de stockage ainsi constitué est appelé un fabric.

D'autres technologies ont fait leur apparition :


- iSCSI : ce sont les mêmes commandes SCSI mais sur TCP/IP ;
- FCoE (Fibre channel Over Ethernet) : les trames du protocole Fibre Channel sont transmises sur un réseau Ethernet.

Le protocole le plus utilisé et standardisé reste toutefois le Fibre Channel.

1.8. Compatibilité :
La principale difficulté dans la conception et l'exploitation d'un SAN est de s'assurer à chaque évolution de la compatibilité des
différents composants qui sont mis en œuvre : cartes Fibre Channel avec leur version de firmware, pilote (driver), logiciel de multi
path éventuel, firmware des switchs, version de contrôleur des baies de stockage. Il est fondamental de respecter les préconisations
des constructeurs ou de l'intégrateur (matrice de compatibilité) pour garantir le bon fonctionnement et les performances des
applications hébergées dans le SAN.

1.9. Schéma d'un SAN :

Il y a encore peu de temps (vers 2005), on ne trouvait des SAN que dans les grands centres informatiques de sociétés ayant besoin
d'un grand volume de stockage très sécurisé. Les prix devenant plus raisonnables, des centres informatiques plus modestes
s'équipent d'architectures SAN plus simples (tel que représenté dans le schéma).

Un site plus grand mettra en place une architecture plus complexe, composée de plusieurs SAN reliés entre eux, chaque SAN
pouvant être équipé d'un grand nombre de baies de disques pouvant être hétérogènes.
L'identification de tous les éléments physiques constitutifs d'un SAN se fait grâce au World Wide Name (WWN), une identification
unique de l'équipement.

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L'ensemble des commutateurs réseau (switch) reliés entre eux constituent un objet virtuel nommé fabrique. Au sein d'une seule et
même fabrique, les informations de zoning (autorisations d'accès) sont connues de tous les commutateurs.

Le masking est une action réalisée sur la baie de stockage et qui a pour but de mettre en corrélation les autorisations d'accès aux
unités logiques créées.
Le SAN est aussi un gros risque pour les SGBD et les besoins en I/O des bases doivent être finement mesurés. Certains éditeurs
comme Microsoft pour Exchange ou SQL Server recommandent de dédier une baie SAN à leur unique usage.

1.10. Différence entre SAN et NAS :

Un réseau de stockage se différencie des autres systèmes de stockage tels que le NAS (Network Attached Storage) par un accès bas
niveau aux disques. Pour simplifier, le trafic sur un SAN est très similaire aux principes utilisés pour l'utilisation des disques internes
(ATA, SCSI). C'est une mutualisation des ressources de stockage.

Dans le cas du NAS, la ressource de stockage est directement connectée au réseau IP de l'entreprise. Le serveur NAS intègre le
support de multiples systèmes de fichiers réseau, tels que Common Internet File System (CIFS) protocole de partage de Microsoft et
de Samba, Network File System (NFS) qui est un protocole de partage de fichiers Unix, ou encore AFP (AppleShare File Protocol)
qui est l'équivalent pour la technologie Apple. Une fois connecté au réseau, il peut jouer le rôle de plusieurs serveurs de fichiers
partagés.

Dans le cas du SAN, les baies de stockage n'apparaissent pas comme des volumes partagés sur le réseau. Elles sont directement
accessibles en mode bloc par le système de fichiers des serveurs. En clair, chaque serveur voit l'espace disque d'une baie SAN
auquel il a accès comme son propre disque dur. L'administrateur doit donc définir très précisément les Logical Unit Number (LUN,
unités logiques), le masking et le zoning, pour qu'un serveur Unix n'accède pas aux mêmes ressources qu'un serveur Windows
utilisant un système de fichiers différent.

2. Partition:
2.1. Volume de stockage:
Chaque volume de stockage a un nom ou un numéro unique dans le système, qui permet à l'utilisateur de l'identifier. Dans certains
systèmes, l'unité physique peut être divisée en plusieurs volumes identifiables.

2.2. Définition:
Une partition est une division logique d'un disque dur. Généralement, l'utilisateur la crée en formatant le disque dur, pour avoir
plusieurs systèmes d'exploitation sur le même disque.
La principale différence entre un volume de stockage et une partition réside dans le type de disque utilisé. Un volume est créé sur un
disque dynamique, c'est-à-dire une structure logique pouvant englober plusieurs disques physiques, tandis qu'une partition est créée
sur un disque basique.

2.3. Types:
Il y a trois sortes de partitions:
- Partition principale
- Partition étendue
- Partition logique (lecteurs logiques)

Un disque peut contenir jusqu'à quatre partitions principales (dont une seule peut être active), ou trois partitions principales et une
partition étendue.

2.4. Formats GPT et MBR:


Depuis Windows 8, lorsqu'on insère un nouveau disque dans notre ordinateur, on a le choix du type de partition : MBR ou GPT.
Avant d’utiliser un disque, il est indispensable de le partitionner. MBR (Master Boot Record) et GPT (GUID Partition Table) sont
deux manières différentes de stocker les informations de partitionnement sur un disque. On retrouve par exemple les informations
qui permettent de savoir où commence la partition sur le disque et où elle se termine. Ainsi notre système sait quels secteurs
appartiennent à quelles partitions et quelles partitions sont bootables.
C’est pourquoi il est nécessaire de choisir entre MBR ou GPT avant de créer des partitions sur un disque.

2.5. Comparaison entre partition et disque:


Un volume est également plus flexible qu'une partition. Les volumes de stockage peuvent être augmentés ou diminués, et utilisent la
mise en miroir et l'agrégation en bandes. Sur un serveur physique, le système d'exploitation est généralement installé sur une
partition, tandis que les autres éléments sont installés sur un volume. En outre, les volumes prennent en charge plusieurs disques qui
peuvent être organisés en structures RAID qui protègent les données stockées en cas de défaillance du matériel.

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Les machines virtuelles utilisent souvent des partitions parce qu'elles sont faciles à créer, mais certains logiciels de sauvegarde
conçus pour la virtualisation ne prennent pas en charge l'utilisation de volumes de stockage et de disques dynamiques à l'intérieur
d'une machine virtuelle. Dans ce cas, il est toujours possible d'utiliser des volumes, mais seulement au niveau de l'hôte.

3. Volume:
3.1. Volumes logiques et gestion:
La gestion d'un volume logique est une forme de virtualisation du stockage qui offre une approche plus flexible de la gestion de
l'espace de stockage du disque que le partitionnement classique. Grâce à cette approche, un administrateur du stockage peut
partitionner la capacité des disques d'une baie et les mettre en pool au lieu d'allouer tout l'espace de stockage sur disque lors de la
configuration initiale.

Il est possible de définir des volumes de stockage pour différents groupes d'utilisateurs au sein d'une entreprise. Un nouvel espace de
stockage peut être ajouté dans un groupe spécifique sans qu'il soit nécessaire de redistribuer les fichiers des utilisateurs, ce qui
optimise l'utilisation de l'espace. Lorsqu'on retire les anciens disques, les données qu'ils contiennent peuvent être transférées sur les
nouveaux, idéalement sans interruption de service.

La gestion des volumes logiques consiste à segmenter de manière logique les données séquentielles ou à combiner des partitions,
augmentant ainsi le débit et facilitant le redimensionnement et le déplacement des volumes de stockage.

3.2. Gestionnaire de volume:


Un gestionnaire de volume est un logiciel dans le système d'exploitation qui contrôle l'allocation de capacité aux baies de stockage
afin d'améliorer les performances. La plupart des systèmes d'exploitation offrent une fonctionnalité de gestion des volumes. Ces
derniers sont souvent confondus avec les numéros d'unités logiques (LUN) qui sont les noms d'identification des volumes
logiques. Le LUN est l'abstraction logique entre un disque physique, ou volume, et les applications.

Le fait de placer un grand nombre de fichiers sur un seul volume présente l'inconvénient de ralentir la sauvegarde des gros volumes.
Les utilisateurs doivent également prendre en compte la gravité des dégâts potentiels en cas de défaillance au niveau d'un volume.
La plupart des volumes multidisques bénéficient d'une redondance intégrée qui empêche le volume de stockage de cesser de
fonctionner en cas de défaillance du disque dur.

4. Technologie RAID:
4.1. Définition:
RAID (Redundant Arrays of Independent Disks) a été défini en 1987 par l'Université de Berkeley, veut dire «regroupement
redondant de disques indépendants peu onéreux». Le coût au mégaoctet des disques durs ayant énormément diminué depuis toutes
ces années.
Il désigne les différentes formations de répartition des données sur plusieurs disques durs, afin d'améliorer soit:
- Leurs performances,
- La tolérance aux pannes ou les 2 à la fois tout en assurant la cohérence des données enregistrées.

4.2. Rôle:
La technologie RAID active la tolérance de pannes en utilisant des disques supplémentaires afin de garantir que le sous-systéme de
disque peut continuer à fonctionner même si un ou plusieurs disques du sous-systéme tombent en panne.
RAID associe plusieurs disques dans une seul unité logique pour assurer la tolérance de pannes et les performances;
- RAID assure la tolérance de pannes grâce aux éléments suivants:
o Mise en miroir des disques,
o Informations de parité.
- RAID peut présenter des avantages en termes de performances en répartissant les E/S sur plusieurs disques;
- RAID ne doit pas remplacer les sauvegardes de serveur.

4.3. Fonctionnement RAID:


Pour mieux comprendre comment la technologie RAID fonctionne, veuillez tout d'abord vous familiariser avec les termes ci-
dessous :
 Le striping (entrelacement) est la séparation des données entre plusieurs disques. Les matrices RAID en striping visent à
regrouper la capacité maximale en un seul volume.

 Le mirroring (mise en miroir) correspond à la copie de données vers un ou plusieurs disques. Les matrices RAID en
mirroring permettent généralement la panne d'au moins un disque de la matrice sans aucune perte de données, en fonction du
niveau RAID de cette matrice.

 La tolérance aux pannes permet à une matrice RAID de continuer à fonctionner (c'est-à-dire que les données stockées dans la
matrice sont encore disponibles pour l'utilisateur) en cas de panne d'un disque. Toutes les matrices RAID en mirroring ne
sont pas conviviales. Par exemple, certains dispositifs RAID doivent être éteints avant qu'un disque défaillant ne soit
remplacé.

4.4. Types de RAID:


Il existent différents niveaux de RAID: RAID0, RAID1, RAID2, RAID3, RAID4, RAID5, RAID0+1, RAID1+0, RAID5+0, RAID
5+ HOT Spare, …

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Le type de RAID à choisir dépend de ses avantages et l'utilisation des données que contiendront les disques, nous allons ici
parcourir les plus connues.

Raid 0:
Le RAID 0 se constitue au minimum de 2 disques durs. La capacité totale est égale à celle du disque le plus petit, il est donc
conseillé d'utiliser des disques de même capacité.
Son principe repose sur le fait d'utiliser tous les disques simultanément en parallèle, et permet d'obtenir de bonnes performances en
lecture et écriture. Un même fichier va être réparti sur l'ensemble des disques, son enregistrement et son accès seront bien plus
rapide.

Mais il n’y a pas de duplication des données (répartition de parité). Il n'y a par conséquent aucune tolérance aux pannes car si un
disque ne fonctionne plus, les fichiers seront incomplets et inutilisables. Il ne doit donc pas être utilisé dans les cas d’un stockage
d’informations délicates.

Applications:
RAID 0 est idéal pour les utilisateurs qui nécessitent une vitesse et une capacité maximales. Les éditeurs de vidéo travaillant avec
des fichiers très volumineux peuvent utiliser RAID 0 lors de l'édition de plusieurs flux vidéo afin d'obtenir des performances de
lecture optimales. Une matrice RAID 0 convient plus à des personnes travaillant activement avec des fichiers (par exemple les
éditeurs vidéo) et ne doit pas être utilisée comme une simple solution de stockage et de sauvegarde ou sur des systèmes vitaux.

Calcul de la capacité RAID 0:


Tous les disques d'un système RAID 0 doivent avoir la même capacité. La capacité de stockage d'une configuration RAID 0 est
calculée en multipliant le nombre de disques par la capacité de disque.
La capacité disponible est C = n*d où : n = nombre de disques d = capacité de disque.

Raid 1: Le RAID 1 repose sur deux disques durs et sur un simple système de mirroring. Le contenu d’un disque est recopié
entièrement sur le second, ce qui assure une copie complète de ses données en cas de panne du premier disque. Il n’y a en revanche
aucunes performances supplémentaires grâce à ce système puisque c’est une simple sauvegarde. Bien entendu il faut que le second
disque ait une capacité au minimum équivalente à celle du premier disque.

Applications:
RAID 1 fournit une sécurité maximale des données en cas de panne d'un seul disque mais étant donné que les données sont
enregistrées deux fois, les performances sont légèrement réduites lors de l'écriture. RAID 1 est un bon choix lorsque la sécurité est
plus importante que la vitesse.

Calcul de la capacité RAID 1:


Tous les disques d'un système RAID 1 doivent avoir la même capacité. La capacité de stockage d'une configuration RAID de niveau
1 est calculée en multipliant le nombre de disques par la capacité de disque et en divisant par 2. La capacité disponible est C = n*d/2
Où :
n = nombre de disques
d = capacité de disque.

Raid 5:
Le RAID 5 se conçoit sur au minimum trois disques durs. Ce système est le système RAID le plus utilisé car il combine l’utilisation
simultanée des disques, profitant donc de performances améliorées en lecture / écriture, et d’une tolérance aux pannes. Ce système
de parité permet de prévenir la panne d’un des disques durs présents. La capacité totale de ce type de RAID est égale au total moins
la capacité d’un disque (dû à la parité).

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Applications:
RAID 5 combine sécurité des données et utilisation efficace de l'espace disque. La panne d'un disque n'entraîne pas d'interruption de
service car les données sont lues à partir de blocs de parité. RAID 5 est utile pour l'archivage ainsi que pour les personnes qui
souhaitent un certain niveau de performance et ont besoin d'avoir constamment accès à leur données, par exemple les éditeurs vidéo.

Calcul de la capacité RAID 5:


Tous les disques d'un système RAID 5 doivent avoir la même capacité. La capacité de stockage d'une configuration RAID de niveau
5 est calculée en soustrayant 1 au nombre de disques et en multipliant par la capacité de disque, soit C = (n-1)*d

Raid 6:
Le RAID 6 est quant à lui sur au minimum quatre disques. C’est une évolution du RAID 5 mais il repose sur un autre type de
répartition car il bénéficie d’une parité doublée. Grâce à cette dernière ce système peut réaliser une utilisation sur tous les disques (et
donc d’obtenir de meilleurs performances en lecture / écriture) et d’avoir en même temps une tolérance aux pannes de deux disques
durs. La capacité totale de ce type de RAID est égale au total moins la capacité de deux disques (dû à la double parité).

Applications:
RAID 6 assure une bonne fiabilité des données mais également une reconstruction efficace en cas de panne d'un disque. RAID 6 est
par conséquent utile pour les personnes qui souhaitent un niveau élevé de sécurité et pour lesquelles les performances sont moins
importantes.

Calcul de la capacité RAID 6:


Tous les disques d'un système RAID 6 doivent avoir la même capacité. La capacité de stockage d'une configuration RAID 6 est
calculée en soustrayant deux au nombre de disques et en multipliant par la capacité de disque, soit C = (n-2)*d

Raid 5+ Hot Spare:


Un grand nombre de type de RAID peuvent supporter un disque en Hot Spare. Ce principe désigne le fait qu’un disque dur de
l’ensemble est inutilisé et reste en attente. Lorsque l’un des disques utilisés de l’ensemble sera défaillant / tombera en panne, le
volume RAID se reconstituera automatiquement et intégralement sur le disque en attente. Ce disque n’est donc destiné à être utilisé
qu’en cas de problème sur l’un des disques de l’ensemble.

Applications:
Le principal avantage de RAID 5+disque de rechange à chaud est que les utilisateurs peuvent continuer à accéder aux données même
lorsque celles-ci sont en train d'être reconstruites sur le disque de rechange. RAID 5+disque de rechange à chaud dispose d'une
bonne sécurité des données mais l'espace disque est limité par la présence du disque de rechange qui est inutilisé jusqu'à ce qu'un des
autres disques tombe en panne. La panne d'un disque ne nécessite pas une attention immédiate car le système lui-même se
reconstruit de lui-même en utilisant le disque de rechange mais le disque défaillant doit tout de même être remplacé dès que
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possible.

Calcul de la capacité RAID 5+disque de rechange à chaud:


Tous les disques d'un système RAID 5+disque de rechange à chaud doivent avoir la même capacité. La capacité de stockage d'une
configuration RAID 5+disque de rechange à chaud est calculée en soustrayant deux au nombre de disques et en multipliant par la
capacité de disque, soit C = (n-2)*d

Raid 10 (1 + 0):
Ce type de RAID repose sur au minimum quatre disques durs. Il comprend les avantages du RAID 1 et 0. Le RAID 10 permet
d’augmenter la sécurité de l’ensemble en écrivant les mêmes données sur deux disques (principe du mirroring du RAID 1), tout en
augmentant les performances en lecture / écriture entre deux ou plusieurs disques en miroir. Pour ce faire, il est nécessaire que
l’ensemble dispose de deux grappes, chacune contenant au moins deux disques.

Applications:
RAID 10 fournit de bonnes vitesses en raison du stripping de RAID 0 mais réduit de moitié la capacité disponible d'un dispositif (en
supposant que tous les disques dans la matrice aient la même capacité).

Calcul de la capacité RAID 10:


Tous les disques d'un système RAID 10 doivent avoir la même capacité. La capacité de stockage d'une configuration RAID 10 est
calculée en multipliant le nombre de disques par la capacité de disque et en divisant par 2, soit C = n*d/2

Raid 50 (5 + 0):
Le RAID 50 repose au moins six disques durs et reprend les avantages du RAID 10. Il augmente également la sécurité car il
bénéficie du système de parité du RAID 5 en le combinant au mirroring du RAID 0. Les mêmes données seront donc enregistrées
sur au minimum deux disques en RAID 5. La tolérance de panne de ce système est d’un disque par grappe.

Récapitulatif des types plus répandus:


RAID0:
- Description: Agrégat par bandes sans parité ou mise en miroir. Les données sont écrites séquentiellement sur chaque
disque.
- Redondance: La défaillance d'un seul disque entraîne la perte de toutes les données.

RAID1:
- Description: Agrégat mis en miroir sans parité ou agrégation par bandes. Les données sont écrites sur les deux disques
simultanément.
- Redondance: La défaillance d'un seul disque entraîne la perte de toutes les données.

RAID5:
- Description: Agrégat par bandes avec parité distribuée. Les données sont écrites en blocs sur chaque disque avec la parité
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répartie entre tous les disques.
- Redondance: Peut tolérer la défaillance d'un seul disque.

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