Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

Exposé de Economie

Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 7

Mercedes-Benz, l’étoile aux mille succès.

Grâce à ses inventions d'avant-garde, Mercedes-Benz ne fait que


subjuguer le monde depuis sa création, il y a de 132 ans. D'abord
réputé pour le confort et le luxe de ses modèles, l’entreprise
allemande est devenu au fil des décennies un acteur majeur du
développement automobile. 
La marque à l’étoile a écrit les premières pages de son histoire au XIXe
siècle, lorsqu’un certain Carl Benz mit au point un pétaradant tricycle à
moteur à gaz. À l’époque, son concurrent direct en Allemagne se
prénommait Gottlieb Daimler, à qui l’on doit la Phönix, l’un des premiers
véhicules à moteur, construit près de Stuttgart, et mis sur le marché en
1895 grâce à un partenariat noué avec son ami Wilhelm Maybach.
Chacune de leur côté, ces deux firmes se sont d’abord tirer la bourre
avant de fusionner en 1926, pour des raisons essentiellement
économiques. C’est ainsi que l’aventure de la marque Daimler-Benz
AG, aujourd’hui renommée Mercedes-Benz, a commencé. Dans la
douleur. La suite fut nettement plus heureuse. Surtout à partir des
années 1960, période à laquelle a débuté la success-story de cette
marque à la fois luxueuse et populaire.
Des modèles de prestige et une technologie d’avant-garde. Voilà les
deux caractéristiques qui ont toujours figuré dans l’ADN de la
marque. Dès les années 1930, Mercedes-Benz se lance dans la
production de petites voitures de tourisme à moteur diesel, tout en
fournissant les forces armées allemandes de dizaines de milliers
d’utilitaires. Financièrement, ce n’est pas encore une réussite mais
l’image de constructeur de grande classe commence à faire le tour
du monde. D’autant plus que les « flèches d’Argent » enchaînent les
victoires sur les grands prix.

Malheureusement, comme l’Allemagne, Mercedes ressemble à un


champ de ruines quand sonne la fin de la Seconde Guerre mondiale.
De nombreuses usines qui tournaient à plein régime (grâce à l’aide
de dizaines de milliers de travailleurs forcés) pour le compte d’Hitler
ont été touchés par les bombardements des Alliés, ce qui ralentit
sérieusement le rythme de la production.

Il faut attendre 1951 pour que la firme développe de nouveaux


modèles. C’est l’ère du moteur à six cylindres, de la carrosserie «
ponton », mais aussi du luxe, de l’élégance et du confort. Trois
qualités chères au constructeur, que l’on retrouve à l’intérieur des
berlines, comme dans les poids-lourds. En 1958, la marque surfe sur
le redressement économique de l’Europe, et possède plusieurs
usines en Allemagne, ainsi que dans vingt-quatre autres pays.

À cette époque, la Mercedes-Benz enchaine aussi les succès


sportifs. Elle participe régulièrement au 24 Heures du Mans, où elle
réalise un doublé en 1952, ainsi qu’au championnat du monde de
Formule 1, à l’occasion duquel son pilote Juan Manuel Fangio
décroche deux titres des pilotes (en 1954 et 1955). En 1955, sur une
épreuve se déroulant en France, son pilote Pierre Levegh est victime
d'un accident terrible avec sa 300 SLR. Bilan : 80 morts. Le pilote de
l'écurie Jaguar, Duncan Hamilton, s'est remémoré : « Je me tenais là
comme dans un rêve, trop horrifié pour même réaliser ». C’est un
choc terrible pour Mercedes qui décide alors de quitter la compétition
automobile, ce qu’elle fera pendant près de trois décennies.

Au cours des années 1960 et 1970, la marque poursuit sur sa lancée


et voit même sa cote de popularité grimper en flèche sur le sol nord-
américain. Partout, ses modèles dédiés à la classe moyenne, réputés
solides et construits avec une attention maladie portée au moindre
détail (comme le modèle 190) goûtent à un succès mérité. Dans les
années 1980, Mercedes n’a plus rien à prouver mais continue de
faire la différence vis-à-vis de la concurrence, avec des voitures
bénéficiant des dernières avancées en matière de haute technologie,
de puissance et surtout, de sécurité.
La notoriété est telle qu’aujourd’hui, la firme allemande dispose de
son propre musée, situé aux portes de son usine-mère, à Stuttgart. À
l’intérieur du bâtiment, dont la forme rappelle une double hélice, on
trouve présentées par ordre chronologique, depuis 1886, les 160
modèles les plus réputés de la marque. 

Aux enchères, la marque n’a pas à rougir non plus : trois de ses
modèles historiques apparaissent dans le classement des 35 ventes
les plus importantes de tous les temps.  Parmis elles, la fameuse
Mercedes-Benz WR196 « Einsitzer », que pilotait Fangio sur les
circuits de Formule A, en 1954, et adjugée à Goodwood en 2013 à
plus de 22 millions d’euros. Hors des salles de ventes, le
constructeur avance également en roue libre et devance assez
régulièrement ses principales concurrentes (Audi et BMW) en
nombre de vente de voitures premium à travers le monde.

À l’écoute des nouvelles pratiques de consommation, le groupe


Daimler (qui gère les marques Mercedes et Smart) prépare l’avenir
sereinement et anticipe déjà l’électrification de sa flotte. Ainsi, dans
les années à venir, ce sont près de 10 milliards d’euros qui vont être
investis pour mettre sur le marché un SUV, ainsi qu’une compacte et
une berline électrique Mercedes. Le constructeur s’est d’ailleurs fixé
la barre des 15 % de ses volumes de vente mondiaux à l’horizon
2025. Un pari osé et la preuve que Mercedes n'a pas l'intention de
perdre sa longueur d’avance.

Vous aimerez peut-être aussi