Avionique
Avionique
Avionique
Quand l'avion vole en palier à vitesse constante le poids est équilibré par la portance, la traînée est
compensée par la traction.
À partir de cette position d'équilibre, toute modification de l'un des paramètres entraîne une
modification de l'équilibre. Si le pilote réduit les gaz, la traction diminue, la traînée devient
prépondérante et la vitesse diminue. Étant proportionnelle au carré de la vitesse, la portance
diminue avec la vitesse : l'avion s'inscrit dans une trajectoire descendante, entraîné par son poids. En
descendant, l'avion accélère à nouveau : la portance croît à nouveau, égale et dépasse le poids :
l'avion remonte. En remontant, la vitesse diminue, et ainsi de suite… Lorsque les oscillations
s'amortissent du fait de la stabilité en tangage, l'avion se stabilise en un nouveau point d'équilibre :
soit en descente à la même vitesse, soit en palier à une vitesse plus faible suivant son attitude de vol.
Le mot « aviation » (du latin « avis », qui signifie « oiseau », et du suffixe « atio ») a été employé pour
la première fois par Gabriel de La Landelle, en 1863, dans le livre Aviation ou navigation aérienne
sans ballon, un ouvrage rendant compte des tentatives d'envol de Jean-Marie Le Bris dans un
appareil plus lourd que l'air.
Le substantif masculin « avion » est un dérivé savant du latin avis. Il est attesté au XIXe siècle :
d'après le Trésor de la langue française informatisé4, il a peut-être été créé en 1875 mais sa plus
ancienne occurrence connue se trouve dans le brevet no BB 205 155, déposé le 19 avril 1890 par
Clément Ader7 et relatif à « un appareil ailé pour la navigation aérienne dénommé Avion ». C'est
ainsi qu'Ader a appelé l'appareil baptisé Éole, avec lequel il décolle le 9 octobre 1890 puis rase le sol
sur 50 mètres à 20 cm au-dessus de la piste. Cet événement ne sera toutefois pas homologué comme
étant un vol : la hauteur atteinte était insuffisante pour le qualifier de tel.