LIVRE - Les Cactees Et Succulentes - de Allain Et Dore
LIVRE - Les Cactees Et Succulentes - de Allain Et Dore
LIVRE - Les Cactees Et Succulentes - de Allain Et Dore
Éditions Rustica
Sommaire
Présentation
Qu'est-ce qu' une plante succulente ? . 9
Histoire des plantes succulentes ....... 13
Les réglementations .................... ...... 17
La diversité des familles
des succulentes ................................. 21
Les adaptations ................. ....... ......... 25
Les méthodes de multiplication ....... 33
Maladies et parasites ......................... 43 Les plantes à feuilles ............... .. ....... 93
Comment débuter dans la culture Les plantes à raquettes ................... 1OS
de cactus? .................. ...... ................ 4 7
Les plantes cailloux ................... ..... 109
Les espèces
Les cierges .............. .......................... 53
Les plantes à port retombant .......... . 65
Les formes globuleuses .. ...... .. ..... ...... 71 Glossaire .. .. ... .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ... . 11 7
Les plantes à rosettes ........................ 79 Index .............................................. 118
Les plantes à caudex ..... ................... 85 Crédits photographiques ................ 120
~u•est-ce qu'une
plante su~culente?
Les succulentes, dont font partie les Cactées, sont capables
de vivre dans des zones où la saison sèche est de longue
durée. Afin de résister aux conditions difficiles de leur milieu,
elles se sont adaptées et ont notamment pris des formes
curieuses, pour ne pas dire insolites. Il existe environ
12 000 espèces de plantes succulentes, réparties dans une
trentaine de famllles botaniques.
Pourquoi ce nom ?
• Contrairement
à leur nom, les Pendant longtemps, les plantes succulentes étaient tout sim-
« plantes grasses '' plement nommées « plantes grasses », parfois « cactus » ou
sont très pauvres «cactées» sans que l'on se soucie de savoir si elles apparte-
en lipides et ne naient à cette famille ou non. Par la suite, un autre vocabu-
renferment aucune laire s'est fait jour, plus contemporain et empreint de plus de
substance huileuse science avec les mots de « plantes succulentes ».
ou produit gras. La caractéristique principale des « plantes grasses » est leur
Le mot « gras " se forme massive due à des tiges trapues, à des feuill es épaisses,
réj'ere uniquement quand elles existent et n'ont pas été transformées en épines
à la morphologie ou aiguillons, à des entre-nœ uds très courts, à un développe-
des plantes et non ment très important du systè me souterrain. Ces (( plantes
au contenu de leurs grasses » possèdent donc des tissus charnus, riches en eau et
réserves. en sels minéraux ou tissus« succulents». Par un raccourci de
langage, la « plante grasse » à tissus succulents (qui possèdent
des réserves de suc) est devenue une « plante succulente »
puis une (( succulente».
• O utre le
Les restrictions internationales
prélèvement à la libre circulation
dans la 'rature, Afin d'essayer de lutter contre les prélèvements abusifs de
l'inlroduction plantes entières ou de graines, effectués dans la nature par des
d'ani,raux, commerçants ou des collectionneurs peu scrupuleux, un cer-
telles l'autruche tain nombre de pays ont signé à Washington, le 3 mars 1973,
et la chèvre, la « Convention sur le commerce international des espèces
constitue aussi d e faun e e t d e flore sau vages menacées d 'extinction »,
une menace pour convention connue sous le nom de Convention de Washing-
certaines espèces ton ou C ITES. En 2002, elle a é té ratifiée par plus d e
de succulenJes. 150 pays, dont la France.
D e plus, la France, comme tous les pays de l' Union euro-
péenne, est soumise au règlement communautaire relatif à la
« Protection des espèces de faune et de flore sauvages par le
contrôle de leur commerce ».
• Très rare dans Le nombre de familles dont des individus sont succulents, au
Ûl nature et sens scientifique du terme, et leur répartition syr les divers
extrêmement continents et hémisphères montrent bien à quel point, face
difftcile à cultiver aux mêmes contraintes permanentes du milieu, des plantes
en dehors de ses vont trouver des formes d'adaptation et des aspects extérieurs
aires d'origine, parfois très convergents et étonnamment similaires. En effet,
les déserts de à première vue, quels sont les éléments qui distinguent une
Namibie et agave d'un aloès, un cactus colonna.ire d' une euphorbe can-
d 'AngoÛl, le genre délabre ? A priori, bien peu de choses si ce n'est que cette
Welwitschia, avec convergence de formes ne m odifie en rien l'appartenance
une seule espèce stricte à la famille d'origine. En effet, la disposition et la com-
de Ûl fa mille des position de la fleur ainsi que la morphologie des graines res-
Welwitschiacées, est tent inchangées pour toutes les plantes d'une même famille.
le seul représentant
succulent chez les Les principales familles
gymnosp ermes Sans vouloir citer toutes les familles dans lesquelles des
(pins, sapins, ifs, plantes su cculentes sont présentes avec un ou plusieurs
cyprès ...). genres et une ou plusieurs espèces, l'énumération non
exhaustive permet d' approcher la diversité et la complexité
de ce monde végétal des climats extrêmes.
Les tissus
• Le volume Le stockage d e l'eau. L'eau est un élément fondamental et
de certaines indispensable à la vie. Sans eau, la « machine chimique et
succulentes, à physiologique», mais néanmoins vivante, qu'est la plante ne
la. tige cyündrique
peut plus fonctionner. L'innovation est donc la succulence,
0 11 sphérique, peut
c'est-à-dire la création de tissus dans les racines, les tiges, les
varier : ap rès la. troncs, les feuilles, qui, gorgés d'eau et de sève, en constituent
pluie il augmente,
de véritables réservoirs.
en p ériode
Les tissus de ces plantes possèdent des vacuoles qui se rem-
de sécheresse
plissent d'eau au moment des pluies, eau que le végétal va
il diminue.
ensuite utiliser avec parcimonie pendant les longues périodes
En effet, ces pla.ntes
de sécheresse. Certaines plantes cierges de grande hauteur
p résentent à
peuvent emmagasiner en quelques minutes 1 ou 2 mètres
le ur surface
cubes d'eau lors de pluies torrentielles et ainsi stocker au total
des cannelures,
de 5 à 10 tonnes d'eau.
ce qui leur p ermet
Ces capacités de stockage doivent s'accompagner d'une struc-
de s'élargir ou
ture mécanique interne appropriée afin que la plante puisse
de se rétrécir
tenir debout et résister atL"< agents atmosphériques dont le
sans dommage.
vent.
Par ailJeurs, la récupération des gouttelettes d'eau de conden-
sation est facilitée par la présence des épines ou aiguillons qui
servent de points de captage.
LA PHOTOSYNTHÈSE
Plar:ttes « ordinaires »
Plantes succulentes
Les adaptations 19
• En général, Les plantes« ordinaires». Elles ont un processus de consti-
il faut se méfier tution de matière grâce à leur activité photosynthétique qui
du soleil direct se d éroule le jour, en présence de la lumière solaire. La
sur les succulentes, plante absorbe le gaz carbonique de l' air et rejette de l'oxy-
surtout après gène grâce à l' ouverture de cellules spécialisées de l'épi-
l'hiver lorsque les derme, les stomates.
tissus sont tendres. Durant cette opération, la plante transpire et rejette de l'eau
n pourrait en effet dans l' atmosphère afin de maintenir une température inté-
provoquer rieure acceptable. Cette perte d'eau est compensée grâce à
des brûlures l' absorption du système radiculaire. Par ailleurs, de jour
de l'épiderme comme de nuit la plante respire.
qui nuiraient
définitivement Les plantes succulentes. Pour celles-ci, l'ouverture des sto-
à l'esthétique mates le jour entraînerait une perte d 'eau incompatible avec
de la plante. la survie de la plante. En revanche, la nuit, l' atmosphère est
plus fraîche et souvent riche en humidité. En conséquence,
les stomates s'ouvrent la nuit, absorbent le gaz carbonique en
le stockant dans de grandes vacuoles sous forme d'acides car-
boniques et, par la même occasion, rejettent l'oxygène né de
la photosynthèse de la journée.
Grâce à cette accumulation nocturne d'acides carboniques,
le jour, sous l'effet de la lumière solaire, mais sans échange
avec l'extérieur, l'activité photosynthétique peut alors se
d érouler« normalement» en circuit fermé et en économi-
sant l'eau.
C'est cette inversion du cycle de captation du gaz carbonique
et de rejet de l'oxygène qui caractérise vraiment la plante
« succulente ». Ce caractère subsiste même si la plante se
trouve dans des conditions plus satisfaisantes pour son déve-
loppement avec un arrosage réguüer et d es températures
moins élevées.
Substrat et désinfection
• Il est très
importanl que La compositio n du substrat peut varier selon les espèces.
le substra1 dans N éanmoins, la composition de base comprend 1/2 de sable
lequel se trouve fin de rivière, 1/4 de terreau de feuilles bien décomposé, l/4
la succulen1e soit de terre de jardin.
à la fois poreux L'une des conditions de réussite des semis est la non-prolifé-
et bien drainé : ration de maladies cryptogamiques, de viroses et de bacté-
l'air doit pouvoir rioses qui viendraient attaquer les jeunes plantules lors-
circuler et l'eau qu'elles apparaissent. La désinfection préalable du sol est
ne pas stagner. indisp ensable. Compte tenu des faibles quantités en cause,
deux méthodes simples permettent à tout amateur d 'avoir
une terre propre.
1re méthode. Le volume de terre à désinfecter est placé dans
un vieux récipient que l'on fait chauffer sur une flamme pen-
dant enviro n 20 minutes. Après refroidissement, on peut
commencer les opérations de préparation du semis.
2c méthode. Elle consiste à répartir la terre dans des réci-
pients de verre que l'on place dans un stérilisateur ou une
Cocotte-minute. De 20 à 40 minutes plus tard, la terre est
stérilisée.
Tout cela n'exclut pas l'utilisation de solution anticryptoga-
mique durant la croissance des jeunes plantules ou l'enraci-
nement des boutures.
Comment procéder
Le semis est effectué dans une terrine en terre. Le fond est
rempli de tessons et de gravillons afin d' avoir un bon drai-
nage. Par-dessus est étalé le mélange terreux finement tamisé.
n est légèrement tassé afm de rendre la surface de la terrine
horizontale, qui se situera à 2 ou 3 cm au-dessous du bord
supérieur. Afin de bien disposer les graines, de fins sillons sont
tracés à environ 2 cm les uns des autres. Avant de semer, il
faut impérativement recenser les graines, en faire une liste
alphabétique et leur donner un numéro d'ordre qui figurera
sur la petite étiquette placée en début de ligne devant chaque
espèce semée. C'est le seul moyen de pouvoir suivre les plan-
tules et d'éviter les erreurs de dénominations futures.
Le semis est effectué avec précaution, les graines sont légè-
rement recouvertes en les faisant adhérer délicatement au
substrat. L'humidification de la terrine se fait par capillarité
en la mettant dans un récipient plus grand et rempli d'eau. La
pose d'une plaque de verre permet de conserver une bonne
humidité et une température plus élevée. En revanche, dès
que les plantules apparaissent, il faut aérer en mettant de
petites cales sous le vitrage puis l'enlever défmitivement afin
que les jeunes plantes s'endurcissent.
Le bouturage
Le bouturage est un moyen de multiplication beaucoup plus
rapide que le semis et permet d 'avoir très rapidement des
plantes de taille correcte. Cette technique, issue des possibili-
tés naturelles de certains genres, permet également de trans-
mettre intacts des formes particulières, des coloris de fleurs.. .
Deux grandes catégories de plantes sont à prendre en consi-
dération, celles qui émettent naturellement des rejets comme
Y En fonction du mode
les agaves ou les aloès, et celles dont on peut prélever un mor-
de croissance des plantes, ceau de tige, de feuille ou de racine pour obtenir une nou-
d ivers modes
de prélèvements sont
velle plante.
préconisés pour obtenir La meilleure période. D ans le cas des plantes à rejets, la sépa-
de nouvelles plantes par ration des rejets ou des bourgeons s'effectue au moment des
multiplication veyétative.
rempotages, c'est-à-dire de préférence au printemps ou au
.& Les cierses : début de l'été. Cette technique s'apparente à une division de
par prélèvement de la partie souche.
supérieure de la plante,
il est possible d 'obtenir Pour les boutures, la période de départ de la croissance est la
une nouvelle plante. plus propice aux prélèvements d' une fraction végétative sur
Sur le pied d'origine, on
obtient soit un cierse le pied mère. C'est durant cette période d 'avril-mai que le
à plusieurs • tiges •, soit végétal possède le maximum d'hormones de croissance et
une série de pet1ts plants.
q ue les conditions de lumière et de te mpérature sont les
plus favo rables. La jeune plante racinée a égalemen t le
temps d e« s' installer » avant l'auto mne. La nécessité de
bouturer peut exister à d' autres périodes à la suite de dépé-
rissement inopiné, de bris de tige, de don hors saison ; dans
ce cas, il fa ut préparer la bouture ct attendre si possible le
printemps.
Le greffage
Il s'agit d'une technique ancienne très courante dans d'autres
domaines de l'horticulture, qui consiste à placer un fragment
végétal d'une espèce, le greffon, sur une espèce support, le
porte-greffe. C'est ce porte-greffe qui possède le système
radiculaire. Le greffon, qui conserve toutes ses qualités mor-
phologiques} esthétiques et surtout son patrimoine génétique
profite des conditions de croissance de sa plante support·.
C'est une technique totalement artificielle qui ne peut exister
spontanément dans la nature. Pratiquement seule la famille
des Cactées est concernée. Le greffage est employé surtout
Les méthodes de multiplication 37
LES DIVERSES PHASES DE LA GREFFE EN PLACAGE
3. Préparation du greffon.
5. AppllcatiOO du greffon
et matntten de la liaison
avec le porte-greffe
par un lien jusqu'à
la soudure définitive.
Le repiquage
Le repiquage comme la transplantation sont également des
opérations délicates car il ne faut abîmer ni la partie aérienne,
ni les racines. Une fois rempotée, la plante doit être conservée
à la chaleur et à l'abri de la lumière durant une semaine. Sauf
cas exceptionnel et installation particulière, il est déconseillé
de faire des repiquages après la fin juillet, les plantes n' ayant
pas toujours la possibûité de vraiment « s'installer » avant
l' automne.
• Une bonne
La prévention des maladies
aération et un Quelques actions simples de prophylaxie peuvent prévenir
strict respect des l'installation des maladies.
conditions de Les méthodes culturales comme le désherbage, le binage, le
culture limitent les sarclage évitent l'installation de parasites ou de leurs formes
risques d'attaque et hivernantes à proximité immédiate des plantes en culture.
donc de destn u:tion Une désinfection régulière des instruments de culture, des
des plantes en pots, des tablettes et des locaux évite les introductions et la
collection. propagation de nombreuses maladies.
Dans beaucoup de cas, l'élimination manuelle des parasites
et le lavage des parties atteintes évitent les traitements glo-
baux pas toujours souhaitables et souvent cause d'incidents
secondaires sur les plantes avec des brûlures localisées.
Viroses et bactérioses
Elles sont très rares sur les plantes succulentes. En revanche, il
n 'y a pas de méthode efficace de lutte. La destruction par
brûlage de la ou des plantes malades est malheureusement la
seule solution.
Tl est également impératif de ne pas réutiliser la terre conta-
minée, ni de la mélanger avec un substrat désinfecté et sain.
e Où cultiver?
Pour commencer la culture et composer son petit jardin fait
de terrines et de pots, un emplacement clair et luminetL'<., • n
dehors de tout courant d' air, suffit.
Sï'vous disposez d' une tablette près d 'une fenêtre, c'est un
emplacement id éal à condition d e respecter une règle
simple : ne pas accoler les plantes aux vitrages pour éviter le
froid et les brûlures du soleil. Par ailleurs, il n'est pas du tout
recommandé de poser les plantes entre un rideau et une
fenêtre car en hiver, il y a des risques d'accumulation d'air
froid et humide très préjudiciable à la vie des succulentes.
Si l'on tient compte de ces quelques règles, il n'est pas très
difficile de trouver les quelques décimètres carrés nécessaires
afin de disposer ces plantes de climat sec.
e Myrtillocactus
L'origine de ces plantes se situe au centre
et au sud du Mexique et au Guatemala.
Les sols et les précipit ations sont très
variés, ce qui permet une facile adapta-
tion en culture y compris en situation
légèrem ent ombragée.
Espèce cultivée
Une espèce sur les quatre con nues est
couramment trouvée en culture, M y r-
tillocactus geometriz a ns, don t la t ige
colonnaire se ramifie beaucoup. Chaque
tige est côtelée avec de cinq à huit côtes
de couleur bl euâtre, portant de cinq
à huit épines rigides d'environ 3 cm de
long groupées sur des aréoles largement
e Lenom Culture
générique Un pot en terre cuite non émaillée, rempli d'un substrat
Myrtillocactus formé de l/3 de terreau bien décomposé, 1/3 de terre de jar-
signifie « cactus din et l/3 de sable de rivière, convient. Les arrosages doivent
à myrtilles >>. être fréquents mais peu abondants à ch aque fois, durant toute
En effet, les fruits la période de végétation. En revanche, en hiver, il faut limiter
rouge foncé sont les apports d'eau à une fois par mois. La température hiver-
comestibles nale peut descendre jusqu'à 8-10 oc
et vendus sur
les marchés sous Multiplication
le nom de Comme pour la grande majorité des cierges, le bouturage
« garamboUo >>. est le moyen le plus rapide pour obtenir un sujet rapide-
ment présentable. La méthode à suivre est celle indiquée en
introduction.
• Pilosocereus
C e genre de la fam ille d es Cactées, avec plus de trente
espèces, présente une aire de répartition importante sur le
continent américain, de l'Amérique centrale jusqu 'au Brésil
et au Pérou. Il est caract érisé par 1' abondante « t oison »
blanche qui recouvre ch ez les suj ets âgés l'extrémité de la
colonne.
e Cephalocereus
Les quatre ou cinq espèces de ce genre sont toutes originaires
du Mexique.
Espèce cultivée
Plus souvent connue sous son nom vernaculaire de « barbe
de vieillard » ou « tête de vieillard » en raison de son sommet
couvert d'une pilosité blanche, l'espèce la plus cultivée est
Cephalocereus senilis. Bien que poussant dans des lieux dif-
Culture
Planté dans un mélange de 1/ 3 de terre de jardin,
1/3 de terreau et 1/ 3 de sable de rivière, Cephalo-
cereus senilis demande peu de soins. Mise en plein
soleil durant la période estivale, avec un arrosage
A La pilosité blanchâtre léger deux fois par semaine et un apport d'engrais sans azote
de Cephalocereus senilis une fois par mois, la plante connaîtra une bonne croissance. Il
fait d isparaÎtre les côtes
de la tige. faut éviter de mouiller la « toison blanche » qui se tacherait en
prenant une couleur grisâtre. Pendant la période hivernale, une
température supérieure à 10 oc et une absence d'arrosage sont
les conditions à respecter.
Multiplication
e Étant donné Le semis est le mode de multipl ication à employer. Il est
son origine, effectué au printemps dans une terrine ou un petit godet avec
Espostoa lanata un substrat bien tamisé composé, à parts égales, de terreau
peut résister à de feuilles et de sable de rivière. La terrine ou le godet sont
des températures plongés dans une soucoupe remplie d'eau tiède et d 'un pro-
négatives, mais duit anticryptogamiq ue. L'arrosage s'effectue par capillarité
les facteurs et jamais par le dessus. Au bout de h uit jours, les premières
limitants sous plantules apparaissent.
nos climats sont
la pluviométrie,
• Espostoa
l'humidité de l'air,
l'absence Pratiquement toutes les espèces d' Espostoa (une quinzaine)
de luminosité ont pour origine les montagnes du Pérou, au climat semi-
et d 'intensité désertique avec des périod es hivernales froides mais très
lum ineuse sèches sur des sols sans humidité. Ces caractéristiques des sols
hivernales. alliées à une luminosité importante permettent une bonne
résistance au froid de ces Cactées.
Culture
En pot, les plantes dépassent rarement 1 rn de haut alors
qu'en pleine terre, en serre, elles peuvent atteindre 3 m. Plan-
tée dans un sol composé de l/3 de terreau, 1/ 3 de terre de
T Espostoa lanata
jardin et l/3 de sable de rivière, la plante doit être arrosée
est un beau spécimen une fois par semaine avec un apport d'engrais complet une
de cierse ramifié en forme fois par mois. En revanche, durant l'hiver, même si une tem-
de candélabre.
pérature de l' ordre de 5 oc est suffisante, il est impératif de
ne pas arroser.
Multiplication
La technique employée est
celle du semis, en respectant
les indications données pour
Cephalocereus senilis (voir
plus haut) .
• Cereus
Ce gen re, qui co mpr en d
plus de soixante espèces, a
son aire d 'origine en Amé-
riqu e du Sud. Toutes les
plantes sont colonnaires et
peuvent atteindre plusieurs
mètres de hauteur.
Espèce cultivée
Cereus peruvianus ou, selon
la nomenclature actuelle,
Cereus hildmannianus est
originaire du Brésil, de l'Ar-
gentine et de l'Ur uguay.
C'est une grande espèce qui
peut atteindre plus de 5 rn
de haute ur, avec plusieurs
• Les fleurs
de Cereus
hildmannianus,
de couleur blanche,
sont spectaculaires.
Elles apparaissent
l'été, mais chaque
fleur ne dure tiges de couleur vert bleuté. Chaque côte est séparée par une
qu'une nuit. profonde rainure portant de quatre à sept épines latérales de
1 cm de long et une épine cent rale de 2 cm.
Culture
La plante pouvant supporter des températures jusqu'à 5 oc
en hiver, le sol doit comporter 1/ 3 de terreau de feuilles bien
décomposé, l/3 de terre de jardin et 1/3 de sable de rivière.
Cereus hildmannianus nécessite pendant toute l' année un bon
éclairement.
• Pachycereus
Avec une douzaine d'espèces de la famille des Cactées, les
Pachycereus sont originaires pour leur très grande majorité du
Mexique et sont toutes des plantes cierges.
Espèces cultivées
Une seule espèce se trouve facilement dans le commerce,
Pachycereus marginatus, dénommée parfois Marginatoce-
reus marginatus. Elle est appelée aussi « cactus perle » à
cause des aréoles feutrées de blanc formant des lignes conti-
nues qui ressemblent à des colliers sur les jeunes plantes. Les
tiges adultes peuvent atteindre 7 m de hauteur, le tronc un
T Comme des perles,
diamètre de 30 cm, avec de cinq à sept côtes prononcées, plus
les areoles blanches arrondies à l'âge adulte. Les aréoles contiennent sept épines
poncruent les ttses latérales et une ou deu.x épines centrales de couleur rougeâtre
de Pachycereus marginatus.
qui deviennent grises en vieillissant avant de tomber. Au prin-
temps, la floraison est diurne avec des
fleurs en fo rme de cloche de 6 cm de
long et d'un diamètre de 3 cm. La cou-
leur des pétales est blanche avec des
pièces sexuelles rouges.
Une deuxième espèce se trouve parfois
dans les jardineries, Pachycereus prin-
glei, qui possède de très nombreuses
épines dont la base est rouge. Dans leur
milieu nature l, ces cierges peuvent
atteindre 15 m de haut avec un port en
candélabre. La floraison, nocturne, est
rare en culture.
Culture
Pachyœreus marginatus ainsi que P. prin-
glei sont des espèces à croissance rapide,
idéales pour les vérandas et patios de
grande hauteur. La température hiver-
nale ne doit pas descendre en dessous
de 10 oc et il faudra prendre garde à ce
que l'humidité du so l et de l'atmo -
sphère soit limitée afin d'éviter l'appa-
Les cierges 59 1
rition de taches sombres sur l'épiderme, dues à des dévelop-
• Dans leur pays
d'origine, le pements de champignons.
Mexique, les
Pachycereus Multiplication
procurent du bois Le semis et le bouturage sont indifféremment employés. Pour
de construction le bouturage, les techniques sont les mêmes que celles indi-
pour les quées dans l'introduction. Le semis doit être effectué avec
populations locales une température élevée de 25 à 28 oc et une hygrométrie
et, en période de proche de la saturation. Pour ce faire, on recouvre la terrine
disette, de la farine de semis d'un film plastique. Le substrat est composé à parts
à partir des
égales de terreau bien décomposé et de sable de rivière. De
graines. trois à cinq mois plus tard, il devient possible de procéder au
premier rempotage dans un substrat composé de 1/3 de ter-
reau, 1/3 de terre de jardin, 1/3 de sable de rivière. Durant
la belle saison, ces jeunes plantes doivent être mises dans un
emplacement peu ensoleillé et recevoir des arrosages fré -
quents. En revanche, l'hiver, les arrosages doivent être faibles
et les plantes placées dans un endroit frais et lumineux.
e Euphorbia
Ce genre de la famille des Euphorbiacées comprend plus de
2 000 espèces avec des formes fort différentes et des cycles
biologiques adaptés aux conditions climatiques variées des
divers continents. En Afrique tropicale et australe, il est
dénombré plus de 400 espèces adaptées à la sécheresse; les
euphorbes xérophytes. Beaucoup d'entre elles sont menacées
de disparition po~r des raisons diverses allant de la destruc-
tion de leur milieu jusqu'au pillage pour alimenter le com-
merce internationaL
Les cierges 61 1
.,.. Page de droite. sentes dans les appartements est sans conteste Euphorbia
Les lézards se plaisent
à courir sur ce massif milii. Celle-ci possède une tige mince avec des fe uilles vert
dEuphorbia resinifera. tendre, mais des aiguillons et un port buissonnant dû aux
nombreuses ramifications des tiges. La floraison est spectacu-
laire surtout chez les nombreux hybrides 'Super Grandiflora'
actuellement en vente chez les commerçants.
Culture
Toutes les euphorbes succulentes sont a priori « frileuses >> et
nécessitent des températures hivernales de l'ordre de 15 à
18 oc avec peu d'arrosage. Durant l'été, les températures doi-
vent être élevées et le lie u d e culture. t rès lumineux. Le
mélange terreux est composé de 1/3 de terreau de feuilles,
l / 3 de terre franche et 1/3 de sable grossier de rivière. La cul-
ture en grand pot de terre ou de plastique d'un diamètre de
30 à 40 cm permet de limiter le développement de Euphorhia
grandicomis et de E. candelabrum.
Multiplication
La méthode la plus simple est le bouturage en été. Après
avoir sectionné nettement une portion de tige de 30 à 50 cm,
il faut la laisser sécher à plat durant trois ou quatre semaines
sur une surface gravillonnée à l'ombre, p uis la mettre à raci-
ner dans du sable légèrement humide. Après un ou deux mois
avec une température de 25 à 28 oc, des racines apparaissent.
La jeune bouture racinée est alors rempotée dans le substrat
de culture indiqué précédemment.
La couronne du Christ »
«
La « couronne d 'épines>> ou« couronne du Christ » est le
nom vernaculaire qui est souvent donné à une euphorbe,
Euphorbia milii, originaire de Madagascar. Elle fut décrite
pour la première fois en 1826 par un botaniste français,
Charles Des Moulins (1798-1875), à partir des plantes
envoyées par le baron Milius, gouverneur de l'île Maurice,
au jardin botanique de Bordeaux en 1821.
• Des précautions,
e Aporocactus
dont la Ce petit genre de la famille des Cactées, avec seulement deux
brumisation, espèces, est originaire du Mexique. Les noms de « cactus ser-
doivent être prises pent » ou de « cactus fouet» qui lui sont parfois donnés carac-
afin d'éviter les térisent bien le côté filiforme des tiges et le caractère un peu
pullulations désordonné dans leur aspect.
d'araignées rouges
qui apprécient Espèce cultivée
particulièrement La culture de l'espèce Aporocactus flageUiformis est attes-
les Aporocactus. tée en Europe depuis 1690. La robustesse et la longueur des
L'emploi tiges lui ont valu le nom vernaculaire de « queue de rat ». La
d'acaricide permet plante forme des touffes très ramifiées et denses avec des
de faire régresser tiges rondes de 2 cm de diamètre, qui peuvent atteindre
les attaques. 1,50 m de long. Les huit à treize côtes très serrées sont ponc-
tuées d'aréoles de 1 cm recouvertes d'une quinzaine d' épines
jaunes à brun clair. Au printemps, de superbes fleurs irrégu-
lières rose foncé apparaissent durant trois ou quatre jours.
Culture
De croissance rapide, A. flagelliformis a besoin d' un substrat
acide composé de l/3 de sable de rivière non calcaire, 1/3 de
terreau de feuilles, l/3 de tourbe. En période de croissance, il
est possible d'installer la plante en suspension, y compris en
plein air dans un arbre à feuillage léger. Un arrosage sera
-<Ill Avec ses suspensions
de Sedum morganianum, effectué afin de maintenir la terre humide et un apport d'en-
cette véranda fait penser grais sera prévu toutes les trois semaines. Pendant la période
à un décor de vacances.
d' hivernage, une température d' au moins l 0 oc
sera néces-
Multiplication
La m étho d e la plus
simple est la bouture
de fragments de tige
d ' une vingtain e de
centimètres. Après les
avoir laissés sécher une
dizaine de jours, il suf-
.A. Quand il est en fleur, fit de les faire raciner dans un mélange de tourbe et de sable
Aporocactus flagelliformis
légèrement humide à une température d'environ 25 oc. La
perd son allure austère.
période la plus favorable est l'été.
• Heliocereus
C'est un genre restreint de la famille des Cactées avec quatre
espèces originaires des forêts humides et chaudes des mon-
tagnes du centre du Mexique et de quelques pays d'Amé-
rique centrale. Les tiges vertes sont dans un premier temps
dressées, puis elles retombent en formant des masses buis-
sonnantes. Les tiges, qui peuvent atteindre l m de long, ont
un diamètre d'environ 3 cm avec de trois à cinq côtes bien
marquées portant des aréoles blanches pourvues de trois à
huit épines brun-jaune. Les fleurs parfumées, diurnes, ont un
• Sans que l'on diamètre de l 0 à 15 cm. Les fruits globuleux sont comes-
p uisse pour le tibles à maturité.
moment vraiment Les horticulteurs ont souhaité diversifier la beauté excep-
l'expliquer, tionnelle de la floraison et ont créé de nombreux hybrides
Madagascar avec un autre genre, le genre Epiphyllum. C'est ainsi que dans
possède quelques les jardineries spécialisées, un très grand nombre de cultivars
espèces de la sont offerts à la vente.
fam ille des Cactées
alors que toutes Culture
les autres sont Le mélange doit être à la fois humifère et acide. Le substrat
exclusivement sera composé de l/3 de sable grossier non calcaire, l/3 de ter-
originaires reau de feuilles, 1/3 de tourbe enrichie. Pour une floraison
d'Amérique. abondante durant la période estivale, un apport d'engrais
complet une fois par mois sera effectué. Si un arrosage régu-
Multiplication
Pour conserver la beauté des culti-
vars, la seule méthode de multipli-
cation est la bouture de tige. Après
avoir prélevé un tronçon d'environ
15 cm de long, il est mis à raciner
dans un substrat composé po u r
m oitié de perl ite et de terreau, à
une température de 20 oc.
.A Le cultiVar 'Front Runner'
est ISSU de /'hybridation
entre les genres Heliocereus • Rhipsalis
et Ep1phyllum.
Ce genre, également de la famille des Cactées, comprend une
quarantaine d'espèces toutes originaires du continent améri-
cain, sauf quelques-unes dont Rhipsalis horrida, R . baccifera,
originaires de Madagascar. Le nom de « rhipsalis » vient du
grec et signifie << osier », par allusion aux rameaux minces et
souples de la grande majorité des espèces de Rhipsalis.
• Rhipsahs pilocarpa La plante, d'aspect touffu, est pourvue de très nombreuses
possède des rameaux tiges minces, souvent retombantes, pouvant atteindre 2 rn de
retombants
long. Selon les espèces, ces tiges sont aplaties, cylindriques, de
couleur vert jaunâtre à vert foncé, parfois teintées de
rouge près des aréoles qui sont, selon les espèces, avec
ou sans épines. Les fleurs, diurnes, sont petites, de
couleur crème, jaune, blanche, rose, violette. Elles
apparaissent à l'automne et sont suivies de petites
baies colorées, rouges, violettes, blanches. C'est la rai-
son pour laquelle, ces Rhipsalis sont dénommés « cac-
tus gui >>.
Espèces cultivées
Parmi les espèces les plus courantes présentes dans le
commerce, il est possible de citer Rhipsalis pilccarpa,
avec des fleurs crème teintées de rouge au cœur,
R. pachyptera, à fleurs jaunes, R. mesembryanJhoides,
à fleurs blanches, R. cereoides, à fleurs jaunes, R. houl-
letiana, à fleurs jaunes. Cette dernière plante est désor-
mais appelée Lepismiu m houlletianum.
Mult iplication
Durant la période estivale, il est aisé de procéder à des bou-
tures de tiges de 15 à 20 cm de long en les plaçant dans du
sable humide à 25 oc.
Espèces cultivées
Q uatre espèces peuvent être
mentionnées. Senecio pendu-
lus, plante curieuse à port ram-
pant avec des tiges cylindriques
vert gris et des fleurs rouges, est
originaire d ' Éthiopie. Elle est
bien adaptée pour les suspen-
sions. S. herreianus présente un
port retombant avec des
feuilles totalement rondes don-
nant un aspect de chapelet à la
plante. Sa floraison automnale
est d e cou leur jaune pâ le.
S. haw orthii a un aspect blanc
argenté d û au fin duvet qui
recouvre toutes les parties de la
pla nte y compris les feuilles
ovoïdes. S. ficoides possède des
t iges charnues et des feu illes
cyli nd riques de couleur vert
glauq ue avec un port semi-
rampant.
Multiplication
Les diverses espèces citées se
multiplient par bouture de tige.
Un tronçon d'une dizaine de
centimètres est mis dans
un substrat léger composé de
sable et de tourbe légèrement
:i.. humide.
.6. Sedum morganianum
forme de jolies potées
décoratives. esedum
De la famille des Crassulacées, ce genre se rencontre dans
tout l'hémisphère nord, à Madagascar et dans quelques pays
d'Amérique du Sud, et comprend plus de 500 espèces à l'état
spontané. Plusieurs dizaines d'espèces appartiennent à la flore
française.
Espèces cultivées
Ne sont indiquées que les espèces dont le port général est
retombant et qui peuvent être présentées dans des suspen-
sions. Il est possible de citer Sedum sieboldii, dont la souche
charnue est pourvue de tiges rampantes et dont certains cul-
tivars ont un feuillage panaché. La floraison est rosâtre. S.
morgan ianum possède de longues tiges souples pouvant
atteindre 60 cm de long, portant des feuilles d'un bel aspect
blanc argenté et gorgées de réserves. Cette espèce se cultive
facilement en coupe.
Culture
Sedum sieboldii peut se cultiver en pleine terre car cette
espèce est rustique sous le climat de la région parisienne.
Mult iplication
Le bouturage est la technique la plus aisée. Pour S. morgania-
num, la bouture de feuilles se fait très aisément en les plaçant
dans un substrat léger composé de sable et de terreau.
• Il est conseillé de
e Rebutia
placer les Rebutia Le genre Rebutia, originaire de Bolivie et d'Argentine, est
dans de petits composé de plantes naines, compactes, de la famille des Cac-
pots de terre. tées avec plusieu rs d izaines d'espèces et de no m b reu x
hybrides. La floraison abondan te, même sur les jeunes sujets,
présente des coloris variés, rose, rouge, jaune, violacé, crème.
Elles sont idéales pour les débutants qui disposent de peu de
place, car elles ne nécessitent aucune installation particulière.
En effet, elles se contentent d' une exposition à mi-ombre,
d' une certaine h umidit é et supportent des t em pératures
hivernales pouvant descendre jusqu'à 5 oc.
Espèces cultivées
ll existe dans le commerce plusieurs espèces. Parmi celles-ci
..,. Plante facile à cultiver, peuvent être cités R. aureiflora à fle u rs j au ne orangé,
Rebutia minuscula offre une
floraison spectaculaire.
R. minuscola, orange vif, R. heliosa, rose pâle, R. marsoneri,
jaune foncé.
Multiplication
La multiplication se fait par semis au
printemps ou par division des rejets.
Précautions
Ces plantes sont sensibles à JI araignée
r ouge. C es minuscules acariens
piquent l'épiderme qui devient brun
grisâtre. Une bonne aération et un
bassinage régulier évitent leur déve-
loppement. En cas d'attaque trop
importante, il faut traiter avec un
acaricide.
e Echinocereus
Originaires du nord du Mexique et
des États-Unis, ce sont des plantes
.A. Le genre Rebutia est naines avec des formes diverses : globuleuses ou quelquefois
r.emarquable par sa floraison colonnaires avec une ou plusieurs tiges. Durant une quinzaine
aux couleurs viveS.
de jours, les floraisons sont spectaculaires et les fleurs souvent
de grandes dimensions, mais de durée très courte.
De la famille des Cactées, les Echinocereus conviennent bien
aux amateurs qui possèdent peu de place, mais dont la pièce
est assez lumineuse avec une exposition ensoleillée. il faut
noter que si les plantes sont maintenues bien au sec durant
l'hiver, les Echinocereus peuvent supporter des températures
négatives jusqu'à - 5 oc pendant quelques heures.
Espèces cultivées
Parmi toutes les espèces disponibles, quelques-unes peuvep.t
• Les fruits être préconisées : E. engebnanii, fleur rouge rosé, diamètre
pourpres de la fleur 7 cm ; E. enneacanthus, fleur rouge pourpre, dia-
d'Echinocereus mètre 7 cm ; E. pectinatus var. dasyacanthus, fleur jaune très
dasyacanthus soutenu, diamètre 12 cm ; E. pentalophus, fleur rouge car-
peuvent servir min à rose Was, diamètre 10 cm.
de base à une
excellente Culture
marmelade. Le substrat de culture doit être drainant pour éviter l'accu-
mulation d'eau au pied de la plante. il sera composé de 1/3
Culture
Ne demandant pas de conditions
particulières, le substrat doit être
très poreux avec l/3 de sable gros-
sier de rivière, l/3 de terre franche
et l /3 de pouzzolane. La majorité
des mammilaires demande une
situation lumineuse, sauf pour M.
plumosa ou M . pectinifera qui doi-
vent être placés dans un lieu légère-
ment ombragé. Penda nt toute la
période estivale, il faut arroser une·
ou deux fois par semaine.
Multiplication
La multiplication se fait par semis
au printemps ou par division des
rejets.
Précautions
La majorité des mammilaires est
sensible à la cochenille farineuse.
• Astrophytum
D e la famille des Cactées, ce genre comprend actuellement
quatre espèces, dont deux se trouvent communément dans
les jardineries, Astrophytum asterias et A. myriostigma. Ces
deux espèces ont des conditions de culture et des capacités
de résistance au froid différentes liées à leur région d'origine.
Il est à noter que les deux espèces A. coahuilense et A . colum-
nare sont maintenant incluses dans A . myriostigma.
Espèces cultivées
Astrophytum asterias est plus com muné me nt appelé
« plante oursin » en raison de sa forme globuleuse aplatie et
de ses six à huit côtes délimitées par des rainures. D'un dia-
mètre de 8 à 15 cm et de 5 cm de haut, elle est de couleur
vert olive, ponctuée d'écailles blanches plus ou moins nom-
breuses selon les individus. Ce cactus originaire de zones allu-
Culture
A. myriostigma est originaire des hauts plateaux du nord et
du centre du Mexique. Cette espèce demande un emplace-
ment ensoleillé et chaud avec un substrat léger et poreux
constitué de 113 de terreau, 113 de sable et 1/ 3 de terre légère
de jardin. Un arrosage léger tous les dix jours et un hivernage
à plus de 10 oc lui permettront de bien se développer.
En revanche, A. asterias est une plante relativement délicate
et nécessite un substrat composé de 25 % de gravier, 25 % de
sable grossier et 50 o/o de terre argileuse. Si pendant l'été, un
e Lenom arrosage tous les quinze jours est suffisant, durant l'hiver, elle
d 'euphorbe a été ne supporte pas l'humidité ni des températures inférieures à
donné en l'honneur 5 oc.
de Euphorbus,
médecin du roi de Multiplication
Mauritanie, Comme les autres Cactées de forme globuleuse, le semis est
Juba II, qui fut le mode de multiplication de ces espèces.
soigné, selon la
tradition, grâce à
l'usage de la sève
• Euphorbia
de l'une de ces Avec 2 000 espèces, le genre Euphorbia a des représentants
plantes à latex. sous tous les climats avec des formes succulentes, ligneuses,
herbacées et des cycles biologiques variés, depuis le plus court
Espèces cultivées
Euphorbia obesa est l'une des espèces naines de forme glo-
buleuse à retenir. Son tronc lisse, brun rougeâtre légèrement
rayé comporte huit petites côtes. L'espèce présente la parti-
cularité d'être dioïque et seule la possession d 'un pied mâle et
d'un pied femelle permet d ' obtenir des graines. D'au tres
espèces comme E. bupleurifolia, E. susanna.e, E. meloformis
peuvent être également acquises par les amateurs.
Culture
La culture de ces espèces ne pose pas de problème majeur à
T Euphorbia obesa condition de les maintenir à une température supérieure à
possède un tronc lisse
et sans aiguillon.
15 oc en hiver et dans un substrat sableux et drainant, com-
portant l/3 de gravillons, 1/3 de sable de rivière, 1/3 de terre
franche. En période hivernale, il
faut humecter le sol afin d 'évi-
ter la déshydratation des racines,
mais impérativement éviter les
arrosages.
Multiplication
Le semis est effectué au p rin-
temps sur un support sableux
avec une température de l'ordre
de 28 oc.
Précautions
Comme pour toutes les plantes
de la famille des Euphorbiacées,
le latex blanchâtre qui s'échap-
pe des tiges et des feuilles lors-
qu' elles sont coupées, est irritant
et toxique.
eAeonium
• Pour passer
l'hiver, les Aeonium Ce genre de la famille des Crassulacées se rencontre surtout
se contentent d'une dans les iles Canaries avec une quarantaine d'espèces. Les
pièce lumineuse et feuilles, plus ou moins charnues et plus ou moins colorées,
d'une température sont disposées en rosette avec des variations selon les espèces.
comprise entre En règle générale, les feuilles de la base, les plus anciennes, se
5 et 10 oc. dessèchent puis tombent, dégageant ainsi progressivement
une tige. Cette tige principale peut se diviser et donner un
aspect arborescent à ces plantes de petites dimensions.
Après la flora ison, en juillet-août, la rosette qui a porté la
hampe florale meurt, mais les autres tiges prennent le relais. Il
y a néanmoins une exception pour Aeonium tabulaeforme
dont la totalité du pied meurt sitôt les graines mûres.
Multiplication
Comme la majorité des
.â. Ce cultivar 'Schwarzkopf plantes succulentes, les Aeonium se multiplient par graines et .
dAeonium arboreum
apprécie son exposition
par bouturage. La technique la plus rapide pour obtenir une
ensoleillée. belle plante est la bouture d'une rosette entière avec un frag-
ment de tige de 5 à l 0 cm de long. Effectuée en juillet-août,
dans une pièce à 25 oc, la bouture est mise dans un substrat
léger constitué de sable et de terreau. Un mois plus tard, de
jeunes racines apparaissent et le rempotage dans le substrat
de culture est possible.
e Il convient d'être Le semis, plus long et plus délicat, est surtout préconisé pour
particulièrement Aeonium tabulaeforme, compte tenu de sa biologie. En fin de
vigilant avec printemps, le semis est effectué en terrine, dans un mélange
les Aeonium. tamisé de 1/2 de sable et 1/2 de terreau, dans une atmosphère
Les cochenilles saturée à 25 oc. Le repiquage a lieu deux ou trois mois après
farineuses peuvent dans de petits godets en terre avec un substrat léger.
en effet prendre
possession des Maladies
racines où Quelques parasites sont friands des Aeonium, surtout les
elles f orment de pucerons en fin d'hiver et les cochenilles farineuses. Les trai-
véritables colonies. tements habituels, à base de produits vendus dans le com-
merce, en viennent à bout sans difficulté.
Espèces cultivées
Appel é vulgairement « toile
d ' araign ée », S empe rvivum
arachttoideum a ses rosettes de
feuilles recouvertes d'une toison
blanche sim ila ire à un e t oile
d ' araignée. Leur taille est
variable, d ' un diamètre de 3 à
6 cm. La fleur est rose foncé.
Remarquabl e par ses grandes
rosettes de feuilles vert glauque
aux e:xî:rémités rougeâtres, Sem-
p ervivum tectorum, très proche
de S. calcareum, donne des fleurs
de couleur rosée.
Originaire de Grèce, S. rutheni-
cum est une joubarbe décorative
par ses fl eurs de couleur jaune.
Culture
Plantes à la fois d 'intérieur et de
plein air, la majorité des jou -
barbes se développent sans pré-
cautions particulières quant aux
températures et à l' humidité de
l'air. En revanche, ce sont des
e Echeveria
Originaires d'Amérique du Sud, d 'Amérique centrale et du
Mexique, les 130 espèces du genre Echeveria appartiennent
à la famille d es Crassulacées. En rosettes compactes, les
feuilles sont, selon les espèces, glabres et cireuses ou pubes-
centes. Avec le temps, les feuill es anciennes tombent, laissant
apparaître une tige dégarnie dressée ou rampante, surmontée
de la rosette. Les floraisons très vives, avec de nombreuses
nuances rouges ou jaunes, apparaissent depuis le printemps
jusqu'au milieu de l'été.
Espèces cultivées
Quelques espèces sont largement utilisées pour la décoration
intérieure et pour la décoration estivale de plein air. Parmi
• Les Echeveria celles que l'on trouve dans le commerce, il est possible de
sont très citer Echeveria leucotricha, E. setosa, E. derenbergii, E.
recherchées par gibbiflora.
les collectionneurs Avec des rosettes de 10 à 15 cm de diamètre et des feuilles
am.ateurs, car recouvertes d 'une pilosité blanche, E. Leucotricha a une abon-
une pièce remplie dante fl oraison vermillon durant tout le printemps.
de ces plantes avec E. setosa est cultivé en très grande quantité pour la décora-
leurs rosettes de tion. Cette espèce très pileuse avec l'e:x.'trémité des feuilles
toutes les couleurs vert foncé a une floraison jaune rouge qui débute en avril
et de toutes pour se poursuivre jusqu'en juillet.
les tailles est Très utilisé et apprécié par les jardiniers composant pour les
du meilleur effet. jardins publics une décoration florale à base de mosaïculture,
E. derenbergii donne de petites plantes de 4 à 6 cm de dia-
Culture
Deux méthodes sont possibles, la culture en pot de façon per-
manente et la culture alternée avec une mise en pleine terre
durant la période estivale. Dans ce dernier cas, les plantes sont
arrachées fin septembre ou début octobre, et mises en hiver-
nage, après nettoyage des feuilles mortes et séparation des
jeunes rosettes. Elles sont placées dans un endroit sec avec
une température de l'ordre de 10 oc. Pour la culture en pot,
le substrat, drainant, est constitué de l/3 de terreau de
feuilles, l/3 de terre franche et 1/3 de sable grossier de
rivière. Dans tous les cas, l'arrosage hivernal est très limité.
Multiplication
La bouture de rosette munie d 'une tige de quelques centi-
'Y A~c leur floraison
mètres est la meilleure méthode. Effectué en été, ce boutu-
souvent remarquable, rage se fait dans du sable maintenu légèrement humide. Un
les Echevena sont mois plus tard, il est possible d'effectuer un rempotage dans
des plantes décoratives.
le substrat de culture.
eAdenium
Appartenant à la famille des Apocynacées, le genre Adenium
est composé d'un peu plus de dix espèces originaires des
zones semi-désertiques d 'Asie et d'Afrique.
..,.. Le tronc à la base renflée
et les longues feuilles
filiformes caractérisent Espèce cultivée
bien No lina recuNata. Une seule espèce originaire d 'Afrique occupant une vaste
Y Adenium obesum
zone au sud du Sahara se trouve assez aisément en culture,
offre une jolie floraison Adenium obesum. Du tronc volumineux partent des tiges
d urant !"été, même sur épaisses portant des feuilles caduques d' environ 1,5 cm de
les plantes de petite taille.
long. En culture, la plante peut atteindre au maximum 1 rn
de hauteur avec un caudex d 'environ
20 cm de diamètre. La floraison estivale
spectaculaire est rose violacé et apparaît
même sur les plantes d e petite taille.
Plusieurs variétés très florifères sont dis-
ponibles dans le commerce.
Culture
A . obesum aime les sols riches, humifères
mais bien drainés. Le substrat sera com-
posé de 1/ 3 de terreau de feuilles, 1/3 de
terre de jardin, 1/3 de gravillons et de
sable de rivière. Durant la belle saison, un
apport d'engrais complet lors des arro-
sages d 'été est nécessaire. L' hivernage
nécessite une température minimum de
15 oc et une exposition à la lumière. Les
arrosages, une fois par mois, doivent
humidifier légèrement le substrat.
Multiplication
Le semis est la méthode la plus souvent utilisée. Il est pos-
sible de réaliser des greffages sur une plante de la même
famille, le laurier-rose ou Nerium olean.d.er, mais dans ce cas
le caudex ne se développera pas.
Multiplication
Le semis est la seule méthode
employée. Au début du printemps,
les graines sont disposées en ter-
rines ou en petits godets dans un
substrat tamisé composé à parts
égales de sable et de terreau de
feui lles bien décomposé. Mises à
.à. le caudex de l'étouffée avec une température de 25 à 30 oc et une hygro-
Pachypodium rosulatum
est partiellement caché
métrie de 80 %, les graines germent très rapidement et deux
par son feuillage estival. mois plus tard, il est possible de procéder au premier rempo-
tage dans de petits pots avec un substrat composé de 1/3 de
terreau, l/3 de sable de rivière et l/3 de gravillons, tout en
gardant une température de l' ordre de 20 oc.
• Jatropha
De la famille des Euphorbiacées, le genre Jatropha comprend
environ ZOO espèces originaires d ' Amérique tropicale,
• Jatropha d'Afrique tropicale, de Madagascar et qui toutes possèdent
podagrica est très un caudex plus ou moins développé.
apprécié des
cochenilles Espèce cultivée
farineuses, mais les Jatropha podagrica est l' espèce la plus facile à trouver dans
huiles blanches et le commerce et la plus aisée à cultiver. Elle possède une autre
les anti-cochenilles qualité, celle d'avoir une floraison curieuse qui ressemble à
en viennent à bout. du corail. Les feuilles de grandes dimensions, pétiolées et
lobées sont caduques.
Multiplication
La multiplication se fait par semis au
printemps. Le substrat consiste tout
simplement en du sable de rivière.
Grâce à une température de 25 oc et
une h umidité constante de l'air supé-
rieure à 80 %, la levée a lieu en huit
A. Ce beau caudex jours environ. Un mois plus tard, on effectue un rempotage
de Jatropha sp. dans le substrat de culture.
est surmonté de ses
quelques feuilles caduques.
e Ceropegia
Originaire d 'Afrique du Sud, ce genre Ceropegia de la famille
des Asclépiadacées comporte une soixantaine d'espèces ori-
ginaires d'Asie, d'Océanie, d'Afrique et de Madagascar. Selon
les espèces, les formes et les parties charnues sont très diver-
sifiées. C'est ainsi que l'on peut trouver des tiges ou des
feu illes succulentes, de longues tiges charnues avec ou sans
tubercules aériens.
Espèces cultivées
Bien que plusieurs espèces puissent se trouver dans le com-
m erce, l'une d'entre elles, Ceropegia woodii, est facile à cul-
tiver. Appelée également « ch aîne des cœurs », c'est une
plante à tige grêle portant des feuilles opposées en forme de
cœur à l' aisselle desquelles apparaissent en automne de
petites fleurs violettes tubulaires. En culture, des renflements
.,. Pase de droite. sphériques se répartissent tout le long de la tige en diminuant
Des tises srêles, des feuilles de volume jusqu'à l'extrémité.
en forme de cœur
et des fleurs tubulaires Parmi les autres espèces û faut citer C. fusca, à port érigé avec
sont les caractéristiques des tiges articulées cylindriq ues, C. conrathii, dont le caudex
de Ceropegia woodi i.
est beau, C. sandersonii, dont les fleu rs sont jaune verdâtre.
e Testudinaria
Six espèces seulement sont répertoriées dans ce genre de
la famille des Dioscoréacées originaire d'Afrique du Sud.
Elles ont toutes en commun d'avoir l'aspect d'une carapace
de tortue.
'f Testudinaria e lephantipes
possède des tiges lianes Espèce cultivée
annuelles sunnontant son Si une seule plante à caudex devait figurer dans une collec-
caudex qui émerge du pot.
tion, c'est sans aucun doute ce« pied d'éléphant » ou Testu-
dinaria elephantipes qu'il fau-
drait choisir. La première année
qui suit le semis, un caudex
sphérique de l cm apparaît sur-
monté d'une feuille unique; les
années suivantes vont apparaître
de longues tiges grimpantes
mais annuelles. Elles disparais-
sent tous les ans pour réappa-
raître la saison suivante. En
vieillissant, le caucl ex s'enfle et
donne naissance à des excrois-
sances tub é reuses. Dans la
nature, ce caudex peut atteindre
1 m de diamètre. En culture, il
reste plus modeste et, après
quinze ans, peut avoir la dimen-
sion d'un ballon de football.
Multiplication
La seule méthode est le semis
réalisé en fin de print emps, en
petits godets, dans un substrat
très sableux. Une forte humidité
et une température élevée, de 25
à 30 oc, sont nécessaires pendant
près de trois mois. Le rempotage
est alors effectué dans des pots en
terre avec le substrat de culture.
"' Bien que de croissance
assez lente, Nolina recurvata
nécessite un rempotase • No/ina
tous les trois ans environ.
Dans ce genre Nolina qui comporte environ vingt-cinq
espèces toutes originaires d' Amérique du Nord, seul Nolina
recurvata se trouve en culture. De la famille des Agavacées,
cette espèce produjt un caudex de grande dimension, plus ou
moins sphérique. De là émergent des rosettes de longues
feuilles filiformes, recourbées et fibreuses.
Culture
De croissance assez lente, bien que pouvant atteindre à peu
près 1 rn au bout de plusieurs années, cette espèce pousse
bien dans un mélange riche et bien drainé composé de 1/3
de terreau, 1/3 de terre de jardin, 1/3 de gravillons. L'hiver-
nage se fa it sans grande difficulté à condition d'avoir une
• Nolina recurvata pièce bien ventilée, lumineuse, de supprimer les arrosages et
se trouve souvent d 'avoir une température au-dessus de 10 oc.
dans le commerce
sous le nom Multiplication
de Beaucarnea Elle s'opère exclusivement par semis dans les mêmes condi-
recurvata. tions que celles indiquées pour le genre Testudinaria (voir
plus haut).
• Dans cette même Deux grands caractères distinguent les famill es des Aloacées
famiUe des et des Agavacées. Le premier est l'origine géographique : les
Agavacées, d'autres Aloacées sont d'origine africaine alors que les Agavacées sont
genres sont leurs équivalentes américaines. Le deuxième caractère de dif-
intéressants férenciation est la fréquence de flo raison. En effet, chez la
et peuvent donner majorité des Aloacées, la floraison est annuelle, alors que la
des touches flo raison des Agavacées est rare et épisodique, et s'accom-
d 'exotisme com me pagne de la disparition du pied porteur des multiples fleurs.
les Dracaena
et les Yucca.
e Epiphyllum
Originaire des forèts humides et chaudes de l'Amérique cen-
trale, le genre Epiphyllum avec sa vingtaine d 'espèces appar-
tient à la fa mille des Cactées et a la caractéristiq ue d'être épi-
phyte, c'est-à-dire de se développer sur d' autres végéta ux
- mais sans les parasiter. Les tiges vert clair sont formées de
rameaux munis de racines aériennes qui permettent l'accro-
chage de la plante. Ces rameaux donnent naissance à d es
ramifications aplaties.
Multiplication
La bouture d e rameau est la technique la pl us employée
pour multiplier les épiphyllums. En fin de printemps, il est
prélevé un tronçon de rameau de 10 à 15 cm. Après l' avoir
laissé sécher durant une quinzaine de jours, il est mis à raci-
ner dans du sable humide à une température de 25 oc. Un
• La mise en pleine mois plus tard, le tronçon raciné est replanté dans le sub-
terre d'un strat de culture.
kalanchoé peut
apporter la. grande
satisfaction de voir
e Kalanchoe
la. plante De la fam ille des Crassulacées, le genre Kalanchoe comprend
pratiquement près de 130 espèces dont la très grande majorité est d' origine
tripler de volume, africaine et plus particulièrement d' Afriq ue du Sud et de
mais aussi Madagascar. L'une des qualités du genre est sa bonne tenue
quelques soucis en appartement. Toutes les espèces sont soit herbacées soit
lors de son buissonnan tes avec des feuilles succulentes épaisses parfois
hivernage dus à ce recouvertes de poils fins non piquants. La floraison est abon-
nouveau volume. dante avec des fleurs groupées à quatre pétales seulement.
Elle se produit en hiver ou au début du printemps.
T Ce cultivar de Kalanchoe
Culture
blossfeldiana, qui se trouve Les kalanchoés sont pérennes et aiment la chaleur avec un
très facilement dans le substrat très riche composé de l/3 de terreau, 1/3 de sable
commerce, aime la chaleur.
de rivière et 1/3 de terre franche. Il est nécessaire de prévoir
un apport d 'engrais riche
en potasse, une o u deux
fois par mo is. Durant la
belle saison, il est possible
de mettre les kalanchoes
en pleine terre, mais il est
impératif de les rentrer
dès mi -septe mbre e n
région parisienne, car ils
supportent très mal des
températures inférieures à
10 oc. Durant l'hiver, les
plantes doivent être main-
tenues dans un local très
clair, chauffé à 18-20 °C,
et arrosées une fois par
mois.
Multiplication
Le système le plus simple
est la multiplication végé-
tative par bouture de tige
ou de fe uilles dans du
sable. Pour K. daigremon-
tiana, il suffit de ramasser
les jeunes plantules tom-
bées des feuilles et de les
repiquer directement dans
...:" le substrat de culture.
Culture
De culture aisée, les Sansevieria craignent le froid et par-des-
sus tout l'excès d' humidité. En hiver, une température de
l'ordre de 15 oc est nécessaire. Le substrat de culture doit
être drainant avec 1/3 de gravillons, 1/3 de sable de rivière et
"' Sansevieria trifasciata
'Laurentii' possède 113 de terre franche mélangée avec du terreau. Durant l'été,
des feuilles coriaces les arrosages doivent être abondants avec deux fois par mois
et panachées
un apport d'engrais.
Multiplication
Deux méthodes
son t largeme nt
employées, la plus
rapide, la division
des rhizomes ou
des touffes, et une
plus traditionnelle,
la bouture de
feuilles. En été,
après un séchage
d ' une dizaine de
jours, le tronçon de
feuille de 20 cm de
long environ est
m is à raciner e n
pot dans du sable
humid e à 25 oc_
Un mois plus tard,
on procède au rem-
potage dans le sub-
strat de culture.
e Gasteria
Ce sont les feuilles qui ont un intérêt décoratif grâce à leur
structure et à la couverture de certaines par des papilles
blanches verruqueuses.
Espèces cultivées
Citons G. carinata var. verrucosa, tacheté de points blancs,
T Ces plants de
Gasteria sp., installés G. batesiana, dont l'intérêt réside surtout dans la belle flo-
au milieu d 'une rocaille, ont raison blanche, G. annstrongii, de croissance lente, mais qui
un développement réduit.
offre une floraison rouge corail en été.
Culture
Un mélange à base de 1/3
de gravillons, l/3 de sable
de rivière et 113 de terre
franche constitue un bon
substrat drainant. Durant
la période hivernale, une
température de 15 oc est
requise ainsi que l'absence
d'arrosage.
Multiplication
La solution la plus simple
est la division des rejets.
Espèces cultivées
Si Haworthia maughanii et H. truncata ont
beaucoup de ressemblance avec les plantes
cailloux, bien que possédant des feu illes très
découpées, plusieurs espèces doivent être clas-
sées avec les «plantes à feuilles ». Parmi celles-
ci, il est possible de citer H. attenuata, avec des
fe uilles pointues tachetées de blanc et dispo-
sées en rosette, H. limifolia, aux feuilles zébrées
de blanc et de brun rouge, H. cymbiformis, qui
ressemble à s'y méprendre à un échévéria.
Multiplication
La méthode la plus simple est la multiplication végétative par
division de rejets ou par bouture de feuilles dans un mélange
de tourbe et de sable.
eA/oe
De la famille des Aloéacées, le genre Aloe comprend plus de
350 espèces. Cette grande diversité de dimensions, de formes,
de couleurs permet d'obtenir une collection très décorative
et très variée. Bien disposés, les aloès peuvent créer des scènes
• Tous les aloès paysagères si l'on associe des espèces de grande hauteur qui
possèdent une sève peuvent atteindre jusqu' à 10-15 rn, et des plantes beaucoup
amère et gluante, plus naines qui ne croissent guère au-delà d e quelques
utilisée en dizaines de centimètres.
pharmacie surtout La disposition des fe uilles en spirale le long de l'axe central
pour le traitement est l' une des caractéristiques du genre. Les feuilles allongées,
des brûlures. parfois triangulaires peuvent être, selon les espèces, couvertes
de rayures jaunes, blanches ou brunes. La floraison, autom-
Culture
Comme pour beaucoup d'autres plantes succulentes, le sub-
strat doit être bien drainant avec 1/4 de gravillons, 1/4 de sable
grossier de rivière, 114 de terreau, 1/4 de terre franche. Si
durant l'été, les arrosages doivent être copietLx, l'hivernage doit
s'effectuer au sec dans un local bien éclairé avec une tempéra-
'Y Le genre Aloe comprend ture ne descendant pas en dessous de 5 oc. Une plante en
de nombreuses espèces pleine terre peut résister à des températures inférieures, de
très décoratives.
l'ordre de 0 °C, à condition toutefois que le sol soit sec.
eAgave
Originaire du Mexique, le genre Agave, de la famille des
Agavacées, comprend plus d ' une centaine d'espèces dont
beaucoup sont rustiques sur la côte m éditerranéenne. Les
feuilles disposées en rosettes sont fibreuses, allongées,
épaisses ct munies d'aiguillons sur le ur pourtour et d ' un
dard à leur extrémité. La floraison, qui n'a lieu qu'une fois,
est toujours très spectaculaire avec des hampes flo rales qui
peuvent atteindre plusieurs mètres de haut. Mais la contre-
partie de cette profusion de fleurs est la mort de la plante,
qui assure sa descendance par les milliers de graines qui
vont se disséminer et par les rejets.
Espèces cultivées
Parmi l'ensemble des espèces, quelques-unes ont un caractère
décoratif plus affirmé. C'est le cas de Agave victoriae-reginae,
avec des feuilles cernées de blanc, A. ferox, qui présente des
feuilles très larges munies de très forts aiguillons acérés, A. /iii-
fera, aux longues feuilles étroites garnies de longs fùs pendants,
A attenuata, qui possède un feuillage d' une belle couleur vert
glauque et surtout dépourvu d'aiguillons, A. americana peut
atteindre 3 rn de diamètre avec des feuilles épaisses et épi-
neuses dont une variété est panachée de jaune et de vert.
Culture
Les agaves peuvent être exubérants en culture et en quelques
• En distillant années prendre une place imposante. Dans de bonnes condi-
la sève de Agave tions de plein air, la vitesse de croissance est rapide. Ces
univittata et plantes sont gélives et résistent mal aux températures infé-
A. tequilana, on rieures à - 5 oc. Cette résistance ne peut se faire que si le
obtient la fameuse climat est sec et le sol non humide. Un lieu sec, lumineux et
boisson : la tequila. peu chauffé, et un arrêt des arrosages conviennent aux
Des feuilles de agaves en période hivernale. Le substrat conseillé est com-
Agave sisalana posé de 1/3 de gravillons, 1/3 de te rreau de fumier bien
on tire des fibres, décomposé, 1/3 de terre franche. S'il n'y a pas de possibilité
le sisal. de les planter en pleine terre, il faut prévoir de grands pots
ou de grands conteneurs.
Culture
L'une des particularités de la majeure partie des opuntias est
leur résistance à des températures froides, voire négatives. Il
est donc possible de cultiver certains d'entre eux en plein air.
Néanmoins, l' hiver, deux précautions essentielles doivent être
prises : protéger la surface du sol pour empêcher le gel des
racines et éviter l'humidité du substrat. Un petit abri peut
utilement protéger des intempéries. Opuntia ficus-indica,
O. microdasys résistent à - 5 oc, ta ndis q ue O. robusta,
0 basilaris, O. macrocentra supportent des froids de l'ordre
de- 8 oc. Si ces plantes sont en pots, il est souhaitable de les
sortir en plein air durant l'été, cela facilite la mise à fleur. Le
substrat sera riche, mais bien drainant. En saison estivale, des
arrosages fréquents sont préconisés.
Multiplication
..,. Pase de droite.
Les aréoles sur les raquettes La méthode la plus simple est la bouture de raquettes en
dOpuntia m1crodasys périod e est ivale. Après avoir propre ment prélevé une
sont répa1ties de manière
presque parfaite!
raquette, il suffit de la poser verticalement sur du sable de
rivière humide.
• La culture • Lithops
de Lithops est Avec environ 40 espèces, les Lithops sont les véritables
relativement aisée, pl antes caillo ux. Ils ne fo nt apparaître que deux feuilles
ca r la période charnues soudées, car la tige est protégée et à l'abri du soleil
de croissance de en étant souterraine. De formes arrondies avec des dessins
la pl.ante s'ada.pte divers, les feuilles se renouvellent tous les ans, les anciennes
sans difficulté feuilles « se ratatinant » pour laisser place à la nouvelle paire
au cycle de feuilles.
des saisons de
l'hémisp hère nord. Espèces cultivées
Le genre Lithops comprend de nombreuses espèces, dont cer-
taines se trouvent aisément dans le commerce. C'est ainsi
qu'il est possible de citer : Lithops haUii, L. karasmontana,
ces deux espèces à fleurs blanches, L. helmutii et L. aucam -
piae, à fleu rs jaunes.
Culture
Après une période de repos végétatif pendant l'hiver et après
la croissance printanière, la flora ison intervient en aoû t-sep-
tembre avec des fleurs d'environ 3 ou 4 cm de diamètre. Le
..,. Page de droite.
Pour les Lithops,
su bstrat de culture est composé de l/3 de terreau tamisé,
le mimétisme végétal l / 3 de sable de rivière et l/3 de terre franche. Afin d' aug-
constitue une forme de lutte menter la perméabilité du sable, un peu de pouzzolane gros-
contre les prédateurs.
sière sera ajoutée.
Précautions
Il est impératif d'arroser très peu et de respecter les périodes
de repos.
• Conophytum
Ce genre, qui comprend plus de 315 espèces spontanées, se
caractérise par une réduction de la surface des deux feuilles
soudées qui, en se desséchant, protègent le bourgeon qui don-
nera l'année suivante les nouvelles feuilles. Pendant une moi-
tié de l'année, les Conophytum ont l'air morts. Il n'en est rien.
Sous l'enveloppe brunâtre des feuill es desséchées se prépa-
rent le renouveau et la renaissance des feuilles, surtout en fin
d'été. Ce n'est qu'à cette période qu'il est possible de com-
mencer à humidifier de temps en temps le sol. n faut se sou-
venir que toutes ces espèces poussent dans des crevasses de
rochers ou dans des falaises.
Espèces cultivées
Un collectionneur peut, sur une surface réduite, se constituer
une remarquable collection avec une grande diversité de colo-
Culture
Il faut attendre plusieurs années avant
de constituer une touffe à partir d'un
seul plant . La contrepartie de cette
attente est la grande lo ngévité d es
plantes qui demandent peu de soins et
de très rares rempotages. En revanche,
il est impératif de respecter les périodes
de repos et d 'effectuer des arrosages
parcimonieux.
Multiplication
Elle s'effectue par semis et il est néces-
saire de suivre les règles définies pour
l'ensemble des plantes cailloux. Néan-
"' Les Conop hytum ne sont moins, le substrat doit être plus minéral avec 1/ 3 de sable de
pas difficiles à cultiver rivière, 1/3 de pouzzolane et 1/3 de terre franche.
et offrent une floraison
toujours lumineuse.
e Faucaria
Ce genre ne comprend qu'une trentaine d'espèces et se
révèle facile à cultiver pour les débutants à condition d'ob-
server deux règles simples : planter dans un substrat bien
drainé et ne pas arroser trop souvent. Les feuilles très char-
nues sont trianguJaires et opposées. Chaque nouvelle paire
de feuilles se superpose à la précédente en effectuant une
rotation de 90°. Les bords supérieurs de ces feuilles sont
généralement dentés et/ou ganùs de poils raides.
Espèces cultivées
Deux espèces se trouvent couramment dans le commerce :
Faucaria tuberculosa et F. felina. C'est en fin d'été que les
plantes produisent de grandes fleurs jaunes d'environ 4 cm
de diamètre.
Culture
Si les plantes d oivent être arrosées parcimonieusement
durant t out l'ét é, il est impératif de les priver d'eau en
période hivernale. Cet hivernage débute en octobre ; il faut
Multiplication
La multiplication peut s'effectuer par semis
comme les autres plantes cailloux. Mais la
méthode la plus rapide est la multiplication
végétative, en fin de printemps, par prélève-
ment d'éclats bien formés, sectionnés pro-
prement à la base de la souche. Ces boutures
sont alors soigneusement placées sur un
sable légèrement humide à une température
de l'ordre de 25 oc. Les jeunes boutures
racinées sont mises en godets dans un sub-
strat drainant composé de sable de rivière
grossier, de pouzzolane et de terre franche.
• Frithia et Fenestraria
Ces deux genres possèdent tous les deux des
feuilles dites à fenêtre. La rosette est enter-
rée et seules les extrémités translucides des
fe uilles en forme de petites massues sortent
.6. faucaria tuberculosa de la terre. Les fleurs, d'un diamètre de 2 cm, s'épanouissent
nécessite un sol bien drainé au printemps avec, selon les espèces, des couleurs roses, rose
.,.. Pase de droite. pâle, violettes. La multiplication se fait par semis au prin-
Il est d ifficile d ïmasiner temps sur un substrat très léger de sable de rivière. Il faut
que de si belles fleurs
puissent • s'échapper » noter que ces plantes ne supportent en aucun cas l'excès
de ces insisnifiants d'humidité. Les arrosages doivent être rares.
fenestraria aurantiaca !
T Lampranthus coccineus
constitue une excellente Les genres semi-rustiques
plante de massif
Bien que n' éta nt pas à proprement parler des plantes
cailloux, certa in s genres
semi-rustiques peuvent se
développer en plein air
durant la période estivale
dans la région parisienne, et
même rester toute l' année
dehors sur la Côte d 'Azur.
Le genre Lampranthus,
notamment, aux feu illes
cylindriques ou triangulaires,
a une floraison remarquable
et abondante en situation
ensoleillée.
Glossa1re 117 1
Index
A
• • • •• • • •• • • •• •• • • • •
c Echinopsis pasacana, 27
••••••••••••••••••• épine, 10
Adenium, 85 Cactacées, 22
A. obesum, 85 C.A. M. (Crassulacean Acid Epiphyllum, 66, 67, 93
Aeonium, 79 Metabolism) , 9, 29 E. bridgesii, 23
A. arboreum, 79, 80 Cephalocereus, 55 E. chrysocardium, 93
A. decorum, 78 C. senilis, 55 Esposroa, 56
A. nobile, 80 Cereus, 57 E. lanata, 57
A. tabulaefonne, 79 C. hildmannianus, 57 Euplrorbia, 6 1, 76
Agavacécs, 21 C. hildmannianus E. abyssinica, 10
Agave, 102 'monstruosus', 49 E. bupleurifolia, n
A. america na, 10 2 C. penwianus, 57 E. candelabrum, 6 1
A. attmuata, 102 Ceropegia, 88 E. grandicomis, 6 1
A. angustifolia C. conrathii, 88 E. lactea, 61
'variegata', 103 C. fusca, 88 E. melofonnis, 77
A. ferox, 102 C. sandersonii, 88 E. milii, 62
A. filifera, 102 C. woodii, 88 E. obesa, 77
A. victoriae- champignons, 45 E. resinifera, 63
reginae, 102 CITES, 17 E. susannae, 77
aiguillon, 10 Cleistocactus strausii, 49 Euphorbiacées, 23
aleurodes, 44 cochenilles, 44
AJoacées, 22 Conophytum, 112 F
Aloe, 13,98 C. bilobum, 113 •••••••••••••••••••
Faucaria, 113
A. barbadensis, 99 C. nudum, 113
F felina, 113
A. mitrifonnis, 99 C. pillansii, 113
F tuberculosa, 113
A. rauhii, 99 C. subfenestratum,
Fenestraria, 114
A. saponaria, 20 113
F. aurantiaca, 115
A. striata, 99 C. umdausense, 113
Ferocactus /lavovirens, Il
A. variegata, 99 C. velutinum, 113
figuier de Barbarie, 14, lOS
A. vera, 99 Cordyline australis, 20
Frithia, 114
A. x spinosis.sima, 99 Crassula, 22
Apocynacées, 22 Crassulacées, 23 G
Aporocactus, 65 •••••••••••••••••••
A. flagillifonnis, 65 Gasteria, 97
araignées rouges, 44
D G. annstrongii, 97
••••••••••••••••••• G. batesiana, 97
aréole, 10 Oidiéréacées, 23
Asclépiadacées, 22 G. carinata, 97
Astrophyrum, 75 E greffage, 37
A. asterias, 75 •••••••••••••••••••
Echeveria, 82
A. coahuilense, 75 E. derenbergii, 82 H
A. columnare, 75 E. gibbiflora, 82, 83 •••••••••••••••••••
A. myriostigma, 75 Haworrhia, 97,98
E. leucotricha, 82 H. aNenuata, 98
E. setosa, 82 H. cymbifonnis, 98
B Echinocereus, 72 H . limifolia, 98
••••••••••••••••••• E. engelmanii, 72 H. maughanii, 98
Beaucam ea, 91 E. ermeacanthus, 72
B. recurvata, 9 1 H. tnmcata, 98
E. pectinatus, 72 Heliocereus, 66, 67
bouturage, 35 E. pentalophus, 72
Index 119 1
une collection de cactées ? Comment choisir parmi les
différentes espèces ? Peut-on multiplier des cactées ?
Toutes ces questions, et bien d'autres encore, trouveront
réponse dans ce guide pratique, simple et accessible.
Classées par type de formes (les cierges, les plantes à rosettes,
les formes globuleuses ... ), les différentes espèces font l'objet
de fiches de culture détaillées et illustrées.
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