Examen National Physique Chimie SPC 2011 Rattrapage Sujet
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0,5 1-2- Trouver l’équation différentielle verifiée par la tension u C(t) au bornes du
condensateur au cours de la décharge.
0,5
1-1- Vérifier que la solution de l’équation différentielle précédente est :
t
-
u C = U 0 .e RC
, où U0 est une constante.
0,5
1-3- Par analyse dimensionnelle, montrer que le produit RC est homogène à un
temps.
0,5
1-4- Déterminer graphiquement la constante de temps τ, et déduire la valeur de
la capacité C du condensateur étudié.
2- Ajustement de la fréquence de la note musicale
Les élèves ont réalisé le montage expérimental représenté sur
le Figure2, et qui est constitué de :
Générateur de tension de f.é.m E = 12 V et de résistance
interne négligeable.
Conducteur ohmique de résistance R = 200 Ω.
Bobine de coefficient d’inductance L ajustable et de
résistance interne négligeable. Figure 2
Condensateur de capacité C’= 0,5 μF.
Interrupteur K à double position.
Après avoir chargé le condensateur, les élèves ont basculé l’interrupteur à la position
(2) à un instant choisi comme origine des temps. Ils ont obtenus par l’intermédiaire
d’une interface informatique la courbe représentée sur la Figure 3.
Figure 3
0,5 2-1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension uC’ entre les bornes
du condensateur.
0,25 2-2- Déterminer graphiquement la valeur de la pseudopériode T.
0,5 2-3- On considère que la valeur de la pseudopériode T est égale à la valeur de la
période propre T0 de l’oscillateur LC. En déduire la valeur de L.
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0,5 2-4- Calculer la valeur de l’énergie totale emmagasinée dans le circuit à l’instant
t = 3,4 ms.
3- Les élèves ont ajouté au montage RLC’ précèdent, un appareil d’entretien des
oscillations, et ils ont relié le circuit à un haut-parleur qui transforme l’onde
électrique de fréquence N0 en une onde sonore de même fréquence.
0,25 3-1- Quel est le rôle de l’appareil d’entretien de point de vue énergétique.
0,5 3-2- En se basant sur le tableau des fréquences des notes déterminer la note
musicale émise par le haut-parleur.
Mécanique (05 points)
Les études dynamique et énergétique, des sysyèmes mécaniques, dans différentes
situations, permettent la détermination de quelques caractéristiques du sustème
étudié et de suivre son évolution temporelle.
Le but de cet exercice est d’étudier deux situations mécaniques indépendantes.
On néglige tous les frottements et on prendra : g =10 m.s-2.
Les poulies jouent un rôle principal dans un certain nombre d’appareils mécaniques et
électromécaniques, en particulier, les grues pouvant soulever des charges trop lourdes
qu’on ne peut pas soulever manuellement ou à l’aides d’appareils traditionnels.
On modélise une grue par une poulie (P ) homogène de rayon
r = 20 cm, susceptible de tourner autour d’un axe horizontal (Δ)
fixe confondu avec son axe de symétrie, et un solide (S 1) de
masse m1 = 50 kg, relié à la poulie (P ) par un fil inextensible,
de masse négligeable, passant sans glisser sur la gorge de la
poulie, au cours du mouvement.
JΔ : désigne le moment d’inertie de la poulie (P ) par rapport à
l’axe de rotation (Δ).
1- Première situation :
La poulie (P ) tourne sous l’action d’un moteur Figure 1
lui communiquant un couple moteur de moment constant
M = 104,2 N.m, entrainant le solide (S1) vers le haut.
On repère la position du centre d’inertie G1 du solide (S1) à un instant t par l’ordonnée
z dans le repère (O, k) supposé Galiléen (Figure 1).
G1 coïncide avec l’origine O du repère à l’instant t0 = 0.
1,5 1-1- En appliquant la deuxième loi de Newton et la R.F.D en cas de rotation sur
le système (Poulie , S1 , fil), montrer que l’accélération aG1 du mouvement
M.r - m1.g.r 2
de G1 est : a G1 = .
m1.r 2 + J Δ
0,75 1-2- L’étude Expérimentale du mouvement de G1, a permis d’établir l’équation
horaire z = 0,2.t2, avec z en mètre et t en seconde. Déterminer le moment
d’inertie JΔ.
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2- Deuxième situation :
On fixe à l’extrémité libre d’un ressort de masse
négligeable, à spires non jointives et de raideur K,
un solide (S2) de masse m2 = 182 g. l’autre
extrémité est fixée à un support fixe (Figure 2).
Le solide (S2) est susceptible de glisser sur un plan Figure 2
horizontal.
On écarte le solide (S2) de sa position d’équilibre, d’une distance Xm, et on
l’abandonne sans vitesse initiale.
Pour étudier le mouvement du centre de gravité G2 du solide (S2), on choisit un repère
galiléen (O,i) , tel que G2 coïncide à l’équilibre avec l’origine O.
On repère la position de G2 à un instant t dans le repère (O,i) , par son abscisse x.
L’équation différentielle du mouvement de G2
K
s’écrit sous la forme : x + x = 0 , et sa solution
m2
2π
est : x(t) = X mcos( t + ) .
T0
Une étude expérimentale a permis de tracer la
courbe représentée sur la figure 3.
0,75 2-1- Déterminer graphiquement les
grandeurs suivantes :
L’amplitude Xm, la période propre T0 et la phase Figure 3
φ à l’origine des dates.
0,75 2-2- En déduire la valeur de la raideur K du ressort.
2-3- On choisit comme état de référence de l’énergie potentielle de pesanteur, le
plan horizontal auquel appartient G2 à l’équilibre, et comme état de
référence de l’énergie potentielle d’élasticité, lorsque le ressort est non
déformé.
0,75 a- Montrer que l’expression de l’énergie cinétique EC du solide (S2)
K
s’écrit sous la forme : EC (X m2 x 2 ) .
2
1 b- Trouver l’expression de l’énergie mécanique Em du système
{solide (S2) – ressort} en fonction de Xm et K, et déduire la valeur de
la vitesse VG2 au passage de G2 à la position d’équilibre dans le sens
positif.