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Chap 14

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CHAPITRE

14
Transformations 1

 Faire savoir
L’essentiel du chapitre

I -Transformation dans le plan P

1) Définition
On appelle une transformation dans le plan P toute bijection f de P sur lui-même.
 L’image d’un point M dans le plan par une transformation f est notée f(M) et si f(M) = M, alors
on dit que M est point invariant de f.

 L’identité du plan ou application identique du plan P est la transformation dans P, notée idP
et définie par :  M  P : id P(M) = M.

 Toute transformation f admet une transformation réciproque notée en général f -1, définie par :
 M  P ; f(M) = M’  f -1(M’) = M.

 La composée de deux transformations f et g est une transformation :


 M  P : f  g(M) = f [ g(M)] ; g  f(M) = g [ f(M)].

 L’opération  n’est pas commutative :


f  g ≠ g  f ( en général).
 L’opération  est associative ; f ; g ; h étant trois transformations :
f  g  h = (f  g)  h= f  (g h).
 id P est l’élément neutre de l’opération  ; f étant une transformation :
f  id P = id P  f = f

 f étant une transformation :


f  f -1 = f -1  f = id P.
 f et g étant deux transformations :
(f  g )-1 = g -1  f -1

 f ; g ; h étant trois transformations :


g= f  hg= hf.
g= f  gh= fh.
g  f = h  g = h  f -1 .

Chapitre 14 Transformations 1 149


2) Des transformations usuelles dans le plan
a) Translation
 Une translation a un seul élément caractéristique qui est son vecteur (un vecteur donné u ),
on la note t u
 t u (M) = M’  MM'  u  (t u )1  t (  u) ;  t 0  idP ;
 Si u ≠ 0 , alors t u n’a pas de point invariant ; A et B sont deux points donnés ;
t AB est l’unique translation qui transforme A en B.
 t AB (M) = M’  ABM’M est un parallélogramme.

Une figure de translation


 Un parallélogramme ABCD
D C A B A D
t AB : ; t AD :
D C B C
A B

b) Homothétie
 Une homothétie a deux éléments caractéristiques qui sont : son centre (un point donné),
son rapport (un réel non nul donné k), On la note H ( ; k) ; H ( ; k) () = 
H ( ; k) (M) = M’   ' k  ,
 (H  ; k) )-1 = ( H 1 ).
Ω;
k

 H ( ; 1) = id P.
 H ( ; -1) = S (symétrie centrale de centre )
 Si k ≠ 1, alors H ( ; k) a un seul point invariant qui est son centre .

En plus ;
Si M ≠  et H ( ; k) (M) = M’, alors les points  ; M ; M’ sont alignés.
A A'
 Soit H ( ; k) : alors A'B'  kAB .
B B'
 A ; B ; C étant trois points alignés ; H(A ; B C ) ; désigne l’homothétie de centre A qui transforme
B en C,
 AC
si AB et AC sont de même sens
AC   AB
son rapport est 
AB  AC
 si AB et AC sont de sens contraire

 AB
 [H(A ; B C ) ]-1 = H(A ; C B ) .
Une figure d’homothétie
Un trapèze ABCD de bases (AB) et (CD)
1 = (AD)  (BC) ; 2  = (AC)  (BD)
D
A

 A D CD

H1(1 ; A D) : ; de rapport
B C AB
B

Chapitre 14 Transformations 1 150


A C CD
H2(2 ; A C) : ; de rapport -
B D AB

c) Réflexion (symétrie orthogonale)


 Une réflexion a un seul élément caractéristique qui est son axe (une droite  ), elle est notée S.
 S(M) = M  M   ( les points invariants de S sont les points de la droite  ).
 M   et S(M) = M’   est la médiatrice de [MM’],
 S-1 = S
 S  S = id P..
 A et B étant deux points distincts, la réflexion d’axe la médiatrice de [AB] est l’unique réflexion
qui transforme A en B.

Une figure de réflexion


Un losange ABCD D
A A A B B
C C D D
SAC : ; SBD :
B D A C
D B C A
B C
d) Rotation
Une rotation a deux éléments caractéristiques qui sont son centre ( un point donné ), son angle (
un réel donné  ), on la note R( ; ) .
 R( ; ) () = 
'
 M ≠  et R( ; ) (M) = M’  et
(') =   2
 [R( ; ) ] = R( ; -)
-1

En plus
Si alors
 = 0 ; [2] R( ; ) = idP..
 =  ; [2] R( ; ) = S ( symétrie centrale de centre  )
 ≠ 0 ; [2] R( ; ) a un seul point invariant qui est son centre .

On a Si et seulement si
M ≠  et R π (M) = M’ le triangle MM’ est isocèle rectangle directe en .
(Ω ; )
2

M ≠  et R π (M) = M’ le triangle MM’ est isocèle rectangle indirecte en .


(Ω ; - )
2

M ≠  et R π (M) = M’ le triangle MM’ est équilatéral direct


(Ω ; )
3

M ≠  et R π (M) = M’ le triangle MM’ est équilatéral indirect


(Ω ; - )
3

 Si R est une rotation d’angle  ≠ 0, qui transforme A en B, alors le centre de R appartient à la


médiatrice de [AB].

Chapitre 14 Transformations 1 151


 Si R est la rotation d’angle  qui transforme A en A’ et B et B’ deux points tels que : AB = A’B’
et (AB ; A'B')   , alors R transforme B en B’.

Des figures de rotation

 ABC un triangle isocèle direct en A, I milieu de [BC].


C A A
I R π :
(A ; ) B C
2

I I
B
R π :C A
(I ; )
2
A B

 ABC un triangle équilatéral direct de centre O.

C A A B B C C
R π : ; R π : ; R π : ;
(A ; )
3
B C (B ; )
3
C A (C ; )
3
A B
O O
O A B
R 2π :
B (O ;
3
) B C
C A
A

 Chacune des quatre transformations citées en haut, conserve : le parallélisme, l’orthogonalité, le


barycentre, le milieu, l’alignement, les angles géométriques et le contact.
 Chacune des quatre transformations, transforme
 une droite d en une droite d’ (dans le cas d’une translation ou d’une homothétie, on a d  d’.
 un segment [AB] en le segment [A’B’] où A’ et B’ sont les images respectifs de A et B.
 un cercle C en un cercle C ’( le centre de C ’ est l’image du centre de C ).

C ‘
C

 
O O’

C et C ’ deux cercles de centres respectifs O et O’ et de rayons respectifs, r et r’ ( r ≠ r’).


Il existe deux homothéties seulement qui transforment C enC ’ l’une de centre

Chapitre 14 Transformations 1 152


O O’
= bar et de rapport rr’ ; l’autre de centre  = bar O O’ et de rapport - r’
- r’ r r’ r r

Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal ( O ; u ; v )


On a Si et seulement si
f : M(Z)  M’(Z’) f : est la translation de vecteur d’affixe b.
Z’ = Z + b ; avec b C donné
f : M(Z)  M’(Z’) f : est l’homothétie de rapport k et de centre
Z’ = kZ + b ; avec k R \ 1 ;
*
le point d’affixe  =
b
. En plus,
1 k
b C , donné
Z’-  = k(Z -).
f : M(Z)  M’(Z’) f : est la rotation d’angle   arg(a) et de centre le
Z’ = aZ + b ; avec a C \ 1 ; b C ,
*
b
point d’affixe  = . En plus : Z’-  = ei(Z -).
a = 1 ; a et b donnés 1  a

3) Des composées
a) Composées de translations et d’homothéties
Composée de
Deux translations tuo t v = t(u+v )et tuo t v = t vo tu
Deux homothéties de mêmes H1 = H (1 ; k1) ; H2 = H (1 ; k2)
centres H1  H2 = H(1 ; k1k2 ) et H1  H2 = H2  H1.
H1 = H (1 ; k1) ; H2 = H (2 ; k2)
Si alors
H1  H2 et H2  H1 sont chacune une translation
Deux homothéties de centres k1k2 = 1
de vecteur colinéaire à 
distincts
H1  H2 et H2  H1 sont chacune une homothétie
k1k2 ≠ 1 de rapport k1k2 et de centre appartenant à la
droite (12).
t = tu et H = H ( k) ; u  0 ; k  1.
D’une homothétie et d’une t  H et H  t sont chacune une homothétie de rapport k et dont
translation le centre appartient à la droite passant par  et de vecteur
directeur u .
b) Composées de deux réflexions
Composée de
Deux réflexions d’axes S et S’ avec    ’
strictement S  S’ et S’  S sont deux translations réciproques.
parallèles S’ S= t 2IJ ; avec I  ; J’ ; (IJ)  .
S et S’ avec  et ’ sécants,
S  S’ et S’  S sont deux rotations réciproques,
Deux réflexions d’axes sécants avec      ' on a :
S ‘  S’ = R( ; 2(,’))
En plus

Chapitre 14 Transformations 1 153


 Toute translation t de vecteur non nul u peut s’écrire (d’une infinité de manières) t = S’  S
avec  une droite de vecteur normal u et ’ = t 1 (Δ) .
u
2
 Toute rotation R ( ;  ) d’angle non nul , peut s’écrire ( d’une infinité de manières)
R ( ;  ) = S’  S avec  une droite passant par  et ’= R 1 (Δ) .
(Ω , α)
2
c) Composées de translations et de rotations
Composée de
R1= R ( ; 1 ) ; R2= R ( ; 2 )
Deux rotations de même centre
R2  R1 = R ( ; 1 + 2 ) et R2  R1 = R1  R2
R1= R ( 1 ; 1 ) ; R2= R ( 2 ; 2 )
Si alors
Deux rotations de centres 1 + 2 = 0 ; [2] R1  R2 et R2  R1 sont chacune
différents une translation
1 + 2 ≠ 0 ; [2] R1  R2 et R2  R1 sont chacune
une rotation d’angle 1 + 2 .
t = tu et R = R(,) ; t  R et R  t sont chacune une rotation
Une translation et une rotation
d’angle.

II –Des transformations usuelles dans l’espace


1) L’application identique dans l’espace E
Elle est notée idE ;  M  E : idE (M) = M

2) Translation et homothétie dan l’espace E


a) Comme dans le plan, une translation dans l’espace a un seul élément caractéristique qui est son
vecteur
(un vecteur u donné) ; tu (M ) = M’  MM'  u .

 L’image d’une droite est une droite parallèle


 L’image d’un plan est un plan parallèle
b) Comme dans le plan, une homothétie dans l’espace a deux éléments caractéristiques qui sont son
centre ( un point donné ) et son rapport ( un réel non nul donné k).
Elle est notée H( ; k) . H( ; k)(M) = M’  M'  kM .
 un point et son image sont alignés avec le centre.
 l’image d’une droite est une droite parallèle.
 l’image d’un plan est un plan parallèle
 une symétrie centrale de centre  est une homothétie de même centre et de rapport -1 ;
(S = H( ; -1) ).

Chapitre 14 Transformations 1 154


3) Réflexion
Une réflexion dans l’espace a un seul élément caractéristique qui est son plan (un plan donné).
Elle est notée, SP .
 SP( M) = M  M  P ( les points invariants de SP sont les points du plan P ).
 M  P et SP( M) = M’  P est le plan médiateur de [MM’].
 (SP)-1 = SP
 SP  SP = idE.
 Soit P et P’ deux plans parallèles ;
SP  SP ‘ = t 2IJ (tels que : I P ; J P ’ et IJ un vecteur normal de P) .

4) Rotation
Une rotation dans l’espace a deux éléments caractéristiques qui sont, son axe
(une droite donnée  ) et son angle ( un réel donné ).
Elle est notée R ( ;  ) .
si alors
 = 0 ; [2] R ( ;  ) = idE.

 =  ; [2] R ( ;  ) est appelé un demi-tour d’axe 

 Si  ≠ 0 [2] ; R ( ;  ) (M ) = M  M 
(les points invariants de R ( ;  ) sont les points de son axe  ).

 M   et R ( ;  ) (M ) = M’ 
mM  mM '
avec m le point où  perce le plan orthogonal à  contenant M.
(mM ; mM ')  (2)

 Soit ABC un triangle équilatéral de centre O.


Une rotation R, dans l’espace, invarie globalement le triangle (ABC) si et seulement si son axe
est la droite  orthogonale au plan (ABC) en O.
2 2
En plus, l’angle de R est soit 0 ; soit , soit  .
3 3

 Soit P et P’ deux plans sécants suivant une droite , SP  SP ’ et SP’  SP ,


sont chacune une rotation d’axe .

 En plus une rotation, une réflexion conservent les volumes.

 Une homothétie de rapport k multiplie les volumes par k3.

Chapitre 14 Transformations 1 155


Savoir-faire
A. Applications
Exercice 1
Dans cette figure O ; A ; B ; C C
sont alignés. O ; A’ ; B’ ; C’ sont alignés. B
(AB’) et (BC’) sont parallèles A
et (BA’) et (CB’) sont parallèles.
On se propose de montrer que O
( AA’) et (CC’) sont parallèles. A’
B’
Soit H1 = H(O ; AB) ; H2 = H(O ;BC ) C’
1. Déterminer H2  H1 (A) et H1  H2(A’)
2. Conclure.

Solution
1) H2  H1 (A) = H2 [ H1 (A)] = H2 (B) = C.
H2  H1 (A) = C
H1  H2(A’) = H1 [ H2(A’)] . Or H2(B) = C et (BA’)  (CB’), donc H2((BA’)) = (CB’), d’où H2(A’)
est le point d’intersection de (CB’) avec (OA’), qui est B’.
Donc, H1  H2(A’) = H1(B’), or H1(A) = B et (AB’)  (BC’).
Donc, H1(AB’)= (BC’), donc H1(B’) est le point d’intersection de (BC’) avec (OB’) qui est C’.
Donc, H1  H2(A’) = C’
2) Comme H1 et H2 ont le même centre, donc H2  H1 = H1  H2,
Or une homothétie transforme une droite en une droite parallèle, donc (AA’)  (CC’) .

Exercice 2 G
ABCD un quadrilatère direct,
D
AEB et CGD deux triangles équilatéraux directs.
BFC et DHA deux triangles équilatéraux indirects.
C
  F
Soit R1 = R (A, ) et R2 =R (C, - ). On pose f = R2  R1. A
3 3 H
B
1.) Quelle est la nature de la transformation f ?
2.) Déterminer f( E) et caractériser f.
3.) Déterminer f(H). E
En déduire la nature du quadrilatère EFGH.

Solution

Chapitre 14 Transformations 1 156


 
1.) Comme  = 0, donc f est une translation
3 3
2.) f( E) = R2  R1 (E) = R2 (B) = F ; donc EF est le vecteur de f.
3.) f( H) = R2  R1 (H) = R2( D) = G, donc HG  EF , donc EFGH est un parallélogramme.
Exercice 3 D C

ABCD un carré direct de centre I.Soit t = t AD ; R1 = R(A,  ) ;
2 I

R2 = R(B,  ) ; On pose f = t  R1 et g = R2  R1.
2
1) Déterminer f(A) et caractériser la transformation f
2) Déterminer g(A) et caractériser la transformation g. A B
3) Dans le plan complexe, on désigne par a, b, c, d les affixes respectives des points A, B, C, D.
Exprimer c et d à l’aide de a et b.

Solution
1) f(A) = t  R1(A) = t(A) = D.

Or f est la composée d’une translation et d’une rotation d’angle  ,
2

Donc, f est une rotation d’angle  .
2
 
Or f(A) = D et I A = ID et ( IA ; ID ) =  , Donc I est le centre de f = R(I ;  ).
2 2
2) g(A) = R2  R1 (A) = R2(A) = C .
 
Or   = - =  ( 2),
2 2
Donc, g est une rotation d’angle ; donc g est une symétrie centrale,
Or g(A) = C et I milieu de [AC], donc I est le centre de g.
Donc g = SI .

 i
3) Comme : R(B,  ) : A : C ; donc c – b = e 2 (a – b) ; donc c = -ia + ib + b ;
2

Comme D = Bar ; Donc, d = a – b + c = a – ia + ib.


1 -1 1

Exercice 4
H G
ABCDEFGH est un cube.
(A ; AB ;AD ; AE ) est un repère orthonormal
E
direct de l’espace. F
Soit P le plan (ABE), P’ le plan (ACE).
On pose : f = S P ‘  S P D C
1.) Quelle est la nature de la transformation f.
2.) Déterminer f(B) et caractériser f.
A B
Solution
1) Comme les plans P et P ’ sont sécants suivants la droite (AE), donc : f est une rotation d’axe
(AE).

Chapitre 14 Transformations 1 157


2) f (B) = S P‘  S P (B) = S P‘ (B) = D, ( car c’est le plan médiateur de [BD]).
Or, ( A , AB ;AD ; AE ) est u repère orthonotmal direct de l’espace.
 
Donc, ( AB ;AD) = ; l’angle de f est .
2 2

Donc ; f = R((AE) ; ).
2
B. Exercices
1. Les droites (AB) et (CD) sont parallèles. I 5. Caractériser la transformation f dans chacun
milieux de [AC] ; J milieux de [BD] ; des cas :
C
Montrer que les droites (IJ) et (AB) 1) f : M(Z) M’(Z’) ; 2) f : M(Z) M’(Z’)
sont parallèles. Z’ = Z + 2 + i ; Z’ = iZ +1
B
Indication : utiliser les I 3) f : M(Z) M’(Z’); 4) f : M(Z) M’(Z’)
es homothéties : E 3 1
Z’ = (  i )Z ; Z’ = Z ;
H1(I ; A C ) et
H2(J, D B ). A
J I 5) f : M(Z) 2 2
M’(Z’) ; 6) f : M(Z) M’(Z’)
D Z’ =-iZ ; Z’ = - Z ;
2. ABCD est un carré direct de centre O. 1
7) f : M(Z) M’(Z’) ; Z’ =Z+i
I et J les milieux D C
2
respectifs de [AB] et [BC]. 6. Soit C un cercle de centre O et D une
1) Caractériser SOI  SAD ; droite qui coupe ce cercle en deux points A et B.
SCD  SOJ ; SAB  SAC ; O 1) Construire le symétrique orthogonal C ’ de
SAC  SBD. J C par rapport à la droite D et démontrer qu’il
2) Ecrire de deux façons existe une unique translation qui transforme C
différentes sous la en C ’.
forme de la composée de A I B 2) Démontrer que l’image de A par la
deux réflexions : tBA ; tAC ; tOC ; translation t est le point A’ diamétralement
  opposé à B sur C .
R( O; ) ; R( C; ) ; SO . 3) Soit M un point quelconque sur le cercle C
4 4
et M’ son image par la translation t. Quel rôle
3. ABCD un parallélogramme direct, IAB
un triangle isocèle rectangle indirect ; BCEF et joue le point B pour le triangle AMM’ ?
AGHD deux carrés indirects de centre respectifs J Justifier.
et K. 7. On donne dans le plan deux points A et
 B et une droite D distinct de la droite (AB).
Soit R la rotation de centre I et d’angle . Un point M décrit la droite D. On appelle N le
2
1) Déterminer R(B), R (C) ; R (F) et R (E). symétrique de A par rapport au milieu du segment
[BM]. Déterminer le lieu géométrique du point N
2) En déduire que R (J) = K, puis donner la
lorsque M décrit la droite D.
nature du triangle IJK.
8. Soit A et B deux points distincts du plan
4. ABCD un parallélogramme direct, EBA P. soit C un cercle du plan qui est tangent à
et FCB deux triangles isocèles rectangles la droite (AB) en A. On note O le centre de C
directs en E et F respectivement. et G le centre de gravité du triangle ABO.
On se propose de montrer que le triangle DEF Déterminer le lieu géométrique de chacun des
est isocèle rectangle en E. points O et G lorsque le cercle C prend toutes
Méthode 1 : Soit t = t AB ; R  R  . On
les positions possibles en restant tangent à
(B ;  ) (AB) en A.
2
pose g = R  t. 9. Soit ABC un triangle.
Construire un triangle IJK C
a) Quelle est la nature de la transformation g ? K
Déterminer g(A) et caractériser g. inscrit dans le triangle ABC
et dont les cotés sont J
b) Déterminer f(D) et conclure.
Chapitre 14 Transformations 1 158
B
I I
A
Méthode 2 : On désigne par a ; b ; c ; d ; e ; f les perpendiculaires à ceux
affixes respectives des points A, B, C, D, E, F de ABC.
dans le plan complexe.
a) Exprimer d, e, f à l’aide de a ; b ; c. 10 D et D’ deux droites sécantes en O et un
Soit
de . A n’appartient ni à D, ni à D’.
point
b) Evaluer , puis conclure.
f e
Construire un
D’ 1) Montrer que le point J milieu de [M’M’’] est
cercle C passant par le
point A et tangent A fixe dans le plan et que J appartient au cercle de
aux deux droites diamètre [AB].
D et D’. O D 2.) a) Montrer que pour tout point M distinct de
a) Déterminer la nature des transformations r1 A et B on a :
et r2 
(MM ' ; MM '')  (MM ' ; MM '')  .
b) Déterminer r1(M) et r2(M). Que peut-on en 2
déduire ? b) En déduire l’ensemble  des points M du
c) En déduire que f est une réflexion dont on plan tels que M ; M’ ; M’’ soient alignés.
précisera l’axe.
3)a) Montrer que (KA ; KB)  (KC ; KP) , () 13 Dans le plan orienté, on considère trois
et écrire deux relations semblables. cercles
. 1 ; 2 ; 3 de même rayon concourants
 en un point K, de centre respectifs M ; N ; P
b) Vérifier que : (KA ; BC)  ; (). tels que :
2
c) En déduire que K est l’orthocentre du  1 et 2 se recoupent en A ;
triangle ABC.  2 et 3 se recoupent en B ;
 3 et 1 se recoupent en C ;
11 On considère trois triangles équilatéraux 1) Faire une figure ;
OAB,
. OCD, OEF. On suppose que les angles 2) On pose r1 = SKB  SKA ; r2 = SKP  SKC,
(OA ; OB) ;(OC ; OD) ;(OE ; OF) ont pour f = SKB  SKA  SKC .
a) Déterminer la nature des transformations r1
 et r2
mesure principale . Soit P ; Q ; R les milieux
3 b) Déterminer r1(M) et r2(M). Que peut-on en
respectifs de [BC] ;[DE] ; [FA]. On se propose déduire ?
de montrer que le triangle PQR est équilatéral. c) En déduire que f est une réflexion dont on
Soit P’ ; Q’ ; R’ les points tels que les précisera l’axe.
quadrilatères BOCP’ ; DOEQ’ ; FOAR’ soient des 3)a) Montrer que (KA ; KB)  (KC ; KP) , ()
parallélogrammes.
et

1) Soit r la rotation de centre O et d’angle , écrire deux relations semblables.
3 
on pose : f = r  t BO . b) Vérifier que : (KA ; BC)  ().
2
a) Quelle est la nature de f, déterminer f(B) et c) En déduire que K est l’orthocentre du
caractériser f. triangle ABC.
b) Déterminer f(P’). En déduire la nature du 14 On donne deux triangles ABC et DEF
triangle AP’D. équilatéraux
. directs. Soit G et H deux points
2) On pose : g = tOA  r  t DO . tels que les quadrilatères EDBG et CDFH
a) Déterminer g(D) et caractériser g. soient des parallélogrammes.
b) Déterminer g(Q’). En déduire la nature du Le but de l’exercice est de montrer que le
triangle P’Q’R’. triangle AGH est équilatéral direct.
c) Conclure. 1) Construire une figure soignée.
2) Soit t1 la translation de vecteur BD ; t2 la
12 Dans le plan, A et B sont deux points translation de vecteur DC ; soit r la rotation de
distincts
. donnés.
Chapitre 14 Transformations 1 159
 
rA = R(A, - ) ; et M’ = rA (M) pour tout point centre D et d’angle. On pose R = t2  r  t 1 .
3 3
2 a) Montrer que R est une rotation dont on
M du plan . rB = R(B, ) et M’’ = rB (M) déterminera l’angle.
3
pour tout point M du plan. b) Déterminer R(B) et en déduire le centre de R.
3) Le plan est muni d’un repère orthonormal c) Déterminer R(G) et en déduire le but de
l’exercice.
( O ; u ; v ) soient les nombres complexes a ;
b ; c ; d ; e ; f ; g ; h affixes des points A ;B ;
C ; D ; E ; F ; G ; H respectivement. 18 ABCDEFGH est un cube d’arête a et de
centre
. O.

i 1) Montrer que les triangles BED et CHF sont
a) Montrer que c – a = e 3 (b – a), puis exprimer
équilatéraux.
(f – d) en fonction de ( e – d).
2) Soit I et J les centres respectifs de BED et
b) Exprimer g en fonction des nombres e ; d ;
CHF,
b, puis h en fonction de c ; d ; f.
 1 1
i a) Montrer que AI  AG et GJ  GA ,
c) Montrer que h – a = e 3 (g- a) et en déduire 3 3
le but de l’exercice. b) En déduire que AI  IJ  JG et que O est
le
15 On considère un triangle ABC. Soit I ; J ; milieu de [IJ].
K .les milieux respectifs de [BC] ; [CA] ; [AB]. 3) Soit S1 la réflexion de plan (BAG) et S2 la
G est le centre de gravité du triangle ABC. A réflexion de plan (DAG). On pose f = S1 
tout point M du plan, on associe ses S2.
symétriques P ; Q ; R respectivement par a) Montrer que f est une rotation, puis
rapport à I ; J ; K. déterminer
1) Montrer que G est le centre de gravité du f( G) et f(A). Que peut-on en déduire ?
triangle ABC. b) Montrer que la droite (AG) est orthogonale
2) Démontrer que les segments [BQ] ; [CR] aux deux plans (BED) et ( CHF).
et [AP] sont concourants en leur milieu c) Montrer que f invarie globalement chacun
qu’on désignera par O. des deux triangles BED et (CHF).
3) Démontrer que les points M ; G ; O sont d) En déduire l’angle de f relativement à un
alignés. axe orienté dont on précisera l’orientation.

16 ABCDEFGH est un cube de centre O. On


note
. I le centre de gravité du triangle DEH et J
celui du triangle ABG.
Démontrer que les points I ; O ; J sont alignés

17 Dan un tétraèdre ABCD, I est le milieu de


l’arête
. [CD], M un point de la droite (AI).
Le plan parallèle au plan (ABC) passant par M
coupe la droite (CD) en N.
Le plan parallèle au plan (ABD) passant par M
coupe la droite (CD) en P.
En utilisant une homothétie de centre I,
démontrer que I est le milieu du segment [NP].

Chapitre 14 Transformations 1 160


Chapitre 14 Transformations 1 161

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