Plan D'actions de La Filière Bétail - Viande - 0
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SECRÉTARIAT GÉNÉRAL
PLAN D’ACTIONS
POUR LE DEVELOPPEMENT DE LA FILIERE
BETAIL-VIANDE
Rapport Final
Avril 2007
Financement : Projet 8 ACP BK 014 (8ème FED) ; Fonds d’Observation Economique et Sociale du Monde Rural (FOESMR)
En collaboration avec
ABREVIATIONS ET ACRONYMES..................................................................................................3
RESUME.................................................................................................................................................5
1 INTRODUCTION ...........................................................................................................................7
5 ACTIONS DU PLAN.....................................................................................................................13
5.1 DOMAINE D'ACTION N° 1- STRUCTURATION ET PROFESSIONNALISATION DES ACTEURS DE LA
FILIERE ...............................................................................................................................................14
5.1.1 Justification du domaine d'intervention ...........................................................................14
5.1.2 Objectifs du domaine d'intervention.................................................................................14
5.1.3 Résultats attendus et activités à mettre en œuvre .............................................................15
5.1.4 Coût et programmation ....................................................................................................21
5.2 DOMAINE D'ACTION N° 2- AMELIORATION DES CONDITIONS D'ELEVAGE ET DE LA
PRODUCTIVITE DES ANIMAUX .............................................................................................................24
5.2.1 Justification du domaine d'intervention ...........................................................................24
5.2.2 Objectif du domaine d'intervention ..................................................................................24
5.2.3 Résultats attendus et actions à mettre en œuvre...............................................................25
5.2.4 Mise en œuvre ..................................................................................................................33
5.2.5 Coût et programmation ....................................................................................................33
5.3 DOMAINE D'ACTIONS N° 3- AMELIORATION DES MAILLONS COMMERCIALISATION &
TRANSFORMATION ..............................................................................................................................36
5.3.1 Justification du domaine d'intervention ...........................................................................36
5.3.2 Objectif du domaine d'intervention ..................................................................................37
5.3.3 Résultats attendus et actions à mettre en œuvre...............................................................37
5.3.4 Coût et programmation ....................................................................................................43
5.4 DOMAINE D'ACTIONS N° 4- FACILITATION DE L'ACCES AUX SERVICES ET SYSTEMES DE
FINANCEMENT ET SECURISATION DES OPERATIONS FINANCIERES .......................................................44
5.4.1 Justification du domaine d'intervention ...........................................................................44
5.4.2 Objectif du domaine d'intervention ..................................................................................45
5.4.3 Résultats attendus et actions à mettre en oeuvre..............................................................45
5.4.4 Mise en œuvre .................................................................................................................47
5.4.5 Coût et programmation ....................................................................................................47
5.5 DOMAINE D'ACTIONS N° 5- SYSTEME D'INFORMATION ET DE SUIVI-EVALUATION DES
PERFORMANCES DES DIFFERENTS MAILLONS DE LA FILIERE................................................................48
5.5.1 Justification du domaine d'intervention ...........................................................................48
5.5.2 Objectif du domaine d'intervention ..................................................................................48
5.5.3 Résultats attendus et actions à mettre en œuvre...............................................................49
5.5.4 Coût et programmation ....................................................................................................51
6 ORGANISATION ET EXECUTION DU PLAN D'ACTIONS................................................53
6.1 ORGANISATION ET MODALITES D'EXECUTION ...........................................................................53
6.1.1 Dispositions institutionnelles ...........................................................................................53
6.1.2 Organisation générale du PA-BV.....................................................................................53
6.1.2.1 Comité national d'orientation et de pilotage............................................................................. 53
6.1.2.2 Cellule de gestion du PA-BV................................................................................................... 54
6.1.2.3 Antennes régionales ................................................................................................................. 55
1
BURKINA FASO – Plan d'actions pour le développement de la filière bétail-viande.
Rapport final
11 CONCLUSION ............................................................................................................................74
ANNEXES.............................................................................................................................................75
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Rapport final
ABREVIATIONS ET ACRONYMES
3
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Rapport final
PR Petit ruminant
PROFIL Projet d'appui aux filières agricoles
PSDZA Projet de soutien à la diffusion du zébu Azawak
RCPB Réseau des caisses populaires du Burkina
RESUREP Réseau de surveillance épidémiologique des maladies animales
SDR Stratégie de développement rural
SIM-Bétail Suivi des indicateurs sur les marchés de bétail
SPA Sous produits agricoles
SPAI Sous produits agro-industriels
UEMOA Union économique et monétaire ouest africaine
UNABOC Union nationale des bouchers et charcutiers
UNACEB Union nationale des commerçants et exportateurs de bétail
UNAEBV Union nationale des exportateurs du bétail et de la viande
ZEPESA Projet de développement du zébu peul au Sahel
4
BURKINA FASO – Plan d'actions pour le développement de la filière bétail-viande.
Rapport final
RESUME
1
Diagnostic des filières bétail-viande et petits ruminants du Burkina Faso, Rapport final, AGRER-
Statistika, janvier 2007.
5
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Rapport final
Le plan d'action a été présenté, discuté et validé au cours d'un atelier qui s'est
tenu dans les locaux du Ministère des ressources animales à Ouagadougou le 26 mars
2007, en présence des représentants des différents acteurs du secteur de l'élevage. La
liste des participants à cet atelier figure en annexe 2.
6
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Rapport final
1 INTRODUCTION
L'élevage des bovins occupe une place importante dans l'économie burkinabé
comme en témoigne sa contribution au PIB et aux recettes d'exportation. L'activité
constitue une importante source de subsistance pour la population rurale. C'est
pourquoi l'élevage occupe une place de choix dans les stratégies de développement du
Burkina Faso dont le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP) constitue le
cadre de référence.
Cependant, en dépit de cette importance, l'élevage bovin reste confronté à de
nombreuses contraintes qui limitent son développement. En effet, les investissements
et appuis en faveur du secteur de l'élevage restent modestes. Les problèmes
d'alimentation du cheptel, de protection sanitaire des animaux, de commercialisation
et d'exportation des produits d'élevage sont devenus de plus en plus préoccupants.
Cette situation interpelle les Autorités qui souhaitent une meilleure prise en
charge des problèmes d'élevage afin de permettre à ce secteur de jouer pleinement le
rôle qui est le sien.
La présente étude2 du Plan d'actions pour le développement de la filière bétail-
viande (PA-BV) a pour objectif de contribuer au développement de la filière et de
participer ainsi à la lutte contre la pauvreté et à la croissance de l'économie nationale.
La filière bétail-viande s'entend dans le cadre de cette étude, comme la filière
bovine et viande bovine. Elle se définit comme l'ensemble des actes de production, de
transformation, de commercialisation et de consommation relatifs aux bovins et à la
viande bovine.
L'élaboration du Plan d'actions a été précédée d'une phase de diagnostic de la
filière et d'identification des axes d'intervention, qui fait l'objet d'un rapport distinct3.
L'objet du Plan d'actions est de définir la stratégie opérationnelle, les actions et
investissements prioritaires, et l'organisation pour la mise en œuvre et le suivi
d'exécution des interventions pour le développement de la filière bétail-viande.
Dans la perspective d'ancrer le développement de la filière sur une approche
ascendante et durable, des rencontres et entretiens ont été organisés à Ouagadougou et
en provinces, tout au long de l'étude, avec les différents acteurs de la filière, les
projets, les partenaires techniques et financiers, afin de recueillir leur vision des
filières et d'analyser avec eux leurs contraintes et leurs attentes. Le contenu des
interventions du Plan d'actions et les modalités de mise en œuvre ont été élaborés
selon une approche participative, en étroite concertation avec les différents acteurs.
Le présent document de Plan d'actions comprend les chapitres suivants:
1. Introduction
2. Rappel des éléments clés du diagnostic de la filière
3. Objectifs du plan d'actions
4. Stratégie et orientations
5. Actions du plan
2
Mission d'étude composée de G. Libois, agro-économiste, chef de mission, Dr J.M. Centres,
vétérinaire-économiste, Dr H. Kagoné, zootechnicien, Dr H.H. Tamboura, vétérinaire.
3
Diagnostic des filières bétail-viande et petits ruminants du Burkina Faso, Rapport final, AGRER-
Statistika, janvier 2007.
7
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Rapport final
4
Diagnostic des filières bétail-viande et petits ruminants du Burkina Faso; Rapport final, AGRER-
Statistika, janvier 2007.
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Rapport final
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Rapport final
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Diagnostic des filières bétail-viande et petits ruminants du Burkina Faso; Rapport final, AGRER-
Statistika, janvier 2007.
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Rapport final
4 ORIENTATIONS STRATEGIQUES
Le plan d'actions s'inscrit dans les choix stratégiques et opérationnels
prioritaires du Gouvernement du Burkina Faso et du Ministère des ressources
animales (MRA) à savoir: accroître la contribution du secteur de l'élevage à la
croissance de l'économie nationale et à la lutte contre la pauvreté. Il a été préparé avec
un souci de cohérence avec le cadre politique et stratégique national et sectoriel tel
qu'exprimé dans les documents-clés de politique nationale que sont:
• le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP);
• la Lettre de politique de développement rural décentralisé (LPDRD);
• le Plan d'actions et programme d'investissements du secteur de l'élevage
(PAPISE);
• le Document de stratégie de développement rural (SDR).
L'élevage des bovins repose essentiellement sur l'exploitation des ressources
naturelles et des sous-produits agricoles et agro-industriels à travers différents
systèmes de production: i) systèmes d'élevage traditionnels regroupant les systèmes
transhumants et les systèmes extensifs sédentaires, ii) les systèmes semi-intensifs et
intensifs à visée commerciale regroupant l'embouche familiale et l'embouche
commerciale. Les systèmes traditionnels qui se retrouvent à travers tout le territoire et
totalisent la plus grande partie du cheptel bovin, constituent la base productive de la
filière. Ils génèrent l’essentiel des animaux mis sur les marchés intérieur et
d’exportation d’une part, et ils sont les pourvoyeurs en animaux des systèmes à visée
commerciale (embouche intensive et semi-intensive) d’autre part. La stratégie globale
doit viser le développement de l'ensemble de ces systèmes existants, complémentaires
dans leur fonctionnement et adaptés aux conditions écologiques du milieu. Le plan
d’action vise donc à préserver l'élevage traditionnel comme facteur d'équilibre en
matière de gestion des ressources naturelles et à accroître sa productivité pour
contribuer à l'amélioration des revenus des éleveurs et contribuer de la sorte à la
réduction de la pauvreté. Il vise aussi à encourager et intensifier le développement
d’un élevage moderne hautement productif pouvant intéresser de nouveaux acteurs et
11
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Rapport final
12
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Rapport final
5 ACTIONS DU PLAN
Les actions sont structurées en cinq domaines qui constituent l'ossature du plan
d'actions BV.
Un domaine d'actions, au sens où on l'entend ici, désigne ce sur quoi on agit
ou la nature des actions elles-mêmes. Chaque domaine permet ainsi de définir un
ensemble d'actions spécifiques concourant à la résolution d'une problématique donnée
et permettant d'obtenir des résultats cohérents et complémentaires.
13
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Rapport final
14
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Rapport final
Résultat 1.1 - Les groupements d'éleveurs sont identifiés, leurs activités et leur
fonctionnement sont connus, leurs contraintes et besoins sont recensés.
Activité 1.1
La finalisation de la base de données professionnelles élaborée pour la CPF
sera réalisée par des suivis des membres de la CPF ou de la FEB et par les chefs de
zones du MRA. Les données seront transmises au siège de la CPF directement par ses
membres ou sous couvert des structures du MRA pour les agents de ce ministère.
La nature des données à collecter sera déterminée conjointement par la FEB, la
CPF et le MRA. Ces données devront concerner l’objectif des groupements, le
nombre de membres, les ressources et leur origine (notamment cotisations, projets…)
mais également le fonctionnement de ces groupements (services rendus aux membres,
réunions des instances statutaires, …).
La gestion de la base de donnée est assurée par la CPF qui affecte une
personne à ce travail.
La base de données devra être accessible à toutes les structures membres de la
CPF et aux différents ministères intéressés.
6
Les résultats à atteindre sont regroupés par objectif spécifique.
15
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Rapport final
16
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Rapport final
Résultat 1.4 - Les éleveurs sont régulièrement informés des activités de leurs
organisations.
Activité 1.4.1 - Réalisation d'émissions régulières sur les radios locales et nationales
par des journalistes sur des thèmes identifiés par les responsables des fédérations
d’éleveurs au niveau provincial, régional ou national ou diffusion de communiqués
émanant des organisations d’éleveurs. Ces émissions auront plusieurs objectifs: i)
information sur les activités des organisations ; ii) connaissance de ce qui se passe
dans d’autres groupements du pays à travers des reportages et interviews : iii)
informations techniques avec l’aide des agents du MRA.
Activité 1.4.2 - Formation des membres des bureaux des fédérations provinciales,
régionales et nationales à la communication par un opérateur privé. Ces formations
ont pour objet de sensibiliser les responsables des groupements à l‘importance de la
communication et de l’utilisation des radios, notamment en ce qui concerne les
activités des organisations.
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Rapport final
Résultat 1.6 - Les groupements apportent des services réels à leurs membres, les
éleveurs disposent des intrants (SPAI, produits vétérinaires) dans leurs
groupements, ils savent valoriser les SPA, les fourrages, les SPAI et bénéficient
de l'expérience d'autres éleveurs.
Activité 1.6.1 - Formations techniques à la demande des groupements par les agents
du MRA et/ou prestataires privés (ONG, bureaux d'étude), projets.
Activité 1.6.2 - Formation à la gestion économique des exploitations par les agents du
MRA puis par les animateurs endogènes.
Activité 1.6.3 - Formation des animateurs endogènes à la gestion économique des
exploitations.
Activité 1.6.4 - Réalisation d'émission de radios sur des thèmes spécifiques.
Activité 1.6.5 - Organisation de voyages d'études nationaux. Ces voyages doivent
permettre des échanges entres organisations de producteurs, et non seulement entre
organisations d’éleveurs, en matière de gestion des groupements, de développement
d’activités économiques… mais doivent aussi permettre à des éleveurs de rencontrer
des éleveurs ayant amélioré la conduite de leur élevage.
Résultat 1.7 - Les éleveurs sont représentés dans les structures de développement
à tous les niveaux
Activité 1.7.1 - Formation des membres des bureaux sur la décentralisation et le
développement local par prestataire privé. Ces formations doivent permettre aux
responsables des groupements de comprendre l’importance de leur rôle dans les
structures locales.
Activité 1.7.2 - Formation des éleveurs à la connaissance des institutions par un
prestataire privé puis par les animateurs endogènes. Ces formations doivent permettre
aux éleveurs de connaître le rôle des différentes structures administratives avec
lesquelles ils sont amenés à être en contact.
Activité 1.7.3 - Formation des animateurs endogènes à la décentralisation (niveau
provincial ou régional) par prestataire privé. Ces formations des animateurs
endogènes identifiés précédemment doivent leur permettre d’appuyer par la suite
l’action des membres des bureaux.
Résultat 1.8 - Les éleveurs participent aux structures locales de gestion concertée
de l'espace.
Activité 1.8.1 - Formation des membres des bureaux à la gestion concertée de
l’espace : étude préalable réalisée par un prestataire privé (consultant international et
consultant national). Cette étude doit être en mesure d’identifier les problèmes qui
sont la cause de conflits entre les différents utilisateurs de l’espace et de proposer des
voies de médiation pérennes.
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Rapport final
Activité 1.8.2 - Formation des membres des bureaux à la gestion concertée de l'espace
par un prestataire privé puis par des animateurs endogènes. A la suite de l’étude
précédente, ces formations doivent permettre de sensibiliser les éleveurs et les autres
acteurs à la gestion concertée de l’espace et de mettre en place des moyens pérennes
de gestion de l’espace, de prévention et de gestion des conflits.
Activité 1.8.3 - Formation d’animateurs endogènes à la gestion concertée de l’espace
(niveau provincial ou régional) par un prestataire privé.
Résultat 1.10 – Les candidats éleveurs sont formés aux métiers de l'élevage
Activité 1.10 - Formation à la demande des groupements, localement ou dans un
centre (ENESA ?) par un prestataire privé ou des techniciens du MRA.
Résultat 2.3 – Les acteurs connaissent les lois et réglementations des différents
pays
Activité 2.3 - Formation à la connaissance des textes réglementant le commerce et le
transport des animaux, l’exportation, l’exercice des professions de la filière, par un
prestataire privé.
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Résultat 2.5 – Les règles d'accès aux différentes professions sont élaborées
Activité 2.5 – Elaboration des textes par les ministères concernés (MRA et MCPEA).
Résultat 3.2 - Les acteurs participent aux structures de concertation sur l'élevage
au niveau local, provincial, régional, national
Activité 3.2.1 - Création de structures de concertation décentralisées sur le
développement de l’élevage.
Activité 3.2.2 - Réactivation du cadre national de concertation (CNC-RA).
N.B. L’activité de ces structures ne devra pas être confondue avec celle de
l’interprofession dont elle est complémentaire. Elles doivent constituer un lieu de
dialogue permanent entre l’administration et les professionnels.
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Rapport final
Activité 1.1
Appui à la collecte des données 290 HJ 20 5.800 5.800
sur les groupements
Activité 1.2.1
Alphabétisation de base et 75 ses- 75 28.125 5.625 5.625 5.625 5.625 5.625
fonctionnelle des responsables et sions
membres des groupements
Activité 1.2.2
Formation d'alphabétiseurs 3 ses- 9.600 86.400 28.800 28.800 28.800
endogènes sions
Suivi des alphabétiseurs 450 HJ 15 20.250 6.750 6.750 6.750
endogènes
Activité 1.2.3
Formation des membres des 30 ses. 782 117.300 23.460 23.460 23.460 23.460 23.460
bureaux à la gestion des
groupements
Réalisation/traduction de livrets
de formation sur la gestion des Fft 2.000 2.000
OP
Multiplication des livrets 1.000 1 5.000 1.000 1.000 1.000 1.000 1.000
Activité 1.2.4
Formation des éleveurs à la 130 332 215.800 43.160 43.160 43.160 43.160 43.160
gestion des groupements
Multiplication des livrets 4.000 1 20.000 4.000 4.000 4.000 4.000 4.000
Activité 1.2.5
Formation des membres des 2 1.695 16.950 3.390 3.390 3.390 3.390 3.390
bureaux provinciaux, régionaux,
nationaux à la gestion des
organisations de producteurs
Activité 1.2.6
Formation d'animateurs 2 2.825 16.950 5.650 5.650 5.650
endogènes à la gestion des
organisations de producteurs
Activité 1.3.2
Prélèvements sur la
commercialisation : étude 90 h/j 10.400 10.400 10.400
préalable
21
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Rapport final
Activité 1.3.3
Formation des membres des
bureaux des groupements à la 26 782,5 101.725 20.345 20.345 20.345 20.345 20.345
gestion économique des activités
Réalisation/traduction de livrets
de formation sur la gestion Fft 2.000 2.000
économiques des OP
Multiplication des livrets 1.000 1 5.000 1.000 1.000 1.000 1.000 1.000
Activité 1.3.4
Formation d'animateurs 2 2.825 16.950 5.650 5.650 5.650
endogènes à la gestion
économiques des activités
Activité 1.4.1
Réalisation émissions radios 52 150 39.000 7.800 7.800 7.800 7.800 7.800
locales et nationales
Activité 1.4.2
Formation des membres des 2 1.650 3.300 3.300
bureaux des fédérations
provinciales, régionales et
nationales à la communication
Activité 1.5.1
Organisation d'un suivi régulier 200 HJ 10 10.000 2.000 2.000 2.000 2.000 2.000
par les faîtières
Activité 1.5.2
Renforcement de l'appui par le Fft 45.000 20.000 10.000 5.000 5.000 5.000
MRA
Activité 1.5.3
Appui à l'émergence d'un secteur 10.400 10.400 10.400
privé ou associatif d'appui
conseil : étude préalable
Activité 1.6.1
Formations techniques 200 500 500.000 100.000 100.000 100.000 100.000 100.000
Réalisation/traduction de livrets Fft 2.000 2.000 2.000
de formation
Multiplication des livrets 6000 1 30.000 6.000 6.000 6.000 6.000 6.000
Activité 1.6.2
Formation à la gestion 200 110 110.000 22.000 22.000 22.000 22.000 22.000
économique des exploitations
Réalisation/traduction de livrets Fft 2.000 2.000 2.000
de formation
Multiplication des livrets 6000 1 30.000 6.000 6.000 6.000 6.000 6.000
Activité 1.6.3
Formation d'animateurs 2 2.825 16.950 5.650 5.650 5.650
endogènes à la gestion
économique des activités
Activité 1.6.4
Réalisation émissions radio 52 150 199.000 39.800 39.800 39.800 39.800 39.800
Activité 1.6.5
Voyages d'études 5 1.950 48.750 9.750 9.750 9.750 9.750 9.750
Activité 1.7.1
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BURKINA FASO – Plan d'actions pour le développement de la filière bétail-viande.
Rapport final
Formation des responsables des 13 785 51.025 10.205 10.205 10.205 10.205 10.205
fédérations sur la décentralisation
et le développement local
Activité 1.7.2
Formation des membres des 100 110 55.000 11.000 11.000 11.000 11.000 11.000
bureaux des groupements à la
connaissance des institutions
Activité 1.7.3
Formation d'animateurs 2 2.825 16.950 5.650 5.650 5.650
endogènes à la décentralisation
Activité 1.8.1
Formation des membres des 2HM 16.820 16.820
bureaux à la gestion concertée de
l’espace : étude préalable
Activité 1.8.2
Formation des membres des 10 786,5 39.325 7.865 7.865 7.865 7.865 7.865
bureaux à la gestion concertée de
l’espace
Activité 1.8.3
Formation d'animateurs 2 2.825 16.950 5.650 5.650 5.650
endogènes à la décentralisation
Activité 1.9
Formation des membres des 10 1.230 36.900 12.300 12.300 12.300
bureaux à l'élaboration de projet
et à la recherche de
financements
Activité 1.10
Formation des candidats éleveurs 3 12.300 110.700 36.900 36.900 36.900
aux métiers de l’élevage
Activité 2.1
Formation au fonctionnement des 3 1.650 24.750 4.950 4.950 4.950 4.950 4.950
organisations
Activité 2.2
Formation des acteurs à 3 1.100 16.500 3.300 3.300 3.300 3.300 3.300
l'utilisation du SIM
Activité 2.3
Formation des acteurs à la 5 1.410 35.250 7.050 7.050 7.050 7.050 7.050
connaissance des textes
Activité 2.4.1
Formation des acteurs à la 5 1.650 41.250 8.250 8.250 8.250 8.250 8.250
gestion économique
Activité 2.4.2
Formations techniques 5 5.180 129.500 25.900 25.900 25.900 25.900 25.900
Activité 3.1
Création d’une base de données Fft 5.000 5.000 5.000
Activité 3.3.1
Appui à la création de 13 5.580 72.540 36.270 36.270
l'interprofession
Activité 3.3.2
Appui à la création de sièges 4 200.000 80.000 80.000 40.000
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BURKINA FASO – Plan d'actions pour le développement de la filière bétail-viande.
Rapport final
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Diagnostic des filières bétail-viande et petits ruminants. Rapport final, AGRER-Statistika, janvier
2007
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Rapport final
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Rapport final
Activité 1.4 - Former les éleveurs à la gestion rationnelle des pâturages naturels et des
troupeaux dans les zones à vocation pastorale aménagées et dans les autres systèmes
d’élevage traditionnels.
Dans la plupart des zones d’élevage, on observe des phénomènes de
dégradation des pâturages dus essentiellement au surpâturage. Les causes de cette
dégradation sont essentiellement la surcharge animale (effectifs trop élevés par
rapport aux capacités de charge) et le pâturage continu. Dès lors, la formation des
éleveurs devra porter sur la gestion rationnelle du troupeau (stabilisation des effectifs,
gestion raisonnée de la reproduction, amélioration de la productivité, etc.), et les
principes et règles d’exploitation rationnelle des pâturages naturels à partir de
l’approche holistique. Cette activité de formation sera mise en œuvre par la DGEAP
et les DRRA. Dans le cadre du Plan d’actions, elle s’inscrit dans le Domaine d’actions
n°1 « Structuration et professionnalisation des acteurs de la filière ».
Activité 1.5 - Valoriser les zones à vocation pastorale par la définition d’objectifs de
production clairs et l’intensification des systèmes d’élevage traditionnels.
Dans la plupart des zones à vocation pastorale, les systèmes d’élevage
demeurent traditionnels et peu productifs. En rapport avec les efforts d’aménagement,
la valorisation des zones pastorales consistera à définir des objectifs de production
(embouche bovine, production laitière). De ce fait, les éleveurs bénéficieront d’un
appui-conseil rapproché, d’appuis pour l’approvisionnement en intrants (SPAI,
produits vétérinaires) et la commercialisation des produits animaux (construction de
marchés à bétail, de centres de collecte de lait ou de laiteries). Une étude filière sera
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réalisée par un zoo-économiste dans les zones concernées en vue de mieux cibler les
actions et leur mise en œuvre, ainsi que le lien entre la production et le marché.
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Rapport final
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Rapport final
Activité 3.1 - Renforcer la lutte contre les maladies contagieuses et parasitaires dans
les élevages extensifs
L’activité de renforcement de la lutte contre les maladies contagieuses et
parasitaires dans les élevages extensifs sera mise en œuvre par la construction de
parcs de vaccination (ou réfection ou déplacement d’anciens parcs de vaccination), de
pharmacies communales au profit d’organisations professionnelles d’éleveurs, la
détaxation des intrants vétérinaires et l’appui à l’installation de vétérinaires (cliniques
vétérinaires) et de techniciens d’élevage (cabinets de soins) pour l’exercice à titre
privé de la profession vétérinaire dans les zones non ou peu couvertes. Une
sensibilisation des éleveurs à la protection sanitaire de leurs troupeaux sera également
réalisée par les DRRA.
Activité 3.3 - Réaliser un suivi sanitaire rapproché des ateliers d’embouche bovine
La mise en œuvre de cette activité consistera à mettre à la disposition de
prestataires privés de santé animale ou des DPRA de frais de fonctionnement pour
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Rapport final
assurer un suivi sanitaire rapproché (une fois par quinzaine) des animaux
d’embouche, et à apporter un appui-conseil aux éleveurs emboucheurs en matière de
diagnostic et de protection contre les maladies liées à l’intensification.
Activité 4.1 – Mise en place d’un programme pilote de sélection basé sur les critères
de production (viande et mixte) dans les zones pastorales aménagées.
Cette activité consistera en une opération d’identification du cheptel bovin
(marquage des animaux, confection de carnets de l’éleveur, création d’une base de
données généalogiques, etc.), et la formation et sensibilisation des éleveurs à la
gestion de la reproduction (castration ou conduite séparée des mâles non destinés à la
reproduction, élimination des génisses non destinées au renouvellement, etc.). Un
appui sera apporté à la DGPA pour l’acquisition du matériel de marquage, la
formation des techniciens et des éleveurs à la gestion de la reproduction. En outre, un
appui-accompagnement des éleveurs dans l’amélioration génétique sera réalisé par le
MRA à travers la confection d’outils de collecte et l’analyse des données.
Activité 4.3 - Promouvoir l’insémination artificielle dans les élevages bovins semi-
intensifs et intensifs, y compris dans les zones pastorales aménagées.
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Activité 5.1 - Mettre en place un dispositif d'alerte précoce sur les risques de crises
fourragères et hydriques.
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(i) Mesures d’information et de sensibilisation (radio rurale) des populations sur la situation de crise,
la conduite à tenir (orientation des mouvements du bétail) et, les mesures prises par le MRA (SPAI);
(ii) production de certificats de transhumance.
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Activité 5.3 - Appuyer les éleveurs traditionnels ayant perdu tout ou partie de leur
troupeau à le reconstituer.
L’appui pour la reconstitution du cheptel vise à mettre à la disposition des
éleveurs victimes d’une crise des noyaux de reproducteurs à prix subventionné à partir
d’un fonds spécifique.
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Activité 1.1
Consultant juriste 2 HM 3 000 6 000 6 000
Ateliers régionaux 13 2 000 26 000 12 000 14 000
Diffusion par les médias forfait 2 000 1 000 1 000
Activité 1.2
Mission d’appui 650 HJ 15 9 750 1 950 1 950 1 950 1 950 1 950
Fora de négociation 20 2 000 40 000 10 000 10 000 10 000 10 000
Etude d’aménagement 10 HJ 3 000 30 000 20 000 10 000
pastoral
Fonds d’aménagement 10 200 000 2 000 000 700 000 700 000 600 000
pastoral
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Activité 1.3
Mission d’appui 325 HJ 15 4 875 975 975 975 975 975
Fora de négociation 13 2 000 26 000 5 200 5 200 5 200 5 200 5 200
Consultant pastoraliste 3 HM 3 000 9 000 9 000
Fonds d’aménagement 500 km 800 400 000 150 000 150 000 100 000
Activité 1.4
Formation à la gestion PM9 PM PM
rationnelle des troupeaux et
des pâturages
Activité 1.5
Etude filière 2 HM 3 000 6 000 6 000
Appui-conseil rapproché Forfait Forfait 60 000 12 000 12 000 12 000 12 000 12 000
Activité 1.6
Etudes techniques 2 HM 3 000 6 000 6 000
Fonds d’aménagement Forfait Forfait 400 000 100 000 100 000 100 000 100 000
hydraulique pastorale
Activité 1.7
Production de CIT 10 000 1 10 000 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000
Messages dans les médias forfait forfait 1 000 200 200 200 200 200
Activité 2.1
Subvention pour équipement 1000 kits 300 300 000 75 000 75 000 75 000 75 000
et infrastructures
Formation en techniques de PM PM PM PM PM PM PM PM
fauche, conditionnement et
conservation
Activité 2.2
Fonds d’équipement 1000 100 100 000 25 000 25 000 25 000 25 000
traitement pailles
Formation en techniques de PM10 PM PM PM PM PM PM PM
traitement des fourrages
pauvres
Activité 2.3
Subvention pour l’achat de Forfait Forfait 100 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000
semences et de plants
Formation en techniques de PM PM PM PM PM PM PM PM
production fourragère
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Budget inscrit dans l'axe d'intervention n° 1, activité 1.6.1 "Formations techniques"
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Budget inscrit dans l'axe d'intervention n° 1, activité 1.6.1 "Formations techniques"
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Activité 2.4
Fonds de roulement SPAI 45 5 000 225 000 125 000 100 000
Formation gestion FDR PM PM PM PM PM PM PM PM
Activité 2.5
Etude de mise au point des 3 HM 3 000 9 000 9 000
rations-types
Adaptation d’un logiciel de 1 HM 3 000 3 000 3 000
rationnement
Formation au rationnement PM PM PM PM PM PM PM PM
Activité 3.1
Consultation pour la mise en 2 HM 3 000 6 000 6 000
place des infrastructures de
protection sanitaire
Fonds d’investissement Forfait 620 000 120 000 200 000 200 000 100 000
(parcs de vaccination,
pharmacies communales,
cliniques et cabinets
vétérinaires)
Organisation de campagnes 65 2 000 130 000 26 000 26 000 26 000 26 000 26 000
de sensibilisation des
éleveurs à la protection du
cheptel
Activité 3.2
Appui au fonctionnement du 5 150 000 750 000 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000
RESUREP
Activité 3.3
Suivi rapproché et appui- 45 3 000 135 000 27 000 27 000 27 000 27 000 27 000
conseil aux emboucheurs
Activité 4.1
Opération pilote Forfait Forfait 100 000 20 000 40 000 30 000 5 000 5 000
d’identification du cheptel
bovin
Formation à la gestion de la PM PM PM PM PM PM PM PM
reproduction
Appui-accompagnement des Forfait Forfait 25 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000
éleveurs en amélioration
génétique
Activité 4.2
Prospection sur les races Forfait Forfait 50 000 50 000
(bovins-viande) africaines et
européennes
Subvention à l’introduction Forfait Forfait 200 000 50 000 50 000 50 000 50 000
de gènes exotiques
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Appui aux stations d’élevage 6 50 000 300 000 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000
pour la multiplication
d’animaux performants
Activité 4.3
Renforcement des capacités Forfait Forfait 200 000 50 000 50 000 50 000 50 000
du Centre d’IA
Subvention IA au profit des Forfait Forfait 100 000 25 000 25 000 25 000 25 000
éleveurs
Formation à l’IA PM PM PM PM PM PM PM PM
Activité 5.1
Protocole d’accord avec Forfait Forfait 300 000 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000
l’INERA pour la mise en
place un dispositif d'alerte
précoce
Activité 5.2
Construction de magasins 6 30 000 180 000 90 000 90 000
plus FDR/SPAI
Activité 5.3
Fonds spécifique pour Forfait Forfait 200 000 200 000
reconstitution du cheptel
Activité 6.1
Consultation pour 4 HM 3 000 12 000 12 000
l’élaboration d’outils de
suivi des ateliers
d’embouche et formation
Activité 6.2
Formation des éleveurs en PM PM PM PM PM PM PM PM
gestion des opérations
d’embouche
Formation des techniciens en 305 HJ 15 4 575 4 575
gestion des opérations
d’embouche
TOTAL 7151200 802900 1978325 1998325 1623325 748325
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Rapport final
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Activité 1.2 – Elaboration et mise en œuvre des grilles de classement des animaux et
des carcasses de bovins.
Pour rémunérer au juste prix les efforts d’investissement et d’innovation des
producteurs et des acteurs de la filière, il est indispensable que les échanges
commerciaux se fassent sur la base de critères objectifs d’appréciation des animaux et
des produits, au lieu de la situation de "à vue d’œil" qui prévaut actuellement. Dans la
pratique, un tel système de classement des produits animaux n’existe dans aucun pays
de l’Afrique de l’Ouest. En 1999, l’UEMOA avait proposé un système harmonisé de
classification du bétail et de la viande qui, jusqu'à ce jour, n'a pas été mis en
application.
Il s'agira donc d’actualiser la grille proposée par l’UEMOA, à travers une
étude menée au niveau des abattoirs frigorifiques (Ouagadougou, Bobo Dioulasso,
Dédougou, Dori et Ouahigouya) et des principaux marchés à bétail bovin. Les
paramètres à mesurer sur les animaux vivants (ante mortem) et sur les carcasses
seront identifiés. Les équipements de pesée et de mensurations seront financés par le
PA-BV là où ils feraient éventuellement défaut. Ce travail sera réalisé conjointement
par la Recherche (INERA, Université) et les abattoirs. Les résultats seront présentés et
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Rapport final
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Rapport final
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Activité 3.2 – Rendre disponibles et accessibles pour les acteurs, des infrastructures
de transformation de la viande par:
- la création ou réhabilitation d’unités d’abattage semi industrielles ou
industrielles;
- l'aménagement d’aires d’abattage pour les villes sièges de Régions;
- l'aménagement de boucheries dans les marchés urbains des sièges de Régions;
- la promotion de la création de nouvelles charcuteries dans les principales villes;
- l'appui à la contractualisation des marchés intérieurs et extérieurs;
- la conception et la vulgarisation de dispositifs appropriés (fonctionnalité,
hygiène, économie d’énergie,…) pour les grilleurs;
- la formation et/ou recyclage des acteurs en techniques de transformation.
Les cinq abattoirs frigorifiques du pays (Ouagadougou, Bobo Dioulasso,
Ouahigouya, Dédougou, Dori) seront mis au normes dans le délai de 5 ans et
constitueront les pôles officiels d’exportation de la viande.
Le PA-BV interviendra en appui à quelques communes chef lieux des
Régions, en y construisant un abattoir moderne (au maximum huit). Le PA-BV
appuiera également l’ensemble des acteurs par des formations et des missions de
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Activité 1.1
Organisation forum national Fft 15.000 15.000
Elaboration cahier des charges Fft 5.000 5.000
des différentes professions
Adoption des textes Fft 2.000 2.000
Activité 1.2
Complément d'équipement pour Fft 7.500 7.500
les mesures
Etude actualisation grille de Fft 20.000 10.000 10.000
classement
Atelier national validation Fft 15.000 15.000
Diffusion / formation Fft 15.000 15.000
Activité 1.3
Personnel vétérinaire (MRA) p.m. p.m.
Moyens de déplacement 5 voit. & 25 motos 75.000 37.500 37.500
Kits inspection Fft 50.000 10.000 10.000 10.000 10.000 10.000
Appui fonctionnement inspect. 5 ans 225.000 1.125.000 225.000 225.000 225.000 225.000 225.000
(45 provinces)
Activité 1.4
Sessions de formation 2 sessions/an/profession p.m.
Honoraires formateur 180 150 108.000 27.000 27.000 27.000 27.000
HJ/an
Diffusion par médias 4 ans 1.000 4.000 1.000 1.000 1.000 1.000
Activité 2.1
Développement BDD SIM BV p.m.11
Appui au fonctionnement BDD 3 ans 5.000 15.000 5.000 5.000 5.000
12
Mise en ligne et gestion site p.m.
Internet par opérateur privé
Activités 2.2 & 2.3
Etudes: 4,5 3.000 13.500 13.500
a) modes de transport et HM
distribution des viandes
b) consommation viande
c) conservation/transfo.
Activité 3.1
Aménagement marchés 20 50.000 1.000.000 250.000 250.000 250.000 250.000
traditionnels
Appui comité gestion 20 2.000 40.000 10.000 10.000 10.000 10.000
Formation acteurs p.m.
Activité 3.2
Mise aux normes des AF 5 50.000 250.000 100.000 50.000 50.000 50.000
11
Budget inscrit dans l'axe n° 5, activité 3.1 "Développement et gestion BDD"
12
Budget inscrit dans l'axe n° 5, activité 5.1 "Création site WEB"
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Rapport final
Activité 2.3 – Mise en place d'un fonds d'investissement pour l'élevage (FIE), à deux
guichets:
- Guichet pour financement par subvention totale d'investissements
économiques d'intérêt collectif: infrastructures collectives liées à
l'exploitation/gestion des ressources et à la mise en marché des produits. Ces
infrastructures pourront comprendre notamment l'aménagement et la
sécurisation des ressources pastorales (aires de pâture, pistes à bétail, points
d'eau pastoraux, …), la construction/aménagement de marchés à bétail, d'aires
d'abattage, de parcs de vaccination, et autres infrastructures jugées
indispensables.
- Guichet pour financement avec subvention partielle des investissements
productifs d'intérêt privé présentés individuellement ou par des groupements
(OP). Ce guichet aura pour objet de faciliter et promouvoir les initiatives
privées d'intensification et d'amélioration des activités de production,
traitement et commercialisation des produits de l'élevage. Il concernera
notamment les micro-projets suivants: embouche bovine, unité de production
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Rapport final
Activité 1.1
Consultant pour élaboration 2 HM 3.000 6.000 3.000 1.500 1.500
supports communication et
formation
Production matériel didactique Fft 6.000 6.000 2.000 2.000 2.000
Organisation réunions 5 ans 2.500 12.500 2.500 2.500 2.500 2.500 2.500
d'information
Activité 1.2
Formation élaboration plans de 30 2.000 60.000 20.000 20.000 20.000
financement
Formation suivi de projets 30 2.000 60.000 20.000 20.000 20.000
financés
Activité 2.1
Etude pour élaboration produits 2HM 4.000 8.000 8.000
financiers adaptés
Activité 2.2
Appui installation IMF 10 10.000 100.000 20.000 20.000 30.000 30.000
Activité 2.2
Fonds d'investissement p.m.
TOTAL 252.500 75.500 64.000 76.000 32.500 4.500
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Rapport final
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Evaluation de la méthodologie de l'enquête nationale de suivis de troupeaux (ENST) au Burkina
Faso, M. Lesnoff, CIRAD, octobre 2006.
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Rapport final
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Rapport final
Activité 1.1
Enquête nationale de suivi des p.m.14
troupeaux
Activité 2.1
Caractérisation de l'état actuel p.m.15
des pâturages
Suivi des pâturages à partir des p.m.
images d'indices de végétation
Activité 3.1
Renforcement des capacités de la
DGPSE:
Formation du personnel Fft 40.000 20.000 20.000
Equipements informatiques lot 7.500 7.500 7.500
Développement et gestion BDD Fft 7.000 3.000 1.000 1.000 1.000 1.000
14
Action proposée au financement de l'Union Européenne, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan
d'action "Système d'information sur la sécurité alimentaire".
15
Budget inscrit dans l'axe 2, activité 5.1
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Activité 4.1
Formation à l'analyse écofin 10 HJ 600 12.000 6.000 6.000
Enquêtes annuelles 3 ans 7.500 22.500 7.500 7.500 7.500
Activité 5.1
Création site WEB Fft 2.000 2.000 2.000
Elaboration/diffusion bulletin Fft 5.000 1.000 1.000 1.000 1.000 1.000
d'information périodique
TOTAL 96.000 39.500 35.500 9.500 2.000 9.500
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6.2.2 Evaluation
Des évaluations externes, à mi-parcours et finale, sont prévues et seront
effectuées par des experts indépendants recrutés à travers des bureaux d'études choisis
après des consultations restreintes.
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Rapport final
COUTS DE BASE
RUBRIQUE UNITE Qté Coût unitaire An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 TOTAL
1. INVESTISSEMENT
A. Véhicules
Véhicule 4x4 Unité 4 25 000 000 100 000 000 100 000 000
Véhicule de liaison Unité 1 14 000 000 14 000 000 14 000 000
B. Equipement
Matériel informatique Unité 8 3 000 000 24 000 000 24 000 000
Equipement bureaux Forfait 1 7 500 000 7 500 000 7 500 000
Mobilier bureau Forfait 1 7 500 000 7 500 000 7 500 000
C. Assistance technique
Evaluations externes h/mois 3 7 000 000 21 000 000 21 000 000 42 000 000
Audit annuel an 1 12 000 000 12 000 000 12 000 000 12 000 000 12 000 000 12 000 000 60 000 000
Total INVESTISSEMENT 165 000 000 12 000 000 33 000 000 12 000 000 33 000 000 255 000 000
2. FONCTIONNEMENT
A. Personnel
Coordonnateur national,Chef de cellule h/mois 12 850 000 10 200 000 10 200 000 10 200 000 10 200 000 10 200 000 51 000 000
Coordonnateurs régionaux (3) h/mois 36 500 000 18 000 000 18 000 000 18 000 000 18 000 000 18 000 000 90 000 000
Responsable administratif et financier h/mois 12 600 000 7 200 000 7 200 000 7 200 000 7 200 000 7 200 000 36 000 000
Chargé d'opération h/mois 12 600 000 7 200 000 7 200 000 7 200 000 7 200 000 7 200 000 36 000 000
Chargé de suivi-évaluation h/mois 12 600 000 7 200 000 7 200 000 7 200 000 7 200 000 7 200 000 36 000 000
Aide comptable h/mois 12 250 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 15 000 000
Adjoint coordonnateur régional (5) h/mois 36 400 000 14 400 000 14 400 000 14 400 000 14 400 000 14 400 000 72 000 000
Secrétaire national h/mois 12 250 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 15 000 000
Sécrétaires régionaux h/mois 36 150 000 5 400 000 5 400 000 5 400 000 5 400 000 5 400 000 27 000 000
Chauffeur h/mois 24 60 000 1 440 000 1 440 000 1 440 000 1 440 000 1 440 000 7 200 000
B . Fonctionnement
Véhicules * an 1 14 250 000 14 250 000 14 250 000 14 250 000 14 250 000 14 250 000 71 250 000
Loyer bureaux mois 12 250 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 15 000 000
Fournitures de bureau an 1 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 5 000 000
Eau, électricité, téléphone an 1 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000 20 000 000
Déplacements intérieurs (frais de mission) Forfait 1 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 10 000 000
C. Réunion comité naional pilotage an 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 10 000 000
D. Réunion comité régional concertation an 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000 20 000 000
Total coûts FONCTIONNEMENT 107 290 000 107 290 000 107 290 000 107 290 000 107 290 000 536 450 000
TOTAL 272 290 000 119 290 000 140 290 000 119 290 000 140 290 000 791 450 000
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BURKINA FASO – Plan d'actions pour le développement de la filière bétail-viande.
Rapport final
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BURKINA FASO – Plan d'actions pour le développement de la filière bétail-viande.
Rapport final
Formation 2 276 090 108 000 120 000 52 000 2 556 090 17%
Equipents et matériels 103 000 1 463 000 157 500 6 000 7 500 1 737 000 11%
Travaux 200 000 3 600 000 3 685 000 7 485 000 48%
TOTAL 2 617 010 7 151 200 5 328 000 252 500 96 000 15 444 710 100%
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BURKINA FASO – Plan d'actions pour le développement de la filière bétail-viande.
Rapport final
8 BENEFICES ATTENDUS
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BURKINA FASO – Plan d'actions pour le développement de la filière bétail-viande.
Rapport final
9 HYPOTHESES ET RISQUES
D'une façon générale, l'exécution et la réussite du plan d'actions sont
conditionnées par les hypothèses majeures suivantes.
La coordination des interventions: comme cela a été indiqué dans l'étude
diagnostique des filières BV et PR16, plusieurs projets interviennent déjà en appui aux
filières agro-pastorales (notamment PAFASP, PROFIL, PADAB-II). Afin d’éviter
des redondances et des difficultés en cours d'exécution, il est essentiel que le PA-BV
et ces différents projets développent des mécanismes de concertation, d’harmonisation
et d’alignement de leurs stratégies et approches du secteur de l'élevage.
L'existence et la disponibilité d'opérateurs compétents et disponibles au
niveau local. Une grande partie des activités seront sous-traitées à des opérateurs
institutionnels et privés. Etant donné que de nombreux projets de développement local
font déjà appel à ces mêmes opérateurs, il existe un risque que le PA-BV ne trouve
pas parmi les prestataires de services des cadres expérimentés disponibles. Il existe
également un risque que les petites entreprises et les tâcherons chargés des
aménagements et des constructions ne disposent pas de personnel capable de mener à
bien ces travaux avec les bénéficiaires.
16
Diagnostic des filières bétail-viande et petits ruminants du Burkina Faso; Rapport final, AGRER-
Statistika, janvier 2007.
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BURKINA FASO – Plan d'actions pour le développement de la filière bétail-viande.
Rapport final
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Rapport final
CADRE LOGIQUE
OBJECTIFS
OBJECTIFS SPECIFIQUES
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Rapport final
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RESULTATS
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ACTIVITES
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Rapport final
TOTAL 252.500.000
TOTAL 96.000.000
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BURKINA FASO – Plan d'actions pour le développement de la filière bétail-viande.
Rapport final
11 CONCLUSION
Le Plan d'actions s'inscrit directement à travers ses objectifs, domaines
d'interventions et actions au sein des priorités nationales de développement telles que
définies dans le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP), la Stratégie de
développement rural (SDR) et le Plan d'actions et programme d'investissements du
secteur de l'élevage (PAPISE).
Les facteurs favorables à la mise en œuvre du plan d'action pour le
développement de la filière bétail viande sont constitués par:
- La volonté politique de soutenir le secteur de l'élevage considéré comme un des
piliers de l'économie nationale.
- Le Burkina Faso dispose du potentiel pour l'intensification de la production
bovine: cheptel numériquement important, existence de marges appréciables en
termes d'amélioration des productions et des productivités, bonne rentabilité
financière des différents systèmes d'élevage.
- Les bonnes perspectives de croissance de la demande en produits tant sur le
marché national que sur les marchés régionaux.
Le coût du plan d'actions est élevé (16,236 milliards de FCFA sur 5 ans), mais
il faut se rappeler que la part des investissements publics dans le secteur de l'élevage a
été particulièrement faible au cours des dernières années et qu'il y a dès lors un déficit
et un retard de financement à combler.
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BURKINA FASO – Plan d'actions pour le développement de la filière bétail-viande.
Rapport final
ANNEXES
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BURKINA FASO – Plan d'actions pour le développement de la filière bétail-viande.
Rapport final
ANNEXE 1
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Rapport final
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Rapport final
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ANNEXE 2
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82
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ANNEXE 3
Sigles et abréviations
CFA Communauté Financière d’Afrique
DEP Direction des Etudes et de la Planification
ENEC II Deuxième Enquête Nationale sur les Effectifs du Cheptel
IEPC Initiative Elevage Pauvreté et Croissance
JITAP Programme Intégré Conjoint d’Assistance Technique à des Pays
moins avancés et autres pays africains
MRA Ministère des Ressources Animales
PAPISE Plan d’Action et Programme d’Investissement du Secteur de
l’Elevage
UEMOA Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
FEB Fédération des Eleveurs du Burkina Faso
UNABOC Union Nationale des Bouchers et Charcutiers
UNACEB, Union Nationale des Commerçants Exportateurs du Bétail
UNAEB Union Nationale des Exportateurs du Bétail
83
84
CONTEXTE
L'économie burkinabè repose essentiellement sur le secteur rural qui représente environ 40 à
41% du PIB17. La part de l’élevage dans le PIB serait de 10 à 12%1. La part des produits
animaux, y compris les cuirs et peaux, dans la valeur des exportations du pays est d'environ
24 à 26 % soit le deuxième poste en importance après le coton.
L'élevage constitue la source principale de revenus pour une partie non négligeable des
ménages ruraux. Près de 86 %18de la population active tirent entièrement ou partiellement
leurs revenus de l'élevage. Il est un mode d’épargne pour les producteurs et contribue à la
lutte contre la pauvreté en milieu rural : ventes d’animaux en période de difficulté alimentaire
pour acheter de la nourriture.
En dépit de cette importance dans l’économie nationale, les investissements publics restent
encore modestes et représentent à peine 1,5% de l’ensemble des ressources consacrées au
développement. Face à cette situation et au regard des potentialités certaines en matière
d’élevage, le Gouvernement a adopté en octobre 2000 un Plan d’Actions et Programme
d’Investissements du Secteur de l’Elevage (PAPISE). Un exercice de relecture de ce
document de politique sectorielle est en cours.
Le contexte économique régional est caractérisé par la libéralisation des échanges dans le
cadre de l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine). Ceci impose à notre
pays de se positionner rapidement sur les filières où il possède des avantages comparatifs
réels par rapport à ses voisins. La filière bétail viande est une de ces filières.
L’élevage qui offre plusieurs opportunités souffre cependant de certaines faiblesses telles
que :
17
Source : Comptes de la Nation 2001 -2002 ; INSD
18
PAPISE 2000
19
MRA / DEP/SSA : Les Statistiques du Secteur de l’Elevage au Burkina Faso, année 2004
84
85
Ces contraintes qui se manifestent différemment selon les filières et les systèmes de
production sont un frein au développement de la filière bétail viande.
Définitions
L’élevage bovin
La principale caractéristique de cet élevage est qu’il reste dominé par des techniques
traditionnelles de conduite du troupeau. La plus grande partie de la production
nationale provient de ce système traditionnel d’élevage. En considérant le taux de
croît de 2 % l’an appliqué aux données de l’ENEC II20, l’effectif du cheptel bovin est
estimé en 2004 à 7,5 millions de têtes21.
20
MRA/DEP « Enquête Nationale sur les Effectifs du Cheptel ENECII; Résultats et analyses »
21
MRA/DEP Rapport statistique 2004
85
86
Elevage traditionnel
Dans cette catégorie on peut regrouper les systèmes pastoraux et agro – pastoraux. La
transhumance, grande ou petite, est le mode important de conduite de troupeaux, où
l'alimentation repose quasi exclusivement sur les pâturages naturels en toutes saisons.
Pour les élevages traditionnels plus ou moins sédentarisés, il est pratiqué un peu de
complémentation alimentaire pendant la saison des pluies ou à la soudure, sous forme
de sel, de sons de céréales locales, de résidus de culture et de SPAI (Sous produits
Agro-Industriels).
La conduite des troupeaux (mode d'élevage) se fait de manière tout à fait
traditionnelle : saillies naturelles saisonnées en fonction des ressources fourragères,
pas de plan raisonné de sélection génétique, recours à la médecine traditionnelle
(tradithérapie), pas de plan d'alimentation raisonné, insuffisance dans la gestion des
ressources naturelles.
La majorité de ces élevages pratiquant une transhumance de plus ou moins grande
envergure commencent depuis quelques temps à se heurter à un certain nombre de
difficultés qui viennent entraver leur activité pastorale. Ces difficultés sont
engendrées aussi bien par des conditions naturelles (pluviométrie irrégulière, années
de sécheresse, élargissement de la zone Sahel) que par des contraintes liées à l'homme
(pression foncière, appropriation ou obstruction des pistes à bétail par les agriculteurs
notamment autour des points d'eau, défrichement anarchique des terres, etc.).
Les différentes études effectuées ces dernières années (IEPC, PROCORDEL,
PAPISE, PAF, etc.) montrent d'ailleurs qu'une tendance à une sédentarisation plus ou
moins volontaire et plus ou moins bien adaptée se met en place dans diverses zones
du pays, avec une diminution globale du nombre de têtes. Mais cette sédentarisation
ne s'avère pas toujours facile ou heureuse, même dans les zones pastorales prévues à
cet effet, pour des raisons d’insuffisance de mesures et de moyens d'accompagnement,
d'infrastructures notamment hydrauliques, de concurrence avec les agriculteurs et
d'organisation et de cohésion de la part des éleveurs.
86
87
Le cheptel des petits ruminants se chiffrait en 2004 à 17,241 millions de têtes. Cet
élevage est essentiellement de type extensif avec, cependant, une tendance à la
pratique de l'élevage semi-intensif péri-urbain et l'embouche paysanne en ce qui
concerne les ovins avec utilisation de sous produits agro - industriels. Cette pratique
de l’embouche est très bien répandue surtout dans le plateau central et au nord.
C'est un élevage pratiqué aussi bien par les hommes que par les femmes et la
répartition par genre selon l’ENEC II donnait la situation suivante : en milieu rural les
femmes représentent 17,6% des éleveurs d’ovins et 23,5% des éleveurs de caprins et
détiendraient 25% des effectifs (ENSA 1993).
La productivité actuelle est faible et le PAPISE fixe d’ici 2010 des objectifs
d’accroissement ci-après.
- La productivité numérique (nombre de petits sevrés par femelle et par
an) actuelle est de 0,99 et l’objectif visé est de 1,1 pour 2010.
La commercialisation
Les activités de commercialisation des animaux s’effectuent à travers trois (3) grands
types de circuits :
- les circuits directs (ou courts) concernent la vente directe par les producteurs
87
88
A ces principaux marchés, s’ajoutent les marchés frontaliers. Tous ces marchés
connaissent des contraintes dont la plus importante, reste l’insuffisance
d’infrastructures et d’équipement.
En 2004 le commerce extérieur des bovins a enregistré les résultats suivants :
88
89
La FEB (Fédération des Eleveurs du Burkina) est la structure faîtière qui coiffe les
éleveurs dont le rôle dans la filière consiste à fournir des animaux aux autres maillons
de la filière représentés par l’UNABOC (Union Nationale des Bouchers et
Charcutiers) et l’UNACEB (Union Nationale des Commerçants Exportateurs de
Bétail). Ces organisations ne sont pas spécifiques aux petits ruminants et prennent en
compte les autres espèces animales.
Tableau 1 : Evolution des exportations de petits ruminants (unité : tête) : source rapport
statistique
MRA 2004
Année 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
Ovins 171 161 178 215 187 226 244 213 110 176
403 354 356 819 220 202 441 302 665 427
Caprins 77 85 100 127 122 146 232 165 147 161
762 407 177 865 144 557 038 497 298 936
500 000
400 000
300 000
200 000
100 000
0
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
89
90
La tendance de ces exportations est à la baisse depuis 2001, avec une baisse plus
marquée pour les ovins. Les exportations d'ovins sont particulièrement importantes
lors de la fête annuelle de la Tabaski qui mobilise une offre ponctuelle considérable.
La Côte d’Ivoire est le premier pays destinataire des ovins. L'exportation des caprins
se fait essentiellement vers le Ghana et le Bénin.
Au cours de l’année 2004 on a enregistré une faible exportation de viande d’ovins soit
3.936 kg en direction des pays de la sous région et de certains pays européens.
Selon l’étude réalisée dans le cadre de l’IEPC, la demande de viande dans la sous
région restera non satisfaite pour les années à venir.
Les infrastructures d’abattages sont de trois sortes selon le PAPISE :
− 03 abattoirs frigorifiques à Ouagadougou, à Bobo Dioulasso et à Dédougou ;
− Des abattoirs séchoirs de brousses
− Des aires d’abattages
Selon l’IEPC, en 200122, la production effective de viande était de 170 000 tonnes
repartie ainsi : bovins 37% , ovins 15% , caprins 15%, porcins 9% et volailles 13%.
La production effective de viande bovine est ainsi estimée en 2004 à 63 300 tonnes
(73 000 tonnes y compris le 5ème quartier).
En 2004, les abattages contrôlés ont été de 377 798 têtes pour les ovins et 822 969
têtes pour les caprins, soit respectivement 3 400 tonnes et 6584 tonnes de viande.
22
Ces données de l’IEPC sont estimées sur la base d’effectifs du cheptel de 2001 nettement inférieurs à
ceux que donnerait la retro-projection des effectifs obtenus pour 2004 par l’ENECII..
90
91
Les boucheries, les charcuteries et les rôtisseries sont reparties sur l’ensemble du pays
mais sont surtout présente dans les grandes villes et les villes moyennes. La
transformation charcutière est peu développée et on dénombre quelques unités
rattachées à des supermarchés et unités semi- industrielles.
La consommation
Les défis
Aussi, pour permettre à ces filières de jouer pleinement leur rôle, six défis sont à
relever :
91
92
OBJECTIFS DE L'ETUDE
L’objectif spécifique de l’étude est l’élaboration de deux plans d’actions l’un pour le
développement de la filière bétail viande et l’autre pour le développement de la filière
des petits ruminants. A cet effet, il faut établir un diagnostic fonctionnel, institutionnel
et opérationnel de ces deux filières pour ensuite déterminer par filière, des axes
d’orientation et des actions permettant d’améliorer les performances de chaque filière.
2.3 Activités
Pour élaborer les plans d’actions, il convient de réalisez les activités suivantes :
- faire le diagnostic approfondi des filières « bétail-viande » et petits ruminants à
travers ses différents maillons : productions, commercialisation, transformation,
consommation intérieure, exportation et importation.
- faire l’analyse économique et financière des principaux acteurs des deux filières
pour évaluer leur rentabilité économique et financière et déterminer la
contribution de chaque filière dans la création de la richesse nationale.
- faire l’analyse prospective de la demande intérieure et de la demande extérieure
(régionale et intercontinentale) selon des types de produits.
- identifier les goulots d’étranglement afin de pouvoir définir des actions dont les
résultats contribueront à les lever,
- définir des axes d'intervention et proposer une stratégie cohérente de
développement par filière visant :
9 la relance de la production nationale pour mieux répondre à la demande
intérieure et aux opportunités d'exportations (au plan qualitatif et
quantitatif),
9 l’amélioration de la compétitivité des filières au niveau sous-régional,
continental et international dans le contexte réglementaire de
l’UEMOA, CDEAO et OMC.
9 l’accroissement des revenus des acteurs et la mise place de mécanismes
pérennes de financement de la filière;
9 une meilleure organisation et professionnalisation des acteurs leur
permettant une adaptation dynamique aux exigences du marché,
l’émergence d’une vision prospective pour le développement de la
filière.
Le résultat global attendu est un plan d’actions de la filière « bétail viande » et un plan
d’actions de la filière des petits ruminants qui établiront, à partir du diagnostic posé :
9 les objectifs,
9 les axes stratégiques,
9 les résultats attendus du plan,
92
93
93
94
MÉTHODOLOGIE
Dans le but d’une bonne appropriation par les bénéficiaires des résultats de l’analyse :
1) L’approche méthodologique privilégiera la démarche participative, éducative et
itérative qui s’appuiera sur les principaux acteurs des filières étudiées, les services
de l’administration impliqués ainsi que les partenaires techniques et financiers
concernés. La documentation existante, les expériences acquises par les services
nationaux et par les opérateurs économiques nationaux doivent être mises à profit.
2) Un exposé sur l’ « analyse économique et financière de la filière » doit être
organisé et animé par un des consultants à l’intention du comité de suivi.
3) Des restitutions périodiques, à des moments privilégiés de l’étude, doivent être
faites par les consultants
4) Un atelier de restitution finale dont la date et les ressources sont laissées aux soins
de la DEP/MRA sera organisé en fin d’étude.
Un comité de pilotage sera mis en place et aura pour mandat de suivre et de contrôler
la conduite de l’étude à travers quelques sorties de suivi sur le terrain au cours de la
collecte des informations, et aussi à travers les rapports provisoires et définitifs qui lui
seront présentés. Il aura pour charges de convoquer les réunions pour l’examen des
94
95
EXPERTISES REQUISES
95
96
♦ Pour les besoins de capitalisation des expériences de l’étude, afin d’en faciliter
l’appropriation, l’administration adjoindra à l’équipe de consultants un cadre
du ministère.
La charge de travail par consultant est consignée dan le tableau ci-après
96
97
97
98
Rapports
Les rapports suivants sont demandés sous forme papier (30 exemplaires) et sous
forme électronique :
- rapport provisoire de diagnostic
- rapport final de diagnostic
- les plans d’actions version provisoire
- les plans d’actions version finale
Tamboura H.H.; Bessin R.; Sidibé M.; Ouédraogo L.; Kaboré J. et Kyelem B. 1998 :
Dominantes pathologiques de la reproduction dans les élevages de petits ruminants du
centre-est, de l'est et du centre du Burkina Faso ; Bull. Anim. Hlth.Prod.Afri. 46,187-191.
98
99
Tamboura H.H., Kaboré H. 1999. :Meat losses and red meat production in Burkina Faso
: 1987- 1997 . Ann. N Y Acad. Sci. 916.
Tamboura H.H., Abou F. 1992. :Utilisation des blocs de mélasse-urée pour la valorisation
des pailles de riz dans l'alimentation des moutons en pays tropicaux sahéliens. Bull.
Anim. Hlth. Prod. Afr. (Nairobi) (40) : 25-31.
Estrus synchronization and post partum management of "mossi" local breed of goat in
Burkina Faso. TROPICULTURA (Belgique) 15.4.190-194.
Sanfo R., Nianogo A.J., Tamboura H.H., 2000. Profil morpho-biométrique, évolution
pondérale et indices de productivité de la chèvre du Sahel au Burkina Faso. Science et
Techniques, Sciences naturelles et agronomie, vol. 24, n°2, 68-76.
Boly H., Miaro L., Tamboura H., Sawadogo L., J. Sulon, Becker J.F., Leroy P., 2000.
Efficacité comparée de deux méthodes de maîtrise de la reproduction de la brebi
Djalonké, variété « Mossi ». Tropicultura, 18 : 177-180.
99